TarpTent

https://arstechnica.com/space/2024/09/relativity-space-has-gone-from-printing-money-and-rockets-to-doing-what-exactly/ 1/2 Relativity Space, c’est l’histoire typique d’ingénieurs ayant une idée technologique innovante, ramassent pleins de fonds, pour finir par revenir à une approche plus conventionnelle. Parce que la science et la technologie se fichent de vos ambitions, et que changer de paradigme est tout sauf évident. « Une paire d'ingénieurs aérospatiaux talentueux, Tim Ellis et Jordan Noone, ont fondé Relativity Space il y a neuf ans avec l'intention d'utiliser l'impression 3D pour fabriquer des fusées. Ils ont quitté leur emploi chez Blue Origin et SpaceX, croyant qu'ils pourraient accélérer la révolution du lancement commercial. Ellis a pris le rôle de directeur général, et il s'est avéré être un collecteur de fonds prolifique. En juin 2021, la société avait levé plus de 1,3 milliard de dollars, et son dernier cycle de financement de série E a évalué l'entreprise à 4,2 milliards de dollars. Avec ce financement en main, Ellis a déclaré que Relativity pourrait à la fois exécuter sa plus petite fusée Terran 1 et développer le booster Terran R, plus grand et ambitieux, pour concurrencer la fusée Falcon 9, leader de l'industrie. En mars 2023, la société a lancé Terran 1 pour la première fois. Cela a marqué une réalisation significative : faire voler une fusée largement fabriquée de manière additive avec un nouveau moteur alimenté au méthane. La première étape a très bien volé, surmontant les performances de la plupart des startups de lancement lors de leur vol initial. Cependant, il y a eu un problème avec une pompe à oxygène liquide pendant la deuxième étape, et son moteur Aeon n'a jamais atteint la poussée totale. La fusée a été perdue. Malgré ce succès considérable, dans les jours qui ont suivi ce lancement, j'ai commencé à entendre parler de diverses sources selon lesquelles Relativity avait l'intention de retirer le Terran 1. De plus, ces sources ont déclaré que l'entreprise avait des difficultés avec ses processus d'impression 3D. Dans une interview quelques semaines après les débuts de Terran 1, Ellis a reconnu que Terran 1 était terminé et que Relativity Space pivotait pleinement vers Terran R. Il a déclaré que l'opportunité du marché pour Terran R, destinée à soulever une tonne métrique stupéfiante de 33,5 tonnes en mode entièrement utilisable, était trop grande pour être passée à côté. En ce qui concerne l'impression 3D, Relativity Space avait connu des difficultés d’échelle avec des problèmes tels que la fissuration. La société prévoyait de se pencher fortement sur l'impression 3D pour les moteurs et d'autres pièces de la fusée Terran R. Mais Ellis a déclaré qu'il ne pouvait plus prétendre que Terran R serait fabriqué à 90 % par additif. […] Relativity Space a discuté publiquement pour la première fois de la fusée Terran R il y a environ trois ans. À l'époque, Ellis a déclaré qu'il était destiné à être entièrement réutilisable, les premier et deuxième étages rendant des atterrissages propulsifs sur Terre. Relativity prévoyait d'utiliser sa fabrication additive pour imprimer la grande majorité du véhicule. […] Aujourd'hui, cependant, la fusée Terran R commence à ressembler davantage à une fusée traditionnelle développée par l'Agence spatiale européenne - l'Ariane 64 […]. Tout d'abord, il y a le point commun des carénages de charge utile. Après les publications de l'entreprise sur les médias sociaux sur le carénage, j'ai interviewé Ellis sur ce qui se passait avec la fusée Terran R. "Notre intention n'était pas de faire passer le carénage pour autre chose qu'une simple image montrant la taille du carénage", a déclaré Ellis. "Nous ne pouvons pas partager de détails sur ce fournisseur particulier en raison d'obligations contractuelles, mais tout le monde a mis les pièces ensemble assez rapidement. Donc, oui, le carénage dans l'image est indicatif d'un carénage Terran R et d'un carénage utilisé pour Ariane 64." Mais les similitudes avec Ariane ne s'arrêtent pas là. À l'origine, le Terran R avait un diamètre de 18 pieds, mais celui-ci a depuis diminué à 17 pieds, 9 pouces (5,4 mètres), ce qui est exactement le même diamètre que la fusée Ariane. C'est à la fois à cause du nouveau carénage de charge utile et des dômes de pression à l'intérieur de la fusée qui stockent son oxygène liquide et ses propulseurs de méthane. Selon des documents internes examinés par Ars, Relativity Space a eu du mal à imprimer des dômes de pression pour la fusée Terran R. L'un des documents fait référence à un "grand événement de flambage" avec un dôme imprimé. En conséquence, Relativity Space semble susceptible d'acheter ces dômes à pression à une société aérospatiale européenne. L'une des clés pour contrôler les coûts de développement des fusées, du moins aux États-Unis, a été l'intégration verticale. Des entreprises comme SpaceX et Rocket Lab ont réussi à produire autant de leurs fusées que possible en interne. Auparavant, Relativity Space avait cherché à faire les choses de la même manière en fabriquant de manière additive la plupart de ses fusées.

Ars Technica* sort un article encore une fois intéressant et complet sur cette décision, et les raisons de celle-ci : " La décision de renoncer à une tentative de lancement à la mi-octobre a été motivée par la nécessité de commencer à charger du propergol hypergolique sur les deux petits engins spatiaux ESCAPADE (Escape and Plasma Acceleration and Dynamics Explorers). Bien qu'il soit théoriquement possible de décharger le carburant de ces véhicules en vue d'une future tentative de lancement, plusieurs sources ont indiqué à Ars qu'une telle activité ferait courir des risques importants aux engins spatiaux. La NASA a donc décidé de ne pas utiliser de carburant. Bien que les deux engins spatiaux soient prêts à être lancés, il n'était pas certain que la fusée New Glenn le soit également. Blue Origin semble avoir travaillé dans l'urgence cette année pour préparer l'énorme fusée à son premier lancement. Cependant, lorsque la société a manqué un objectif clé, à savoir la mise à feu à chaud de l'étage supérieur de la fusée avant la fin du mois d'août, la NASA a retardé le ravitaillement en carburant de la mission ESCAPADE. Aujourd'hui, avec la fermeture d'une fenêtre de lancement vers Mars le mois prochain, la NASA n'alimentera pas le vaisseau spatial avant le printemps prochain, au plus tôt." https://arstechnica.com/space/2024/09/new-glenns-debut-will-slip-into-november-as-nasa-decides-to-not-fuel-escapade/ * l’article est écrit par Eric Berger, journaliste qui a par le passé été nominé au Prix Pulitzer, et qui se révèle avoir très souvent en avance des informations fiables en provenance de la Nasa, la FAA, SpaceX et d’autres. Son fil twitter et ses articles dans Ars Technica sont majoritairement factuels et détaillés.

À peine posée, la capsule continue de faire parler d’elle. D’abord via le message de félicitation de Marc Nappi, vice-président et directeur du Programme Starliner, particulièrement froid et qui laisse la place au doute sur la continuation du programme : "« Je tiens à saluer le travail accompli par les équipes du Starliner pour assurer un désamarrage, une désorbitation, une rentrée atmosphérique et un atterrissage réussis et sûrs », a déclaré Mark Nappi, vice-président et responsable du programme Commercial Crew de Boeing. « Nous allons examiner les données et déterminer les prochaines étapes du programme.» " Ensuite parce que les 2 représentants de Boeing ne seront finalement pas à la conférence de presse post-atterrissage : "Il vient d'être confirmé qu'il n'y aura pas de représentants de Boeing à la conférence de presse qui suivra l'atterrissage du Starliner. (John Shannon et Mark Nappi devaient initialement être présents). J'ai demandé à la NASA pourquoi. Réponse : « Vous devrez leur demander »."

Désamarrage et retour sur Terre sans histoire a priori pour le Starliner. On attendra les conclusions définitives de la Nasa après revue des datas, notamment sur la santé des propulseurs lors du désamarrage puis du désorbitage, mais la capsule s’est bien posée à l’endroit prévu, à l’heure dite. Full replay ici :

La seconde partie de la vidéo d’Everyday Astronaut vient de sortir, et elle semble tout aussi intéressante : La Nasa vient en parallèle de décider de ne pas profiter du vol inaugural pour envoyer ses 2 sondes Escapade. En plein serrage de vis sur les budgets, la Nasa préfère que ceux-ci soient la charge d’emport d’un autre vol de New Glenn, en 2025, plutôt que pour le vol inaugural le 21 octobre 2024. La raison invoquée est le besoin d'avoir plus de temps de préparation pré-vol des satellites et de la mission, afin de garantir son succès, avec notamment une fenêtre de tir particulièrement qui s’annonce particulièrement resserrée. "Il s'agit d'une mission importante pour la NASA, et il est essentiel que nous disposions d'une marge suffisante dans notre travail de pré-lancement pour nous assurer que nous sommes prêts à voler dans une fenêtre planétaire étroite », a déclaré Bradley Smith, directeur du Bureau des services de lancement de la NASA au siège de la NASA. Les deux satellites d'ESCAPADE doivent étudier la façon dont le vent solaire interagit avec l'environnement magnétique de Mars. https://blogs.nasa.gov/escapade/2024/09/06/nasa-stands-down-from-october-launch-for-escapade-to-mars/ Parallèlement, Blue Origin vient d’annoncer que le second vol serait sans doute avancé à novembre et réalisera le vol inaugural, afin d’avoir un booster certifié lorsqu’il sera temps de mettre sur orbite les sondes Escapade. "Nous soutenons la décision de la NASA de fixer la date de la mission ESCAPADE au plus tôt au printemps 2025 et attendons ce vol avec impatience. Nous prévoyons d'avancer le deuxième vol de New Glenn, initialement prévu pour décembre, à novembre. New Glenn sera équipé de la technologie Blue Ring et marquera notre premier vol de certification National Security Space Launch. Nous fournirons plus de détails sur ces plans de lancement dans les semaines à venir." https://x.com/blueorigin/status/1832128490625180038?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg Blue Ring est une plateforme de service, multi-mission, multi-orbite, qui devrait fournir des services de bout en bout comme l'hébergement, le transport, le ravitaillement, le relais de données et la logistique, y compris une capacité informatique de pointe « dans l'espace ». La charge client emportée peut aller jusqu’à 3 tonnes, en opérant en orbite terrestre jusqu’en région cislunaire. https://www.blueorigin.com/blue-ring

Pour Starliner, c’est enfin le grand jour : séparation de l’ISS prévue vers 00:07, heure pas Paris, retour sur Terre vers 8h. Après 93 jours de "mission". La trajectoire de rentrée est indiquée par la Nasa : https://x.com/nasa/status/1832124522725552474?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg Le live présente tous les décomptes : Live officiel de la Nasa :

Explication simple du pourquoi Polaris Dawn n’a toujours pas décollé : Bref, pour le moment, entre le 07/09 et le 09/09, il n’a a aucune certitude quant à la date d’envol, et le 09 semble l’emporter, avec un backup le 10.

SpaceX viserait maintenant le 3 octobre pour son cinquième vol du Starship. https://x.com/blobifie/status/1831527670275842352?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg Afin de respecter la tradition, le Pad Orbital A se refait une beauté tout en peinture avant ce nouveau tir d’essai. https://x.com/starshipgazer/status/1831804496768593988?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg En attendant, le S-31 repart à Massey’s Range pour un nouveau tir statique, qui permettra de valider le bon fonctionnement du vaisseau après avoir changé 1 Raptor. https://x.com/thejackbeyer/status/1831969889420185848?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg https://x.com/starshipgazer/status/1832099558530179437?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg Quant aux pinces, les 1ers tests sont en train d’être réalisés au plus haut de la tour. Et il est intéressant de voir combien celle-ci bouge lorsque les pinces s’actionnent : https://x.com/iniallanderson/status/1831854674934435888?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg

Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.

Vega-C a décollé sans incident, et le satellite Sentinelle-2C a pris une 1ere magnifique photo du spatioport de Kourou. https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Images/2024/09/Earth_from_Space_Sentinel-2_captures_Sentinel-2 https://x.com/esa_fr/status/1831979953497539006?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg

Les Philippines vont profiter d’une seconde lune pendant quelques minutes. “Un petit astéroïde devrait « impacter » l'est des Philippines dans environ 8,5 heures, 16:36:46 UT (±1min). La taille de l'objet est d'environ 1,5 mètre et devrait apparaître aussi brillant que la Lune pendant un moment, alors qu'il se consume dans l'atmosphère. Cercle de visibilité approximatif affiché ci-dessous. 1/ En raison de la taille de l'objet (~ 0,8-2,1 m) et de l'angle d'impact (~ 45° venant de l'est), il devrait brûler sans danger avant d'atteindre le sol, mais offrira néanmoins un spectacle de lumière assez impressionnant.“ https://x.com/tw__astro/status/1831247845929742711?s=46

Ce sera finalement le 05/09 à 3h50, heure de Paris. https://x.com/esa_fr/status/1831245380568150105?s=46

Repoussé au 06/09 à 9:33 heure de Paris, avec backup samedi et dimanche. ces dates sont enregistrées auprès de la FAA

Pinces encore et toujours. Ça fait quelques jours que j’ai repéré ça, mais je ne sais pas trop si cela a un quelconque intérêt, d’autant que c’est plus proche du détail qu’autre chose, en fait. Mais je vais prendre le temps de l’expliquer proprement. Lorsque les pinces ont été conçues, un heurtoir composé d’un tube a été ajouté sur chacune d’elle afin qu’elles rentrent en contact et ne puissent pas se refermer d’une valeur inférieure à un diamètre de booster. L’idée étant notamment d’éviter l’écrasement de ce dernier. Hors, lors des tests de rapprochement des pinces afin de simuler la saisie du booster, lorsque les heurtoirs venaient en contact, cela créait mécaniquement un mouvement de recul des pinces (principe d’action - réaction), et celles-ci n’arrivaient donc pas à se rapprocher en douceur et à rester dans leur position finale sans bouger violemment sous le choc. SpaceX a donc décidé de supprimer purement et simplement ces heurtoirs : On ne sait pas pour le moment s’ils seront remplacés par des heurtoirs d’amortissement, ou bien si l’algorithme a suffisamment été testé pour désormais maintenir une ouverture minimale permanente.

La nouvelle date prévisionnelle est le 04/09 à 9h38, heure de Paris. Sous réserve bien évidemment d’une météo favorable.

Si vous n’avez pas entendu parler de l’Advanced Composite Solar Sail System, ou ACS3, il s’agit d’un démonstrateur de voile solaire mis en orbite héliosynchrone au printemps par une fusée Electron. Problème, la Nasa a rencontré quelques soucis avec ce cubesat, et notamment du fait de la structure innovante des mâts : ils sont en matériaux composites, ont une forme de tube, mais peuvent être aplatis et repliés sur eux-mêmes comme un mètre à ruban. De fait, ils sont très légers et tiennent très peu de place avant d’être déployés une fois en orbite. ACS3 sert précisément à tester cette nouvelle solution, ainsi que les manoeuvres en orbite sous la seule "pression" du vent solaire. Lors de la 1ere tentative de déploiement, le cubesat s’était mis en sécurité du fait d’un courant électrique "plus élevé que prévu" dans le moteur servant à déployer les mâts et la voile. La Nasa vient finalement d’annoncer la réussite du déploiement de la voile solaire, ce qui devrait cette fois permettre d’obtenir de façon irréfutable que ce mode de propulsion permet bien les manoeuvres en orbite. https://x.com/bottlaeric/status/1829410186605277533?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg https://www.cieletespace.fr/actualites/le-deploiement-de-la-voile-solaire-de-la-nasa-a-ete-interrompu

B1062, il n’en reste pas grand chose, par contre tous les Merlin sont encore en place, fidèle au poste. https://x.com/johnkrausphotos/status/1829560503879991481?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg Starship 33, soit le premier de la série V2, est en cours de finalisation d’intégration puisqu’il ne lui manque plus que les ailerons proches des réacteurs, et les réacteurs eux-mêmes. https://x.com/cnunezimages/status/1829542082970837302?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg À noter que les nez des 2 prochains Starship v2, probablement pour les S34 et S35, sont eux également déjà sortis des chaines.

Pour ceux intéressés, le programme en question est décrit par Northrop à la suite de ce premier vol réussi : " Le projet Digital Pathfinder a démontré comment l'écosystème d'ingénierie entièrement numérique de l'entreprise réduit les travaux d'ingénierie, accélère le calendrier et réduit les coûts, offrant ainsi des avantages aux clients pour les futurs programmes d'aéronefs. En s'appuyant sur les expériences concrètes acquises dans le cadre de programmes tels que le B-21 Raider, l'entreprise continue de faire évoluer son écosystème numérique collaboratif, qui relie l'entreprise, les clients et les fournisseurs partenaires tout au long des phases de conception, de développement et d'essai d'un grand nombre de programmes actuels et futurs. « Nous continuons à affiner ces outils et capacités numériques afin de les améliorer continuellement pour les efforts futurs », a déclaré Colin Miller, vice-président de l'ingénierie chez Northrop Grumman Aeronautics Systems. « Ce projet démontre comment les modèles haute fidélité au sein de notre écosystème numérique servent de source unique de vérité pour rationaliser les essais et la certification des futurs avions, ce qui permet à nos clients de réaliser des économies significatives en termes de coûts et de temps. » L'écosystème numérique a permis de réduire à moins d'un pour cent les travaux de reprise et de reconception de l'ingénierie, contre 15 à 20 % avec les méthodes traditionnelles. La démonstration s'est également appuyée sur des modèles haute-fidélité combinés à des schémas de validation de modèles rigoureux et approuvés pour réduire les exigences en matière d'essais au sol et en vol. À l'avenir, ces modèles pourraient permettre de réduire considérablement la charge de travail nécessaire pour déterminer la navigabilité, ce qui offrirait de nouvelles possibilités d'économies en termes de coûts et de délais." "Grâce à Digital Pathfinder, le fil numérique à haute intégrité de Northrop Grumman a connecté les ingénieurs, les clients et les parties prenantes dans un environnement virtuel, leur permettant de prévoir et de résoudre de manière proactive les types de problèmes qui affectent généralement les programmes d'acquisition dès le début, ce qui améliore considérablement les performances du programme. "La démonstration a également fait appel à des techniques de fabrication avancées, notamment la production d'un support structurel en titane à l'aide d'un dépôt d'énergie par arc plasma. L'application de cette technique innovante de fabrication additive pour former une pièce en titane est considérée comme une première dans l'industrie de la défense. Parallèlement, le projet Digital Pathfinder a appliqué des techniques avancées pour réduire les besoins en outillage dur tout en améliorant la qualité initiale et en réduisant les reprises de fabrication. " https://news.northropgrumman.com/news/releases/northrop-grummans-digital-engineering-drives-down-costs-and-schedule-for-future-aircraft-programs

Boeing et la Nasa viennent de réaliser une revue complète de préparation du Starliner pour un désamarrage en automatique de la capsule. Le feu vert a été donné pour une manoeuvre qui devrait être réalisée le 6 septembre à 18:04 EDT, en attendant les derniers contrôles de météo et de fin de préparation opérationnelle. https://x.com/theprimaldino/status/1829351779353387379?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg

Il ne faut jamais enterrer Scaled Composites, même s’il ne faut pas non plus considérer qu’ils vont arriver quelque part. La société vient de réaliser le 1er vol de son démonstrateur 437 Vanguard, qui est un appareil expérimental multi-missions à bas coût. Il est dérivé du Modèle 437 - le même mais en version Loyal Wingman, donc pur drone - , lui même faisant suite au 401 Sierra. Les ailes ont été développées par Northrop Grumman dans le cadre de son programme "Digital Pathfinder". https://scaled.com/2024/08/29/firstflight-m437/

Comme on pouvait s’y attendre, le dossier SpaceX de demande de renouvellement d’une licence de vol de test pour le Starship - en incluant cette fois la récupération du Booster mais aussi et surtout beaucoup d’autres cas possibles dans le futur, afin de permettre l’attribution d’une licence multi-vols - , débouche sur une nécessaire révision de l’enquête d’impact environnemental. Ce type de dossier impose à la FAA d’enquêter sur tout risque - avéré ou possible - et de réaliser des consultations publiques dont les conclusions seront ensuite transmises à SpaceX pour mise en place d’un éventuel plan d’actions correctives associées. Pour le dire différemment et parce que SpaceX a largement abusé pour sa dernière demande, il n’y aura certainement pas de vol en septembre, et ils se pourrait que l’attribution de la licence de vol prenne quelques bons et longs mois de plus. (Et oui, je parie pour fin novembre). Un mal pour un bien peut-être, puisque les Starship v2 comme les v3 sont également couverts par ce dossier, comme toutes les évolutions du Booster, la récupération du Booster ET du Starship par les bras mécaniques ainsi que l’usage ou non du Déluge d’eau lors de celles-ci, ainsi que tous les sites possibles aux USA (Boca Chica, Floride, Cape Canaveral et même Hawaï) de décollage et d’atterrissage, y compris sur plateforme en mer. Pour rentrer un peu plus dans le détail avant ce 5ième vol, les principales informations transmises par la FAA aujourd’hui sont : - Une enquête a dû être ouverte par la FAA sur l’allégation que SpaceX contrevenait au "Clean Water Act" - La pertinence des assertions initiales de SpaceX dans son dossier de demande de licence étendue n’ayant pu être en l’état suffisamment étayée par l’entreprise, la FAA a dû reporter les auditions publiques prévues en août, et ne peut les reprogrammer tant que la pertinence des assertions de SpaceX n'est pas démontrée. - Une version non-définitive révisée de l’Enquête Environnementale sera prochainement diffusée, et les consultations publiques seront re-planifiées (avec annonce des dates au moins 30 jours avant la réalisation de celles-ci). La Nasa quant à elle pense que le vol sera mené "plus tard cet automne". Certes, l’automne commence le 22 septembre, mais cela semble très improbable, même avec la FAA statuant sur le seul 5ieme vol et la récupération du Booster, en laissant de coté tout le reste du dossier. https://www.nasa.gov/nac/heo-committee/

Les images comparées entre 2 atterrissages montrent une vitesse d’atterrissage un peu plus élevée pour le B-1062, ainsi qu’un réacteur Merlin clairement en souffrance après l’atterrissage. Il semblerait donc que le rallumage des Merlin ne se soit pas passé correctement, et que l’un d’eux n’ait pas pu produire la poussée finale nominale attendue en phase d’atterrissage. L’une des jambes d’atterrissage aura alors cédé sous le supplément d’effort à encaisser (on parle d’un atterrissage avec une survitesse de l’ordre de 5 ou 8 km/h), d’où la bascule après atterrissage. On attendra dans tous les cas les conclusions officielles.

Maintenant que les renforts ont été réalisés, SpaceX est en train d’ajouter des bumpers, faisant suite aux tests menés précédemment avec le réservoir. 5 ont pour le moment été mise en place. https://x.com/vickicocks15/status/1828698866968911953?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg

Le prochain vol de Vega-C est prévu pour le 04 septembre. La fusée doit mettre en orbite le satellite Sentinel - 2C du programme Copernicus. https://newsroom.arianespace.com/vega-flight-vv24/

SpaceX a rencontré un souci à l’atterrissage sur barge du booster B-1062 : celui-ci s’est en effet posé sur la plate-forme autonome ASOG, puis a basculé. B-1062 n’était pas n’importe quel booster, puisqu’il effectuait son 23ième vol. On en saura plus ultérieurement, l’atterrissage semblant vraiment s’être s’effectué en douceur, à moins qu’un facteur externe ait joué dans la bascule de celui-ci (rafale de vent ?). Les satellites Starlink ont été mis en orbite sans incident. SpaceX a donc stoppé son compteur à 267 boosters récupérés consécutivement avec succès, le précédent incident remontant à février 2021. (à 1:08:20 sur la vidéo) https://x.com/nasaspaceflight/status/1828703758928273645?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTI SpaceX a décidé de mettre en pause le prochain lancement de la Falcon9, qui doit mettre sur orbite des satellites Starlink, le temps d’analyser les données et comprendre les raisons de cet incident.