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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. On s’est réjoui un poil trop vite, l’ESA vient de rencontrer un souci d’APU, le moteur s’est coupé prématurément pour sa troisième remise en route. La dernier vague de satellites ne pourra être larguée sur son orbite. Ceci dit, cela n’enlève rien au succès de cette mission, et les nouvelles technologies mises en oeuvre ont donné satisfaction. https://x.com/esa/status/1810792159295180959?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg
  2. Net et sans bavures, comme aux plus belles heures d’Ariane 5. Une digne héritière, pour le moment. (et puis après le gag Vega C, ça fait du bien)
  3. Dans les éléments de détails qui vont suite au vol 4, les ailerons avant de S30 semblent recevoir une attention particulière, ce qui n’est pas surprenant après les déclarations d’E. Musk : Une pâte adhésive bleue vient de faire son apparition, et semble devoir améliorer le bouchage des interstices entre les tuiles, mais également la tenue de celles-ci :
  4. Pour rappel, le vol inaugural d’Ariane 6, c’est dans 3 jours.
  5. Un résumé en vidéo par SpaceX du quatrième vol… et les dernières images assez explicites quant au vol 5 : E. Musk annonce par ailleurs dans un tweet ce jour que le 5ieme vol se déroulera dans 4 semaines, ce qui renverrait à la semaine du 29 juillet. https://x.com/elonmusk/status/1809381756199661879?s=46
  6. TarpTent

    Boeing

    C’est un peu dommage de relayer cet article ici quand on a sur le fil aérospatial une explication bien plus documentée sur la situation actuelle, et moins partisane que celle-ci, très orientée. Le Starliner n’a pas eu un vol facile et les soucis de fuite d’hélium et d’impact sur les thrusters ont abondamment été commentés, et à raison. Pour autant, le comportement du Starliner amarré à l’ISS est très sain, les thrusters ont été re-testés et tous donnent satisfaction sauf 1 seul qui restera coupé. Les tests effectués après amarrage à l’ISS ont montré que le starliner pourrait effectuer les manoeuvres de désorbitage sans souci, et le retour sur Terre des astronautes n’est pas en risque. La Nasa a acté officiellement que ce retour pouvait s’effectuer à n’importe quel moment avec le Starliner. Par contre, comme des sorties extra-vehiculaires sont prévues sur début juillet, la Nasa ne souhaite pas surcharger le travail des équipages ni des équipes au sol, et a pris la décision de repousser le retour sur Terre de l’équipage su Starliner. Le créneau est ouvert en moyenne tous les 4 jours. Pendant ce temps, la Nasa et l’équipage ont lancé les opérations de documentation de certification du Starliner à l’aide de tests extensibles du vaisseau dans l’espace, comme cela avait été réalisé en son temps avec la capsule Demo-2 de SpaceX. Ce qui est à peu près acté aujourd’hui : - La conception du Starliner est un peu bancale, et les petites fuites d’hélium ne seront sans doute jamais corrigées. Tout au plus pourront-elles être évitées avec des valves qui seront fermées, comme actuellement. - Le comportement du Starliner en orbite semble très satisfaisant, sauf concernant sur ce vol les thrusters, ce qui a incité la Nasa à considérer qu’il ne fallait pas utiliser ce module pour rehausser l’altitude de l’ISS en l’état. - La Nasa a donné le go pour l’utilisation du Starliner pour ramener les astronautes sur Terre, et on espère tous que ça se passera bien. Avec un retour réussi, le Starliner entrera officiellement en service opérationnel, et l’on pourra continuer à se moquer des petites défaillances sui continueront certainement d’apparaitre de temps en temps. le lien vers les déclarations plus complètes de la Nasa, le 21 juin, sui avaient été relayées ici :
  7. Je reprends mon explication parce qu’elle était fausse dans les termes employés, mais les proportions sont les mêmes : Le pas de tir a initialement été dimensionné pour Tianlong-2, et pouvait supporter 600 tonnes d’effort. Le 1er étage de Tianlong-3 peut propulser 820 Tonnes, et avait 220 tonnes de carburant au moment du Tir Statique. Dans le lien que j’ai mis ci-dessus, certains considèrent d’après les photos que le 1er étage avait été fixé (boulonné ?) au pas de tir pour ce test. Je ne suis pas expert en la matière du coup je n’ai pas relayé cette hypothèse : On attendra d’avoir plus de précisions là-dessus.
  8. Totalement interdit en France, parce que densité de population trop importante et risques réels d’incendie et autres dégradations de matériel partout. Par contre en Norvège, c’est toléré (les moins puissants sont en vente libre, les plus puissants sont théoriquement interdits mais chacun part au Danemark pour en récupérer, et ça va très bien à tout le monde). Et puis la densité de population est bien moindre et la neige très présente, ce qui limite beaucoup les accidents. Bref, leur Nouvel An est magnifique quand les feux d’artifice sont tirés “sauvagement“ de partout.
  9. Ah, je sens que l’on est reparti à essayer d’élever le débat… Revenons sur la Chine, puisque le sujet n’a rien à voir avec SpaceX ni son dirigeant. L’Occident s’est doté depuis longtemps d’organismes comme la FAA aux États-Unis et effectivement, règlementairement, c’est le genre d’événement que l’on ne verrait pas chez nous, sauf dysfonctionnement majeur. Un point quand même à noter, c’est que la majorité de nos boosters retombe tout pareil ! Sauf que pour nous (de l’Europe aux USA en passant par la Nouvelle-Zélande), ça se passe au-dessus de l’eau. Simplement parce que les pas de tir ont été installés de telle sorte que cela se passe ainsi, au regard de la trajectoire de mise en orbite attendue. La question est donc de savoir si la Chine a la même possibilité. Parce que balancer une fusée qui passe au-dessus de la Russie (genre Vladivostok), la Corée ou le Japon, je ne suis pas certain que cela leur soit autorisé. Cela semble par contre jouable au sud de Shangai et après Hong Kong. D’ailleurs, la base de Wenchang à Hainan est dans une position très favorable et a notamment assuré le lancement de Chang’e-6… mais est très vulnérable, militairement parlant. À l’inverse, Xichang est dans le Sichuan, donc dans l’une des zones les moins peuplées de Chine, avec peu de risques d’être accessible militairement parlant. Au final, on sait tous que la seule façon d’éviter que des 1ers étages retombent dans l’eau ou sur Terre, c’est qu’ils atterrissent (sur terre ou sur barge). Plusieurs sociétés chinoises forcent pour rattraper la seule société le réalisant, et ce sont quasiment les seules. Je ne compte pas Electron, qui repêche ses 1ers étages. Donc ça tombe quand même. Plus vite ils réussiront, moins nous verrons ce genre d’image. Quant à l’incident du pas de tir, c’est inexcusable : quand un pas de tir est designé pour 650 tonnes de poussée (d’après le brevet déposé), et que l’on effectue un test en appliquant 850 tonnes de poussée, c’est qu’il y a eu un énorme dysfonctionnement quelque part (ingénierie ou décision managériale autre) D’autres images et videos du pas de tir, en vue de dessus cette fois, lors du tir et après : https://x.com/cnspaceflight/status/1808405061305094381?s=46
  10. Ça ne devrait surprendre personne, même si c’était bien sympa de jouer avec l’idée : Kathy Lueders, General Manager de Starbase (et ancienne Directrice des Vols Habités à la Nasa, pour mémoire), vient de déclarer que SpaceX pourrait ne pas tenter d'attraper le booster lors du vol 5 de Starship. "Nous allons effectivement l'attraper avec les pinces. Je ne suis pas sûre que ce sera au cours de cette prochaine mission mais nous allons poser tous les jalons pour pouvoir le faire." "We will indeed catch it with the chopsticks. I'm not sure it's going to be this next mission but we'll be building the trajectories to be able to." https://x.com/spacesudoer/status/1806720012822183942 Dans tous les cas, ça paraît ambitieux de tenter la chose sans que la seconde tour soit en place. Pas tellement pour la tour elle-même ni les pinces, mais en cas de raté, le pas de tir orbital lui-même pourrait souffrir fortement, et la table du pas de tir ne se réparerait vraiment pas facilement. Ce coup de poker pourrait les retarder très significativement, et cela ne parait pas être le bon choix en ce moment. Plus le Starship vole, mieux c’est, et pour cela, il faut à SpaceX une capacité de lancement.
  11. Archer vient de réaliser une jolie démonstration de son appareil électrique VTOL ’Midnight’, depuis le décollage jusqu’à l’atterrissage en passant par la phase de transition, et ce filmé en continu. Et le résultat dynamique est plutôt convaincant :
  12. Après le retour sur terre sans encombre de 2 Boosters de Falcon 9 de Falcon Heavy il y a 2 jours, et dont plus personne ne parle tellement c’est devenu banal, nous avons maintenant le retour sur barge d’un booster pour son… 22ième vol d’affilé avec succès. https://x.com/SpaceX/status/1806444569107865825 Bref : 22 and counting.
  13. SpaceX communique sur son réservoir en train de se prendre des claques pour que les pinces soient au point pour rattraper son 1er booster : Petite vidéo en lien, made in SpaceX, des différents tests. https://x.com/SpaceX/status/1806444569107865825
  14. Toni Tolker-Nielsen, ESA director of space transportation : " > Le prochain défi sera-t-il la montée en puissance industrielle pour lancer neuf fusées Ariane 6 par an ? C'est un grand défi puisque nous avons déjà signé 30 contrats, dont 18 sont dédiés à la constellation Kuiper d'Amazon. C'est assez unique d'avoir un tel carnet de commandes pour une nouvelle fusée. Nous travaillons déjà à une montée en puissance rapide après le vol inaugural. Après avoir résolu les éventuelles anomalies, le premier vol commercial est prévu pour la fin de l'année. Nous aurons ensuite six vols en 2025 et huit vols en 2026. En 2027, il y aura 10 vols car nous avons de nombreuses charges utiles en attente. Sinon, nous visons un état stable de neuf vols par an en 2028 et 2029. […] > Avec le business plan actuel de quatre lancements institutionnels européens et cinq lancements commerciaux, Ariane 6 aura-t-elle encore besoin de subventions de 340 millions d'euros (365 millions de dollars) par an jusqu'en 2031 ? Les 13 Etats de l'ESA impliqués dans Ariane 6 se sont déjà mis d'accord sur le financement d'un vol d'essai inaugural et de 14 missions opérationnelles. Nous discutons maintenant des revenus opérationnels sur trois ans avec neuf lancements par an. Nous analysons le plan d'affaires pour les lots de lanceurs FM16 à 42, en examinant tous les contrats de services de lancement et les coûts. Nous aurons besoin de 290 à 340 millions d'euros par an. Le chiffre définitif sera déterminé après audit des coûts de l'industrie et des fournisseurs et des revenus des contrats signés par Arianespace. En tout état de cause, nous n'aurons pas besoin de plus de 340 millions d'euros pour atteindre l'équilibre d'exploitation du nouveau lanceur. […] > Si Starship réussit, cela changera-t-il la donne en faisant chuter le prix du kilo en orbite ? Honnêtement, je ne pense pas que Starship changera la donne ou sera un véritable concurrent. Cet énorme lanceur est conçu pour envoyer des hommes sur la Lune et sur Mars. Ariane 6 fait parfaitement l'affaire si vous devez lancer un satellite de quatre ou cinq tonnes. Starship n'éradiquera pas Ariane 6 pour autant. Dans un avenir lointain, en 2040 par exemple, la situation sera différente. Nous aurons probablement un système logistique de transport spatial avec des lanceurs récurrents et réutilisables desservant une plaque tournante. Dans ce centre, il y aura des plates-formes, des satellites et des engins spatiaux vers d'autres destinations, des capacités de ravitaillement et d'entretien, de fabrication en orbite, etc. Les vaisseaux spatiaux joueront probablement un rôle important dans le transport de marchandises lourdes vers cette plate-forme logistique spatiale, comme un navire porte-conteneurs vers un terminal. L'Europe travaille déjà sur cette vision en développant le fret spatial, le ravitaillement en orbite, les systèmes d'amarrage dans l'espace et le trafic vers la Lune à l'aide d'Ariane 6. > Dernièrement, Elon Musk a déclaré que seuls les lanceurs réutilisables avaient un sens. Avec seulement neuf ou dix lancements par an pour Ariane 6, la capacité d'être réutilisable a-t-elle un sens en Europe ? Nos besoins en matière de lancement sont si faibles que cela n'aurait aucun sens d'un point de vue économique. Nous n'en avons donc pas vraiment besoin pour l'instant. Mais lorsque nous effectuerons des lancements fréquents à l'avenir, nous aurons besoin de la réutilisabilité pour des raisons économiques. La deuxième raison pour laquelle un lanceur européen doit être réutilisable est la durabilité. Nous devons avoir une économie circulaire dans 10 ou 20 ans ; nous devons être durables. Et pour cela, nous développons déjà Themis, qui est un démonstrateur européen avec un étage principal réutilisable et d'autres technologies réutilisables comme le moteur Prometheus. Mais déjà, au cours de cette décennie, nous aurons Maia, un lanceur privé soutenu par la France, qui est petit mais réutilisable. Maia utilisera le moteur à propergol liquide Prometheus et sera basé sur la technologie du démonstrateur d'étage réutilisable Themis. > Quelle est l'importance des mini-lanceurs et des micro-lanceurs en Europe ? Par rapport à il y a dix ans, je suis extrêmement surpris de voir tous ces mini et micro-lanceurs en plein essor dans toute l'Europe. Ils sont développés en Espagne, en France, en Norvège, en Suède, au Royaume-Uni. Pour la première fois, de nouveaux ports spatiaux sont construits en Europe. C'est incroyable. Nous voulons changer le paradigme du secteur des lanceurs en Europe en introduisant la concurrence, qui est déjà bien engagée dans de nombreuses start-ups. Le "European Launcher Challenge", annoncé l'année dernière à Séville, jouera un rôle important dans la définition de l'avenir de l'accès de l'Europe à l'espace en augmentant la compétitivité des services de lancement européens. L'idée est de faire évoluer ces lanceurs privés vers des lanceurs lourds. Ils ont tous l'ambition de le faire. […] > L'ESA devrait-elle déjà penser à une Ariane 7 réutilisable pour la prochaine décennie ? Je ne pense pas, du moins pour l'instant, que l'ESA envisage de faire le choix d'un lanceur développé par ses soins. Pour Ariane 6, nous possédons presque tout, comme le système de lancement du véhicule, les installations de fabrication, la définition du lanceur, la rampe de lancement, etc. À l'avenir, ce sera totalement différent ; le lanceur sera développé par le secteur privé. Nous achèterons simplement des services, comme le programme Commercial Orbital Transportation Services aux États-Unis. Nous ne développerons pas de SLS européen. Pour l'instant, Ariane 6 est un lanceur modulaire. C'est un système parfait car Ariane 62 (530 tonnes avec deux boosters) remplace le Soyouz russe, et Ariane 64 (850 tonnes avec quatre boosters) remplace Ariane 5. Il couvre donc tous nos besoins. Ariane 6 pourrait être le cheval de bataille de l'Europe pour les 15 à 30 prochaines années. " https://spacenews.com/europe-aims-to-end-space-access-crisis-with-ariane-6s-inaugural-launch/
  15. Seconde partie : Quelques points dont on n’avait pas encore entendu parlé, ou sans confirmation jusqu’à présent : Côte infra : - la seconde tour sera finalement plus grande dès le départ, de quelques sections, afin de pouvoir accueillir les prochaines versions plus haute de Starship. - les bras seront plus courts : ceux actuels sont trop longs, avec de fait une forte inertie, ce qui pose souci pour les déplacer et les arrêter rapidement => les bras plus courts de quelques mètres seront plus véloces et plus précis. - Manifestement, il y aura un re-design complet sous le Pas de Tir Orbital, avec un carneau pour le déluge d’eau ! C’est d’ailleurs intéressant de voir que la décision n’émane pas d’Elon, qui ne semble pas forcément convaincu de l’interêt, mais son équipe a l’air d’avoir insisté en ce sens. - Les Quick Disconnect Arms seront aussi entièrement re-dessinés, puisqu’ils ont actuellement le potentiel en cas de dysfonctionnement de rester accrochés à la fusée lors du décollage, ce qui provoquerait une explosion sur le pas de tir. Pour éviter ce risque, ils seront modifiés en profondeur. Côté Starship, en debrief après le quatrième vol : - E. Musk confirme que le volet avant droit a le plus souffert, les autres se sont comportés relativement normalement lorsqu'ils ont dû se déployer. Le fait que ce volet soit endommagé n’a pas permis plus de précision dans l’approche du point ciblé. (Écart de 6 kms à la cible, comme annoncé par ailleurs par SpaceX) - les couches ablatives mises à l’endroit des tuiles manquantes on eu un effet : Là où 2 couches avaient été mises, ça a bien tenu. Là où il n’y avait qu’une seule couche, cela semble être passé à travers, mais sans confirmation que ça ait brûlé l'acier en-dessous - Les charnières devraient être lourdement renforcées et protégées pour le prochain test, sans se préoccuper de la masse rajoutée pour cela, avec des actions portant sur les tolérances, l’ajustement, le remplissage des espaces et autres afin de limiter les risques d’échauffement et de désintégration. - les volets avant finiront bien par être déplacés pour ne plus être à 180° et dans l’alignement des volets arrière comme actuellement : ceci permettra d’avoir les charnières un peu masquées du flux d’air principal, et lorsque les volets seront entièrement relevés, de ne quasiment plus exercer de traînée, contre-productive pendant toute la phase de rentrée en haute atmosphère. Pas pour toute suite, puisque ça nécessite de redessiner toute la partie avant avec revue de l’emplacement des armatures et des actuateurs, pour permettre une implantation différente des volets. Le redesign de la partie avant sera d’autant plus profond qu’il concernera aussi les reservoirs (et donc toute la canalisation en prime, sans aucun doute). L’objectif est de rendre le vaisseau plus fiable, mais avec également une capacité d’emport de charge utile plus importante… et un starship également plus facile à fabriquer (et donc à maintenir).
  16. On parlera forcément des tuiles pour le cinquième vol : après le déshabillage, le rhabillage est en cours :
  17. L’héroïne du jour, en 2 autres photos : https://x.com/cnspaceflight/status/1805985551130169569?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg
  18. Petite vidéo "démonstrative" de pourquoi SpaceX a décidé d’utiliser un réservoir de test pour tester la récupération par les pinces de Mechazilla. Manifestement, c’est encore un peu imprécis, mais ça va s’affiner, puisque SpaceX semble tester le rapprochement et le positionnement de chacune des pinces par rapport au cylindre. Une fois que la "box" sera maitrisée et les valeurs ajustées, le rattrapage pourra se faire en douceur. La véritable inconnue semble être la finesse des actuateurs, puisqu’on voit quand même la pince droite bouger pas mal lorsqu’elle arrête son mouvement. Vidéo dans le lien : https://x.com/nasaspaceflight/status/1806003692929196157?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg Note : le précédent test n’était pas allé au contact. Le live ici :
  19. Retour sur Terre réussi de la capsule contenant les échantillons lunaires de la mission Chang’e-6. Le module ramène quasiment 2 kgs d’échantillons. Vidéo dans le lien : https://x.com/cnspaceflight/status/1805483513661341830?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg Edit : La taille du module est bien visible ici https://x.com/cnspaceflight/status/1805487195270115633?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg
  20. [en parlant des Raptor] "Nous pourrions en construire beaucoup plus, mais la prochaine version de Raptor est vraiment celle qui méritera d’augmenter la cadence de production. Nous commencerons à le tester à McGregor d’ici environ une semaine. Le refroidissement régénératif et les circuits d'écoulement secondaires ont été intégrés à l'ensemble du moteur, aucun bouclier thermique n'est donc requis. Rien de tel n’a jamais été fait auparavant. La suppression des boucliers thermiques du moteur élimine également le besoin de plus de 10 tonnes d'extinction d'incendie derrière le bouclier thermique du moteur, car toute fuite de gaz pénètre simplement dans le plasma déjà surchauffé entourant les moteurs, rendant les fuites inutiles. Raptor 3 a également une poussée et un Isp plus élevés." https://x.com/elonmusk/status/1804871620114214978?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg
  21. La Chine a beau manquer complètement d’une régulation autoritaire façon FAA pour ses propres activités spatiales, il n’empêche que le développement s’effectue à grand pas pour enfin être capable de récupérer un 1er étage (et en balancer un peu moins sur la tronche de ses populations, dont elle se contrefiche totalement) Ici, SAST vient de réaliser un vol à 10 kms d’altitude avec retour sur Terre et atterrissage façon Falcon 9 . Vidéo et photos dans le lien. https://x.com/CNSpaceflight/status/1804780907112649184
  22. Pour le plaisir, Ariane 6 vue de dessus, sur son pas de tir : https://x.com/dutchspace/status/1804195093777166394?s=46
  23. Je poste ici la 1ere partie de cette visite guidée par E. Musk avec EverydayAstronaut, qui nous avait réalisé une 1ere visite extrêmement intéressante. Pour cette seconde visite, cette 1ere partie n’apporte pas d’information particulière pour les habituels suiveurs, je n’en ferai donc pas de synthèse. Les vues de l’intérieur de la Starfactory sont par contre intéressantes à voir. Cette vidéo a été tournée la veille du 4ième vol d’essai, et E. Musk parle notamment du risque d’avoir le plasma qui fait un trou dans l’articulation des volets… Une information intrigante qui viendra sans doute avec son lot de vidéos : le réservoir de test 14.1 a été équipé de pines d’amarrages et est actuellement entre les pinces de la Tour de Lancement. Il va apparemment servir de test de rattrapage par les pinces. Avant le cinquième vol.
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