Wallaby

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http://www.swissinfo.ch/eng/exclusive---west-holds-off-on-ukraine-aid-pledges--seeking-reforms/41348428 (26 mars 2015) Juncker sera à Kiev lundi pour préparer le "sommet ukraino-européen" du 27 avril, lequel devrait déboucher sur une "conférence des donateurs" le 28 avril, contestée par "certains dans l'UE" (dixit un officiel kievien) qui veulent la repousser à la fin de l'année. http://www.theguardian.com/world/2015/mar/25/ukraines-president-sacks-oligarch-from-post-as-regional-governor (25 mars 2015) Le président [Porochenko] a promulgué la loi [sur la reprise de contrôle des entreprises nationalisées] au même moment où il a accepté la démission de Kolomoisky, ce qui laisse supposer qu'une sorte de marché a été conclu entre le président et l'oligarque [qui avait envoyé des hommes armés pour maintenir son contrôle en tant qu'actionnaire minoritaire sur une entreprise détenue à 51% par l'État]. http://www.nytimes.com/2015/03/26/world/europe/ukraine-arrests-2-officials-as-nation-watches-on-tv.html (25 mars 2015) L'Ukraine arrête ostensiblement deux hauts responsables en plein conseil des ministres retransmis par télévision. Le mois dernier, les autorités ont arrêté un ancien chef du parti des Régions de Mr Ianoukovitch, Oleksandr Yefremov, sur des accusations d'abus de pouvoir en lien avec un autre détournement de fonds, impliquant cette fois des surfacturations au gouvernement pour du charbon.

Ma réponse va être défaillante sur la question du "grand nombre" pour plusieurs raisons. 1°) C'est secret, donc bien malin celui qui est capable de faire les comptes et de calculer le "nombre". 2°) En admettant qu'il s'agit uniquement d'un stockage de données massif, mais que ces données ne seraient jamais utilisées pour l'instant, peut-on prendre le risque que survienne - brusquement ou progressivement - un changement de régime, avec un nouveau régime qui déciderait, lui, de faire une utilisation massive de ces données ? Contrairement aux Etats-Unis ou l'Angleterre qui peuvent penser en relisant leur histoire que la démocratie est une chose définitive et indéboulonnable (quoiqu'on pourrait finasser avec le Maccarthysme), d'autres pays comme la France ou l'Allemagne ont connu dans leur histoire des alternances où des régimes totalitaires ont succédé à des démocraties. À partir de cette histoire différente, les Français et les Allemands ont sûrement un message à envoyer aux Anglais et aux Américains. On peut aussi relire l'histoire des démocraties à partir des droits des femmes, ou des droits des noirs et constater que celles-ci sont en perpétuel état d'inachèvement. On peut penser que la démocratie est un chantier qui n'est pas terminé. Les outils totalitaires sont-ils de bons outils pour terminer le chantier ? 3°) Les régimes totalitaires en général préfèrent faire un ou deux exemples marquants si cela peut suffire à faire peur au plus grand nombre. C'est la définition classique de la tyrannie : c'est un régime où tous ne sont pas embastillés, c'est un régime où tous ont peur de l'être. 4°) Si j'ai bonne mémoire, le documentaire de PBS Frontline dont j'ai parlé ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/page-157#entry780249 parlait de pression sur une (ou plusieurs ?) parlementaire chargée du contrôle parlementaire sur les services secrets. Il ne s'agit donc pas ici de "nombre" mais d'une personne clé - une parlementaire - dans le fonctionnement démocratique des institutions (en particulier le contrôle du civil élu démocratiquement sur le militaire). Il était question aussi dans ce documentaire d'une cour de justice secrète, ce qui tord tous les grands principes de la démocratie. http://europeandatagovernance-forum.com/pro/fiche/quest.jsp; (25 novembre 2014) Déclaration commune des autorités européennes de protection des données réunies au sein du groupe de l'article 29 Article 7 L'accès à des données à caractère personnel aux fins de sécurité n'est pas acceptable dans une société démocratique dès lors qu'il est massif et sans condition. La conservation, l'accès et l'utilisation de données par les autorités nationales compétentes doivent être limitées à ce qui est strictement nécessaire et proportionné dans une société démocratique. Elles doivent être soumises à des garanties substantielles et effectives. http://www.pen.org/sites/default/files/Chilling%20Effects_PEN%20American.pdf (12 novembre 2013) Enquête du Pen American Center auprès d'un échantillon de 520 écrivains américains : 24% déclarent éviter de parler de certains sujets dans leurs e-mails ; 16% déclarent éviter d'écrire sur certains sujets, par peur de la surveillance.

On peut tenir le même raisonnement à propos de l'Allemagne de l'Est : peut-être que la Stasi tout compte fait, ne faisait que protéger l'intéret général de la société est-allemande...

http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204254797071-aux-abois-kiev-sollicite-une-aide-financiere-durgence-1105396.php (25 mars 2015) L’agence Moody’s juge quasi inéluctable un défaut de paiement.

Le problème est que l'on est plus capable de dire avec certitude si l'on espionne uniquement les responsables politiques alliés ou si l'on espionne aussi l'ensemble des citoyens alliés - et l'ensemble des citoyens de son propre pays, par dessus le marché. Il y a un moment où la quantité devient une qualité. Lorsqu'on espionne pas seulement les dirigeants, mais aussi le simple peuple (ou entre les deux, la classe moyenne) on se retrouve dans un scénario digne du film « La Vie des autres » à propos de la Stasi en Allemagne de l'Est.

Ouh là. Oui. En effet !

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150325.AFP2813/ukraine-deux-hauts-responsables-arretes-pour-corruption-en-pleine-reunion-du-gouvernement.html (25 mars 2015) Kolomoïski a démissionné "en pleine nuit" de son poste de gouverneur de Dnipropetrovsk.

Un Whistleblower (lanceur d'alerte) est quelqu'un qui accomplit la haute-trahison d'un intéret particulier dans le but de sauvegarder l'intéret général, non ?

source Vert foncé : Houthis et leurs alliés Vert clair : armée yéménite et forces alliées à Hadi hachures : forte présence d'Al Qaïda dans la Péninsule Arabique

http://www.lowyinterpreter.org/post/2015/03/15/Quick-comment-Bernard-Haykel-on-the-threat-of-returning-ISIS-fighters.aspx?COLLCC=2289671173& (15 mars 2015) [bernard] Haykel énonce l'argument osé et décapant, que ceux qui vont en Syrie et en Irak pour se battre pour l'EIIL ne veulent pas rentrer. Ils coupent les ponts avec leur pays d'origine quand ils partent et ils brûlent même leurs passeports. Ils prennent le départ pour se battre et pour mourir, pas pour rentrer en tant que terroriste entraîné. Mais Haykel va encore plus loin : il dit que c'est même une erreur d'empêcher ceux qui veulent se battre pour l'EIIL de prendre le départ, parce que lorsque leurs ambitions sont frustrées, ils deviennent une menace de "loup solitaire" dans leur pays.

http://www.ibtimes.co.uk/nazi-hunter-even-putin-would-condemn-nuremberg-esque-parades-estonia-1490259 (3 mars 2015) La marche aux flambeaux des jeunes du parti d'extrême droite Parti populaire conservateur d'Estonie (EKRE) était uniquement couverte, au niveau de la presse étrangère, par des journalistes russes. Aucun journaliste occidental. http://www.deutschlandfunk.de/gesichter-europas-28-2-2015-manuskript-litauen.media.71b25ad68a186b3dd4178402fc1f7b56.pdf (26 pages en allemand) source : http://www.deutschlandfunk.de/wirtschaft-gegen-den-strom-litauens-absage-an-russland-als.922.de.html?dram:article_id=309245 (28 février 2015) Un long reportage sur la Lituanie et son projet (son rêve ?) d'indépendance énergétique vis à vis de la Russie. Page 19. Vaida Pilibait ́yte (journaliste à la radio-télévision publique lituanienne (LRT) qui a couvert en décembre 2014 l'inauguration en grande pompe du terminal gazier de klaipeda) : Un expert en énergie de Harvard, à qui j'ai parlé, argumente d'un point de vue économique : même si les USA devaient décider d'autoriser les exportations de gaz de schistes, que la Lituanie veut tellement acheter, on peut prévoir que le coût du transport vers l'Europe serait trop élevé, lorsqu'on prend en considération la croissance des marchés asiatiques et le prix que les Asiatiques sont prêts à payer pour l'énergie. Mais avons nous souvent l'occasion d'entendre de telles voix critiques ? Non. Est-ce que quelqu'un nous interdit de les diffuser ? Non. Pas vraiment. Mais sont-elles ignorées ? Le plus souvent : oui. On ne peut pas entamer un débat sans être soupçonné d'être un « espion russe ». C'est simplement injuste. page 23-24 : un chauffeur de taxi à Visaginas : C'est parce que c'est une ville russe, c'est pour cela que la moitié des gens quittent la ville ! Et parce que le gouvernement lituanien a fermé notre centrale nucléaire ! Elle aurait pu continuer à fonctionner formidablement de nombreuses années et pu apporter à notre pays de nombreux avantages ! Le prix de l'électricité est monté en flèche. Uniquement à cause de l'Europe ! Nous avons des prix européens mais des salaires lituaniens ! La seule chose que nous entendons de notre présidente, est qu'elle est anti-russe. Quelle idée vraiment, mais vraiment stupide ! La Russie, la Biélorussie et l'Ukraine appartiennent au même ensemble ! Tous nos problèmes politiques découlent du fait qu'elle dit tant de mal de la Russie. Que doit-on y répondre ?

Itinéraires djihadistes : Depuis Novi Pazar (sud de la Serbie) : http://www.deutschlandfunk.de/syrienkaempfer-aus-serbien-radikalisiert-und-getoetet.795.de.html?dram:article_id=314568 (18 mars 2015) Depuis Minneapolis (Minnesosa, États-Unis) : http://www.nytimes.com/2015/03/22/world/middleeast/from-minneapolis-to-isis-an-americans-path-to-jihad.html?ref=world (21 mars 2015) Alors qu'aucun profil général clair n'émerge, les forces de l'ordre tâtonnent dans l'identification des personnes attirées par le groupe terroriste [l'EIIL] suffisamment à temps : en bloquant leur voyage ou éventuellement interrompant un complot sur le sol national.

http://www.robert-schuman.eu/fr/questions-d-europe/0348-l-influence-francaise-par-la-presence-dans-les-institutions-europeennes (16 mars 2015) Autre son de cloche : Le bilan à la suite du changement de Commission européenne est positif lorsque l'on observe le nombre de Français au sein des cabinets des commissaires[11]. En décembre 2014, 29 en sont membres contre 28 sous la précédente équipe[12]. Ils sont présents au sein de 20 cabinets sur 28. Le seul chef de cabinet français est celui de Pierre Moscovici. En revanche, on compte 5 chefs de cabinet adjoints. Au sein de la Commission européenne, il y a donc 4 membres de cabinet français de plus que les Allemands. Selon les chiffres de la Commission européenne au 1er décembre 2014[14], les Français représentent 9,6% des 23 681 fonctionnaires de la Commission, tous grades confondus. C'est la troisième nationalité derrière la Belgique (17,6%) et l'Italie (10,4%) mais devant l'Allemagne (8,3%). La France est également dans le trio de tête des Experts Nationaux Détachés (END) avec l'Allemagne et le Royaume-Uni.

http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20150322-inde-spectaculaire-tricherie-masse-examens-bac-bihar/ (22 mars 2015) Grosse triche dans un lycée. http://www.nytimes.com/2015/03/22/opinion/sunday/how-english-ruined-indian-literature.html?ref=opinion (22 mars 2015) L'auteur, écrivain, estime que l'anglophonie constitue une classe qui domine les autres et perpétue le colonialisme en prenant la place qui était occupée naguère par les colons britanniques. Ainsi l'Inde se colonise elle-même. Poser le problème en ces termes revient à concevoir la décolonisation comme l'ambition d'aboutir à la création d'une société sans classes.

http://www.cnn.com/2015/03/21/middleeast/yemen-unrest/ (21 mars 2015) Les États-Unis sont en train d'évacuer leurs troupes du Yémen, soit une centaine de membres des forces spéciales.

http://www.scmp.com/news/china/article/1732939/xi-and-li-paint-dpps-tsai-independence-corner (9 mars 2015) Début mars, Xi Jinping a mis indirectement la pression sur le Parti démocrate progressiste (DPP), pour qu'il reconnaisse le « consensus de 1992 » où les dirigeants taïwanais (du Kuomintang) et continentaux s'étaient mis d'accord sur le principe d' « une [seule] Chine ». La dirigeante du DPP, Tsai Ingwen, a répondu en disant que les relations avec le continent devaient être fondées sur trois principes : - le développement de la liberté et de la démocratie à Taïwan ; - la sécurité et la stabilité régionale ; - réciprocité et mutualité des bénéfices.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/03/11/riyad-rappelle-son-ambassadeur-a-stockholm-apres-les-declarations-d-une-ministre-suedoise_4591560_3214.html (11 mars 2015) Ryad rappelle son ambassadeur à Stockholm après que la ministre des affaires étrangères suédoise eut critiqué les « méthodes moyenâgeuses » de la justice saoudienne. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/18/97001-20150318FILWWW00085-arabie-ambassade-americaine-en-partie-fermee.php (18 mars 2015) Fermeture partielle de l'ambassade des Etats-Unis en Arabie saoudite, pour crainte sécuritaire.

Qui est Brent Scowcroft ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Brent_Scowcroft Brent Scowcroft, né en le 19 mars 1925 à Ogden (Utah), est un général américain de l'US Air Force. Il participa ou collabora à plusieurs administrations républicaines. Il est ainsi conseiller militaire sous la présidence de Richard Nixon puis conseiller à la sécurité nationale sous les présidences de Gerald Ford et George H. W. Bush. http://www.lowyinterpreter.org/post/2015/03/19/Scowcroft-at-90-A-tribute-to-a-wise-man.aspx (19 mars 2015) Brent Scowcroft a fêté ses 90 ans aujourd'hui (le 19 mars 2015). Pourquoi devrions-nous reconnaître Scowcroft comme la figure la plus distinguée de la politique étrangère américaine des temps modernes ? Eh bien, déjà parce qu'il a été largement considéré comme un stratège calme, sobre, judicieux, fidèle, non partisan et très intelligent. Maître du processus de coordination jour après jour des bureaucraties de Washington et arbitre honnête des délibérations de haut niveau, il a été scrupuleux dans la présentation des différents arguments devant être largement débattus parmi les décideurs. Scowcroft avait aussi un quelque chose faisant de lui une rare exception dans une ville comme Washington : il n'avait pas un appétit insatiable de pouvoir et de célébrité. Russie : Il ne poussa pas à une expansion de l'OTAN dans les années 1990, de peur que cela ne heurte les sensibilités stratégiques d'une superpuissance nucléaire. Chine : À la suite du massacre de la place Tiananmen en 1989, Bush envoya Scowcroft secrètement à Pékin pour maintenir un contact officiel. Irak : Dans l'ère post 11-septembre, Scowcroft émergea comme le critique majeur de la doctrine du jeune Bush, de guerre préventive et de promotion de la démocratie. En août 2002, dans un article du Wall Street Journal devenu célèbre intitulé « N'attaquez-pas Saddam ! », Scowcroft lança un avertissement quant aux funestes conséquences d'une invasion de l'Irak. http://nationalinterest.org/feature/brent-scowcroft-the-wise-man-12289 (25 février 2015) Durant les cinquante dernières années, à commencer par son service sous Nixon et continuant jusqu'à présent, Scowcroft a joué un rôle central dans la promotion d'une politique étrangère internationaliste fondée sur des préceptes réalistes. Il se tient aux antipodes d'une doctrine de croisade allant à l'étranger pour y détruire des monstres. Né à Ogden, Utah, en 1925 dans une famille mormonne, Scowcroft n'a jamais perdu de vue les valeurs fondées sur le roc que ses parents lui ont apprises : ténacité, efficacité et effacement de soi. Ceci se traduit dans son approche des relations internationales. Il ne croit pas que Washington puisse avec succès contraindre ou harceler les autres nations pour obtenir qu'elles le suivent. Au contraire, d'après Sparrow, « bien qu'il ne l'ait pas affirmé explicitement, Scowcroft croit à une quête indirecte des droits de l'homme - des droits de l'homme conçus comme sous-produits des politiques publiques et de la diplomatie internationale ». Le mieux que les États-Unis puissent faire est d'initier des relations diplomatiques discrètes pour persuader les autres gouvernements de respecter la dignité humaine.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/18/c-est-le-vanuatu-qui-doit-nous-aider_4596060_3232.html (18 mars 2015) Article sur le cyclone Pam qui a dévasté le Vanuatu. L'auteur, anthropologue, souligne le contraste entre la résilience des pratiques traditionnelles et la vulnérabilité du « développement » moderne, en particulier dans la capitale, Port-Vila. http://www.foreignaffairs.com/articles/143224/philippa-brant/the-geopolitics-of-chinese-aid (4 mars 2015) Des chercheurs ont calculé les montants d'aide au développement offerts par la Chine aux différents pays de la région. Il en résulte qu'au palmarès des pays donateurs, la Chine est au coude-à-coude avec la Nouvelle Zélande et pourrait bientôt rattraper le Japon à la troisième place, après l'Australie en N°1 et les États-Unis en N°2. La Chine est le premier donateur à Fidji. Les prêts chinois à Tonga endettent assez fortement le pays.

http://www.cnn.com/2015/03/20/opinions/jebreal-iraq-situation-worse/ (20 mars 2015) Début mars, le Premier Ministre Abadi a dit au parlement que tout irakien choisissant de rester neutre était en fait aligné avec l'EIIL. « Une remarque qui crée une atmosphère permettant la violence contre les sunnites ordinaires ».

http://foreignpolicy.com/2015/03/18/what-happens-when-the-fighting-stops/ (18 mars 2015) Human Rights Watch a documenté la destruction de 3800 bâtiments à Amerli non pas pendant, mais après la bataille d'Amerli l'automne dernier. Human Rights Watch demande donc au gouvernement américain de conditionner son aide au gouvernement irakien à l'arrêt des crimes de guerre.

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2015/03/19/en-australie-la-colere-des-aborigenes-face-au-mepris-de-leur-culture_4596549_3216.html (19 mars 2015) La décision des autorités de l'État d'Australie Occidentale de fermer des villages aborigènes isolés, jugés trop coûteux à fournir en services publics (eau électricité écoles) fait des remous.

http://www.infrastructurereportcard.org/ (2013) L'Association Américaine des Ingénieurs Civils dresse tous les quatre ans un état de l'infrastructure dans le pays. Le dernier date de 2013, attribuant globalement une note "D+", en amélioration par rapport à la note "D" attribuée en 2009. La meilleure note, B-, est accordée aux déchets solides, le recyclage commençant à porter ses fruits. L'Aviation est mal notée avec un D, non pas parce que les aéroports tomberaient en ruine, mais parce qu'ils sont embouteillés. Les ponts ont un C+. Avec une moyenne d'âge de 42 ans ils nécessitent un gros effort d'entretien. Le budget n'est pas au rendez-vous. Les barrages, 52 ans de moyenne d'âge, ont D. La croissance des populations sous les barrages augmente les risques. Eau potable D. 240000 ruptures de canalisations principales chaque année. Mais cela ne tue personne. Énergie D+. L'augmentation de population nécessite des installations de lignes électriques ou gazo- ou oléoducs toujours plus compliquées à mettre en oeuvre. Les accidents mortels de ces dernières années soulignent l'importance de la maintenance. Déchets dangereux D. L'inventaire des sites n'est toujours pas complet. Réseau de navigation fluviale D-. Il n'a pas été mis à jour depuis les années 1950. Il y a en moyenne 52 interruptions de service par jour. Digues D-. Dans de nombreux cas leur fiabilité reste inconnue. Ports C. Les investissements privés sont bons. Les investissements publics (connections routières et gestion des voies navigables) ne sont pas suffisants. Parcs C-. Rail C+. Les investissements sont à la hausse à peu près en parallèle à la croissance du traffic. Routes D. Embouteillages. Écoles D. Des statistiques complètes ne sont pas disponibles. Transports urbains D. Disparités de l'accès entre des populations qui en ont et d'autres qui n'en ont aucun. La vétusté génère des coûts. Eaux usées D.

http://thediplomat.com/2015/03/americas-aiib-disaster-are-there-lessons-to-be-learned/ (18 mars 2015) Après le Royaume-Uni (voir mon précédent message : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/page-186#entry851998 ), l'Allemagne, la France et l'Italie devraient prendre des participations dans la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures. C'est une défaite diplomatique pour les États-Unis qui en ont imprudemment fait un test de fidélité.