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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. SpaceX teste actuellement les renforts à l’intérieur de la Tour, mis en place au 3/4 de celle-ci afin de réduire les balancements lorsque la pince est en mouvement. Pour la cinématique, le Booster doit revenir se mettre quasiment en vol stationnaire pendant que les pinces viendront se positionner relativement lentement. Les tests de structure actuels permettront sans doute de décider s’ils veulent le rattraper au maximum de hauteur ou un peu plus bas afin de garantir la résistance structurelle de la tour autant que celle des pinces. L’un des pires scénarios de mon point de vue serait une tour qui balance vers l’avant et des pinces qui cèdent un peu, entraînant un Booster qui glisserait hors des pinces. Ça semble un peu tiré par les cheveux, mais il est difficile de dire si les Raptor auront une précision de l’échelle de la dizaine de centimètres ou du mètre sur ce 1er test, avec donc un booster qui couperait sa poussée plus ou moins haut par rapport aux pinces. La saisie au plus haut permet de diminuer un peu le risque du booster de toucher la tour. Forcément, dès que SpaceX aura déterminé sa position de saisie (et c’est peut-être déjà le cas), la position sera enregistrée pour que les systèmes considèrent celle-ci comme cible avec point bas défini comme s’il s’agissait du sol. Il est difficile de déterminer si SpaceX est prêt. Disons qu’ils vont forcément profiter du temps devant eux pour continuer de renforcer la Tour si cela leur apparaît nécessaire. Je ne les vois par contre pas risquer un lâcher de booster pour tester les structures, tant ce scénario ressemble au vrai scénario catastrophe et qu’ils n’ont pas les moyens pour un crash-test préalable. En effet, si mon hypothèse est exacte sur les 2 tours, ça signifie également que SpaceX ne peut pas se permettre d’endommager cette tour, optimisée pour rattraper le Booster, contrairement à la seconde. Il y a un côté saut dans le vide assez intéressant. s’il est proprement récupéré, il sera ausculté et pourrait même être le 1er booster à re-voler (envoi des starships de ravitaillement et/ou des 1er Starlink via Starship)
  2. SpaceX a décidé de tester les biceps de sa Tour, et ça donne quelques jolies photos. Booster 12 a ainsi été juché jusqu’en haut de la Tour par les pinces. Par ailleurs, le Starship 30 est en route pour le site de lancement. Un premier stacking est donc à prévoir pour ces 2 étages du prochain vol 5.
  3. Mon analyse, c’est que j’aimerais bien que l’on ne tombe pas dans ce genre de travers sur ce forum… Je sais que Twitter et Youtube en ont plein la bouche de ces hypothèses, mais quand on prend un peu de recul, ce n’est pas forcément ce que l’on constate. Je vais faire un post et un seul sur ce sujet, et je n’y reviendrai personnellement plus. Libre à chacun d’avoir un avis différent et de continuer d’en débattre ici ou ailleurs, ça sera juste sans moi. 1- La FAA a une délégation de responsabilité de la part de l’État Fédéral, et est en charge de garantir le respect des règles fédérales liées aux activités aéronautiques et aérospatiales pour l’ensemble du territoire américain. Dans ses attributions, il y a la protection des biens et des personnes, ce qui inclut toutes les questions environnementales, les risques aux personnes et aux biens publics et privés. Pour se faire, la FAA a l’obligation de consulter et de coordonner les autres services de l’État dévolus à chacun de ces aspects, comme l’US Fish and Wildlife Service. Dans le cadre des enquêtes préalables à l’octroi d’une licence, elle doit règlementairement réaliser des études d’impact et consulter les populations ainsi que toute personne souhaitant s’exprimer dans le cadre des débats publics, tout comme elle doit règlementairement apporter des réponses à toutes les questions posées. Ces consultations sont encadrées, et elles doivent respecter un délai de communication, fixer des jours de séance publique, imposer une durée de réponse - y compris en incluant celles devant être apportées par le demandeur d’une licence -, et la FAA ne peut pas y déroger. Enfin, si une plainte est déposée concernant une activité aérospatiale et un potentiel impact sur un des volets faisant partie de ses attributions, elle doit règlementairement accepter la plainte, l’instruire, et assurer toutes les études permettant de répondre à cette plainte. J’insiste pour que ce soit proprement entendu, et ne venez pas me parler de Boeing puisque ce n’est pas le sujet ici : la responsabilité première de la FAA est de garantir la sécurité des biens, des personnes et de l’environnement, que l’on parle de certification des avions, de la gestion des aéroports, du traffic aérien, et de tout ce qui va se balader dans l’espace et en redescend. Et quand je dis qu’elle est en responsabilité, cela signifie que la FAA peut être poursuivie par n’importe qui au civil comme au pénal pour tout manquement à ses obligations (et aux US, la chasse aux indemnisations est un sport national). Voilà. Ça, c’est fait, c’est clair, c’est posé, et si des entreprises veulent des passe-droit, il faudra faire évoluer la loi au niveau fédéral. 2- Relations entre SpaceX et la FAA Jusqu’à présent et on l’a vu en permanence ces dernières années, la FAA a plutôt été de bonne volonté avec SpaceX. Elle a certes l’obligation de mener ses enquêtes avec des délais incompressibles, mais jusqu’à présent, chaque fois qu’elle a pu traiter rapidement un sujet, elle l’a fait. Les 2 derniers incidents avec les Falcon 9 ont été "réglés" en moins de 48 heures par la FAA avec une autorisation de retour en vol et l’annonce que son enquête sur les accidents continuait en parallèle. À aucun moment, la FAA n’a mis d’obstacle aux vols ou retour en vol des Dragon, Crew Dragon, Falcon 9 ou Falcon Heavy, que ce soit pour des besoins publics ou privés. De même, la FAA a plusieurs fois annoncé vouloir délivrer une licence couvrant plusieurs vols de test des Starship plutôt qu’une par une, dès lors que les conditions étaient les mêmes. Enfin, la FAA n’a pas spécialement bronché quand SpaceX s’est abondamment épanché sur le sujet devant une commission US il y a 2 ans. Que la FAA manque de personnel et soit assujettie à des démarches règlementaires lourdes, oui. Que la règlementation ne soit pas adaptée à de multiples vols de test en rafale, oui également. Que la réglementation ne soit pas prévue pour un nombre de tirs très conséquent, c'est évident puisque cela n’a jamais été nécessaire jusqu’à présent. Que la FAA ne puisse pas se permettre une croyance aveugle dans les déclarations des entreprises souhaitant accéder à l’espace par tous les moyens, c’est encore plus évident. 3- La dernière demande de licence de SpaceX pour le Starship et son contexte À la base, SpaceX avait obtenu de la part de la FAA la possibilité d’effectuer plusieurs vols de test similaires au quatrième vol, dès lors que les conditions de vol ne changeaient pas significativement. -> Le 1er problème, c’est que SpaceX a décidé pour ce cinquième vol de tenter la récupération du Booster. Comme il s’agit là d’un changement majeur de configuration par rapport au quatrième vol, la demande devait obligatoirement être ré-instruite par la FAA afin de déterminer… les risques à l’environnement, aux biens et à la sécurité des personnes (oui, je vais le rabâcher). -> Le second problème, c’est que pour se débarrasser à terme de cette obligation légale - et j’en ai déjà parlé ici -, SpaceX a cru intelligent de bourrer son nouveau dossier de demande de licence de toutes les hypothèses possibles et imaginables (récupération avec ou sans déluge d’eau, décollage et récupération depuis n’importe quel territoire côtier US, y compris Hawaï, boosters de 33 à 35 Raptor, Starships v1, v2 et v3, Raptor v2 et V3, etc.). Du coup, même si une partie du travail avait déjà été faite, la FAA… a l’obligation de réévaluer pour chaque partie de cette demande les risques potentiels liés à l’environnement, aux biens et à la sécurité des personnes (de la répétition naît l’apprentissage). -> Le troisième problème, c’est qu’il y a eu 14 plaintes déposées au Texas pour Violations Environnementales liées au rejet supposé de polluants dans les plans d'eau près du site de lancement de Boca Chica au Texas. Les autorités de la Commission de qualité environnementale du Texas (TCEQ) et de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) ont pointé du doigt l'utilisation non autorisée du système de déluge d'eau. Les plaignants considèrent qu’il s’agit d’eaux usées industrielles, et bien évidemment SpaceX n’a pas de permis pour cela. SpaceX se défend en expliquant qu’il s’agit d’eau potable. Mais dans tous les cas,… la FAA… a l’obligation règlementaire… d’instruire les risques potentiels liés à l’environnement… encore plus dans le cadre d’un dépôt de plainte. C’est ce point qui a entraîné le report des consultations publiques initialement prévues tout début août, afin de pouvoir enquêter sur les faits reprochés et produire son propre rapport environnemental, avant de relancer les consultations publiques avec tout plein de délais incompressibles entre toutes ces étapes. Ce qui nous amène à une licence pouvant être délivrée fin novembre. 4- Quand SpaceX (et E. Musk) jouent au c*** SpaceX est donc dans une situation où, délibérément pour partie et assujettie à des aléas de procédure judiciaire pour d’autres, elle doit attendre la délivrance d’une nouvelle licence qui va nécessairement prendre du retard. Mais depuis quelques temps, nous avons constaté 2 choses : - SpaceX est capable de communiquer abondamment et en masse en expliquant que l’entreprise est prête et qu’elle est fortement ralentie par des questions règlementaires, même quand elle n’est absolument pas en capacité de réaliser le lancement en question. Ce n’est pas la première fois qu’elle joue à ça, et c’est encore une fois flagrant avec toutes les modifications apportées à la Tour et aux bras cette fois-ci, et qui l’auront amené à ne pouvoir effectuer son test qu’à partir de mi-septembre, alors que la société a communiqué dès les 15 août en expliquant qu’elle en avait l’entière capacité et était désormais uniquement freinée par la FAA. Manière assez malhonnête de communiquer, histoire d’expliquer notamment à la Nasa que si société est en retard sur les échéances des jalons du HLS Artemis entre autres, ça ne sera pas de sa faute. Et comme ce n’est pas la 1ere fois qu’elle joue à ça, cela aussi peut froisser quelques personnes au sein de la FAA. - E. Musk part complètement en vrille. C’était déjà en germes il y a 4 ans quand il abordait la question d’une ville sur Mars avec un gouvernement ayant sa propre "constitution", et qui ne serait pas assujettie à une quelconque gouvernance terrestre (et en se voyant lui-même premier Gouverneur de Mars) ; ça a continué avec le Covid et ses opinions très tranchées sur les vaccins, le port du masque et la présence obligatoire de ses employés sur site, notamment chez Tesla ; ça a considérablement dégénéré avec le rachat de Twitter ; il est maintenant totalement en roue libre et déconnecté. Or la fin du Covid et le rachat de Twitter ont marqué la première vraie confrontation politique avec les démocrates, et l’attitude de Biden notamment vis-à-vis de Tesla et les actions de quelques trop zélés de la justice ont bien rajouté de l’huile sur le feu. Depuis, tout y passe et avec le soutien officiel à Trump, il y a longtemps que l’on a dépassé les limites du correct des 2 cotés. Or si bien évidemment chacun a le droit d’avoir des opinions politiques, Musk s’est peu à peu convaincu que tout l’appareil fédéral était contre lui, et il a été particulièrement aidé par toutes les vacheries qui lui ont été faites. Musk s’en est tellement convaincu qu’il vient d’annoncer qu’il allait déposer plainte contre la FAA, et celle-ci lui a aimablement répondu que si vraiment il insistait pour se lancer dans cette voie, elle avait largement les moyens de l’emmerder jusqu’à plus soif (tout du moins jusqu’aux élections de novembre. Seule l’histoire apportera une réponse pour la suite). En attendant, c’est là le sens de cette fameuse pénalité de 633 k$ proposée par la FAA, et qu’elle gardait gentiment sous le coude depuis tout ce temps. Un simple coup de semonce, pour lui rappeler que s’il patiente encore 2 mois en arrêtant de faire n’importe quoi, il aura sa licence et pourra cette fois-ci avancer autant qu’il le souhaite - tout du moins jusqu’à la prochaine plainte -. Sinon effectivement, elle aura largement les moyens règlementaires de l’enquiquiner vraiment. Sinon, on peut réduire la discussion à sa simple dimension de guéguerre politique.
  4. SpaceX vient de réaliser avec succès le tir statique du Starship (S-31) prévu pour le sixième vol d’essai :
  5. Avec cette annonce de Sierra Space, il va sans doute falloir prendre le temps de la décortiquer avant de s’enflammer : Sierra Space “ a annoncé aujourd'hui que le réacteur de production d'oxygène carbothermique exclusif de la société a terminé avec succès les tests de vide thermique au Johnson Space Center de la NASA, marquant ainsi la première fois dans l'histoire que de l'oxygène a été extrait d'un sol lunaire simulé, ou régolithe, à l'aide d'un système automatisé et autonome dans un environnement lunaire. “ https://www.sierraspace.com/press-releases/sierra-space-unveils-breakthrough-technology-designed-to-extract-oxygen-from-lunar-soil/
  6. Je pense effectivement que l’idée première a été de "placer" la Tour sur la trajectoire optimale de rentrée atmosphérique pour le Starship (Moins d’efforts, moins de carburant nécessaire, moins de trajectoire tordue, plus de sécurité y compris au sol). On a vu avec Polaris Dawn, aussi bien au début de la sortie extra-vehiculaire que lors du retour lui-même, que la capsule était au plus proche de la Terre avec une trajectoire directe pour le Golfe du Mexique, en provenance du sud-ouest avec une direction suivie de Nord-Est. Mais si mon hypothèse se confirme, cela signifierait que l’on devrait aussi avoir 2 Tours de lancement à Cape Canaveral, avec pour chacune des équipements d’accès et de descente des astronautes. (je ne vois pas Boca Chica être équipé à cette fin, pour le moment. Mais c’est vraiment une sensation, parce qu’il manque actuellement tout le reste autour : lieux de quarantaine, équipes médicales, sécurité, douanes, etc.) Ce qui semble par contre se confirmer, c’est que le pas de tir orbital B sera mobile, comme le dernier construit à Massey’s Range, même si probablement renforcé.
  7. Un pas de 2 bizarre entre la FAA et SpaceX : SpaceX semble avoir déposé (ou vouloir déposer) plainte contre la FAA pour réglementation abusive (ou dépassement de ses prérogatives), tandis que la FAA vient de proposer une amende de 633 k$ à SpaceX pour non-respect du cadre réglementaire lors de 2 vols opérationnels de Falcon 9 en 2023. Les 2 semblent vouloir jouer à « je te tiens par la barbichette », en tout cas jusqu’à novembre où le résultat des élections pourrait significativement rebattre les cartes (et voir le rapport de force se confirmer, ou s’inverser). On suivra ça factuellement de loin, sans tomber dans les discussions de comptoir sur le climat politique aux USA, et on verra bien où ils en seront de leurs bisbilles dans les 2 prochains mois.
  8. L’un des points essentiels de son parcours en plus d’être lui-même pilote et d'avoir sa propre patrouille aérienne, c’est qu’il a fondé en 2012 Draken International, qui forme les pilotes des Agressors et met les avions à disposition lors de ces exercices pour l’armée américaine. "Draken offre un soutien comme agresseur pour l'entraînement (Red Air), Joint Terminal Attack Controller (JTAC), de l'appui aérien rapproché (CAS), formation au vol, simulation de menace, soutien de guerre électronique, ravitaillement en vol, recherche et services d'essai au département de la Défense des États-Unis, aux entreprises américaines de la défense et aux entreprises aérospatiales, fournis par une flotte d'anciens avions militaires.". On ne parle vraiment pas là d’un caprice de milliardaire, mais d’une vraie culture aéronautique. Quant à Polaris, c’est un programme qui, faisant suite à Inspiration4, vise à développer l’accès à l’espace en partenariat avec SpaceX, lors des 2 missions Polaris en Crew Dragon, puis lors du 1er vol habité du Starship. À cela s’ajoute que chaque mission déroule un programme scientifique sérieux - une quarantaine d’expériences scientifiques menées, dont 2 à la demande de la Nasa -, en plus de tester et valider les solutions de SpaceX. Avant, on distinguait les astronautes par le fait qu’ils étaient formés par des structures étatiques. Aujourd’hui, ces moyens sont partagés, voire sous-traités à des sociétés privées, et l’on est actuellement dans ce cadre d’astronautes formés et capés - des vrais - mais simplement non-étatiques. On est pas vraiment dans la situation du vol acheté par le milliardaire japonais Yusaku Maezawa (et qui est finalement annulé, d’ailleurs).
  9. Une assez bonne illustration de la question qui me turlupine et devra sans doute attendre la fin du 1er trimestre 2025 pour obtenir peut-être une réponse : la trajectoire de retour du Booster vers la seconde tour de lancement, avec une orientation fondamentalement différente de celle de la 1ere Tour : - Voici l’orientation actuelle, avec une orientation nord. On voit la Tour tournée plein est, tandis que les pinces peuvent s’orienter de nord-est à sud-est : Voici maintenant l’orientation de la seconde Tour. La photo n’est pas orientée pareil, mais la 1ere tour est bien visible également. La seconde tour a donc une orientation plein sud, voir sud - sud-ouest, et les pinces pourront donc se mouvoir de sud sud-est à ouest, grosso modo Zoom sur une photo de RGV Aerial Photography. Je sais, c’est du détail. Mon hypothèse actuelle est la suivante : le Booster sera toujours rattrapé par la Tour de Lancement 1, tandis que la seconde Tour a une orientation idéale pour attraper le Starship à son retour d’orbite.
  10. Je veux bien que tu insistes, parce qu’après tout chacun ses opinions, mais comme tu ne sembles connaître ni les passagers, ni ce qu’à fait Jared Isaacman dans sa vie, ni les attendus du Programme Polaris pour ce vol et dans son ensemble - en dépit des posts ici qui en parlent, sans compter tout ce qui peut être trouvé par ailleurs - je trouve ton argumentaire un peu faible, voire même franchement à côté de la plaque. C’est ton droit, et note que ta remarque aurait été sans doute nettement plus recevable à l’époque d’Inspiration4, mais pas de bol, ce n’est pas de celui-ci dont on parle présentement. Maintenant, comme on est sur un forum où les intervenants essayent d’approfondir un peu les sujets pour en parler de façon plus constructive, à toi de voir quel niveau d'échanges tu souhaites avoir sur ce sujet, et plus généralement sur cette partie du forum. Le bon côté, c’est que tu as jusqu’à Polaris 2 pour cela, si cela te dit.
  11. Le programme de la dernière journée dans l’espace de Polaris Dawn a été le suivant : " La dernière journée complète de l'équipage en orbite a été consacrée à approfondir et à finaliser les objectifs scientifiques de la mission Polaris Dawn, à se connecter avec l'une de leurs équipes de formation et à être en contact avec la famille SpaceX. Deux des points forts scientifiques de la journée ont porté sur des études préventives et vitales – depuis l’identification et la compréhension du risque de formation de calculs rénaux en vivant en microgravité jusqu’au développement et à la validation des procédures de RCR (réanimation cardio-pulmonaire) à bord du vaisseau spatial Dragon. Tout au long de la journée, l'équipage a continué à tester Starlink, notamment grâce à un appel vidéo ininterrompu de plus de 40 minutes avec les équipes de SpaceX sur Terre, qui s'est déroulé alors que Dragon était en orbite autour de la côte est des États-Unis, de l'océan Atlantique et du cap de Bonne-Espérance. Le laser du coffre de Dragon et le satellite Starlink partenaire de l'événement ont maintenu leur liaison laser pendant 16 mises à feu de propulseurs Draco. L'équipage a également pris contact avec des membres de l'armée de l'air qui les ont aidés à s'entraîner pendant une semaine de parachutisme en solo à l'Académie de l'armée de l'air américaine dans le Colorado. Avant de s'installer pour leur dernière période de sommeil de la mission, l'équipage a pris le temps de se connecter avec leurs familles et a commencé à préparer la cabine de Dragon pour la rentrée et l'amerrissage. Dragon et son équipage sont sur le point de revenir sur Terre et d'amerrir au large des côtes de Dry Tortugas, en Floride, le dimanche 15 septembre à 3h36 East Time [9h36, heure de Paris]. Restez à l'écoute de @SpaceX sur X pour une diffusion en direct du retour de l'équipage." Les prochaines étapes de la rentrée atmosphérique, heure de Paris : 8h35 : Largage du coffre 8h40 : Début de la combustion de désorbitation 8h47 : Fin de la combustion de désorbitation 8h51 : Fermeture du cône de nez 9h32 : L’extracteur des parachutes est largué 9h33 : sortie des parachutes principaux 9h36 : Amerrissage
  12. Le retour sur Terre de Polaris Dawn est prévu demain dimanche, à 9h36, heure de Paris. L’amerrissage aura lieu au sud-ouest de la Floride, près de Dry Tortugas (à une centaine de kms à l’ouest de Key West)
  13. Polaris Dawn, l’après-sortie extra-véhiculaire… a commencé avec du violon ! Dans le cadre des tests des capacités de transmission des datas via Starlink, Sarah Gillis s'est enregistrée en train de jouer du violon dans l’espace. Et comme elle voulait être violoniste classique étant jeune, sa performance est impeccable. Polaris a ensuite utilisé cet enregistrement pour en faire un beau moment musical. Le 4ième jour de Polaris a été chargé : " […] l'équipage a consacré la majeure partie de sa quatrième journée de vol à la science et à la recherche. Polaris Dawn s'est associé à 31 institutions du monde entier pour créer un portefeuille de recherche scientifique solide et diversifié tout au long de son séjour dans l'espace. Quelques-unes des études sur lesquelles l'équipage s'est concentré depuis son arrivée en orbite ont notamment consisté à évaluer les effets de la microgravité sur les voies respiratoires et le système veineux humains, en plus d'examiner comment la restriction du flux sanguin modifie le flux sanguin dans l'espace à l'aide d'ultrasons et de montres intelligentes. L’humanité étant devenue une civilisation spatiale, il est essentiel de disposer d’un système de soutien approprié en cas d’urgence médicale. L’équipage de Polaris Dawn a testé Tempus Pro, un appareil commercial prêt à l’emploi capable de collecter et d’intégrer des mesures de santé – notamment la tension artérielle, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la température, etc. – ainsi que des capacités d’imagerie par ultrasons. L’équipage a pu l’utiliser pour évaluer et comparer les données sur les signes vitaux recueillies avant le vol à celles recueillies pendant le temps passé en orbite. L'équipage travaille également avec plusieurs partenaires pour étudier les effets de la microgravité sur la santé oculaire afin de contribuer aux traitements préventifs et post-diagnostiques associés au syndrome neuroculaire associé aux vols spatiaux (SANS), dont de nombreux astronautes ont souffert lors de leur séjour dans l'espace. Regardez la vidéo scientifique et de recherche que nous avons partagée plus tôt dans la journée pour en savoir plus sur les activités de l'équipage ! L'équipage a également continué à tester et à démontrer Starlink à bord de Dragon. L'un des tests les plus importants de connectivité concerne la capacité à partager rapidement des fichiers. Plus tôt dans la semaine, l'équipage a enregistré la spécialiste de mission Sarah Gillis jouant « Rey's Theme » de John Williams au violon. Une fois terminé, l'équipage a réussi à envoyer les fichiers sur Terre via Starlink pour aider à créer cet événement musical spécial appelé « Harmony of Resilience ». […]"
  14. Les tests du vol 3, qui servait surtout à confirmer les mesures et impressions du vol 2 : - comportement au maximum de tangage et de lacet que nous nous attendons à voir en vol - Système de contrôle environnemental (ECS) testé - Train d'atterrissage rentré et sorti à des vitesses plus élevées - Vérification du système d'augmentation de la stabilité - Altitude maximale : 15 000 pieds / 4500m. Vitesse maximale : 232 nœuds / 430 km/h https://boomsupersonic.com/flyby/xb-1-completes-third-flight
  15. Troisième vol du XB-1 réalisé ce jour, on attend le montage vidéo de Boom Supersonic et un retour sur les enseignements de ce vol. En attendant, le décollage :
  16. Je ne sais pas ce qui a été modifié, mais l’insert des Tweets re-fonctionne proprement, et je découvre la page actualités ! MERCI !
  17. La sortie complète de Jared Isaacman. Sarah Gillis a effectué la même sortie avec les mêmes tests à sa suite. Il faut garder en tête qu’il ne s’agissait pas de tourisme, mais bien de tester et valider pas mal de choses, à commencer par les transmissions, la dépressurisation - repressurisation de la capsule, les bonnes ouverture et fermeture des accès, sans fuite d’air dans les sas primaire et secondaire, la bonne diffusion du nitrox (oxygène enrichi, comme en plongée sous-marine) dans les combinaisons, la tenue du scaphandre, l’affichage des paramètres de santé et valeurs de la combinaison en projection, les possibilités de mouvement et les degrés de mouvements avec cette combinaison, la practicité de la capsule et de l’échelle de sortie extra-vehiculaire, en montée comme en descente,etc. A priori, l’entièreté des tests prévus a pu être conduite, lors des sorties des 2 astronautes, et on peut d’ores et déjà considérer cette mission comme étant un grand succès. "Dragon utilise de l'azote pur pendant la compression, qui se mélange à l'oxygène pur libéré dans la cabine via le système à boucle ouverte qui maintient les combinaisons EVA sous pression. Ce procédé est unique à Dragon qui agit comme son propre sas." "La durée de la sortie dans l'espace, selon ma règle de 5 kPa, a été de 33 min 25 s. Le temps d'ouverture/fermeture de la trappe a été d'environ 26 min 40 s. Isaacman est resté à l'extérieur de la trappe pendant 7 min 56 s, Gillis pendant environ 7 min 15 s." Ces tests serviront à toutes les prochaines occurrences, que l’on parle de la Crew Dragon ou du Starship habité. Mais également pour adapter l’entraînement des futurs astronautes et les tenues, puisque 2 des membres de la missions travaillent chez SpaceX et pilotent respectivement le programme de formation des astronautes et la conduite des missions Crew Dragon pour le compte des entreprises privées. Aujourd’hui, c’était notre moment Gemini à nous, en direct et en haute définition.
  18. 12 septembre à 08:23, heure de Paris. La totalité de l’opération durera 2 heures. Date de repli le 13 septembre, même heure, au besoin.
  19. TarpTent

    I, voyager

    Voyager 1 : Encore une petite victoire fabuleuse pour le Jet Propulsion Laboratory, pour le compte de la Nasa. Les tubes de carburants se bouchent, et c’est normal. "[Dans l’idéal] Si le propulseur […] était sain, il devrait effectuer environ 40 courtes pulsations par jour [pour incliner doucement l'antenne de l'engin spatial vers la Terre]." "Après 47 ans, un tube de carburant à l'intérieur des propulseurs [de voyager 1] a progressivement été bouché par du dioxyde de silicium, un sous-produit qui apparaît avec l'âge à partir d'un diaphragme en caoutchouc dans le réservoir de carburant de l'engin spatial." Pour s’en prémunir au maximum, les Voyager possèdent 3 ensembles de tubes (ou branches) : deux ensembles de propulseurs de propulsion d'attitude et un ensemble de propulseurs de manœuvre de correction de trajectoire. "En 2002, l'équipe d'ingénierie de la mission, basée au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, a remarqué que certains tubes de carburant dans la branche du propulseur de propulsion d'attitude utilisé pour le pointage se bouchaient, de sorte que l'équipe est passée à la deuxième branche. Lorsque cette [seconde] branche a montré des signes de colmatage en 2018, l'équipe est passée aux propulseurs de manœuvre de correction de trajectoire et utilise cette branche depuis lors." Mais cette troisième branche est en train de se boucher, bien plus même que la seconde branche. "Là où l'ouverture du tube ne faisait à l'origine que 0,01 pouce (0,25 millimètre) de diamètre, le colmatage l'a réduite à 0,0015 pouce (0,035 mm), soit environ la moitié de la largeur d'un cheveu humain.". La décision du Jet Propulsion Laboratory et de la Nasa a donc été de rebasculer sur la seconde branche. Mais évidemment, si c’était simple, ça se saurait : "l'âge du vaisseau spatial a introduit de nouveaux défis, principalement liés à l'alimentation électrique et à la température. La mission a désactivé tous les systèmes embarqués non essentiels, y compris certains appareils de chauffage, sur les deux engins spatiaux pour conserver leur alimentation électrique en déclin progressif, qui est générée par le plutonium en décomposition. Bien que ces mesures aient fonctionné pour réduire la puissance, elles ont également conduit au refroidissement du vaisseau spatial, un effet aggravé par la perte d'autres systèmes non essentiels qui produisaient de la chaleur. Par conséquent, les branches de propulseur d'attitude se sont refroidies, et les allumer dans cet état pourrait les endommager, rendant alors les propulseurs inutilisables." "L'équipe a déterminé que la meilleure option serait de réchauffer les propulseurs avant le changement en allumant ce qui avait été considéré comme des radiateurs non essentiels. Cependant, comme pour tant de défis auxquels l'équipe Voyager a été confrontée, cela a présenté un casse-tête : l'alimentation électrique du vaisseau spatial est si faible que l'activation des radiateurs non essentiels obligerait la mission à éteindre autre chose pour fournir aux appareils de chauffage une électricité adéquate, et tout ce qui fonctionne actuellement est considéré comme essentiel. En étudiant la question, ils ont exclu d'éteindre l'un des instruments scientifiques encore en fonctionnement pendant une durée limitée car il y a un risque que l'instrument ne remette pas en ligne. Après une étude et une planification supplémentaires, l'équipe d'ingénieurs a déterminé qu'elle pouvait éteindre en toute sécurité l'un des principaux radiateurs du vaisseau spatial jusqu'à une heure, libérant suffisamment d'énergie pour allumer les radiateurs. Ça a marché. Le 27 août, ils ont confirmé que la branche propulseur nécessaire était de retour en action, aidant à diriger le Voyager 1 vers la Terre." Bref, le Jet Propulsion Laboratory vient encore de gratter quelques années de durée de vie de Voyager 1. https://www.jpl.nasa.gov/news/voyager-1-team-accomplishes-tricky-thruster-swap Personnellement. J’adorerais avoir le détail technique, combien de temps ils devraient rechauffer les tubes pour les mettre à température requise, combien de temps nécessitait la bascule effective avec les tests d’orientation de validation, la durée réelle d’arrêt du radiateur principal, ainsi que les différents tests menés sur la sonde modèle afin d’optimiser le code et les ordres d’opération… (après, à la vitesse où ça se bouche, d’ici 5 ans, ça pourrait être très compliqué)
  20. TarpTent

    NASA

    Les photos de Matthew Dominick
  21. Maintenant que l’insertion des tweets refonctionne, je poste ceux-ci : https://www.hermeus.com/ Oui, j’ai la flemme de faire un post sur Hermeus. Et Oui, j’attendrai 2026 pour décider si cette société m’intéresse ou non.
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