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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Ca n'est pas Space X mais je ne sais pas trop où vous le soumettre. Paul Alen voit gros : Stratolaunch-Projekt: Das größte Flugzeug der Welt
  2. Annonce réitérée d'augmentation du budget de la Défense allemand :
  3. Je souscrit à tout, avec des réserves assez vastes : Les roquettes avaient une bonne tête industrielle (marques d'inventaire, usinage pas trop grossier...) plus que de bricolage, de deux types au moins : on était très loin de la bonbonne de gaz étoffées d'une barre à mine. La plus grosse était originale (mais à portée des ingés syriens, certainement), la petite était possiblement identifiée comme du "140mm M14" de conception russe. Oui. Bizare que les russes et les iraniens n'aient pas plus protesté quand même dans ce cas. Il y avait aussi des écoutes, y compris d'origine allemande. Oui, mais, d'une part on a là pas mal d'éléments datant de mai 2013 (3 mois avant Ghouta), d'autre part rien qui s'approche de la magnitude de cette affaire. Les estimations basses y donnent plusieurs centaines de morts en une nuit, avec surgissement simultanné d'une masse de témoignages filmés ou de récit. Compte tenu de la l'omniprésence des images et de la comm' dans ce conflit, on peut penser que n'importe quel occurrence d'attaques de ce type, même 5 ou 10 fois moins grave, aurait été exposée : il n'en est pas question dans les articles que tu cites, et je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu parler de quoi que ce soit qui arrive à la cheville de ce sinistre épisode. Question en rapport : a-t-on, par ailleurs, vu des rebelles capables de lancer des salves aussi denses (plusieurs dizaines (?) d'engins assez gros quand même) dans un temps aussi court et de manière coordonnée ? Et des engins compliqués d'emploi avec ça. Evident mais tordu (c'est le principe...). Et quels rebelles au final, tirant d'où ? En face le mobile est clair bien que risqué, les moyens nécessaire existaient, et ils étaient en situation de devoir prendre des risques. Ca coche beaucoup de cases.
  4. Peux-tu l'expliquer assez simplement ?
  5. Les preuves de culpabilité, la mission de l'ONU sur place n'était pas chargée de les établir. En revanche cette même mission qui a documenté son travail en temps réel pour ainsi dire : a permis d'établir qu'il y avait bien eu usage de Sarin (n'est-ce pas ? ) en conformité du reste avec la myriade de vidéos amateurs tournée dans les dispensaires où les civils, et combattants et le personnel soignant pour une part, décédaient en masse en présentant des symtômes homogènes. a permis d'accéder à d'assez nombreuses photos et vidéos des armements ayant servi à délivrer les gaz : des roquettes (les gaz ne sont pas venus par camion), et des roquettes conformes à des modèles détenus par le régime. Je ne suis pas qualifié pour déterminer si les ébauches de trajectoires présentées sur la base de ces constats étaient suffisamment concluantes mais elles existaient et pointaient plutôt l'armée syrienne, là encore (bellingcat déjà je crois, mais sur la base de constats de l'ONU). Rajoutes à ça derrière : le démantèlement de l'essentiel (espérons-le) de l'arsenal d'armes chimiques du régime, avec l'aval de Moscou et de Téhéran, l'absence de tout nouvel usage de sarin (à cette échelle du moins, et même tout court, non ? Du chlore oui, mais du Sarin ?) durant la suite du conflit le mobile évident pour le régime (l'aéroport de Damas était menacé, les rebelles progressaient constamment à cet endroit et des troupes de la SAA ont avancé immédiatement ensuite) pour finir l'absence de sanctions dures (hors démantèlement de l'arsenal chimique) a permis d'engranger des bénéfices politiques substantiels pour le régime : l'opposition radicale a pu se proclamer seule efficace, puisque l'Occident a laissé franchir la "ligne-rouge" sans moufter ; les "modérés" ont été laminés à ce moment là. On n'a jamais rien vu de probant dans l'autre sens sauf des élucubrations infiniment plus abstraites, fragiles, soit-disant venant du MIT (mais en fait non), etc, etc, etc... Le tout donne à mon sens beaucoup plus que des conjectures fumeuses sur l'origine de l'attaque, il y a largement matière à se forger une intime conviction, tous les éléments allant dans le même sens.
  6. D'accord avec les trois derniers messages à quelques nuances près. Ca s'arrose. Le ciel est d'ailleurs un peu menaçant, ce qui m'étonne en cette saison. <- emoticon où ça r'pleut.
  7. Le prolo, parfois, a des enfants qui font des études et qui gagnent nettement plus que leurs parents, il y a même des prolos qui voyagent, certains qui viennent de pays pauvres et y retournent, d'autres qui se délectent de séries ou de films d'ailleurs. Autant négliger ce qu'il advient des "prolos" sous prétexte qu'ils sont remplaçables est effectivement minable et dangereux, autant les réduire à un troupeau d'abrutis n'est pas nettement plus formidable. Faudrait voir à ne pas pas caricaturer non plus : je n'ai pas prétendu que la mondialisation était exclusivement formidable : j'ai juste signalé que certains aspects étaient bon, et ils ne sont pas tous inaccessibles aux plus modestes. Oui, tout à fait, et comme Shorr kan le souligne, l'enjeux c'est de s'en sortir mieux : définir des stratégies, les mettre en oeuvre efficacement, et c'est difficile si l'ensemble chargé de ces stratégies est travaillé par des dissensions fortes, des intérêts contradictoires et ouvert aux quatre vents aux pressions visant à accroître ces dissenssions. C'est bien ça l'enjeux. Où l'on revient sur l'appréciation de la PAC par les anglais ou leur jeu malsain sur l'acier...
  8. N'ont pas encore les mêmes problème : même si ça prend du temps, il n'y a pas vraiment de raison pour que les chinois ou autres, s'ils le décident, ne puissent monter en gamme. Contrairement au discours raciste à force d'être intéressé (il faut rassurer la populace) d'une partie du grand patronat négociant qui profite des écarts de prix en jouant aux anges sans grande considération pour qui se retrouve dans la dêche. Autant je trouve le l'humeur de @Gibbs le Cajun bien trop sombre, parce que dans "mondialisation" il y a aussi des aspects outrageusement positifs : des pays entiers sortent de la misère totale, nous consommateurs occidentaux bénéficions de leur ardeur au travail, on peut voyager, découvrir, étudier, échanger comme jamais (le fait que ce soit accessible avant toute chose aux moins pauvres n'y change rien : c'est sans précédent à l'échelle de la planête), et il arrive même que des coopérations transnationales extrêmement ambitieuses voient le jour (CERN...) ; autant il n'y a aucune raison d'être trop béatement optimiste : une partie de nos dirigeants, qui y trouvent intérêt personnel et par cynisme, nous prennent pour des cons. La portion de la fortune des Mulliez (Auchan) qui provient de la ruine d'entreprises française ou européennes est certainement significative. Le marché chinois est tout de même fermé à 95%, par exemple : à l'exception de quelques niches, les entreprises occidentales qui y sont établies sont peu ou prou contraintes à produire sur place, d'une part, et risquent à tout instant de se voir retirer "leurs" actifs par différentes méthodes (surgissement de concurrents locaux bénéficiant de passe-droit, de brevets, de produit immédiatement équivalents), tracas juridico-politiques, etc... Edit : les entreprises occidentales subventionnent le PCC par attribution forcée de postes de cadres sup à des locaux aussi. Formidable, non ?
  9. Contre à Londres, pour à Bruxelles... Et sinon on a ça aussi :
  10. (au réveil...) Mais qu'est-ce que la procureure de Crimée fait sur ce fil ?
  11. Le communiqué lié plus haut est quand même assez clair et déterministe, j'imagine mal qu'il ait été décidé ensuite que "l'attaque ne venait pas de l'étranger". Affaire réglée : à mon avis c'est ça (Statement issued at the Ministerial Meeting of the North Atlantic Council held at NATO Headquarters, Brussels, on 6 December 2001):
  12. Je pense qu'il y a aussi crise des Etats-nation et, plus généralement, de nos démocraties par l'irruption majeure des "Grands du Royaume" dont cause Tancrède, dont la place est d'autant plus forte qu'elle est "sournoise" (non-déclarée), transnationale, et beaucoup plus forte qu'elle ne l'a jamais été : les grandes sociétés, le système financiaro-juridique qui les supporte. La France comme l'Angleterre ou d'autres sont contraints par leurs dettes et la persistance de celles-ci (pas d'inflation). Ca continuerait hors de l'Europe, en pire.
  13. Sans contester grand chose du reste ni du reste la non-vocation de l'OTAN à lutter contre le terrorisme, je tique un peu sur l'affirmation que le chapitre 5 de la Charte n'a jamais été invoqué pour l'Afghanistan. On trouve des sites qui l'affirment. Ce site, notamment mais il n'est pas seul, affirme le contraire et cite de qui serait la conclusion d'un sommet de l'OTAN le 12 septembre 2001 : Edit : voir là, à l'OTAN
  14. Le Telegraph vote Leave, Cameron y signe un papier appelant au Remain, pas beaucoup d'arguments positifs effectivement :-) Et le Guardian propose un récapitulatif des positions des grands journaux.
  15. Entre temps ils se sont servis de ce qu'ils ont. Si ça les a satisfait...
  16. D'un autre côté il y a plusieurs facettes à la "culture", et toutes n'impliquent pas des confrontations, des incompatibilités ou des frictions, ni même ne supposent de domination d'une culture sur une autre : quand on parle de culture culinaire ou d'arts, il n'y a quand même pas grand monde, je pense, pour rejeter "l'autre" sous prétexte qu'il propose quelque chose d'original. Sur ces points de vue là, les failles ne sont pas internes à l'Europe, ce serait plutôt l'inverse : c'est apprécié. Les cultures au travail, celles liées au comportement face à loi ou aux gouvernements, effectivement, sont différentes, mais ça n'est qu'une partie du truc. Et ne pas négliger l'éléphant dans le couloir : les langues... De ce point de vue, l'Europe et ses gouvernements devraient évidemment être plus ambitieux. Même chose pour les médias d'ailleurs : hors Arte, hors quelques très petites tentatives de la "grande presse" pour permettre le partage des points de vue par des sites (en anglais) : le désert.
  17. Non, les ailes étaient beaucoup plus à l'arrière, et du coup me moteur et l'hélice aussi, probablement. Pas de renflement sur le fuselage non plus.
  18. Obama a fait une deux déclarations circonstanciées, c'est vrai. Mais les autres se contentés de répondre à des questions de la presse, n'est-ce pas ? Macron est dans son rôle d'homme à franc-parler mais Hollande n'a pas pippé mot, Junker est d'une sobriété exemplaire, j'ignore tout de ce qu'a dit Ayrault s'il a dit quoi que ce soit. Renzi ? On ne peut quand même pas les baillonner : je n'en vois aucun qui fasse campagne, notamment personne au Royaume-Uni même. Un extrait de ce qu'a déclaré Macron au Monde est là, je n'ai pas accès à la totalité. Il rappelle entre autres que les anglais ont beaucoup à perdre pour leur place financière : est-ce notre faute si la City (10% du PIB du RU si j'ai bien retenu), état dans l'Etat s'il en est, pèse lourdement sur les options politiques défendues par Londres à Bruxelles, alors même que l'essentiel du peuple anglais n'en bénéficie pas ? Qu'est-ce qu'on peut répondre au camp du Brexit qui, d'un côté, a apparemment à faire à une base assez remontée contre la mondialisation, et de l'autre côté promet de formidables accords de libre échange qui permettraient - par quel miracle ? à l'Angleterre de devenir oppulente, avec la Chine notamment ? On y peut quand même pas grand chose s'ils sont complètement schyzo ! Pour en revenir à Macron, le compte-rendu de la BBC est, pour changer, trompeur dans son titre si le "verbatim" (traduit) de la saillie sur Guernesey est correct : Et aussi : Je ne sais pas pour l'abstention mais il y a apparemment pas mal d'indécis, un peu moins de 20%.
  19. J'y ai pensé, mais l'empennage m'a semblé horizontal et l'appareil était sombre, gris-noir (comme lors de la COP 21, j'ai vraiment eu l'impression que c'était le même). Il faisait beau temps et j'étais à l'Ouest du machin, en fin d'après midi (l'observation était moins facile en novembre où je l'ai vu du dessous par temps couvert. Pas vu ni de bulbe sur le dessus, ni d'ailleurs de couple d'hélices propulsives. Je n'ai d'ailleurs pas vu si l'hélice était à l'avant ou à l'arrière. Par contre, l'engin était encore bruyant. Le dessous était lisse, sans grosse boule en tout cas.
  20. Je vois bien ton point de vue et il est valide, mais "vendre" l'Europe aux anglais est chose ardue, probablement plus que pour d'autres. D'abord parce qu'en fait il n'y a pas "les anglais" mais un (ou plusieurs) peuples en fait très divisés : le labour, qui s'est choisi un radical (gentil) pour chef, n'a en fait guère gouverné depuis... 1979 : Blair n'était pas exactement un socialiste et notamment pas du tout dans ses options européennes, Gordon Brown est arrivé au pire moment pour encaisser 2008, les casseroles de son prédécesseur et a été consciencieusement torpillé par la presse de bout en bout : mains liées. On pourrait "travailler" à une meilleure Europe avec les travaillistes, certainement, hélas ils ne sont pas au pouvoir. Que veulent les autres ? Rien : une Europe strictement cantonnée au libre échange des marchandises, des services, des devises, et sans règles. La City et le grand patronat veulent bien de la liberté de circulation des hommes, leur "base", plus du tout. En matière stratégique, pas de "stratégie de puissance" européenne : l'OTAN et surtout l'alliance américaine suffirait. Ils se fichent de concepts qu'ils ne s'appliquent pas comme l'auto-suffisance alimentaire (d'où les beuglements contre la PAC). Pour tout ce qui touche à la propriété intellectuelle, à l'hébergement des données, au renseignement, ils sont purement des auxiliaires américains (qu'il s'agisse des militaires ou des multinationales). Je ne reviens pas sur la finance : ils sont dans une ligue à part. Pour ce qui concerne les échanges commerciaux, la doxa anglaise insiste sur libre-échange le plus parfait possible, fut-ce au détriment des intérêts du royaume, comme on le voit avec l'acier actuellement. En ce qui concerne le droit, je partage leurs critiques sur l'envahissement du droit national par les cours européennes, et celles envers certaines réglementations mal inspirées. Mais pour le reste, que voudrait-on pour nous (et pour l'Europe) qu'on pourrait leur proposer ? Une stratégie industrielle ? Non. Plus d'intégration politique, fut-ce avec des règles plus malines, avec un rôle majeur dévolu aux parlements nationaux par exemple ? Ils tiennent à la prééminence de leur prestigieux parlement. Des institutions plus transparentes ? Ils craindraient qu'elles ne deviennent plus efficaces. Une moindre influence des lobbies ? A bah pourquoi ? Et pourquoi pas une harmonisation fiscale en plus ? Comment convaincre une nation qui est, essentiellement, "pour tout ce qui est contre" ?
  21. Ben non : pendant des années les anglais pleurent en prétextant que l'Europe les saigne et obtiennent des concessions, des postes, des non-politiques, foutent des bâtons dans les roues, font du chantage. Et puis ils font un gros chantage sur le mode "on va s'barrer si on a pas ce qu'on veut, on fait un référendum !" et dès que ça commence à tourner aigre avec la possibilité très nette que le résultat soit no, let's leave, on voit le gouvernement commencer à sortir des prévisions catastrophiques et à dire en substance "euh ben non, en fait, l'Europe nous apporte beaucoup et encore on a pas fait les comptes parce que si en plus la liberté de circulation des capitaux qui profite tant à la City et tous nos paradis fiscaux était remise en cause en même temps que la non imposition des exportations britanniques, on perdrait ENORMEMENT d'argent." Ah tiens ! ? Paris et Berlin sont sur la même posture à ma connaissance sur le sujet, consistant à prévenir et pas à menacer : vous partez si vous voulez, ne comptez pas en plus conserver les avantages sans les inconvénients. Faut pas trop pousser, quand même.
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