Wallaby

http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/fluechtlingsheim-friedland-freundliches-laecheln-ersetzt-ordnungsdienst-a-1055091.html (29 septembre 2015) Interview du directeur du centre d'accueil de Friedland en Basse-Saxe. À l'origine il hébergeait les Allemands de l'Est qui franchissaient le rideau de fer. Prévu pour 700 personnes, il en héberge actuellement 3000. Il y a des réfugiés qui dorment sur des matelas dans le couloir qui mène à son bureau. Il pense que la bagarre en août est liée à l'absence de sphère privée. Il n'y avait pas de bagarre avant que le centre ne devienne surpeuplé. Aujourd'hui il faut faire la queue pour tout : nourriture, vêtements, inscription, argent de poche. La moindre broutille peut dégénérer en conflit : une voiture d'enfant qui passe sur le pied d'une personne, un désaccord sur l'heure d'extinction de la lumière. Le service de sécurité est toujours présent lorsqu'une queue se forme et la police n'est jamais loin. Les collaborateurs pratiquent le sourire et l'écoute. Il pense qu'il faut se méfier de la façon dont sont racontés les conflits, mais que pour l'instant il ne pense pas qu'il y ait de conflits religieux dans son établissement. Les réfugiés sont autant que possible séparés par pays d'origine, ce qui permet d'avoir des groupes avec des habitudes, des cultures, des langues homogènes. C'est un facteur de prévention des conflits, mais ce n'est pas toujours possible. De nombreux pensionnaires sont amicaux et reconnaissants. Certains ont un comportement problématique, mais ce ne serait pas différent avec 3000 Hambourgeois, Berlinois ou Munichois. http://www.spiegel.de/politik/ausland/fluechtlingshilfe-japan-bietet-angeblich-800-millionen-dollar-an-a-1055017.html (28 septembre 2015) En 2014 le Japon a reçu 5000 demandes d'asile et accordé l'asile à 11 personnes. Au début du mois, Shinzo Abe a demandé le durcissement de la législation pour rendre plus difficile l'entrée des réfugiés sur le territoire. En revanche le Japon a promis une aide de 810.000 millions de dollars en faveur des réfugiés syriens et irakiens.

http://www.dw.com/en/refugees-dont-leave-their-conflicts-behind/a-18746390 (28 septembre 2015) La Thuringe sépare les réfugiés par pays d'origine mais pas par religion. La Bavière par pays d'origine et par religion.

http://www.welt.de/politik/deutschland/article146919471/Islamisten-bedrohen-Christen-in-Fluechtlingsheimen.html (27 septembre 2015) Article sur les conflits interreligieux à l'intérieur des centres d'accueil en Allemagne, avec des minorités qui font face à des majorités pas toujours tolérantes. L'article cite notamment le cas d'un chrétien iranien qui dit avoir été menacé pour avoir refusé de faire le ramadan, sans que le personnel de sécurité n'écoute sa plainte.

http://www.abendblatt.de/politik/article205810787/Kabinett-verabschiedet-umfangreiches-Asyl-Gesetzespaket.html (29 septembre 2015) 13:52 La Bavière a compté 169.400 réfugiés depuis début septembre. 12:09 Une grande proportion des mineurs non accompagnés sont des 16-18 ans. Les garçons fuient le service militaire, les filles un mariage arrangé ou une excision. 11:59 Un homme de 20 ans découvert mort dans un camion à Calais. 11:54 Selon le parquet de Lübeck, l'achat de billets de transports pour les réfugiés ne constitue pas une activité délictuelle. C'est le cas des associations qui achètent des billets de Ferry pour les réfugiés qui partent en Scandinavie. 11:38 La ville de Brême prépare une loi de réquisition d'immobilier. 11:06 Une halle industrielle préparée pour accueillir des demandeurs d'asile a été incendiée à Oberteuringen-Neuhaus, arrondissement du Lac de Constance en Bade-Wurtemberg. 20.000 euros de dégâts. 10:33 Arrestation de passeurs présumés à la frontière polonaise à Frankfort sur l'Oder : un couple biélorusse transportait une famille arménienne avec deux enfants, qui est enregistrée comme demandeuse d'asile en Pologne et y sera donc renvoyée. 10:07 Le paquet législatif sur l'asile a été adopté en conseil des ministres. 09:56 Le député SPD Burkhard Lischka s'oppose à la séparation des réfugiés par ethnie ou religion : "c'est le contraire de l'intégration". Pour apaiser les tensions, il faut diminuer la surpopulation en créant suffisamment de lieux d'hébergement. 08:18 15 arrestations ce matin dans le cadre de l'enquête sur la bagarre de Suhl en Thuringe le 19 août, qui avait blessé 6 policiers et 11 réfugiés. À l'origine de la bagarre, des pages de Coran auraient été déchirées et jetées dans les toilettes. http://www.saarbruecker-zeitung.de/nachrichten/themen/tagesthema/Migration-Fluechtlinge-Deutschland-Asylbewerber-Berichte-Grenzkontrollen;art7325,5910443 (29 septembre 2015) D'après le magazine Bild citant des sources sécuritaires, l'afflux en Allemagne se maintient au rythme d'environ 10.000 réfugiés par jour. Plus de 150.000 réfugiés seraient entrés en Allemagne depuis le rétablissement des contrôles frontaliers. http://www.bild.de/politik/inland/fluechtlingskrise/zahl-der-fluechtlinge-in-deutschland-steigt-dramatisch-42747548.bild.html (29 septembre 2015) La police fédérale a enregistré 5380 entrées de réfugiés lundi, 4160 dimanche, et 3600 samedi. Mais selon des sources sécuritaires, les chiffres réels seraient jusqu'à trois fois supérieurs. Les chiffres de la police ne tiendraient pas compte des quatre à cinq trains spéciaux qui franchissent chaque jour la frontière germano-autrichienne sans s'arrêter et qui vont directement par exemple à Düsseldorf ou à Hannovre, totalisant 2000 à 3000 personnes par jour.

C'est nettoyé tous les jours par des équipes de nettoyage. J'en ai assez de ce French Bashing gratuit.

http://www.24heures.ch/monde/europe/turquie-refuse-sol-hotspots-prones-ue/story/19161096 (28 septembre 2015) La Turquie refuse les hotspots sur son sol. La Turquie refuse l'argent du PAM et du HCR. La Turquie veut construire trois villes de 100.000 habitants chacune dans le "secteur d'Azaz à Jarablus" en Syrie, financées par les Européens. La Turquie met en place un "mécanisme bilatéral" avec l'Allemagne qui pourrait s'étendre à la Grèce.

http://www.sueddeutsche.de/leben/konflikte-in-fluechtlingsunterkuenften-wann-die-gewalt-eskaliert-1.2668094 (28 septembre 2015) Des chercheurs ont analysé les principaux facteurs de risque de conflictualité à l'intérieur des centres d'accueil, par exemple les centres isolés avec uniquement un bus par jour. Le nombre de personnes qui partagent la même douche ou la même cuisine. Ou encore le fait que les réfugiés d'origines différentes puissent communiquer entre eux, que ce soit en français, en anglais ou en allemand. Cette étude a été déclenchée à la suite d'une bagarre entre des Tchétchènes et des Africains.

http://www.focus.de/politik/fluechtlingskrise-im-news-ticker-bundespraesident-gauck-sieht-begrenzte-aufnahmekapazitaet_id_4977834.html (28 septembre 2015) 22:41 Bagarre dans la matinée entre Syriens et Afghans dans un hébergement dans une salle de sport de l'université technique de Dresde. Un blessé. 20:39 Manifestation spontanée d'une cinquantaine de Syriens au centre-ville de Kassel. Ils réclament des douches, des toilettes et des médicaments, et s'inquiètent pour l'hiver. 19:51 La croix rouge bavaroise dit que ses bénévoles, au nombre de 500, sont épuisés. Elle réclame des fonds pour embaucher des professionnels. http://www.focus.de/politik/fluechtlingskrise-im-news-ticker-regionalwahl-in-oesterreich-massive-gewinne-fuer-rechtspopulistische-fpoe_id_4976378.html (28 septembre 2015) 16:46 Le syndicat de policiers DPolG dit qu'il faut séparer les femmes et les hommes, condition sine qua non pour protéger les femmes. Cela ne s'appuierait pas sur des faits avérés mais de ce que les policiers "devinent". Les victimes n'oseraient pas se confier aux policiers et il faudrait créer dans ce but des interlocuteurs pour les affaires des femmes et des familles. L'autre syndicat policier GdP proposait de séparer les réfugiés par religion, mais cela parait trop compliqué pour DPolG : il y a trop d'ethnies et de religions différentes. 16:20 L'association des entreprises de sécurité explique qu'entre 5000 et 10000 agents de sécurité sont employés actuellement à sécuriser les centres d'hébergement, et que le ratio d'un agent de sécurité pour 100 réfugiés est trop faible. Durant les 7 premiers mois de 2015, les accidents professionnels remboursés par les assurances dans cette activité ont augmenté de 70% par rapport à 2014. L'association dénonce la logique de baisse des coûts qui fait augmenter les risques. 13:51 Un train spécial parti de Salzbourg est arrivé à Berlin à 13 heures avec 450 réfugiés. Un autre arrivera à 21h avec 470 réfugiés. 13:34 La troupe théâtrale Berliner Ensemble a récolté 24500 euros dans une vente aux enchères de costumes en faveur des réfugiés. Les dons iront à deux associations dont l'une distribue des tickets de théâtre gratuits à des réfugiés et des personnels d'accueil.

http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/russland-schliesst-luftraum-fuer-ukrainische-airlines-13829203.html (29 septembre 2015) L'Ukraine avait décidé d'interdire les compagnies aériennes russes dans son espace aérien. La Russie a donc répondu en interdisant les compagnies ukrainiennes dans son espace aérien.

http://www.nytimes.com/2015/09/25/world/europe/what-britain-wants-from-european-union-is-not-clear-france-says.html (24 septembre 2015) Emmanuel Macron ignore tout des propositions britanniques de réforme de l'Union Européenne de nature à assurer un vote pro-UE du peuple britannique lors du référendum de sortie de l'Union Européenne en projet. Cela ne m'étonne pas plus que cela que Macron, qui n'est ni aux Affaires Etrangères, ni à l'Élysée et commence à se forger une sérieuse réputation de gaffeur, ne soit pas dans la boucle. Mais ce secret qui entoure ces négociations est une preuve supplémentaire de l'éloignement des institutions européenne des valeurs de transparence, donc de démocratie. Rappelons que la plupart des séances du conseil Européen et du conseil de l'UE sont à huis clos, ce qui équivaudrait, dans le contexte américain à ce que les séances du Sénat soient à huis clos, prenant des décisions dans le dos du ou des peuples, sans compte-rendu officiel paru au journal officiel. Si Emmanuel Macron lui-même ne sait pas ce qui se trame, comment est-ce que le simple citoyen lambda pourrait comprendre ce qui se passe et donner son avis ? D'autre part, comme Macron n'est pas au courant, cela veut dire que le seul ministère qui est capable de faire des simulations et d'élaborer des scénarios sur les conséquences économiques des décisions prises n'est pas utilisé, donc que l'Élysée et le ministère des affaires étrangères négocient en toute désinvolture par rapport aux conséquences économiques de leurs décisions.

http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/kommentar-die-tuerkei-ist-teil-des-problems-13826843.html (28 septembre 2015) Article sur le rôle de la Turquie, actuel et espéré dans le futur, dans la crise des réfugiés. L'auteur met en garde contre l'idée qu'obtenir de la Turquie une meilleure surveillance de ses eaux territoriales voire même un accord de réadmission des réfugiés constituerait une solution miracle à la crise. Pour lui, il y a un problème plus fondamental qui est l'absence de perspective d'intégration en Turquie pour les réfugiés syriens. Par une bizarrerie de l'histoire, la législation turque à l'heure actuelle n'octroie pas le statut de réfugié, donnant permis de travail et perspective d'acquisition de la nationalité turque aux réfugiés syriens. La Turquie n'accorde le statut de réfugié qu'aux Européens : Suisses et Luxembourgeois : oui, Syriens et Irakiens : non. D'autre part, la légende sous l'image qui montre un village de containers assez bien tenu, où en général il y a des écoles pour les enfants, des lieux de culte et des services médicaux, nous dit que cette image est une image trompeuse. En effet, ces camps de réfugiés sont pleins avec 300.000 personnes, le reste, soit 80% des réfugiés syriens en Turquie qui sont environ deux millions, sont en réalité livrés à eux-mêmes, c'est à dire contraints de se loger comme ils peuvent dans des logements insalubres, où ils paient des loyers usuraires, parfois dans des immeubles en ruines ou dans des parcs. Ils travaillent au noir pour des salaires de misère à la merci de leurs patrons. Donc l'auteur de l'article recommande aux Européens dans leurs discussions avec Erdogan de mettre ce sujet de l'intégration des réfugiés Syriens en Turquie prioritairement sur la table, avant toute autre considération. D'autre part, il met en doute la "fiabilité" d'Erdogan, vu que sa politique de retour à la guerre contre le PKK risque elle aussi de jeter des milliers de Kurdes sur les routes de l'exil.

Je ne connais pas St Pancrass, mais il y a une galerie marchande à la gare du Nord dont la rénovation, démarrée fin 2013 sera terminée fin 2015 début 2016, avec une connexion avec celle de la gare de l'Est : http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75010/la-gare-du-nord-s-offre-un-lifting-mais-prepare-sa-metamorphose-10-05-2015-4760595.php Il y en a une plus récente encore à la gare Saint-Lazare. Il y a une partie réservée aux eurostars et thalys dans la gare du Nord qui me parait d'un niveau de confort supérieur au reste de la gare. Voir les 4 ou 5 dernières photos au bas de la page http://mylittlenomads.com/eurostar-train-between-london-and-paris La première image sur http://www.engine-driver.com/article/show/2460/route-propsal-for-thalys-paris-brussels-amsterdam montrant les Thalys à la gare du Nord n'a pas l'air vilaine.

Quelle est la signification de ce sigle FB ?

La densité de stations de métro dans Paris intra muros fait la jalousie des Américains qui se préoccupent de baisser les émissions de CO2 par le recours aux transports en commun : http://grist.org/news/tip-for-getting-people-to-use-the-metro-system-block-all-the-roads/ Ces Américains sont une minorité, mais on ne peut pas plaire à tout le monde. Voir aussi ce dessin qui exprime une approbation d'un certain "modèle français" politique et une bonne image de Paris : Source : http://www.newyorker.com/cartoons/daily-cartoon/wednesday-june-24-bernie-sanders-france-socialism (24 juin 2015) La densité de l'habitat à Paris est considérée comme une solution aux problèmes d'environnement : http://grist.org/article/atlanta2/ Personne n'est jamais rentré de Paris en disant " cette ville est trop dense. Nous devons nous demander : est-ce que nous concevons notre urbanisme pour les automobiles, ou pour les gens ?"

Ce que fait la Russie n'est pas une escalade. Elle met le pied dans la porte pour obliger les Américains à ne pas l'exclure et à lui donner un droit de regard sur les frappes américaines sur Daech. Elle s'octroie un droit de veto sur les frappes américaines. Comme naguère la France avait un droit de veto sur les frappes de l'OTAN sur la Serbie pendant la guerre du Kosovo. Les frappes sur Daèche sont des amuse-gueules. Le principal plat au menu c'est la manière dont les Américains et les arabes, d'un côté, les Russes et les Iraniens de l'autre vont s'entendre pour progressivement fermer le robinet des livraisons d'armes de manière concertée, pas à pas, comme pour le processus Minsk 2, avec une progression : d'abord les armes lourdes, puis les armes légères, puis à un certain moment on convient d'organiser des élections, de laisser passer des convois humanitaires, etc, etc... J'ai été un peu injuste avec les Anglais : ils ont pris une très belle initiative, non pas le 10 Downing Street, mais le parlement, en mettant leur veto à des frappes sur Damas. Ils ont mieux mérité que les Français. Quant aux allemands ils sont complètement égoïstes, mais les Syriens les adorent et qui est-ce qui remportera tous les contrats quand la guerre sera finie ? Il y a quelques temps dans le fil sur la Chine j'ai parlé des excellentes relations entre les Allemands de la République de Weimar puis du IIIe Reich avec Tchang Kaï-Tchek. Qu'est-ce qui s'est passé ? En 1919 les Allemands ont été chassés de Chine, et leur colonie de Shandong (où ils fabriquaient par exemple la bière Tsingtao) a été "donnée" aux Japonais. Les Allemands ont dit : très bien, on revient en Chine, mais avec une attitude post-coloniale, qui respecte les Chinois comme des égaux, et on laisse aux Français, aux Anglais et aux Japonais le méchant rôle des vilains colonisateurs qui veulent faire du mal à la Chine. Et les Chinois ont a-do-ré. En Syrie cela peut être pareil. Les Syriens pourraient construire une image de l'Allemagne comme un pays sérieux qui ne cherche pas à les détruire dans des guerres coloniales. D'autre part les Allemands seront aux premières loges de la négociation puisque comme je l'ai écrit une ou deux pages plus haut dans ce fil, il y a un universitaire allemand dans l'équipe onusienne avec Staffan de Mistura, en la personne de Volker Perthes pour l’aspect militaire et la lutte contre le terrorisme.

Une Dé-ses-ca-lade. Comme le disait Julien Barnes-Dacey (un auteur dont j'ai entendu parler pour la première fois dans un article du Monde) : D'agir dans le cadre du droit international, au moins aussi finement que les Allemands : De ne pas jouer à faire le caniche des Américains comme Tony Blair en Irak. Bref de faire du Chirac-Villepin comme dans l'affaire de l'Irak de 2002-2003.

Soixante ans après, la France et l'Angleterre continuent de payer leur occupation du canal de Suez en 1956, voire les accords Sykes-Picot de 1916. Les cancres de la classe sont exclus de la distribution des prix. http://www.theguardian.com/world/2015/sep/27/putin-russia-syria-assad-propaganda-gangster (28 septembre 2015) Le vice-ministre des affaires étrangères russe, Mikhail Bogdanov, parle d'un groupe de contact pour la Syrie avec la Russie, les Etats-Unis, la Turquie, l'Egypte, l'Arabie Saoudite et l'Iran. Un groupe qui exclut ostensiblement l'Angleterre et la France.

http://liveblog.faz.net/Event/Fluchtlingskrise_2015 (28 septembre 2015) 09:56 Depuis vendredi, 600 réfugiés ont pris le ferry à Sassnitz pour la Suède. 09:28 Ursula Von der Leyen, la ministre de la défense défend Angela Merkel face aux critiques d'Horst Seehofer : il s'agit d'être responsable des valeurs fondamentales communes européennes. 09:12 Le ministre de la justice de Berlin veut durcir et simplifier le droit d'asile, notamment couper l'aide sociale aux déboutés. 08:57 Günter Krings, secrétaire d'État parlementaire à l'intérieur, ne doute pas qu'Angela Merkel émettra dans les prochaines semaines "les deux signaux" : le signal de compassion et le signal que l'Allemagne ne peut pas accueillir tous les réfugiés qui viennent en Europe. 08:51 La vice-présidente du FDP s'oppose aux réquisitions d'immobilier. Cela risque de "mettre le feu". "Il ne faudra pas s'étonner si l'opinion publique bascule". La réquisition doit rester le "dernier recours". 08:42 La vice-présidente de la CDU veut un "contrat d'intégration" qui souligne que l'intégration n'est pas une "voie à sens unique". Celui qui demande à bénéficier de notre droit d'asile doit connaître nos règles du jeu d'État de droit, et les grandes lignes de notre culture constitutionnelle. 08:34 Baston à coups de bâtons dans un centre d'accueil en toile à Calden dans l'arrondissement de Kassel en Hesse mettant aux prises 60 à 70 voire 300 contre 70 Albanais et Pakistanais selon les sources. C'est une bousculade dans la queue pour le repas qui a dégénéré.

http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article205802563/Fluechtlingspolitik-Skepsis-in-der-Union-waechst.html (28 septembre 2015) Le scepticisme croît à la CDU-CSU. Wolfgang Bosbach, CDU, président de la commission des affaires intérieures du Bundestag, prédit dans la Passauer Neue Presse que les Allemands vont de plus en plus se demander si la société et le marché du travail seront en mesure d'intégrer encore 800.000 réfugiés l'an prochain. "Les doutes augmentent, et ils sont justifiés". "Je ne peux donc que mettre en garde instamment contre le rejet des sceptiques dans le coin des xénophobes". Klaus-Peter Willsch, CDU : "Dans le parti et à la base, l'euphorie est bien moins grande qu'à la tête du parti et à la chancellerie". Selon lui, les problèmes doivent être nommés clairement et les vérités inconfortables doivent être dites. On ne peut pas se contenter de répéter en boucle "nous pourrons le faire d'une façon ou d'une autre". L'Allemagne connaît déjà d'énormes problèmes d'intégration. "Ils ne vont pas s'atténuer avec la venue maintenant de centaines de milliers de réfugiés". Stefan Mayer, CSU, demande un signal clair envoyé aux populations des pays en crise que "cela ne vaut pas le coût de faire le périlleux voyage vers l'Europe".

http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/kommentar-zu-gaucks-rede-weites-herz-13826845.html (27 septembre 2015) Article de commentaire en réaction au discours du président Gauck. L'optimisme seul ne suffit pas. L'Allemagne n'est pas seulement comme dit Gauck le "pays de l'optimisme", c'est aussi le pays de la "sagesse politique". In cauda venenum, donc voici la fin de l'article : 80% des migrants sont de jeunes hommes, la plupart des musulmans sunnites. Qui suivra ces éclaireurs et comment feront-ils carrière ? Comme ingénieurs ou comme islamistes ? Cette ouverture sans précédent de l'Allemagne est une expérimentation historique avec les chances mais aussi les dangers considérables pour la paix intérieure et la cohésion sociale. Gauck place son espoir dans une intégration la plus rapide possible, qui évite les erreurs du passé. Il y en a eu beaucoup : le déni qu'il s'agissait d'une immigration [définitive], l'assurance de pouvoir maîtriser l'immigration, l'assurance de pouvoir compter sur les efforts d'intégration de part et d'autre. Les conséquences : des sociétés parallèles qui vivent selon leurs propres lois se voient dans chaque grande ville allemande. On n'y trouve que très peu des "bâtisseurs de ponts" sur lesquels Gauck veut miser. Et pourtant l'intégration de millions de nouveaux venus devrait s'effectuer plus rapidement et mieux réussir que jamais auparavant ?

http://www.n-tv.de/politik/FPOe-legt-bei-Landtagswahl-massiv-zu-article16022256.html (27 septembre 2015) Le parti "populiste de droite" FPÖ ferait environ 30% selon une estimation aux élections régionales en Haute-Autriche qui ont eu lieu aujourd'hui. C'est deux fois plus qu'en 2009. Le prochain test électoral important en Autriche sera les élections municipales à Vienne le 11 octobre. http://www.mittelbayerische.de/bayern/nachrichtenticker/vorerst-weiter-sonderzuege-fuer-fluechtlinge-aus-oesterreich-21757-art1287458.html (27 septembre 2015) Les ministres de l'intérieur allemand et autrichien se sont entendus pour continuer l'organisation des trains spéciaux entre Salzbourg et l'Allemagne la semaine prochaine. Lundi deux trains spéciaux iront de Salzbourg vers la Ruhr et vers Berlin. Le maire de Salzbourg avait averti d'une "catastrophe humanitaire" si l'opération n'était pas prolongée.

Le président Joachim Gauck serait-il en train de changer son fusil d'épaule, lui qui avait organisé une garden party "citoyenne", pro-asile, pro-réfugiés le 11 septembre au château de Bellevue à Berlin, immortalisée par cette image : source : http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/kommentar-von-berthold-kohler-zur-fluechtlingskrise-13798000.html http://www.welt.de/politik/deutschland/article146920096/Gauck-setzt-sich-von-Merkels-Fluechtlingskurs-ab.html (27 septembre 2015) Le président fédéral trouve compréhensible la ligne de Merkel dans la crise des réfugiés, mais indique un "dilemme fondamental" : "notre capacité d'accueil est limitée". Il met en garde contre une division du pays. Il se démarque de la ligne de la chancelière. Certes il comprend son ouverture et son assurance. Lors d'un discours pour l'ouverture de la Semaine interculturelle, il a soulevé la question des limites de la bonne volonté d'accueil et des obstacles à l'intégration. « Nous avons vécu comment la très compréhensible et humaine décision du gouvernement fédéral a reçu un accueil enthousiaste, mais s'est aussi heurtée à de claires réserves, voire à des refus », a dit Gauck dimanche soir à Mayence. Certes, il est comme beaucoup d'autres profondément impressionné par la bonne volonté d'entraide et par l'engagement de plusieurs milliers de bénévoles et de professionnels de l'assistance, ainsi que par celui des communes et des régions. Simultanément, de nombreuses personnes s'inquiètent : "l'afflux va-t-il nous surcharger à un certain moment ?" Un représentant des communes de Rhénanie du Nord-Westphalie lui a donné l'alarme : les professionnels et les bénévoles sont au bout de leurs possibilités. Un plus grand afflux l'an prochain que cette année serait non-maîtrisable. Le dilemme fondamental de ces jours-ci, a dit Gauck, est : "Nous voulons aider. Notre coeur est large. Pourtant, nos possibilités sont limitées". Certes, le droit d'asile en Allemagne ne se mesure pas par des chiffres. "Et pourtant nous savons que notre capacité d'accueil est limitée, même si la limite de cette capacité n'a pas fait l'objet d'un accord négocié". Ainsi le président fédéral donne la parole à ceux qui expriment de l'inquiétude - mais sans ressentiment - vis à vis de l'afflux croissant de réfugiés. Il émet un autre accent que Merkel, elle qui a été critiquée dans ses propres rangs pour avoir dit "nous pouvons le faire" et décidé d'accueillir sans contrôle les réfugiés de guerre depuis la Hongrie et l'Autriche. L'Allemagne ne doit se laisser guider ni par l'angoisse ni par les rêveries, a averti Gauck en citant l'ancien président Johannes Rau. Il a mis en garde contre une division du pays : "Dans cette situation j'ai une demande pressante : que les soucieux et les enthousiastes ne se dénoncent ni ne se combattent, mais s'engagent dans un dialogue constructif. Il s'agit de gérer intelligemment un conflit de valeurs. Tous ceux qui participent à ce débat de façon responsable doivent être respectés. "Lorsque nous nommons les problèmes et comptons les difficultés, cela ne doit pas affaiblir notre compassion et notre coeur". Il s'agit plutôt d'activer notre intelligence. Il est inévitable que la venue en Allemagne de centaines de milliers de réfugiés crée des conflits et des difficultés. C'est pourquoi à côté de l'ordre et du contrôle, il doit il y avoir une place pour la flexibilité et l'imagination. Il s'agit d'encourager une attitude créative, qui ne dise pas pourquoi c'est impossible, mais demande comment cela pourrait être possible. Pourtant même l'abondance des idées et des moyens financiers ne peuvent éviter les conflits. La lutte pour le logement abordable, pour les places en crêche et à l'école, ainsi que pour l'utilisation des salles de sport, des espaces verts et des piscines est inévitable. "Je peux comprendre un certain nombre de plaintes". Des coûts immédiats se présentent, avant que les "nouveaux usagers" ne deviennent à leur tour des contribuables. Pour éviter les tensions entre les nouveaux venus et les anciens résidents, il faut que personne ne se sente abusé. Les deux parties doivent être prêtes à cheminer sur le long chemin de l'intégration. Sur ce point Gauck a été clair : il a critiqué le refus persistant durant de longues années de la CDU et de la CSU d'adopter une loi sur l'immigration. Et Gauck de citer le président des Verts, Cem Özdemir : "Une bonne intégration signifie éviter les erreurs du passé". Il s'agit maintenant de transmettre plus vite et plus intensément la connaissance de la langue allemande, de former les réfugiés qui restent plus rapidement et de leur permettre de travailler, et de leur montrer à tous généralement qu'ils ont leur place ici : "Tous ne seront pas des spécialistes, mais j'encourage chacun à développer son potentiel". L'Allemagne a des attentes vis à vis de ceux qui restent : qu'ils s'engagent pleinement à dépasser les difficultés du début, à apprendre l'allemand et à intérioriser le droit, la liberté et l'égalité. Gauck salue la présence d'immigrés parmi les accueillants. Il leur demande d'aider ceux qui ne voient que licence dans la liberté allemande et se raidissent dans les traditions de leurs régions d'origine. Eu égard aux fondamentalistes et aux djihadistes, il avertit : "nous ne voulons dans ce pays aucun fanatisme religieux". L'État de droit ne tolère aucune violence. Il en va de même pour les auteurs de violence qui incendient les foyers de réfugiés. "Les agitateurs et incendiaires extrémistes de droite doivent savoir qu'il n'y a pas de zone de non-droit dans ce pays". Gauck a félicité les contrôles aux frontières au sud de l'Allemagne. L'Allemagne doit rester un État où ceux qui fuient la guerre ou la persécution peuvent trouver refuge. Mais l'Union Européenne doit protéger ses frontières extérieures. Ce n'est qu'ainsi que l'ordre et la paix intérieurs peuvent être protégés. L'ordre et la paix sont la condition préalable à l'accueil de réfugiés en grand nombre. Le calme et le dynamisme de la majorité de la population face à la crise des réfugiés est un certificat de maturité qui lui permettra de faire face aux épreuves à venir. Ceux qui pensaient que la société civile perdrait vite son souffle ont appris une leçon. "Nous resterons donc ce que nous sommes devenus : le pays de la confiance en soi".

http://www.faz.net/agenturmeldungen/dpa/genscher-fordert-friedensinitiative-fuer-syrien-13826382.html (27 septembre 2015) L'ancien ministre des affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher, 88 ans, se prononce pour une initative de paix du conseil de sécurité de l'ONU pour la Syrie, et une coopération renforcée avec la Russie. Il réfute la question de savoir si la politique de Poutine est réactionnaire en disant : "Poutine lutte pour la place de la Russie dans le nouvel ordre mondial. En 1990 l'Est et l'Ouest s'étaient mis d'accord avec la Charte de Paris pour le grand espace de Vancouver à Vladivostok. Nous devons essayer encore une fois, 25 ans après, d'aller dans cette direction et de le renforcer".

La grosse différence avec Milosevic, c'est qu'à l'époque de Milosevic la Russie était l'ombre d'elle même sans capacité financière et militaire pour s'opposer à l'Occident. La situation géographique de la Syrie la rend aussi plus facilement accessible pour l'armée russe que la Serbie. Donc il se pourrait que les projets de Mme Del Ponte pour Bachar El Assad soient plus difficiles à réaliser que pour Milosevic. La priorité qu'elle donne à la paix par rapport à la justice, reste sur le plan éthique un principe qui est tout à fait défendable.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/434bc00c-63aa-11e5-bcb8-823d68be581d/Dabord_Daech_ensuite_Bachar (26 septembre 2015) Carla Del Ponte, l’ancienne procureure du Tribunal pour l’ex-Yougoslavie, ne dit pas autre chose: il faut d’abord une solution de paix avec Bachar el-Assad, ensuite on avisera de ses crimes, comme ce fut le cas pour Slobodan Milosevic en Serbie. Un girouette, c'est toujours utile pour savoir comment le vent tourne.