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Tout ce qui a été posté par TarpTent
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
SpaceX aura fini l’année avec 134 tirs réalisés en 2024 (dont 1 échec de mise en orbite), contre 96 en 2023. À titre de comparaison, la Chine aura réalisé 68 lancements en 2024 (et 67 en 2023). Le booster B1067 a maintenant 24 vols à son actif. Flotte actuelle des 17 Boosters Falcon 9 actifs, avec nombre de vols réalisés au 31 décembre 2024 inclus : B1067 (24) B1063 (21) B1071 (20) B1069 (20) B1073 (19) B1076 (19) B1077 (16) B1075 (15) B1078 (15) B1080 (13) B1081 (12) B1082 (8) B1083 (6) B1085 (3) B1086 (1) B1088 (1) B1072 (1) Soit un total de 214 vols cumulés pour ces boosters, avec une moyenne de 12,6 vols par booster.- 340 réponses
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Le vol serait actuellement programmé le 08 janvier à 6h, heure de Paris :
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Pour le 7ième vol, qui pourrait finalement se dérouler le 10 janvier, il y a trop à dire et je n’ai pas le temps. Je reprends donc la synthèse faite dans un tweet, tirée de l’annonce officielle de SpaceX. " NEWS : SpaceX a publié un nouvel article de blog sur son Starship qui sera lancé lors du vol d'essai 7 la semaine prochaine. Ils ont également confirmé que pendant son séjour dans l'espace, ce vaisseau déploiera 10 simulateurs Starlink. Voici les nouveautés : • Les volets avant du Starship ont été réduits en taille et déplacés vers l'extrémité du véhicule et loin du bouclier thermique, réduisant considérablement leur exposition à la chaleur de rentrée tout en simplifiant les mécanismes sous-jacents et les tuiles de protection • Refonte du système de propulsion, notamment une augmentation de 25 % du volume de propulseur, la gaine sous vide des conduites d'alimentation, un nouveau système de conduite d'alimentation en carburant pour les moteurs à vide Raptor du véhicule et un module avionique de propulsion amélioré contrôlant les vannes du véhicule et les capteurs de lecture • Le bouclier thermique du Starship utilisera des tuiles de dernière génération et comprendra une couche de sauvegarde pour protéger des tuiles manquantes ou endommagées • L'avionique du véhicule a subi une refonte complète, ajoutant des capacités et une redondance supplémentaires pour des missions de plus en plus complexes comme le transfert de carburant et le retour du vaisseau au site de lancement. • Les mises à niveau de l'avionique comprennent un ordinateur de vol plus puissant, des antennes intégrées qui combinent les fonctions de communication Starlink, GNSS et RF de secours dans chaque unité, des capteurs de navigation inertielle et de suivi des étoiles repensés, des batteries intelligentes intégrées et des unités d'alimentation qui distribuent des données et 2,7 MW de puissance à travers le navire à 21 actionneurs haute tension, et une augmentation à plus de 30 caméras de véhicule donnant aux ingénieurs un aperçu des performances matérielles à travers le véhicule pendant le vol. • Une fois dans l'espace, Starship déploiera 10 simulateurs Starlink, de taille et de poids similaires à ceux des satellites Starlink de nouvelle génération, dans le cadre du premier exercice d'une mission de déploiement de satellites. Les simulateurs Starlink seront sur la même trajectoire suborbitale que Starship, avec un amerrissage ciblé dans l'océan Indien. Un rallumage d'un seul moteur Raptor est également prévu pendant le séjour dans l'espace • Sur l'étage supérieur du Starship, un nombre important de tuiles seront retirées pour tester les zones vulnérables du véhicule • Plusieurs options de tuiles métalliques, dont une avec refroidissement actif, seront testées avec des matériaux alternatifs pour protéger le Starship lors de la rentrée. • Plusieurs capteurs radar seront testés sur les baguettes de la tour dans le but d'augmenter la précision lors de la mesure des distances entre les baguettes et un véhicule de retour lors de la capture • Le propulseur Super Heavy utilisera pour la première fois du matériel éprouvé en vol, en réutilisant un moteur Raptor (1) du propulseur lancé et récupéré lors du cinquième test en vol de Starship. • Les mises à niveau matérielles de la tour de lancement et de capture augmenteront la fiabilité de la capture du booster, y compris les protections des capteurs sur les baguettes de la tour qui ont été endommagées au lancement et ont entraîné le détournement du booster en mer lors du précédent test de vol du Starship SpaceX : « Cette nouvelle année sera transformatrice pour Starship, avec pour objectif de mettre en ligne la réutilisation de l'ensemble du système et de réaliser des missions de plus en plus ambitieuses à mesure que nous progressons vers la capacité d'envoyer des humains et du fret en orbite terrestre, sur la Lune et sur Mars. »" Par ailleurs, le boîtier FTS a été installé sur le Booster 14. Et bien sûr, la désormais traditionnelle vidéo de SpaceX annonçant le futur vol en synthétisant les principaux événements du vol précédent, avec encore une fois des images inédites : (1) il s’agira du Raptor numéroté 314.- 4 153 réponses
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Je viens de te répondre sur le fil servant aux activités opérationnelles de SpaceX. il n’y a aucun booster "Super Heavy" du Starship qui a effectué un second vol. Il faudra attendre courant 2025 pour cela.- 4 153 réponses
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
@Coriace : j’avais fait une synthèse rapide ici fin novembre, je vais mettre à jour demain fin de journée ces chiffres, puisque l’on sera à la fin de l’année avec environ 130 à 135 vols effectués.- 340 réponses
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Merf, le tir statique a finalement eu lieu il y a 6 heures : Durée totale : 24 secondes Allumage complet des 7 réacteurs Pleine poussée pendant 13 secondes Le vol inaugural est attendu le 06 janvier : (on pourrait donc avoir le 1er vol de la New Glenn et le prochain test du Starship à 5 jours d’écart !)
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La New Glenn vient d’obtenir sa licence de vol, délivrée par la FAA. Après plusieurs remplissages complets, le 1er tir statique se fait toujours attendre. Blue Origin ne communiquant pas sur son avancée, il n’est pas possible de savoir s’ils ont annulé une ou plusieurs tentatives en cours pour des raisons restant à déterminer, ou bien s’ils n’ont juste pas encore tenté ce 1er tir statique.
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Qu’ils aient un souci de désorbitation maintenant ou plus tard, ça ne changera pas grand chose, d’autant que le test de rallumage du Raptor dans l’espace a déjà été mené, sur banc d’essai comme en réel. L’avantage du maintenant, c’est qu’ils ont encore l’excuse du prototype, ce qui ne sera très vite plus le cas. Mais bon, ils ont juste une gestion de priorité dans les démonstrations qui est différente, l’essentiel de l’effort étant mis sur la récupération des 2 étages, aussi bien pour des raisons d’ingénierie*, que financières et de validation de concept (auprès de la NASA notamment et surtout). *il est essentiel de pouvoir observer in situ les contraintes liées à la rentrée atmosphérique ainsi que le comportement de l’ensemble des éléments (bouclier thermique, valves, Raptor, structure globale, ailerons, etc.) pour pouvoir fiabiliser et pérenniser la solution, en réduisant significativement les coûts et la durée de reconditionnement entre chaque vol.- 4 153 réponses
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Axiom Space - Développements et réalisations opérationnelles
TarpTent a posté un sujet dans Engins spatiaux, Espace...
Axiom Space est aujourd’hui surtout connue pour ses missions commandées auprès de SpaceX. Depuis 2022, 3 vols de Crew Dragon à destination de l’ISS ont été achetés et réalisés, le premier à composante touristique et les 2 suivants uniquement composés d’astronautes entrainés par leurs pays respectifs. Axiom Space commercialise cette prestation pour un montant de 55 millions de dollars le siège, ce qui a permis à l’Arabie Saoudite comme à la Turquie d’envoyer ses 1ers astronautes en orbite, à l’armée Italienne de former un de ses membres et à l’ESA d’en profiter également. Le quatrième vol est prévu en avril 2025, avec à son bord un astronaute Indien, un autre hongrois ainsi qu’un nouveau membre de l’ESA, de nationalité polonaise. Axiom est également connu pour son contrat avec la NASA afin de développer une future combinaison d’exploration spatiale, qui devrait entrer en service fin 2026 dans le cadre de la mission Artemis 3. Si on va laisser de côté le coup marketing de son association avec Prada pour le développement de celle-ci, le scaphandre spatial AxEMU (Axiom Extravehicular Mobility Unit) apporterait bien plus de flexibilité d’emploi par rapport aux combinaisons encore en usage dans l’ISS, notamment en pouvant aisément s’adapter à différentes morphologies (féminines ou masculines, petites ou grandes). La combinaison est également prévue pour un usage plus intensif, pouvant aller jusqu’à 8 heures d’usage quotidien. Si on attendra bien évidemment les premiers tests pour valider ces annonces, aucun retard sur le développement en cours n’est pour le moment annoncé, et les scaphandres ont été présentés officiellement le 16 octobre 2024. Le troisième volet d’Axiom Space - et sans doute le plus important, justifiant la création d’un fil dédié - est sa future station spatiale, contractualisée avec la NASA (contrat à coûts fixes). Comme de nombreux autres acteurs du secteur privé, Axiom Space lorgne sur la prochaine fin de l’ISS et du besoin de proposer des services, cette fois-ci par le secteur privé, en remplacement de celle-ci. La société à la particularité d’avoir déjà quitté la feuille à dessin, et en collaboration avec Thalès Alena Space à commencé la fabrication de la structure de son module principal. La roadmap d’assemblage et de mise en orbite de ses différents modules a par ailleurs été annoncée, avec une séquence de mise en orbite et d’arrimage qui vient d’être validée avec la NASA (et corrigée par cette dernière, d’ailleurs). https://www.nasa.gov/humans-in-space/commercial-space/leo-economy/nasa-axiom-space-change-assembly-order-of-commercial-space-station/ Les modules en question seront, dans l’ordre d’assemblage : - module de fourniture d’énergie (AX PPTM) - le 1er module d’habitation (AX HAB-1) - le module SAS (AX AL) - le 2ième module d’habitation (AX HAB-2) - le module de recherche et production, avec observation de la Terre (AX RMF) La principale raison du ré-agencement de l’ordre des modules est de pouvoir s’extraire de la dépendance à l’ISS pour l’assemblage de cette nouvelle Station Spatiale. Le plan initial prévoyait en effet notamment de concevoir d’abord le 1er module d’habitation et de l’attacher à l’ISS, avant de lancer 3 modules additionnels. Finalement, le module de production d’énergie sera lancé en 1er et directement mis sur son orbite opérationnelle dès 2028, avec la dénomination Axiom Station. Les autres modules seront ajoutés au fur-et-à-mesure dans le cadre de vols dédiés indépendants des contraintes d’accès à l’ISS, pour un assemblage final réalisé avant désorbitation de cette dernière courant 2030. Au début de la prochaine décennie, Axiom Space sera(it) alors la 1ere société privée en capacité conjointement : - de vendre et mettre en œuvre des prestations de vols spatiaux habités - d’opérer sa propre station spatiale, sous contrat avec la NASA mais également à des fins privées (pour d’autres pays comme pour des entreprises, avec également une composante touristique) - d’avoir ses propres combinaisons de sortie extra-vehiculaire et d’exploration de corps extra-terrestres, à commencer par la Lune La page officielle de la compagnie : https://www.axiomspace.com -
Avions commerciaux supersoniques
TarpTent a répondu à un(e) sujet de Davout dans Aviation de ligne, d'affaire...
Le 10ième vol pour Boom Supersonic vient d’être réalisé, et cette fois la société a joué avec le transsonique : Mach 0,95 et 32400 ft. Le système FES a à nouveau été activé, afin de continuer à tester son impact sur les structures de l’appareil et confirmer le bon comportement structurel de ce dernier, en adéquation avec les résultats des simulations. Il faudra sans doute attendre un peu pour savoir si les données recueillies sont de qualité suffisante. Par ailleurs, le vol s’est effectué avec le système d’augmentation de stabilité désactivé, afin de valider que l’appareil restait aisément contrôlable sans celui-ci en dépit du FES actif. Ce système, qui sera utilisé lors des vols supersoniques afin de faciliter le travail du pilote, sera activé en parallèle du système FES servant à générer les perturbations qui apparaissent à vitesse plus élevée que celle de l’appareil lors de son vol d’essai. Le ou les 2 prochains vols devraient également être transsoniques pour confirmer les valeurs relevées. https://x.com/boomaero/status/1869794786569339281?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg -
[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Pour la rentrée atmosphérique, certainement. Mais pour le reste, la configuration technique du Starship n’a absolument pas changé : - toute la partie propulsion est identique - depuis la seule tentative durant le 3ième vol, la porte pez n’a plus été ouverte, bien qu’elle ait été significativement renforcée et ajustée Les "seuls" changements, grossièrement, portent sur le déplacement des ailerons avant, la forme et la taille du réservoir de tête, ainsi que l’ajout d’une section qui rallonge le Starship v2. Aucun impact possible sur la phase orbitale avec ces changements-là. Le risque d’une porte pez restant ouverte réside dans l’intégrité structurelle du vaisseau lors de la rentrée atmosphérique, mais peu importe le moment du test, que le Starship ait déjà réussi à être attrapé ou non, le risque demeurera. Alors autant l’adresser dès maintenant, tant que le vaisseau n’est qu’un démonstrateur, à mon sens. L’autre hypothèse évidemment étant que SpaceX considère qu’elle a d’ores et déjà recueilli suffisamment d’informations lors du 3ième vol, et qu’aucun test supplémentaire n’est à présent nécessaire. Bref, je trouve juste qu’il va manquer un petit supplément d’âme à ces vols de test tant qu’une mise en orbite d’une charge n’aura pas été réalisée.- 4 153 réponses
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Raté, et c’est à la fois rassurant et décevant. L’arc narratif des bananes Chiquita vient de se terminer aujourd’hui, après le don desdites bananes à Starbase et à la Banque de Nourriture https://x.com/OwenSparks_/status/1869531846301925387 Rassurant parce qu’il n’y aura pas de gaspillage de nourriture lors du 7ième vol d’essai. Décevant parce qu’au-delà de l’opération finalement purement marketing, on revien(drai)t au point de départ, à savoir un septième vol qui dans sa configuration ne testera rien de nouveau, si ce n’est cette nouvelle architecture de la version v2 du Starship lors de la rentrée atmosphérique.- 4 153 réponses
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
Il y a plusieurs raisons différentes qui se cumulent, sans les classer par ordre d’importance : - la flotte de Crew Dragon commence à être vieillissante, et avec l’augmentation du nombre de vols d’ici la fin de l’ISS avec le désistement très probable du Starliner, il paraît normal de vouloir introduire plus rapidement une nouvelle itération afin de soulager les anciennes capsules, voire permettre des remises en configuration plus en profondeur. - la Nasa et SpaceX ont exprimé en mars 2024 le souhait de pouvoir prolonger la durée de vie des Crew Dragon à 15 vols chacune. Pour le moment, elles sont certifiées pour 5 vols, ce qui indique bien la charge attendue pour chaque, et donc l’effort d’entretien à produire afin de garantir leur fiabilité dans le cadre d’un usage prolongé et donc intensifié. Une campagne de certification pour 15 vols va être menée, sans plus d’informations pour le moment. La capsule C206 Endeavour ayant déjà réalisé ses 5 vols, avec la toute dernière mission revenue sur Terre Crew-8, est donc pour le moment hors jeu, et ce d’autant plus qu’elle est en train d’être analysée justement en vue d’une possible prolongation de certification. - un autre point dont on parle peu, c’est le nombre effectif de Crew Dragon disponibles pour la Nasa. En effet, la Nasa a contractuellement engagé SpaceX dès 2021 à n’utiliser que des Crew Dragon rigoureusement non-modifiées pour l’envol de ses astronautes. Exit donc de la rotation la capsule Resilience, qui après le vol Crew-1 a vu son écoutille remplacée par une coupole pour Inspiration4. Cette même capsule a ensuite été modifiée afin d’accueillir un sas, pour la mission Polaris Dawn. La mission privée Fram2, prévue pour mars 2025 et qui survolera les pôles, utilisera également une capsule Crew Dragon modifiée et équipée d’une coupole. Lors de l’annonce, il a été indiqué que la capsule Endurance serait modifiée à cette fin. Aujourd’hui, il semblerait que ce soit plutôt la capsule Resilience qui serait finalement employée, la capsule Endurance étant conservée comme solution de repli en cas de souci avec la certification de la C213. - se rappeler également que la rotation prévue en février devait initialement être assurée par le Starliner, la Crew Dragon C213 devant elle assurer la rotation en août 2025. Celle-ci est donc avancée de 5 mois par rapport au calendrier des vols original. Et la charge devait en gros être d’un vol par an pour SpaceX, avec le renfort du Starliner dans la rotation de la NASA. - Il reste donc dans la rotation à court terme les capsules suivantes : La C210 Endurance, avec 3 vols à son actif, la C212 Freedom, avec également 3 vols réalisés, et donc la future C213 qui entrera en service en mars 2025. Les 2 premières capsules ont un potentiel de 2 vols restants avec la certification actuelle, la nouvelle va arriver toute fraîche avec sa capacité de 5 vols, soit un total de 8 vols possibles pour le moment. Il semblait donc plus prudent d’attendre la C213 et de la qualifier directement, plutôt que de devoir attendre une prochaine rotation 6 mois plus tard pour la qualifier et se retrouver en attendant avec 1 seule capsule disponible de secours au départ de Cape Canaveral, avec un potentiel restant de 2 vols uniquement. Une bonne part de la sécurité reposant sur la redondance, cela semble la meilleure décision, de mon point de vue. (et je ne parle pas des autres missions privées sur 2025, ’Axiom-4’ et ’Vast Space’s Haven-1 station’ , si elles sont confirmées)- 340 réponses
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Si Stoke Space s’est fait bien plus discrète cette année sur ce second étage récupérable et réutilisable à la configuration très particulière, la société est néanmoins restée très active. Ainsi, l’entreprise a mis le focus sur le développement de son 1er étage, appelé Nova, et son moteur, Zenith, le tout testé sur un nouveau banc d’essai vertical spécifiquement construit pour l’occasion. Zenith s’est exprimé pour la 1ere fois sur ce banc il y a 6 jours, et a depuis réalisé 5 autres tests.
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
La bonne nouvelle du jour, c’est l’octroi par la FAA de la licence de vol pour le cinquième tir d’essai d’un Starship, planifié par SpaceX le 11 janvier. La nouvelle décevante, de mon point de vue, est qu’il s’agira encore d’un vol sub-orbital pour le Starship. Autrement dit, il n’y aura pas de test de mise en orbite réalisé pendant ce vol, que l’on parle du Starship ou d’un quelconque emport. De fait, s’il est quasi-acquis que la charge emportée sera une très grosse quantité de bananes (de la marque Chiquita, et non, je ne plaisante pas), il n’y aura aucune démonstration des capacités du Starship hors la rentrée atmosphérique du vaisseau dans sa configuration v2. Cette charge devrait modifier significativement l’équilibre du Starship, avec une bonne part des réservoirs vides, et sera nécessaire pour simuler le retour d’un vaisseau habitable avec la masse des éléments de la zone-vie. En attendant, le S-33 vient de réaliser un tir statique avec succès.- 4 153 réponses
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
Il y a surtout peu d’actualités en ce moment - à part aujourd’hui - , du coup il n’y a pas grand chose à poster. Concernant la Crew Dragon, SpaceX a pris la décision le 18 novembre 2022 d’avoir 5 Crew Dragon en service, la cinquième restant à l’époque à fabriquer, faisant suite à l’annonce par la NASA de l’octroi à SpaceX de 8 vols supplémentaires vers l’ISS. C’est cette même capsule, nommée Crew Dragon C213, qui effectuera son 1er vol en mars prochain. Cette itération permettra à SpaceX de couvrir les besoins de transport des astronautes au rythme souhaité par la NASA, et ce jusqu’à la fin de vie de l’ISS. Avec le Starliner très en retrait voire probablement mis à la retraite avant même d’être entré en exploitation, cette flotte de Crew Dragon devrait permettre de répondre au besoin, même si plus tôt que prévu de fait, tout en n’étant pas en risque quant à la maintenance et au reconditionnement nécessaires après chaque vol. Concernant le délai en question (un report d’1 mois), il s’agit d’une décision conjointe de la NASA et de SpaceX. La Crew Dragon C213 sera livrée en zone de test en Floride début janvier 2025. " « La fabrication, l'assemblage, les tests et l'intégration finale d'un nouveau vaisseau spatial est une entreprise minutieuse qui nécessite une grande attention aux détails », a déclaré Steve Stich, responsable du programme Commercial Crew de la NASA. « Nous apprécions le travail acharné de l'équipe SpaceX pour étendre la flotte Dragon afin de soutenir nos missions et la flexibilité du programme de la station et des équipages de l'expédition alors que nous travaillons ensemble pour achever la préparation de la nouvelle capsule pour le vol. » La NASA et SpaceX ont évalué plusieurs options pour gérer le prochain transfert d'équipage, y compris l'utilisation d'un autre vaisseau spatial Dragon et des ajustements manifestes. Après mûre réflexion, l'équipe a déterminé que le lancement de Crew-10 fin mars, après l'achèvement du nouveau vaisseau Dragon, était la meilleure option pour répondre aux exigences de la NASA et atteindre les objectifs de la station spatiale pour 2025. "- 340 réponses
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Avions commerciaux supersoniques
TarpTent a répondu à un(e) sujet de Davout dans Aviation de ligne, d'affaire...
Un petit pas de plus pour ce 9ième vol, et le premier réalisé sur décembre : - Mach 0,87 - 27 700 ft Boom Supersonic semble enfin satisfait de son système FES, avec maintenant des données propres et exploitables, ce qui a priori n’était pas le cas jusqu’à présent : Boom Supersonic prévoit un 10ième vol sur Décembre, avant de réaliser son vol à Mach 1 début 2025, avec possiblement un autre vol en subsonique avant celui-ci sur janvier. Initialement, la société envisageait une douzaine de vols avant de passer Mach 1, et le passage du mur du son fin 2024. La problématique de qualité des données recueillies les oblige à repousser un peu l’échéance cible initiale, mais sans vraiment de conséquence sur le déroulé du programme au final. -
Pour ceux qui n’auraient pas eu (ce qui pourrait être)l’explication technique de l’odeur sentie par les astronautes à l’ouverture du cargo MS-29, la raison est assez intéressante, et très certainement absolument pas ce que vous pourriez imaginer. "Parallèlement, des sources au sein de l'industrie spatiale russe ont indiqué que l'odeur (et peut-être les gouttelettes) pourrait provenir non pas de la soute du Progress MS-29 nouvellement arrivé, mais du mécanisme d'amarrage de l’ISS après le départ du vaisseau cargo Progress MS-27 précédent, le 19 novembre 2024. En fait, l'hypothèse de travail était que le contrôle au sol n'avait pas réussi à effectuer une purge de routine des conduites d'ergols entre la station et Progress MS-27 avant son désamarrage. En conséquence, des résidus hautement toxiques de propergol hypergolique restés dans les conduites ont pu facilement se déverser dans la cavité principale du mécanisme d'amarrage de l’ISS, une fois que Progress MS-27 s'est désamarré du module, a déclaré une source de l'industrie à RussianSpaceWeb.com. Après l'arrivée de Progress MS-29, l'intérieur du mécanisme d'amarrage entre la station spatiale et le vaisseau cargo a été pressurisé à nouveau, emprisonnant les résidus de propergol et les laissant pénétrer dans la station après l'ouverture des écoutilles."
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Il y aurait beaucoup à dire, du coup je vais essayer d’un peu mieux poser mes réflexions sur ce sujet et faisant suite à tes posts. La 1ere, c’est la notion même de colonisation. Il ne s’agit pas ici uniquement de Mars, mais de la Lune, d’un habitat dans la haute atmosphère de Vénus ou de toute autre planète où Lune apparentée de notre système solaire. Le point commun entre toutes ces destinations, au même titre que l’espace autour de la Terre avec des solutions type Station Spatiale, c’est qu’aucune, absolument aucune, n’est adaptée pour l’être humain. Que l’on parle des rayons cosmiques, de l’atmosphère, de la gravité - ou de l’apesanteur - de la nourriture, des températures, de la lumière, absolument rien n’est favorable à l’être humain, et tout veut sa mort, quasi-immédiatement même, pour la plupart. Cette situation, proche ou éloignée de la Terre ne change pas grand chose, de même que l’organisation - étatique ou capitaliste - à l’origine de l’établissement d’une zone de vie n’aura aucun impact sur ce fait. L’impact de l’espace est tel sur les êtres humain que dans l’ISS on a pu directement constater de la perte de densité osseuse et de masse musculaire, un déconditionnement du système cardiovasculaire, des dommages cellulaires, des pertes d'équilibre, une diminution de la vue, mais également de la stupidité : l’humain dans l’espace perd une partie de ses capacités cognitives, et rien pour le moment n’a permis d’identifier une manière de contrer cela, en-dehors de la répétition préalable incessante et des check-lists à suivre à la lettre. Il faut donc admettre, que, peu importe que l’on parle d’un État établissant une colonie ou une corporation, ces phénomènes seront les mêmes pour tous, et s’appliqueront à tous, sans distinction. La question de l’habitat par exemple, enterré ou non ou utilisant des grottes et caves vise principalement à protéger l’être humain des rayonnements cosmiques. C’est un sujet qui est débattu depuis les années 60 à la Nasa comme ailleurs, il y a régulièrement mise en balance des nouvelles possibilités offertes par la technologie versus les approches plus primitives de s’en protéger. Il est logique que la possibilité d’imprimer en 3D un habitat en utilisant le régolithe trouvé sur place puisse remettre en question le besoin d’utiliser des grottes, jusqu’à ce que l’analyse des moyens nécessaires pour transporter et assembler sur place de telles machines, sans compter l’approche par essais/erreurs inévitable quant à la matière première à utiliser et à conditionner apportent à l’habitat troglodyte un sursaut d’intérêt, en attendant que la technologie soit plus abordable et au point. Il en va de même de tous les autres sujets - production de nourriture, d’oxygène, de carburant, etc. jusqu’aux possibilités de terraformation. La seconde réflexion tient à la psychologie nécessaire pour se lancer dans une telle aventure. Ces "colons", â l’avenir à court et moyen terme très incertain, c’est le moins que l’on puisse dire, ne sont pas en soi une rareté, ni même une déviance dans l’histoire. Les navigateurs qui sont partis derrière Vasco de Gama et bien d’autres n’avaient qu’assez peu d’espoir de revenir vivant, et pourtant ils se sont engagés "en masse". Certains pour la prime, d’autres pour l’aventure, d’autres pour la gloire. Peu importe en fait, même sans aucune possibilité de retour et des soins médicaux limités, il y en aura toujours pour partir. La seule différence ici concerne l’entité qui pourrait les envoyer coloniser une autre planète : un État va avoir une obligation morale, a minima, de protéger ses citoyens, et il est même difficilement concevable qu’elle en envoie délibérément vers la mort (à l’exclusion notable des guerres, mais c’est un autre sujet). Pour une corporation en revanche, le problème ne serait plus d’ordre moral mais plus judiciaire. C’est cette même conception de la morale qui nous fait considérer qu’un État enverra des êtres humains à des fins de recherche et qu’une corporation enverra des humains dans un but d’exploitation. Conception partiellement erronée, puisque tous les astronautes dans l’ISS sont à la fois au service de la recherche, avec un programme à dérouler sans pouvoir y déroger, mais sont également des cobayes médicaux au sens strict du terme (1). Et ce n’est pas une corporation qui les traite ainsi. On rajoute donc une surcouche de jugements moraux envers la Corporation en considérant que celle-ci exploitera de la ressource humaine pour des raisons cette fois-ci de profit. Est-ce que ça changera fondamentalement quelque chose pour l’être humain qui sera largué sur sa planète ? Pas vraiment, en réalité, tout du moins dans les 1ers temps de la colonisation. Le fait est qu’Etat ou Corporation, le colon sera entièrement sous la coupe et au bon vouloir de l’entité régissant sa colonie. Est-ce que l’on a jusqu’à présent eu besoin de parler de Musk pour aborder ce sujet ? Absolument pas. Parce que lui ou un autre, cela ne change absolument rien au fond du problème. Mais comme aujourd’hui tout tourne autour de lui dans les médias comme si c’était le nombril du monde, allons-y rapidement et de façon synthétique. "Terminus" est le nom qu’il souhaite donner à "sa" ville sur Mars. Non pas qu’il se la représente comme celle sur la vidéo, mais parce que c’est un hommage au cycle Foundation d’Isaac Asimov. Musk est familier de ces hommages : avec les barges "Of Course I still Love You" et "Just read the Instructions", il reprend directement les noms des 2 premiers vaisseaux "conscients" de la taille d’une planète que Iain Banks a imaginé dans "L’homme des Jeux". Avec "A short Fall of Gravitas" (qui se traduit par "un manque de sérieux"), il adapte là encore le nom d’un autre vaisseau imaginé par Iain Banks, « Experiencing a Significant Gravitas Shortfall ». Est-ce la dualité "onde géniale" / "Corpuscule gangréné" de Musk doit nécessairement être abordé ici, pour parler colonisation ? De mon point de vue, non, mais comme toute l’information aujourd’hui ne consiste qu’à parler clash, cash, télé-réalité et autre egos, je me doute que majoritairement, c’est ce qui fera vivre ce fil. En attendant, on rendra au fil SpaceX sa fonction première, qui est de relater les avancées effectives de la société et les aléas techniques impactant ses réalisations. Pour revenir sur les œuvres, la trilogie littéraire Mars la Rouge / Mars la Verte / Mars la Bleue de Stanley Robinson décrit la terraformation de Mars, depuis l’installation des premiers colons dans une situation très précaire jusqu’au rendu final d’une planète absolument habitable au même titre que la Terre. Sur l’approche technologique de la terraformation et les différentes étapes, la trilogie décrit pas à pas les études publiées par la NASA sur le sujet à l’époque, avec une terraformation lente s’appuyant sur des organismes se développant et transformant notamment l’atmosphère en atmosphère respirable, mais pas seulement. La trilogie se double d’une description psychologique et sociétale, jusqu’à l’évidente rupture d’avec la Terre, à l’image d’un jeune adulte coupant le cordon ombilical. Les questions des régimes, des responsabilités morales ou de justice sont également bien rendues, et l’œuvre synthétise aisément l’ensemble des questions qui se posent depuis les années 60 sur le sujet. Peu importe qu’à la fin, on parle de The Expanse, de Foundation, des Cantos d’Hyperion, de 2001 l’Odyssée de l’Espace (le livre de Arthur C. Clarke !) ou surtout de sa suite "2010, Odyssée 2", du film Moon, de "Seul sur Mars" le livre d’Andy Weyr, ou bien encore de "Total Recall" (de 1990), des jeux type The Outer Worlds ou Eve Online pour les différentes factions représentées, et j’en passe et j’en oublie plein à cause de l’heure tardive, le sujet a vraiment été traité sous toutes les formes possibles, qu’il s’agisse de géopolitique, d’organisation sociale et sociétale, des techniques et technologies d’établissement et d’accroissement, des impacts psychologies, névroses et autres conséquences dues à ce type d’habitat, de la condition humaine en général et de la prédation capitaliste en particulier. En oubliant souvent que, si les œuvres de science-fiction sont le fruit de l’imagination des écrivains, ces derniers s’appuient souvent sur des travaux scientifiques - recherches fondamentales ou empiriques, premiers concepts ou maquettes en laboratoire, tout est bon pour en extrapoler une situation et des développements - (Un des meilleurs représentants de ces écrivains est français, il s’agit de Jules Verne.) (1) ce qui répond aussi en partie â la question posée de savoir pourquoi la NASA ou la Chine n’enverrait pas plutôt que des robots. En partie seulement, parce qu’il y a aussi quand même à l’être humain la possibilité de prendre des initiatives et d’avoir la capacité de s’adapter aux aléas sur place - en plus du planter de drapeau et de la fierté associée pour le pays y parvenant - . (J’ai les yeux qui se croisent, j’arrête là. Et peut-être que je viens d’écrire contient beaucoup d’inepties, je verra ça demain matin en réactivant les neurones,)
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
L’avantage de mettre E. Musk en titre de n’importe quoi, c’est que ça fait plein de vues. Pourtant, le sujet n’est pas nouveau, et son traitement non plus. Entre les nombreuses études sociologiques et scientifiques - entre autres par la NASA ou à sa demande - et les œuvres de fiction reprenant ce sujet sous toutes ses formes, y compris lorsque des corporations s’approprient des colonies et les régissent, il n’y a pas de quoi attendre un E. Musk pour discuter des conditions et des déviances. Autant créer un sujet dédié, où l’on pourra échanger sur ce thème en partageant aussi les études et œuvres de fiction, de Stanley Robinson avec sa trilogie littéraire Mars et qui s’appuyait sur des études de la NASA, à The Outer Worlds - excellent jeu pc par ailleurs - , parce qu’en la matière, toutes les sources seront bonnes. La seule raison de citer Musk, c’est qu’il rend cette réalité un peu plus tangible, et qu’avec ses délires de définir se propre constitution pour sa ville martienne, “Terminus“ et sa vision de l’humanité suffisamment biaisée pour qu’il se voit Gouverneur d’une cité pour quelques hommes triés sur le volet et beaucoup de robots, c’est possiblement préoccupant pour la suite. Mais Musk ou pas, l’occupation de la Lune elle sera une réalité du fait de la NASA et de la Chine, et le problème humain demeurera dans la mesure où dans l’espace et les autres planètes, tout veut la mort de l’humain.- 4 153 réponses
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
13 jours et 12 heures après sa précédente mission, le B1080 vient de mener à bien son tir du jour. le précédent record, également détenu par SpaceX, était de 21 entre 2 vols d’un même 1er étage.- 340 réponses
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Sur cette vidéo, cela confirme largement l’impression première que, sans le No Go donné par la Tour de Lancement, Booster 13 aurait également été récupéré par les bras mécanisés. L’Équipe du bateau a notamment été chargée de le couler, en tirant dessus avec du gros calibre. Ce n’est pas la 1ere fois que SpaceX agit ainsi.- 4 153 réponses
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
Particularité de ce vol annoncé, le booster B1080 aura été reconditionné en 15 jours, son précédent vol ayant eu lieu le 11 novembre. https://nextspaceflight.com/launches/reuse/144- 340 réponses
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Le 7ième vol d’essai du Starship pourrait se dérouler le 11 janvier 2025. S’il n’y a pour le moment pas d’annonce officielle de SpaceX et que dans tous les cas, ce vol dépendra de l’attribution d’une nouvelle licence par la FAA, l’information est pour autant relativement fiable, puisqu’il s’agit de la planification prévisionnelle par la NASA d’un de ses appareils afin d’observer le retour en mer du Starship près des côtes australiennes. Cette planification, partagée auprès de la FAA, concerne le déploiement en Australie d’un Gulfstream V de la NASA à partir du 3 janvier 2025, avec pour motif d’observer l’amerrissage du Starship le 11. La Nasa précise que la CASA, l’équivalent australien de la FAA, a déjà accepté le principe d’être en responsabilité de la conduite de mission, aussi bien lors de l’entraînement préalable que lors du suivi en réel de l’amerrissage du Starship dans les eaux internationales, si la FAA décidait de la lui déléguer.- 4 153 réponses
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
400ième vol d’une Falcon 9. Le tir du jour a été réalisé par le B1075, pour son 15ième vol. Top 10 des boosters SpaceX par nombre de vols : > Actif : B1067: 23 B1063: 21 B1071: 20 B1069: 20 B1073:19 B1076:18 B1077: 16 B1075: 15 B1078: 14 B1080:12 > Inactif ou Perdu* : B1061: 23 B1062: 23 B1060: 20 B1058:19 B1051: 14 * Perdu au sens volontairement non-récupéré en exploitation, ou involontairement détruit- 340 réponses
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