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Nicks

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Tout ce qui a été posté par Nicks

  1. Je réponds ici à ceux qui ne voient rien de (relativement) semblable à 1914 dans la situation actuelle. est-ce que par hasard, une guerre locale entre une ancienne super-puissance (Russie-Autiche-Hongrie) et une ancienne partie de son empire (ou désirée comme telle) (Ukraine, Bosnie/Serbie) et un jeu d'alliance déconnecté des intérêts réels en jeu ne pourrait pas conduire à une conflagration mondiale ou du moins très élargie, complètement inutile et meurtrière ?
  2. La dernière chronique de Kempf, analyste équilibré de la guerre à mon sens : https://www.lettrevigie.com/blog/2024/03/11/bilan-hebdomadaire-n-84-du-10-mars-2023-guerre-dukraine/ L'attrition continue pour les ukrainiens. Les russes ont néanmoins un point faible réel : la flotte en mer Noire qui fragilise la Crimée et pourrait mettre un frein à une éventuelle opération sur Odessa.
  3. Est-ce que ce n'est pas ce que certains font ici tranquillement quand il s'agit de point de vue différent ? Quand à exprimer un avis subjectif, tous le sont. Mais il me semble que cela ne sort pas de nulle part puisque je cite un certain nombre de liens qui n'ont rien de folkloriques. Je suis désolé d'être un peu piquant, mais depuis que je fréquente ce forum (et mon inscription remonte à dix ans), j'ai vite identifié une certaine sociologie accompagné d'une certaine homogénéité des "avis". J'ai aussi constaté que l'hétérodoxie devait s'y exprimer de façon feutrée pour ne pas trop déranger les certitudes, ce pourquoi je suis resté à l'écart un bon moment. Le style des contributions des "raisonnables " comme je suppose qu'ils se voient est parfois un peu moins provoquant, mais la teneur en est-elle moins arrogante, au regard des faits ? C'est aussi pour cela que j'exprime les choses de cette façon (j'en lis ici qui pratiquent de façon bien plus diplomatique sans faire Lagaffe qui choquerait par trop). Certaines réactions sont assez éclairantes finalement. Mais vous êtes maîtres à bord... Pour finir, un sujet géopolitique sans parler de politique, c'est un voeu pieux. Tout le monde le fait ici. Je note l'avertissement néanmoins.
  4. Ilustration éclatante de ce que je dis plus haut. Et tant pis pour la populace qui ne comprend vraiment rien de rien et qui heureusement vote pour des partis qui se renient à peine élus.
  5. On attendra qu'il revienne déjà et les nombreux bienfaits qui s'en suivront pour tirer ce genre de conclusion à la louche. Je me demande si un jour les cadres de ce pays (la France) sauront remettre en question l'air du temps. C'est réellement le mal qui nous ronge, à vous lire : le conformisme élitaire.
  6. Il y a des points noirs qui relèvent bien davantage de choix politiques intérieurs que du Brexit. Et au final, la comparaison avec la France n'est pas réellement en défaveur de la GB, alors même qu'elle devrait avoir coulée depuis longtemps selon les lois d'airain de la Sainte Ue. https://www.lesechos.fr/monde/europe/la-revision-des-chiffres-du-pib-place-le-royaume-uni-parmi-les-meilleurs-eleves-en-europe-1974602
  7. Pour ce que j'en sais, ils sont toujours bien debout, malgré les menaces d'apocalypse, et plus actifs que la France dans le soutien à l'Ukraine au passage, mais moins dans le verbe il est vrai. D'ailleurs de façon générale, ce sont les pays hors Ue qui sont les plus efficaces dans le soutien concret (Etats-Unis, GB, Corée du Sud par exemple) (je souligne à destination des pro-ukrainiens déclarés, qui semblent également être les plus européistes) Par ailleurs, l'Ue fait en effet ce qu'elle sait faire, imposer une doxa économique qui fait du continent la partie du monde où la croissance est souvent la plus faible, se saborder par des sanctions qui lui ont fait plus de mal qu'à ceux qu'elle voulait mettre à genoux, et interdire toute expression qui serait contraire à la loi du Bien qu'elle incarne (vous vous opposez, vous êtes poutinien). Je crois en ce qui me concerne que ce dernier point à fait beaucoup pour affaiblir notre pays, sa position diplomatique singulière, qui faisait beaucoup pour l'équilibre de certaines relations internationales et au final sur la sécurité de l'Europe. Il est dommage que le peuple ne puisse s'exprimer sur toutes ces questions directement en lien avec sa souveraineté (donc son essence). La dernière fois, une nette majorité avait exprimé sa défiance. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner quelle serait encore la réponse aujourd'hui, ce qui fait d'ailleurs que la question n'est plus posée. Un indice d'actualité : https://www.lejdd.fr/international/sondage-76-des-francais-opposes-lenvoi-de-troupes-en-ukraine-142527#:~:text=D'après une enquête de,national contre une implication militaire Je crois que la guerre Russo-ukrainienne sert d'opportunité pour les fédéralistes à avancer autoritairement leurs pions, tout en continuant par ailleurs à végéter sur les fondamentaux de l'UE qui l'affaiblissent donc par ailleurs. Ce n'est pas mettre la pâtée aux russes qui va nous sauver (cela est juste destiné à laver l'orgueil de ceux qui se voient trop beaux mais ne veulent surtout pas se regarder dans le miroir), c'est abandonner la théologie qui fait penser que communiquer sur le fait qu'on va les mettre à genoux exempte de penser sérieusement les questions de souverainetés. Le fait est, pourtant, que c'est ce qu'on continue à faire en parlant haut, mais en étant incapable par exemple de maintenir à flot une fonderie qui fabrique des obus : https://www.tf1info.fr/economie/video-guerre-ukraine-russie-pourquoi-la-seule-usine-francaise-d-obus-est-elle-a-l-arret-2288503.html Beaucoup de mots depuis des années, bien peu d'actes sinon pour détruire, détricoter, contraindre à la baisse. Et nier sa faiblesse, tout en l'organisant.
  8. Oui dans les années 70, notre pays avait des capacités de production bien plus variées qu'aujourd'hui. 1992, c'est Maastricht. Ce que je veux dire, c'est qu'on devrait réfléchir à améliorer la situation dans notre pays, en regardant le revers de certaines vérités révélées, avant de jouer les grands pacificateurs et donneurs de leçons.
  9. Parce que croyez que la nôtre l'est après trente ans de désindustrialisation (1992, triste traité) ? Plutôt que de voir la paille chez les autres, nous devrions cesser l'arrogance et voir à quel point nous sommes démunis aujourd'hui quand il s'agit de capacité de production et de souveraineté (ne vous inquiétez pas le libre marché s'occupe de tout). Je ne dis pas que l'économie russe est plus forte globalement, mais qu'elle résiste mieux que la nôtre, ce que les chiffres démontrent a priori.
  10. Je crois avoir cité un article. En voici un autre : https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/leconomie-russe-ne-sest-effondree Rappelez moi le chiffre de la "croissance" française pour cette année ?
  11. Je ne suis pas certain de l'unanimité du Quai d'Orsay au sujet d'une politique résolument occidentaliste, mais il est évident que le renouvellement des diplomates a mis davantage en avant cette position. Reste que Macron n'a pas vraiment de ligne définie et c'est cela qui pose problème quand il ne peut s'appuyer sur un corps diplomatique qui maîtrise son sujet. Pour le reste, cet article du monde diplo résume bien les choses : https://www.monde-diplomatique.fr/2020/09/ENDEWELD/62194 On notera ce passage : "La reprise d’un dialogue bilatéral entre la France et la Russie, interrompu depuis la crise ukrainienne de 2014, suscite les critiques appuyées de certains des partenaires européens de la France, qui n’ont guère apprécié d’être placés devant le fait accompli par Paris. Les experts et commentateurs atlantistes, hostiles à la Russie, ne manquent pas non plus en France. Le directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, Bruno Tertrais, affiche son scepticisme : « Sur un sujet qui concerne l’Europe tout entière, la France a choisi de jouer seule… Conclusion : non, ça n’aboutira à rien de concret. Ce qui ne veut pas dire qu’il [M. Macron] a tort d’essayer. Au moins personne ne pourra plus nous reprocher de “ne pas assez parler à la Russie”. » D’autant que certains, au sein de l’administration diplomatique française, attendaient cette reprise du dialogue : « Une grande partie du Quai, estime même M. Sellal, a la nostalgie d’une grande politique vis-à-vis de la Russie, politique qui s’est réduite aux sanctions. S’il y a eu des éléments de résistance, ils étaient ailleurs, parmi les ONG [organisations non gouvernementales], les médias. »
  12. On se demande pourquoi c'est le contraire qui est avéré sur les 40 dernières années. Sortir d'une forme de théologie ne serait pas du luxe si on veut faire avancer ce pays.
  13. Je ne pense pas que cette affirmation ait pour sujet Zelensky. Les Etats-Unis rappellent simplement qu'on n'agit pas sans demander l'avis du chef, qui manifestement n'est pas pour (au moins pas pour l'annoncer clairement)
  14. Voilà typiquement un discours hors-sol. Prendre des cours de russe ? Peut-on prendre une seconde au sérieux quelqu'un qui prétend que la Russie a pour objectif (et je ne parle pas des capacités) d'annexer toute l'Europe ? Je pense que, d'autant plus si les américains se désengagent, il va falloir tenter d'amener la Russie à la table des négociations et donc avaler une partie de notre chapeau, mais en faisant comprendre que si elle était tentée d'avancer une nouvelle fois, nous serions prêts cette fois-ci (mais bien sûr, il faudra agir pour obtenir cette crédibilité). A mon sens, ce sera mieux que de tenter le diable sans la moindre préparation et on sauvera sans doute l'idée d'une Ukraine indépendante, même si amputée.
  15. Je n'ai mis ce lien que pour la citation de Todd et sans vérifier la provenance, puisqu'elle n'a aucune incidence sur le propos.
  16. Nous n'avons quasiment pas de stocks et on voit avec quelle lenteur l'industrie monte en régime. Il nous faudra sans doute une décennie pour récupérer des capacités qu'on a laissé s'éteindre. Et c'est aussi ce qu'il faudra à la Russie pour monter en niveau et récupérer de ce qu'elle perd en Ukraine. La conclusion, c'est qu'il faut trouver un moyen au minimum de geler cette guerre pour nous laisser le temps de reconstruire des capacités industrielles, et, qui sait, trouver un terrain de discussion avec la Russie pour éviter une répétition de ce qui se passe en Ukraine.
  17. C'est quand même un élément principal du problème. L'Ue sui ne sait pas penser en dehors des Etats-Unis ? La Suisse n'y est pas et elle se débrouille car elle suit son propre chemin, sans s'isoler pour autant. La France serait plus forte si elle cessait de s'entraver tout seule pour se formater à un ensemble qui ne se pense aucun destin autonome.
  18. Mais parce qu'on parle d'un héritage, que certains voudraient partager paraît-il. La boucle est bouclée.
  19. Macron n'a eu de cesse de changer d'avis sur cette question. Il a saboté le corps diplomatique, il n'est pas à son premier coup de menton sans lendemain. Il faut redescendre un peu sur terre. L'Ukraine est au mieux un pays des confins européens, comme une partie de la Russie si on part sur ce terrain. Ce n'est pas la Pologne, ni les pays baltes qui font partie de l'Ue désormais, quoi qu'en pense de la pertinence de leur entrée. L'Ukraine, bien que très slave et ayant hérité d'un système propice à la corruption comme le grand-frère, ne mérite certainement pas le sort qui est le sien, mais je ne vois pas pourquoi on devrait davantage s'en émouvoir que du destin yéménite par exemple. L'occident récolte un peu ce qu'il a semé et notre pays qui avait la plupart du temps su se tenir à une position nuancée et équilibrée, a malheureusement cédé à l'attraction d'un messianisme occidentaliste qui le dessert énormément. C'est cela à mon sens, ce qui le menace le plus.
  20. Ce qui se joue globalement, c'est la position de domination mondiale, entre les Etats-Unis et la Chine. C'est le noeud du problème. Le reste c'est du détail. La Russie veut reconstituer le glacis soviétique à la fois pour retrouver une place qu'elle a perdue et pour se prémunir de l'influence occidentale. Mais elle n'a pas les moyens de redevenir la superpuissance qui fait face aux Etats-Unis. Au mieux, elle servira de supplétif à la Chine. Au lieu de s'inventer de grandes peurs, nous ferions mieux d'essayer de restaurer notre modèle car il est facile de désigner les horribles méchants autoritaires et liberticides (et rassurez vous, ce qu'ils proposent ne m'attire pas du tout) mais cela semble plus compliqué de voir pourquoi l'occident a de plus en plus de mal à convaincre du bien-fondé de ses croisades sélectives pour la liberté, en même temps que sa démocratie si souvent mise en avant n'est pas loin d'être un décor Potemkine. Je n'ai pas plus de sympathie pour Von Der Leyen que pour Poutine, pour tout dire et je n'ai pas envie de mourir pour une oligarchie plutôt que pour une autre. Seul l'intérêt vital de mon pays me préoccupe et le principal danger que je perçois est dans nos murs.
  21. Mais c'est l'Ue ça. Vous la découvrez ? Il n'y aura pas d'unité parce que les intérêts divergent. Il n'y a bien que la France pour se sacrifier à cette chimère. Pour le reste, si la Russie n'est pas dans une santé rutilante, ce qui au passage devrait faire relativiser son danger immédiat, elle a su s'adapter à son objectif et a il me semble une meilleure santé économique que notre pays (ce qui n'est certes pas difficile). Les sanctions se sont essentiellement retournées contre nous : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2024-02-05/l-economie-de-la-russie-affiche-une-sante-insolente-malgre-les-sanctions-voici-pourquoi-a83832e0-cd5c-49c5-9e0f-8b722dc97d12 Vous savez très bien que les armées européennes sont très légères, très technologique mais inadaptées à une guerre de haute intensité. La plupart des pays européens ne conçoivent leur défense que par le prisme de l'OTAN, donc des Etats-Unis. Et encore une fois, je ne vois vraiment pas où se situe notre intérêt de risquer une confrontation ouverte avec la Russie. Personne ne me convaincra que le but de Poutine est de défiler sur les Champs-Elysées.
  22. Vous vous payez de mots. Personne ne se souvient encore de ceux qui alertaient que la France avait à peine de quoi tenir une semaine dans un conflit de haute intensité ? Sinon quoi, on envoie 10 soldats des forces spéciales faire de la guérilla ? Il nous faudra quelques années pour remonter en régime. Pendant ce temps là, il faut jouer fin et être prudent. Peut-être qu'alors nous serions assez crédible pour sécuriser les pays baltes.
  23. Je pense qu'il sait très bien qui peut vraiment l'aider. Le verbe macroner a une signification assez nette en Ukraine. Et quand bien même l'Ukraine peut bien entendu envisager d'ouvrir un conflit globalisé pour tenter de sauver son intégrité territoriale, j'ai bien du mal à envisager pourquoi nous, nous prendrions ce risque, malheureusement pour eux.
  24. Oui donc, annulation respective des forces nucléaires, on partirait pour un affrontement conventionnel dont vous pensez vraiment qu'on a de quoi le supporter longtemps ? Il est là l'absence de billes. On est à l'os et Poutine le sait bien.
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