capmat
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Qu'est ce qu'il y a en amont de cette pêche aux concombres de mer pour que des flottes de coques de noix naviguent du Viet Nam jusque dans la Mer de Corail ? Plusieurs milliers de nautiques au travers des eaux territoriales de Malaisie, d'Indonésie, de Papouasie Nouvelle Guinée.... dans les deux sens pour quelques bidons de concombres ? Je suppose qu'il y a toute une chaine logistique pour satisfaire aux besoins de cette flotte, en carburant, en nourriture, en eau douce, en MCO ...pour les navires et pour les hommes. Ou sont leurs relais ? Sur les côtes ? Par bateaux mère ? Pourquoi seulement les Viet-namiens et pas d'autres ? J'aperçois l'amorce d'un courant Nord-Sud dans l'hémisphère Sud en miroir du courant d'immigration Sud-Nord dans l'hémisphère Nord. Plus à l'Ouest, les Australiens sont confrontés a ce courant Nord-Sud en provenance essentiellement du Bangladesh.
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Ces photos représentent un scénario qui permet de procéder par élimination des hypothèses possibles. Le ravitaillement suggère une nécessité de discrétion : le Gabriel n'aura pas été vu partant d'un aéroport du continent et peut être aussi y retournant....( donc deux équipages et deux ravitaillements : est-ce possible ? ) L'identité nationale du ravitailleur nous donne les limites géographiques d'intervention ( en fonction des postures "politiques": le Sahara Occidental a-t-il été survolé ?... peu probable ) Les ombres nous donnent le cap ( après lever de doute AM - PM ). Avec le cap on sait sous quel angle il faut observer la carte et identifier la zone avec la photo du bas. ( ce doit être possible ) En rusant un peu on peut aussi définir "le niveau" de vol. Curieusement, ce cap suggère un vol en parallèle au Sud d'une longue frontière, mais il ne s'agit peut être que d'un cap instantané pour le ravitaillement. L'éventuel renseignement sous jacent de cette scène, n'est pas par quel moyen on écoute l'ennemi, ce serait plutôt une opération de levé de doute sur qui est potentiellement aussi l'ennemi et l'évaluation du spectre insidieux de ses infiltrations. Bref, la routine. Bien entendu, je suis totalement dans la science fiction avec de bonnes chances d'être totalement dans l'erreur.
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Merci PolluxDeltaSeven, Je crois que les OPEX sont parties pour durer, voir même s'intensifier. Concernant le remplacement des Alpha Jet, je n'y vois pas clair. Il me semble que le problème a résoudre n'est pas le remplacement d'un avion par un autre mais plus exactement l'élaboration d'un cursus de formation mieux adapté aux exigences et contraintes actuelles et a venir. En combien d'étapes ?
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Mes intérêts ont beaucoup plus portés sur des questions opérationnelles concernant les KC130 ( cinq unités ) Espagnols. Mais effectivement, la photo ne dit pas que le ravitailleur est un KC130 et qu'il est Espagnol, c'est Philippe Top-Force qui nous l'a dit. Concernant le "Gabriel", j'aurais évidemment a rafraichir mes minuscules connaissances ( de petit curé de campagne ) concernant le domaine. Sans la photos je n'y aurais pas pensé.
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C'est bien ce qui m'inquiétait sur un de mes messages précédents : - "quelles structures industrielles pour les futurs programmes de défense ? " Concernant l'A400M, le dialogue entre le consortium des clients "Européens" et la structure industrielle "Européenne" a reflété le niveau d'adolescence des deux partis.
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Un moteur plus puissant peut être l'expression d'une ou plusieurs nécessités opérationnelles. Un moteur qui pousse plus en consommant moins est généralement ce qui se produit lors d'un changement de génération de moteur, ça s'appelle le progrès. ( une génération actuelle, c'est plus de vingt cinq ans...... ) Mais puisque nous sommes de le sujet Rafale, il s'agit d'une éventuelle amélioration de performances d'un même moteur, sur le même avion. "La demande client" concernant l'augmentation de la poussée du M88 procède peut être aussi d'un processus de débroussaillage nécessaire dans des idées farcies par les argumentaires contradictoires des constructeurs d'avions de combat concurrents. Tout a un prix, surtout les caprices. Si une demande client concerne la possibilité d'opérer a partir de porte avion STOBAR, alors cette demande est justifièe.
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Vous avez raison, le rapport avec le Rafale M est très diffus. Il faudrait créer des sujets entre les sujets et on n'en finirait plus. Quand l'actualité n'alimente pas un sujet, il arrive fatalement qu'on bavarde un peu. Cependant je remarque que c'est souvent au détour des hors sujets que je parviens a mieux cerner mes interlocuteurs et a les apprécier. Et voyez vous, je suis encore hors sujet.
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Objection votre honneur ! La bosse budgétaire a pour origine le croisement des courbes du budget qui baisse quand la courbe des charges pour renouvellement des équipements monte. Il me semble que nous avons accumulé un retard d'une année de budget total de défense uniquement pour le chapitre équipements. En période calme nous remplaçons la guerre par l'entrainement et en période trouble nous remplaçons l'entrainement par la guerre. Cette remarque est évidemment une approximation grossière mais le prix des OPEX est en principe réparti sur l'ensemble des budgets de fonctionnement de l'état. Oui, entre le principe et la réalité, il y a surement des distorsions... Mais vous avez raison, ici on bavarde sans tenir les cordons de la bourse en sachant que nos impôts vont finir par nous faire vendre nôtre slip pour le reprendre en leasing avant de finir totalement a poil.
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A masse et température équivalente, une meilleure poussée raccourci la distance de décollage et améliore le taux de montée. Ou a distance de décollage et température équivalente, une meilleure poussée permettra de décoller à masse supérieure permettant l'emport de plus d'armements ou plus de carburant. (dans les limites admises par la structure avion). Un décollage plus court accompagné d'un meilleur taux de monté permet de resserrer le cône de défense autour de la base de décollage jusqu'a l'altitude hors d'atteinte des missiles portables.
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Depuis hier soir j'ai passé un peu plus de deux heures a chercher des réponses a mes nouvelles questions. Disons que ces photos ont été l'occasion d'une mise a jour, pour ce qui me concerne, de la connaissance du niveau des bases de défenses et de leur positionnement sur la planète.
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Bien entendu. Peut être sera pris qui croyait prendre.
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Après la seconde guerre mondiale, l'industrie de défense Française pour ne pas dire l'industrie tout court sont reparties de presque rien. Progressivement et intelligemment la France a reconstitué des mécanismes de recherche et d'investissement qui nous ont ramenés a des niveaux qui n'ont rien a envier à personne en matière d'industrie aéronautique, spatiale, de défense... Ce qui compte avec des ASMP et consort c'est d'avoir atteint le niveau ou on démontre que l'on sait les construire et s'en servir. Essayez de faire le bilan de tout ce que nous savons faire en matière de défense avec des petits budgets. Ceci dit, la Chine n'est puissante que parce que les Occidentaux, Europe et Amérique du Nord, sont ses clients. Pour les Falkland ou Malouines, les Britanniques se sont laissés surprendre par négligence. Ils ont depuis été amenés a faire des Falkland une base de pré-positionnement de force. Sur le chemin des Falkland, ils ont renforcé les appuis "logistiques" de l'Ile Ascension, construit un aéroport à Saint Hélène en y développant aussi des capacités de réserve en carburants. Pour certaines de ses îles, la France sera amené a faire de même.
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Dans les zones "outre mer" la "sectorisation" des intervenants ne peut pas reproduire a l'identique les règles de la métropole où chacun intervient selon son rôle prédéfini et surtout son budget. Iles plus ZEE représentent d'immenses surfaces a couvrir pour des densités de population(s) très variables selon les zones concernées. Il me semble que dans l'immédiat, nous tentons de boucher les trous de plus en plus béants creusés par l'assimilation en variable d'ajustement du budget de la défense depuis 1990. Dans cette situation nous essayons d'élaborer un traitement général pour régler des problématiques de natures différentes. C'est une situation d'urgence qui ne peut prendre en compte des cas qui sont tous particuliers. La mutualisation des moyens de tous avec ou malgré les règles s'impose. Nos ZEE sont presque désertiques en moyens de défense, nous devrons progressivement adapter les "chef lieux" de ces zones en base de pré-positionnement de forces si nous sommes décidés a les conserver.
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Il n'y a aucuns problèmes, bien au contraire. Selon nos expériences, nous avons tous dans la tête une série de questions en attente de réponses. Bien entendu, on ne reconnais pas les réponses sans se poser les questions. Quand les réponses se présentent, elles suscitent immédiatement d'autres questions.
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Je comprends bien l'utilité "hélispot". J'ai observé attentivement le B2M et il est évident que la capacité "hélicoptère" présente sur le BATRAL n'a pas été reconduite sur le B2M. J'y vois l'expression d'un choix issu probablement des statistiques d'utilisation des possibilités du BATRAL en comparaison de la statistique des besoins exprimés. Votre approche de l'hélispot est vue côté navire, la mienne est vue côté hélicoptère. Je peux imaginer éventuellement une plate forme "hélispot" occasionnellement bricolée sur un B2M. Mais ce bricolage se fera au sacrifice d'une ou des autres capacités du navire. Pour les nouveaux patrouilleurs, le choix est clair : si avec hélicoptère, je suis pour l'équipement complet. Bien entendu, je ne pense pas a une présence permanente d'un NH90 mais plutôt à la catégorie d'un dauphin, ou d'une dimension "écureuil" en limite basse. Drone(s) accepté(s) quand ce sera mûr. Sinon navire seul avec possibilité drones ( quand on saura de quoi on parle )
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Merci Philippe Top-Force, J'ignorais que les Espagnols disposaient de C-130 avec capacité "ravitailleur". Cette photo d'un Gabriel ravitaillé soulève évidemment une série de questions... Pas surprenant que les photos aient disparues.
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De quel type de ravitailleur s'agit-il ?
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Bonne perspective bien sûr, mais le Mirage IV n'a pas souvent décollé d'un porte avion STOBAR ( ou alors c'est qu'on m'en aurait rien dit ). Une autre remarque, le Mirage IV n'a pas été exporté et la demande de plus de poussée pour le Rafale vient, semble-t-il, de la demande clients.
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Leur point commun est que le F-35 et l'A400M sont des programmes militaires. Mais sous votre remarque, il y a une question plus fondamentale : Quelles structures industrielles pour les futurs programmes de défense ? Dans le cas du F-35 nous apercevons le risque d'effondrement économique de LM en cas d'arrêt du programme. Il est incontestable que le programme F-35 a été engagé sur l'idée d'un coût unitaire réduit en satisfaisant les besoins d'un plus grand nombre possible de clients qui conduirait au plus grand nombre possible d'appareils a produire. Le F-35 est victime du phénomène en spirale de la tour de Babel. A une échelle plus réduite, l'objectif du programme A400M était de regrouper suffisamment de clients pour atteindre le seuil de rentabilité du programme. A vouloir satisfaire tout le monde on ne satisfait finalement personne, surtout au moment de régler la facture. Dans le cas de l'A400M, la relève des capacités a remplacer se fait avec retard au moment ou les besoins opérationnels sont en croissance forte. Le prix du temps a rattraper se soustraira sur d'autres programmes également essentiels. Dans le cas du F-35, la relève des capacités a remplacer semble dans l'impasse. Les capacités opérationnelles ont raté durablement le rendez vous. L'argent flambé sur le F-35 entame le potentiel des solutions alternatives. Dans le cas du F-35, le pire c'est qu'il met en danger les industriels concurrents qui savent gérer un programme de défense.
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Dans quels cas l'augmentation de poussée du M88 est nécessaire ? Parmi toutes les situations imaginables, le cas le plus évident me semble la capacité a décoller d'un porte avion STOBAR sans trop pénaliser l'emport d'armements.
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C'est nôtre unique enfant, donc sur lui se concentre l'expression de nôtre tendresse...
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Nous sommes bien d'accord concernant l'offshore qui adapte ses moyens aux type de mission, les provisionne et les facture en conséquence. Ici, nous traitons des questions de défense. Le problème n'est pas comment poser un hélicoptère sur une plate forme à l'arrêt, l'hélicoptère étant le moyen de liaison entre la côte et la plate forme, ou éventuellement un moyen ponctuel de levage pour "le chantier". Dans le cas de l'offshore, l'hélicoptère est basé au sol ou n'est qu'en détachement ponctuel sur la plateforme. Dans le domaine de la défense, l'hélicoptère et le navire additionnent leur capacité opérationnelle quelque soit la position instantanée du navire et sur une plage de temps météo la plus large possible de jour ou de nuit. L'extension de capacité opérationnelle qu'apporte l'hélicoptère au navire est de plus en plus unanimement reconnu. Cela implique que les contraintes opérationnelles de l'hélicoptère soient correctement et entièrement intégrées dans la conception du navire et dans ses modes opératoires.
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Qu'un hélicoptère puisse se poser par beau temps sur n'importe quel pont, je suis pour puisque cela peut avoir de l'utilité anecdotique mais réelle. Mais une association opérationnelle navire + hélicoptère implique l'élimination de toute solution "bricolée". Cela suppose évidemment que chaque navire acquis implique l'acquisition de l'hélicoptère associé avec quelques hélicoptères en réserve pour une flotte de navires. L'avantage de l'hélicoptère de réserve est qu'il peut aussi servir hors des périodes embarqués. Un hélicoptère embarqué est un hélicoptère qui se protège et qui s'entretient par tout temps, sinon il n'est utile que pour la photo sur les stands commerciaux.
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18 BATSIMAR et basta !
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Oui ARMEN56, si on passe sous ce seuil d'équipements, l'idée d'opérer un hélico est une illusion.