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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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Non mais ça doit pas être grand chose. Par contre je me pose la question de comment Dassault a fait pour pouvoir autoriser 9000 h. D'abord ils ont du estimer que les propositions de L.M. avec un F-16 à 12000 h le rendait plus compétitif vis à vis du Rafale et qu'il fallait faire quelque chose. Donc ils ont lancé un programme pour pouvoir annoncer 9000 h. De mon point de vue il y a deux possibilités: Ils ont repris les essais structuraux et sont passé de 22500 h à 27000 h d'essais ce qui demande 6 mois d'essais 24/24. Ils ont comparé l'état des Rafale qui avaient plus de 3000 h de vol à l'état de celui qui subit les essais statiques. Dans ce deuxième cas ils ont du trouver que son état était comparable à celui de l'essai statique à 4500 h sauf là, là et là et que donc si on renforçait ces quelques points, on avait un avion qui allait se comporter mieux que la cellule en test pour les 18 000 heures de test restant, ce qui lui donnait donc, au minimum, un potentiel restant de 6000 h.
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Alors je voudrais parler de cette histoire de 9000 h de vie opérationnelle pour le Rafale. On remarquera d'abord que cette augmentation ne concerne pas les avions "Marine" pour lesquels on ne sait pas comment évolue la durée de vie. Pour moi les renforts structuraux dont on parle pour F3R ne sont pas liés à F3R mais à cette augmentation de durée de vie opérationnelle. Bien sûr on a du lier les deux pour ne faire qu'un seul arrêt des Rafale modifiés. Ce qui explique l'ambiguïté. Et cette augmentation de durée explique que tout à coup on est capable de proposer des Rafale d'occasion à l'export. En effet les informations venant de nos propositions à la Finlande nous montre qu'en plus de cette augmentation, le Rafale est capable d'être utilisé à un rythme bien plus élevé que celui qui est en vigueur jusqu'à présent: 350 h sur un mois et 1000 h sur un an! Il est donc vraisemblable que la limite de 250 h par an ne soit uniquement que pour ménager le potentiel afin que la durée de vie soit 30 ans. Dans ces conditions on aurait pu consommer 300 h par an. Mais comme on ne le savait pas on a consommé 250 h par an! On a donc une "réserve" d'heures que l'on a économisé que je vais calculer de façon approximative. On a produit des avions opérationnels pour l'armée de l'air de 2006 à 2016 (1seul avion en 2017, je néglige) soit 10 ans, et on a eu 106 avions pour l'armée de l'air (et de l'espace). Pendant ce temps on a volé 10*106 * 250/2 = 132500 h auxquelles il faut rajouter les quatre dernières années soit 4*106*250= 106000 h soit 238500 h en tout (à la fin de l'année). On a économisé le 1/5 de cette quantité soit 47500 h. Cette réserve nous permet d'assurer la transition pour faire des prélèvements pour l'export. Cette transition se ferait en 10 ans : 4 ans pour la productions des nouveaux avions pendant lesquels les avions restant doivent consommer plus que leur potentiel normal annuel. 2 ans neutres où ce sont les avions neufs qui assurent le supplément d'heures qui compensent les prélèvements et 4 ans où les avions neufs remboursent les heures qui ont été perdues ce qui permet aux avions ancien de consommer moins que leur potentiel normal annuel. Il va rester à l'armée de l'air 106 - 24 = 82 Avions qui devront assurer 106 *250 = 26500h soit 323 h par avion. C'est à peine plus que les 300 h qui sont maintenant la norme! et comme on a une réserve de 47500 h on pourrait en rester là, c'est à dire ne pas compenser cette sur consommation temporaire et on aurait encore une réserve de 40 000 h. Par contre on utiliserait les nouveaux avions pour graduellement faire revenir la consommation des anciens en dessous de 300. Avec la vente à la Grèce on va perdre 7000*12 = 84000 h et avec la vente à la Croatie on va perdre 4500 *12 = 54000 h il nous faut donc racheter 15 avions à 9000 h de potentiel, mais j'espère qu'on en rachètera 24 ne serait-ce que pour assurer la charge chez Dassault. Tout cela veut certainement dire qu'on va pouvoir maintenir la qualification de tous nos pilotes malgré les contraintes imposées par les OPEX.
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Rien à voir avec la presse spécialisée.
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Attend, la presse spécialisée n'est pas en cause là: les mecs ils achètent des F-35 en 2009, ils se font livrer aux US en 2013 et chez eux en 2019 et ils découvrent que la bête est sensible aux orages en Avril 2020. Je suppose quand même qu'on te livre pas un truc de ce prix sans te dire ses limitations, les précautions d'emploi et tout le tralala quand même.
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Another 36 Rafales on the way? Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Encore 36 Rafales en route ? Posté le 26 septembre 2020par Bharat Karnad Au début de ce mois, l'armée de l'air indienne a officiellement intronisé cinq avions de combat Rafale - deux avions d'entraînement biplaces et trois avions monoplaces prêts au combat - dans le 17e escadron "Golden Arrows" à Ambala. Cinq autres Rafale avec des cocardes de l'IAF se trouvent sur la base de Dassault à Mérignac, dans le sud de la France, et sont utilisés pour la conversion des pilotes de MiG-21bis, ainsi que pour les équipes de manutention au sol et de maintenance. Les stages de reconversion sont de six mois pour chaque lot de pilotes et de techniciens indiens, les pilotes se voyant attribuer le nombre de sorties d'entraînement prévu par le contrat aux côtés d'un instructeur français. [Defmin Rajnath Singh avec son homologue français, Florence Parly à Ambala] Pour l'occasion, il y a eu l'hyperbole attendue. Le ministre de la défense Rajnath Singh a qualifié l'avion de "changeur de jeu" et, en pensant moins à l'adversaire chinois au Ladakh qu'au public local, il a ajouté qu'il envoyait "un message fort et sévère au monde entier, en particulier à ceux qui regardent notre souveraineté". La ministre française de la défense, Florence Parly, pour ne pas être surestimée, a déclaré que "l'Inde dispose de capacités de classe mondiale et d'un incroyable outil de souveraineté". L'Inde a un avantage sur toute la région". Elle ne faisait que broder ce que son homologue indien avait déclaré à Mérignac le 8 octobre 2019 en acceptant officiellement le premier lot de Rafale. Après une promenade de santé dans l'avion, le leader indien avait déclaré que "le nouvel avion de combat multirôle moyen Rafale (MMRCA)" rendait "l'Inde plus forte" et donnait à l'IAF un "coup de pouce exponentiel" à "sa capacité de domination aérienne". La raison pour laquelle Rajnathji a été informé de cette déclaration n'est pas importante. Mais comment l'IAF parvient-elle à obtenir la domination aérienne avec seulement 36 de ces avions est un mystère. Bien sûr, les Rafale travaillant en tandem avec les Su-30MKI peuvent vraisemblablement atteindre cet objectif comme l'a déclaré l'ancien maréchal de l'air BS Dhanoa, mais à eux seuls, même le double de ce nombre de Rafale aux couleurs de l'Inde ne le peut pas. Mais, comme en était convaincu feu le ministre de la défense Manohar Parrikar, un plus grand nombre de Su-30 aurait suffi à lui seul pour atteindre cet objectif. De plus, les Su-30 supplémentaires auraient pu être obtenus pour une fraction du coût initial de 59 000 roupies des Rafale ou, pour me répéter, pour un simple "camion" de missiles Meteor, Scalp et Hammer dont ces avions seront équipés et qui ont été testés et éprouvés par l'armée de l'air française contre des poids lourds militaires tels que la Libye et la Syrie. Cela m'amène à la question que j'ai posée il y a longtemps : où était la nécessité du Rafale en premier lieu ? Mais que l'Inde domine le ciel n'est pas l'intérêt de Parly ; que l'IAF se procure 36 Rafale supplémentaires l'est. Lors d'une réunion avec la presse française à l'ambassade ce soir-là, Parly était apparemment convaincu que Paris serait en mesure de conclure une telle vente aux mêmes conditions, mais sans les "coûts irrécupérables" liés aux infrastructures - hangars climatisés, machines spéciales de diagnostic et de test, etc. Lorsqu'un journaliste français a rappelé à Mme Parly qu'un tel accord se heurte à la politique de "atm nirbharta" du Premier ministre Narendra Modi et à la logique de la "liste négative" de Rajnath Singh, elle a dissimulé sa position mais n'a pas changé d'avis, laissant indirectement entendre qu'un tel accord serait signé pour la même raison que l'accord original avait été approuvé en avril 2015 : Modi acceptera de les acheter. Fin de la discussion ! Des considérations non pertinentes comme "où est l'argent ?" ne devraient évidemment pas s'immiscer dans les calculs du gouvernement indien, ou du moins Paris ne s'y attend pas. La France et l'IAF ont bien joué le jeu, et leur plan fonctionne. L'IAF a été l'acteur décisif ici. Dès le début, elle a cherché à acquérir les 36 Rafale dont elle avait une partie, afin de faciliter l'achat, comme je l'avais prédit, d'un plus grand nombre d'appareils de ce type pour répondre à l'ensemble des besoins du Service en matière de 126 MMRCA sans avoir à passer par le cycle de transfert de technologie et de fabrication sous licence.
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Le F-35 Lightning n'a pas pu effectuer sa mission à cause d'un orage Le 28 août dernier, six bombardiers B-52H Stratofortress de l’armée américaine ont participé à une opération sur une journée, baptisée “Allied Sky”. Comme le relatent Business Insider et The Avionist, ils ont survolé les 30 pays de l’OTAN. Pour l’occasion, des avions de combat et de ravitaillement aérien de plusieurs pays de l'OTAN les ont accompagnés durant cet exercice. Mais alors qu’ils étaient annoncés parmi les listes des “participants”, les F-35A Lightning II de la Royal Netherlands Air Force n’ont finalement pas pris part à “Allied Sky”. En cause, un risque d’orage, qui a contraint l’armée de l’air néerlandaise à retirer ses appareils de cette mission. Selon Business Insider, les Pays-Bas n’ont voulu prendre aucun risque alors qu’un problème avec le carburant des F-35 en question pourrait faire exploser l’appareil en cas de “rencontre” avec la foudre ! Un défaut de conception qui n’a été porté à la connaissance des autorités néerlandaises qu’en avril dernier, relate Algemeen Dagblad. L’armée a ainsi décidé qu’aucun risque ne serait pris “si cela n’est pas nécessaire” avec les F-35 Lightning, qui ont coûté chacun 70 millions d’euros, a confirmé Sidney Plankman, porte-parole du ministère de la Défense. Les F-35 norvégiens ont pu voler L’armée néerlandaise a également confirmé ce problème dans un communiqué de presse, précisant qu’il a été “été conseillé à tous les pays équipés de F-35A d'éviter les vols à proximité des cellules orageuses et de protéger l'avion au sol avec un abri ou un paratonnerre”. Algemeen Dagblad assure que Lockheed Martin, la société américaine à qui l’on doit le F-35 Lightning, travaille pour trouver une solution à ce problème. Cela ne devrait pas empêcher pour autant les Pays-Bas de créer un escadron de F-35 sur la base aérienne de Leeuwarden. La Norvège n’a quant à elle pas hésité à envoyer ses F-35 participer à “Allied Sky”. Mais les conditions météorologiques étaient plus clémentes à l’endroit où ils ont accompagné les B-52H Stratofortress de l’armée américaine. Bon, nous on connaissait ce défaut depuis des années. Peut être que les pays bas pourraient nous passez un petit contrat de consulting pour qu'on leur raconte les autres défauts.
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Non F4.1 était prévu pour 2023 et F4.2 pour 2025, mais au moment de la notification du contrat on a appris que finalement F4.2 serait prêt en 2024! (Je ne sais pas si ça veut dire que F4.1 est pour 2022). D'autre part les 28 Rafale à produire pour compléter les 152 afin d'arriver à 180 étaient prévus F4.2 même quand ce standard devait être prêt en 2025. Or Dassault reprend les livraisons en 2022 pour la France. Cela veut dire que ces avions seront compatibles F4.2 et livrés F4.1 ce qui est possible si le délai de F4.2 est du au software et non au matériel. Il est possible qu'un standard F4.1 tournant sur du matériel F4.2 donne des résultats plus intéressant que quand il tourne sur du matériel F3R.... La différence entre le planning prévu et celui notifié est peut être dans les essais du standard qui seront fait au CEAM.
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Mais là je vous expose le contre feu à Vstol Jockey (même si ce n'est pas en réponse directe à ses posts)
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Les Indiens deviennent des vrais fan boy du Rafale: quelques exemples traduits: Tout chasseur multirôle/frappeur ayant une portée suffisante est un chasseur à pénétration profonde. Mais le F-15 n'est pas un avion capable de SEAD/DEAD comme le Rafale. Mais aucun de ces avions n'est destiné à défoncer la porte comme le Rafale, le F-22, le F-35, etc. Après le SEAD/DEAD vient la pénétration en profondeur, ce que même le Rafale peut faire, et aussi beaucoup mieux que le F-15EX ne peut le faire dans ce rôle. Les armes françaises sont meilleures. Plus performantes. Le Meteor et le MICA IR sont meilleurs que le Aim-120D et le Aim-9X. La France a des PGM motorisés alors que les États-Unis n'ont que des PGM de vol plané. Le SCALP a une capacité éprouvée de pentration des défenses aériennes. Et ainsi de suite. Quoi qu'il en soit, nous prévoyons d'utiliser principalement des armes indiennes à l'avenir, nous avons prévu des équivalents pour pratiquement toutes les catégories de bombes et de missiles que le F-15E et le Rafale peuvent utiliser. Y compris les supersoniques et les hypersoniques, qui ne sont pas disponibles ou ne seront pas exportés. Les États-Unis n'ont même pas l'équivalent du Garuthmaa indien, alors que les Français introduisent maintenant la version motorisée du Hammer dans la même classe de poids. Les Européens disposent globalement d'armes bien meilleures que celles des États-Unis. La seule bonne arme américaine à laquelle je puisse penser est le LRASM, mais nous n'en avons pas besoin puisque nous avons nos propres plans. Le Rafale peut voler plus haut, plus vite et dispose d'un radar plus performant, surtout avec le prochain radar GaN à 360 degrés. Vous confondez le F-15EX avec l'ancien F-15C. Le nouveau F-15EX est équipé d'un CFT et de réservoirs externes, ce qui en fait un chasseur subsonique pour pratiquement toutes les missions. La seule façon dont il peut voler en supersonique est qu'il renonce à tout son carburant externe et réduise sa portée au même niveau qu'un LCA. Je ne sais pas pourquoi les gens donnent à un avion des capacités qu'ils ne possèdent pas. Le F-15C et le F-15EX sont deux avions de chasse entièrement différents, de deux époques entièrement différentes. Avec le F4.2, il y a deux façons de procéder. La première serait d'en acheter 114 par l'intermédiaire du MRFA et ils ne seront disponibles qu'après 2027. L'autre serait de les acheter comme prochain lot de 36. Passez une commande en 2021 et recevez des F4.2 à partir de 2024, ce qui est la méthode la plus rapide. Le jury n'a pas encore décidé de la capacité réelle du J-20C. L'électronique du F4.2 sera très probablement supérieure à tout ce que les Chinois imagineront d'ici là, nous savons que les Français sont manifestement en avance sur ce point. Nous devrons attendre de voir si les performances et les capacités d'annulation active du Rafale suivront. Mais dans les deux cas, le Rafale devra être notre avenir. Aucun des autres candidats du MRFA, y compris les F-15, n'est à la hauteur de ce qui s'en vient. Le F-15EX qui est encore à 3 ans de la production en série n'est même pas meilleur que le Rafale F3R, alors que le monde passe à un niveau de capacité supérieur dans le monde de l'après 2025 avec le Rafale F4.2, J-20C, Su-57 Mk2, F-22 MLU, PCA, NGAD etc. Les F-15, SH, MKI, Su-35, etc. n'ont pas leur place dans un tel monde, sauf en tant qu'avions de chasse de deuxième rang qui ne peuvent opérer que dans un espace aérien incontesté.
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Armée de l'air des E.A.U
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Libanais_75 dans Afrique / Proche Orient
Ben quoi, ils ont maintenu le système pétrodollar, c'est le principal non? -
M88, histoire... et tout ce que vous savez !
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de TMor dans Europe
Déjà à 90 Kn il faut modifier les entrées d'air, alors à 110....Par contre ça peut faire un moteur pour le démonstrateur NGF en attendant le moteur définitif avec cycle variable pour le NGF lui même. -
Armée de l'air Finlandaise - Ilmavoimat
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Tetsuo dans Europe
Merci et bienvenue.- 4 692 réponses
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- rafale
- f-18 hornet
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(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
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Ils doivent vouloir des MICA NG et des METEOR.
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Oui c'est plutôt le prix, je crois bien que c'est le prix des Rafale vendu à l'Inde.
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€ 95 Million par Rafale c'est le coût de production. Ce doit être les derniers sortis et il doit y avoir un lot de rechange.
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C'est un F-35 simulé qui va faire ces tests! Alors est le F-35 US qui sera testé ou le F-35 export? Et est-ce qu'on simule tous les 800 défauts du F-35 y compris les 13 défauts critiques?
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Justement on ne sécurise pas, mais le risque est pour le client, qui peut toujours ne pas lever l'option si ça ne lui convient pas.
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De toute façon maintenant que la cadence est retombée, le délais c'est 3 ans après signature du contrat sauf à détourner les Rafale Français dont la construction a déjà commencé. Si on a des commandes export, on augmente la cadence. Le fait qu'il y ait une option c'est qu'il n'y a plus de négociation à faire: en général c'est les mêmes conditions que le dernier contrat ferme avec peut être en plus une clause qui tient compte de l'inflation ou des taux de change.
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Nous c'était un Rafale opérationnel, eux c'est encore un proto.
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Rafale offsets: New fighter jet engine complex coming up, French assistance likely Les compensations du programme Rafale : Un nouveau complexe de moteurs d'avion de chasse en vue, une assistance française probable NEW DELHI : Alors même que l'auditeur central a soulevé des questions sur le non-accomplissement du transfert de technologie de pointe dans le cadre de l'accord sur les compensations pour les avions de chasse Rafale, ET a appris qu'un nouveau complexe de moteurs d'avions de chasse, dirigé par l'Organisation de recherche et de développement pour la défense (DRDO), est en cours de réalisation, avec des discussions avancées sur un tout nouveau moteur pour les futurs chasseurs indiens avec un fabricant français. Le nouveau complexe de moteurs est mis en place dans le cadre d'une mission nationale visant à développer un moteur d'une puissance de 110 kilos newton pour la future classe d'avion de combat moyen avancé (AMCA) et pourrait produire le moteur dans les sept ans suivant le début des travaux. Le motoriste français Safran a proposé un transfert de technologie concurrentiel pour développer le moteur et utiliser les crédits compensatoires de l'accord Rafale. Il s'associe également à Hindustan Aeronautics Limited NSE 1,02 % (HAL) pour le transfert de technologie de fabrication de moteurs haut de gamme. "Nous signons un accord relatif à la technologie nécessaire à la fabrication de moteurs de forte poussée. La technologie sera commune aux moteurs Rafale que nous pouvons soutenir et serait également utile pour le projet de moteur de 110 kn", a déclaré le président de HAL, R. Madhavan, à ET. Bien que le nouveau complexe de moteurs soit encore à mettre en place, il est généralement admis qu'il s'adresserait aux moteurs d'avions de combat haut de gamme, tandis que HAL s'occuperait des moteurs de plus faible poussée pour les hélicoptères, les avions de transport léger, les drones et les avions d'entraînement. HAL est également susceptible de participer au projet de moteur 110 kn en tant que partenaire de fabrication. Comme l'a rapporté ET, l'armée de l'air souhaite que le futur avion de combat AMCA soit équipé d'un moteur indigène afin d'assurer son autonomie. Alors que le premier escadron de chasseurs de l'AMCA aurait besoin d'un moteur étranger en raison des délais, les futurs escadrons seraient propulsés par un moteur indien, qui pourrait éventuellement être baptisé le Kaveri. Comme indiqué, dans un rapport faisant référence à l'accord sur les avions de chasse Rafale, le contrôleur et vérificateur général (CAG) a souligné mercredi que les plans de transfert de technologie haut de gamme dans le cadre de l'accord de compensation n'ont pas été réalisés et il n'est pas clair s'il aura lieu à l'avenir. ET a indiqué que les plans d'utilisation des compensations du Rafale pour obtenir la technologie des moteurs à réaction sont suspendus depuis 2016, même si la société française Safran est en pourparlers avec les parties prenantes indiennes. Les entreprises françaises peuvent modifier leurs plans de compensation à tout moment, mais elles ont une obligation énorme - à hauteur de 3,5 milliards d'euros - qui doit être respectée dans les trois prochaines années, bien que ce délai puisse être prolongé par le gouvernement.
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Il n'y a pas que toi sur ce site.
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Est ce qu'un drone fait des évasives à 11g et lance des leurres? Et y a t il des drones équipés de SPECTRA.
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co² Economie et climat. CO2 or not CO2?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Economie et défense
Le marché de l’électricité est devenu fou ! Aujourd’hui, pour le développement du système électrique, l’État est conseillé par des lobbyistes partisans qui, au lieu d’aider la décision des politiques, ont dévoyé le marché au détriment de l’intérêt général. Par Michel Gay. Le marché de l’électricité est devenu fou alors qu’il fonctionne bien pour les carburants. Ce dernier marché a orienté efficacement les investissements dans les domaines de la recherche pétrolière et des modernisations de raffineries. Les stations-services ont gagné de l’argent en vendant du carburant et Total a riposté via Total Access à la concurrence loyale des grandes surfaces, pour le plus grand bien du consommateur. Aujourd’hui, pour le développement du système électrique, l’État est conseillé par des lobbyistes partisans qui, au lieu d’aider la décision des politiques, ont dévoyé le marché au détriment de l’intérêt général. SUBVENTIONS ET EFFET D’AUBAINE Total et Engie investissent aujourd’hui dans les renouvelables parce que l’État garantit de juteux prix d’achat hors marché. C’est une activité sans risques qu’adorent les industriels ou les négociants parasites chantres, par ailleurs, du libéralisme. Ils font croire qu’il est possible de développer les renouvelables sans remplacer les centrales nucléaires afin de mieux se tourner vers le gaz. Un coup double, gagnant pour eux, qui aboutira à remplacer une partie de la production nucléaire par du gaz. Ils sont aussi partenaires dans la construction du nouveau gazoduc Nord Stream 2 qui reliera directement la Russie à l’Allemagne malgré les menaces commerciales des américains. En investissant dans la construction de la centrale électrique au gaz (subventionnée) de Landivisiau et dans les champs gaziers de Yamal en Sibérie et au large de l’Égypte, Total est prête à fournir de l’électricité à partir du gaz sur les ruines du nucléaire d’EDF. Toutefois, Total, qui prétend devenir un opérateur électrique, ne prend aujourd’hui aucune responsabilité dans la sureté du système électrique national. Cette entreprise fait des bénéfices en profitant des opportunités offertes par les royales subventions étatiques et les incohérences du système de vente de l’électricité. Engie espère aussi que cette situation ubuesque se reproduira en Belgique qui a décidé d’arrêter les centrales nucléaires et de subventionner des centrales au gaz. Greenpeace s’en réjouit parce que pour diminuer, voire arrêter le nucléaire, le gaz (ou le charbon) est nécessaire. La bien-pensance écologiste dénonce les profits des traders financiers, mais elle parait bien indulgente pour le libéralisme « subventionné » de l’électricité en Europe. DE L’INTÉGRATION À LA DÉSINTÉGRATION La France est donc passée d’un système électrique intégré qui a été efficace avec EDF, à un pilotage politique sans cohérence dans la durée, dépendant des alliances et des modes, qui aboutira peu à peu à sa désintégration. Il est temps que des économistes fassent le bilan de ces 20 ans de monstrueuses interactions du marché et des garanties d’achat des renouvelables. Le soi-disant libéralisme du marché électrique en Europe a engraissé des profiteurs au lieu de faire baisser les prix des clients. Mais ce n’est pas le marché en lui-même qui dysfonctionne, c’est son application idéologique à la production d’électricité non stockable à l’échelle d’un pays. Le marché est perverti par les subventions massives et aveugles aux moyens des productions éoliennes et solaires intermittentes. Partout dans le monde, la concurrence dans la production d’électricité a fait monter les prix. Il est étonnant que face à ce phénomène observable et contraire à la doxa libérale des économistes ne se soient jamais penchés sérieusement sur l’explication de cette contradiction. La concurrence dans la production d’électricité ne permet pas d’orienter et de financer les investissements indispensables dans les moyens pilotables de secours et de stockage qui seront indispensables. La France bénéficie encore pour l’instant de l’acquis des moyens pilotables existants qui masque le problème. Mais jusqu’à quand ? Le marché de capacités ne changera pas non plus la donne. Son incitation financière est trop faible pour conduire à investir dans autre chose que dans les énergies renouvelables intermittentes grassement subventionnées et procurant des bénéfices faciles (souvent à deux chiffres) sans risque industriel. LES DÉLIRES DE LA COMMISSION ET DU PARLEMENT EUROPÉENS La Présidente de la Commission européenne a annoncé le 17 septembre 2020 que l’objectif de réduction des émissions de CO2 pour 2030 devait croitre de 40 % (objectif déjà fou de l’accord de Paris) à 55 % ! Entre 1990 et 2020 (en 30 ans), un objectif de réduction de 20 % avait été fixé, soit une moyenne de 0,7 % par an. Il a été difficilement atteint selon les pays. Et maintenant, l’Europe prétend les réduire de 35 % en 10 ans, soit environ 3,5 % par an ! Ce qui représente un rythme 5 fois plus rapide. Il suffit d’y croire ! Le Haut conseil pour le Climat a indiqué que la réduction des émissions de CO2 de la France était de 0,9 % pour 2019. La réduction est de 20 % en 30 ans (1990-2020). Il reste donc seulement 10 ans avant 2030 pour atteindre les autres 20 % afin d’atteindre les 40 % de réduction décidés par la COP 21… Comment y arriver alors que les solutions les plus faciles et les moins coûteuses ont déjà été mises en œuvre ? Aucune étude d’impact sociale ni industrielle sérieuse n’a été réalisée avant de fixer un tel objectif qui relève d’une politique « au doigt mouillé ». Et le Parlement européen réclamait… 60% sans avoir fait non plus la moindre étude préalable ! Ce même Parlement européen vient de voter en même temps des financements pour soutenir le gaz. Ce qui est totalement incohérent avec sa demande de réduction des émissions de CO2 de 60% d’ici 2030 ! Les députés européens croient peut-être que des moyens de production d’électricité au gaz sont construits pour seulement quelques mois ? Tant d’incompétence et d’amateurisme sont stupéfiants. Même en tenant compte d’une récession durable du PIB due au COVID (souhaitée par certains ?), l’objectif de la COP 21 ne sera probablement pas tenu en 2030. Il est plus facile de fantasmer en déclarant tout et son contraire, comme de vouloir réduire les émissions de gaz à effet de serre en fermant les deux réacteurs nucléaires de Fessenheim (qui n’en produisaient pas) et en subventionnant le gaz… Comprenne qui pourra ! UNE GOUVERNANCE DÉCLAMATOIRE Cette gouvernance déclamatoire croit qu’il suffit de fixer des objectifs irréalistes (pardon : « ambitieux »), y compris pour la production d’hydrogène, pour qu’ils se réalisent. C’est irresponsable et fou : la réalité n’est pas une option ! La France et l’Europe s’acheminent donc vers un probable échec magistral et ruineux. Mais à ce moment-là, les « nains de jardin » qui ont détruit le marché de l’électricité en subventionnant abusivement les énergies renouvelables seront retournés au néant de l’anonymat dont ils n’auraient jamais dû sortir. Il restera les citoyens qui en paieront les conséquences. Nous vivons une époque formidable : la machine devient folle et la France accélère à la suite de l’Europe ! Et il semble qu’agiter les bras sur le bord du chemin pour tenter d’arrêter cette course folle du carrosse Europe ne fait qu’affoler encore plus les chevaux emballés ! Si aucune reprise en main ferme de ce bazar n’est entreprise, tout cela devrait bien finir… -
Je me souviens aussi qu'au début du programme le F-35 était moins furtif que le F-22 et que tout à coup il est devenu plus furtif que le F-22.
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Oui mais il y a aussi ça: Ainsi, si nécessaire, les 36 Rafale peuvent gérer plus de 12 000 heures de vol tout seuls en un mois seulement. En gros, c'est un Rafale qui vole environ 12 heures par jour pendant 30 jours d'affilée. Cela représente 5 sorties par jour, de 2 à 2,5 heures chacune. Un escadron complet peut donc effectuer 90 sorties par jour pendant un mois entier. Pas 3 jours ou 5 jours, un putain de mois entier ! !! C'est du dopage. Et ça: La France a déjà un surplus d'avions de chasse terrestres. Ce dont vous avez besoin, c'est de plus de capacités dans l'eau, que vous pouvez emmener autour du monde à tout moment.