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Tout ce qui a été posté par herciv
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J'y verrai plutôt la paix des braves sans aller jusqu'au rapprochement. La Chine peut avoir intérêt dans cette paix avec deux pays possédant d'importante ressources d'hydrocarbures et aussi pour éloigner encore un peu l'AS des US.
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Oui et c'est toujours le fameux 50% de rab. Comme presque tous les compléments de commande récent.
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Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
herciv a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Taïwan structure son budget de défense pour être capable de tenir face à un blocus (reconstitution de stock et capacité de réparation) : https://www.btimesonline.com/articles/157914/20230313/taiwan-set-defense-budget-total-blockade-china.htm Taïwan va fixer le budget de la défense sur le « blocus total » par la Chine Arianne G. Les relations entre la Chine et certains pays occidentaux se sont détériorées ces dernières années en raison de désaccords sur Taïwan. (Photo : Dado Ruvic/Reuters/Illustration) Selon un rapport des forces armées, l’armée taïwanaise donne la priorité aux préparatifs d’un « blocus total » par la Chine dans ses dépenses de défense cette année. Alors que la Chine continue de revendiquer l’île autonome, cette action met en évidence l’escalade des tensions entre les deux pays. Dans un rapport demandant l’autorisation du budget parlementaire, dont Reuters a examiné une copie lundi, le ministère taïwanais de la Défense a déclaré qu’il avait commencé à évaluer ses stocks stratégiques de carburant et ses capacités de réparation l’année dernière, mais n’a fourni aucune autre information. En « prévision d’un blocus total du détroit de Taïwan », l’investissement de cette année comprendra la reconstitution des stocks d’artillerie et de roquettes, ainsi que l’achat de pièces de chasseurs F-16 « pour renforcer la continuité des combats », selon le ministère de la Défense. (..) Environ 1 700 avions militaires chinois sont entrés dans la zone d’identification de la défense aérienne de Taïwan en 2022, selon le commandement du théâtre oriental des forces armées chinoises. Le ministère de la Défense nationale de Taïwan a qualifié cela de « menace substantielle » pour la défense de Taïwan, car c’est plus du double du montant de l’année précédente. Le ministère a affirmé que la Chine avait « normalisé » les zones d’interdiction de navigation entourant la mer de Bohai, la mer Jaune et le détroit de Taiwan. Les tensions entre la Chine et Taïwan se sont intensifiées ces dernières années, alors que la Chine continue d’affirmer sa revendication sur l’île autonome. La Chine a intensifié ses activités militaires dans le détroit de Taïwan et a fait pression sur les pays pour qu’ils coupent les liens avec Taïwan, notamment par le biais de sa politique d’une seule Chine. Les États-Unis ont été étroitement impliqués dans la question, car ils ont des liens sécuritaires et économiques de longue date avec Taïwan. Ces dernières années, les États-Unis ont accru leur soutien militaire à Taïwan, notamment en vendant des armes et en menant des exercices militaires conjoints. Cela a provoqué la colère de la Chine, qui considère l’implication des États-Unis comme une ingérence dans ses affaires intérieures. (..) -
Les relations de la France avec ses partenaires de l'OTAN n'ont jamais été simple. Mais ces dernières années ont été particulièrement compliquées. Le f-35 a toujours été un des objets stratégiques des US pour assoir son emprise sur les pays européens. C'est mon premier point d'intérêt. Mon deuxième point d'intérêt sur ce chasseur est sa maturation. Il affichait une roadmap très ambitieuse qui a diversement réussi et j'y reviendrai. Mais il montre plusieurs aspects des manques de ce pays et notamment sa capacité à appréhender et gérer la complexité. Encore une fois confier un tel projet à des généraux est une erreur (et on fait la même avec l'ESA dirigée par des financiers et des juristes). Tu refuses de voir les renoncement de l'USAF par rapport à ce chasseur mais ils sont bien là même si le congrès aura le dernier mot comme il l'a toujours eu (exemple avec le A-10) et permettra au programme f-35 de survivre. Mais çà n'empêche pas l'USAF, la Navy, l'USMC d'être en plein doute sur leur modèle capacitaire encore dernièrement avec cette histoire de simulation autour des drones CCA. Mais les doutes ne sont pas que là. Il y aussi une volonté pas encore très clair de ne plus gérer de programme aussi complexes (en raccourcissant leur durée de vie). Il montre aussi comment les USA appréhendent leur relation avec leurs alliés. Au final tous ces gens vont devoir se battre avec un avion actuellement incapable de générer plus de 15 heures par mois. Le résultat est qu'aucun contrat opérationnel n'est tenu à ce jour. Pour le tenir les différents clients sont obligés de trouver des ressources budgétaires de plus en plus importantes. L'exemple de l'Australie obligée de racheter des f-35 supplémentaires est le plus facilement mesurable. Qu'on vienne pas me dire que la MCO suffira à augmenter ce volume d'heure. EN gros chaque année de production doit être compensée par 1,3 centre de MCO en plus quelque part dans le monde. On verra avec le nouveau moteur mais pour l'instant c'est le rythme. Ensuite on peut se rassurer comme le fait @Stark_Contrast en pensant que çà a toujours été comme çà, que le f-18 n'a pas été une réussite mais c'est oublier que le passé ne ressemble pas forcément au présent ni au futur. La Chine n'est pas n'importe lequel des adversaires et c'est en tous cas le plus formidable adversaire des USA depuis les 200 ans de ce pays. Il a fallu 50 ans pour en finir avec l'URSS. Si la course aux armements s'est mal terminées pour l'URSS, pas sûr que çà soit le cas pour la Chine. Le f-35 est un programme faramineux, le programme de sous-marin australien aussi, celui des frégates canadienne aussi. On va où là ? Est-ce que les USA sont bien sûr que ce modèle sécuritaire est soutenable pour leurs "alliés" ?
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Le gvt americain cherche un chevalier blanc mais ne veut pas s'impliquer. La SVB servait de banque de dépôt à près de la moitié des tech et biotech des US. Ca risque de chahuter un peu en bourse demain. "SVB se targuait d'avoir pour clients "près de la moitié" des entreprises technologiques et des sciences du vivant financées par des investisseurs américains." zonebourse Les autorités mettent la banque SVB aux enchères, veulent éviter la contagion Aujourd'hui à 21:22 Partager Washington (awp/afp) - Les autorités américaines ont mis aux enchères la banque en faillite Silicon Valley Bank (SVB) avec l'objectif de trouver un repreneur avant l'ouverture des marchés asiatiques lundi. Selon le Washington Post, la limite de dépôt des offres a été fixée à dimanche 19H00 GMT. Sollicitée par l'AFP, l'Agence de garantie des dépôts (FDIC), qui a initié la vente, s'est refusée à tout commentaire. L'élu démocrate à la Chambre des représentants Josh Harder a confirmé la tenue d'enchères au site d'information Axios, estimant que la limite pourrait être repoussée pour laisser aux possibles acquéreurs le temps d'étudier les comptes de SVB. "Nous voulons nous assurer que les problèmes qui touchent une banque ne créent pas de contagion à d'autres qui sont solides", avait déclaré dimanche la ministre américaine des Finances Janet Yellen lors d'un entretien avec la chaîne CBS, avant que plusieurs médias américains ne fassent état du processus d'enchères. "Je suis certaine (que la FDIC) envisage une large palette de solutions, qui inclut une acquisition" par une autre banque, a déclaré la secrétaire au Trésor. Emanation du gouvernement américain, la FDIC a pris vendredi le contrôle de Silicon Valley Bank, au bord de l'implosion sous l'effet de retraits massifs de ses clients. La course contre la montre engagée par les autorités américaines rappelle le week-end des 13 et 14 septembre 2008. Elles avaient alors échoué à trouver un repreneur pour la banque Lehman Brothers, la poussant au dépôt de bilan le lundi, avec des conséquences dramatiques pour le secteur financier et l'économie toute entière. Si les grandes banques ont jusqu'ici été épargnées, plusieurs établissements américains de taille moyenne ou régionale ont dévissé en Bourse vendredi, fuis par des investisseurs inquiets. C'est le cas notamment de la Californienne First Republic, qui a lâché près de 30% en deux séances, jeudi et vendredi, ou de Signature Bank, amputée d'un tiers de sa valeur depuis mercredi soir. Les deux établissements ont, comme SVB, une importante proportion de sociétés dans leur portefeuille de clients, dont les dépôts dépassent souvent le montant maximum assuré par la FDIC, soit 250.000 dollars par déposant, ce qui pourrait les pousser à retirer leurs fonds. Quelque 96% des dépôts logés chez SVB ne sont pas couverts, selon des données publiées par l'institution. Alerte sur la tech Outre la stabilité du système bancaire, beaucoup se disent préoccupés par les répercussions de la faillite de SVB sur le secteur technologique, américain mais aussi au-delà. SVB se targuait d'avoir pour clients "près de la moitié" des entreprises technologiques et des sciences du vivant financées par des investisseurs américains. En cas d'échec à trouver un repreneur, pour éviter un mouvement de panique chez les clients d'autres banques et envoyer un signal fort, les autorités américaines envisagent de garantir l'ensemble des dépôts de SVB, selon le Washington Post. Ils se montaient autour de 170 milliards de dollars, selon un document publié mercredi par l'établissement, mais des retraits colossaux sont intervenus depuis. Quelque 42 milliards de dollars d'ordres de retraits ont été passés sur la seule journée de jeudi, mais tous n'ont pu être honorés. "Beaucoup de déposants sont des petites entreprises qui ont besoin de pouvoir accéder à leurs fonds pour payer leurs factures et elles emploient des dizaines de milliers de personnes" aux Etats-Unis, a relevé Mme Yellen. "C'est un problème et nous travaillons avec les régulateurs pour y apporter une solution", a-t-elle poursuivi. Dimanche, le ministre britannique des Finances Jeremy Hunt a estimé que la chute de SVB posait un "risque sérieux" pour le secteur de la tech de son pays. Janet Yellen a écarté dimanche un sauvetage de SVB via une injection d'argent public. "Durant la crise financière (de 2008), des investisseurs de grandes banques systémiques", dont les autorités estiment que la chute présenterait un risque pour l'ensemble du système financier, "ont été secourus" par le gouvernement américain, a-t-elle rappelé. "Nous n'allons pas le refaire." Les remous de la saga SVB se sont aussi propagés au milieu des cryptomonnaies. La devise numérique USDC, dite "stable" car théoriquement indexée sur le dollar, a ainsi chuté depuis vendredi après que son créateur, Circle, a annoncé avoir laissé 3,3 milliards de dollars dans les caisses de SVB. Plusieurs autres "stablecoins", censés protéger les investisseurs en cryptomonnaies contre la volatilité légendaire de cette industrie, ont également décroché, comme le Dai ou l'USDD.
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Un video étonnante mais intéressante sur le problème pour aller aux toilettes en plein vol avec Billy Flinn en guest star. Le problème à causé plusieurs accidents. Le f-35 pose le problème de façon aigue tellement il y a de choses devant les cou...e du pilote. Il y a donc un système très particulier pour faciliter la tâche aux pilotes de tous les genres.
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[Bâtiment RAVitailleur d'Escadre/ FLOTLOG Vulcano/ Bâtiments Ravitailleurs de Force BRF]
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Moi j'aurais au moins dit que ce sont des CO en spare au cas où. -
La faillite vendredi de la banque SVB pourrait entrainer le secteur de la tech US UK et plus ? Zonebourse La faillite de la banque SVB fait redouter un bain de sang pour les start-up Aujourd'hui à 10:23 Partager New York (awp/afp) - La faillite de la Silicon Valley Bank a bloqué des dizaines de milliards de dollars qu'y avaient déposés start-up et fonds de capital-investissement, au point de faire craindre une onde de choc dans tout le secteur technologique. "Le partenaire financier de l'économie de l'innovation". Ainsi se présentait SVB, placée vendredi sous le contrôle du régulateur américain FDIC pour éviter une implosion. "Ils connaissaient le milieu des entrepreneurs", explique à l'AFP Joseph DeSimone, professeur à l'université de Stanford et fondateur de plusieurs start-up. "Ils nous aidaient à recruter, (...) conseillaient les nouveaux dirigeants, (...) un vrai partenaire comme je n'en avais jamais vu auparavant", décrit-il. SVB se targuait d'avoir pour clients "près de la moitié" des entreprises technologiques et des sciences du vivant financées par des investisseurs américains. La mise en liquidation ordonnée de la banque va leur permettre de récupérer jusqu'à 250.000 dollars par client, soit le maximum garanti par la FDIC. Mais, selon le rapport annuel de SVB, la partie des dépôts non assurée se montait à environ 96% du total des 173 milliards de dollars confiés à l'établissement. La FDIC a indiqué vendredi que la restitution de ces fonds dépendrait des montants récupérés de la vente des actifs de la banque, un processus souvent long et au produit incertain. "Les vraies victimes de la chute de SVB sont les déposants: des start-up de 10 à 100 employés, qui ne peuvent plus verser de salaires, vont devoir mettre des gens au chômage technique ou licencier dès lundi", a réagi, sur Twitter, Garry Tan, PDG de Y Combinator, incubateur de jeunes sociétés. "D'ici un mois ou deux, on aura anéanti une génération de start-up américaines", a prévenu le dirigeant. "Ce sont des années d'innovation américaine qui sont en jeu". "Pas indemnes" La disparition de la banque californienne "pourrait détruire un important moteur de l'économie de long terme, car les sociétés soutenues par le capital-investissement dépendaient de SVB pour leurs prêts et leur trésorerie", a abondé l'investisseur activiste Bill Ackman, sur Twitter. Pour le financier, si aucune institution financière ne reprend la main, éventuellement en absorbant ce qui reste de Silicon Valley Bank, "un sauvetage public devrait être envisagé". Selon plusieurs médias américains, les responsables de l'établissement ont discuté jeudi et vendredi d'un rachat avec plusieurs banques de la place, sans succès. Champ Bennett, co-fondateur de la plateforme vidéo Capsule, a révélé vendredi que les 5 millions de dollars injectés mi-février lors de la première levée de fonds de la société étaient logés chez SVB et inaccessibles. "Difficile d'imaginer la suite, mais ça ne se présente pas bien", a-t-il écrit, sur Twitter, pour dénoncer la vision selon laquelle un sauvetage de SVB reviendrait à venir au secours des "1%" les plus riches, entrepreneurs et investisseurs fortunés, ou de "Big Tech". Il a évoqué ses contacts, lors des dernières heures, avec des centaines de patrons de start-up. "Ils galèrent. Ce sont des gens comme vous et moi. Ils travaillent dur (...) et beaucoup ont des salaires inférieurs au marché". Selon le site d'information Semafor, des sociétés d'investissement alternatif (hedge funds) proposent de se substituer à la banque et de verser immédiatement des fonds à des entreprises clientes de SVB. Pour ce faire, ces dernières doivent néanmoins accepter de renoncer à 20 à 40% de leurs dépôts, les hedge funds espérant récupérer tout ou partie de la différence auprès de la banque. Au-delà, Adam Arrigo, patron de la plateforme de concerts virtuels Wave, a prévenu ses congénères entrepreneurs technologiques. "Que vous ayez eu ou non de l'argent chez SVB, vous ne serez pas indemnes. Cela va sérieusement impacter tout le monde". Comme d'autres Champ Bennett s'inquiète du sort d'autres banques prisées du secteur technologique, notamment la Californienne First Republic, dont le cours a fondu de près de 30% en deux jours. Pour certains, la défaillance de deux banques en quelques heures cette semaine, SVB mais aussi Silvergate Bank, est une leçon sur la prétendue solidité du système financier. "Pourquoi soudain plus personne ne parle du fait que les banques sont sûres et meilleures que la finance décentralisée" (DeFi), système financier alternatif appuyé sur les cryptomonnaies et la technologie dite de la blockchain, a ironisé, sur Twitter, Arjun Sethi, entrepreneur et investisseur américain. Le "DeFi" permet, en théorie, d'accéder à ses fonds à tout moment et sans intermédiaire, mais sans protection des dépôts ni supervision d'un régulateur.
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Sana Marin a fait une bourde et se fait engueuler par son chef d''état-major et son président : https://euromaidanpress.com/2023/03/12/finland-cant-afford-sending-hornet-jets-to-ukraine-before-replacement-f-35as-arrive-finnish-air-force-commander/
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- rafale
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Oulà Cabirol désigne un franc-tireur. Il n'aurait pas dû être aussi clair.
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La définition de l'AMX-10 RC ?
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Allemagne
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
UBO (Université de Bretagne Occidentale) -
Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Un tweet intéressant de @Henri K. Je remarque principalement l'attitude de l'AS qui n'hésite plus à se passer de ses parrains anglo-saxons d'antan. -
[Bâtiment RAVitailleur d'Escadre/ FLOTLOG Vulcano/ Bâtiments Ravitailleurs de Force BRF]
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il est impressionnant. Je ne pensais vraiment pas qu'il aurait de telles capacités. -
Ca ne sera pas une vrai permanence à mon avis. Il manque un troisième larron (le PofW ?)
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On le sentait après quand la ribote du QE a succédé à celle du CdG maintenant c'est officiel. https://www.opex360.com/2023/03/10/paris-et-londres-vont-se-coordonner-pour-assurer-une-presence-aeronavale-europeenne-permanente-en-indo-pacifique/
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SI tu pouvais recopier l'article ça serait top.
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Australian Tiger & MRH90 Taipan /NH90 New Zealand
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
La Nouvelle-Zélande a tous ses hélicoptères dans une seule installation; Les Australies sont dispersées sur cinq bases. Ils ont une approche rationalisée de la logistique avec un point de contact unique et des bases de données modernes et interconnectées. La différence avec l’Australie a été illustrée lors de Talisman Sabre en 2019 lorsque la flotte australienne de MRH a été clouée au sol en raison d’un problème de rotor de queue – mais les Néo-Zélandais ont pu continuer à faire voler le leur parce qu’ils avaient déjà installé le correctif conformément aux recommandations de l’OEM bien avant l’exercice. Au lieu de cela, le système australien CAMM-2 (Computer Aided Maintenance Management) a été mis en service en 2005 pour remédier aux lacunes du CAMM-1, qui était une tentative antérieure de numérisation de la logistique. Très peu d’organisations continuent d’utiliser un progiciel logistique d’il y a 20 ans – certainement aucun dans le monde commercial – et CAMM-2 a été décrit comme exigeant en main-d’œuvre et coûteux à maintenir. Il a été conçu pour prendre en charge les avions militaires – bien qu’il ne soit pas universellement appliqué, à l’exception de la flotte de C-17 de la RAAF avec logiciel du fabricant, Boeing, via l’USAF. Les F-35 sont livrés avec leur propre système d’information logistique automatique (ALIS) fourni par Lockheed Martin qui prend en charge la flotte mondiale d’avions. CAMM-2 était censé s’intégrer de manière transparente à plusieurs autres bases de données telles que la base de données des systèmes d’armes (WSDB) orpheline et distincte de l’armée, mais cela ne s’est pas avéré être le cas. En plus d’être vieux, CAMM-2 a plusieurs limites, par exemple ne pas faire de gestion des stocks. Il existe une véritable soupe alphabétique d’autres progiciels logistiques non connectés tels que MRI, LSAR, MILIS, ADAASS et WFD qui font tous partie de la structure de soutien militaire australienne – en plus des bases de données et des feuilles de calcul locales non contrôlées. Cela signifie que pour l’une des tâches les plus simples qui se produisent fréquemment – un changement de numéro de pièce approuvé par l’ingénieur de l’OEM – doit être saisi manuellement dans environ huit systèmes différents, potentiellement par huit personnes différentes. Ce manque d’intégration et une approche à forte intensité de main-d’œuvre pour mettre à jour la documentation expliquent pourquoi le système australien est un tel gâchis. Ce n’est ni la faute des hélicoptères ni de la société qui les fabrique. Un autre problème en jeu est le chiffre utilisé par l’armée selon lequel le retrait anticipé du MRH plutôt qu’en 2037 entraînera une économie de 2,7 milliards de dollars. Le problème est que ce nombre improbable de 200 millions de dollars par an ne peut être atteint que si des éléments sont inclus qui n’ont aucun fondement factuel – comme de l’équipement qui n’est pas nécessaire ou des mises à niveau qui n’existent pas. On a l’impression que quelqu’un a été chargé de trouver un nombre effrayant et qu’il a travaillé à rebours pour arriver au résultat souhaité. La Défense n’a pas répondu à une demande de ventilation du chiffre. Dans le cadre du processus de diabolisation de Tiger et Taipan, la bulle de Canberra a été inondée de commentaires selon lesquels aucun des deux avions n’était voulu par l’armée en premier lieu, et ils ont été imposés d’en haut par les politiciens. Ces affirmations sont incorrectes. La situation avec le Tiger est claire : il a été préféré par la Défense (Armée) parce qu’il répondait à toutes les exigences de performance clés, était le plus moderne des hélicoptères proposés, le prix était attractif – et il avait un niveau élevé de contenu australien. En termes d’approvisionnement, c’était un slam dunk. Apache était quatrième sur la liste après le Mangusta et le Cobra. Après ceux-ci sont venus le Rooivalk d’Afrique du Sud. La situation avec le MRH est plus complexe. Le Blackhawk et lui répondaient aux exigences de performance et comme la Défense pouvait vivre avec l’un ou l’autre, il a finalement été choisi pour diverses raisons. Il s’agissait notamment d’un niveau élevé de contenu local et d’une meilleure adéquation avec l’objectif global d’AIR 9000 de rationaliser la flotte d’hélicoptères de l’ADF. Ce plan directeur était basé en partie sur l’hypothèse que la version navale du MRH – le NFH90 – serait suffisamment mature pour remplacer les Seahawks de la RAN vers 2016. Cependant, cela s’est effondré avec l’annulation du projet Seasprite en 2008 – la Défense ne s’est pas couverte de gloire après avoir dépensé 1,5 milliard de dollars pour cette entreprise ratée – et cela a conduit à la sélection ultérieure du MH-60R. Une autre affirmation est que d’autres clients de MRH sont également mécontents, et le meilleur exemple est la Norvège. En effet, la Norvège menace de mettre au rebut sa flotte d’hélicoptères. Le seul problème est que les Norvégiens ont acheté la version ASW de l’hélicoptère – le NFH90 mentionné ci-dessus, pas le MRH – et ont ensuite décidé d’installer leur propre sonar plongeant et leur torpille légère indigène, garantissant que ce serait le cauchemar d’un gestionnaire de programme. Cela n’a aucune pertinence pour l’Australie. Pas plus que le cas suédois de leurs hélicoptères MEDEVAC. La taille de la cabine du MRH est l’une de ses caractéristiques attrayantes – étant plus spacieuse qu’un Blackhawk – mais pour des raisons connues d’eux-mêmes, les Suédois ont insisté pour augmenter la hauteur de la cabine de 20 cm. Malgré les retards qui en résultent, ils demeurent une partie importante du programme. Si les principes fondamentaux de la recherche de l’APDR sont exacts – qu’il n’y a fondamentalement rien de mal avec les hélicoptères – quelque chose a mal tourné avec les processus de la Défense. Le résultat est que les gens, des ministres jusqu’aux médias, ont été mal informés pendant des années. Des agences externes telles que l’ANAO qui ont critiqué Tiger et Taipan – mais se sont appuyées sur les informations qui leur ont été fournies par la Défense. Un examen indépendant du programme Tigre mené en 2016 a rapidement été classé SECRET et n’a donc jamais vu le jour. Tout cela doit être vérifié – de toute urgence. Il y a déjà eu beaucoup trop d’utilisation sélective de l’information pour soutenir un résultat prédéterminé particulier, et quelqu’un doit évaluer objectivement la situation et en rendre compte – de préférence publiquement. Les Australiens ont le droit de savoir où va leur argent. Il semble trop tard pour arrêter l’achat d’Apache et de Blackhawk – qui sont de beaux hélicoptères d’une conception plus ancienne – mais il pourrait être possible de réaliser des milliards de dollars d’économies en ralentissant le calendrier de livraison et en maintenant Tiger et Taipan en service plus longtemps. Le problème, c’est que beaucoup de gens puissants – des deux côtés de la politique et à des niveaux élevés de la Défense – courent le risque de passer pour des imbéciles parce qu’ils ne font pas leurs devoirs. Toutes les questions détaillées dans cet article ne sont pas le résultat de l’espionnage, elles sont le produit de poser beaucoup de questions et de ne pas être flouées avec des explications simples. Pour ceux qui ne sont pas convaincus: comment expliquer autrement la grande différence entre les expériences australienne et néo-zélandaise avec le MRH? Malheureusement, tout cela pourrait être balayé sous le tapis parce que l’embarras causé par la révélation des faits sera trop grand – ce qui ne devrait jamais être un facteur lors de la prise de décisions dans l’intérêt de la sécurité de l’Australie -
Australian Tiger & MRH90 Taipan /NH90 New Zealand
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
L'article original de APDR (plus précis) https://asiapacificdefencereporter.com/helicopters-there-is-nothing-wrong-with-tiger-and-taipan-the-problem-is-defence-logistics/ Hélicoptères-Il n’y a rien de mal avec Tiger et Taipan – le problème est la logistique de la Défense Kym Bergmann / Canberra - 28/02/2023 Cette conclusion surprenante est l’aboutissement de plusieurs années d’efforts pour découvrir pourquoi l’Australie a eu des problèmes disproportionnés pour maintenir en vol ses 22 hélicoptères de reconnaissance armés Tigre (ARH) et ses 47 hélicoptères multirôles Taipan (MRH). D’autres pays sont loin d’avoir le même niveau de difficulté que celui qu’on a connu ici. À peu près tout le blâme a été fait sur le fabricant Airbus Helicopters et les deux classes sont retirées et remplacées environ 20 ans plus tôt que prévu. Tous les hélicoptères ont encore beaucoup de durée de vie structurelle. Au lieu de cela, nous dépenserons 10 milliards de dollars supplémentaires pour 29 hélicoptères d’attaque Apache AH-64E et 40 UH-60M Blackhawks. À cela s’ajoutent 12 Seahawks MH-60R pour remplacer les six MHR de la RAN au coût de 1,4 milliard de dollars. L’hélicoptère MH-60R du HMAS Anzac est lancé depuis le poste de pilotage du HMAS Adelaide pour aider à un tir de missile Hellfire avec des hélicoptères ARH Tiger de l’armée australienne lors de l’Indo-Pacific Endeavour 2022. Pour le dire plus franchement, tout cela pourrait être basé sur une prémisse incorrecte – à savoir que les flottes ARH et MRH sont chroniquement peu fiables en raison de pénuries de pièces de rechange, et qu’elles doivent donc être retirées dans l’intérêt national. Ce n’est pas correct, le principal coupable étant le processus de soutien Défense / CASG – dont un élément majeur est un progiciel appelé CAMM2. Il semble que ce soit le cœur du problème et non les hélicoptères eux-mêmes. De nombreux lecteurs seront surpris en raison du vitriol répété dirigé contre le MRH et l’ARH pendant plus d’une décennie – dont certains apparemment orchestrés – qui a créé la fausse impression que les hélicoptères ne sont pas fiables. Tout le monde s’est entassé – des politiciens de tous horizons; de larges sections des médias; les groupes de réflexion; et la Défense elle-même. Airbus ne s’est pas défendu publiquement – et ne voulait rien avoir à faire avec cet article – ce qui pourrait être une combinaison de fatigue de la direction luttant contre le système australien et d’avoir de plus gros poissons à frire sous la forme d’offres telles que JP 9102 pour les satellites de communication. Cet article aurait dû être écrit il y a cinq ans alors qu’il aurait pu faire une différence dans la série de décisions menant aux récents achats d’Apache et de Blackhawk. Cependant, il a été impossible d’obtenir des renseignements détaillés de la Défense et des événements comme le Budget des dépenses du Sénat n’ont fourni que des fragments de données déconnectées. Certains membres du personnel de l’armée à la retraite qui savent ce qui s’est passé restent fidèles à leur ancien service et, tout en confirmant les faits concernant CAMM2, ne figureront pas au dossier. De plus, peu de gens s’intéressent au détail de la logistique de la Défense alors qu’il est beaucoup plus facile de blâmer les Français en général et Airbus Helicopters en particulier. Aujourd’hui, les flottes ARH et MRH ont un taux de disponibilité d’environ 70%. Cela devrait être mieux que la plupart – sinon toutes – les plates-formes de la RAAF et pour les futures flottes Apache et Blackhawk. Les 30% de temps où ils sont indisponibles ne sont pas nécessairement à cause d’un problème, mais plutôt ils sont hors ligne pour une maintenance préventive de routine. C’est la norme sur les machines complexes telles que les avions militaires – et cela prend inévitablement du temps. Cependant, atteindre ce chiffre de 70 % a nécessité une lutte remontant à au moins une décennie, dont une grande partie a impliqué des discussions entre le fabricant et la CASG sur la rationalisation des processus de soutien. La réalité est qu’il y a toujours eu beaucoup de pièces de rechange disponibles. Ce qui les a empêchés de passer de l’entrepôt à plusieurs ateliers, c’est la lourde bureaucratie causée principalement par des logiciels de défense obsolètes. Prenons le cas de la Nouvelle-Zélande. Leur armée de l’air exploite huit MRH presque identiques à celles de l’Australie – et ils ne pourraient pas être plus heureux, pilotant un hélicoptère moderne fiable avec l’un des taux d’utilisation les plus élevés de la flotte mondiale. Le contraste avec l’Australie est frappant et mérite d’être examiné. Comment un client peut-il ne pas avoir de problèmes de maintenance – alors que l’autre retire sa flotte 20 ans plus tôt ? -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Certains journalistes sont très dubitatifs sur ce qui risque de venir : https://asiapacificdefencereporter.com/viewpoint-no-australian-content-as-aukus-tilts-toward-a-u-k-purchase/ Nous serons tous sortis de notre misère – métaphoriquement parlant – mardi, heure australienne, lorsque la « voie optimale » pour l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire sera révélée. Ce sera dans la ville de San Diego, sur la côte ouest des États-Unis, le président Joe Biden, le premier ministre britannique Rishi Sunak et notre propre Anthony Albanese, qui prendront l’avion après une visite en Inde. Les dernières rumeurs ont un air de cohérence, à savoir que la voie impliquera d’une manière ou d’une autre la participation australienne au programme de sous-marins d’attaque britannique de prochaine génération, actuellement connu sous le nom de SSN (R). Étant donné que cette activité pourrait produire un nouveau sous-marin à propulsion nucléaire d’ici 2050, il y a des indices que la Royal Navy pourrait vendre les deux derniers sous-marins Astute – qui doivent encore être achevés – à l’Australie pour combler les lacunes. Il y a plusieurs choses à dire à ce sujet, aucune d’entre elles n’est particulièrement positive. La première est que les États-Unis semblent s’être effectivement retirés de tout cela, peut-être après avoir étudié l’idée, concluant qu’il y a beaucoup trop d’obstacles pratiques et politiques pour aider l’Australie à développer sa propre capacité de production de sous-marins – ce qui était l’un des objectifs fondamentaux d’AUKUS. La base industrielle américaine est mise à rude épreuve – et la sagesse de transférer une technologie militaire exceptionnellement sensible à une petite nation aux références incertaines en matière de cybersécurité n’est pas universellement acceptée au Pentagone. En confiant les aspects pratiques au Royaume-Uni et à l’Australie, c’est en fait gagnant-gagnant. Washington se décharge d’une entreprise techniquement difficile et chronophage – mais en même temps, le président Biden peut présenter l’accord comme une preuve que Westminster et Canberra s’engagent pleinement dans l’alliance anti-Chine dirigée par les États-Unis. À un moment donné – très lointain – les sous-marins australiens pourraient en effet avoir beaucoup de contenu américain sous forme d’armes, de systèmes de combat et de capteurs. Cependant, si l’Australie se retrouve avec deux Astutes, ils viendront avec des armes et des appareils électroniques britanniques, à moins qu’ils ne soient modernisés – un processus long et très coûteux – ce qui semblerait nier l’objectif de l’accord. Ils viendront également avec des réacteurs qui ne sont plus en production en raison de préoccupations de sécurité concernant leur conception. Les sous-marins à propulsion nucléaire – comme tous les autres systèmes complexes – nécessitent beaucoup d’entretien pour des raisons de sécurité et de performance. Si l’Australie n’en possède que deux, il est probable que pendant un certain temps, ni l’un ni l’autre ne sera disponible, le scénario le plus probable étant qu’un seul Astute sera capable de prendre la mer à un moment donné. Des milliards de dollars devront être dépensés pour une nouvelle installation sur la côte Est et les équipages devront être formés. Si ce scénario est correct, l’énorme gagnant sera le Royaume-Uni. Une fois de plus, les coloniaux – c’est-à-dire nous – dépenseront une fortune en technologie britannique, ce qui, selon l’ancien ministre de la Défense Peter Dutton, n’est pas le meilleur. Les médias ont rapporté que Sunak sautait de joie et était étourdi d’excitation à propos de l’annonce – ce qui n’est guère surprenant étant donné que l’Australie subventionnera son budget profondément troublé et fournira une justification rétrospective désespérément nécessaire pour le Brexit. D’autres rapports indiquent que les États-Unis ont également fourni à l’Australie des sous-marins de classe Virginia dans les années 2030. Cependant, la raison pour laquelle Washington détournerait les sous-marins destinés à l’USN n’est pas claire, bien que s’il y a une augmentation massive de la capacité de production, cela pourrait être possible. L’idée que nous exploiterions deux classes de numéros de sécurité sociale provenant de deux pays différents semble étrange, c’est le moins qu’on puisse dire. Espérons que les rumeurs sont incorrectes car sinon cela ressemble à une mauvaise affaire pour l’Australie. En plus de coûter beaucoup d’argent – des dizaines de milliards de dollars – l’effet sur la sécurité nationale pour les 30 prochaines années sera minime. Il y aura peut-être des milliers de nouveaux emplois créés au Royaume-Uni, mais il n’y en aura pas ici, à moins que vous ne comptiez couler du béton pour la nouvelle base. -
Australian Tiger & MRH90 Taipan /NH90 New Zealand
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
La mauvaise logistique en Australie a été la cause du retrait de ses hélicoptères Tiger et NH-90. Les appareils, qui doivent être remplacés par Apache et Blackhawk à l’avance, n’ont pas présenté les difficultés qui leur ont été attribuées. Hélicoptère australien MRH90. Marine australienne Ginés Soriano - España | Jeudi 9 mars 2023, 06:00 La flotte de 59 hélicoptères développés en Europe que les forces armées australiennes ont décidé de retirer bien avant la fin de leur vie utile n’a pas présenté les problèmes de disponibilité qui leur sont attribués. Les 22 Tiger ARH et 47 MRH90 Taipan que Canberra a choisi de remplacer par 29 Apache AH-64E, pour le premier cas, et 40 Blak Hawk et 12 MH-60R Seahawk pour le second, sont plus fiables que ce qui a été laissé entendre ces dernières années. Les problèmes qu’ils ont subis sont plus liés à la logistique de défense avec laquelle ils ont été soutenus qu’aux appareils eux-mêmes. Ces conclusions sont tirées du long article que le portail spécialisé australien APDR (Asia-Pacific Defence Reporter) a consacré à cette question, intitulé : Hélicoptères : les Tigres et Taipan n’ont rien à redire : le problème est la logistique de défense. « Le principal coupable est le processus de soutien de la Défense et du CASG », explique-t-il, faisant référence au Capability Acquisition and Maintenance Group, qui est l’entité du ministère australien de la Défense chargée de répondre aux besoins militaires et à l’équipement des forces armées. Le texte s’affine davantage en citant le CAMM2 (Gestion de la maintenance assistée par ordinateur 2), un progiciel qui est l’un des principaux éléments de ce support. « Il semble que ce soit le cœur du problème et non les hélicoptères eux-mêmes », dit-il, et dit que les membres retraités de l’armée australienne le confirment, bien qu’ils préfèrent ne pas se présenter parce qu’ils restent fidèles à leur ancien service. « Aussi, peu de gens s’intéressent aux détails de la logistique de défense alors qu’il est beaucoup plus facile de blâmer les Français en général et Airbus Helicopters en particulier », ajoute-t-il. La source parle de « critiques constantes dirigées contre le MRH et l’ARH depuis plus d’une décennie (certaines apparemment orchestrées) qui ont créé la fausse impression que les hélicoptères ne sont pas fiables ». Et il cite des politiciens de tous courants, les grands médias, des experts et même le ministère comme propagateurs de cette mauvaise évaluation. À propos d’Airbus, les médias recueillent qu’ils n’ont pas voulu donner leur vision dans leur article détaillé, et l’attribuent à une combinaison possible de fatigue, face à la façon dont les événements se sont déroulés pour le système australien, et une tentative de ne pas mal paraître la possibilité d’obtenir des contrats plus juteux dans le pays, et cite le programme JP 9102 sur les communications, qui est le plus grand programme dans le secteur spatial que le pays ait jamais lancé. Bonne performance en Nouvelle-Zélande Contrairement à ce qui a été sous-entendu, poursuit-il, le Tiger ARH et le MRH90 (basé sur le modèle NH-90, qui sert également dans les forces armées espagnoles, entre autres), ont des taux de disponibilité de 70%, un chiffre qui « est susceptible d’être meilleur que la plupart, sinon la totalité, des plates-formes de la RAAF [Royal Australian Air Force] et pour les futures flottes Apache et Blackhawk. ". À titre d’exemple, il donne le cas de l’armée de l’air néo-zélandaise, qui a huit MRH « presque identiques à ceux de l’Australie, et ne pourrait pas être plus heureux, pilotant un hélicoptère moderne et fiable, avec l’un des taux d’utilisation les plus élevés de la flotte mondiale ». La différence entre les deux pays est que la Nouvelle-Zélande a une meilleure logistique, plus moderne et mieux ciblée, au point que lorsqu’en 2019, avant un exercice conjoint, un problème a été détecté dans le rotor de queue, les Néo-Zélandais ont pu continuer à piloter leur avion, car ils ont suivi à l’avance les recommandations qui sont arrivées précédemment à ce sujet, tandis que l’Australie n’avait pas anticipé et a dû laisser ses avions au sol. « Cet article aurait dû être écrit il y a cinq ans alors qu’il aurait pu faire une différence dans la série de décisions qui ont conduit aux récents achats d’Apache et de Blackhawk », déplore l’auteure, la journaliste de défense Kym Bergmann. Il la justifie ensuite en soulignant les difficultés à obtenir des informations détaillées du ministère à ce sujet, et les lacunes des données fournies par le Sénat du pays dans ses estimations. -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Bah oui parce que déjà que les chantiers navals anglais et US ont du mal à trouver du monde pour assembler leur sous-marin à eux, il va falloir en trouver aussi pour assembler les soums australiens. Bonne chance. Qui veut mon pop corn ? La séance promet d'être longue, très longue ... Je ne pense même pas en voir le bout. -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Autre calcul. Quid du temps de fabrication de chacune des munitions ? Dit autrement combien de temps pour réapprovisionner une fois que tes réserves sont vides ? Vrai question. Elle est très actuelle parce qu'on voit plus trop les Himars. On voit moins aussi les caesar suite à l'usure de leur tube. 3 à 4000 coups par tubes, le tout tiré en 7 mois. -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
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Vraiment celui-là il est ingénieux contre les chasseurs ... Bravo vraiment.