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Nicks

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Tout ce qui a été posté par Nicks

  1. Pourquoi me parler de la force de dissuasion alors ? Vous y répondez vous-même : ... Ceci et dans la suite de votre propos. Est-il possible de clarifier ?
  2. Depuis quand l'Ue se démarque des intérêts US ? C'est une fiction que je ne connais pas, renseignez moi ! C'était encore à peu près valable avant 2007-2008 et l'alignement complet de la France en politique étrangère. Alors oui, nous avons encore une force de dissuasion autonome (pour combien de temps puisque certains veulent inconsidérément la partager ?), mais je ne vois pas le rapport en vérité car nos intérêts vitaux n'étant pas menacés, le recours à l'arme nucléaire me paraît hors de propos. Je ne vois vraiment pas Macron prendre une direction différente au vu de son parcours idéologique. Il y a les déclarations et il y a ce qu'on fait.
  3. Il y a peut-être une nuance entre appeler l'Europe à prendre son destin en main et agir de façon inconsidérée, sans avoir la moindre bille. Quant à Zelensky, ce qu'il veut ou pas n'a pas beaucoup d'importance dans cette affaire. Le patron siège aux Etats-Unis et sans doute que son objectif n'est pas de voir l'Europe se griller alors que ses intérêts vitaux ne sont pas en jeu. Affaiblir les russes oui, provoquer une guerre inconsidérée alors que le problème principal est identifié en Asie, je ne suis pas sûr que ce soit du goût des américains, qui me semblent recadrer les choses.
  4. Je ne crois pas que les américains parlent au hasard très souvent. Ce genre de mise au point est d'ailleurs à remettre en contexte avec le départ de Nuland. Quant au messages vers Poutine et leur efficacité, Alexis en parle très bien...
  5. Ca semble bien parti pour être un leadership de l'isolement : https://www.bfmtv.com/international/europe/ukraine/les-etats-unis-rappellent-a-macron-que-zelensky-n-a-jamais-demande-le-renfort-de-troupes-etrangeres_AD-202403050946.html
  6. Parce qu'il me semble que beaucoup s'emballent ici, peut-être parce que le sentiment d'être du côté des gentils est si fort qu'il ne supporte pas qu'un autre camp puisse éventuellement prendre le dessus (alors que seuls les gentils ont le droit de gagner, ontologiquement), je fais suivre ce lien vers une petite analyse analogique qui impulse un peu de sang froid au milieu de ce maelstrom de souffles courts : https://www.lettrevigie.com/blog/2024/03/06/rendez-nous-le-lieutenant-x-jph-immarigeon/ Et puisque j'ai vu que certains parlaient de Todd un peu plus haut sur ce fil : https://x.com/ErikLoridan/status/1762662307279106550?s=20 Peut-être est-ce passé inaperçu, mais j'ai posté il y a quelques jours un lien vers un article qui faisait le constat de la chute du réseau diplomatique français, passé du deuxième au sixième rang depuis 2017 (tiens, cette date m'interpelle mais pourquoi ?), mais d'aucuns continuent à donner une quelconque crédibilité aux rodomontades à destinées intérieures de notre personnel politique. Oui, un peu de sang froid et de recul feraient sans doute beaucoup de bien à tout le monde...
  7. La Pologne était menacée, entre autres, par l'Allemagne, un voisin immédiat de la France, auprès duquel elle avait un léger contentieux. Je suis bien évidemment effaré de constater le nombre effrayant de morts qu'a provoqué cette guerre, qui a mon sens était évitable, je suis désolé pour l'Ukraine qu'elle ait à payer un aussi lourd tribu pour garder son indépendance, mais je ne considère pas ce pays comme un allié, pas plus que relevant d'un intérêt vital pour mon pays. J'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas un argument tenable qui me convaincrait que Poutine a pour objectif de conquérir tous les pays européens, à moins bien entendu que nous lui déclarions la guerre (et encore, dans ce cas de figure, je ne vois pas très bien comment il réussirait à avancer de plusieurs milliers de km quand on voit comment il est dur pour lui d'avancer de quelques dizaines de km en Ukraine). Il y a un danger réel, ce sont les pays baltes qui ont rejoint l'UE et pour lesquels qu'on le veuille ou non, nous sommes liés. La Pologne me semble un autre morceau à digérer pour l'ours russe. C'est là qu'il faut placer la ligne rouge et travailler pour qu'elle soit prise au sérieux. Ce que nous devons faire, c'est redevenir crédible, cesser les zig-zag ridicules, réindustrialiser la France et la réarmer, donc rompre avec les décennies d'orthodoxie économique à forte consonnance européenne qui nous ont conduit à notre déclassement actuel. Alors nous pourrons être de nouveau des interlocuteurs pris au sérieux, aussi bien par la Russie que par nos alliés.
  8. Plutôt que de gloser longuement sur le nouveau coup de menton de Macron, un élément de contexte pour mesurer sa crédibilité et celle, malheureusement, de la France : https://www.lefigaro.fr/international/la-france-perd-deux-places-dans-le-classement-des-reseaux-diplomatiques-du-monde-devancee-par-la-turquie-et-le-japon-20240227#:~:text=International-,La France perd deux places dans le classement des réseaux,Par E.P.&text=Selon le classement 2024 de,%2C suivi des États-Unis. On ne détruit pas impunément la souveraineté d'un pays, d'autant plus au nom d'une chimère qui n'adviendra jamais.
  9. Ceux qui prônent la fin de l'anonymat et donc de la liberté d'expression sur les réseaux hurleront à la dictature quand ça se passe ailleurs. Le camp du bien sait qu'il est le camp du bien, ça suffit à ne pas se poser de question. Après tout on a le choix entre 60 marques de yaourts et de chaussures, si ce n'est pas ça la démocratie, qu'est-ce que c'est je vous le demande ?
  10. Ben.... https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/alexei-navalny/mort-d-alexei-navalny-propos-racistes-nationalisme-et-positions-conservatrices-l-autre-visage-de-l-opposant-russe_6370291.html Bien évidemment, il n'en reste pas moins qu'il ne fait pas bon être un opposant en Russie, même mineur et sans grand danger pour le pouvoir. C'est un état autoritaire. Il convient de dénoncer le traitement que subissent ceux qui combattent politiquement le chef du Kremlin. Ca n'exempte pas de s'interroger sur une certaine hypocrisie occidentale quand on voit le sort réservé à Assange par exemple.
  11. Une évidence que beaucoup ne veulent pas voir par flemme de changer de logiciel idéologique. Le Brexit n'est pas pour grand chose dans l'état du Royaume-Uni qui, par ailleurs, n'est pas vraiment plus mal que notre pays et bien loin de l'apocalypse prédite par les européistes. https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/09/04/royaume-uni-l-economie-britannique-finalement-nettement-plus-solide-qu-annonce_6187715_3234.html
  12. On dirait qu'une certaine lucidité se fait jour sur la toxicité de notre appartenance à l'UE. Cela vient bien tard mais c'est déjà ça. Notre industrie aéronautique est un des derniers bastions de souveraineté et d'excellence de notre pays, dans un secteur vital. Il faut à tout pris le préserver et le protéger des prétentions allemandes notamment. Espérons la fin d'une naïveté (pour être gentil) qui a conduit notre pays au déclassement.
  13. Quand je pense qu'avant Airbus était une coopération internationale dans laquelle il y avait Aérospatiale et que désormais c'est une multinationale qui va contre nos intérêts. Quant au Scaf, pas de commentaire, à la mesure de l'absence de surprise du scénario. Cela suffira-t'il à réveiller certaines consciences ? J'ai un peu perdu l'espoir à vous lire depuis des années...
  14. Et donc là, personne ne pense à redéfinir la diplomatie française pour la ramener à ce qu'elle était avant 2007, à savoir une doctrine de relative indépendance qui nous donnait bien plus d'autonomie stratégique. Se retrouver au seuil d'un conflit avec la Russie simplement parce que l'Otan tire les moustaches de l'ours depuis trente ans, ça ne questionne personne ? Par ailleurs, l'Ue n'est pas un cadre de développement mais il est au contraire incapacitant, à la fois par l'essence économique malthusienne des traités et l'absence totale de volonté des pays membres hors France d'assurer une défense autonome et de se défaire de la protection américaine. Le seul résultat que l'on va obtenir à pousser l'intégration vers une défense européenne, c'est perdre une de nos dernières industrie de pointe, l'aéronautique, pour la filer à des pays qui n'en feront que du cash. Je suis quand même étonné de cette incapacité à sortir de cadres ultra-formatés (il n'y a que des ingés managers sur ce forum ?) Si on veut éviter les situations de guerre et se protéger du mieux possible, à mon sens il faut sortir de l'Ue et de l'Otan, sans pour autant rompre avec le camp occidental, mais en le considérant selon nos intérêts propres et travailler à récupérer autant de souveraineté que possible. On remarquera d'ailleurs que le seul pays européen à émettre des sanctions fermes contre la Russie, c'est la Grande-Bretagne (qui n'a toujours pas été engloutie par le Brexit en passant). A titre personnel, je crois que les sanctions sont assez inutiles car largement anticipées, et qu'il aurait fallu discuter sérieusement avec la Russie depuis des décennies plutôt que de vouloir lui imposer notre modèle socio-économique (largement défaillant pourtant), pour éviter d'en arriver à cette décision outrancière de Poutine d'envahir l'Ukraine. Pour le reste, et certains l'ont déjà fait remarquer, la Russie n'est pas un monstre invulnérable. C'est un pays aux abois qui résiste, mais qui démographiquement et économiquement, ne pourrait pas résister très longtemps et n'a pas spécialement intérêt comme les autres à disparaître sous le feu nucléaire. Nous avons bien davantage intérêt à en faire un partenaire qu'un ennemi irrémédiable surtout quand on voit comment nous traitent nos "alliés indéfectibles"...
  15. Une menace de hausse salariale...Je pense que les anglais n'ont rien connu de pire depuis la disparition de Thatcher. En attendant, l'économie est en croissance et la City qui devait déguster (et ça ne m'aurait pas attristé) est toujours bien gaillarde. Qui plus est, chez nous qui sommes bien campés dans l'Europe qui protège, tout va bien. Nous avons des alliés sûrs, notre industrie est pimpante, les prix de l'énergie sont anormalement bas (grâce au saint marché imposé par l'UE et la sortie du nucléaire amicalement suggérée par l'Allemagne), il n'y aucune pénurie d'aucune sorte, surtout pas de semi-conducteurs, de matériaux de construction, de coton, etc et notre croissance est au moins dix fois plus élevée que chez nos perfides voisins outre-manchots. Et au moins, nous, nous sommes préservés d'avoir des salaires en hausse, ce facteur infâme d'hyper inflation. Ouf...Le Brexit ça a l'air vraiment terrible !
  16. Je pense qu'il est beaucoup trop tôt en effet pour percevoir les conséquences économiques du Brexit. Certes, la GB va perdre de son influence en tant que place financière, mais j'ai tendance à penser que c'est positif pour l'économie réelle à moyen terme et pourrait amener à des relocalisations, notamment si la Livre était amenée à baisser un peu (j'ai l'impression cela dit qu'elle résiste plutôt bien à rebours là aussi des prévisions alarmistes) et en fonction de la moindre fluidité de la circulation des marchandises. Même s'il est vrai que la GB a plutôt un logiciel très libéral en économie, c'est à dire plutôt conforme avec l'essence des traités européens, la sortie a permis, voire impose, un changement de paradigme qu'on peut voir comme du pragmatisme ou de l'opportunisme, ce dont Bojo fait pour le moment preuve avec je trouve une certaine habileté, à rebours des idées habituelles caractérisant le paysage politique britannique et européen désormais. Il me semble que son pays a gagné en agilité, même si je n'aime pas ce terme managérial dont on abuse désormais comme beaucoup d'autres de la même veine, pour masquer la vacuité du management précisément et l'absence souvent quasi totale des managers à savoir gérer quoi que ce soit au delà de l'affichage. Quoiqu'il en soit, le Royaume-Uni paraît plus libre de prendre ses propres décisions. Ca n'en enlève pas les contraintes incontournables mais c'est tout de même un gros avantage que de recouvrer un peu de souveraineté. Comparativement, l'UE a montré ses lacunes (y compris sur sa faculté à peser par sa taille critique, ce qui est un argument souvent mis en avant) et les citoyens, pour autant qu'ils n'étaient pas déjà convaincus comme je le suis, commencent à nourrir une défiance certaine vis à vis d'elle : https://fr.euronews.com/2021/03/11/comment-la-crise-du-covid-19-a-affaibli-le-sentiment-europeen Wait and see !
  17. Je n'ignore rien. Ce sont des phénomènes en cours et qui d'ailleurs ont pu voir un infléchissement suite au succès de la campagne de vaccination, qui a été meilleure qu'au sein de l'UE, sans doute pour des raisons multiples. Au sujet de la gestion de la pandémie, comme je l'ai dit, le début a été raté au Royaume-Uni (gestion libérale), mais la suite a été nettement meilleure grâce il me semble à un pragmatisme dont l'UE nous prive. La France qui a encore, malgré tous les reculs depuis 2005, un meilleur système hospitalier que la GB ne peut pas trop fanfaronner avec près de 110000 morts au compteur, malgré son maintien dans l'"Europe qui protège". Simplement, il n'y a pas de catastrophe suite au Brexit comme beaucoup d'européistes le prévoyaient. Bojo fait preuve d'une étonnante capacité à prendre des décisions plutôt hétérodoxes dont on a perdu l'habitude en France malheureusement. J'envie un peu les anglais en ce moment.
  18. Le Brexit est sans doute trop récent pour en tirer des conclusions qui ne seraient de toute façon pas définitives, mais on peut tout de même constater que pour le moment, il n'y a pas eu de catastrophe. Au contraire, après un début assez calamiteux, le pays a plutôt mieux géré la pandémie que le continent, notamment grâce à la vaccination. La comparaison avec l'UE n'est pas flatteuse pour le coup, notamment dans la commande et l'acheminement des doses (alors qu'il y a des négociateurs d'élite pourtant paraît-il). Dans un autre domaine, l'Etat va semble-t'il reprendre le contrôle du rail suite à la catastrophe engendrée par la privatisation, ce qui est une bonne nouvelle, quand de l'autre côté de la Manche, on s'ingénie à vouloir toujours céder davantage à la sainte concurrence. Et c'est un gouvernement Tory qui le fait. Certes, on ne peut pas affirmer que c'est grâce au Brexit mais chacun sait que les traités européens pour le moins, favorisent l'idéologie concurrentielle et que même si un gouvernement français souhaitait revenir à une gestion nationalisé, il aurait à affronter la Sainte Inquisition bruxelloise. Au moins le pragmatisme n'est pas interdit au Royaume-Uni. Donc oui, il est bien trop tôt pour dire que le Brexit est un succès. Mais l'échec cinglant promis par beaucoup, commence tout de même à s'éloigner on dirait.
  19. Quelques problèmes d'organisation et de flux, ce qui est assez aisément compréhensible. Mais en l'occurrence, rien de dramatique. Ensuite, ce seront les décisions de politiques britanniques qui pourront faire la différence et c'est bien cela l'important : la possibilité du choix. Cela ne protège pas des mauvaises décisions, mais au moins cela autorise des marges de manoeuvre.
  20. Vous voulez qu'on compile les imprécations catastrophiques des européistes à propos de la sortie, des pénuries, des blocages sans fin etc ? Ca n'a pas eu lieu. La sortie en elle-même n'est pas factrice de catastrophe comme se plaisent à l'imaginer, plus fréquemment sous forme de menace, les tenants de l'Union. Ca c'est une leçon que l'on peut tirer immédiatement et qui relève bien du rapport de force institué pendant les négociations. En revanche, la réussite sur le long terme dépend de multiples facteurs et notamment des politiques économiques mises en oeuvre, des accords commerciaux passés auprès d'autres pays, de la capacité de la Grande-Bretagne à rester unie (ils n'avaient qu'à adopter un modèle jacobin !) etc. Le départ de l'Ue n'en sera qu'un des éléments.
  21. Le Covid a été déclenché par l'UE ? On s'en sort beaucoup mieux que les anglais ? En l'occurrence, le petit poucet s'en est sorti sans cataclysme contrairement aux imprécations habituelles des orthodoxes. Il faut bien évidemment voir sur le long terme pour juger de la réussite ou non du Brexit, mais pour en revenir aux négociations, il faut quand même savoir observer quand un rapport de force soit-disant déséquilibré est en réalité retourné par l'élément dit faible, pour les raisons structurelles que j'ai évoqué plus haut. Quant à la qualité des équipes de négociations européennes, le récent accord Ue-Chine devrait quand même éclairer les foules. C'est un désastre.
  22. Pour le moment, pas de rivières de sang et de nuages de sauterelles en Grande-Bretagne comme l'annonçaient les évangiles européistes. En fait, tout se passe comme prévu ou presque, à savoir que l'UE n'est pas un Etat et qu'elle a du mal à présenter une force de négociation capable de venir à bout d'un seul membre en partance, qui a certes du faire quelques concessions, mais qui globalement s'en sort plutôt bien si on met les pêcheurs de côté. Instructif pour les prochains.
  23. Hé bien, j'ai toujours dit ici que Biden était le plus mauvais candidat démocrate à opposer à Trump, mais je pensais que le virus allait tout de même l'abattre politiquement, à défaut de l'avoir fait physiquement. Mais il faut croire que mon impression première était quand même la bonne car à l'heure qu'il est, il a encore une chance de gagner. Ce qui est déjà un fait politique majeur, quelque soit le résultat final.
  24. Je pense depuis le début que ce projet est une erreur et une illusion et j'espère depuis le début que Dassault et dans une moindre mesure le gouvernement français (pour lequel je n'ai aucune confiance) se ménage une porte de sortie et la possibilité de mener seuls la conception du successeur du Rafale. Un élément de réponse : http://www.opex360.com/2016/05/31/le-successeur-du-rafale-ne-sera-pas-forcement-le-fruit-dune-cooperation-europeenne/
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