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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://www.20minutes.fr/monde/1436091-20140902-armement-ukraine-vers-conflit-nucleaire-selon-lech-walesa (2 septembre 2014) Une aide militaire européenne à l'Ukraine pourrait conduire à un conflit nucléaire entre la Russie et l'Otan, a estimé mardi le prix Nobel de la Paix Lech Walesa. http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/cinq-pays-de-l-otan-dont-la-france-vont-fournir-des-armes-l-ukraine-564129 (7 septembre 2014) Plusieurs pays de l'Otan ont démenti dimanche les affirmations d'un conseiller du président ukrainien Petro Porochenko selon lesquelles cinq Etats membres de l'Alliance atlantique, dont la France, avaient accepté de fournir des armes et une assistance militaire à l'Ukraine.
  2. J'abonde dans ce sens, tout en notant que les dernières révisions des conventions de Genève ne font plus du non-port de l'uniforme un obstacle dirimant. http://www.icrc.org/applic/ihl/dih.nsf/Article.xsp?action=openDocument&documentId=7419A777F17AFEF5C12563BD002C23D5 Une personne qui prend part à des hostilités et tombe au pouvoir d'une Partie adverse est présumée être prisonnier de guerre et par conséquent se trouve protégée par la IIIe Convention lorsqu'elle revendique le statut de prisonnier de guerre, ou qu'il apparaît qu'elle a droit au statut de prisonnier de guerre, ou lorsque la Partie dont elle dépend revendique pour elle ce statut par voie de notification à la Puissance qui la détient ou à la Puissance protectrice. S'il existe un doute quelconque au sujet de son droit au statut de prisonnier de guerre, cette personne continue à bénéficier de ce statut et, par suite, de la protection de la IIIe Convention et du présent Protocole, en attendant que son statut soit déterminé par un tribunal compétent. http://www.icrc.org/applic/ihl/dih.nsf/Comment.xsp?viewComments=LookUpCOMART&articleUNID=7419A777F17AFEF5C12563BD002C23D5 1736 Si cependant le doute devait surgir - absence de signe distinctif dans une situation où les membres des mouvements de guérilla le portent habituellement, infraction à l'obligation de porter les armes ouvertement, déclarations contradictoires, suspicion d'espionnage, de mercenariat, etc. -, l'intéressé est [p.557] néanmoins traité en prisonnier de guerre (IIIe Convention, article 5, alinéa 2 ; voir également la deuxième phrase du présent paragraphe). [jusqu'à ce que le juge compétent tranche en fonction des preuves]
  3. L'intéret de l'État ? Autrement dit la « raison d'État »... tout un programme : Cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Raison_d%27%C3%89tat
  4. Je pense que ce qui est générateur de malentendu, c'est le non-dit, l'impensé du mémorandum sur l'éventualité d'un alignement de l'Ukraine sur un bloc. Suivant qu'on interprête l'acte d'alignement comme un acte souverain (qui augmente ou révèle au grand jour la souveraineté de Kiev), ou comme un acte de partage de souveraineté (qui dans les faits diminue la souveraineté de Kiev) on aboutit à des conclusions différentes. Sinon il y aurait une approche minimaliste qui est de dire que le mémorandum reste en vigueur pour tous les cas évidents (en cas d'attaque turque ou polonaise, les signataires défendraient l'Ukraine contre la Turquie ou la Pologne), et que le mémorandum n'était pas prévu pour régler les cas complexes où les signataires se tirent dans les pattes les uns les autres. Dans cette vision minimaliste, c'est un mémorandum qui ne fonctionnerait que sur la base de l'unanimité entre les signataires, comme c'est le cas par exemple au conseil de sécurité de l'ONU où chacun des 5 grands a un droit de véto permettant de ne pas mettre en oeuvre la charte de l'ONU.
  5. On a parlé d'amnistie pour ceux qui n'ont pas commis de crime de guerre. Le fait de porter un drapeau n'étant pas un crime de guerre, on peut considérer que c'est amnistiable. D'autre part je rappelle l'étude de Stefan Talmon (1) qui traite spécifiquement du soutien occidental aux rebelles syriens, mais qui peut se généraliser et permettre d'approfondir la notion de soutien. Reconnaître un gouvernement ou reconnaître une opposition, nous dit en substance Stefan Talmon, c'est de l'ordre du soutien politique et cela n'a pas valeur de traité international générateur d'une norme juridique contraignante. Ainsi le gouvernement français reconnaît le gouvernement de Kiev, et le soutient politiquement. C'est une manière pour le gouvernement français d'afficher un choix politique. Mais la France est une démocratie, et les choix politiques du gouvernement ne s'imposent pas au simple citoyen. C'est la loi, dans un État de droit qui s'impose au citoyen, pas les idées et les idéaux politiques du gouvernement. Le fait que le gouvernement français reconnaisse le gouvernement de Kiev formé avec plusieurs ministres d'extrême droite néonazie engage le gouvernement français mais n'engage pas le simple citoyen. Si la France était un régime totalitaire, alors les citoyens seraient obligés d'afficher la même couleur politique et obligés de soutenir les mêmes choix de soutien que le gouvernement, mais grâce à Dieu on n'en est pas là. (1) http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/page-259#entry675946
  6. Texte intégral du plan Porochenko du 20 juin 2014 (en anglais) : http://peacemaker.un.org/sites/peacemaker.un.org/files/UA_140607_Peaceful_Settlement-Situation-Eastern-Ukraine.pdf Texte intégral de l'accord de Minsk du 5 septembre 2014 (en russe) : http://www.osce.org/home/123257?download=true Traduction automatique par Google : PROTOCOLE Après consultation tripartite Groupe de liaison sur les étapes de la conjointes visant à la mise en œuvre du Président Porochenko et les initiatives du Président de la Russie Vladimir Poutine plan de paix ; Après examen et discussion des propositions faites par les participants aux consultations à Minsk le 1er Septembre 2014, le Groupe de liaison tripartite comprenant des représentants de l'Ukraine, la Fédération de Russie et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a atteint un accord sur la nécessité d'effectuer les étapes suivantes : 1 Assurer la résiliation immédiate du bilatérale l'usage des armes. 2 Assurer le suivi et la vérification du régime de l'OSCE de non armes. 3 Procéder à une décentralisation du pouvoir, y compris par l'adoption de la Loi de l'Ukraine «Sur l'ordre temporel de l'administration locale dans certaines régions du Donetsk et Lougansk" (loi sur le statut spécial). 4 Fournir un suivi permanent de l'état frontière ukrainienne-de rassiyskoy et vérifiées par l'OSCE avec la création d'une zone de sécurité dans les régions frontalières de l'Ukraine et la Fédération de Russie. 5 Libération immédiate de tous les otages et les personnes détenues illégalement, 6. Pour passer une loi interdisant la poursuite et le châtiment des individus en lien avec les événements qui ont eu lieu et certaines zones des régions de Donetsk et de Lougansk de l'Ukraine. 7 Poursuivre le dialogue national inclusif. 8 Prendre des mesures pour améliorer la situation humanitaire dans le Donbass. 9 Fournir organiser des élections locales anticipées conformément à la loi de l'Ukraine «Sur l'ordre temporel de l'administration locale dans certaines régions de Donetsk et de Lougansk régions» (loi sur le statut spécial). 10 Retirer les groupes armés illégaux, de matériel militaire, ainsi que des combattants et des mercenaires sur le territoire de l'Ukraine.
  7. http://www.ceskenoviny.cz/news/zpravy/conflict-in-ukraine-is-civil-war-not-russian-invasion-zeman/1119687 (5 septembre 2014) Le président tchèque Miloš Zeman s'est fait rabrouer par le premier ministre suédois Carl Bildt après avoir dit qu'il n'y avait pas d'invasion russe en Ukraine et qu'il croyait à la déclaration de Lavrov sur ce sujet. Il justifie son propos en comparant la situation à l'invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 qui était constituée de 150.000 soldats russes. Le premier ministre tchèque et le ministre de la défense tchèques parlent, eux, d'une présence de 5000 soldats russes en Ukraine.
  8. Ce n'était pas Porochenko mais son prédécesseur, et vu qu'il est du même parti que le député à l'origine du projet de loi d'abrogation, je penserais plutôt que ce n'est pas par esprit de "modération" qu'il a refusé de promulguer, mais sous la pression internationale, en particulier du gouvernement polonais :
  9. Avec quel mécanisme pour calculer cet état majoritaire ? Dans la loi de 1989 qui est une loi soviétique, c'est basé sur la "nationalité". Si les gens se déclarent de nationalité ukrainienne et russophone (de la même façon qu'on peut se penser de nationalité irlandaise et anglophone), pour cette loi de 1989 ils vont être comptabilisés comme ukrainiens donc ils ne vont pas compter dans le calcul établissant le seuil nécessaire pour faire accéder la langue russe à un statut de langue administrative. Je ne doute pas que le russe ait été utilisé par l'adminstration des régions d'Odessa, Luhansk et Donetsk, mais c'était une situation de fait susceptible d'être remise en question du jour au lendemain sans que le statut du russe ne soit effectivement protégé par la loi.
  10. Premièrement c'est une manière très cavalière de cacher la poussière sous le tapis. Dans un régime démocratique le président n'a pas le droit de refuser de promulguer une loi, sauf à déclencher un processus dûment prévu par la constitution (en France, saisine du conseil constitutionnel, aux Etats-Unis nouveau vote de l'assemblée avec majorité des deux tiers, etc...). Pour que les choses soient vraiment claires, il faudrait que la Rada vote une motion d'abrogation du précédent vote. Deuxièmement, ce n'est pas fini. L'activisme anti-langue russe continue de faire des ravages : http://nationalinterest.org/feature/eastern-ukraine-the-neverending-crisis-11181?page=show (3 septembre 2014) Pendant ce temps, cette loi ["d'épuration anti-séparatiste"] est mise en application contre les voix les plus modérées de la politique ukrainienne, comme Sergei Kivalov, un député de longue date d'Odessa au parlement ukrainien qui est aussi le doyen d'une faculté de droit régionale, et le représentant de l'Ukraine de longue date à la Commission Européenne pour la Démocratie par le Droit plus connue sous le nom de « commission de Venise ». Il est probablement le plus connu pour être le co-auteur de la loi de 2012 qui a permis aux régions d'adopter des langues autres que l'Ukrainien en tant que langue officielle. Ses fautes passées l'ont rattrapé le mois dernier lorsque le gouverneur actuel d'Odessa a fait une demande officielle au procureur général d'Ukraine pour qu'il lance une enquête sur Kivalov pour trahison.
  11. Je reste sur cette impression en écoutant la conférence de presse du Président de la République hier soir à Newport : http://www.elysee.fr/videos/conference-de-presse-lors-du-sommet-de-l-039-otan-a-newport/ (5 septembre 2014) 25:30 Il se produit un événement majeur depuis déjà plusieurs mois que nous aurions pu traiter, vous avez raison, plus tôt, parce que la France - c'était juste il y a un an - elle était prête, elle était prête ! dès lors qu'il y avait eu utilisation d'armes chimiques en Syrie par le régime, [à] mener des opérations. Finalement par la pression diplomatique, par la menace d'ailleurs du recours à la force il y a eu une négociation et les armes sont sorties de Syrie, mais pas le régime. Et on a vu ce qui se passe : un conflit mal réglé, c'est un terrorisme qui peut trouver son épanouissement.
  12. Aller jusqu’à vouloir déclasser la langue russe était une mesure aussi adroite que celle de Guillaume Ier d’Orange voulant imposer le néerlandais jusque dans les provinces wallonnes avant 1830. J'avais dit presque la même chose donc je vais lui demander un copyright :
  13. Alors dans ce cas, je reviens sur la question que j'avais posée sans arrière pensée, simplement parce que je pense que c'est en posant des question qu'on peut enrichir ses connaissances et progresser. J'en étais resté aux images satellites produites par les Américains ou l'OTAN mais dont la crédibilité était mise en doute par le groupe de vétérans du renseignement "Veteran Intelligence Professionals for Sanity" dans leur lettre à Angela Merkel. Mais la vidéo indiquée par Gerole et l'article de la BBC sont de nouvelles pièces du puzzle qui renforcent la présomption d'invasion russe. D'ailleurs je remarque l'expert cité par la BBC procède par élimination de la possibilité de capture par les rebelles de matériel ukrainien en se focalisant sur un modèle de char exclusivement utilisé par la Russie et répond précisément à ma deuxième question. Donc je vous remercie pour votre message qui répond à mes interrogations.
  14. L'humour, quand il est ciblé est une forme de harcèlement.
  15. Vous donnez dans l'attaque personnelle et vous n'êtes plus dans le débat d'idées messieurs.
  16. Est-ce qu'on a des preuves solides de cette fourniture de tanks ? Est-ce que négativement on peut prouver que non, l'armée ukrainienne n'a perdu aucun char en bon état susceptible d'être réutilisé par les rebelles ?
  17. Je reviens sur ce message, car cela me trottinait dans la tête. Pour moi c'est le contraire : plus on se met à utiliser les énergies renouvelables, plus on est dépendant du gaz. Parce que les énergies renouvelables - sauf les agrocarburants, mais qui posent d'autres problèmes - sont intermittentes, elles nécessitent la présence d'une source d'énergie alternative flexible qui puisse se mettre en route très rapidement dès que le soleil ne brille plus ou que le vent s'arrête, et s'éteindre très rapidement quand le soleil et le vent reviennent, ce qu'on appelle en anglais une énergie "dispatchable", c'est à dire distribuable et immédiatement disponible sans nécessiter un délai de mise en route. À part l'hydroélectricité qui est déjà presque totalement exploitée, la source d'énergie la plus flexible à l'heure actuelle est la turbine à gaz qui consomme du gaz : https://www.lenergieenquestions.fr/tag/semi-base/ La production de semi-base La production de semi-base correspond à l’électricité produite en complément de la production de base lorsque la consommation augmente mais de manière régulière et prévisible (la journée en hiver par exemple). Cette production est assurée par la production hydraulique « modulable » (barrage de retenue, stockage), et par les centrales thermiques à flamme. La production de pointe La production de pointe correspond à l’électricité produite pour répondre à des pics brusques et soudains de consommations d’électricité, lors d’évènements exceptionnels (hiver particulièrement rude) ou lors des périodes les plus chargées de l’année. Ces pics de consommation hivernaux, qui varient entre quelques dizaines ou quelques centaines d’heures par an selon les années, ont généralement lieu vers midi et aux alentours de 20 heures. La production de pointe est assurée par les barrages de retenue, les centrales thermiques, ainsi que par des turbines à combustion. Il y a aussi les cycles combinés à gaz qui ont le vent en poupe : http://www.alstom.com/press-centre/fr/2011/9/Alstom-renforce-sa-gamme-de-turbines-pour-repondre-a-la-croissance-de-la-production-delectricite-a-partir-du-gaz/ (2 janvier 2012) Nous observons une utilisation croissante des centrales à cycle combiné comme technologie de soutien permettant d’intégrer plus d’énergies renouvelables dans le mix énergétique, a indiqué Mark Coxon, Senior Vice Président Alstom en charge des activités Gaz. Nous avons optimisé nos produits dans cette perspective afin d’offrir non seulement un rendement et une efficacité accrus, mais aussi une flexibilité exceptionnelle d’exploitation.
  18. Elles ont avant tout pour origine la proximité géographique (moins de deux cent kilomètres séparent la Bavière de la Slovénie) Ce grand amour supposé entre les Allemands de Bavière et les Slovènes contraste avec les difficultés relationnelles entre certains Autrichiens germanophones de Carinthie qui votent FPÖ et la minorité slovène de Carinthie : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B6rg_Haider#Id.C3.A9ologie Jörg Haider s'est fait connaître de l'Europe entière pour sa politique de défense nationale et contre les écoles slovènes et les panneaux routiers bilingues (la Carinthie dont il a été gouverneur abrite une importante minorité slovène).
  19. Aucune idée, mais à en juger par la réaction courroucée du gratin américanisto-atlantisto-prokiev-néoconservateur - dont l'ancien ambassadeur US à Moscou McFaul ou notre Marie Mendras nationale de Sciences Po Paris - qui se fend d'un droit de réponse indigné « mais comment, des américains et des russes font un plan de paix dans le dos des Ukrainiens ? », cela semble être un plan de paix... dangereux : http://www.theatlantic.com/international/archive/2014/09/response-boisto-peace-plan-ukraine-russia-us/379428/ (1er septembre 2014) Bien entendu, ces signataires se gardent bien de faire une contre-proposition, ce qui est une façon d'indiquer que la poursuite de la guerre leur convient fort bien.
  20. Le fil sur l'Australie est ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/12390-australie/
  21. http://www.focus.de/politik/ausland/ukraine-im-news-ticker-poroschenko-stellt-waffenruhe-in-aussicht_id_4109847.html (4 septembre 2014) 20:45 Angela Merkel dit qu'il y a eu à l'OTAN un « large consensus sur le fait qu'il n'y avait pas de solution militaire » en Ukraine et qu'on est prêt à discuter avec la Russie d'une solution politique. http://www.leparisien.fr/economie/emploi/contrat-mistral-suspendu-deux-manifestations-rivales-dimanche-a-saint-nazaire-04-09-2014-4109525.php (4 septembre 2014) Un peu plus tôt ce jeudi, le ministère des Affaires étrangères avait déjà détaillé ces deux conditions qui permettront de livrer à la Russie les navires de guerre Mistral construits par la société STX. «Il faut que le cessez-le-feu qui peut-être s'esquisse — la France y est naturellement très favorable — s'applique», a déclaré Romain Nadal, le porte-parole du Quai d'Orsay.
  22. http://www.theatlantic.com/international/archive/2014/08/a-24-step-plan-to-resolve-the-ukraine-crisis/379121/ (26 août 2014) Un groupe d'experts américains et russes - le "groupe de Boistö" - s'est réuni sous l'égide du ministère des affaires étrangères finlandais, de la fondation américaine Carnegie et de l'institut russe sur l'économie mondiale et les relations internationales (IMEMO) dans la petite île de Boistö près d'Helsinki. Il propose un plan de paix en 24 points : Éléments pour un cessez-le-feu durable et vérifiable 1. Cessez-le-feu et surveillance par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) 2. Formation et déploiement d'une mission de maintien de la paix autorisés par l'ONU en vertu du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies 3. Retrait des unités régulières russes et ukrainiennes à une distance convenue des zones de conflit 4. Retrait des unités de la Garde nationale ukrainienne des régions de Donetsk et Lougansk 5. Mise en place d'un contrôle efficace des frontières et arrêt des transits transfrontaliers de matériels et de personnels militaires illégaux 6. Accord de limitation des concentrations importantes de forces armées dans le voisinage de la frontière russo-ukrainienne 7. Mesures de renforcement de la confiance sous les auspices de l'OSCE 8. Démilitarisation vérifiée des groupes armés illégaux des deux côtés, sous les auspices de l'OSCE 9. Formation de nouvelles forces de l'ordre ukrainiennes dans la zone de conflit Questions humanitaires et juridiques 10. Retour et aide humanitaire des réfugiés et des personnes déplacées internes (PDI) 11. Compensation des pertes de propriétés et reconstruction de logements et de locaux commerciaux 12. Enquête crédible sur les crimes commis pendant la crise 13. Amnistie pour les combattants non impliqués dans des crimes de guerre au cours des hostilités Relations économiques 14. Préservation des relations économiques russo-ukrainiennes, y compris la coopération de l'industrie de défense, en vue de la mise en œuvre de la zone UE-Ukraine de libre-échange approfondie et complète et d'autres dispositions 15. Amélioration des infrastructures et réseaux de transport liés à l'énergie 16. Mesures internationales de lutte contre le siphonnage illégal de gaz en transit 17. Garanties mutuelles pour la situation actuelle des travailleurs migrants Problèmes sociaux et culturels 18. Protection du statut de la langue russe et des liens culturels traditionnels entre la Russie et l'Ukraine 19. Accès gratuit aux médias et à la télévision, y compris les médias et télévisions russes Crimée 20. Discussion sur le règlement des questions juridiques relatives au statut de la Crimée 21. Garantie de l'approvisionnement en eau et de l'énergie sans interruption 22. Protection des droits des minorités ethniques 23. Discussion de l'accès des entreprises ukrainiennes à l'exploitation des réserves en mer de pétrole et de gaz Statut international de l'Ukraine 24. Respect mutuel du statut non-aligné de l'Ukraine comme stipulé par la législation ukrainienne
  23. http://www.focus.de/politik/ausland/ukraine-im-news-ticker-nato-tausende-soldaten-mit-hunderten-panzern-in-der-ukraine_id_4108967.html (4 septembre 2014) 14:33 En marge du sommet de Newport, Petro Porochenko a dit qu'en cas de signature de l'accord à Minsk, il ordonnerait un cessez-le-feu à partir de 13 heures vendredi.
  24. http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203690623949-dr-andrew-monaghan-russie-et-occidentaux-il-y-a-un-fort-risque-descalade-entre-represailles-et-contre-represailles-1031254.php (7 août 2014) Interview de l'expert britannique Andrew Monaghan Les buts des occidentaux sont de faire changer le calcul de Poutine, mais n’a pas de but très clair à part ça, certains veulent juste un retour au statu quo ex ante, d’autres semblent désirer une forme de changement de régime à Moscou. L'ironie de la situation est que, d'après Vladimir Lukin cité par Alexander Motyl, le but de Poutine est de retrouver avec Porochenko (ou n'importe qui d'autre) le type de relations que la Russie avait avec Ianoukovitch, mais sans Ianoukovitch ce qui est très exactement la recherche du retour au statu quo ante : http://www.foreignaffairs.com/articles/141946/alexander-j-motyl/putins-trap (1er septembre 2014)
  25. Dire que la Russie faisait « ce qu'elle veut en fonction de [ses] intérets » en Ukraine, est une affirmation que vous allez avoir du mal à défendre. Ianoukovitch avait refusé de rejoindre l'union douanière russe, et le prix de location de la base de Sébastopol, tout compris, c'est à dire y incluant le tarif préférentiel consenti sur le gaz était considéré comme un « prix élevé » en avril 2010 par Sergei Mitrokhin du parti Yabloko qu'on ne peut soupçonner d'être pro-Poutine. En réalité en tant que parti d'opposition c'est à une critique de Poutine qu'il se livre si la dépêche Interfax ne trahit pas plus que cela sa pensée, et on peut penser que c'est le cas puisqu'elle est reprise par le site du parti : http://www.eng.yabloko.ru/Press/2010/04272010-fleet-gas-ukraine.html Donc l'opposition russe libérale reproche à Poutine d'avoir été trop généreux avec l'Ukraine du temps de Ianoukovitch. Cela détruit le discours de propagande qui diabolise la Russie en la dépeignant en prédatrice etc...
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