Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Wallaby

Members
  • Compteur de contenus

    22 297
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    66

Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://www.lematin.ch/monde/Exemption-de-visas-pour-les-Kosovars-proposee/story/14731629 (4 mai 2016) Comme elle l'a fait pour la Turquie le même jour, la Commission européenne a proposé mercredi de placer le Kosovo sur la liste des pays dont les ressortissants peuvent se rendre sans visa dans l'espace Schengen pour des séjours courte durée, jusqu'à 90 jours. http://www.euractiv.com/section/enlargement/news/kosovo-serbs-worried-about-eu-proposal-for-visa-free-travel/ (6 mai 2016) Les serbo-kosovars craignent d'être forcés à reconnaître l'indépendance du Kosovo pour avoir un passeport et voyager dans l'UE. https://euobserver.com/migration/133344 (5 mai 2016) L'Espagne dit qu'elle continue sa non-reconnaissance du Kosovo et du passeport Kosovar.
  2. http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/06/coups-de-feu-devant-le-palais-de-justice-d-istanbul-le-journaliste-can-dundar-vise_4915063_3214.html (6 mai 2016) Les journalistes de Cumhuriyet Can Dündar et Erdem Gül condamnés à cinq ans de prison. Tir de trois coups de feu.à la sortie du palais de justice. http://www.welt.de/newsticker/news1/article155130161/Scharfe-Kritik-an-Urteil-gegen-regierungskritische-Journalisten-in-der-Tuerkei.html (7 mai 2016) Les réactions de Reporter Sans Frontières, de l'association des journalistes allemands et du parti Les Verts.
  3. http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/brennpunkte_nt/article155128824/CSU-notfalls-zu-eigenem-Bundestagswahlkampf-bereit.html (7 mai 2016) La CSU envisage de faire campagne en 2017 sur un programme distinct de celui de la CDU. Dans une telle hypothèse, Seehofer serait tête de liste en Bavière pour bien signifier aux électeurs qu'il s'agit d'un programme différent et que Merkel ne pourra pas si facilement appliquer son propre programme lorsqu'elle sera au pouvoir. Actuellement la CSU et la CDU s'opposent sur la volonté de la CSU d'une limite supérieure au nombre de demandeurs d'asile, sur le contrôle aux frontières, et sur l'accord avec la Turquie. Elles sont divisées aussi sur la stratégie vis à vis de l'AfD.
  4. http://www.spiegel.de/politik/deutschland/frauke-petry-will-beobachtung-der-afd-durch-verfassungsschutz-verhindern-a-1091076.html (7 mai 2016) À l'automne 2015, Frauke Petry aurait rencontré Hans-Georg Maaßen, le président de la Protection de la constitution. Ils auraient passé un accord qui permet à l'AfD de pas être l'objet d'une surveillance, en échange de la coopération de l'AfD avec les autorités sous la forme de transmission de renseignements. Mais Frauke Petry nie qu'une telle rencontre ait eu lieu. Certains politiciens AfD disent le contraire. Un membre du directoire de l'AfD dit que Frauke Petry a dit que la dissolution de la branche sarroise a été proposée suite à la demande de Maaßen qui a menacé, au cas où Petry ne s'exécuterait pas, de placer l'AfD sous surveillance. Cette version est démentie par Petry. https://www.tagesschau.de/inland/bundeswehr-331.html (7 mai 2016) Von der Leyen veut supprimer la limite supérieure rigide de 170.000 hommes de la Bundeswehr, pour avoir une "plus grande flexibilité" dans les "situations de menace" et pour les "opérations". Dans l'immédiat elle veut 7000 hommes supplémentaires. L'association de la Bundeswehr en réclame 19.000.
  5. Est-ce que quelqu'un a compris ce que voulait dire le sigle ED ? Il n'y a rien dans Wikipédia qui semble correspondre : https://fr.wikipedia.org/wiki/ED JAN, c'est bien Jabhat Al Nosra ?
  6. http://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2016-05/uebergriffe-koeln-silvester-taeter-prozess (6 mai 2016) Le premier procès de la Saint-Sylvestre de Cologne a eu lieu aujourd'hui avec un suspect algérien de 26 ans soupçonné d'avoir fait partie d'un groupe d'une dizaine d'hommes ayant encerclé, poussé et volé une femme de 54 ans, "avec des motivations sexuelles". Mais comme la victime, qui l'avait reconnu sur une photo "avec 70% de chances" ne l'a pas reconnu dans la salle d'audience, le suspect a été uniquement condamné pour recel, car il était en possession du portable volé.
  7. L'universitaire et essayiste Jedediah Purdy esquisse l'après-Sanders : https://www.dissentmagazine.org/online_articles/eleven-theses-bernie-sanders-generation-democratic-socialism (21 avril 2016) La campagne Sanders a toujours porté sur plus que Bernie Sanders. Elle a aussi toujours porté sur plus que gagner des États et des délégués (bien qu'elle se soit avérée être un effort sérieux et remarquable pour le faire). Le grand potentiel de la campagne est qu'une génération politique montante la voit comme le moyen de faire une chose qui, il y a quelques années, semblait impossible : avancer une vision de la vie politique démocrate et de la vie économique bien plus radicale que celle mise en avant par le parti Démocrate des années 1990 et peut-être aussi ample que celle des programmes des années 1930. Mais tandis qu'il devient de plus en plus clair en cette saison électorale qu'il y a un électorat qui grossit en faveur de la création d'un parti Démocrate plus démocrate, la vérité est que nous sommes encore en train de discerner ce que cela voudrait vraiment dire. L'impulsion pour la nouvelle radicalité provient de plusieurs sources. En partie, elle provient d'une réponse aux crises : inégalité économique, instabilité financière, racisme structurel, et le mauvais présage de la catastrophe environnementale. En partie, nous affirmons une espérance qui était devenue muette dans le courant principal de la politique : pour une démocratie plus forte et pour une plus grande sécurité et une plus grande liberté économiques. Le courant principal de la politique dont nous héritons ne fait pas assez pour combattre les problèmes qui nous révoltent et nous effraient, ni ne répond à nos souhaits de vivre ensemble d'une meilleure façon. La force inattendue, parfois surprenante de la campagne Sanders est qu'elle représente un appel à une politique qui prenne à la fois la crise et l'espoir plus au sérieux. Ainsi, la campagne est extrêmement réaliste, et ce d'une manière très différente du "réalisme" superficiel des commentateurs anti-Sanders. La fascination exercée par la bataille pour les délégués a détourné l'attention de ces enjeux plus profonds - qui concernent la direction de la politique démocrate américaine. Les personnalités et les histoires des candidats à la présidence prennent toujours un sens disproportionné, comme chacun sait qui a consulté leurs médias sociaux peuplés de mèmes dégommant le candidat adverse qualifié de vieux, embarrassant et inefficace. C'est plus ou moins inévitable ainsi que divertissant. Après la primaire de New York, qui fut à la fois une preuve de la force de la génération Sanders - les sondages de sortie des urnes l'ont montré avec des majorités d'électeurs de moins de 45 ans et comme d'habitude, de forts gains parmi les plus jeunes - et une confirmation de l'avantage tactique de Clinton cette année, il est temps de faire l'inventaire de ce pour quoi cette politique émergente pourrait vouloir se battre, au-delà de la campagne Sanders En voilà une ébauche : Onze Thèses pour la génération Bernie. 1 - L'Économie est une question de pouvoir Si vous avez étudié l'économie à n'importe quel moment depuis les années Reagan, on vous a appris que tout est une question d'efficacité. Les parties égoïstes négocient leur bénéfice personnel, et la main invisible du marché profite à tout le monde. Cela a toujours été un roseau plus fragile que son appareil théorique en apparence scientifique ne le suggérait. Mais maintenant nous sommes carrément revenus à un monde que beaucoup parmi nous n'avaient connu que par les photographies noir et blanc de grèves et de défilés, de heurts entre ouvriers et patrons. Notre monde en est un où la main invisible clairement ne fait pas son travail, un monde en manque de contrôle plus directif et démocratique. Une poignée d'entreprises contrôlent de grandes parts de leur industrie, et leurs grands profits et leur pression sur les fournisseurs et les consommateurs reflète leur pouvoir de fixer les conditions pour tout le monde. Une poignée de banques sont trop grosses pour faire faillite et fixent les conditions des renflouements et de la régulation. Si les ouvriers veulent un salaire permettant de vivre, ils doivent se battre pour cela, dans le lieu de travail et en politique, dans le Fight for 15 [mouvement pour le salaire minimum à 15 dollars de l'heure] et les mouvements de syndicalisation. C'est pourquoi il est si important de voir dans les piquets de grèves Sanders et des candidats plus bas sur le bulletin de vote, comme la démocrate Zephyr Teachout, candidate pour la 19e circonscription parlementaire : la politique économique est une lutte pour le pouvoir. 2. L'expertise n'est pas la légitimité L'effervescence sur la question de savoir si Clinton est "qualifiée" pour être présidente a été malheureusement lancée dans la politique tacticienne de la primaire de New York. La vraie question, enfouie sous les accusations et contre-accusations, était ce que signifie être qualifié pour gouverner. Les démocrates sont des fétichistes de la formation et de l'expertise. Ils sont jusqu'à l'extrême le parti des experts, des docteurs en économie, et des diplômés de l'école de droit de Yale. Ils sont le parti des méritocrates qui font leurs devoirs à la maison - pas seulement les devoirs obligatoires demandés par le professeur, mais aussi les facultatifs. C'est une bonne chose, dans la limite de ce que cela peut apporter, mais notre parti des experts oublie souvent que l'expertise est un outil. Elle vous aide à aller où vous voulez aller. La politique est aussi une question de buts et de visions du monde. Il n'est pas suffisant d'être intelligent et formé. La première des questions que devrait se poser un homme politique est la vieille question syndicale : de quel côté êtes-vous ? 3. Vous avez le droit de vouloir la sécurité économique Si vous avez 40 ans ou moins, vous avez passé toute votre vie à entendre parler de la valeur de la "rupture" [innovante], du besoin de "flexibilité" et de "réinvention" : les mantras des consultants de toute la Silicon Valley/en capital risque/en management. Mais, tandis que ceci est parfait si vous êtes l'un des chanceux qui peuvent traiter les hauts et les bas de l'économie comme un jeu vidéo de tir à la première personne, pour la plupart des gens, la "rupture" est un cauchemar. Durant une bonne partie du 20e siècle, les économistes libéraux du courant principal comprenaient la sécurité - que ce soit dans un syndicat, dans un emploi permanent [à durée indéterminée], dans l'assurance maladie et dans d'autres filets de sécurité, comme un but largement répandu et légitime. En fait, c'est la première chose que quiconque devrait attendre de l'économie, puisque c'est la précondition pour se sentir - et être - assez en sécurité pour aller plus loin et prendre des risques, ou juste profiter de la vie. Nous devons redonner un sens neuf à cet argument. Durant des décennies, la sécurité économique a été dénigrée comme le but de faibles éponges sociales incapables de naviguer dans la concurrence tout au long de la vie. Une fois encore, les méritocrates qui excellent dans une certaine forme de concurrence, se sont alignés sur les investisseurs, qui en profitent, en avançant l'idée que la concurrence dans tout crée une bonne économie. Nous devons rejeter le moralisme de la concurrence et le charisme de la rupture, et dire qu'il est juste et bon de vouloir être en sécurité. 4. Vous êtes plus qu'un capital humain La valeur d'une personne n'est pas ce qu'elle peut gagner, et le "retour sur investissement" est la mauvaise manière de penser à la vie, tout comme le "réseautage" est la mauvaise manière de penser le relationnel. Ces manières de nous valoriser sont des distorsions culturelle et psychiques dans lesquelles une culture de marché colonise les esprits des personnes qui vivent sous son empire. Mais elles ne sont pas seulement des erreurs et des défaillances spirituelles : elles sont imposées sur nous par la concurrence et l'insécurité qui sont dans tout et qui pénètrent tout. L'un des points qui fait la pertinence d'une économie de la sécurité est de permettre aux personnes de se souvenir de ce qu'elles sont et de qui elles sont en dehors de cela. C'est en partie le sens de l'« université gratuite ». Il s'agit de traiter l'apprentissage et la croissance comme le but de la vie, comme parmi ce pour quoi l'économie existe, et non une contribution à l'économie qui enseigne aux élèves à parler et penser en termes de "retour sur investissement". La même chose vaut pour l'assurance maladie. Le discours de Sanders au Vatican l'a souligné, appelant à une "économie qui défende le bien commun" en garantissant la santé et l'éducation comme des droits sociaux, et non des marchandises. 5. La solidarité est différente de l'espoir "Pas moi, nous", le slogan de Sanders qui se démarque du "Je suis avec elle" clintonien, annonce une autre idée radicale : la politique place la communalité là où elle n'avait jamais été auparavant. Il y avait de cela dans la campagne d'Obama de 2008. "Yes we can" et "Nous sommes le peuple que nous avons attendu" étaient des façons de le dire. Mais l'autre slogan d'Obama, "Espoir", était plus l'idée de tourner son regard vers le futur. L'espoir peut être partagé, mais il s'aiguille facilement sur le registre individuel : votre espoir, ou le mien. La solidarité est différente : elle regarde autour d'elle, et agit avec et pour les autres, parce que nous sommes dans cette chose ensemble. Cela fait longtemps que nous n'avons pas eu une politique comme celle-ci, mais le moment Sanders est une remémoration de ce qu'elle fait ressentir, et un mouvement pour la reconstruire. 6. La démocratie est plus que le vote La démocratie, au moins dans le monde d'aujourd'hui, concerne la relation entre le pouvoir économique et le pouvoir politique. Elle consiste, suivant la vieille formule, à permettre au peuple de se débattre avec l'argent organisé et de le dominer. En dernière analyse, elle consiste en une population organisée décidant comment l'argent devrait être organisé - dans la régulation financière, ou encore la réforme du financement des campagnes électorales - plutôt que l'inverse. C'est un départ difficile d'un système politique saturé d'argent, et d'une culture constitutionnelle qui a confondu l'argent avec la parole. Mais nous voyons que c'est dans cette direction qu'il faut aller. 7. Tout n'a pas à être gagné Bill Clinton disait souvent qu'il voulait une contrepartie équitable pour les gens "qui travaillent dur et jouent selon les règles". Et bien sûr, travailler dur et honorer les règles (au moins lorsque les règles sont justes et légitimes) mérite le respect. Mais la fixation nationale sur l'idée que les gens ont ce qu'ils « méritent », depuis les récompenses méritocratiques dans l'éducation supérieure jusqu'à l'incarcération ("Tu fais le larron, tu fais la prison" dit le procureur) est devenue une idée folle. Elle nous enferme dans une suspicion mutuelle, soupçonnant que des gens réussissent à empocher un avantage ou un emploi ou des allocations publiques sans l'avoir « vraiment mérité », tout en ignorant la manière dont l'économie entière tend à récompenser ceux qui disposent déjà de richesses. Un programme de gauche devrait déplacer l'attention depuis les questions à somme nulle sur qui gagne quoi, et au détriment de qui, vers les questions plus larges sur sur ce que chacun devrait avoir pour simplement faire partie de l'ordre social : éducation (y compris une bonne éducation supérieure), la santé, la sécurité dans leur quartier, et une infrastructure qui marche. Donc, peut-être ironiquement, les questions sur qui gagne quoi devraient être à la fois moins importantes et plus importantes que ce qu'elles tendent à être aujourd'hui. Elles devraient être moins importantes dans le sens où nous devrions nous soucier moins de savoir si des gens gagnent des choses qu'ils ne méritent pas. Et nous devrions nous soucier plus de ce que chacun obtient comme socle de base de la vie sociale et quelles sont les grandes lignes de la distribution des richesses. 8. L'égalité de traitement ne suffit pas Comme le reste du parti Démocrate et comme les élus en général, la campagne Sanders est arrivée un peu en retard au mouvement Black Lives Matter. Mais les jeunes électeurs qui le soutiennent en masse et certains des plus vieux, sont influencés par un mouvement dans lequel il est devenu inévitable de voir que la révolution des droits civiques du 20e siècle a laissé intactes de multiples formes d'inégalité raciale, depuis l'inégalité des richesses jusqu'aux pratiques policières, de la ségrégation de fait aux quartiers socialement « toxiques » et littéralement à l'exposition aux produits toxiques. Certaines de ces inégalités proviennent de la persistance des préjugés individuels et des déformations implicites. Mais une bonne part des inégalités persistantes ne sont pas individuelles mais structurelles. Une économie qui depuis 40 ans a donné la majeure partie de la nouvelle richesse à ceux qui sont déjà riches n'a pas offert grand chose aux personnes auxquelles la voie de l'enrichissement avait été barrée catégoriquement au cours du reste de l'histoire américaine. L'économie a continué de leur refuser beaucoup de ses bénéfices, même à ceux qu'elle traitait de façon équilibrée au sens du formalisme. Une autre déclinaison de cette démonstration peut être faite à propos des victoires des mouvements féministes. L'exclusion et la subordination traditionnelles des femmes s'est changée en inclusion - dans une économie dans laquelle les ménages de la classe ouvrière et de la classe moyenne y étaient poussés de toutes parts. L'inclusion individuelle était meilleure que le sexisme d'antan, mais dans un monde de salaires comprimés et sans garde d'enfant à des prix abordables, l'entrée sur le marché du travail a produit de nouvelles tensions. L'égalité réelle aurait voulu dire un partage social du coût d'élever la génération suivante, qui avait été reporté sur le travail domestique non payé des femmes. Au lieu de cela, tandis que les figures fortunées du féminisme de conseil d'administration sous-traitaient ce travail, les autres familles se débattaient avec le problème. Il s'avère que le capitalisme américain qui prenait pour une évidence la subordination d'une race au travail et d'un sexe à la maison ne va pas automatiquement réparer ni l'une ni l'autre de ces blessures historiques. Que votre remède préféré soit basé sur des réparations ou sur la social-démocratie (les deux aspects de la question s'appuient sur des principes et des considérations stratégiques), ce qui doit advenir maintenant pour réaliser l'émancipation raciale et sexuée est un changement structurel. Les structures que nous avons maintenant garantissent parfois l'égalité de traitement au niveau individuel, mais elles produisent des résultats persistants, prévisibles et inéquitables. Ce sont ces structures qui doivent changer. 9. Nous avons besoin d'une bataille pour faire la paix avec la planète Le débat interne au parti démocrate sur la fracturation hydraulique divise fièrement les pragmatiques "réalistes" des idéalistes qu'ils jugent avec condescendance. Bien sûr c'est bien gentil de dire que vous êtes contre la fracturation, disent les pragmatiques, mais il nous faut un "pont vers les énergies renouvelables" plus pauvres en carbone (que le charbon), donc cela va être le gaz naturel. Mais investir dans les nouvelles industries de combustibles fossiles comme la fracturation hydraulique signifie en dernière analyse plus de combustibles fossiles et plus d'émissions carbone, pas moins. Le discours sur le combustible "pont" tourne à la rationalisation d'une époque de l'énergie extrême, où les entreprises d'énergie creusent plus profondément (pas seulement avec la fracturation mais aussi avec les mines de charbon à déplacement de sommet) et utilisent des traitements plus intensifs (sables bitumineux) pour obtenir leurs trésors. Le "pont" devient une autoroute. L'attitude soi-disant pragmatique charge l'investissement privé de développer une énergie renouvelable avec des bricolages de bric et de broc de soutien gouvernemental : un crédit d'impôt par ci, une subvention à la recherche par là. Les marchés ne feront pas cela tant que ce bien commun mondial qu'est l’atmosphère est libre pour le rejet du carbone. Cette liberté de rejet constitue une énorme subvention publique implicite pour l'industrie des énergies fossiles et pour les pays riches et les industries qui consomment le plus d'hydrocarbures et de charbon. Les projets de lois sur le changement climatique mis en échec en 2009 et 2010 auraient contribué à changer cette situation, mais ils ont été lancés comme des initiatives législatives d'inspiration technocratique sans un réel mouvement populaire derrière eux, ce qui les a rendus vulnérables tant à la résistance des groupes d'intérêts qu'à une mauvaise navigation politique. La leçon de cet échec est qu'une action climatique utile requiert une volonté de créer une crise politique : des campagnes de désinvestissement dans les combustibles fossiles, l'interdiction de la fracturation, et tout ce qui permet de souligner que nous savons que la trajectoire actuelle est mauvaise et nécessite amèrement un changement de cap. Bref, la "paix avec la planète" nécessite un conflit avec les industries qui tirent le plus de bénéfices de l'économie énergétique actuelle, et avec les lois et l'infrastructure qui font de nous, surtout dans le monde riche, une partie du problème. L'opposition de la campagne Sanders à la fracturation est peut-être frontale, mais elle pousse au conflit dont nous avons besoin. 10. Nous avons en commun ce que nous mettons en commun Cette économie est de loin la plus dure sur les précaires et les déplacés : les travailleurs sans papiers, les anciens ouvriers d'usines dont les industries ferment, les stagiaires et les jeunes travailleurs à la tâche qui sortent de l'université et les personnes sans éducation supérieure qui sont pratiquement exclues du marché du travail. Mais c'est un étrange marché pour les gens aux différents niveaux de l'échelle des fortunes, revenus et privilèges. Les élites méritocratiques rivalisent toute leur vie pour la récompense de pouvoir rivaliser pour plus de récompenses, mais qui est réellement plus heureux parce qu'il sert plus de biens livrables et satisfait les différents indicateurs chiffrés ? Il y a peut-être quelque chose à faire - pas un "grand marchandage", comme les gourous de la politique avaient l'habitude de dire - mais peut-être une alliance, pour nous sortir de cette situation. En 1958, à peu de distance de l'apogée de l'époque social-démocrate en Amérique, John Kenneth Galbraith a défendu l'idée que la "société affluente" était en marche, qui nous conduirait à une économie de loisirs largement partagés, de clauses sociales robustes, de charges de travail légères, et de nouvelles frontières d'activité entreprises pour elles-mêmes, travail ou jeu. Ce n'était pas la vision de la libération humaine la plus profondes jamais énoncée, mais elle décrivait une voie possible depuis ce que Marx appelait le royaume de la nécessité vers le royaume de la liberté. Cette vision a été cassée par une combinaison de mondialisation par le libre échange, de réforme domestique post-État providence, et par la montée mondiale des inégalités. Bien que cela ne semble pas radical aujourd'hui comme état final, les étapes pour en faire une réalité et une possibilité palpable, non pour une majorité relative privilégiée, mais réellement pour tous, seraient en effet radicales. 11. Nous avons devant nous un monde à faire Les campagnes démocrates précédentes se sont attelées à naviguer dans ce monde d'inégalité, d'insécurité et dans la soi-disant méritocratie, et à l'humaniser en arrondissant les angles. Mais ce n'est pas la question. La question est de le changer. Certains parmi nous appellent ce projet le socialisme démocrate.
  8. http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/europa/der-ruecktritt-davutoglus-vom-strippenzieher-erdrosselt-14217274.html (5 mai 2016) L'article rappelle les différences entre Davutoglu et Erdogan : Davutoglu n'a soutenu que du bout des lèvres le projet de nouvelle constitution. Il a critiqué les poursuites judiciaires contre les journalistes et les intellectuels. Il a plaidé pour la reprise du processus de paix avec le PKK Davutoglu avait négocié avec l'UE et la chancelière Angela Merkel l'accord sur les réfugiés, qui doit permettre des voyages sans visa dans l'UE. Erdogan lui-même n'était pas intéressé par un rapprochement avec l'UE. Il a perdu son intéret pour l'Europe depuis longtemps.
  9. https://www.letemps.ch/monde/2016/05/04/jacques-baud-djihad-un-mouvement-resistance (4 mai 2016) Jacques Baud, ancien analyste des services de renseignement stratégique suisses : La vague djihadiste actuelle représente essentiellement un mouvement de résistance aux attaques illégitimes perpétrées par l’Occident au Moyen-Orient. Rien ne prouve qu’il [Oussama Ben Laden] a joué le moindre rôle dans l’organisation d’attentats. De nombreuses opérations militaires ont des raisons de politique intérieure. Cela a été le cas des bombardements de 1998, à l’origine du 11 septembre, des opérations lancées par Bill Clinton suite à l’affaire Lewinski. L’élimination d’Oussama ben Laden s’est inscrite dans ce genre de logique. Elle a été utile à la réélection de Barack Obama mais elle n’a eu aucun impact sur la lutte contre le djihadisme. Les Occidentaux n’avaient rien à faire en Afghanistan au lendemain du 11 septembre. Les pirates de l’air étaient pour la plupart des Saoudiens, qui avaient préparé leur coup en Allemagne. Et Oussama ben Laden, qui s’y trouvait, n’était pas mêlé aux attentats. Des pays comme la France et la Belgique n’avaient aucune raison impérative de se mêler au conflit irako-syrien, qui ne les concerne en rien.
  10. http://www.spiegel.de/politik/ausland/tuerkei-und-eu-europa-riskiert-seine-glaubwuerdigkeit-kommentar-a-1090893.html (5 mai 2016) Article d'opinion. L'UE paie maintenant le prix de son incapacité à sécuriser elle-même ses frontières et à partager équitablement les réfugiés entre ses membres : elle est livrée à la bonne volonté du président turc Recep Tayyip Erdogan, et elle le paie cher. Cela lui coûte ainsi sa crédibilité dans le domaine des droits de l'homme. L'un des critères qu'Ankara n'a pas rempli jusqu'à présent - et qu'elle ne remplira pas de si tôt - est la liberté de pensée en Turquie. (...) Si l'UE veut récupérer sa crédibilité, elle doit dans la question des réfugiés s'attaquer à la racine du problème : l'égoïsme de quelques États membres de l'UE. Lorsque quelqu'un profite d'une communauté - comme la Pologne, la Hongrie, la Tchéquie ou la Slovaquie profitent de l'UE - et qu'il n'est pas prêt à donner, cela doit avoir des conséquences. Un collectif qui ne sanctionne pas les passagers clandestins ne peut pas fonctionner dans la durée - cela vaut à grande comme à petite échelle. C'est pourquoi la proposition de la commission de menacer dans un nouveau système d'asile les États membres non-solidaires par des sanctions draconiennes, est la bonne.
  11. http://www.zeit.de/wirtschaft/2016-05/deutschlandtrend-ttip-immer-unbeliebter-afd-hoechstwerte-sonntagsfrage (5 mai 2016) Les 20% du sondage ci-dessus sont une contre-performance historique pour le SPD qui n'avait jamais été aussi bas depuis 1997. À 33%, la CDU-CSU n'a jamais été aussi bas depuis octobre 2011. L'AfD a gagné un point à 15% après son congrès fédéral.
  12. Astuce - donnée par G4lly la dernière fois que cela s'était produit : ouvrir le lien "Éditer" dans un nouvel onglet du navigateur.
  13. http://www.spiegel.de/politik/deutschland/ttip-grosse-mehrheit-der-deutschen-sieht-freihandelsabkommen-kritisch-a-1090908.html (4 mai 2016) Sondage sur le traité transatlantique : Le traité apporte plutôt des désavantages pour l'Allemagne : 70% (contre 55% en juin 2014). Crainte que le traité n'affaiblisse les droits des consommateurs : 79% La conduite des négociations de façon secrète est une mauvaise chose : 83% Sondage politique : CDU-CSU : 33%, SPD : 20%, Verts 13%, AfD 15%. L'exemption de visas pour les Turcs : C'est bien : 33% Ce n'est pas bien : 62% L'accord avec la Turquie : Plutôt bien 38% Plutôt mauvais : 57%
  14. http://www.spiegel.de/politik/ausland/reform-des-dublin-systems-osteuropa-gegen-neues-asylsystem-a-1090813.html (4 mai 2016) Les pénalités de 250.000 € par réfugié ne s'appliqueraient pas ou non seulement aux 120.000 réfugiés distribués en septembre 2015, mais à un « système permanent ». Le ministre de l'intérieur polonais Mariusz Blaszczak a qualifié le plan de la commission de "non acceptable", car il constitue un "système de déplacement permanent". "C'est un poisson d'avril" a ajouté le ministre des affaires étrangères Witold Wszczykowski. Son homologue hongrois a parlé d'« oppression ». Le ministre des affaires étrangères tchèque Lubomir Zaoralek a dit « proposer quelque chose qui nous divise n'aide personne ». Mais la commission se veut combattive. « Il n'y a pas d'UE à la carte » a dit Timmermans. « On ne peut pas choisir quand on est solidaire et quand on ne l'est pas ». S'il n'y a pas de solidarité sur la question des réfugiés entre les États de l'UE, « alors très vite dans d'autres domaines il n'y en aura plus non plus ». Les pays qui se comporteraient de façon non-solidaire « devraient comprendre exactement avec quoi ils jouent » C'était une menace à peine déguisée adressée aux Européens de l'Est. S'ils ne participent pas, selon ce message implicite, ils risquent le soutien financier et politique de l'Occident, notamment vis à vis de la Russie. Espoir que les Européens de l'Est soient prêts au compromis De toute façon, il y a aussi des raisons d'espérer que le nouveau système de Dublin soit adopté sans plus de dissensions politiques. Car le nombre de migrants et réfugiés a récemment fortement chuté. Dans ces circonstances, espère-t-on à Bruxelles, les Européens de l'Est jusqu'à présent rigides pourraient être prêts à une attitude plus conciliante. Selon les dernières déclarations des autorités grecques, seulement 3469 personnes sont entrées dans le pays en avril. En janvier il y en avait encore 67.415, en février 57.066 et en mars 26.971. La cause de la diminution serait l'accord avec la Turquie que l'UE pour cette raison ne veut en aucun cas mettre en danger. Ainsi la commission a recommandé la levée de l'obligation de visa pour les citoyens turcs - même si c'est avec des réserves. Car 5 des 72 critères qu'Ankara doit remplir sont encore ouverts : les mesures de lutte contre la corruption, la protection des données de coopération judiciaire et avec l'Europol, et la révision des lois antiterroristes turques. Des députés critiquent l'exemption de visa pour la Turquie La commission avait misé jusqu'à présent sur le remplissage de toutes les conditions. Mais le gouvernement turc a menacé de faire voler en éclats l'accord sur les réfugiés si l'exemption de visa n'est pas effective avant fin juin. L'acceptation de la commission se heurte maintenant à une critique au parlement européen - qui doit encore approuver l'exemption de visa - en partie véhémente. « Il s'agit ici de points essentiels, pour le non-remplissage desquels on oppose un carton rouge très clairement aux autres pays », a dit le député européen CSU Markus Ferber. « Je ne peux pas comprendre que nous fermions les yeux pour la Turquie ». Les lois antiterroristes notamment ont été utilisées par le gouvernement turc « pour le harcèlement brutal des journalistes turcs et étrangers », a dit Guy Verhofstadt, le chef du groupe libéral au parlement européen. Tant que cela ne change pas, le parlement ne devrait pas [selon lui] approuver l'exemption de visas. Manfred Weber, chef du groupe conservateur PPE a qualifié la décision de la commission d'« incompréhensible ». Birgit Sippel (SPD), porte-parole des socio-démocrates pour les affaires intérieures au parlement européen, a déclaré qu'il était « inacceptable que la commission européenne accorde un rabais politique à la Turquie ». Résumé : La commission européenne veut réformer le système d'asile pour le rendre plus équitable et plus robuste. Au cœur se trouve un mécanisme d'équité, qui prévoit le partage automatique des demandeurs d'asile depuis les pays surchargés, ce qui pourrait se heurter au refus en particulier de l'Europe de l'Est. Même la levée de l'obligation de visa pour la Turquie se heurte à une critique parfois véhémente.
  15. http://www.zeit.de/politik/deutschland/2016-05/tuerkei-visafreiheit-union-widerstand-merkel (5 mai 2016) Contestation de la libéralisation des visas turcs au sein de la CDU-CSU, notamment le ministre de l'intérieur de Bavière - crainte d'une hausse de l'immigration illégale - "fausse incitation" pour des pays comme l'Ukraine - sentiment que Bruxelles voit cela comme une question politique, et non les effets concrets - crainte des conflits entre Kurdes et Turcs comme à Aschaffenbourg - les Allemands vont aux États-Unis avec un visa, sans que cela ne nuise à l'amitié germano-américaine
  16. https://newrepublic.com/article/133014/new-face-india-anti-gandhi (3 mai 2016) Article anti-Modi, qui s'étonne de l'arrivée de cet homme au pouvoir alors qu'il y a de très sérieux doutes sur son attitude face aux violences interethniques et que le fameux modèle Gujarati, tant vanté, serait en réalité beaucoup de poudre aux yeux pour pas grand chose. L'article revient aussi sur le refus de visa opposé par l'administration Bush à Modi en 2005 lorsqu'il projetait de faire un voyage aux Etats-Unis, et le positionnement des divers groupes de la diaspora indienne aux Etats-Unis. On en apprend aussi sur les méthodes d'intimidation des opposants et des ONG défavorables au régime. Sa machine de communication est très puissante, mais pas jusqu'à l'avoir immunisé contre les défaites électorales comme le prouve la défaite du BJP aux élections du Bihar en novembre 2015.
  17. Je n'ai pas dit la discussion c'est la guerre. Je me suis exprimé à propos d'une affiche bien précise de Reporter Sans Frontière qui constitue une provocation à la violence. Lorsque Reporter Sans Frontières s'exprime poliment, cette organisation a toute sa place dans la conversation démocratique. Lorsque cette organisation joue le jeu de la violence, il y a lieu de la dénoncer. L'éthique de la discussion d'Habermas Le Droit des peuples de Rawls [1] pose le principe d'un devoir d'écouter qui est réciproque au droit de parler. [1] This duty also involves a willingness to listen to others and a fair-mindedness in deciding when accommodations to their view should reasonably be made : Brown, Eric. 2003. Rawls and the Duty of Civility in Locations of the Political, ed. S. Gorman, Vienna: IWM Junior Visiting Fellows Conferences, Vol. 15. http://www.iwm.at/wp-content/uploads/jc-15-01.pdf page 3.
  18. J'entends bien, mais cela parait justifier que le email soit classifié a posteriori avec la classification d'origine des documents dont il serait la synthèse.
  19. Ce qui est allégué avec un certain nombre de précautions de langage dans l'article de The New York Observer, c'est que le email de Blumenthal serait une synthèse de quatre documents officiels de la NSA classés "top secret".
  20. Voir ce que j'avais écrit ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?page=216#comment-955209 http://observer.com/2016/03/hillary-has-an-nsa-problem/ (18 mars 2016) Le New York Observer, qui affirme que le email le plus embarrassant d'Hillary Clinton est celui envoyé par Sidney Blumenthal le 8 mars 2011, soit 24 heures après une réunion de hauts dirigeants militaires soudanais, qui a "90% de chances" d'être tiré d'une écoute électronique. Le fait que ce genre de document se retrouve sur un serveur privé fait un peu désordre, un peu wikileaks. Il s'agirait ici d'un véritable acte d'espionnage d'un gouvernement étranger. Donc pas de "surclassification".
  21. Ce que disent les opposants à Clinton, c'est que des gens ont été condamnés pour moins que cela. Où est l'équité si elle s'en sort alors que d'autres ont eu des ennuis ? Par exemple le général Petraeus. D'après https://en.wikipedia.org/wiki/Hillary_Clinton_email_controversy pour obtenir son habilitation secret défense, Clinton a signé un accord qui l'oblige à protéger les secrets même s'ils ne sont pas classés comme tels. Si Hillary Clinton est mise en examen elle aura droit à un avocat et à produire des éléments d'enquête à décharge, suivant les règles de procédure américaine que je ne connais pas exactement, mais généralement les Etats-Unis sont considérés comme un pays qui assure une bonne garantie des droits de la défense. D'autre part, pour déclencher une enquête, il ne faut pas avoir "quelque chose" mais une présomption. D'autre part il ne s'agit pas uniquement de secrets d'Etat à garder mais aussi de corruption : http://www.foxnews.com/politics/2016/01/11/fbis-clinton-probe-expands-to-public-corruption-track.html (11 janvier 2016) L'enquête du FBI dans l'usage de emails privés par Hillary Clinton comme secrétaire d'Etat se serait étendue à rechercher une possible "intersection" entre le travail de la Fondation Clinton et les affaires du Département d'Etat auraient violé la loi sur la corruption administrative, selon trois sources des services de renseignement non autorisées à parler ouvertement à Fox News. http://dailycaller.com/2016/03/09/claim-hillary-grand-jury-looking-into-political-corruption/ (9 mars 2016) Joseph E. diGenova ancien procureur dit qu'il y a 100 à 150 enquêteurs du FBI sur l'affaire et que cela ne peut s'expliquer que s'il y a autre chose qu'une simple affaire de protection de secrets, donc vraisemblablement une enquête sur des soupçons de corruption.
  22. http://diepresse.com/home/politik/eu/4981169/TTIP_Faymann-will-keine-Volksabstimmung (3 mai 2016) Le chancelier autrichien Faymann est sceptique sur le traité transatlantique mais refuse un référendum sur ce sujet. Il dit que le traité canadien est une "porte dérobée" du traité transatlantique. Le chef de la chambre syndicale autrichienne dit que le traité transatlantique vide de leur substance les normes de droit du travail européennes telles que les conventions collectives et la liberté d'association. Il n'est pas concevable que certains États fédérés américains fassent campagne sur leur refus de tels droits. Le chef de Greenpeace Autriche se réjouit de la déclaration de Faymann et souhaite que cela aille jusqu'à un véto du gouvernement autrichien adressé au niveau européen.
  23. http://www.euractiv.de/section/gesundheit-und-verbraucherschutz/news/nichtraucherschutz-eugh-bestaetigt-eu-tabakrichtlinie/ (4 mai 2016) La cour européenne de Luxembourg valide la directive sur le tabac qui autorise les "images choc" (pour faire peur aux consommateurs des conséquences du tabac), interdit les cigarettes au menthol et la publicité sur la cigarette électronique. http://www.euractiv.de/section/eu-innenpolitik/news/transparenz-in-der-eu-timmermans-fordert-verbindliches-register-fuer-lobbyisten/ (4 mai 2016) Le vice-président Timmermans a demandé l'instauration d'un registre obligatoire enregistrant les rencontres entre hauts fonctionnaires européens et lobbyistes. Ou de désir de survie électorale d'Angela Merkel qui continue de promettre à ses électeurs la "solidarité" européenne comme remède à la crise des réfugiés.
  24. http://www.express.co.uk/news/world/666720/Brussels-to-fine-countries-for-EVERY-REFUGEE-refused-entry (4 mai 2016) L'UE prévoit de faire payer 250.000 euros par réfugié aux États récalcitrants qui refusent de les prendre. Pour la Pologne, cela ferait 1,5 milliards d'euros pour 6500 réfugiés refusés. Orban a dit que l'UE n'avait pas un tel pouvoir de sanction : « l'UE n'est pas l'Union Soviétique ». D'autre part il prépare un référendum sur les réfugiés.
  25. Jackson est quand même le président qui a fait plier en la menaçant d'une guerre la Caroline du Sud qui voulait utiliser un droit de véto et même faire sécession à cause des taxes fédérales de 1828 et 1832 que les sud-caroliniens tenaient pour anticonstitutionnelles.
×
×
  • Créer...