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Tout ce qui a été posté par SinopeMT

  1. Ce qui m'étonne avec ce film le choix business est de faire un film de vigilante comme il y en a des tas à partir de ce bouquin dont les droits doivent être assez élevés (Tom Clancy étant un écrivain à succès dont les précédentes adaptations avaient bien fonctionnées), sans oublier ajouter toute la couche de political correctness qui va bien. De plus sur ce créneau, il y a la franchise (tentative) Jack Reacher adapté par Tom Cruise et qui n'a pas rencontré le public (mis à part la réserve sur Cruise étant Jack Reacher, un maverick de 2m à la Rambo, c'est une série B sans prétention mais dont l'exécution demeure très solide, Tom Cruise étant un cinéaste compétent) et dont les qualités cinématographique me paraissent bien supérieures à cette BA. Clancy est certes mort et son estate a pali, ceci peut expliquer le moindre standing en terme de casting et de production par rapport à danger immédiat mais là la BA est inepte n'est-ce pas? Le résumé de Rendbo explique bien que c'est une préquel bien faite mais pas remarquable (perso, je l'ai lu en anglais et j'ai appris pas mal de vocabulaire, les scènes de massacres ne m'avaient pas l'air trop réalistes) et apportait un bon arrière-plan psychologique à Clark, qui est un personnage récurrent de l'univers de Clancy. Mon bouquin favori de cet univers étant Sur ordre (avec les attaques biologiques à Ebola).
  2. La lecture de livres sur la Seconde Guerre Mondiale, de Ian Kershaw sur le nazisme, ou bien sur la corruption inouïe du régime nazi me rendent très sceptique quant à la validité des propos de l'auteur. En effet, le système nazi était plus anthropique, chaotique et haineux qu'agile, performant et productif. Par exemple, les équipements des armées n'étaient pas rationalisés, avec une quantité hallucinante de matériel conçus en parallèle par toutes les entités allemandes qui se faisaient la guerre, qui aboutissaient à des pénurie de pièces détachés et une logistique inexistante. Dans la course industrielle que fut cette guerre, même l'URSS réussit une bien meilleure économie de guerre. Quant aux USA et les liberty-ship, c'est une réussite industrielle tout simplement inconcevable dans le contexte nazi.
  3. Cette métaphore s'applique dans beaucoup de domaines sous le giron de l'Etat: les injonctions paradoxales chez EDF, les ingérences chez Renault, Air-France etc... Finalement l'ironie est l'un des seuls ilôts de compétence semblerait encore être la DGA, en fort contraste avec le complexe militaro-industriel américain.
  4. Alors c'est la masterisation des maitres d'école qui doit avoir lieu, encore pire.
  5. Merci pour cette réponse extrêmement détaillée. Bachelier 2007, dans mon lycée privé sous contrat à paiement libre (le barème suggéré allait de 200 euros à 2000 euros) de l'Ouest parisien nous étions 40 par classe. C'est tout de même inquiétant que le niveau baisse d'année en année alors que ton secteur ne semble pas être en voie de paupérisation. Ne me tape dessus mais j'ai un sentiment très mitigé quant aux pathologies dys entre réel problèmes ou bien complaisance exagéré. Pour ce qui est des difficultés de compréhension, j'avais déjà fait référence aux problèmes que je rencontrais dans mon hôtel avec l'analphabétisme fonctionnel: c'est très inquiétant. Néanmoins pour parler de moi à nouveau, mon lycée de bac avait 100% de réussite au bac à l'époque même s'il faisait à mon sens partie de la troisième catégorie : - la 1ère catégorie étant constitué par les lycées internationaux de la région, de St-Germain en laye au lycée franco-allemand de Buc notamment avec des élèves qui ont le double niveau scolaire: français + section étrangère. - la deuxième catégorie est constitué des gros lycées publics parisiens + lycées privés élistes de la banlieue tels que St-Jean-de-Passy, Franklin etc... allocataire des meilleures prépas et dont les problèmes de grèves, d'absence de professeurs et de discipline sont très mineurs. La population des élèves est bourgeoise, étriquée, égocentrique mais le niveau d'exigence scolaire fait que ceux qui restent ne sont pas bêtes. Je suis resté dans un tel endroit jusqu'en 2nd et j'ai abhorré chacune des minutes passées dans cet endroit. - la troisième catégorie est celle des lycées publics de secteur riches ou le privé sous contrat sans pression. La population est beaucoup plus brassée (ma proviseure avait une politique progressiste et avait pas mal de personne de Houilles, Nanterre, Carrière-sous-Poissy, Sartrouville), mais le cadre et les moyens demeurent supérieurs à un public lambda. Cela dit, le niveau d'exigence, la qualité des professeurs, le suivi administratif étaient bien en-dessous de mon lycée précédent. Mais surtout, le plus gros contraste venait des élèves dont une bonne moitié n'avait vraiment pas de mécanique intellectuelle: incapable de trouver une information, rechercher une solution et à chouiner dès qu'il fallait faire un truc nouveau. Mais ils avaient pour eux d'être plus tolérants, ouverts d'esprit. J'ai lu récemment la volonté de masteriser le métier de professeur, ce qui me semble être une aberration tout de même (d'autant plus si j'ai bien compris que le contenu loin d'être renforcé, n'est que dilué). En effet, bien que la perte de prestige du métier est déplorable, ce n'est pas un métier spécialisé, rare qui nécessite de très longues années d'études en soi. C'est un très noble métier qui nécessite d'énormes qualités mais qui n'est pas en première ligne de la compétition mondiale, qui nécessite une innovation permanente, de parler 5 langues etc... Si bien que c'est un métier qui est à la portée de tous et dont on devrait rapidement pouvoir en vivre. Ceci est aussi désastreux pour maintenir et élever la compétence institutionnelle. Quant aux remplaçants et contractuels, les journaux de droite ont toujours des articles bien putaclic sur le thème dans le tiroir: le niveau d'admissibilité au Capes est à 7, untel avec sa licence de bio se retrouve à enseigner la physique etc...
  6. Ciders, Si je ne me trompe pas, tu es prof d'histoire en Corse (ou alors d'origine corse et affecté ailleurs)? Je serai intéressé par quelques développement sur les difficultés que vous rencontrez tant avec vos élèves (si la violence physique s'accroit par exemple) que le fardeau administratif qui est lui aussi devenu kafkaïen. Mes insiders sont professeurs dans le privé très haut de gamme parisien et ils n'ont pas de problèmes particuliers, ce sont parait-il bien les seuls. Le lycée international de Saint Germain en Laye a des classes de français spécial à l'entrée de chaque cycle et ces élèves-là rattrapent le niveau français à une vitesse sidérante. Ce sont certes des fils d'expats pour la plupart dont le capital culturel est important mais j'ai l'exemple d'une Bulgare réfugiée politique qui a appris le français dans cette classe spéciale en un an, en 5ème elle était première de classe et in fine est passé par Oxford (en section britannique).
  7. Objection, c'est encore plus abject: - Ils enlèvent des points aux Asian-American, c'est-à-dire des Américains qui ont été éduqués sur le sol américain.
  8. Il est en tout cas assez triste d'avoir l'impression que la dégradation des performances des systèmes d'éducation semble similaire dans tous les pays occidentaux. Pour le cas de l'Asie, je n'ai pas la connaissance de la perception des société à cet égard. Pourtant la France avec son système de privé sous contrat a une formule originale et pas trop coûteuse pour les finances familiales pour l'éducation de base versus les pays américain Européens dont le privé coûte des centaines d'euros mensuel par enfant. Néanmoins, le privé hors contrat progresse à grand pas et n'est pas uniquement tiré par les écoles confessionnelles rigoristes, ni par les Montessorri ou Steiner mais bien par la lassitude d'un mammouth perçu comme kafkaïen et incompétent. Pour la Suède, mes quelques expériences là-bas, tous les touristes suédois que j'ai vu m'ont donné une impression mitigée: celle d'un effritement de leur confiance en eux, mais avec un messianisme protestant encore persistant. En quelque sorte, ils représentent une mise en abîme des Français qui ont le même sentiment alors que leur mentalité est très différente. Pour l'anecdote, en décembre, j'ai eu un client suédois - Nasir Gustafsson - qui était cyriaque (la notoriété de cette communauté a progressé via Jimmy Durmaz, joueur des Girondins de Bordeaux), réfugiée politique suite aux conflits du Moyen-Orient dans les années 80. Il tenait des propos particulièrement désabusés et antagoniste à l'égard des islamistes politiques et des actuels réfugiés islamiste. Apparemment, les mêmes événements qui les avait fait fuir le MO commencent à se reproduire en Suède et il s'est déjà fait tabasser une fois parce qu'il était cyriaque par des gens d'âge moyen.
  9. La vidéo est pas mal mais le livre enquête de Carreyrou (qui est la source principale de la vidéo) est bien plus exhaustif et précis. Notamment, il détricote très bien les pressions que lui et le journal ont subi, d'autant que Holmes a à plusieurs reprises mentionné à Murdoch -qui avait investi 120 millions de son holding- de l'enquête. Sur ce point-là, le mur de Chine a tenu. Néanmoins, à plusieurs reprises, il rappelle que les vrais connaisseurs et personnes compétentes à juger de la vision de Theranos ne se sont pas fait prendre (les fonds spécialisés en pharmaceutique, tests médicaux et hématologie). Fondamentalement, Theranos a joué sur les biais de personnes riches mais qui n'avaient pas le bagage pour juger avec l'oeil du maître (je te suggère de lire le cerf dans la grange de La Fontaine) de la technologie de Theranos qui restait un bullshit complet.
  10. Dix années après toi, j'ai fait mon intégration dans mon école post-bac et la loi Royal était déjà passé par là. Les anciens témoignaient de choses bien plus dégradantes: en toute objectivité, l'intégration n'était pas rude comme le sont celles des facultés de médecine de façon encore notoire. Pour nous, ce fut passage en canard sous la haie d'honneur des intégrateurs (majoritairement la promo précédente) où on s'est fait asperger de divers éléments tous plus collants les uns que les autres mais pas dégradants en soi (pas d'urine ou de bouse de Bleu Blanc Belge). Par la suite, divers jeux par petits groupes qui n'étaient pas d'une exquise subtilité, mais là encore, pas de pression insupportable ou non de la part des intégrateurs. Cette journée-là, la toute première des nouveaux est sobre jusqu'à la première soirée où la pression bacchique est en revanche plus forte et où beaucoup de nouveaux veulent montrer leur "valeur". Le WEI - Week-End d'Intégration- poussait en revanche les curseurs bien plus loin, notamment sous l'effet de l'alcool, de la black-list (ce sont les nouveaux qui ont droit à un traitement de faveur, un peu plus poussé mais qui deviendront les centres de pouvoir de la promo en cours, reprendront les associations etc..., et monopoliseront l'espace médiatique au sein de la promo) et du début de sédimentation entre les nouveaux "cools" ,connectés qui peuvent se comporter en kapo et le reste. C'est un contexte guère reluisant et il est clair que si on se sent en décalage, ce n'est pas drôle. Il n'y aura pas de sanctions explicites mais le rift sera créé et pas oublié. La pression des pairs, du contexte, et l'état d'esprit signifient que certes, il y a l'option de "sortir" mais c'est l'assurance de devenir mouton noir. Ce n'est une perspective que quasiment aucun jeune ne veut avoir. Pour le coup, les pires dérives ont eu lieu lors de la semaine au ski au mois de janvier, où nous étions une contre-société kafkaïenne où les repères sont renversés, avec force destruction des appartements, des restaurants, ski ivre morts et une pression absolument énorme de la part des "autorités" (les membres de l'association organisatrice) pour appliquer ce comportement déviant. J'ai absolument été estomaqué du comportement de la majorité des étudiants, honteux des actes que j'ai vu, d'un manque d'éducation abject. Je n'ai fait que donner le change, mais si j'avais voulu m'élever pour m'opposer et remettre en perspectives les comportements, j'aurai été immolé, trop difficile à assumer. Ce fut ma seule participation à la Ski School, quant bien même à 250 euros la semaine tout compris au 2 Alpes était un deal en or. La deuxième année, je fus intégrateur lors du WEI et je me sentais décalé, j'ai fait le seul alcool triste de ma vie - une expérience terrifiante -, le lendemain, nos brebis indisciplinées n'avaient pas suivi les consignes et certains bus étaient trop pleins. Je suis sorti, - on me promit de mettre la misère aux bizuths pour me venger -, je pris le train en 1ère sur la carte du BDE (bureau des élèves) pour rentrer chez mes parents essoré et ce fut ma dernière participation à tous ces rites d'initiations. En effet, je suis le contre-exemple du mouton noir, au collier du chien, je préfère la liberté du loup mais cela s'est payé par un stigma persistant de mes pairs. C'est vrai que dans quasiment toutes les circonstances, nous avons l'option de dire non ou stop, mais le prix du stigma, de l'ostracisme et de la solitude est très dur à payer quand on cherche à entrer en société. Soyons très clairs, la soif de conformité, de culte du groupe, et l'effet de bande sont des exhausteurs de sentiment de puissance bien plus jouissifs pour des jeunes dont l'oeuvre est encore vierge.
  11. Autant je comprends la démarche sous-tendant le PPA mais la pratique me parait extrêmement délicate parce qu'il y a l'effet qualitatif qui n'est pas pris en compte pour les biens de consommations (par exemple, au Brésil, Fiat fourguait par palettes des Punto 1.0 sans lève-vitre électrique qui ne pourrait atteindre le marché sous nos cieux), et pour les services, la distorsion des bas salaires fonctionne à plein. On ne peut pas "toute chose égale par ailleurs" rehausser le PA indien par rapport à celui français parce que le coiffeur coûte 10x moins cher. Au final, en terme de production physique un pays comme l'Inde ne produit pas autant de biens de consommation que la France, n'a pas les mêmes budgets, et la qualité des biens est inférieure, par conséquent il me paraît difficilement soutenable de considérer qu'il y a plus de PA là-bas qu'en France. Et si indépendamment des effets de changes. C'est finalement pour moi une gymnastique mentale assez vaine qui a peu d'apports pour comparer la santé économique des pays.
  12. Le problème du PPA est que c'est un serpent qui se mord la queue puisque en gros, on réévalue considérablement les services dans les pays pauvres à cause des bas salaires. Or si ces pays étaient riches, les salaires seraient plus haut, et leurs services plus chers, diminuant leur pouvoir d'achat. Et il paraît absurde de trouver l'Inde ou le Brésil plus riche en PPA que la France alors que leurs budget de gouvernement ne sont pas supérieurs en valeur absolue et encore moins en valeur relative. Par ailleurs, dans les années 80, les dévaluations récurrentes de la lire italienne donnait un pouvoir d'achat sur le marché mondial très faible, tandis que la RFA payait certes en PPA une fortune son coiffeur mais était largement gagnant sur le marché mondial.
  13. @Teenytoon y a répondu des dizaines de fois depuis des éons et pas plus tard que le mois dernier: Ici par exemple
  14. Oui, je suis d'accord avec le pragmatisme suisse et une limpidité dans les décisions qui distingue considérablement les francophones de Suisse du fonctionnement français. Ca fait une mauvaise pub pour mon école - dans laquelle j'ai passé une superbe expérience et rencontré des gens très talentueux - alors qu'ils ne sont pas fondamentalement pire que les autres étudiants (et vu le secteur d'étude, encore heureux que les types savent s'amuser, en tout cas le service traiteur de l'école est vraiment fabuleux, en dehors du fait qu'il y ait 3 MOF charcutiers-traiteurs qui le dirige). Pour ce qui est des comportements en France, à Paris dès le déconfinement énormément de personnes était agglomérées en terrasse démasquées à se toucher et cracher dessus. Aujourd'hui pour l'anecdote, dans le train pour le pays basque, deux amies ont passé les 4 heures de train à bavasser avec force name-dropping le masque sur le menton sans oublier de petits taquets sur les gens stupides qui n'appliquaient pas les consignes. Totalement sourdes à la duplicité de leurs commentaires.
  15. Oui je suis la situation, c'est mon ancienne école. Ce sont des étudiants lambdas dans leurs comportements, certes certainement plus riches que la moyenne mais ils ne sont pas particulièrement stupides. Par ailleurs, malgré toutes ses limites et les accusations d'hypocrisie à l'égard de l'administration, peu d'étudiants se comportent avec le sentiment d'impunité permis par le fric, même si immaturité et argent peuvent donner des choses pas très jolies. Mais cette école est mises en quarantaine, il ne serait guère étonnant que HEC ou bien Polytechnique y passent aussi.
  16. Certes, sauf que dans le cas de l'Inde et de la Russie, l'évolution de la monnaie est plutôt pérenne et leur est défavorable. A contrario, le renforcement du renminbi conforte la forte croissance chinoise et la hausse du PP chinois. Pour moi, le PPP c'est la dialectique de l'oeuf et de la poule, consistant à dire que, puisque qu'ils sont pauvres, in fine, le coiffeur coûte pas cher et par conséquent, il y a plus de sous pour dépenser ailleurs versus un pays riche. Alors qu'en réalité, et la Suisse l'illustre particulièrement bien, dans un pays riche, certes le coiffeur coûte plus cher mais il reste tellement de sous par ailleurs que leur PP demeure incomparablement supérieur. Vraiment, même si la Sécurité Sociale coûte cher en Suisse, les salaires sont tels que les Suisses sont rarement pauvres s'ils sont frontaliers.
  17. Suis-je le seul à trouver que le PPP est un concept un peu fumeux, qui est un cache-misère pour les pays pauvres? J'ai vraiment du mal à concevoir que les Indiens collectivement ont un pouvoir d'achat collectif supérieur à celui des allemands alors que leur monnaie ne vaut pas un clou et que leurs infrastructures sont à ce point déficiente. Si effectivement les salaires et revenus étaient plus important, il me paraît logique que les services coûteraient plus chers, réduisant la correction de l'indice. De même avec le rouble qui ne vaut pas un radis, les Russes n'ont en ce moment aucun PPP et dans une société mondialisée, l'intérêt du PPP me paraît fumeux. A la fin est le plus riche est celui qui est capable de mettre sur la table celui qui a le plus en valeur de référence, et de ce point de vue, c'est souvent l'Américain, le Suisse ou l'Allemand.
  18. Dans mon cas, j'ai réalisé mon test le samedi 5 septembre et onze jours après, je n'ai toujours pas le résultat. Le prestataire de la Mairie de Paris a pourtant une dizaine de labos, en d'autres termes quelques moyens. Et pourtant ils sont tellement à la remorque qu'ils ont mis une semaine à valider mon compte, et maintenant cela fait 3 jours que mon profil est toujours en "attente de résultats". Par ailleurs, il est noté que le prélèvement a eu lieu le 5 mais l'examen réalisé le 8. Et toujours pas de résultats pour moi (mais je suis certain que je suis négatif vu que sinon ma caisse aurait été informée et m'aurait appelée). Je peux déduire que ce groupement de laboratoire avait il y a dix jours, au moins 1 journée ouvrable de retard, et la charge administrative semble avoir été négligée également. Le secrétariat a eu besoin d'une semaine pour mettre un message vocal expliquant qu'ils étaient débordés et qu'ils ne répondraient pas. Quant à moi, j'ai l'impression que l'on se moque de moi à ne pas me communiquer de résultats et je passe pour un idiot fini auprès de mon employeur avec qui je n'entretiens pas de rapports cordiaux. Je suis allé me faire tester en urgence parce que cas contact avec une présomption forte de contamination, c'est un motif légitime et 11 jours après NADA .
  19. Nous aussi à la fin du mois, nous organisons le mariage de ma soeur dans la région et ça fait ***** de voir l'évolution de la situation. Il me semble que c'est Bordeaux et les Landes qui sont au coeur du cyclone mais 2 ans de préparation jeté à bas en raison du comportement trop insouciant de beaucoup et d'un manque de clarté de l'administration sont une grande déception. Sinon, le laboratoire vient de donner accès à mon interface au bout de 10 jours: j'ai été prélevé le 5, et le test a été réalisé le 8, le résultat n'est manifestement pas sorti de la machine encore.
  20. Je pense que c'est le cas pour le labo qui a récupéré le dépistage fait par la municipalité: vu qu'ils étaient injoignables et ne sont plus joignable depuis la mise à jour de la boîte vocale. Au moins en juillet, le flux était très bas et le secrétariat des labos répondait. Ce n'est plus le cas aujourd'hui où la vague est là. J'étais plutôt fier de moi d'avoir réussi à me faire dépister en une heure mais je me sens lamentable de ne pas avoir les résultats rapidement au contraire de beaucoup. D'expérience malheureusement, mon identité et mon lieu de naissance ne cesse de me causer du tort avec l'administration. Ce n'est pas mon cas vu que je bosse dans l'hôtellerie, que je passe mon temps à me passer du gel dans les mains et désinfecter mon poste de travail, TPE etc... avec masque évidemment. Quant à la vie sociale, n'étant pas un oiseau de nuit, je ne pense pas avoir été dans un rassemblement supérieur à 8 personnes depuis le déconfinement et je n'ai passé qu'une semaine dans le Sud-Est. Je pense que mon cas vient essentiellement de la prévalence du virus dans ma tranche d'âge. D'un autre côté, je n'ai pas de symptômes et sans l'appel de mon amie, je n'en aurais rien su. Quant à la dernière mesure de Castex, le timing m'a l'air on ne peut plus malheureux n'est-ce pas?
  21. Pour apporter mon témoignage anecdotique: Samedi dernier, je reçois un appel d'une amie avec qui j'ai déjeuné le mardi, a déclaré des symptômes le jeudi et obtenu (elle a de la chance) le résultat positif 24h après son test de vendredi. Je suis donc un cas contact avec de fortes présomption de contamination (elle était également chez moi le lendemain pour une dégustation de Champagne délicieuse). Apprenant cet événement vers 12h un samedi, et sachant que je devais aller travailler à l'hôtel à 15h, la plupart des laboratoires ne recevant plus de queue à cette heure-là, j'apprends que la mairie du Xème à Paris a un point de dépistage. Faisant parler mon éloquence doublée d'une conviction authentique, j'ai réussi à passer devant la file et réaliser le test. On m'annonce que le résultat doit arriver sous 3 jours avec une feuille expliquant les démarches pour récupérer les résultats. A partir de mardi, ne voyant rien venir, je contacte le laboratoire qui après m'avoir fait poireauter 10 minutes annonce "toutes nos lignes sont occupées actuellement, veuillez appeler ultérieurement". La trentaine de tentatives subséquente auront invariablement la même issue. Finalement, aujourd'hui la boite vocale a enfin été mise à jour et explique que les délais sont rallongés de 5 à 8 jours. Par conséquent, je n'obtiendrai pas les résultats avant 10 jours, mon emploi est en jeu car je bosse de façon opérationnelle et l'extra qui me remplace coûte 2x plus cher que moi. Je marine dans une incertitude pénible même si je n'ai pas de symptômes. Soit je joue de malchance, et je viens de me faire tester au moment du basculement, soit je soupçonne que la force publique continue de faire des affaires avec des pieds nickelées qui sont incapable de générer les résultats de tests. A noter que j'ai appelé la caisse (qui m'a appelé le lendemain du test) afin de vérifier s'il n'avait pas eu de remontées pour eux et qu'ils ont été capable de faire une erreur de transcription de mon prénom qui est pourtant bien court et est devenu célèbre depuis "La reine des neiges". Mon nom quant à lui est basque, et mets bien en exergue que la grande majorité de la population est incapable d'utiliser le B.A-ba quand nécessaire. Cela dit, le numéro de la Caisse de Paris fonctionne encore bien avec un interlocuteur au bout de 10 min.
  22. Pas nécessairement mais il est beaucoup plus aligné de par son éducation, sa carrière et son bain culturel avec le noyau dur des classes dirigeantes de Washington que Trump qui est un chien enragé et égotique. De fait, Biden est bien plus compatibles avec les faucons qui veulent mettre le budget du Pentagone au service des entreprises privées des amis que d'un Trump isolationniste et nihiliste. Trump est à l'instar de Bolsonaro d'une abyssale incompétence sans aucune hauteur de vue et d'un nombrilisme extrême, mais sa rhétorique est celle d'un bébé non éduqué qui détruit tout par frustration. C'est moche et catastrophique mais ce n'est pas entièrement rédhibitoire. En face, la rhétorique manichéenne de la lumière contre les ténèbres, du bien contre le mal, de la vérité contre le mensonge, du messianisme de leur vertu est une polarisation extrême qui a le goût de la duplicité qui rend ce camps insupportable. Cela a déjà perdu Clinton en 2016 et sincèrement j'ai l'impression que les démocrates ont renclenché la machine à perdre cette année.
  23. Vu le film hier dans une grande salle. Par rapport à @TarpTent, mon avis ne diffère pas beaucoup. C'est incontestablement du Nolan avec ses tunnels de dialogues, ses enjeux sur le temps et la multiplicité des univers/expériences etc... Une bonne critique, développée et assez exhaustive se trouve sur Ecran Large: https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1345482-tenet-de-nolan-james-bond-hallucine-ou-ego-trip-bourrin Faisant partie de la catégorie des spectateurs du grand spectacle, j'ai eu ma dose et me suis laissé porter pour le reste (l'histoire de l'entropie inversée n'étant qu'un McGuffin conceptuel afin de faire le film). Ma scène préférée tant en terme de localisation qu'image est la sortie en catamaran à foil sur la côte Almafitaine. Une des qualité de Nolan est le casting, avec des acteurs qui font souvent de l'excellent travail malgré leurs fonctions archétypales dans les films de Nolan. En l'occurrence, je me joins à TarpTent à propos de Debicki que j'avais quant à moi trouvé remarquable dans les Veuves d'Alexander McQueen. De plus, une fois n'est pas coutume sa taille n'est pas niée dans le film (elle culmine à 1,90m et c'est l'interprète le plus grand du film). Il y a clairement un manque d'empathie durant la quasi-totalité du film, que la scène finale accentue d'autant plus (chapeau à Pattinson pour cette scène d'ailleurs) qui est le principal point noir, et un écueil probablement insurmontable pour les générations lobotomisées qui ne fonctionnent qu'à l'indignation que nous sommes. Au final, c'est un film à plusieurs niveau de lectures qui divertit correctement pour qui n'est pas trop obtus mais je comprends que le grand public soit déçu. Pour qui aime les scénarios tordus et est intéressé par la facture du cinéma, Nolan fait partie du haut du panier incontestablement.
  24. C'est bien le cas de la branche belge de la famille qui sont des bourgeois flamands (Lembeke) parfaitement billingues, francophones à la maison et identifiés à la Flandres en Belgique (ils ont la nationalité française via ma grande-tante et sont très cosmopolites outre-mesure). Ce serait plutôt la dynamique actuelle qui est récente avec la "Francisation" de Bruxelles et le développement des communes à facilité dans la couronne de la région Bruxelloise. Mais historiquement, le patois bruxellois n'est pas français.
  25. En réalité la menace sur les réseaux sociaux ne porte pas tant que ça, le doxxing n'a pas trop cours dans l'industrie des restau et hôtels. Surtout en matière de fast-food et street food, les employés sont blasés et suffisamment distanciés du nombril du client: vu le volume, on a mieux fait de le laisser aller ailleurs car on aura encore 120 clients dans la journée et 90% des menaces ne sont jamais mises à exécution car finalement les RS ne concernent qu'une partie faible de la population, et l'avis des RS rentrerai parmi les facteurs uniquement pour les décisions qui nécessitent un peu d'investissement préalable, ce qu'un choix de streetfood n'est pas.
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