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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. On va laisser passer un peu d'eau sous les ponts concernant cette opinion de Cabirol. On verra si les saouds nous mettent dehors sur tout le reste également alors que leur alliés crédibles sont difficiles à énumérer actuellement en dehors de MBZ et Modi. Dans l'ambiance actuelle l'OPEC va être dragué par les blocs US d'un côté et russo-chinois de l'autre et risque de se faire écarteler.
  2. Parce que çà dégarni les autres fronts des unités russes qui ont encore un peu de valeur et de matériel.
  3. Edit : mauvais chargement des donnés https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#
  4. Oui mais mauvais signe ou bon signe pour le Rafale ? Je note que les espagnols ont vendu sans l'aval allemand qui bloque toujours pour les eurofighters ... Si les allemands veulent bloquer une éventuelle vente de Rafale là-bas ils devront aussi bloquer les espagnols ... Je note également que les saouds aiment bien diversifier leur approvisionnement et qu'avec une telle stratégie on ne peut pas arriver à capter tous les marchés là-bas. Laisser le marché Sawari III permet de continuer sur les marchés peut-être plus stratégiques.
  5. L'intérêt est clairement de fixer les russes sur des positions très difficiles à prendre et comme ces derniers en font une question de principes forcément c'est bien vu.
  6. herciv

    Le F-35

    Oups. Cet avion est défaillant même quand il est remorqué ... Pour rappel le VMFA-121 est le premier escadron de l'USMC a avoir prononcé son IOC et a reçu ses F-35 depuis 2015. On est devant un avion qui a peu ou prou entre 1500 à 2000 heures de vols.
  7. Bon ben voilà Macron va mettre Biden sous pression pendant tout son voyage. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/macron-fustige-les-subventions-americaines-super-agressives-a-l-egard-des-entreprises-francaises-20221130 «Mettez-vous à ma place», a plaidé le président français. «Personne ne m'a contacté quand l'IRA était en discussion», a-t-il poursuivi, en demandant à être «respecté comme un bon ami». «Peut-être que cette loi va régler votre souci, mais vous allez augmenter mon problème», a assuré le chef de l'État français, qui a mis en garde contre le risque de «détruire de nombreux emplois» s'il n'y a pas de coordination entre l'Europe et les États-Unis. Regardez la video, elle est très instructive Macron va capter les projecteurs et va au US pour questionner la fiabilité du partenaire américains. Son constat est simple, le coût de la guerre est nettement supérieur pour l'Europe que pour les US. Ce décalage est réel et ne doit pas être amplifié par des lois qui mettent en péril l'industrie européenne. Les US sont donc face à un chois que Macron leur met sous le nez. Soit ils tergiversent et font des efforts pour adapter leurs lois (Chips acts et IRA) soit les partenaires européens seront dans une telle situation qu'ils ne pourront que remettre en question leur engagement dans la guerre ukrainnienne. Je pense que ce que Macron évoque à demi mots ce sont les sanctions. Clairement Macron met Biden devant ses responsabilité parce que Macron est capable de mener un combat politique sur le sujet si il le faut, L'Allemagne et de nombreux pays très dépendant du gaz sont assis sur une cocotte minute concernant leur propre capacité à tenir au chaud leur population. Si cette cocotte minute explose, les conséquences seront importantes sur la croyance dans les superpouvoirs US. Macron prévient et se met en position pour récupérer tous les effets politiques le cas échéant. Biden et le département d'état sont prévenus.
  8. Tout à fait. Mais c'est montre la fragilité de notre modèle. Parce que les importations c'est beaucoup de production aux gaz a priori ... ET les réserves vont fondrent. Aujourd'hui on voit l'inverse. Les éoliennes fournissent plus de courant ce qui permet de baisser les imports.
  9. herciv

    L'Inde

    "Il convient de noter que la fermeté de la France en tant qu’allié militaire contraste fortement avec celle des États-Unis, qui n’ont pas un bon bilan en tant que fournisseur fiable d’articles et de technologies militaires non seulement pour l’Inde mais aussi pour ses alliés traditionnels pendant les crises. Les États-Unis, dans le passé, avaient également opposé leur veto ou ralenti les composants de l’ACV Tejas que l’Inde est en train de développer. Il avait par ailleurs imposé un embargo sur les armes à l’Inde à la suite de ses essais nucléaires en 1998. Bien que les choses se soient améliorées ces derniers temps, les États-Unis ont encore des réserves sur le transfert de technologie, en particulier si l’Inde est engagée dans une guerre avec un pays parce qu’il existe des lois américaines qui interdisent les livraisons d’armes et de pièces de rechange pendant les guerres. En revanche, il n’y a pas eu de telles restrictions de la part de la France. Bien sûr, tous ces atouts dans ses relations avec la France ne garantissent pas nécessairement que l’Inde finira par préférer le Rafale aux avions F/A-18." Il convient de noter que çà ressemble à un avertissement de la partie indienne à la France et aux USA concernant son indépendance d'appréciation.
  10. Même genre de remarque par exemple par le CEMA le général Buckart en France : https://www.lefigaro.fr/international/l-ukraine-a-recu-des-lance-roquettes-lru-francais-20221129 "La faiblesse des capacités d'artillerie française limite la possibilité d'éventuelles prochaines livraisons. La France paie le prix de ses choix budgétaires passés. Jusqu'à présent, «l'armée avait préféré une logique d'effet à atteindre plutôt qu'une approche capacitaire», explique une source militaire. Comprendre : la supériorité aérienne, supposée acquise, devait permettre d'atteindre des objectifs au-delà de la ligne de front. Mais la guerre en Ukraine a démontré la fragilité de l'approche : la guerre s'y déroule au sol, l'aviation ne jouant qu'un rôle marginal. «La guerre en Ukraine montre combien les feux dans la profondeur prennent de l'importance», a souligné le chef d'état-major Thierry Burkhard dans une audition devant le Sénat. Le remplacement des LRU au sein de l'armée de Terre était prévu pour l'horizon 2030."
  11. Les besoins sont proche de 65 GW aujourd'hui. Le nucléaire couvre pour 34 GW, le charbon fait son retour. Le gaz et les imports couvre ce que l'éolien ne fait pas aujourd'hui alors que la semaine dernière c'est l'éolien qui était la deuxième énergie du pays. Gros laché hydro ce matin. https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#
  12. Deblocage de sous pour l'armée finlandaise pour faire des courses aux US ; https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-RUSSIAN-ROUBL-2370597/actualite/La-Finlande-achete-de-nouveaux-missiles-aux-Etats-Unis-42428450/
  13. Je suis d'accord avec ta question. Elle est fondamentale et renvoie à ce qui définie la notion de bloc. Est-ce une simple logique d'alliance dans une but de protection ? Est-ce une logique commerciale ou culturelle ? Je soupçonne au moins deux entités d'avoir des velléité impérialiste lattentes mais pas explicites. Derrière la troisième entités (l'Inde) on sent plus une logique nationaliste tendant à préserver un espace commercial "pré carrré". Je l'avais dit en présentation de ce fil mais je sens que un bloc musulman pourrait également émergé. Et donc que devient l'Europe là-dedans ... Ton plan A serait idéal mais il faudrait que l'Europe s'affirme et avec des errements politiques comme ceux des allemands actuellement avec leur velléité de leadership, çà n'en prend pas le chemin.
  14. Comme prévu l'Inde veut devenir une puissance mondiale et rebattre les cartes issues de la seconde guerre mondiale : https://www.lefigaro.fr/international/g20-pourquoi-l-inde-de-modi-veut-elle-refonder-l-ordre-mondial-20221127 GRAND DÉCRYPTAGE - Le premier ministre indien a annoncé qu’il entendait profiter de la présidence du G20 pour remettre en question la prééminence occidentale. Le 1er décembre, l’Inde prendra la présidence du G20. Ce sera l’occasion pour le gouvernement de Narendra Modi de pousser à une refonte de l’ordre international conçu après la Seconde Guerre mondiale. Son leitmotiv: «India First». Sa stratégie: une politique étrangère fondée sur la realpolitik avec l’ambition de transformer le pays en «puissance dominante» d’ici au centenaire de l’indépendance en 2047. Que va faire l’Inde durant sa présidence du G20? 15 novembre 2022. Le sommet du G20 s’ouvre à Bali. Alors que les chefs d’État et de gouvernement prononcent leur discours, c’est au tour du premier ministre indien, Narendra Modi, de s’exprimer. Il dresse un tableau noir de l’état de la planète: «Le changement climatique, la pandémie de Covid, les événements en Ukraine, (…) ont fait des ravages. Les chaînes d’approvisionnement globales sont en ruine. Il y a une pénurie de biens essentiels à travers le monde.» À qui la faute? Pour le leader hindou, «les institutions multilatérales telles que l’ONU ont échoué sur ces questions». Il appelle à…
  15. L'Allemagne commence à prendre conscience que le monde n'est plus global mais fragmenté ; https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/buy-european-l-impossible-reponse-europeenne-face-au-protectionnisme-americain-942502.html « Buy European » : l'impossible réponse européenne face au protectionnisme américain En visite d'Etat aux Etats-Unis de mardi à vendredi, le président français Emmanuel Macron compte obtenir de son homologue américain Joe Biden des exemptions pour les industriels européens pénalisés par la loi IRA (« Inflation reduction act »), laquelle conjugue non seulement des investissements massifs dans le secteur de l'énergie et en faveur du climat mais aussi de fortes subventions pour les activités produites sur le sol américain, comme les véhicules électriques, les batteries ou encore les projets d'énergie renouvelable. Déjà ébranlées par les prix de l'énergie, la France mais aussi l'Union européenne craignent une hémorragie de capitaux industriels attirés par les 400 milliards de dollars de subventions prévus par l'administration Biden pour plan. A défaut de subventions équivalentes, Paris cherche également à convaincre Bruxelles d'imposer des mesures rétorsion. latribune.fr 28 Nov 2022, 18:27 Si Joe Biden n'était pas son adversaire politique, Donald Trump ne renierait probablement pas l'Inflation Reduction Act (IRA) et son volet protectionniste. Sous couvert de lutte contre l'inflation, ce plan pharaonique prévoit près de 400 milliards de dollars d'aides à la relocalisation sur le sol américain d'industries d'avenir : l'automobile électrique, les batteries et les énergies renouvelables. Ces subventions en cascade font craindre à l'Europe une distorsion de concurrence et un exode de ses industriels de l'autre côté de l'Atlantique. Venant d'un Etat allié, le coup est rude pour les Européens même s'il leur est impossible d'ignorer le protectionnisme américain depuis que Donald Trump l'a crânement revendiqué. Que faire ? « L'IRA amplifie la prise de conscience de la part des Européens, qui se retrouvent coincés entre deux superpuissances, les Etats-Unis et la Chine, dont les économies sont de plus en plus dirigées et protectionnistes », note Elvire Fabry, experte de politique commerciale à l'Institut Jacques Delors. Dès lors, que faire ? Fin octobre, le président Macron avait ressuscité l'idée d'un « Buy European Act ». Déjà évoqué sous Nicolas Sarkozy, ce projet de loi voudrait graver dans le droit la préférence accordée aux entreprises et aux produits européens dans les marchés publics, voire un soutien aux industries installées dans le marché commun. L'idée est toujours restée lettre morte, tant elle contrevient aux fondements de la politique commerciale de l'UE totalement alignée sur les règles de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). En particulier, l'absence de mesures discriminatoires contre les produits étrangers. Le protectionnisme, un tabou européen « Le recours le plus évident des Européens serait de porter plainte à l'OMC, aux côtés d'autres pays lésés par l'IRA comme le Japon, la Corée du Sud ou le Canada qui respectent les règles multilatérales du commerce. Mais une telle procédure s'avère très longue et peut ouvrir une dynamique de guerre commerciale. Or, les Européens veulent éviter à tout prix une logique protectionniste », considère Elvire Fabry de l'Institut Delors . « L'Union européenne est le champion global du fonctionnement des règles multilatérales », a encore martelé vendredi le vice-président exécutif de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. La quinzaine d'années de procédure du conflit Airbus-Boeing sur les aides publiques au secteur aéronautique ne plaide pas en effet pour une plainte européenne à l'OMC. « Le temps que ça soit traité, notre industrie sera balayée », déplore un ministre. A Paris, on ne désespère pas de mettre à jour le logiciel économique de l'UE hérité des années 1990 quand le multilatéralisme était l'idéologie dominante. « Il faut en finir avec la naïveté européenne », martèlent en coulisses plusieurs responsables français qui prônent « un protectionnisme intelligent ». Le gouvernement français, par la voix d'Elisabeth Borne, de Bruno Le Maire ou encore de Roland Lescure, a aussi fustigé l'IRA dans des interviews qui ont été remarquées outre-Atlantique selon le Quai d'Orsay. Emmanuel Macron va chercher à obtenir des exemptions Plus que des cris d'indignation, Emmanuel Macron doit aborder le sujet avec Joe Biden lors de sa visite d'Etat cette semaine à Washington. « Nous pouvons imaginer que l'administration américaine consente des exemptions pour un certain nombre d'industries européennes, peut-être sur le modèle de ce qu'elle consent déjà pour le Mexique ou pour le Canada », a confié un proche du président de la République. Dans l'attente d'une hypothétique inflexion de la part de Washington, Paris tente de rallier Berlin à l'idée d'opposer des mesures concrètes au protectionnisme américain. « Il y a une prise de conscience, certes un peu tardive de l'Allemagne, mais une prise de conscience réelle (...) qu'on a changé de monde, que c'est la fin de la mondialisation ouverte. Nous sommes passés à un monde fragmenté », vante un proche du dossier, même si la vente du port d'Hambourg à des capitaux chinois le mois dernier a provoqué l'ire du gouvernement français. Mieux cibler les aides existantes et durcir les normes écologiques Un plan massif de subventions européens, à hauteur de celui de la Maison blanche, n'est pas à l'ordre du jour. Trop coûteux, il nécessiterait de recourir à un emprunt commun des européens sur le modèle de celle levée pendant le Covid. En revanche, la France milite pour mieux cibler les aides existantes, notamment les bonus écologiques à l'achat de voitures électriques, pour qu'elle ne profite pas à l'importation de véhicules chinois. Autre option, ériger de nouvelles barrières non-tarifaires. Ainsi, Bercy voudrait durcir les normes écologiques à l'entrée du marché unique pour exclure certains biens fabriqués dans des conditions bien plus polluantes que celles imposées aux usines du Vieux continent. Sur ce dossier comme sur d'autres, la France doit vaincre la réticence d'autres Etats membres et des instances communautaires bien qu'à la Commission européenne Thierry Breton soutient la ligne de la France : imposer des mesures de rétorsions quand il n'y a pas de réciprocité dans les relations commerciales. A défaut de convaincre dans l'immédiat ses partenaires européens, l'exécutif français presse ses industriels de ne pas céder aux sirènes de l'Amérique. Car, en matière de délocalisation, le départ est bien souvent définitif. latribune.fr
  16. Iranien. Tu as vu la même chose chez les israéliens ? Tiens une video du shahed-137 auquel je pense :
  17. herciv

    L'Inde

    Ca pourrait être la vrai raison de la baisse du besoin de L'IN de 54 à 27. Soit l'équipement d'un seul PA et pas le plus ancien.
  18. J'avais pas vu ton poste mais oui c'est une copie presque parfaite du système Iranien, même le système de rangement. Les US ont des retard de livraison à Taïwan à cause de l"Ukraine : https://www.wsj.com/articles/u-s-effort-to-arm-taiwan-faces-new-challenge-with-ukraine-conflict-11669559116 Les efforts des États-Unis pour armer Taïwan font face à un nouveau défi avec le conflit ukrainien Le flux d’armes à Kiev taxe une base industrielle de défense américaine déjà mise à rude épreuve Les ventes à Taïwan comprennent des missiles Javelin, utilisés ici dans un exercice d’entraînement de l’armée au Colorado. PHOTO: MICHAEL CIAGLO / GETTY IMAGESPar Les responsables du gouvernement américain et du Congrès craignent que le conflit en Ukraine n’exacerbe un arriéré de près de 19 milliards de dollars d’armes à destination de Taïwan, retardant encore les efforts pour armer l’île alors que les tensions avec la Chine s’intensifient. Les États-Unis ont injecté des milliards de dollars d’armes en Ukraine depuis l’invasion russe en février, taxant la capacité du gouvernement et de l’industrie de la défense à répondre à une demande soudaine d’armer Kiev dans un conflit qui ne devrait pas se terminer bientôt. Le flux d’armes vers l’Ukraine se heurte maintenant aux exigences à plus long terme d’une stratégie américaine visant à armer Taïwan pour l’aider à se défendre contre une éventuelle invasion de la Chine, selon des responsables du Congrès et du gouvernement familiers avec le sujet. L’arriéré de livraisons, qui s’élevait à plus de 14 milliards de dollars en décembre dernier, est passé à 18,7 milliards de dollars, selon des responsables du Congrès et d’autres personnes proches du dossier. L’arriéré comprend une commande passée en décembre 2015 pour 208 armes antichars Javelin et une commande distincte en même temps pour 215 missiles sol-air Stinger. Aucun d’entre eux n’est arrivé sur l’île, selon des sources du Congrès et des personnes proches du dossier. La guerre en Ukraine donne à Taïwan des idées sur la façon de se défendre contre la Chine VOUS AIMEREZ PEUT-ÊTRE AUSSI La guerre en Ukraine donne à Taïwan des idées sur la façon de se défendre contre la ChineLire la vidéo: La guerre en Ukraine donne à Taïwan des idées sur la façon de se défendre contre la Chine Taïwan a pris des indices de l’Ukraine sur la façon dont les petites armées peuvent infliger de lourdes pertes à des rivaux plus grands. Le WSJ déballe la stratégie dite du porc-épic de Taipei pour se préparer à une guerre potentielle avec la Chine. Photos: Getty Images; Sipa États-Unis L’armement fait partie de la stratégie de Washington visant à armer Taïwan d’une manière qui augmente le coût pour la Chine si elle décidait d’envahir. Des responsables militaires américains ont déclaré il y a deux ans que Pékin pourrait être sur le point de se réunifier de force avec Taïwan dès 2026. Une porte-parole du gouvernement taïwanais à Washington, D.C., a refusé de commenter les ventes d’armes, mais des responsables de l’île ont déjà exprimé leur inquiétude au sujet des retards. La secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman a déclaré que le département d’État travaillait avec le Pentagone « pour voir où des gains d’efficacité peuvent être réalisés » dans les exportations de défense. PHOTO: JOHANNA GERON/PRESS POOL « Taïwan voudrait demander que les armes que les États-Unis vendent à Taïwan soient livrées comme prévu », a déclaré le général Wang Shin-lung, vice-ministre de l’Armement au ministère taïwanais de la Défense nationale, le mois dernier. Ni le département d’État ni le Pentagone n’ont reconnu l’arriéré ni fourni de détails sur les armes à destination de Taïwan qui auraient pu être retardées, mais la Commission d’examen économique et de sécurité américano-chinoise a mis en garde contre des retards dans des armes telles que les Stingers et l’artillerie automotrice d’obusiers Paladin. La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen et ses assistants lors d’un briefing lors d’une visite dans une station navale en août. PHOTO: MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE DE TAÏWAN/ASSOCIATED PRESS « Le détournement des stocks existants d’armes et de munitions vers l’Ukraine et les problèmes de chaîne d’approvisionnement liés à la pandémie ont exacerbé un arriéré important dans la livraison d’armes déjà approuvées pour la vente à Taïwan, compromettant la préparation de l’île », a déclaré la commission, un organe gouvernemental d’audit et de surveillance mandaté par le Congrès il y a plus de 20 ans, dans un rapport publié ce mois-ci. Les responsables américains ont reconnu les retards dans les livraisons d’armes à Taïwan, mais affirment que ces achats sont tous nouveaux hors de la chaîne de production, tandis que les Stingers et les Javelins destinés à l’Ukraine proviennent des stocks existants de l’arsenal américain. « Nous continuons à travailler avec diligence pour fournir des capacités à Taïwan le plus rapidement possible tout en veillant à ce que l’Ukraine puisse se défendre contre l’agression russe », a déclaré Sabrina Singh, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué. En mai, interrogé sur les plans annoncés par Taïwan d’examiner des alternatives aux obusiers retardés, John Kirby, alors porte-parole du Pentagone, a déclaré que l’Ukraine n’était pas la cause de l’arriéré. M. Kirby a déclaré que les livraisons à l’Ukraine provenaient des stocks existants, ce qui « est une méthode différente de fournir des articles militaires que ce qui est fourni à Taiwan ». Les dirigeants de Lockheed Martin Corp., Boeing Co. et d’autres sociétés de défense affirment que les problèmes de chaîne d’approvisionnement liés à la pandémie ont retardé la production de nombreux systèmes et qu’ils ont eu du mal à suivre les commandes avant même que l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne stimule la demande. La guerre en Ukraine, même si ce n’est pas la principale raison de l’arriéré, reste un facteur aggravant. Doug Bush, responsable des acquisitions de l’armée, a déclaré que bien qu’aucun retard ne puisse être lié à l’Ukraine, la guerre affecte la « hiérarchisation » à court terme. L’arriéré a fait craindre que Washington manque de temps pour aider à défendre Taïwan contre la Chine de manière adéquate, car Taïwan, contrairement à l’Ukraine, ne peut pas être efficacement armé après une invasion. L’arriéré met en évidence les défis auxquels la base industrielle américaine est confrontée pour produire suffisamment d’armements pour protéger les États-Unis et leurs alliés. Le représentant Michael McCaul (R., Texas) a déclaré dans un communiqué qu’il travaillerait avec le Comité des services armés de la Chambre pour résoudre les problèmes de base industrielle contribuant aux retards. « Dans certains cas, nous avons plus de trois ans d’arriéré de ventes militaires à l’étranger que j’ai approuvées dans mon poste et qui n’ont pas encore été livrées à Taïwan », a déclaré M. McCaul, actuellement membre le plus haut placé du Comité des affaires étrangères de la Chambre. « Comme nous l’avons vu en Ukraine, il est de loin préférable d’obtenir les armes avant une invasion qu’après. » Les responsables des départements d’État et de la Défense et de l’Agence de coopération en matière de sécurité de la défense ont refusé de donner des détails sur les armes destinées à Taïwan qui sont en retard. La frustration suscitée par le manque de clarté sur la question a incité les républicains de la Chambre à présenter un projet de loi qui obligerait l’administration Biden à fournir des détails sur les principales ventes d’armes à Taïwan. Les États-Unis ont accepté de vendre à Taïwan près de 30 milliards de dollars d’armes depuis 2009, dont environ 18 milliards de dollars depuis 2017, selon la secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman lors d’un témoignage en avril. Mme Sherman a déclaré que le département travaillait avec le Pentagone pour examiner l’ensemble de l’entreprise de commerce de défense « pour voir où des gains d’efficacité peuvent être réalisés et leur faire parvenir ces articles plus rapidement ». Plus tôt cette année, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a créé une équipe ad hoc pour examiner les questions qui retardent les ventes militaires à l’étranger, mais les responsables n’ont pas encore fourni de détails sur les progrès réalisés. Un autre groupe ad hoc du Pentagone qui a été spécialement réuni pour examiner les ventes d’armes à Taïwan examine les moyens de les accélérer, ont déclaré des responsables. « Le département continuera à chercher des moyens d’accélérer la livraison de capacités pour tous nos partenaires, en fonction de l’urgence de la menace », a déclaré Mme Singh, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué. Dans un effort parallèle, le département d’État a créé son propre groupe, dirigé par la secrétaire d’État adjointe Jessica Lewis, ont déclaré des responsables du Congrès. L’une des plus grosses commandes américaines de Taïwan – un contrat de 8 milliards de dollars pour 66 avions de combat F-16 fabriqués par Lockheed Martin – devrait maintenant être livrée à partir du milieu des années 2020 comme prévu, selon des personnes familières avec le sujet. L’armée américaine cherche à intensifier la production d’armes pour reconstituer ses stocks, ce qui pourrait accélérer les livraisons, a déclaré M. Bush, le responsable de l’acquisition de l’armée. « Si l’armée dans certaines zones se retrouve avec plus de capacité, cela nous permettra d’aller plus vite pour tout le monde », a-t-il déclaré. Les ventes d’armes à Taïwan depuis 2019 comprennent également des armes envoyées en Ukraine, notamment des missiles Stinger, des Javelins, des systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité, ou Himars, et des obusiers. Taipei a signé un contrat en mars pour les missiles antinavires Harpoon, mais ne les obtiendra pas avant au moins 2026, ont déclaré des responsables. PARTAGEZ VOS RÉFLEXIONS Lockheed Martin et Raytheon Technologies Corp. augmentent la production de Stingers, Javelins et Himars. Le fabricant d’armes britannique BAE Systems PLC est en pourparlers pour relancer la production d’obusiers. Les systèmes d’artillerie d’obusier reposent sur des obus de 155 mm, dont les stocks diminuent rapidement aux États-Unis depuis le début de la guerre en Ukraine il y a neuf mois. Les États-Unis ont expédié près d’un million de ces cartouches à Kiev, selon les dossiers du gouvernement. Les entreprises ont renvoyé des questions sur les ventes d’armes à Taïwan au Pentagone. Les États-Unis sont de loin le plus grand fournisseur étranger d’armes à Taïwan, bien que les importations globales d’armes aient considérablement diminué au cours de la dernière décennie, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, une organisation à but non lucratif qui suit les transferts d’armes. L’institut a déclaré qu’il s’attendait à ce que les importations de Taïwan augmentent considérablement à mesure que les armes dont la vente a été approuvée par le gouvernement américain sont mises sous contrat avec des sociétés américaines. —Charles Hutzler a contribué à cet article.
  19. herciv

    Le(s) PA de la Royale

    Ni l'un ni l'autre n'ont l'allonge de l'Atlantique2. C'est comme se faire livrer des pièces de rechange pour Rafale par Atlantique2. Là on livre des hommes. Perso j'ai du mal à trouver un intérêt à cette opération pour des commandos mais pour des pilotes je vois très bien.
  20. herciv

    Le F-35

    Surprise les Thaï veulent ... 2 F-35
  21. herciv

    Taiwan Air Force

    La Thaïland se prépare à commander .... roulement de tambour ... 2 F-35. Je ne suis pas sûr de comprendre l'intérêt. https://www.aerotime.aero/articles/32773-thailand-proceeds-with-plans-to-buy-two-f-35-fighter-jets
  22. Encore un accident de parapluie ? Zonebourse Le ministre biélorusse des Affaires étrangères est mort - Belta 26/11/2022 | 15:33 26 novembre (Reuters) - Le ministre biélorusse des Affaires étrangères, Vladimir Makeï, est mort à l'âge de 64 ans, a rapporté samedi l'agence de presse Belta. "Le ministre des Affaires étrangères, Vladimir Makeï, s'est éteint soudainement", écrit Belta. Il était en poste depuis 2012. Après avoir assisté cette semaine à Erevan, en Arménie, à une réunion de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), alliance militaire regroupant plusieurs anciennes républiques soviétiques, Vladimir Makeï devait rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov lundi. Avant l'élection présidentielle de 2020 et la répression du mouvement de contestation contre la réélection d'Alexandre Loukachenko, Vladimir Makeï a été l'un des artisans des tentatives d'amélioration des relations entre la Biélorussie et les pays occidentaux, quitte à se montrer critique à l'égard de la Russie de Vladimir Poutine. Il a toutefois complètement changé de position après les premières manifestations, affirmant qu'elles étaient le fruit d'une manipulation des services secrets occidentaux. (Rédaction de Reuters, version française Bertrand Boucey)
  23. zonebourse Ukraine-La neige attendue à Kyiv, l'approvisionnement en électricité toujours perturbé 27/11/2022 | 05:43 KYIV, 27 novembre (Reuters) - De fortes chutes de neige sont attendues dimanche à Kyiv et les températures devraient rester négatives jour et nuit, alors que des millions de résidents de la capitale ukrainienne et de ses alentours n'ont qu'un accès limité à l'électricité et au chauffage. L'opérateur du réseau électrique national, Ukrenergo, a annoncé samedi que la production d'électricité ne serait en mesure de couvrir que les trois-quarts des besoins de consommation, et que des restrictions et des coupures d'approvisionnement seraient nécessaires à travers pays. Le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré que des restrictions avaient été mises en place dans 14 des 27 régions d'Ukraine, et que "plus de 100.000" utilisateurs devaient limiter leur consommation d'électricité dans chacune d'entre elles. "Si la consommation augmente dans la soirée, le nombre de coupures (d'électricité) pourrait lui aussi augmenter", a-t-il expliqué dans son allocution quotidienne. "Cela montre encore combien il est important que nous économisions l'électricité et que nous l'utilisions avec parcimonie." Sergueï Kovalenko, le directeur des opérations de Yasno, l'entreprise qui fournit l'électricité à Kyiv, a déclaré que la situation s'était améliorée dans la ville, tout en restant "assez compliquée". Il a expliqué que les habitants bénéficieraient d'un accès à l'électricité pendant quatre heures chaque jour. "Si vous n'avait pas eu accès à l'électricité pendant au moins quatre heures hier, écrivez à DTEK Réseaux électriques de Kyiv, nos collègues vous aideront à diagnostiquer le problème", a écrit Sergueï Kovalenko sur Facebook. Yasno est l'une des filiales de DTEK, le plus grand fournisseur d'énergie privé d'Ukraine. Ukrenergo a indiqué que les coupures de courant continueraient et a demandé que la population limite sa consommation d'électricité. "Nous souhaitons vous rappeler que chaque Ukrainien qui a de nouveau accès à l'électricité peut faire en sorte que d'autres puissent également en profiter, tout simplement en limitant sa consommation", a indiqué l'opérateur dans un communiqué diffusé sur Telegram. (Reportage Oleksandr Kozhukhar et Lidia Kelly; version française Camille Raynaud)
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