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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. Le prochain vol d’Ariane6 sera le 04 novembre, 22h03 CET.
  2. TarpTent

    NASA

    Cet article sur les 1eres heures d’activité des 4 astronautes d’Orion lors de sa mise en orbite dans le cadre d’Artemis II est très intéressant. Je vous laisse utiliser la traduction automatique que besoin, il mérite vraiment la lecture : https://arstechnica.com/space/2025/10/in-their-own-words-the-artemis-ii-crew-on-the-frenetic-first-hours-of-their-flight/
  3. La prochaine date officialisée pour le vol 11 est donc le 13 octobre, avec une sympathique vidéo récapitulative à la clé du vol 10.
  4. L’ESA et Avio viennent de contractualiser pour un démonstrateur de second étage avec capacité de retour sur Terre. Voilà le design présenté par Avio en illustration :
  5. Pendant que les yeux sont tournés vers le Pad 1 et le dernier tir qu’il permettra, et sur le Pad 2 sont l’assemblage et les tests sont scrutés en permanence, on ne parle quasiment pas de ce qu’il se passe en Floride. Le 1er pas de tir du Starship est en train de recevoir sa 1er section du séparateur des flammes, et les 5 premiers tronçons de la seconde Tour sont assemblés (mais non encore stackés) : Par ailleurs, l’assemblage de la 1er Giga Bay va également commencer à Robert Road :
  6. et en parallèle, un NOTMAR cette fois pour pour les côtes américaines vient d’être émis, qui placerait le vol au… 13 octobre. Ils sont joueur.
  7. Un nouveau Notam vient d’être émis, celui-ci couvrant cette fois la rentrée atmosphérique du Starship. Particularité : il couvre une période allant du … 1er octobre… jusqu’au 07 octobre. Pas de conclusion hâtive, mais le 11ième vol pourrait être avancé de quasiment 1 semaine.
  8. TarpTent

    Dream Chaser

    Certaines annonces ne font pas plaisir, même si elles sont absolument logiques dans le contexte actuel : le ´Dream Chaser’, initialement prévu pour réaliser 7 vols cargo à destination de l’ISS en tant que contractant de la NASA, va finalement devoir réaliser un vol de démonstration afin de démontrer la pertinence de son concept et permettre d’emmagasiner des données. Ce vol devrait se dérouler d’ici fin 2026. Une façon aimable de dire que le contrat des 7 vols est caduque, notamment parce que l’ISS doit être désorbité en 2030, ce qui ne laisse plus beaucoup de créneaux cargo, pour un appareil qui accusera au moment de son 1er vol au moins 3 ans de retard sur la date de lancement initialement prévue. Ceci étant, cette façon de faire laisse la porte ouverte à une exploitation commerciale du Dream Chaser auprès d’entreprises privées, notamment celles souhaitant exploiter une station spatiale privée au-delà de 2030, dès lors que le 1er vol aura été effectué. L’appareil est développé depuis 2004, et est en test dans les locaux de la NASA depuis quasiment 2 ans maintenant.
  9. un premier NOTMAR vient d’être émis, qui situerait la date du tir au 06 octobre à partir de 18:15 heures locale, soit le 07 octobre au matin aux alentours de 1h15 du matin heure de Paris.
  10. Mission un peu exceptionnelle du Falcon 9 demain, puisqu’il doit mettre en orbite 3 satellites qui seront positionnés au Point de Lagrange L1. Le plus attendu d’entre eux est IMAP - pour ‘Interstellar Mapping and Acceleration Probe‘, de la NASA, qui étudiera spécifiquement l’héliosphère. Il sera accompagné de SWFO-L1, pour ‘Space Weather Follow On–Lagrange 1‘, de NOAA, qui se focalisera principalement sur l’étude en temps réel des vents solaire, et servira à se titre également de système de détection avancé en cas de tempête solaire susceptible d’endommager des équipements satellitaires ou terrestres. À noter qu’il sera renommé (SOLAR)-1 une fois en position au Point de Lagrange L1, et qu’un satellite similaire nommé (SOLAR)-2 sera lui à terme positionné au Point de Lagrange L2. Enfin, le troisième compagnon de route sera le petit observatoire GLIDE, pour ‘Global Lyman-alpha Imagers of the Dynamic Exosphere‘ (également appelé ´Carruthers Geocorona Observatory’), de BAE System, qui étudiera la variabilité de l'exosphère terrestre en suivant la lumière ultraviolette lointaine émise par l'hydrogène (j’ai fait un bête copier-coller). L’enjeu étant au final - et je refais un copier-coller - de comprendre la façon dont l'exosphère terrestre change en réponse aux influences du Soleil au-dessus ou de l'atmosphère en-dessous, et ainsi fournira de meilleurs moyens de prévoir, voire à terme d'atténuer les façons dont la mété solaire peut interférer avec les communications radio dans l'espace.
  11. après 2 tentatives avortées, le S38 vient de réaliser son tir statique avec succès. Tout est donc à présent en place pour le prochain tir, seule la date cible manquant. Apres reconditionnement du Pad 1, il ne restera que les obligations légales - Notam, etc. - à remplir pour pouvoir effectuer celui-ci. En moyenne, une dizaine de jours étant "nécessaires", cela mettrait le 11ème vol aux alentours du 5 octobre.
  12. Nouveau test du déluge d’eau, mais cette fois avec un temps magnifique qui laisse cette fois bien voir la hauteur atteinte par le gaz de purge éjecté (la vidéo est accélérée) :
  13. 2 événements secondaires mais néanmoins intéressants en soi : Test du déluge d’eau du Pad 2 réalisé. cela paraît peu impressionnant, mais on voit tout de même qu’il y a une sacrée pression derrière : La seconde vidéo montre un domaine dans lequel SpaceX est passé maître, par la force des choses : une explosion méthane - oxygène. Sauf qu’ici, il s’agit d’un test en environnement controlé de la part de SpaceX, afin de mieux déterminer le rayon de l’explosion (et puis la vidéo est sympa, il y a une explosion) :
  14. Le S38 a été amené sur le pas de tir Pad 1 pour son tir statique d’avant-vol : Le grand sujet de ce vol devant être le tuilage, quelques vues zoomées de la qualité de celui-ci maintenant qu’il est mis en place par des robots :
  15. Petit tir statique significatif : un Raptor v3 vient de maintenir une poussée au banc de test pendant 354 secondes, soit quasi 6 minutes.
  16. Une intervention intéressante de M. Gerstenmaier concernant le vol 10 entre autres. Il était l’ancien responsable de tous les programmes de vols habités de la NASA, avant de rejoindre SpaceX en 2020. Cette intervention s’est déroulée lors de ’the American Astronautical Society's Glenn Space Technology Symposium’ à Cleveland. ’La maîtrise du bouclier thermique de Starship est essentielle pour l'avenir du programme. Le bouclier thermique doit être durable pour que Starship soit rapidement réutilisable. […] SpaceX a besoin d'un bouclier thermique qui résiste aux rigueurs des vols spatiaux : vibrations intenses pendant le lancement, cycles thermiques extrêmes dans l'espace, chaleur torride de la rentrée atmosphérique et potentiel écrasement par les bras de réception de la rampe de lancement à la fin de chaque mission. Musk a qualifié le bouclier thermique réutilisable du vaisseau de "plus grand défi technique" du programme Starship.’ ’ "Nous avons donc placé trois tuiles métalliques sur le côté du vaisseau pour voir si elles fourniraient un contrôle thermique adéquat, parce qu'elles seraient plus simples à fabriquer et plus durables que les tuiles en céramique. Il s'avère que ce n'est pas le cas", a déclaré M. Gerstenmaier. Les tuiles métalliques de protection thermique ne sont pas une technologie nouvelle. La NASA les a testées en laboratoire dans les années 1970, mais ne les a jamais fait voler (1). "Je pense que nous avons beaucoup appris en les faisant voler, et nous avions encore suffisamment de protection en dessous pour qu'elles ne posent pas de problème", a déclaré M. Gerstenmaier. "Dans la plupart des tuiles, il y a des espaces assez larges, et c'est là que nous voyons la chaleur passer à travers et s'infiltrer en dessous." […] Poursuivant sa présentation, M. Gerstenmaier a mis en évidence une tache blanche près de la partie supérieure du bouclier thermique de Starship. Selon lui, cette tache est due à la chaleur qui s'infiltre entre les tuiles et érode le matériau sous-jacent, une barrière thermique dérivée du bouclier thermique du vaisseau spatial Dragon de SpaceX. Les techniciens ont également retiré intentionnellement quelques tuiles près du nez de Starship pour tester la réaction du véhicule. "Il s'agit essentiellement d'un matériau blanc que nous utilisons sur la capsule Dragon et qui s'ablate, ce qui crée un résidu blanc", a expliqué M. Gerstenmaier. "Ce que cela nous montre, c'est que la chaleur pénètre essentiellement dans cette région entre les tuiles, passe sous les tuiles, et que cette structure ablative s'abrase ensuite en dessous. Nous avons donc appris qu'il fallait sceller les tuiles". […] Les ingénieurs ont observé plusieurs autres taches blanches plus bas sur le vaisseau, où la chaleur s'est également infiltrée entre les tuiles et a brûlé le matériau sous-jacent. ’ ’ […] les responsables de SpaceX pensent avoir trouvé une solution. Près du sommet du vaisseau, au milieu de la tache blanche, les ingénieurs ont remarqué quelques zones plus sombres. Il s'agit des endroits où l'équipe au sol de SpaceX a installé un nouveau matériau expérimental autour et sous les tuiles. Nous l'appelons "crunch wrap", explique M. Gerstenmaier. "C'est comme un papier d'emballage qui entoure chaque tuile, et ensuite... ces tuiles sont maintenues mécaniquement en place. Elles sont encliquetées par un robot. Lorsque nous enfonçons la tuile, ce petit papier d'emballage se place essentiellement autour des côtés de chacune des tuiles, puis nous le coupons à la surface". L'utilisation de ce matériau "crunch wrap" permettrait de sceller les espaces entre les tuiles sans utiliser de produits de remplissage. Ces derniers, utilisés sur la navette spatiale, ajoutaient de la complexité au bouclier thermique et se délogeaient parfois en vol. "C'est un peu ce que nous allons faire lors du prochain vol, le vol 11", a déclaré M. Gerstenmaier. "[…]nous allons essentiellement du Crunch Wrap partout, et nous verrons si nous pouvons obtenir une meilleure étanchéité et une meilleure performance des tuiles à l'avenir." ’ (1) Note : La Navette Spatiale était en aluminium, elle ne pouvait évidemment pas se permettre d’avoir des tuiles qui ne la protègent pas totalement. À l’inverse, l’alliage spécial en acier inoxydable utilisé par le Starship a lui un point de fusion bien plus élevé, ce qui permet au Starship de bien mieux résister aux dommages causés au bouclier thermique que ce n’était le cas pour la Navette Spatiale. Par ailleurs, M. Gerstenmaier a mis en visibilité quelques jalons essentiels avec leur calendrier de réalisation souhaité par SpaceX : - Vol 11 : - même trajectoire sub-orbitale similaire à tous les précédents vols. - simplification des tests pour se rapprocher de la configuration souhaitée pour l’année prochaine - le prochain vol pourrait avoir lieu en octobre - Le premier vol de test du Starship v3, le vol 12, sera également un vol suborbital. - En fonction de résultat, le suivant pourra être un vol orbital, donc au mieux réalisé par le vol de test 13. - C’est seulement avec un vol orbital que le Starship sera en capacité de faire un tour du globe afin de pouvoir être rattrapé par la Tour. Donc dans tous les cas, tant qu’une mise en orbite ainsi qu’une rentrée atmosphérique consécutive controlée satisfaisante n’auront pas été effectuées, il n’y aura pas de tentative de rattrapage par la Tour. - Opérationnellement, sur 2026, SpaceX ambitionne de réaliser ses 1eres mises en orbite de satellites, et de réaliser la 1er démonstration de ravitaillement orbital à grande échelle (plutôt fin 2026 quand même, pour ce dernier test) Enfin, il y a eu un enseignement intéressant avec le Booster super-heavy, concernant l’écart entre la théorie et les essais en soufflerie, et ce qui a été constaté en comportement réel : ’ Les ingénieurs de SpaceX ont remarqué que les performances du lanceur lors de la descente en vol ne correspondent pas aux prévisions des modèles informatiques ou des essais en soufflerie. Lors des expériences au sol, le booster subit des vibrations instables lorsqu'il ralentit en dessous de la vitesse du son. Sur la base de ces résultats, "[nous] ne devrions pas être en mesure de faire ce que nous faisons avec notre manœuvre en revenant avec un booster, mais nous avons été en mesure de montrer essentiellement en vol que nous avons plus de stabilité que ce que la CFD (Computational Fluid Dynamics) ou les souffleries montrent", a déclaré M. Gerstenmaier. "La grande question qui se pose à la communauté des chercheurs est donc de savoir pourquoi nous constatons ces différences. "Nous nous doutions qu'il y aurait des différences, mais nous n'en étions pas sûrs à 100 %, et nous avons réussi à le faire avec brio. ’ Source :
  17. @J-B : je l’avais effectivement zappé, le B14. Comme quoi, les histoires politiques m’auront suffisamment éloigné de tout ça pour que je perde le fil Le B15-2 vient d’effectuer son tir statique, a priori avec succès.
  18. Le prochain vol du programme Starship, 11ième tir de test et dernier de la lignée des v2, va ajouter un peu de piquant à son programme déjà chargé : Le Booster 15, qui a effectué le vol du Starship n°8 et a été récupéré par la Tour, assurera la poussée initiale de ce 11ième vol également. Ce Booster n’avait pas forcément réalisé un vol facile, avec notamment 12 de ses 13 Raptor qui ne s’étaient pas rallumés lors du boostback, cette manoeuvre de retournement après séparation d’avec le vaisseau Starship. La récupération par la Tour s’était finalement réalisée sans trop d’encombre, en dépit d’un Raptor dans les choux lors de la remise à feu de décélération et d’une saisie un peu plus rude que pour le 1er Booster. Nous verrons donc officiellement un 1er Booster de Starship être réutilisé. Il sera nommé pour l’occasion B15-2, suivant en cela la numérotation déjà en vigueur pour les 1ers étages des Falcon 9. À noter que le principe d’un second rattrapage par la Tour n’est pas encore acté. Beaucoup l’espèrent, mais est-ce que le risque d’endommager le Pas de tir 1 en vaut la chandelle, seul SpaceX sait l’évaluer. B15-2 vient d’être amené sur le Pad 1 afin d’effectuer demain dimanche un 1er test de tir statique après son reconditionnement.
  19. 500ième récupération d’un booster pour SpaceX. Attendez, je le ré-écris : 500ième récupération de booster pour SpaceX. 15 ans en arrière, cela semblait tout simplement illusoire, techniquement et commercialement. À présent, la domination du marché mondial par SpaceX est simplement écrasante, et ça n’a rien à voir avec des aides gouvernementales ou des petits arrangements entre amis. SpaceX contre le reste du monde en 2025 à (quasi-) date - il faut rajouter 2 nouveaux vols pour SpaceX depuis cette sérigraphie - :
  20. @Bechar06 Il y a plusieurs raisons en réalité : Avec le Starship v2, SpaceX a tenté des séparations Booster - Starship beaucoup plus agressives, notamment la manœuvre de retournement au moment de la séparation elle-même, ce qui a conduit à devoir annuler la tentative de récupération du vol 7 (entre autres, puisque le Starship a aussi été affecté). Le Booster du vol 8 a subi les mêmes dommages de séparation, avec des Raptor en vrac, et le rattrapage par la tour a été réalisé de fait sans vraie marge de sécurité. Le test 9 a volontairement ajusté certains paramètres - séparation plus douce, mais trajectoire de retour plus agressive - avec dans l’idée de tester les limites du booster et voir si le 1er étage restait suffisamment en état pour pouvoir à terme appliquer cette approche systématiquement. Le résultat a été clair : non. Dans tous les cas, toujours parce que ce test s’effectuerait sans vrai filet de sécurité, la récupération par la Tour n’était pas à l’ordre du jour. Ce qui nous mène à ce test 10, où les objectifs pour ce Booster étaient : - appliquer le nouveau mode de séparation douce validé pendant le vol 9, mais avec une trajectoire de retour moins tendue (ce qui “coûte“ plus de carburant) - tester la perte des Raptor centraux pendant le freinage final, et réaliser celui-ci avec 3 autres Raptor, dont 1 de la couronne centrale. Ces tests ont a priori apporté satisfaction (la rupture du grid fin ne semblant pas lié) Là encore, pour des raisons de test au-delà des limites de sécurité, le test s’est effectué au-dessus de l’eau. Dans l’absolu, le vol 11 pourrait donc voir une nouvelle récupération du Booster par la Tour, maintenant que les différentes situations d’urgence ont été testées et les impacts des trajectoires mieux compris. Au-delà de ces considérations techniques, un autre élément à prendre en compte tient au fait que cette version du Booster n’apporte plus d’autre information, et sera remplacé d’ici la fin de l’année par la version v3 : le récupérer en soi n’apporte plus rien, la capacité ayant été démontrée, récupérer un Raptor pour le re-employer a également déjà été réalisé, et risquer l’intégrité de la Tour pour du beurre n’a pas non plus vraiment d’intérêt. C’est même un risque majeur de ralentissement du programme, comme vient de le rappeler l’explosion à Massey’s Range. Aujourd’hui, la seule raison pour laquelle les éléments du Booster sont repêchés est de limiter les possibilités d’espionnage industriel (pour SpaceX, mais également parce que le programme est assujetti à la réglementation ITAR). On reverra donc des rattrapages par la Tour entre les vols 12 à 15 (probablement pas le 12 vu qu’il s’agira d’une nouvelle configuration avec des Raptor v3, mais sûrement le 13 si tout s’est bien passé), et là, ça permettra de tester le reconditionnement et le réemploi des Raptor v3 essentiellement.
  21. Pour ceux qui se demandaient si on pouvait aller encore plus loin dans les images et vidéos de ce 10ième vol de test, SpaceX nous répond de la plus belle des manières… avec un vue depuis la bouée, et une autre depuis un drone ayant décollé depuis la bouée ! Enjoy : Je reposte celle-ci en plus grand, parce qu’elle montre bien les dégâts subis par l’aileron arrière, ainsi que l’endroit où la jupe a explosé, en plein dans la zone de plus forte chaleur.
  22. Petit focus sur Starlink , pour ceux que ça intéresse : Starlink actuellement, c’est 12 200 nouveaux clients par jour en moyenne, pour environ 7 millions de clients actifs. La constellation est aujourd’hui constituée d’environ 8 200 satellites actifs, pour une première cible de 12 000 satellites. À terme, SpaceX souhaite avoir 42 000 satellites en orbite. Note : 3 nouvelles compagnies aériennes montent également dans le train Starlink.
  23. La récupération d’un Starship par la tour ne sera pas pour tout de suite, mais cela donne pas mal d’informations pour la suite. > Sur le calendrier : Le Starship du vol de test n°10 était le S37, quatrième de la série des Starship v2. Il reste un Starship de cette série à faire voler, avant l’entrée en service des Starship v3. Concernant le calendrier, le vol 11 avec le dernier Starship v2 est prévu pour être réalisé sur 2025. Le vol 12, lui, qui concernera le 1er Starship de la série v3, pourrait voler d’ici fin 2025, mais plus certainement tout début 2026. La 1ere tentative de récupération se fera lors d’un des vols de test 13, 14 ou 15, dépendamment du déroulement des vols précédents. > Sur le Starship v3 : Le Starship v3, qui est en réalité le couple Booster / Starship, se caractérisera par une capacité d’emport accrue, notamment grâce à un réagencement des éléments intérieurs, et une puissance améliorée, le booster comme le Starship bénéficiant d’un surcroît de puissance. Il pourra mettre sur orbite environ 100 tonnes, contre 35 tonnes environ pour la version v2 actuelle*. Sa plus grosse évolution tiendra â l’intégration des Raptor de 3ième génération, aussi bien pour le Booster que pour le Starship, ce qui octroiera un supplément de poussée tout en diminuant significativement le poids de l’ensemble. Le Booster gagnera 1m30, l’anneau inter stage sera remplacé par un maillage de soutien, rappelant pour partie les solutions adoptées par ls soviétiques (voir par exemple la fusée N-1). En ce qui concerne le Starship, l’autre gros changement sera l’intégration de la capacité de ravitaillement en orbite. En conséquence, la configuration d’avitaillement du Starship v3 différera largement de la solution adoptée pour les V1 et v2, en rendra le QDA - quick disconnect arm - dédié au Starship plus compatible. En attendant l’adaptation du Pad 1, le Pad 2 sera nécessairement utilisé à la place. > Sur le Starship v4 : Le Starship v4 est lui prévu pour fin 2026, et devrait être le premier à pouvoir embarquer des astronautes à son bord, avec une capacité de mise en orbite cible d’environ 200 tonnes. * En clair, par rapport aux plans initiaux, le Starship v2 actuel correspond en réalité à un Starship v1.5, et le futur v3 correspond finalement en terme de capacité au Starship v2 initialement défini.
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