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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. L’explication finale vient d’être donnée par E. Musk, et s’il s’agit bien d’un No Go de la part de la Tour de Lancement, les pinces n’y sont finalement pour rien : il s’agit d’une perte de communication avec la Tour. "Perte de communication (avec / par) l’ordinateur de la Tour de Lancement. Le rattrapage aurait probablement pu se dérouler, mais comme nous n’avions pas de certitude, nous avons pêché par excès de prudence". L’antenne de la Tour après le lancement :
  2. Encore un vol fantastique avec des images toujours impressionnantes. Les performances des Booster et Starship semblent conforter SpaceX dans son approche : E. Musk vient ainsi de déclarer que si le prochain amerrissage du Starship se déroule aussi bien, le vol suivant verra la 1ere tentative de rattrapage par une Tour. A priori concernant l’annulation du rattrapage, il apparaît que c’est la Tour elle-même qui l’a annulée. Lors de la séparation Booster Starship, le booster effectue un check qui lui permet de vérifier au il est en bonne santé. Ce même check est également mené par le segment-sol à ce moment là, et il faut le go de l’ensemble des éléments pour que la tentative de rattrapage ait lieu. La Tour a renvoyé un No Go, d’après la déclaration de SpaceX : « Après une ascension nominale et une séparation des étages, le propulseur a effectué avec succès la transition vers sa combustion de retour pour commencer le retour au site de lancement. Au cours de cette phase, des contrôles automatisés de l'état de santé du matériel critique de la tour de lancement et de capture ont déclenché l'abandon de la tentative de capture. » Dans les vidéos de la Tour après le décollage, on voit les baguettes effectuer leur contrôle de santé en se fermant, comme lors du vol 5. Mais elles se sont ouvertes à nouveau quelques minutes plus tard, ce qui n’avait pas été le cas lors du vol précédent. Le souci a été détecté à ce moment-là, et depuis la réouverture des accès, les baguettes sont investiguées sur place par SpaceX. Le booster en est donc à son quatrième vol opérationnel, et les Raptor fonctionnent à présent comme des métronomes. Il me tarde personnellement de voir maintenant la première mise en orbite de satellites par le Starship, puisque sans cela, ce vaisseau n’a pour le moment pas de réalité opérationnelle.
  3. Gaia aura été discrète mais performante. La quantité de gaz froid disponible et nécessaire au bon fonctionnement des instruments scientifiques et à la rotation de la sonde arrivera à épuisement prochainement. Les relevés scientifiques s’arrêteront le 15 janvier 2025, puis la sonde elle-même fera l’objet de tests et de revues techniques par l’ESA avant d’être mise à la retraire en mars / avril 2025 après avoir été positionnée sur une orbite héliocentrique. Les données recueillies par la sonde continueront d’être étudiés et mises à disposition par vagues successives tout au long de cette décennie. https://www.cosmos.esa.int/web/gaia/end-of-observations#msdynttrid=luPLlK1gyZWZKoLaekjUpHFQEUEi3kV1J6J4BbIjLOI
  4. Pendant que le Lockheed X-59 Quesst de la Nasa vient de réaliser le 30 octobre un 1er test de son réacteur, un F414-GE-100 modifié, pour un 1er vol qui se déroulera désormais début 2025… https://www.nasa.gov/aeronautics/x-59-fires-up-its-engine-for-first-time-on-its-way-to-takeoff/ … Boom Supersonic vient de réaliser le 8ième vol d’essai de son XB-1, avec cette fois plus un vol de confirmation des données qu’une progression significative de l’enveloppe de test par rapport au précédent vol : - Mach 0,82 - 25 000 ft, soit environ 7630 m - le système d’amélioration de stabilité a été désactivé à Mach 0,8
  5. Demain, un test de remplissage complet devrait être réalisé, avant destacking afin de mettre en place les FTS. Le lancement aura finalement lieu le 19 novembre, et la fenêtre de tir de 30 minutes s’ouvrira à 23 h, heure de Paris. L’avantage de cet horaire est qu’il permettra d’apprécier l’atterrissage du Booster ET l’amerrissage du Starship de jour. SpaceX vient de diffuser le lien du direct : https://spacex.com/launches/mission/?missionId=starship-flight-6 Celui-ci devrait démarrer 30 minutes avant le tir. Pour un direct en français, je recommande toujours la chaine Youtube Techniques Spatiales, à partir de 22 heures :
  6. Par ailleurs, la forme du séparateur de flammes dans le carneau pourrait avoir un design très particulier, d’après les observations faites des pièces de celui-ci avant assemblage :
  7. Pour le moment : nada. Mais beaucoup veulent le savoir, donc on finira par obtenir des réponses. Pour le Flight 6, stacking prévu très prochainement. Une fermeture pour des tests est annoncée le 17 novembre, et l’ensemble des notifications ont bien été émises pour le 18 novembre (Notmar, Notam, fermetures de route, etc.) La seconde Tour vient elle de recevoir le moteur qui permettra de mouvoir ses pinces.
  8. Le Starship S31, qui s’envolera le 18 novembre, va être amené au pas de tir d’ici 1 heure. Le S31 est intéressant notamment parce que le volume des tuiles sur les côtés a été significativement réduit par rapport aux précédents Starships : Sans doute une des conclusions des 2 1eres rentrées atmosphériques, avec un roulis bien moins prononcé qu’anticipé lorsque l’appareil entre dans la bonne position. Le tir devant se dérouler en milieu d’après-midi au Texas, cela signifie que l’amerrissage du Starship à l’ouest des cotes australiennes s’effectuera de jour. Ce qui pourrait nous valoir quelques images épiques. Il y a assez peu à attendre de ce vol en-dehors du spectacle exceptionnel, au final, puisque les objectifs sont une confirmation des succès du vol précédent, au détail près d’un re-démarrage d’un des Raptor du Starship dans l’espace, afin de tester la capacité à se désorbiter. SpaceX prévoit un 1er rattrapage d’un Starship durant le 1er semestre 2025, et envisage 25 tirs de Starships sur l’année prochaine, d’après les déclarations de Kathy Lueders, Starbase General Manager : Pour tenir cette cadence, la capacité de re-emploi d’un booster récupéré devra sans doute avoir été validée. Il se dit qu’un des Raptor du Booster 12 sera ré-utilisé prochainement sur un autre Booster.
  9. Cela aura finalement pris un peu de temps, mais les premières analyses de la Nasa commencent à sortir, avec notamment la mise en place d'une constellation Starlink (appelée Marslink…) par SpaceX afin d’assurer les communications ainsi que les relais dans le cadre de l’exploration et de l’installation sur Mars. Cette analyse est menée dans le cadre de la réunion « Programme d'exploration de Mars (MEP) : études de services commerciaux » , du Mars Exploration Program Analysis Group piloté par la Nasa.
  10. Toujours pas prévu, à ma connaissance. On a très peu de visibilité sur le développement de l’anneau, puisqu’il est visible uniquement au moment de l’assemblage final, et pour le moment, aucun nouveau dessin de celui-ci n’est apparu qui nous laisserait penser qu’il a été allégé. SpaceX a repêché l’anneau du cinquième vol, normalement son étude devrait leur permettre d’avoir une idée bien plus précise des zones pouvant être allégées. Je ne m’attends pas à ce qu’au final une nouvelle version soit sortie avant le 1er vol du Starship v2, a minima, et si à la fin SpaceX opte pour redescente de l’anneau sous parachute, hors la masse qu’il représente au décollage, cela pourrait également être considéré comme satisfaisant de mon point de vue.
  11. SpaceX annonce que le sixième vol d test du Starship devrait se dérouler au plus tôt le 18 novembre. « Le prochain test en vol de Starship vise à étendre les capacités du vaisseau et du propulseur et à se rapprocher de la réutilisation de l'ensemble du système. Les objectifs comprennent le retour du propulseur au site de lancement pour être récupéré, le redémarrage d'un Raptor du vaisseau dans l'espace, et une série de tests sur le bouclier thermique avec des changements de manœuvre pour la rentrée atmosphérique et la descente du vaisseau au-dessus de l'océan Indien. » Avec une bien jolie vidéo du 5ème vol à la clé, pleine de vues assez fantastiques. Les annonces Notam viennent également d’être publiées, et les invitations envoyées à la presse. Par contre, le tir devrait avoir lieu à 23 heures, heure de Paris.
  12. 7ième vol pour XB-1, qui se rapproche lentement mais sûrement de son objectif affiché d’atteindre Mach 1 d’ici la fin de l’année. - Mach 0,82 - 23000 ft, soit 7000 m, avec test de pressurisation du cockpit - le système FES a été activé par paliers successifs à Mach 0,7, puis Mach 0,75 et enfin Mach 0,8 avec encore quelques très belles photos à la clé, offertes par Boom Supersonic.
  13. L’assemblage du pas de tir orbital B continue, et le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont largement profité des enseignements du A, en changeant pas mal de choses. Il est sensé être "mobile" à terme - au sens "transportable"- , du moins c’est l’hypothèse actuelle sur les forums, pour permettre sa maintenance de temps en temps, sur place ou directement depuis les ateliers de Boca Chica.
  14. Leur peau, même de plus en plus partiellement imprimée en 3D, se détériore à vitesse grand V. Résultat, Relativity Space cherche maintenant à vendre ses activités. https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-11-01/relativity-space-is-said-to-face-cash-drain-exploring-options
  15. Quelques informations supplémentaires concernant l’espace et l’aménagement : En synthèse : - Composé de deux étages, il y a 5 quartiers d'équipage de style station spatiale ainsi qu'une zone de stockage, avec jusqu'à 20 quartiers d'équipage par anneau de vaisseau spatial. - Quatre sièges de vol avec écrans de commande comme Crew Dragon. - Couloir au centre avec échelle et un plafond d'environ 40 pieds pour un maximum de plaisir avec la gravité lunaire. - L'étage inférieur est constitué d'un système de survie fonctionnel. Pour le vrai Starship HLS, il y aura au moins deux étages, dont l'un sera le sas où les astronautes prendront un ascenseur pour rejoindre la surface lunaire. Plus en détail, tel sue décrit par un témoin direct : "À l'intérieur du prototype HLS, il y a 5 chambres (de style ISS, mais horizontales) et une photo montrant que vous pouvez en installer 20 dans un anneau autour du vaisseau. Être à l'intérieur montre clairement que c'est stupidement grand, et qu'il n'y aura pas de manque d'espace avec un équipage de n'importe quelle taille. Ils n'ont pour l'instant que 2 étages : - Un avec un système de survie très bien agencé, tout est clair à voir (et en cours d'utilisation). - Le principal avec les chambres, un espace de rangement, 4 sièges de contrôle et un plafond de 40 pieds." "Le HLS de Starbase n'avait pas de garage ni de sas [au moment de la visite]. Vous pouvez voir la porte d'entrée/sortie sur les photos, en haut d'un escalier d'environ 15 marches à l'extérieur. À l'intérieur de cette porte se trouve la pièce principale qui est immense et qui comporte des couchettes d'un côté et des étagères de rangement avec des sacs spatiaux remplis de mousse de l'autre. Les sièges de contrôle, disposés comme dans Crew Dragon (mais juste des chaises de jeu attachées à des boîtes) sont juste en face de la porte. 4 sièges, avec des écrans tactiles affichant le transfert lunaire, l'orbite et les manœuvres d'atterrissage. (Similaire aux écrans du simulateur d'amarrage de Crew Dragon) Le centre de la pièce comporte un trou d'environ 8 pieds de large et une ÉNORME échelle (de 4 pieds de large) descendant à l'étage inférieur. Le sol est courbé en bas, comme partie du dôme du récipient sous pression. Il est suffisamment grand pour que vous remarquiez à peine la courbe dans la zone où vous pouvez marcher, mais vous pouvez la voir se courber sur les côtés sous l'équipement de survie. Le système de survie semble fonctionner à plein régime, l'échangeur de chaleur étant doté de tubes qui sortent vers l'unité de climatisation extérieure." Bref, on passe de la boite de conserve qu’était l'atterrisseur lunaire à un volume intérieur plus grand que dans l’ISS. Lors du 1er vol, avec le rajout du sas et du garage, l’espace sera certainement un peu inférieur, sur la base du Starship v2, mais cela restera très confortable pour un équipage de 4 astronautes. Vivement le Polaris Starship, pour le voir en usage autour de la Lune.
  16. Pour illustration plus concrète, après le 1er test cryo réalisé par le Starship 33, 1ere mouture v2 du Starship : On voit très bien l’augmentation des réservoirs, ainsi que la porte pez déplacée. De fait, le Starship v3 sera la version opérationnelle avec le volume attendu (100 tonnes de charge utile), le v2 pourra lui embarquer théoriquement 50 tonnes. Ceci ne met pas nécessairement en risque Artemis III, l’espace disponible avec la v2 pouvant largement suffire a cette mission, tout comme ce volume est suffisant également pour mettre en orbite des satellites Starlink.
  17. C’était prometteur et on en a abondamment entendu parler - surtout lors des appels de fonds - , le moteur Sabre et le projet skylon devaient révolutionner l’aviation, avec le 1er avion spatial propulsé par un réacteur hypersonique hybride aérobie / oxygène liquide. Reaction Engines avaient également approché de nombreux acteurs du spatial comme de la défense afin de proposer son réacteur ces 10 dernières années. L’entreprise vient de déposer le bilan, et s’il ne fait aucun doute que certaines entreprises s’empresseront de racheter les technologies mises aucun point, c’est peut-être une très mauvaise nouvelle pour le programme de missile hypersonique britannique. C’est en effet un gros coup dur « pour le programme britannique Hypersonic Air Vehicle Experimental (HVX), dans le cadre duquel Reaction Engines a joué un rôle central dans la mise au point de véhicules réutilisables à grande vitesse. L'entreprise faisait partie intégrante du cadre de développement des technologies et des capacités hypersoniques (HTCDF), d'une valeur d'un milliard de livres sterling, qui vise à produire le premier missile hypersonique du Royaume-Uni. Ses travaux sur le moteur-fusée […] (SABRE) et sur les technologies de refroidissement avancées devaient joué un rôle essentiel dans la réalisation de cet objectif. Après de longues négociations pour obtenir un soutien financier, y compris une offre infructueuse de 20 millions de livres sterling de la part du Fonds de développement stratégique des Émirats arabes unis, Reaction Engines a été placée sous administration judiciaire, PricewaterhouseCoopers (PwC) s'occupant à présent de la procédure. Les analystes craignent que la sortie de Reaction Engines n'entrave les ambitions hypersoniques du Royaume-Uni, compte tenu de l'expertise de niche requise dans ce domaine. En août dernier, Reaction Engines a franchi une étape importante : elle a intégré sa technologie exclusive de prérefroidissement à des composants existants de moteurs à réaction lors d'essais au sol. Cette configuration a permis d'atteindre des conditions soutenues de Mach 3,5, simulant les performances requises pour les véhicules aériens hypersoniques et correspondant à la vitesse maximale de l'avion légendaire SR-71. L'essai, qui comprenait un moteur à réaction Rolls-Royce modifié, a permis d'atteindre avec succès des vitesses dépassant les limites du Concorde et a souligné les progrès de l'entreprise en matière de vols réutilisables à grande vitesse. Reaction Engines a également mis au point des technologies d'admission et s'est préparée à d'autres essais au sol dans des conditions de vitesse élevée, ainsi qu'à des expériences en soufflerie pour évaluer les performances de l'admission dans divers scénarios supersoniques. « Cette étape importante témoigne de nos efforts pour créer des systèmes de propulsion innovants et réutilisables pour les véhicules aériens hypersoniques », a déclaré Mark Thomas, PDG de Reaction Engines, à l'époque, en soulignant les applications plus larges de leur technologie d'échangeur de chaleur dans différents profils de mission. »
  18. En matière d’appareils commerciaux supersoniques, les entreprises chinoises ont leur propres projets, et beaucoup d’ambition. La semaine dernière, la société Space Transportation a testé un prototype nommé YunXing, qui était juché au sommet d’une fusée TianXing. Objectif à terme : 7000 kms en 60 minutes de vol pour un appareil commercial. Les vidéos ci-dessous en assez parlantes, notamment sur l’approche globale du programme et ses étapes.
  19. TarpTent

    Blue Origin

    Le spectacle New Glenn commence ce mois-ci, avec la sortie officielle des ateliers afin de réaliser un 1er tir statique.
  20. Une interview intéressante du directeur adjoint du programme Human Landing System de la NASA qui offre un peu de visibilité pour la suite des opérations chez SpaceX : - La campagne de ravitaillement de Starship à Starship devrait démarrer en mars 2025, et devrait être terminée au cours de l'été - La NASA attend une cadence de tir bimensuelle, avec uniquementdes tirs depuis les pads de Boca Chica dans un premier temps, puis plus tard depuis le pad 39a à Cape Canaveral - La NASA a aidé SpaceX à tester ses tuiles MMOD (Micro Meteoroids & Orbital Debris) qui seront utilisées dans l'espace - La NASA a aidé SpaceX à améliorer les vannes cryogéniques et d'autres composants de refroidissement cryogénique internes - SpaceX utilise les capacités de test à Glenn et Marshall, et a accru cette démarche - Mise à jour de la conception prévue en novembre de cette année, revue de la conception critique l'année prochaine - Les astronautes ont une réunion avec SpaceX une fois par mois pour améliorer la conception du HLS - Il y a des maquettes de cabine d'équipage, de dortoirs et de laboratoire du HLS à Boca Chica
  21. Si l’on joue à pile ou face, laquelle des 2 explications préférez-vous à l’annonce de ce constat : Booster 12 a été réparé ? 1- après révision des Raptor et un nouveau tir statique, il doit revoler 2- SpaceX l’a réparé pour pouvoir l’exposer (3ième option : il a été réparé pour juste mener une campagne de tirs statiques)
  22. Pour illustration, la position actuelle des réservoirs et leur taille d’après les observations directes à Boca Chica :
  23. 6ième vol pour le XB-1, qui vient d’accroître son plafond d’évolution, à 20 000 pieds (6000 mètres) et un peu sa vitesse, pour une pointe à Mach 0,67. Boom Supersonic a surtout pu tester plus significativement le FES, notamment à Mach 0,65, système qui avait rencontré un souci mécanique lors du précédent vol d’essai. Le vol a duré environ 38 minutes.
  24. < Gros clin d’oeil en direction du Starliner > : Ce n’est pas parce que tout se passe finalement bien qu’on n’était pas à 2 doigts d’un gros crash… et cette fois, c’est SpaceX qui vient d’en faire la démonstration. Dans un enregistrement audio posté par E. Musk (par erreur apparemment, mais dont il ne dément pas le contenu), on peut entendre une partie du debrief du rattrapage du booster, et visiblement, tout n’a pas été confortable. > Concernant l’approche finale : « Dans l'enregistrement, une personne, dont l'identité n'a pas été révélée, décrit un problème survenu lors de la phase d'atterrissage du Super Heavy, où un paramètre « mal configuré » a fait que la pression de rotation, présumée dans les moteurs Raptor du booster, n'a pas augmenté comme prévu. « Nous étions à une seconde de ce déclenchement, ce qui aurait commandé à la fusée d'abandonner le test de rattrapage et d'essayer de s'écraser au sol à côté de la tour »*, a déclaré cette personne. Ce scénario aurait « indiqué à tort à une fusée en bonne santé de ne pas essayer d’être rattrapée ». « Nous avions tout un ensemble de nouveaux critères d'abandon et d'engagement que nous avons essayé de bien vérifier, mais je pense que notre inquiétude était bien placée, et l'un d'entre eux a failli nous "tuer" », a poursuivi cette personne. Les personnes interrogées dans l'enregistrement audio notent qu'il avait été question de retarder le lancement du vol 5 afin de disposer de plus de temps pour vérifier ces paramètres. « Nous étions effrayés par le fait que nous avions 100 abandons qui n'étaient pas super-triviaux », a déclaré l'une des personnes. Dans l'enregistrement, les responsables de SpaceX déclarent qu'ils ont terminé la veille l'examen des données du vol 5, en les comparant aux abandons « et à ce que nous devons changer sur ces derniers ». > Autre sujet d’inquiétude, une des protections verticales qui s’est détachée lorsque le Booster est passé transsonique pendant la descente : " Un responsable de SpaceX a déclaré dans l'audio que le détachement du couvercle de l'échine était un sujet d'inquiétude avant le lancement. « Nous n'aurions pas pu prévoir l'endroit exact, mais cette protection qui s'est déchirée se trouvait juste au-dessus d'une série de vannes critiques (points de défaillance uniques) qui doivent impérativement fonctionner pendant la phase d'atterrissage », a déclaré cette personne. « Heureusement, aucune de ces vannes ni aucun harnais n'ont été endommagés, mais nous avons arraché ce couvercle d'échine au-dessus d'équipements vraiment critiques, juste au moment où la combustion d'atterrissage commençait. Nous avons un plan pour y remédier. » " " La personne a également commencé à parler d'un problème concernant le panache du moteur pendant la phase d'atterrissage, mais la vidéo s'arrête à ce moment-là. Les discussions semblent concerner la planification du prochain vol d'essai du vaisseau, le vol 6. SpaceX poursuit les préparatifs en vue de ce vol, en déplaçant le prochain booster Super Heavy vers le site de lancement pour les essais. « Le vol 6 arrive bientôt », a-t-il posté le 25 octobre. Les responsables de SpaceX ont déclaré dans l'audio qu'ils « essayaient de se concentrer sur la réduction des risques liés au booster par rapport à l'expansion de l'enveloppe du vaisseau » pour le prochain vol. Ils cherchaient également à trouver un équilibre entre la réduction des risques et la vitesse pour le prochain vol, sans tenir compte des contraintes de calendrier. « Nous ne prenons pas autant de temps que nous le souhaiterions idéalement pour tout étudier de manière très luxueuse », a déclaré l'un d'entre eux. « Mais étant donné qu'il s'agit du premier lancement depuis longtemps - enfin, depuis toujours - pour lequel nous ne sommes pas pilotés par la FAA, nous essayons de trouver un équilibre raisonnable entre la vitesse et la réduction des risques pour le propulseur, en particulier. " https://spacenews.com/starship-super-heavy-booster-came-within-one-second-of-aborting-first-catch-landing/ * pour ceux qui ont vu la vidéo explicative avant rattrapage que j’avais posté ici concernant notamment les déroutements possibles pendant toute la phase de retour, cela semblera sans doute bien plus clair.
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