Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

herciv

Members
  • Compteur de contenus

    24 369
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    70

Tout ce qui a été posté par herciv

  1. La société a de l'inertie. Tu demandes à des gens (moi compris) de passer d'une société d'ultra consommation, à une société de pénurie en quelques mois avec juste un petit avant goût grâce au COVID. Mon propre cas. Je chauffais à 22, maintenant je me réveille il fait 14 chez moi et je ne chauffe que entre 6h00 et 8h00, et 17h00, 21h00. J'achète du pain qui dure une semaine (bucheron) et je ne fais plus mes courses en GMS. Oui mais voilà cà c'est possible parce que j'habite le sud. Quand les gelées s'installe dans le nord il faut forcément chauffer plus longtemps ou avoir une boulangerie qui fabrique le pain qui dure une semaine, ou le médecin qui habite à quelques mètres de chez toi, etc, etc ... Pour moi une des mesures qui aurait le plus de sens c'est de permettre aux écoles de fonctionner le samedi. De cette façon la rentrée du matin en semaine pourrait se faire en hivers vers 8h30 (au lieu de 8h00) et se terminer vers 16h00 au lieu de 16h30. ET çà de facto permettrait d'avoir des périodes de chauffe plus courte chez tout le monde.
  2. Tu fais un raccourci dont tu ne comprend pas les implications. Pour former un jeune officier sous-marinier il faut au bas mot 3 ans d'école naval, 1 an d'amarinage sur une affectation de surface par exemple, 1 an de cour très intensif parmi un équipage de sous-marin. Là seulement on lui donne une affectation mais uniquement sur une spécialité donnée (ENERG, MISSILE, ....). Il va devoir monter en compétence sur au moins 10 ans de plus avant de pouvoir prétendre à diriger un sous-marin. Il faut donc minimum 15 ans pour former un équipage complet de sous-marin. Mon père a commandé son premier sous-marin l'Espadon (classe narval) il avait 35 ans. Il était rentré à l'école naval à 20 ans. Il a ensuite commandé l'Inflexible à 42 ans. On était encore en pleine guerre froide. Il y avait beaucoup plus de commandements possibles. Pour un nouveau PAN avec un équipage de 3000 personnes ... Il faut bien 20 ans. Il y a 20 ans on était en 2002 ... Tu te souviens de 2002 et de l'ambiance politique à cette époque? Faute d'avoir pris plus tôt des décisions lourdes, parce qu"il y avait d'autres priorités, le temps de formation est incompressible.
  3. herciv

    Le F-35

    En fait la planification initiale sur laquelle est basée le développement (dont les spécification) du F-135 a volé en éclat avec la remise à plat de 2015. Il y avait bien des marges, il y en a toujours, mais très largement insuffisantes par rapport à tous les besoins non spécifiés au départ. Regardes les patch pour évacuer la chaleur excédentaires, le plus célèbre étant l'ouverture de la soute en plein vol ou le camion de carburant avia peint avec la bonne couleur pour le conserver plus longtemps frais. La cellule est optimisée pour être discrète, elle n'est pas optimisée pour se refroidir. La cellule est aussi plus lourde depuis 2015. Donc ce surcroît de masse demande de l'énergie supplémentaire pour être porté, il y a donc moins d'énergie dispo pour le refroidissement. Mon avis profond est que le moteur a bien été conçu selon ses spécifications, lui ! Le corollaire est qu'il n'a pas ou peu été retravaillé depuis 2015 (cause budgétaire).
  4. OK j'avais pas vérifié. N'empèche que le soleil est plus bas sur l'horizon donc la couche d'air à traverser fait qu'il y a moins d'énergie sur les panneaux.
  5. herciv

    Le F-35

    Le moteur vieillit vite c'est indéniable. Mais çà n'est pas forcément parce qu'il est mal conçu. Il faut avoir en tête que le F-35 de départ n'a plus grand chose à voir avec celui de maintenant. Il a vu ses systèmes être totalement modifiés depuis 2015 et l'une des conséquences les plus visibles maintenant c'est que les besoins en énergie interne ont explosé largement le cahier des charges initiales. C'est d'ailleurs ce qui pourrait avoir amené à ne conserver que le moteur de PW et supprimer le moteur de RR avec des marges de puissance moins importantes. (C'est une interrogation). Là tout de suite, il n'y a pas le choix tout ce que PW peut ajouter en marge supplémentaire d'énergie, c'est de la durée de vie supplémentaire et donc plus d'heures de vol par mois.
  6. C'est pénible cette habitude d'attaquer les auteurs d'un propos alors que le propos lui-même mérite attention. SI tu ne comprends pas cette notion de clef de voute, tu ne comprendra pas ce qui est en train de ce mettre en place en Europe par rapport à l'antagonisme USA/Chine. Que tu le veuille ou non comme les USA ne réécrivent pas sérieusement la loi IRA, l'Europe va prendre une loi équivalente. La loi IRA est une très mauvaise idée stratégique parce qu'elle fait prendre conscience aux européens à quel point la stratégie US est impérialiste. Quand le chancelier allemand va en Chine discuter avec XI pour redeployer des société comme BASF, quand le même pays refuse de rejeter HUAWEI à la demande des USA tu crois que çà signifie quoi ? Tu crois que çà n'est que l'Allemagne ? Eh bien tu peux aussi regarder du côté de la Hollande ou de la Belgique qui fabrique des machines indispensables pour fabriquer des semiconducteurs ou la Hongrie qui avait des relation avec le Russie, ou l'Italie. Je ne te parle pas de la France tu est au courant. Vous pensiez pouvoir voter des lois sans tenir compte de vos alliés ? Ton département d'état manque de finesse. Il est passé totalement à côté de la réaction européenne et n'a pas prévenu les politiques que les lois IRA et CHIPS ACT devaient être discutées avec l'Europe. A défaut l'Europe va s'éloigner des positions Américaines. https://www.politico.eu/article/von-der-leyen-eu-state-aid-us-inflation-reduction-act/ European Commission President Ursula von der Leyen said today the EU should adapt its state-aid rules in response to the United States' massive subsidy package for green energy. Von der Leyen said the EU needs to act to avoid investments being drawn across the Atlantic by U.S. President Joe Biden’s $369 billion Inflation Reduction Act (IRA), which will offer support to sustainable industries in America, in particular electric vehicles. “The Inflation Reduction Act should make us reflect on how we can improve our state-aid frameworks, and adapt them to a new global environment,” von der Leyen said in a speech in Bruges, Belgium. “The new assertive industrial policy of our competitors requires a structural answer.” Le résultat collatéral c'est que les règles de l'OMC volent en éclat parce qu'un état ne peut plus cacher à quel point il abreuve de subvention ses entreprises.
  7. 73 GW appelé hier soir (contre 45 en été) et en l'absence de vent et très peu de solaire (1 soleil plus lointain; plus bas sur l'horizon, et moins longtemps) ce sont les imports qui battent des records, presque 12 GW. https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#
  8. C'est Clemenceau. Je crois que tu fais toi-même une erreur en prennant au pied de la lettre ce qui est écris par ce groupe. Comme tout groupe de pression politique il fait pression mais il sert aussi à fournir "des solutions politiques" à nos têtes dirigeantes. Vauban a pris un positionnement (comme Mars d'ailleurs) et montre simplement qu'il y a un espace politique sur ce qu'ils expriment. Ici même sur AD.net ce que Vauban exprime est régulièrement exprimé aussi. Airbus, la Chancellerie allemande et l'armée allemande ont fait du SCAF une bataille pour supprimer l'une de nos expertises majeures. Il y a eu combat sans aucun doute. ET ce n'est pas terminé. La preuve la négo avec les saouds dont le SCAF est l'un des thèmes évidemment pour marquer dans les fait le droit à l'export.
  9. C'est pas des crypto. C'est plutôt de l'argent que se prête les grandes institutions entre elles (dont les banques centrales). Une partie des dettes n'ont pas été passée dans le bilan des banques et le risque c'est que çà devienne tellement énorme qu'un jour une de ces institution ne puisse plus verser d'argent.
  10. La BRI dit qu'il existe une dette cachée (cf qui n'apparait dans aucun bilan de société, de pays, de banques ou de banques centrales) de 80 000 milliard de dollar principalement en dollar. zonebourse La BRI met en garde contre la dette cachée sur le marché des changes 05/12/2022 | 19:02 Zurich (awp/afp) - La Banque des règlements internationaux (BRI), considérée comme la banque centrale des banques centrales, met en garde contre la dette cachée sur les marchés des devises qu'elle estime à 80'000 milliards de dollars. Dans son rapport trimestriel publié lundi, cette institution basée à Bâle, en Suisse, a procédé à une analyse approfondie de l'enquête qu'elle mène tous les trois ans sur le marché des devises, s'inquiétant notamment de la croissance des engagements hors bilan. Son enquête triennale, publiée fin octobre, avait de nouveau mis en évidence la prédominance du dollar américain sur ce vaste marché. L'équivalent de 7500 milliards de dollars s'échangeaient en moyenne par jour en avril sur le marché des changes, le dollar figurant dans 88% des transactions. Dans son rapport trimestriel, la BRI a poussé plus loin l'analyse et détecté les possibles risques pour la stabilité du système financier. La BRI, qui fournit des études aux banques centrales sur les grandes questions de politique monétaire, a notamment mis en lumière le risque de règlement, à savoir le risque qu'une des contreparties effectue un paiement mais ne reçoive pas la monnaie achetée en échange. Ses données montrent que 2200 milliards de dollars de transactions de change par jour sont potentiellement exposées à un risque de règlement. L'institution basée en Suisse s'inquiète également de la croissance des emprunts en dollars hors bilan sous forme de swaps cambistes, de contrats à terme et de swaps de devises. Les engagements liés à ces instruments financiers se chiffrent à 80'000 milliards de dollars, selon la BRI, qui souligne qu'ils n'apparaissent pas dans les bilans. Pour les investisseurs autres que des banques, ces engagements sont estimés à 26'000 milliards de dollars, soit le double de la dette en dollar inscrite dans leur bilan. Or ces engagements sont vulnérables en cas d'asséchement de la liquidité sur les marchés, note la BRI qui rappelle que les banques centrales avaient dû intervenir pendant la crise financière de 2008 mais aussi lors du choc de la pandémie sur l'économie en 2020 afin d'assurer la liquidité du dollar. "Il existe [...] un gigantesque volume de dette en dollar hors bilan partiellement cachée", a commenté Claudio Borio, le chef du département monétaire et économique de la BRI, cité dans le communiqué, qui souligne que cette enquête a permis de "mettre au jour certaines parties des marchés financiers mondiaux qui, autrement, passeraient inaperçues". L'objectif de cette enquête sur les devises est d'aider les banques centrales et intervenants du marché à suivre l'évolution des schémas de négoce et la structure des marchés afin d'identifier les risques qui méritent une attention particulière.
  11. herciv

    L'Inde

    Ok je reformule. Lecornu a transmis une amélioration de la proposition.
  12. Il y a bien un article de Cabirol ce matin et sur le rafale mais il parle de MBS pas des allemands. L'article que j'ai mis en lien ce matin est bien celui du groupe VAUBAN.
  13. Attention l'article est publié par la Tribune mais ce n'est qu'une tribune du groupe VAUBAN, le Think Tank. Ce n'est pas son coup d'essai et est habitué à ce genre de sortie. Et comme il y a la liberté d'opinion en France en fait c'est plutôt inattaquable.
  14. La commission européenne hausse le ton face aux USA et surtout face à la loi IRA. Comme le voyage de Macron a permi de voir que rien ne serait fait pour arrêter cette loi au congret et que cette loi contrevient aux règle de l'OMC (et surtout aux fondements même du libéralisme en fait) et bien l'Europe va produire son propre texte. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/etats-unis-ursula-von-der-leyen-appelle-l-ue-à-réagir-face-aux-distorsions-de-concurrence-causées-par-le-plan-d-investissement-américain/ar-AA14TmcP?ocid=msedgntp&cvid=a5b729a66ac745558c1fb7d1272f8296 Etats-Unis : Ursula von der Leyen appelle l'UE à réagir face aux "distorsions" de concurrence causées par le plan d'investissement américain Article de Franceinfo • Hier à 16:00 Cet été, Washington a adopté l'"Inflation Reduction Act", qui prévoit 430 milliards de dollars d'investissements (environ 408 milliards d'euros) pour aider les entreprises à faire face à l'inflation et au dérèglement climatique. Etats-Unis : Ursula von der Leyen appelle l'UE à réagir face aux "distorsions" de concurrence causées par le plan d'investissement américain© Fournis par franceinfo Les annonces américaines n'ont pas plu à Bruxelles. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé, dimanche 4 décembre, que l'Union européenne devait prendre des mesures de "rééquilibrage" pour aplanir les "distorsions" de concurrence. Dans son viseur figure l'Inflation Reduction Act, le programme d'investissements et de subventions de 430 milliards de dollars (408 milliards d'euros) pour aider les entreprises américaines et lutter contre l'inflation. Tout en "travaillant avec les Etats-Unis pour résoudre les aspects les plus problématiques" du plan, "nous devons ajuster nos propres règles pour faciliter les investissements publics dans la transition [environnementale] et nous devons réévaluer le besoin de financements européens" communs, a-t-elle affirmé dans un discours au Collège de l'Europe à Bruges (Belgique). L'Inflation Reduction Act (IRA) prévoit d'investir 370 milliards de dollars (environ 351 milliards d'euros) en faveur de la lutte contre le changement climatique. Ces fonds sont destinés à financer la construction d'usines, d'éoliennes et de panneaux solaires, ou encore des primes pour l'achat de véhicules électriques à condition qu'ils sortent d'une usine nord-américaine. L'UE dénonce des aides exceptionnelles contraires aux règles du commerce international, susceptibles de saper la compétitivité des entreprises européennes déjà pénalisées par la flambée des prix énergétiques. L'UE "doit simplifier et adapter" ses règles très strictes régissant les aides publiques accordées par ses Etats membres, afin d'offrir aux gouvernements "une souplesse accrue" et de proposer aux entreprises "un cadre plus prévisible et compréhensible", a souligné la présidente de la Commission européenne.
  15. herciv

    L'Inde

    L'ASTRA va être intégré sur le Rafale ! https://idrw.org/indian-rafale-fleet-will-start-getting-astra-bvraams-post-2025/ et la comparaison rafale / F/A-18 est terminé https://defenceforumindia.com/threads/know-your-rafale.32861/page-1049#lg=attachment184953&slide=0 mais pas forcément à l'avantage du rafale : https://idrw.org/dassault-on-backfoot-on-indian-navy-deal-offers-more-upgrades/ Lecornu a probablement baissé les prix.
  16. herciv

    Luftwaffe

    COmplément d'info de Laurent LAGNEAU sur opex.com Quoi qu’il en soit, cet achat de F-35A suscite le débat outre-Rhin… Débat qui, pour le chef d’état-major de la Luftwaffe, le général Ingo Gerhartz, n’a pas lieu d’être. « Des problèmes avec le F-35? L’Allemagne checher des problèmes là où les Pays-Bas, la Norvège, la Belgique, l’Italie et d’autres nations européennes n’en voient aucun. Et nous non plus! L’air y est-il différent [qu’en Allemagne]? », a déclaré le général Gerhartz, via le compte officiel de la Luftwaffe sur le réseau social Twitter. Une telle démarche serait inconcevable en France… Pourtant, cet achat de F-35 pose des problèmes… au point que le ministère allemand de la Défense va tenir une réunion, ce 5 décembre, avec des membres de la commission du budget du Bundestag [chambre basse du Parlement, nldr], qui doit approuver une première tranche de financement de ce programme le 14 décembre, et des représentants des trois partis membres de la coalition gouvernementale. D’après l’AFP, qui a eu accès à un document du ministère allemand des Finances, les exigences de sécurités imposées par les États-Unis pour utiliser le F-35 seraient « complexes » et donc susceptibles d’ajouter « des délais et des coûts supplémentaires ». Aussi, l’emploi de cet appareil au-dessus de l’Allemagne pourrait être restreint, faute de pouvoir obtenir toutres les autorisations nécessaires dans les délais, c’est à dire d’ici 2026. Enfin, l’inflation, la fluctuation du taux de change entre le dollar et l’euro ainsi que la hausse des coûts des productions seraient autant de risques dont il faudrait tenir compte. Quoi qu’il en soit, l’achat de F-35A créé quelques turbulences au niveau politique. S’il est critiqué par l’opposition, en particulier par les chrétiens-démocrates de la CDU/CSU, pour qui le choix du F/A-18 Super Hornet reste le plus raisonnable, certains députés de la majorité ont donné de la voix, comme le social-démocrate Andreas Schwarz, le rapporteur du budget de la Défense. « Il est inacceptable que le Parlement ne découvre les problèmes que maintenant. J’attends du minsitère qu’il fournisse des informations complètes sur la manière dont les risques seront gérés », s’est-il insurgé dans les pages du journal Bild am Sonntag. Voilà les méthodes habituelles des US : on passe en force par les têtes pensantes des forces armées si possible en évitant tout ce qui ressemble à un contrôle démocratique. Bon là les coûts démesurés ont fait hausser le ton du Bundestag. Les fils de news f-35 internationaux ne parlent que de çà.
  17. herciv

    La Force aérienne suisse

    Il y a plein de raison à ce coût astronomique. Moi je pense que le rapport allemand donne la raison principale : livraison 2026 ce qui veut dire bousculer la planification de production de LM déjà établie. A la place de qui l'Allemagne compte s'insérer ?
  18. Ce qui se traduit en langage commercial par ira là-bas pour savoir ce que MBS a à mettre sur la table qui pourrait intéresser ou contraindre Dassault. - chaine de montage et retour industriel - pépettes - soutien sur d'autres dossier (Inde par exemple) - planning d'acquisition - Eclaicir les intentions de MBS concernant le SCAF Non on ne cherche pas à torpiller le SCAF mais au contraire à tester la volonté des allemands. EN gros soit on avance dès maintenant avec ces nouvelles cartes, soit l'édifice s'écroule et on fait le SCAF avec des partenaires qui ont autant d'argent que les Allemands mais qui mettront beaucoup moins de contraintes politiques. Depuis la vente de Navantia à l'Arabie Saoudite on sait que les ventes d'armement vont reprendre de toute façon.
  19. Cabirol n'a pas que le nez fin. Il a des sources et comme redac chef forcément ces sources ne sont pas que de la piétaille. A ce niveau de tel propos servent à organiser des fuites dans la presse, a envoyer un signal si tu préfères. Le signal dit grosse modo "Ok pour discuter" et fixe quelques pré-requis : la taille du marché, la non mise en concurrence avec les allemands ou les US ... La possibilité d'embarquer sur le SCAF me parait bizarre compte tenu du german-free mais çà permet de tester à quel point la signature sur le SCAF laisse les français libres de leur mouvement. Le signal est donc aussi à destination des allemands. Je me demande même si c'est pas une menace voilée signifiant "Si vous ne nous laisser pas les mains libres sur les exports du SCAF on trouveras des financements ailleurs". Le rappel dans l'article de l'incident sur les droits de l'homme n'est pas anodin non plus. Il veut dire que la question reste centrale pour Macron. Enfin je rappel aussi que le vente par l'Espagne de navires à MBS arrive comme un préalable signifiant que la disgrâce de MBS n'est plus de mise.
  20. herciv

    Le F-35

    J'ai également du mal à comprendre. Je privilégie l'hypothèse d'une mise à jour "mineure" nécessaire pour augmenter la durée de vie des moteurs actuels. Je ne pense pas qu'il s'agit enfin du choix entre l'AETP et l'EEP qui doit être fait par le congrès cette année.
  21. Oui mais il n'y a que des "si". Ca signifie que la porte n'a pas été fermée, ni par MBS ni par Macron. Je pense que la colère de MBS est feinte finalement. Il est parfaitement conscient que les droits de l'homme sont une question qu'une telle vente ne pourra pas ignorer, même et surtout si il doit aller dans le groupe des non alignés porté par Modi. Pour continuer à discuter avec le camp occidental çà sera la condition sine qua non.
  22. Le point de vue du groupe sur les dernières avancées du SCAF. Il ne faudrait pas négliger l'influence qu'ils ont eu sur le soutien de la position de Dassault depuis 2017, ni celle de Cabirol, ni celle de AD.net. Vauban agit au niveau Politique comme influenceur, AD.net agit comme collecteur et commentateur de l'information. QUand je veux un fil complet sur ce sujet on cherche un blog et AD.net est sur le sujet depuis le début. Enfin Cabirol a accès a des info de première main mais son avis montre que le premier cercle est parcouru lui-même de doutes sur le devenir du SCAF. https://www.latribune.fr/opinions/scaf-victoire-francaise-vigilance-dans-la-duree-et-vision-strategique-de-long-terme-943279.html SCAF : victoire française, vigilance dans la durée et vision stratégique de long terme Le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier a annoncé jeudi dernier qu'un accord avait été trouvé avec Airbus pour débloquer le programme d'avion de combat européen (SCAF). Le groupe Vauban analyse les conséquences de cet accord et tire les perspectives sur la coopération franco-allemande. Le groupe Vauban* 05 Déc 2022, 7:00 Dans le vocabulaire allemand, en effet « partenaire » veut dire « co-décisionnaire », « partage » de la propriété intellectuelle voulant dire « pillage » de l'héritage technologique, « coopérer » n'est pas toujours synonyme d'« exporter»... (Crédits : Reuters) Victoire, vigilance et vision : voilà les trois mots qui viennent à l'esprit après la signature de la phase 1B du SCAF. Victoire française, capitulation allemande Victoire française, la signature de la phase 1B l'est incontestablement. Le camp allemand, tant étatique qu'industriel, a capitulé après dix-huit mois de tensions sur l'ensemble des points fondamentaux sur lesquels il s'accrochait sans raison ni argument mais avec beaucoup d'arrière-pensées. La capitulation allemande est en effet nette et sans appel sur trois points essentiels. Premièrement, face à la résistance de l'avionneur, l'État français a enfin pris au sérieux le rôle que l'accord franco-allemand du 13 juillet 2017 lui a assigné, à savoir l'exercice plein et entier de la maîtrise d'ouvrage du programme. Il se revendique enfin « chef de file du programme ». Ce rôle est tout sauf anodin comme le rappelle le ministre de la Défense dans une lettre écrite le 26 novembre à quelques parlementaires et rendue publique pour bien en renforcer les termes : « nous veillons à chaque instant à nous assurer de la compatibilité de ce programme avec nos intérêts stratégiques, incluant donc notre souveraineté technologique et industrielle, non sans lien avec les forces aériennes stratégiques et la force aéronavale nucléaire ». Deuxièmement, comme le rappelle là aussi la lettre du ministre, « le rôle central de Dassault Aviation dans le projet SCAF est essentiel ». Ce rôle est celui d'un maître d'œuvre totalement souverain sur le projet : en ce sens, l'avionneur national aura réussi, par sa résistance, à imposer un modèle de coopération européenne proche de celui du drone de combat nEURon, c'est-à-dire un maître d'œuvre qui pilote des équipementiers compétents et non un modèle qui a donné des catastrophes industrielles comme l'Eurodrone où tout est trop long, trop cher, trop lourd et inexportable ; le modèle du « co-co-co » où chacun des trois partenaires se mêle de tout sans être responsable de rien est le pire de tous : il n'aboutit à rien et mécontente tout le monde, armées, gouvernements et industriels. De mauvaise foi de bout en bout, l'Allemagne n'aura eu pourtant de cesse de contester la place de Dassault dans l'organisation du programme alors qu'elle la revendiquait avec aplomb pour Rheinmetall dans le projet de char de combat, dans un surprenant déséquilibre des formes... Dans le vocabulaire allemand, en effet « partenaire » veut dire « co-décisionnaire », « partage » de la propriété intellectuelle voulant dire « pillage » de l'héritage technologique, « coopérer » n'est pas toujours synonyme d'« exporter»... Il est bon que l'Allemagne ait eu en face d'elle une résistance de bon sens qui remet le programme sur ses rails et lui évitera la litanie des catastrophes à laquelle elle est si habituée et qui explique l'état déplorable de ses forces armées : surcoûts, sous-performances et retards de la presque totalité de ses programmes d'armement. Le ministre de la Défense dit la même chose avec d'autres mots : « le programme SCAF devra être aussi soutenable financièrement, avec un modèle économique et industriel robuste ». Le contribuable allemand pourra remercier Dassault... Troisièmement, l'exportation. Le ministre assure que « notre capacité à exporter cet avion vers nos partenaires, notamment dans l'Indopacifique, est une donnée d'entrée connue de l'Allemagne et de l'Espagne, sur laquelle nous ne reviendrons pas ». Cette affirmation qui est une claque à directe à Mme Neumann, la croisée anti-française de la campagne anti-exportation, semble confirmer là aussi une capitulation allemande amorcée dans les discours de Mme Lambrecht (le 12 septembre) et du Chancelier Scholz (le 16 septembre) d'autant plus remarquable qu'elle est la décision d'une coalition décidée à conduire une politique restrictive sur l'exportation d'armement. On ne sait quel pays, dans l'Indopacifique visait le ministre, mais il est évident que la France doit exporter au Proche-Orient et Moyen-Orient et en Asie, ses marchés traditionnels, sans restriction. Au bilan, l'Allemagne aura donc capitulé devant la résistance opiniâtre française. Cette capitulation n'aura jamais dû avoir lieu si l'Allemagne, à l'instar du Royaume-Uni, avait eu plus de pragmatisme et moins d'idéologie. Vigilance face aux finasseries allemandes Néanmoins, compte tenu des trahisons allemandes (dans le spatial et l'avion de patrouille maritime) et de ses cavaliers seuls (Tigre MkIII, défense sol-air) et de l'instabilité de la coalition, voire de la scène politique allemande, un revirement allemand est toujours possible : c'est pourquoi la vigilance dans la durée s'impose. L'Allemagne n'a pas renoncé de gaieté de cœur à trois de ses revendications. A l'avenir, elle pourrait être tentée de reprendre ce qu'elle a concédé. Comme en 1918, où, pour détricoter le Traité de Versailles honni, elle a « finassé » (pour reprendre le terme du Chancelier Stresemann dans sa lettre fameuse au Kronprinz de septembre 1925), elle pourrait demain être tenté de « finasser » de nouveau. Comment ? Plusieurs leviers s'offrent à elles. D'abord la Commission du Budget du Bundestag, vrai lieu du patriotisme industriel allemand, qui ne manquera pas de lier, comme elle l'a fait récemment, avancée de l'avion de combat et progrès du char de combat. A elle seule, cette condition, déjà émise en juin 2019 dans une lettre comminatoire à Mme von der Leyen, alors ministre de la Défense, démontre que le Bundestag n'y connaît rien en matière d'armement et de conduite de programmes d'armement mais tout à la défense catégorielle de Rheinmetall... Son exigence d'obliger le gouvernement à consolider l'industrie de défense terrestre allemande, c'est-à-dire en pratique de fusionner les deux frères ennemis du secteur - Krauss-Maffei Wegmann et Rheinmetall - achève de la décrédibiliser tant l'objectif est irréaliste. Réclamant pour Airbus dans le SCAF un rôle qu'elle dénie à Nexter dans le MGCS, cette commission hors-sol et dogmatique peut, si elle le souhaite, hypothéquer par des exigences nouvelles, la politique de défense française, au moins dans sa dissuasion aéroportée et sa dimension aéronavale. Le ministre de la Défense français en a-t-il conscience ou sera-t-il l'Aristide Briand de Scholz ? Ensuite, l'État profond allemand, c'est-à-dire tous ceux qui ont toujours refusé la coopération avec la France - direction politique du ministère de la Défense et Kommando Luftwaffe à Berlin, BAAiNBW de Coblence - n'a pas dit son dernier mot. Il a déchiré les accords spatiaux de Schwerin de 2008, imposé par deux fois (en 2018 puis en 2022) le choix du F-35A au nom de la mission nucléaire de l'OTAN, rompu le projet d'avion de patrouille maritime, stoppé net la modernisation du Tigre. Chacune de ces décisions est soit un cadeau à l'industrie américaine soit à l'industrie allemande, mais jamais à la France. Il serait très étonnant que cet État profond allemand qui, depuis juin 1963, a si consciencieusement torpillé la coopération de défense avec la France, ne soit pas tenté de rééditer un de ses coups bas devant lesquels les décideurs politiques allemands s'effacent si lâchement et si facilement. Là aussi, les biais sont multiples : sur-spécifications qui alourdissent le poids de l'avion et en surenchérissent le coût, commandes additionnelles de F-35 asséchant les budgets et les appétits, chicaneries sans fin sur l'organisation, menaces d'alternatives, etc. Le ministre des Armées français dispose-t-il vraiment des moyens d'anticiper un brutal revirement de la part d'un partenaire allemand si versatile ? Enfin, si la Défense et la Chancellerie sont revenues à la raison sur l'exportation, qu'en sera-t-il du ministère de l'Économie qui est chargé de rédiger la future loi sur l'exportation ? Que feront les Verts, déjà secoués d'avoir dû avaliser des exportations vers l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU), au nom, - déjà - de la coopération européenne ? Que fera Mme Neumann, elle qui a si soigneusement ciblé la France dans toutes ses attaques ? On a peine à croire qu'ils accepteront ce que M. Scholz leur demande, c'est-à-dire d'être enfin réalistes et non plus idéalistes. Comment le ministre des Armées français qui s'est engagé sur ce point très imprudemment dans une lettre rendue publique, pourrait-il garantir à l'industrie française l'exportabilité totale du futur avion de combat dans les décennies à venir sans un nouvel accord Debré-Schmidt, voté cette fois par le Bundestag ? Une Vision stratégique à ne pas perdre de vue On le voit : rien n'est réellement garanti et les assurances du ministre, étranger aux réalités allemandes, de peu de poids. C'est pourquoi seule la poursuite d'un plan B peut apporter paradoxalement un gage de crédibilité au projet actuel. Concrètement, de quoi s'agit-il ? D'abord de financer des études en vue d'un plan B national : le Sénat a ouvert la voie qui est excellente. Compte tenu de l'importance de la double dimension, nucléaire et aéronavale, du futur avion, « explorer la faisabilité d'un plan B national » est nécessaire pour « anticiper une éventuelle impasse des négociations ». Si ce n'est aujourd'hui, demain ou après-demain, c'est la voie de la sagesse. Ensuite, en poursuivant naturellement l'évolution du Rafale, de standard en standard, afin de le faire évoluer vers un Rafale de plus en plus connecté et de plus en plus lourd. Compte tenu des retards du projet bilatéral et de l'importance de la supériorité aérienne dans la doctrine française de haute intensité, c'est là aussi la voie de la sagesse même. Enfin, tant l'évolution du Rafale que la succession du nEURon doivent aiguiller les études nationales vers la vraie révolution stratégique, celle qui assurera, par un avion spatial, la supériorité aérienne française dans le haut-atmosphère et le bas-spatial. Là et seulement là sont la vraie rupture, la vraie frontière, le vrai défi. Le SCAF est décidément un avion trop court. En conclusion : si tu veux le plan A, prépare le plan B Personne ne croit ou ne peut faire croire décemment que le SCAF sera un long fleuve tranquille. Si l'Allemagne sera tentée, par une pente naturelle constatée si souvent dans son Histoire contemporaine, de reprendre « en finassant » ce qu'elle a actuellement concédé, la position de la France, elle, tient bien moins de « l'engagement » (pour reprendre l'expression du ministre dans la lettre du 26 novembre) que de l'apaisement : qu'a-t-elle fait quand l'Allemagne a déchiré les accords spatiaux de 2008 ? Rien. Qu'a-t-elle dit au moment de la rupture du projet d'avion de patrouille maritime ou de l'abandon du Tigre ? Rien. L'apaisement conduit à la défaite. Vous voulez le SCAF ? Alors préparez l'avion spatial..
  23. Oui mais il faudra aussi oublier les références aux droit de l'homme ... Soit in fine çà posera problème. Soit la colère de MBS est feinte parce qu'il est conscient que cette question est centrale. La seule manière de mener des négo sur un tel sujet c'est d'utiliser MBS comme lièvre sur le dossier du SCAF. A moyen terme le vrai driver sera la volonté de nombreux pays de cette région d'avoir des moyens militaires "occident-free" et donc de se tourner vers l'Inde par exemple ou la Corée.
  24. Soit il est totalement à côté de la plaque, soit il sait pouvoir compter sur une base d'électeur qui pense de cette manière. Le problème c'est que lui-même incarne cette façon de penser et que donc il va la faire vivre même si çà ne représente que 10% d'électeur. C'est déjà un problème. Heureusement il n'est plus tout jeune.
  25. herciv

    Le F-35

    Aux allemands : bienvenu dans le monde merveilleux du f-35 http://www.air-defense.net/forum/topic/18727-allemagne/?do=findComment&comment=1593300
×
×
  • Créer...