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AIR-DEFENSE.NET

Nicks

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Tout ce qui a été posté par Nicks

  1. Il doit y penser oui. Mais d'une façon possiblement différente de la vôtre.
  2. J'espère réellement que vous jouez un jeu de rôle...Ca devient de la folie.
  3. En l'armée je veux bien (et encore vu comme on l'a maltraitée depuis des décennies, je ne sais plus trop quoi penser). Pour le reste...Cela me paraît ahurissant de risquer une guerre mondiale quand ses intérêts vitaux ne sont pas en jeu et ils ne risquent pas de l'être avant 10 ans minimum (et encore dans le pire des scenarios où Poutine veut vraiment tout manger). 10 ans qui nous laisseraient le temps de changer les conditions qui ont amené la France à être considérée comme un pays faible et peut-être d'éviter un conflit majeur, plutôt que d'en accélérer sa survenue.
  4. J'espère que ce genre d'affirmation est de la provocation...Et quand est-ce qu'on demande l'avis des citoyens sur ce genre d'aventures plus qu'hasardeuses ? On n'est pas chez Poutine hein.
  5. Il n'y a que Poutine qui prendra un risque ? La France n'a rien à perdre à s'attaquer à un territoire russe ?
  6. Et c'est un territoire russe désormais. Je reste interdit face aux scenarios d'escalade manipulés d'un "air dégagé"...
  7. Quand ? Il faut déjà que l'Ukraine tienne jusqu'à l'automne. Si rien n'arrive avant la fin de la gadoue, l'été va être chaud...
  8. Attention, on peut penser que les russes ne soutiennent pas Poutine de façon aveugle, mais malgré tout, il reste la figure du redressement intérieur de la Russie et de sa stabilité. Bien sûr la propagande est à l'oeuvre et une partie de la bourgeoisie s'est occidentalisée et constitue le maillon faible du soutien sans doute. Quoiqu'il en soit, je ne crois pas à un renversement spontané du régime, même si la guerre s'invite davantage en Russie même. Au contraire, je crois que ça ne fera que renforcer la cohésion d'un peuple qui n'a pas du tout les mêmes repères que les nôtres. A ce titre, quid du soutien d'un interventionnisme, s'il s'avérait meurtrier en France ? Compte-tenu des fractures que connaît notre pays et de la défiance vis à vis du pouvoir, je le pense très très faible.
  9. J'attendrais tout de même un peu avant de dire que tout le monde va avancer au même tempo sur cette affaire. Encore une fois, l'Allemagne, qui a bien raison, défend avant tout ses intérêts...
  10. Il y aurait des raisons pour que l'Allemagne s'éloigne des Etats-Unis quand on sait le coup porté à l'économie allemande en raison de la guerre et de la privation du gaz russe. Mais ce que dit l'article, c'est que l'Allemagne ne se tourne pas vers la France quand elle pense défense, défense qui en Europe est pensée autour de l'Otan. Même si les américains se désengagent, ce que j'ai toujours pensé probable pour ma part, cela restera vrai. La France peut bien essayer de renverser son image de nation défiante envers l'atlantisme, elle n'y arrivera jamais vraiment. Les pays de l'Est y voient un opportunisme qu'il convient de saluer sympathiquement mais resteront ancrés dans leur tropisme américain. Quelle influence pourrait donc regagner la France qui ne soit pas en réalité une acceptation de la ligne atlantiste majoritaire qui n'a jamais réellement fait partie de sa tradition et de ses intérêts ? Autrement dit et paradoxalement, c'est son effacement qui permettrait un éventuel regain de pouvoir d'entrainement.
  11. Quand on parle de lecture orientée...Ce qui ressort de cet article, c'est essentiellement que l'Allemagne poursuit ses propres visées sans tenir spécialement compte des français. Je ne vois pas très bien où on peut y fantasmer la cohésion...
  12. Un article intéressant sur la relation franco-allemande actuelle en matière de défense : https://www.france24.com/fr/europe/20240315-défense-européenne-pour-l-allemagne-la-france-n-est-pas-forcément-un-partenaire-prioritaire?utm_term=France24_fr&utm_campaign=twitter&utm_source=nonli&utm_medium=social Cela pose, je crois, la difficulté pour la France de se positionner comme un élément central d'une défense européenne qui n'est vu que par le prisme otanien. Certes les pays de l'Est apprécient le tournant anti-russe de Macron, mais restent solidement arrimés à l'autre rive de l'Atlantique, quand l'Allemagne, elle, s'organise en fonction de ses seuls intérêts. Cela dessine un leadership plutôt symbolique pour la France...
  13. Nicks

    Airbus

    Airbus m'avait l'air d'être une franche réussite avant d'être intégré.
  14. J'arrête le hors-sujet . On en parle pas de la même chose manifestement (souveraineté).
  15. Nicks

    Airbus

    Nous avons au nom d'EADS restructuré des entreprises qui se portaient bien et étaient strictement françaises. Nous faisions des hélicoptères largement aussi bons que MBB. C'est de ce type de dépouillement que je parle. Edit : déso pour le HS. Et pour précision, je ne suis pas partisan des projets intégrés mais la coopération entre nations si. Airbus l'était jusqu'à une époque.
  16. Nicks

    Airbus

    Je sais bien que nous avons encore des sites de conception et de production en France. Mais qu'en est-il de la capacité de la France a orienter réellement ces programmes ? Parfois, quand on voit par ailleurs les mouvements de délocalisation (les moteurs d'Ariane qui certes n'est pas Airbus, mais fait face également aux appétits allemands), je me demande combien de temps nous allons garder cette activité, surtout si on se tire la bourre sur des programmes aussi importants pour la souveraineté que le SCAF.
  17. Nicks

    Airbus

    C'est quoi l'activité la plus stratégique ? Je ne sais pas comment on peut défendre son pays et accepter ce type de dépouillement volontaire au nom d'une chimère...
  18. Nicks

    Airbus

    Elle date de quand cette culture d'entreprise ? Airbus était un consortium, c'est devenu une multinationale européenne sur laquelle la France n'a plus que très peu de pouvoir. Et on y a sacrifié des entreprises françaises très bien portantes, via EADS. Regardez ce qui se passe à propos du SCAF, ça me semble édifiant...
  19. On ne s'aligne pas sur le moins disant. On arrête de jouer les hypocrites, on assume de ne pas jouer les grands défenseurs de la veuve et de l'orphelin mais d'agir en tant qu'appartenant au bloc occidental, dans la grande opposition qui se dessine avec la Chine et donc la Russie désormais. Quand on pense que la France n'a rien à gagner dans ce positionnement, on ne soutient pas une possibilité de guerre, tout simplement.
  20. Il me semble que nombre de commentateurs étrangers disent la même chose sur les objectifs de politiques intérieures. Ce ne sont pas les seuls sans doute mais est-ce que ce serait si étonnant ? https://www.letemps.ch/monde/europe/les-lecons-d-une-semaine-tres-ukrainienne-sur-la-scene-politique-francaise Ensuite la prise de leadership a probablement pour objectif des ralliements. Mais la question qui a été posée, c'est de savoir si c'était la bonne méthode de l'afficher de cette façon, alors que la position de la France a mis beaucoup de temps à être claire sur son soutien réel à l'Ukraine.
  21. Je me permets un petit conseil bibliographique qui me semble dans le sujet : Les limites de la guerre / Olivier Zajec. Le Kremlin Bicêtre : Mare et Martin, 2024. Juste parcouru pour l'instant, mais cela semble très intéressant dans une approche réaliste des relations internationales.
  22. Ce n'est pas mon critère. On peut s'inspirer des relations Dassault / Airbus pour s'en convaincre. On peut aussi se voiler la face et faire comme si...
  23. La raison du plus fort n'a pas toujours besoin de la force armée pour s'imposer. Quand au problème ukrainien, une bonne façon de le penser serait également de savoir quelle est notre part de responsabilité. Parce que, ce que vous dites des règlementations internationales, dont certains aspects sont positifs, est une construction menée par les occidentaux. Or l'intervention russe, qui encore une fois est en effet contraire au droit international et doit être condamnée, ne l'est pas toujours très fermement par une large part des pays du monde. Des méchants sûrement, je n'en doute pas, mais ils sont bien décidés à ne plus accepter nos interventions à géométrie variable. Sans doute, pour les ramener à des sentiments plus conciliants, devrait-on aussi faire notre introspection. En tant que français, je ne me sens pas solidaire de tout ce que l'occident à réalisé depuis quarante ans, après la chute du mur.
  24. Je ne vois pas où j'invoque l'histoire pour justifier moins d'UE (et pas d'Europe, ce qui n'est pas la même chose), si ce n'est l'histoire politique et économique récente. Ce que je dis, c'est que là où Poutine fait intervenir l'histoire pour signifier que l'Ukraine est liée à la fondation de la Russie, je dis qu'on ne peut pas en dire autant de la France et de la Pologne par exemple, et même pas de la France et de l'Italie, qui sont des voisins. Ca ne veut pas dire qu'un jour elles ne se retrouveront pas au sein du même pays, mais ce que j'ai constaté de la construction de l'Ue, c'est qu'elle a profondément affaibli le nôtre, avec la complicité de nos dirigeants (je cite souvent l'exemple d'Airbus qui démarre comme une coopération internationale de pays européen avec une direction plutôt française et qui se finit comme entreprise à domination allemande avec disparition de nombre de nombre d'entreprises d'excellence comme Aérospatiale). Or avec la France disparaît une vision des relations internationales assez singulière alors que l'Ue elle s'inscrit dans un alignement atlantiste évident, qui restera occidentaliste même si les Etats-Unis venaient à s'éloigner ou si l'Ue était assez forte pour être indépendante. Quel intérêt de n'être qu'une filiale standardisée ? Je n'en vois pas pour ma part. Ce que je conclus de cette séquence, c'est que les européistes à la fois voient une opportunité majeure d'approfondissement de la fédéralisation avec le prétexte ukrainien, en même temps qu'ils ont très peur de passer pour des guignols qui ont vendu une coquille vide, où plutôt un Bernard l'Hermite, pendant des années, si la Russie parvenait à réussir son entreprise.
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