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TarpTent

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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. TarpTent

    ISS

    Les images parlent d’elles-même.
  2. Le raisonnement est aussi sérieux que d’expliquer que le pilote d’essai du XB-1 de Boom Supersonic fait du tourisme parce que les capacités qu’il va aider à développer serviront notamment aux avions de ligne supersoniques. Alors non, ce n’est pas du tourisme qu’à fait l’équipage de Polaris Dawn, et c’est aussi simple que ça. Quant aux visées finales, il s’agit à terme de démocratiser l’accès à l’espace, que l’on parle d’aller vers la Lune ou Mars et s’y établir, de réaliser des études scientifiques ou de développer du business. Et dans cette dernière catégorie, il y a le minage d’astéroïdes, l’entretien des satellites spatiaux - pour rappel, Polaris a proposé en ce sens à la Nasa une mission de dépannage de Hubble afin de prolonger sa durée de vie - , le développement et l’entretien de fermes solaires et de datacenters en orbite, et j’en passe et j’en oublie… et, donc, du tourisme.
  3. SpaceX avait développé sa capsule habitée Crew Dragon en s’appuyant sur des rétro-fusées à l’atterrissage, et avait finalement préféré revenir à un système plus maitrisé pour le retour des astronautes, à base de parachutes et d’amerrissage. Durant la conférence de presse Crew 9, la NASA a indiqué que la capsule Dragon avait désormais la possibilité d’utiliser ses propulseurs comme système de secours, en cas de perte des parachutes. Lancement attendu de la Crew-9 : ce samedi à 19h17, heure de Paris.
  4. TarpTent

    NASA

    Rover Curiosity : après 11 ans sur Mars, la photo parle d’elle-même
  5. TarpTent

    Boeing

    Le nouveau patron de Boeing a décidé de se séparer de Ted Colbert, entré chez le constructeur depuis 15 ans et président de la division défense et spatial (Boeing Defense, Space & Security, ou BDS) depuis 2,5 ans. Dans l’absolu, ce n’est pas forcément son départ qui est intéressant, mais quel profil sera identifié pour le remplacer.
  6. Une vidéo encore plus complète, avec des images encore plus belles, sous toutes les coutures, de ce vol. À l’atterrissage, le Hopper est finalement resté très compact :
  7. SpaceX a décidé de récupérer les restes de son Booster 11, après son amerrissage lors du quatrième vol de test. Cela devrait leur permettre d’étudier l’état de certains éléments, éviter que d’autres s’amusent à les récupérer, et peut-être calmer aussi certaines associations de protection de l’environnement. Il repose a priori à 60 m de fond.
  8. Cette vidéo est réelle, et est assez incroyable : Elle émane de Deep Blue Aerospace, qui tentait de faire atterrir proprement son propre "hopper" après un saut à 10 kms d’altitude. La séquence parle d’elle-même, même si là encore, ce n’est qu’une question d’ajustements pour réussir très prochainement la manoeuvre dans son ensemble. La tentative dans son ensemble, avec toute la redescente qui est époustouflante :
  9. TarpTent

    Le YF-23 Black Widow II

    Pour les fans de cet appareil :
  10. Un superbe timelapse du stacking - parce qu’il faisait vraiment beau - Et RGV Aerial Photography qui semble aussi arriver avec une moisson de superbes photos :
  11. Ils se réserveront je pense un peu de marge pour le 1er test, malgré tout, même si dans l’idée, cela pourrait effectivement être le cas. Sans aucun doute, l’approche sera plus conservatrice qu’en exploitation réelle, avec probablement 3 ou 4 secondes de capacité de poussée en plus afin d’assurer une approche en douceur avec une trajectoire un peu moins tendue, et probablement un vol stabilisé un peu plus long le temps que les pinces viennent proprement se mettre en place sous les grilles. Après, rien n’empêcherait d’imaginer SpaceX maintenir après saisie du Booster un peu de poussée des Raptor, afin "d’alléger" le poids sur les pinces, le temps que celles-ci descendent poser le Booster sur le pas de tir orbital A (avec le déluge d’eau en marche afin d’éviter tout dégât). Ce n’est pas quelque chose que l’on a vu sur les cinématiques jusqu’à présent, ceci dit, et je ne sais pas si c’est une hypothèse réaliste ou non (je ne suis par exemple pas certain que la table du pas de tir orbital apprécierait vraiment le traitement, en réalité). Je n’ai pas l’information, quand ils posent une Falcon 9, de la quantité de carburant restant dans les réservoirs.
  12. L XB-1 vient de réaliser son quatrième vol, sur la dizaine minimum prévus avant d’atteindre les vitesses supersoniques. Performances atteintes : - Altitude maximale : 16 150 pieds - Vitesse : Mach 0,617 (313 KIAS) - Durée du vol : environ 48 minutes Éléments clés de l'essai : - Nouvelle vitesse maximale de Mach 0,617 atteinte - Première utilisation en vol du système d'excitation des vibrations* (’ flutter excitation system ’ - FES) - Contrôles de qualité du pilotage entre 225 et 300 nœuds - Application de forces g élevées de 2,78 g en préparation au vol supersonique [lors du virage sous forte charge que l’on voit sur la vidéo du tweet] - Sortie et rentrée du train d'atterrissage à 225 nœuds (vitesse maximale de sécurité) * "Le FES est un dispositif vibratoire que nous pouvons mettre en marche afin d'atteindre délibérément les modes de vibration structurelle avant qu'ils ne se produisent naturellement en vol." L’objectif est de tester le comportement et la résistance structurelle de l’appareil du fait de ces vibrations, sans avoir à pousser le XB-1 à des vitesses supersoniques. Ceci leur permet de conserver une marge importante de sécurité en détectant dans une plage de vitesse gérable des comportements qui seraient dangereux à haute vitesse, et pouvoir y mettre fin à n’importe quel moment. https://boomsupersonic.com/flyby/xb-1-live-blog-flight-test-program
  13. 1er stacking complet, avec de jolies photos à la clé :
  14. Quatrième vol en cours. Objectif du jour : Mach 0,6.
  15. SpaceX teste actuellement les renforts à l’intérieur de la Tour, mis en place au 3/4 de celle-ci afin de réduire les balancements lorsque la pince est en mouvement. Pour la cinématique, le Booster doit revenir se mettre quasiment en vol stationnaire pendant que les pinces viendront se positionner relativement lentement. Les tests de structure actuels permettront sans doute de décider s’ils veulent le rattraper au maximum de hauteur ou un peu plus bas afin de garantir la résistance structurelle de la tour autant que celle des pinces. L’un des pires scénarios de mon point de vue serait une tour qui balance vers l’avant et des pinces qui cèdent un peu, entraînant un Booster qui glisserait hors des pinces. Ça semble un peu tiré par les cheveux, mais il est difficile de dire si les Raptor auront une précision de l’échelle de la dizaine de centimètres ou du mètre sur ce 1er test, avec donc un booster qui couperait sa poussée plus ou moins haut par rapport aux pinces. La saisie au plus haut permet de diminuer un peu le risque du booster de toucher la tour. Forcément, dès que SpaceX aura déterminé sa position de saisie (et c’est peut-être déjà le cas), la position sera enregistrée pour que les systèmes considèrent celle-ci comme cible avec point bas défini comme s’il s’agissait du sol. Il est difficile de déterminer si SpaceX est prêt. Disons qu’ils vont forcément profiter du temps devant eux pour continuer de renforcer la Tour si cela leur apparaît nécessaire. Je ne les vois par contre pas risquer un lâcher de booster pour tester les structures, tant ce scénario ressemble au vrai scénario catastrophe et qu’ils n’ont pas les moyens pour un crash-test préalable. En effet, si mon hypothèse est exacte sur les 2 tours, ça signifie également que SpaceX ne peut pas se permettre d’endommager cette tour, optimisée pour rattraper le Booster, contrairement à la seconde. Il y a un côté saut dans le vide assez intéressant. s’il est proprement récupéré, il sera ausculté et pourrait même être le 1er booster à re-voler (envoi des starships de ravitaillement et/ou des 1er Starlink via Starship)
  16. SpaceX a décidé de tester les biceps de sa Tour, et ça donne quelques jolies photos. Booster 12 a ainsi été juché jusqu’en haut de la Tour par les pinces. Par ailleurs, le Starship 30 est en route pour le site de lancement. Un premier stacking est donc à prévoir pour ces 2 étages du prochain vol 5.
  17. Mon analyse, c’est que j’aimerais bien que l’on ne tombe pas dans ce genre de travers sur ce forum… Je sais que Twitter et Youtube en ont plein la bouche de ces hypothèses, mais quand on prend un peu de recul, ce n’est pas forcément ce que l’on constate. Je vais faire un post et un seul sur ce sujet, et je n’y reviendrai personnellement plus. Libre à chacun d’avoir un avis différent et de continuer d’en débattre ici ou ailleurs, ça sera juste sans moi. 1- La FAA a une délégation de responsabilité de la part de l’État Fédéral, et est en charge de garantir le respect des règles fédérales liées aux activités aéronautiques et aérospatiales pour l’ensemble du territoire américain. Dans ses attributions, il y a la protection des biens et des personnes, ce qui inclut toutes les questions environnementales, les risques aux personnes et aux biens publics et privés. Pour se faire, la FAA a l’obligation de consulter et de coordonner les autres services de l’État dévolus à chacun de ces aspects, comme l’US Fish and Wildlife Service. Dans le cadre des enquêtes préalables à l’octroi d’une licence, elle doit règlementairement réaliser des études d’impact et consulter les populations ainsi que toute personne souhaitant s’exprimer dans le cadre des débats publics, tout comme elle doit règlementairement apporter des réponses à toutes les questions posées. Ces consultations sont encadrées, et elles doivent respecter un délai de communication, fixer des jours de séance publique, imposer une durée de réponse - y compris en incluant celles devant être apportées par le demandeur d’une licence -, et la FAA ne peut pas y déroger. Enfin, si une plainte est déposée concernant une activité aérospatiale et un potentiel impact sur un des volets faisant partie de ses attributions, elle doit règlementairement accepter la plainte, l’instruire, et assurer toutes les études permettant de répondre à cette plainte. J’insiste pour que ce soit proprement entendu, et ne venez pas me parler de Boeing puisque ce n’est pas le sujet ici : la responsabilité première de la FAA est de garantir la sécurité des biens, des personnes et de l’environnement, que l’on parle de certification des avions, de la gestion des aéroports, du traffic aérien, et de tout ce qui va se balader dans l’espace et en redescend. Et quand je dis qu’elle est en responsabilité, cela signifie que la FAA peut être poursuivie par n’importe qui au civil comme au pénal pour tout manquement à ses obligations (et aux US, la chasse aux indemnisations est un sport national). Voilà. Ça, c’est fait, c’est clair, c’est posé, et si des entreprises veulent des passe-droit, il faudra faire évoluer la loi au niveau fédéral. 2- Relations entre SpaceX et la FAA Jusqu’à présent et on l’a vu en permanence ces dernières années, la FAA a plutôt été de bonne volonté avec SpaceX. Elle a certes l’obligation de mener ses enquêtes avec des délais incompressibles, mais jusqu’à présent, chaque fois qu’elle a pu traiter rapidement un sujet, elle l’a fait. Les 2 derniers incidents avec les Falcon 9 ont été "réglés" en moins de 48 heures par la FAA avec une autorisation de retour en vol et l’annonce que son enquête sur les accidents continuait en parallèle. À aucun moment, la FAA n’a mis d’obstacle aux vols ou retour en vol des Dragon, Crew Dragon, Falcon 9 ou Falcon Heavy, que ce soit pour des besoins publics ou privés. De même, la FAA a plusieurs fois annoncé vouloir délivrer une licence couvrant plusieurs vols de test des Starship plutôt qu’une par une, dès lors que les conditions étaient les mêmes. Enfin, la FAA n’a pas spécialement bronché quand SpaceX s’est abondamment épanché sur le sujet devant une commission US il y a 2 ans. Que la FAA manque de personnel et soit assujettie à des démarches règlementaires lourdes, oui. Que la règlementation ne soit pas adaptée à de multiples vols de test en rafale, oui également. Que la réglementation ne soit pas prévue pour un nombre de tirs très conséquent, c'est évident puisque cela n’a jamais été nécessaire jusqu’à présent. Que la FAA ne puisse pas se permettre une croyance aveugle dans les déclarations des entreprises souhaitant accéder à l’espace par tous les moyens, c’est encore plus évident. 3- La dernière demande de licence de SpaceX pour le Starship et son contexte À la base, SpaceX avait obtenu de la part de la FAA la possibilité d’effectuer plusieurs vols de test similaires au quatrième vol, dès lors que les conditions de vol ne changeaient pas significativement. -> Le 1er problème, c’est que SpaceX a décidé pour ce cinquième vol de tenter la récupération du Booster. Comme il s’agit là d’un changement majeur de configuration par rapport au quatrième vol, la demande devait obligatoirement être ré-instruite par la FAA afin de déterminer… les risques à l’environnement, aux biens et à la sécurité des personnes (oui, je vais le rabâcher). -> Le second problème, c’est que pour se débarrasser à terme de cette obligation légale - et j’en ai déjà parlé ici -, SpaceX a cru intelligent de bourrer son nouveau dossier de demande de licence de toutes les hypothèses possibles et imaginables (récupération avec ou sans déluge d’eau, décollage et récupération depuis n’importe quel territoire côtier US, y compris Hawaï, boosters de 33 à 35 Raptor, Starships v1, v2 et v3, Raptor v2 et V3, etc.). Du coup, même si une partie du travail avait déjà été faite, la FAA… a l’obligation de réévaluer pour chaque partie de cette demande les risques potentiels liés à l’environnement, aux biens et à la sécurité des personnes (de la répétition naît l’apprentissage). -> Le troisième problème, c’est qu’il y a eu 14 plaintes déposées au Texas pour Violations Environnementales liées au rejet supposé de polluants dans les plans d'eau près du site de lancement de Boca Chica au Texas. Les autorités de la Commission de qualité environnementale du Texas (TCEQ) et de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) ont pointé du doigt l'utilisation non autorisée du système de déluge d'eau. Les plaignants considèrent qu’il s’agit d’eaux usées industrielles, et bien évidemment SpaceX n’a pas de permis pour cela. SpaceX se défend en expliquant qu’il s’agit d’eau potable. Mais dans tous les cas,… la FAA… a l’obligation règlementaire… d’instruire les risques potentiels liés à l’environnement… encore plus dans le cadre d’un dépôt de plainte. C’est ce point qui a entraîné le report des consultations publiques initialement prévues tout début août, afin de pouvoir enquêter sur les faits reprochés et produire son propre rapport environnemental, avant de relancer les consultations publiques avec tout plein de délais incompressibles entre toutes ces étapes. Ce qui nous amène à une licence pouvant être délivrée fin novembre. 4- Quand SpaceX (et E. Musk) jouent au c*** SpaceX est donc dans une situation où, délibérément pour partie et assujettie à des aléas de procédure judiciaire pour d’autres, elle doit attendre la délivrance d’une nouvelle licence qui va nécessairement prendre du retard. Mais depuis quelques temps, nous avons constaté 2 choses : - SpaceX est capable de communiquer abondamment et en masse en expliquant que l’entreprise est prête et qu’elle est fortement ralentie par des questions règlementaires, même quand elle n’est absolument pas en capacité de réaliser le lancement en question. Ce n’est pas la première fois qu’elle joue à ça, et c’est encore une fois flagrant avec toutes les modifications apportées à la Tour et aux bras cette fois-ci, et qui l’auront amené à ne pouvoir effectuer son test qu’à partir de mi-septembre, alors que la société a communiqué dès les 15 août en expliquant qu’elle en avait l’entière capacité et était désormais uniquement freinée par la FAA. Manière assez malhonnête de communiquer, histoire d’expliquer notamment à la Nasa que si société est en retard sur les échéances des jalons du HLS Artemis entre autres, ça ne sera pas de sa faute. Et comme ce n’est pas la 1ere fois qu’elle joue à ça, cela aussi peut froisser quelques personnes au sein de la FAA. - E. Musk part complètement en vrille. C’était déjà en germes il y a 4 ans quand il abordait la question d’une ville sur Mars avec un gouvernement ayant sa propre "constitution", et qui ne serait pas assujettie à une quelconque gouvernance terrestre (et en se voyant lui-même premier Gouverneur de Mars) ; ça a continué avec le Covid et ses opinions très tranchées sur les vaccins, le port du masque et la présence obligatoire de ses employés sur site, notamment chez Tesla ; ça a considérablement dégénéré avec le rachat de Twitter ; il est maintenant totalement en roue libre et déconnecté. Or la fin du Covid et le rachat de Twitter ont marqué la première vraie confrontation politique avec les démocrates, et l’attitude de Biden notamment vis-à-vis de Tesla et les actions de quelques trop zélés de la justice ont bien rajouté de l’huile sur le feu. Depuis, tout y passe et avec le soutien officiel à Trump, il y a longtemps que l’on a dépassé les limites du correct des 2 cotés. Or si bien évidemment chacun a le droit d’avoir des opinions politiques, Musk s’est peu à peu convaincu que tout l’appareil fédéral était contre lui, et il a été particulièrement aidé par toutes les vacheries qui lui ont été faites. Musk s’en est tellement convaincu qu’il vient d’annoncer qu’il allait déposer plainte contre la FAA, et celle-ci lui a aimablement répondu que si vraiment il insistait pour se lancer dans cette voie, elle avait largement les moyens de l’emmerder jusqu’à plus soif (tout du moins jusqu’aux élections de novembre. Seule l’histoire apportera une réponse pour la suite). En attendant, c’est là le sens de cette fameuse pénalité de 633 k$ proposée par la FAA, et qu’elle gardait gentiment sous le coude depuis tout ce temps. Un simple coup de semonce, pour lui rappeler que s’il patiente encore 2 mois en arrêtant de faire n’importe quoi, il aura sa licence et pourra cette fois-ci avancer autant qu’il le souhaite - tout du moins jusqu’à la prochaine plainte -. Sinon effectivement, elle aura largement les moyens règlementaires de l’enquiquiner vraiment. Sinon, on peut réduire la discussion à sa simple dimension de guéguerre politique.
  18. SpaceX vient de réaliser avec succès le tir statique du Starship (S-31) prévu pour le sixième vol d’essai :
  19. Avec cette annonce de Sierra Space, il va sans doute falloir prendre le temps de la décortiquer avant de s’enflammer : Sierra Space “ a annoncé aujourd'hui que le réacteur de production d'oxygène carbothermique exclusif de la société a terminé avec succès les tests de vide thermique au Johnson Space Center de la NASA, marquant ainsi la première fois dans l'histoire que de l'oxygène a été extrait d'un sol lunaire simulé, ou régolithe, à l'aide d'un système automatisé et autonome dans un environnement lunaire. “ https://www.sierraspace.com/press-releases/sierra-space-unveils-breakthrough-technology-designed-to-extract-oxygen-from-lunar-soil/
  20. Je pense effectivement que l’idée première a été de "placer" la Tour sur la trajectoire optimale de rentrée atmosphérique pour le Starship (Moins d’efforts, moins de carburant nécessaire, moins de trajectoire tordue, plus de sécurité y compris au sol). On a vu avec Polaris Dawn, aussi bien au début de la sortie extra-vehiculaire que lors du retour lui-même, que la capsule était au plus proche de la Terre avec une trajectoire directe pour le Golfe du Mexique, en provenance du sud-ouest avec une direction suivie de Nord-Est. Mais si mon hypothèse se confirme, cela signifierait que l’on devrait aussi avoir 2 Tours de lancement à Cape Canaveral, avec pour chacune des équipements d’accès et de descente des astronautes. (je ne vois pas Boca Chica être équipé à cette fin, pour le moment. Mais c’est vraiment une sensation, parce qu’il manque actuellement tout le reste autour : lieux de quarantaine, équipes médicales, sécurité, douanes, etc.) Ce qui semble par contre se confirmer, c’est que le pas de tir orbital B sera mobile, comme le dernier construit à Massey’s Range, même si probablement renforcé.
  21. Un pas de 2 bizarre entre la FAA et SpaceX : SpaceX semble avoir déposé (ou vouloir déposer) plainte contre la FAA pour réglementation abusive (ou dépassement de ses prérogatives), tandis que la FAA vient de proposer une amende de 633 k$ à SpaceX pour non-respect du cadre réglementaire lors de 2 vols opérationnels de Falcon 9 en 2023. Les 2 semblent vouloir jouer à « je te tiens par la barbichette », en tout cas jusqu’à novembre où le résultat des élections pourrait significativement rebattre les cartes (et voir le rapport de force se confirmer, ou s’inverser). On suivra ça factuellement de loin, sans tomber dans les discussions de comptoir sur le climat politique aux USA, et on verra bien où ils en seront de leurs bisbilles dans les 2 prochains mois.
  22. L’un des points essentiels de son parcours en plus d’être lui-même pilote et d'avoir sa propre patrouille aérienne, c’est qu’il a fondé en 2012 Draken International, qui forme les pilotes des Agressors et met les avions à disposition lors de ces exercices pour l’armée américaine. "Draken offre un soutien comme agresseur pour l'entraînement (Red Air), Joint Terminal Attack Controller (JTAC), de l'appui aérien rapproché (CAS), formation au vol, simulation de menace, soutien de guerre électronique, ravitaillement en vol, recherche et services d'essai au département de la Défense des États-Unis, aux entreprises américaines de la défense et aux entreprises aérospatiales, fournis par une flotte d'anciens avions militaires.". On ne parle vraiment pas là d’un caprice de milliardaire, mais d’une vraie culture aéronautique. Quant à Polaris, c’est un programme qui, faisant suite à Inspiration4, vise à développer l’accès à l’espace en partenariat avec SpaceX, lors des 2 missions Polaris en Crew Dragon, puis lors du 1er vol habité du Starship. À cela s’ajoute que chaque mission déroule un programme scientifique sérieux - une quarantaine d’expériences scientifiques menées, dont 2 à la demande de la Nasa -, en plus de tester et valider les solutions de SpaceX. Avant, on distinguait les astronautes par le fait qu’ils étaient formés par des structures étatiques. Aujourd’hui, ces moyens sont partagés, voire sous-traités à des sociétés privées, et l’on est actuellement dans ce cadre d’astronautes formés et capés - des vrais - mais simplement non-étatiques. On est pas vraiment dans la situation du vol acheté par le milliardaire japonais Yusaku Maezawa (et qui est finalement annulé, d’ailleurs).
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