capmat

Haftar ne peut rien tout seul...

Quand l'Etat Islamique a conquis les principales villes d'Irak ( sauf Bagdad qui ne faisait pas parti de la liste de la tombola ), c'est allé très vite. Maintenant, le démontage du chapiteau du grand cirque est conditionné par un tempo concomitant avec d'autres événements. Mais là, la focale est calée sur "le grand jeux".

Quelle est l'implication des italiens en Cyrénaïque ?

Ce que j'admire chez les chinois, c'est leur manière imperturbable d'avancer. Ils savent admirablement attirer l'attention d'un côté pendant qu'ils passent sans encombre de l'autre.

Il me semble que l'ENI (les italiens) sont très concernés sur ce dossier.

"Bouche de vieille"

Je suppose que "le crédit" accordé à l'Egypte provient de cette poche de gaz identifiée dans la ZEE Egyptienne. 2020 me parait très optimiste. Concernant l'avenir de la Libye, il me semble que l'Algérie et l'Egypte seraient plutôt face à face que côte a côte. Je peux me tromper, bien sûr.

Certainement ! Mais il n'y a pas que de "bonnes fées" penchées sur le berceau...

Dans le sujet "Algérie" j'ai suggéré une éventuelle possibilité, qualifiée de "science fiction". A savoir que les ressources dont a besoin l'Egypte se situent dans sa zone frontalière Ouest : La Cyrénaïque. Je ne dis pas qu'une annexion de la Cyrénaïque par l'Egypte va se produire, je suppose simplement qu'il y a probablement une forte suspicion des Algériens sur cette éventualité. Je suppose que cette suspicion est maintenant partagée par l'Arabie Saoudite qui dans ce cas perdrait son ascendant énergétique et financier sur l'Egypte si celle-ci conforte son autonomie.

Ou on laisse le VBIED se rapprocher "à découvert" quand il est facile a identifier et a détruire ou il faudra se rapprocher de lui en "zone dense" où il sera moins facilement détectable et fera bien plus de dégâts. La logique n'est pas la même en situation de défense et en situation d'attaque, pour ne pas dire d'assaut.

Z'ont qu'a venir recruter à Calais, certains ont déjà navigué en canots pneumatiques.

Ne serait-ce pas plutôt l'ATR ?

Qui commande ? Qui obéit ?

Monsieur Trump non plus d'ailleurs.

Il ne faut pas suivre, il faut attendre.

En parlant de l'A319, j'ignore si Kiriyama pense à la version "passagers" ou a la version vols d'affaires. Quand à la rentabilité d'un model par rapport a un autre, il faut bien noter que les compagnies aériennes dimensionnent les avions a celle du marché. Ce marché ne peut pas uniquement s'observer sous forme de nombre de passagers par an d'un point a un autre. Quelles fréquences ? quelle concurrence ? Quelle stabilité ? "Paris ne s'est pas fait en un Jour". Les compagnie ouvrent un service avec un A319, puis constatent la tendance à la stabilité, ou à la décroissance auquel cas il faut réduire l'offre et s'orienter vers un avion plus petit. Si le marcher croit, il faut soit augmenter les fréquences donc plus d'avions, soit augmenter le volume donc plus de capacité par avion. Sur les marchés porteurs la tendance est au "grossissement" des avions. Mais la raison pour laquelle les avions grossissent peut aussi venir d'une limitation en capacité aéroport. Quand la capacité en décollages et atterrissages d'un aéroport est saturée, on ne peu plus augmenter les fréquences, la seule voie possible de croissance et de faire grossir les avions. Par exemple, le model de référence pour le développement de l'A380 est l'aéroport de Londres Heathrow qui est proche de la saturation.

Je suppose que Monsieur Vladimir Poutine a demandé à sa marine de lui démontrer ce qu'elle était capable de faire. Demande sans illusion. A partir du retex dans la réalité (hors propagande) il y aura peut être moyen de repartir "d'un meilleur pied". Il y a une énorme perte de charge dans le budget de la défense (comme dans les autres budgets) dans la Fédération de Russie. Réduire cette perte de charge est la première guerre que tente de mener "l'administration" de monsieur Poutine avec des succès plus que mitigés.

Votre remarque est pleine de bon sens, sauf que nous sommes ici et que ça se passe la bas.

Oui bien sûr ! Mais en tant qu'important frontalier, l'Algérie ne peut resté indifférente en cas de risque "d'émiettement" de la Libye et c'est la même problématique pour l'Egypte. L'Egypte a plus de quatre-vingt-dix millions d'habitants, la Libye six millions et demi et l'Algérie plus de quarante millions. La densité pour l'Egypte est de 90 habitants/km2, pour la Libye 3,5 hab./km2 et pour l'Algérie 16 hab./km2. La faible densité de la population Libyenne représente un vide que "la nature" a tendance a combler, surtout aux vues des ressources Libyennes plutôt situées côté Cyrénaïque. Le revenu annuel par habitant (selon le FMI en 2013) est inverse à la densité: Libye 10702 $, Algérie 5606 $, Egypte 3243 $. Mes "fictions" se limitent a observer des effets "mécaniques" de la situation. Il se pourrait que "la nature" et la densité des populations infiltrées ne conviennent ni à l'Egypte, ni à l'Algérie, d'autant que si on observe ces infiltrations sous l'angle des effets mécaniques, il se produit un effet de coin sur l'axe Nord Sud qui tend a couper la Libye en deux. La persistance d'un gouvernement à Tobruk face à celui de Tripoli ne va pas dans le sens de la contradiction de ces effets. Pour arriver à un "gouvernement fort et légitime" en Libye, il y a encore du chemin a parcourir, d'autant que les frontaliers de la Libye ne représentent pas toujours des modèles du genre.

Concernant le Sinaï, ce n'est pas un front. Il me semble que le Sinaï avait été érigé en zone tampon entre l'Egypte et Israël après la guerre du Kippour. Cela est flou dans ma mémoire, mais il me semble que l'Egypte a demandé à Israël son accord pour envoyer des troupes dans le Sinaï après l'éviction du pouvoir de Monsieur Morsi. Si le Sinaï a été plus ou moins partiellement démilitarisé durant une longue période, il n'est pas surprenant que s'y soit développé des us et coutumes en autonomie du pouvoir du Caire. D'autre part, quand on constate la formidable concentration humaine sur le Caire et sa périphérie, on peut comprendre que le Sinaï serve de "vase d'expansion" pour les surpressions subversives que génèrent la concentration. De multiples réseaux d'assistance logistique pour la bandes de Gazza forment une sorte d'arborescence de business dans le Sinaï. La concurrence et les surenchères entre les "sponsors" de la "cause Palestinienne" a probablement généré des pertes de charges entre l'entrée dans le Sinaï et l'arrivée à Gazza. Les "organisations" actives dans le Sinaï représentent probablement une "dynamique" en capacité d'intéresser a leur tour des "sponsors". Il n'est pas certain qu'il soit absolument impératif de "nettoyer" la subversion dans le Sinaï, pendant que des "trublions" jouent les conquistadors dans le Sinaï, ils ne viennent pas participer à la subversion le long du Nile, au Caire et dans le Delta. Il y a des frères et des cousins de part et d'autre des affrontements, l'équilibre se joue donc selon des règles subtiles... Pour en venir à "l'annexion" de la Cyrénaïque, il est exacte qu'il s'agit à ce jour d'une fiction. Difficile d'imaginer actuellement qu'une "annexion" puisse se produire sous forme de guerre agressive classique. Beaucoup de monde s'intéresse à la Libye, la liste est longue, a tel point qu'il serait plus simple pour tout le monde que la Libye reste dans ses frontières actuelles. Mais !.... que veulent les tribus incluses dans ces frontières ? L'incertitude et la division suscitent beaucoup d'espoirs pour les convoitises extérieures.

Pour causer.

J'apprécie vraiment votre "post" Anzar. Je suppose que Kiriyama a fait un lapsus en écrivant "Syrie" à la place de "Libye". Le sport est un relais efficace de communication puisque, par exemple l'amour du football est un grand dénominateur commun quasiment universel. Sous l'avènement de la prise de Pouvoir de Monsieur Gamal Abdel Nasser, la lutte contre Israel a été porté au sommet des enjeux du leadership sur le monde arabe. Mais la dure réalité a ramené le "pouvoir" économique au sommet de ce leadership. Sur le long terme c'est ce "pouvoir" économique qui dominera de plus en plus. Bien que "metkhow" aie qualifié mon hypothèse de "science fiction", essayez d'imaginer la puissance de l'Egypte si elle s'adjoignait la Cyrénaïque (avec ses ressources) ? Bien entendu, il faut compter avec les réactions de la communauté internationale qui défend "l'intangibilité des frontières" reconnues par des traités. Mais il faut reconnaitre que ce qui se passe entre la Fédération de Russie et l'Ukraine a ouvert la boite de Pandore. Dans la foulées de nombreuses frontières, comme celles entre la Fédération de Russie et la Géorgie ainsi que celles entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, entre la Turquie et l'Irak de même qu'avec la Syrie, voient leur intangibilité bouleversé. Il faut dépasser les histoires de Foot et de Religions et regarder de plus près où se trouvent les matières premières avec les possibilités de développements logistiques pour acheminer les ressources des producteurs vers les consommateurs. Au carrefour de L'Europe, l'Asie et l'Afrique, l'Egypte se situe sur un "noeud logistique" essentiel pour le reste du monde. Le Nile est le seul couloir fertile qui traverse en Sud-Nord la bande désertique qui barre l'Afrique en Est-Ouest. Ce "couloir fertile" part du "château d'eau" (région du Lac Victoria) d'ou partent d'autres fleuves Africains. Qui tient le Delta du Nile influence par capillarité l'ensemble de l'Afrique. Où en est l'Algérie ?

Oui, c'est de la science-fiction : L'Egypte, l'Algérie et le Maroc ont bien d'autres chats a fouetter que de se faire la guerre...et n'y sont pas prêts à ce jour. Que ce ne soit pas le grand amour entre l'Algérie et le Maroc n'est pas un mystère ( vous en connaissez probablement mieux que moi l'ensemble des raisons ). Ce qui m'intrigue, c'est cette animosité qui monte des Algériens envers les Egyptiens, je n'ai pas eu le temps de constater l'éventuelle réciproque. Mes "sciences fictions" sont issues d'un ensemble de ressentis diffus mais très nombreux que j'ai capté lors de mes passages dans l'ensemble des pays que je cite, plus les autres. Puisse l'avenir vous donner raison. Il m'arrivera peut être d'évoquer d'autres "sciences fictions" concernant d'autres zones du monde.... mais tout se tient.

Le modèle dérivé de l'A320 qui n'est plus construit est le 318 faute de demande supplémentaire. Le 319, le 320 et le 321 restent en production avec une nouvelle vie via la version NEO qui inclue une nouvelle motorisation plus économique et des améliorations aérodynamiques. Les gains en consommation sont de l'ordre de 15% actuellement avec d'autres % espérés par améliorations et maturation. Bien entendu cette amélioration de la consommation se traduit par un allongement des distances franchissables a charge marchande équivalente ou une amélioration de la charge marchande sur la précédente distance franchissable. Les versions LR des trois modèles incluent un ou des réservoirs supplémentaires dans les soutes cargo de l'avion. Bien entendu le volume de soute occupé diminue le volumes cargo embarqué ou le volume de bagages équivalent. Donc plus on va loin et moins on embarque de passagers.

Entre l'Algérie et l'Egypte, il y a la Libye. L'hypothèse d'une partition possible de la Libye met l'Algérie et l'Egypte en rivalité frontale. L'Algérie pourrait-elle admettre que l'Egypte annexe la Cyrénaïque ? Qui s'attribuerait la Tripolitaine et le Fezzan ? Quelles seraient les positions de la Tunisie, du Niger, du Tchad, du Soudan ( frontaliers de la Libye ) ? Ces questions annexes soulèvent la question du leadership régional. Si il y a friction entre l'Algérie et l'Egypte, le Maroc n'en profiterat-il pas pour modifier militairement les frontières "coloniales" contestées avec l'Algérie ? Le climat de la région est bien plus "chaud" qu'il n'y parait ! Ce n'est pas par hasard que l'Egypte a acheté deux BPC à la France et l'Algérie un navire de projection à l'Italie.