Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

TarpTent

Members
  • Compteur de contenus

    6 226
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    26

Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. Starhopper est parti en balade : puis s’est vu adjoindre ce qui semble être un mât météo qui était auparavant sur un des réservoirs verticaux de la ferme à ergols.
  2. Lors de la présentation officielle de la combinaison par SpaceX et l’interview avec l’équipage de Polaris Dawn aujourd’hui, voici ce que l’on a appris : > Les principales expériences menées lors de cette mission porteront sur : - les diagnostics médicaux en orbite - le mal des transports spatial - les problèmes de vision en microgravité à long terme - les connexions Starlink - et bien sûr toute la sortie extra-vehiculaire > Trajectoire de Polaris Dawn et protocoles : L'orbite sera initialement de 190 km x 1 200 km, atteignant son apogée à 1 400 km après un certain temps en utilisant la propulsion Dragon. Il y aura nécessité de maximiser les performances pour atteindre cette orbite. La capsule Dragon re-descendra progressivement ensuite à 190 x 700 km : c’est sur cette orbite qu’aura lieu la sortie extra-véhiculaire. Le protocole de décompression (ou "pré-respiration d’oxygène") retenu pour Polaris Dawn avant la sortie EVA est le suivant : la pression dans la capsule diminuera lentement pendant plusieurs jours, tout en augmentant progressivement la part d'oxygène dans les combinaisons. Cette part passera finalement à 100% d’oxygène dans les combinaisons sans pré-respiration "dédiée". Cette approche a été validée à l’entraînement. SpaceX espère qu’il s’agira d'un premier pas vers une combinaison et un système pour vaisseau spatial sans pré-respiration à terme, pour les opérations lunaires et martiennes*. Pour des raisons de planning, l’entraînement à la sortie extra-véhiculaire est réalisée en bonne partie avec un système de suspension [de suspentes ?], chez SpaceX, plutôt que dans un laboratoire de flottabilité neutre*. S’il n’y a donc pas eu de test de flottabilité neutre, il y a eu une forte collaboration avec la NASA sur les méthodes de test, ainsi que l’utilisation des installations de la NASA pour les entraînements sous vide thermique. > Focus sur l’EVA : La durée de l'EVA sera d'environ 2 heures, du début de la dépressurisation jusqu’à re-pressurisation complète. Les tests couvriront la mobilité et d'autres actions en environnement réel, ainsi que l’évaluation de la corrélation entre les méthodes d’entrainement et l'environnement réel. Ce dernier aspect semble un élément essentiel de cette sortie extra-véhiculaire. Par rapport à une EVA depuis l’ISS positionné à 400 kms d’altitude, les risquent sont plus élevés à 1000 kms, mais diminuent à nouveau ensuite [pas sûr d’avoir bien compris pourquoi, personnellement, hors la question des radiations et de la possibilité d’un retour moins rapide sur Terre en cas d’accident]. Une dépressurisation intentionnelle présente ses propres risques, mais l’équipage se sent confiant en considérant que tous les risques ont été pris en compte. Si l’élément de comparaison n’est pas chiffré, "le risque généré par la dé-pressurisation de la capsule a été évalué de bout en bout lors d’essais au sol, et est équivalent au risque de la mission DM-1 [Demo-1]" L’exposition aux radiations correspondra a un séjour dans l’ISS de 6 mois, ce qui reste dans la tranche acceptable. > Modifications de la capsule pour cette mission : - certains matériels permettant de réaliser la dé-pressurisation (sans plus de précision) ont été changés - un nouveau système pour la représsurisation après EVA a été mis en place. Le système de dépressurisation d'urgence en cas d’incendie ne comprenait pas auparavant de système de re-pressurisation. - ajout d'aides à la mobilité à l'intérieur de la capsule, et ajout d'une structure de type "skywalker" (recouverte de TPS, et qui résistera à la fois au froid et aux Draco à proximité) au niveau de la trappe. > Focus sur la combinaison : Par rapport à ce que l’on sait déjà, un effort particulier a été fait sur les articulations, qui ont largement évolué comparativement à la combinaison intra-véhiculaire actuellement utilisée. Les articulations rotatives du bras et de l'épaule restent souples lorsqu'elles ne sont pas en environnement sous pression, et sont faites en matériaux non métalliques (pour plus de sécurité en cas de choc). Le cordon ombilical se voit adjoindre une manette / un bouton de refroidissement. Le revêtement utilisé pour les visières des combinaisons EVA est le même qui est utilisé pour la coupole Inspiration 4. C’est d’ailleurs la même équipe au sein de SpaceX qui se charge des 2. Les interviewés ont beaucoup insisté sur cette communalité de matériaux, en précisant que la teinte sur la visière est une pulvérisation de cuivre, avec un coût de fabrication qui a été pris en compte pour la production de masse. Pareillement, l'équipe avionique de Crew Dragon a été impliquée dans la conception du HUD. Celui-ci a présenté des défis substantiels d’optique, notamment le champs de vision, mais pas uniquement. Le HUD se trouve "sous la mâchoire gauche" et il affichera la pression, la température et le taux d’humidité de la combinaison. L'objectif est une "architecture à combinaison unique" plutôt que des combinaisons dédiées l’une à l’IVA, l’autre à l’EVA, et SpaceX prévoit de fusionner les designs. Le travail a déjà commencé en ce sens, et certains changements ont déjà été réalisés pour les combinaisons intra-véhiculaires de Crew 6, qui proviennent du programme EVA. * comme toujours avec E. Musk : si un truc peut être supprimé, inutile d’essayer de l’optimiser. Autant aller directement à la cible et s’en débarrasser.
  3. Lancement prévu ce lundi soir (mardi très tôt le matin, pour nous) à 22h34, heure locale => 4h34, heure de Paris. Il y a 3 dates de repli, les 7, 10 et 11 mai en cas notamment de météo incertaine.
  4. Où on va parler combinaison. SpaceX vient en effet de teaser sa tenue pour la prochaine sortie extra-véhiculaire de la mission Polaris Dawn. "En février 2022, Jared Isaacman et SpaceX ont annoncé le programme Polaris, un effort conçu pour faire progresser rapidement les capacités des vols habités, tout en soutenant des causes importantes ici sur Terre. Polaris Dawn, la première des trois missions de vols habités du programme, devrait être lancée en orbite au plus tôt à l'été 2024. Au cours de cette mission de cinq jours, l'équipage effectuera la toute première activité extravéhiculaire de SpaceX (plus communément appelée EVA ou sortie dans l'espace) à partir de Dragon, qui sera également la toute première sortie dans l'espace d'un astronaute commercial. Cette étape historique sera également la première fois que quatre astronautes seront exposés au vide spatial en même temps. L'équipage sera assisté tout au long de la sortie dans l'espace par la toute nouvelle combinaison EVA de SpaceX, une évolution de la combinaison d'activité intravéhiculaire (IVA) que les équipages portent actuellement à bord des missions de vols habités Dragon. Développée dans un souci de mobilité, les équipes de SpaceX ont intégré de nouveaux matériaux, des processus de fabrication et des articulations inédites afin d'offrir une plus grande flexibilité aux astronautes dans des scénarios pressurisés tout en conservant leur confort dans des scénarios non pressurisés. Le casque imprimé en 3D intègre une nouvelle visière pour réduire les reflets pendant l'EVA, en plus du nouvel affichage tête haute (HUD) et de la caméra qui fournissent des informations sur la pression, la température et l'humidité relative de la combinaison. La combinaison intègre également des améliorations en matière de fiabilité et de redondance lors d'une sortie dans l'espace, en ajoutant des joints et des soupapes de pression pour garantir que la combinaison reste en bon état de marche et que son occupant soit en sécurité." https://www.spacex.com/updates "La combinaison possède une myriade de nouvelles fonctionnalités qui permettront les EVA. Ces nouvelles fonctionnalités incluent : Une visière enduite "extérieurement de cuivre et d'oxyde d'étain d'indium" avec un "traitement anti-buée", Un affichage tête haute (affichant la pression et l'humidité de la combinaison, ainsi qu'une minuterie EVA) et une caméra, Les fermetures éclair en spirale permettent d'enfiler et d'enlever facilement la combinaison, "Matériaux en tissu extensible ignifuge développés par SpaceX", Des bottes "construites à partir du même matériau thermique que celui utilisé sur l'interstage du Falcon" et le coffre de la Dragon Capsule. Ces bottes offrent « une capacité thermique à des températures élevées et basses dans le vide de l'espace » À noter qu’il s’agit d’une combinaison avec cordon ombilical. Et comme toujours, SpaceX voit grand : " La construction d'une base sur la Lune et d'une ville sur Mars nécessitera des millions de combinaisons spatiales. Le développement de cette combinaison et l'exécution de la sortie dans l'espace constitueront des étapes importantes vers une conception évolutive des combinaisons spatiales pour les futures missions de longue durée, à mesure que la vie deviendra multiplanétaire."
  5. 20ième vol et atterrissage pour le B1061 ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il possède un joli palmarès : Crew-1, Crew-2, SXM-8, CRS-23, IXPE, Transporter-4, Transporter-5, Globalstar FM15, ISI EROS C-3, Korea 425 et neuf missions Starlink.
  6. Je ne vais faire que relayer ces tweets* de Techniques Spatiales, concernant le rapport que le "Nasa Office of Inspector General" - chargé d’auditer les Programmes de la Nasa - vient de rendre concernant Artemis I, et les points de vigilance / d’amélioration pour la suite du Programme. À l’ordre du jour : le SLS, Orion, la tour de lancement et les segments-sol de communication : *je n’ai pas lu ce rapport, et le youtuber "Techniques Spatiales" est du métier, et francophone en prime.
  7. Ça ressemble fortement à un gag de dessin animé, avec le parachute du Shenzhou qui se déclencherait après que la capsule ait percuté le sol, mais c’est bien évidemment plus sérieux que cela :
  8. Ça ressemble fortement à un gag de dessin animé, avec le parachute du Shenzhou qui se déclencherait après que la capsule ait percuté le sol, mais c’est bien évidemment plus sérieux que cela :
  9. La première information du jour était attendue, le vaisseau cargo Dragon vient de revenir sur Terre sans encombre, avec tout son chargement scientifique. La seconde annonce est nettement plus inattendue, mais pas totalement surprenante en soi : SpaceX ouvre la vente de sièges - combinaison ajustée à sa taille comprise - sur Crew Dragon à n’importe qui pour un voyage de 3 à 6 jours en orbite, et ce dès fin 2024. Cela inclut la possibilité de mener des expériences scientifiques. https://www.spacex.com/humanspaceflight Il semble que cela puisse comprendre également un séjour dans l’ISS.
  10. À Starbase, beaucoup de tests ont été menés ces derniers jours, peu enthousiasmant visuellement, mais absolument nécessaires : - test des bras, après changement d’un des actuateurs - mise en pression de la ferme à carburants après mise en place des derniers réservoirs horizontaux et finalisation de la tuyauterie - test complet du circuit, jusqu’au venting de la tour de lancement Tout semble en ordre, même si le rebond du bras en fin de course intrigue tout le monde (voir video) Starship 30, qui sera utilisé pour le cinquième vol d’essai, part lui en balade pour réaliser son 1er test de tir statique. Le booster du 6ième vol a lui récemment passé son 1er test cryo à Massey’s Range.
  11. En réponse à un tweet, E. Musk a précisé que si le docking n’était pas en soi une opération triviale, il s’avérerait nettement moins complexe à réaliser qu’un docking avec l’ISS. Enfin, une information un peu plus informelle pour le moment, même si l’information a été passée par SpaceX lors de cette présentation : Les connecteurs qui seront utilisés pour le transfert de carburant seront un système identique à celui du Quick Disconnect Arm system actuellement utilisé pour le ravitaillement en ergol des boosters. Du coup, j’imagine que les Starships seront forcément décalés l’un par rapport à l’autre lors du ravitaillement, de façon à ce connecteur sur le Starship-chasseur puisse se connecter à l’actuelle structure de remplissage des réservoirs du Starship-cible. En tout cas, le Starship-chasseur devrait être facilement repérable avec ce système de connecteurs greffé sur lui.
  12. Pour le coup, je pense qu’il ne faut pas trop en tenir compte. Un chercheur français en 2020 a ainsi calculé que, pour pouvoir coloniser une autre planète, il suffisait de 110 personnes, en partant du postulat qu’ils devaient tout produire sur place (l’eau, l’énergie, les matériaux pour les bâtiments et autres constructions, etc), qu’ils étaient coupés de tout réapprovisionnement depuis la Terre, et en prenant en compte le nombre d’heures de productivité effective par personne. Jean-Marc Salotti, professeur à Polytechnique de Bordeaux, a publié l’étude dans Scientific Report, et j’imagine que l’impression 3D tout comme l’aide des robots sont également pris en considération. Par ailleurs, pour peupler une planète - et donc permettre à l’humanité de s’y développer -, une étude réalisée en 2014 par un anthropologue a montré qu’il faudrait entre 20 000 et 25 000 hommes et femmes en âge et ayant la possibilité de procréer (en se basant sur nos connaissances des gènes de l’époque). Ce nombre d’individus ne permettrait cependant que de maintenir 20% de la diversité génétique au bout de 200 ans, ce qui explique en grande partie que les chiffres avancés pour garantir la survie de l’Humanité en la rendant multi-planétaire tablent sur un nombre de personnes bien plus conséquent. Le seuil critique observable est de 5000 individus pour la plupart des espèces animales étudiées sur Terre.
  13. Il s’est a priori notamment appuyé sur les sources suivantes :
  14. Quelques tweets complémentaires trouvés suite à ce premier vol, d’un Jordan Taylor qui rajoute plein d’illustrations intéressantes : "Caisson de voilure Le caisson de coilure, unique en son genre, est un compromis entre l'efficacité en croisière et la faible surface sous le rotor : À faible vitesse, l'aile supérieure protège efficacement l'aile inférieure, qui ne subit que 25 % de l'effort descendant du rotor." "Caisson de voilure : Sécurité de décrochage. L'aile supérieure dépasse l'aile inférieure. Étant donné que les effets de canalisation de l'écoulement entraîneront le décrochage de l'aile inférieure après celui de l'aile supérieure, cela signifie qu'un moment de tangage négatif devrait corriger les décrochages au fur et à mesure qu'ils se produisent, sans perte catastrophique de portance." "Deux propulseurs latéraux contre un seul. Cela ne semble pas être une simplification, mais c'en est une : En permettant à deux hélices très espacées de corriger les déséquilibres de couple, il n'est pas nécessaire de monter une seule hélice de poussée sur un support pivotant complexe." "En outre, une configuration à deux hélices signifie que la correction du couple n'a pas besoin d'une composante de force latérale nette, mais qu'elle peut toujours agir dans le sens de la marche : Une mesure d'efficacité utile." "Caisson de voilure - propulseur en bout d'aile Le caisson de voilure est suffisamment rigide, même avec une structure de faible masse, pour installer les propulseurs latéraux en bout d'aile. Cela maximise leur moment de contrôle pour le pilotage à basse vitesse, et permet une autre astuce très astucieuse pour le vol à haute vitesse... ... Sur chaque aile, des tourbillons de bout d'aile se produisent lorsque les différences de pression s'accumulent aux extrémités. Ces tourbillons sont une cause majeure de la traînée induite. Les hélices du Racer sont directement alignées avec elles et tournent dans la direction opposée à ces tourbillons, ajoutant 6 à 8 % d'efficacité propulsive !" "Caisson de voilure - Volets. Les volets deviennent complexes dans un caisson de voilure : La modélisation montre que pour augmenter la portance, il est préférable d'actionner le volet inférieur et pour diminuer la portance, les volets supérieurs, alors que les deux sont nécessaires pour atténuer la portance en autorotation. Des solutions de contrôle astucieuses peuvent être envisagées." "Empennage. L'empennage asymétrique et original est adapté aux effets de l'écoulement décentré du rotor principal. L'optimisation de la modélisation de l'écoulement a fait passer l'empennage d'une configuration en « V » à une configuration en « X » pour lutter contre la séparation de l'écoulement sous l'empennage horizontal." "Adaptations à la vitesse élevée. Des études ont montré que les rotors composés ont le potentiel d'égaler les rotors basculants en termes de performances s'ils peuvent progresser dans trois domaines : - moyeux à faible traînée - rotors à faible traînée - commandes de vol intégrées Qu'en est-il du Racer ?" "Le moyeu et le carénage à faible traînée conviennent, et le faible angle d'attaque en croisière des rotors composés y contribue. La conception des rotors est impossible à deviner pour l'instant, et il existe des simplifications significatives revendiquées en matière de pilotage qui impliquent un système de commande de vol à pleine autorité."
  15. Un second booster, le Falcon 9 B1060, va atteindre la barre des 20 tirs ce samedi. Il ne savourera pourtant pas longtemps ce titre puisque ce vol sera également le dernier, et sans récupération. Pour le lancement de 2 satellites de la constellation… Galileo (oui oui, 2 satellites de notre GPS à nous autres, européens, que nous ne pouvons pas lancer par nos propres moyens actuellement…), il sera en effet jetable. On devra donc compter sur B1061 ou B1067, avec respectivement 19 et 18 vols dans les tuyères, pour rejoindre B1062 qui trône actuellement tout seul du haut de ses 20 vols avec récupération réussis. Jusqu’a présent, le booster Falcon 9 le plus ancien à avoir été lancé pour une mission sans retour était le B1051, pour son 14ième vol.
  16. TarpTent

    NASA

    Du plaisir pour les yeux, avec ce survol de Pluton par la sonde New Horizon :
  17. Je n’aurais vraiment pas parié dessus aux vues du déroulé du vol du Starship en orbite et des déclarations très précautionneuses de SpaceX après-coup, mais la Nasa annonce que la démonstration de transfert de carburant intra-starship s’est bien déroulée et a atteint les objectifs attendus. La Nasa en profite pour décrire l’approche retenue pour des tests de transfert de carburant entre 2 Starships, avec l’envoi en 1er du Starship devant être ravitaillé (appelé Starship-Cible, ou "Starship Target"), puis en second l’envoi du Starship servant de ravitailleur et devant rattraper le Starship-cible déjà en orbite (d’où son nom de Starship-Chasseur, ou "Starship Chaser"). Il est intéressant de noter comme précisé par la Nasa que le Starship-Cible aura un système d’amarrage actif (avec éléments mobiles, donc) au contraire du Starship-Chasseur qui lui aura un système totalement passif. À l’inverse, les systèmes de poursuite seront passif sur le Starship-Cible et actif sur le Starship-Chasseur. Sur ces aspects, la forte expérience acquise par SpaceX avec ses Dragon et Crew Dragon devrait grandement leur faciliter la tâche (même si l’amarrage cote-à-cote pose sans doute ses propres défis). Tous ces mécanismes seront développés, testés et intégrés en 2024, d’après la présentation de la Nasa. Le vol de démonstration du transfert de carburant entre 2 Starship sera lui mené sur 2025.
  18. TarpTent

    I, voyager

    #Voyager 1 vient de nous faire le plaisir d’être à nouveau intelligible, et les ingénieurs de la Nasa y sont pour beaucoup ! "Voyager 1 a cessé d'envoyer des données scientifiques et techniques lisibles vers la Terre le 14 novembre 2023, même si les contrôleurs de la mission ont pu constater que la sonde recevait toujours leurs commandes et fonctionnait normalement. En mars, l'équipe d'ingénieurs de Voyager au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud a confirmé que le problème était lié à l'un des trois ordinateurs de bord de la sonde, appelé sous-système de données de vol (FDS). Le FDS est responsable de l'emballage des données scientifiques et techniques avant qu'elles ne soient envoyées sur Terre. L'équipe a découvert qu'une seule puce responsable du stockage d'une partie de la mémoire du FDS - y compris une partie du code logiciel de l'ordinateur FDS - ne fonctionnait pas. La perte de ce code a rendu les données scientifiques et techniques inutilisables. Ne pouvant réparer la puce, l'équipe a décidé de placer le code concerné ailleurs dans la mémoire du FDS. Mais aucun emplacement n'est assez grand pour contenir la section de code dans son intégralité. Ils ont donc conçu un plan pour diviser le code affecté en sections et stocker ces sections à différents endroits de la mémoire FDS. Pour que ce plan fonctionne, ils ont également dû ajuster ces sections de code afin de s'assurer, par exemple, qu'elles fonctionnent toujours comme un tout. Toute référence à l'emplacement de ce code dans d'autres parties de la mémoire du FDS devait également être mise à jour. L'équipe a commencé par isoler le code responsable de l'emballage des données techniques du vaisseau spatial. Elle l'a envoyé à son nouvel emplacement dans la mémoire du FDS le 18 avril. Il faut environ 22 ½ heures pour qu'un signal radio atteigne Voyager 1, qui se trouve à plus de 24 milliards de kilomètres de la Terre, et 22 ½ heures supplémentaires pour qu'un signal revienne sur Terre. Lorsque l'équipe de vol de la mission a reçu un signal du vaisseau spatial le 20 avril, elle a constaté que la modification avait fonctionné : Pour la première fois en cinq mois, ils ont pu vérifier la santé et l'état de l'engin spatial. Au cours des prochaines semaines, l'équipe déplacera et ajustera les autres parties concernées du logiciel FDS. Il s'agit notamment des parties qui commenceront à renvoyer des données scientifiques." https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-voyager-1-resumes-sending-engineering-updates-to-earth Pour rappel, Voyager 1 a été envoyé dans l’espace en 1977, la technologie embarquée date de 1975 et le dernier ingénieur historique de la mission, Larry Zottarelli, a pris en 2015 sa retraite à 80 ans passés. "Les processeurs antédiluviens de General Electric (pas Intel Inside donc) à 250 Khz ont moins de puissance qu’une simple calculatrice moderne et fonctionnent avec des langages de programmation considérés comme obsolètes, comme le Fortran. Et avec seulement 64 ko de ROM sur une bande magnétique qui doit être en permanence effacée & réécrite, la marge de manœuvre – et donc d’erreur – est absolument nulle. L’ordinateur, qui fonctionne avec une forme de langage assembleur et du Fortran, doit être reprogrammé à la perfection." https://www.01net.com/actualites/la-nasa-cherche-un-programmeur-non-grabataire-pour-sauver-les-sondes-voyager-926994.html
  19. Un des développements privés (financé) en cours : Le robot lunaire R1.
  20. Une vue du carneau en cours de réalisation à Massey’s Range, avec en haut à droite une partie de la tuyauterie devant être intégrée pour l’eau qui y sera projetée, Une représentation en 3D de la possible installation de la tuyauterie : À part ça, SpaceX semble en avoir terminé avec la maintenance des bras mécaniques de la Tour de Lancement et le focus est maintenant sur le découpage des sur-protections isolantes des réservoirs verticaux restants : Les travaux de construction de la seconde Tour de lancement devraient logiquement commencer après le 4ième vol de test. La zone est en cours de préparation :
  21. TarpTent

    NASA

    Une étude un peu inattendue et assez surprenante de la Nasa, basé sur le concept du HLS Artemis de SpaceX, mais sans l’avoir conçu avec eux. L’idée est de transformer un équivalent Starship en un atterrisseur de fort tonnage et une capsule de retour, le tout devant permettre des activités de durée moyenne sur la Lune. Les dessins sont explicites, l’explication est relativement complète pour ce qui semble une étude exploratoire, comme la Nasa en produit régulièrement. https://ntrs.nasa.gov/api/citations/20230013972/downloads/CrewLogistics Lander for Common Hab Architecture.pdf
  22. Ça semble enfin bouger : le Starliner a été amené au SLC (Space Launch Complex) 41 de Cape Canaveral ! Lift off prévu le 06 mai. Alors peut-être…
  23. TarpTent

    Boeing

    Un article à charge contre la gestion des "sachants" à l’arrivée de du nouveau CEO Jim McNerney en 2005 (qui arrivait de 3M). C’est toujours pire que ce que l’on en pense, et à aucun moment on ne peut se dire que Boeing ne mérite pas ce qu’il lui arrive actuellement. "Mission suicide Ce que Boeing a fait à tous les gars qui se souvenaient comment construire un avion" https://prospect.org/infrastructure/transportation/2024-03-28-suicide-mission-boeing/
  24. Je ne sais pas interpréter ce genre de représentation, mais il y en a certainement ici à qui ça parlera : "Cela n’est pas lié à son concept de faible bang sonique. Il s'agit d'un bruit émis à des vitesses nettement subsoniques lorsque le train d'atterrissage est sorti. Plutôt étonnant de voir comment ils ont obtenu un maillage si serré pour capturer les turbulences autour du train d’atterrissage afin de pouvoir calculer le bruit associé."
×
×
  • Créer...