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Tout ce qui a été posté par herciv
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Les problèmes logistiques d'un déploiement pour assister les US sur la durée ont été traité par la marine en 2018. C'était l'une des faces de la mission du GAN quand il est parti en Indo-Pacifique.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui c'est ce que semblait dire le reportage il y a 6 ou 7 mois. Mais j'ai aussi l'impression que le problème est en cour de traitement par de l'investissement soit en machine soit en formation / compagnonnage. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La Suisse qui se rapproche de l'OTAN va perdre cette autonomie qui la caractérisait. Elle sera incapable de prendre ce genre de décision qu'aujourd'hui encore elle peut justifier par sa politique de non alignement. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
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Allemagne
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Très interessant merci. Scholz serait isolé politiquement ? Il pourrait être amené à démissioner ? -
9 raisons pour lesquelles le F-35 a besoin d’un nouveau moteur https://breakingdefense.com/2022/11/9-reasons-why-the-f-35-needs-a-new-engine/ Alors que l’armée décide entre améliorer ce qu’elle a et recommencer à zéro, John « JV » Venable de la Heritage Foundation affirme que l’option la plus coûteuse maintenant permettra d’économiser à long terme. Par JOHN VENABLEsur novembre 01, 2022 à 10:32 Le major Kristin « BEO » Wolfe, pilote et commandant de l’équipe de démonstration F-35A Lightning II, effectue des travaux de maintenance des moteurs F-135 affectés au complexe logistique aérien d’Oklahoma City, à Tinker Air Force Base, Oklahoma, le 25 mai 2021. (Photo de l’US Air Force par le sergent d’état-major Thomas Barley) Plus de deux décennies après l’attribution du contrat d’avion de combat interarmées F-35, les capacités de l’avion de cinquième génération et leur demande risquent de dépasser le moteur que l’avion utilise actuellement. Alors que le fabricant de moteurs d’origine Pratt & Whitney a offert une mise à niveau relativement abordable, dans l’éditorial ci-dessous John « JV » Venable de la Heritage Foundation, un ancien pilote de chasse, soutient que l’armée de l’air devrait plutôt viser le gagnant d’un concours de moteurs de nouvelle génération entre Pratt et General Electric. Les moteurs de chasse sont des machines incroyablement complexes. Nous pouvons les considérer comme des choses qui produisent simplement de la poussée, mais chaque moteur naît avec des traits et des fonctions indélébiles qui culminent dans le succès du chasseur qu’il alimente. La poussée est en tête de liste, mais l’appétit d’un moteur pour le carburant, sa capacité à fournir un refroidissement et une alimentation électrique aux composants du système et sa durabilité établissent les paradigmes de performance du système d’armes. Une fois sur le terrain, l’augmentation de la demande sur ces capacités devient finalement un jeu à somme nulle, où la satisfaction de la demande dans un domaine se fait au détriment des autres. Collectivement, les exigences imposées au système d’armes F-35 ont maintenant dépassé les capacités de son groupe motopropulseur F135. Donc, à l’heure actuelle, l’armée de l’air évalue deux options: apporter des mises à niveau progressives au moteur F135 actuel ou passer à un nouveau programme de référence en sélectionnant un gagnant parmi deux concurrents du programme de transition adaptative du moteur du service. Il y a au moins neuf raisons pour lesquelles l’armée de l’air devrait renoncer à moderniser le moteur actuel et décider d’acquérir le gagnant de l’AETP si elle veut tirer le meilleur parti de ses futurs F-35. 1. Le F-35 a besoin de plus de poussée. La conception du moteur Pratt and Whitney F135 du F-35 a été conçue en fonction des dimensions conceptuelles, du poids et des exigences de performance de l’avion de combat interarmées (JSF). Chacun des trois jets est maintenant 13% plus long, a une envergure plus large de plus de 16% et est au moins 30% plus lourd que leurs conceptions JSF originales. Cela a compromis des paramètres de performance clés tels que l’accélération. Obtenir rapidement une séparation d’un engagement peut signifier la vie ou la mort pour un pilote, et la circonférence supplémentaire du JSF, associée à son moteur, signifie que les F-35A, F-35B et F-35C ont besoin de plus de temps - 8 secondes, 16 secondes et 43 secondes, respectivement - pour accélérer de 0,8 Mach à 1,2 Mach. Le jet a besoin de plus de poussée que le F135 ne peut fournir. 2. Le F-35 a besoin de plus de portée. Les objectifs de conception du JSF accordaient la priorité à une augmentation significative du rayon de combat des chasseurs, ou de la portée qu’un avion peut parcourir du décollage à la cible, puis rentrer chez lui. Malheureusement, l’augmentation de la taille et du poids de l’avion, associée à l’augmentation des demandes de refroidissement des avions, a réduit le rayon de combat des trois variantes d’environ 15% en dessous des objectifs du programme. Le F-35 a besoin d’un moteur plus puissant et économe en carburant. 3. Les exigences de refroidissement du système dépassent déjà les spécifications de conception F135. Comme l’électricité, la demande de refroidissement du sous-système est mesurée en kilowatts. Le F135 a été conçu pour répondre à une demande de refroidissement de 15 kilowatts, mais cette exigence a déjà doublé pour atteindre environ 30 kilowatts. L’air de refroidissement est généré principalement en tirant l’air de prélèvement du moteur et en le faisant passer à travers des échangeurs de chaleur. Le F135 répond à la demande de 30 kilowatts en tirant plus d’air de prélèvement du moteur, ce qui réduit encore la poussée. D’ici à ce que la version Block 4 du F-35 soit entièrement mise en service en 2028, les sous-systèmes d’aéronefs auront besoin d’un minimum de 47 kilowatts de refroidissement, et la quantité requise pour répondre aux demandes de capacité subséquentes pourra atteindre 60 kilowatts. La centrale électrique du F-35 devra générer deux fois plus de refroidissement que le moteur F135. 4. Le moteur surchargé du F-35 vieillit beaucoup plus vite que prévu. Les exigences de refroidissement plus élevées à une liaison d’air de prélèvement plus élevée sont l’endroit où le jeu à somme nulle soulève sa tête laide avec ce moteur. Comme plus d’air de prélèvement est tiré pour le refroidissement, le moteur brûle plus de carburant et fonctionne plus chaud qu’il n’a été conçu pour fonctionner. Un taux de consommation de carburant plus élevé réduit l’autonomie du F-35, et les températures plus élevées ont déjà entraîné une usure du moteur, des taux de défaillance et des cycles de réparation nettement plus élevés pour le F135. 5. Le moteur F135 ne répondra pas aux besoins futurs en matière d’énergie électrique. Comme les exigences de poussée, de portée et de refroidissement, la spécification de génération de tension qui a été conçue dans le JSF était tout à fait suffisante pour les sous-systèmes envisagés en 2001. Cependant, les performances et la portée tactique efficace des sous-systèmes tels qu’un nouveau radar APG-85 [PDF] et les systèmes de guerre électronique améliorés qui viendront avec le F-35 Block 4 nécessiteront plus d’énergie électrique. Ajoutez des améliorations qui sont à l’horizon comme des armes à énergie dirigée, et vous commencez à frapper des arrêts de tension. Le bureau du programme interarmées des F-35 a déjà identifié ce défi et signalé la nécessité d’un moteur capable de produire plus de kilowatts de puissance. 6. Les améliorations progressives du moteur ne résoudront qu’une partie du problème. Pratt a proposé une mise à niveau progressive et évolutive du moteur appelée Enhanced Engine Program (EEP) qui peut augmenter la poussée de 6 à 10 pour cent ou augmenter l’efficacité énergétique de 5 à 6 pour cent. Pratt avait précédemment affirmé qu’il pourrait augmenter la poussée de 15% et l’efficacité énergétique jusqu’à 20% dans la même mise à niveau. Il pourrait également fournir jusqu’à 50% d’augmentation de la capacité de refroidissement. Le coût initial de l’EEP devrait, en effet, être beaucoup plus faible que l’achat d’un nouveau moteur, mais les gains prévus resteront des estimations jusqu’à ce que le moteur amélioré soit payé et mis en service et, même s’ils se concrétisent, seront toujours en deçà des futures demandes de systèmes d’armes F-35. 7. Le moteur AETP a fait ses preuves, dépasse les exigences actuelles et permettra de futures mises à niveau du F-35. Les objectifs du programme d’essais adaptatifs du moteur étaient de prouver une architecture à trois flux qui améliore le rendement énergétique du moteur de 25 %, augmente la poussée de 10 % et améliore considérablement la gestion thermique (refroidissement). Pratt et General Electric (GE) ont été sélectionnés pour construire des prototypes AETP. Alors que le XA101 de Pratt est toujours en cours de développement, le XA100 de GE a terminé les tests et a prouvé qu’il augmentait le rendement énergétique de 25% (permettant une autonomie supérieure de 30%) et augmentait la poussée de 10% à 20% (offrant 20% d’accélération en plus que le F135). Le XA100 offre deux fois la capacité de refroidissement, et ses aubes de turbine composites à matrice céramique peuvent résister à 500 degrés Fahrenheit, soit plus de chaleur que le moteur F135. Le XA101 de Pratt est également très prometteur, et il y a toutes les raisons de croire qu’à la fin de ses essais, l’Air Force aura deux grandes options pour un moteur de nouvelle génération. Bien que le développement de la technologie d’AETP ait été essentiel pour la famille de systèmes NGAD (Next Generation Air Dominance), elle prendra également en charge toutes les mises à niveau du bloc 4 actuellement envisagées pour le F-35 – et ce système d’armes a désespérément besoin d’une injection de concurrence. 8. La concurrence du prochain moteur pour le F-35 augmentera les performances et réduira les coûts. La concurrence est absente du programme de moteurs JSF depuis que le deuxième moteur du JSF, le F136 de GE, a été annulé en 2011. À partir de ce moment, Pratt a détenu le monopole des moteurs sur le programme F-35, ne laissant aucune raison impérieuse à l’entreprise de rivaliser sur les prix. Avec cela, le F135 était le seul sous-système majeur du F-35 qui n’a pas réussi à réduire ses coûts d’acquisition pour atteindre les objectifs du programme de systèmes d’armes, ce qui a rendu le coût du F-35A en dessous de son objectif de 80 millions de dollars beaucoup plus difficile. Le fait que Pratt et GE soient en concurrence côte à côte pour de futurs contrats de moteurs les obligera à maximiser les performances et à minimiser le coût de leurs moteurs. 9. Performance éprouvée, alors le prix devrait être le facteur déterminant pour le futur moteur F-35. Les estimations de coûts pour un moteur AETP mis en service dépassent généralement 6 milliards de dollars. Si le coût était le principal moteur, le prix de 2 milliards de dollars pour EEP gagnerait haut la main, du moins à première vue. Mais l’EEP est une approche de pansement pour relever les défis fondamentaux du groupe motopropulseur du F-35, et pour réussir, ce « pansement » devrait se développer au fil du temps. Choisir EEP signifierait tendre la main à ces coûts supplémentaires, et la nature progressive de ces mises à niveau limiterait davantage les capacités du système d’armes F-35 que de les propulser vers l’avant. Cela signifierait ignorer les problèmes de performance qui ont repoussé la concurrence dans l’approvisionnement en moteurs de chasse dans les années 1970. De par sa conception, le programme AETP revigorerait la concurrence et élèverait la trajectoire du F-35 dans un avenir prévisible. À une époque où les États-Unis sont susceptibles d’être surpassés en nombre par leurs adversaires, en particulier dans un combat dans l’Indo-Pacifique, il est important que nos aviateurs aient les meilleurs combattants que l’Amérique puisse fournir. Le combat aérien est impitoyable quand il s’agit du deuxième meilleur. Mettre l’un des moteurs AETP dans le F-35 est clairement le meilleur choix pour la sécurité nationale américaine. Vétéran de 25 ans de l’US Air Force, JV Venable est chercheur principal au Centre de défense nationale de la Heritage Foundation.
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Allemagne
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Désolé @Manuel77 j'ai beaucoup de mal à comprendre l'attitude de BASF et plus encore celle de Scholz concernant la Chine. Je met donc cet article ici afin de bien faire comprendre à quel point les politiques de ton pays sont déconnectés de la réalité. La politique pro-chine de l'Allemagne est autant une erreur que la politique d'approvisionnement en Gaz. Les entreprises US sommés de choisir entre US et Chine : https://www.federaltimes.com/it-networks/2022/11/01/us-tech-companies-in-china-may-soon-be-forced-to-choose-a-flag/ Les entreprises technologiques américaines en Chine pourraient bientôt être obligées de « choisir un drapeau » Par Paul Rosenzweig Nov 1, 18:10 Il y a de nouveaux signes de désaccord entre les États-Unis et la Chine, en particulier autour de points chauds tels que le soutien de Taïwan et de la Chine à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que la poursuite d’une concurrence économique et géopolitique plus large. Alors que la Chine continue de chercher à jouer un rôle plus important dans le monde, un conflit économique entre les deux superpuissances mondiales devient de plus en plus probable. Ce conflit inévitable a de vastes implications sur les entreprises américaines, en particulier celles de l’industrie technologique qui fournissent un soutien essentiel à l’armée américaine. Prenons le dernier exemple en date : une grande entreprise technologique américaine a été contrainte de renoncer à une partie de sa présence commerciale en Chine. Récemment, Apple a annoncé qu’il avait suspendu ses plans d’utilisation de puces informatiques de la Yangtze Memory Technology Co. dans ses futurs produits. Cette décision fait suite aux restrictions imposées par l’administration Biden à la participation américaine dans l’industrie chinoise des semi-conducteurs. En conséquence, de nombreuses autres grandes entreprises technologiques américaines déplacent également leur production hors du pays et retirent les investissements et les produits de son marché. Cela semble être une réponse sensée à l’évolution des circonstances. Apple et d’autres comprennent de plus en plus que les entreprises technologiques américaines vont être obligées de « choisir un drapeau ». Bien que les entreprises ne l’admettent pas, faire des affaires en Chine n’est plus une bonne idée. La Chine est connue pour prendre la technologie et l’utiliser pour supprimer du contenu préjudiciable au gouvernement chinois, comme censurer des photos de « Tank Man » (qui ont été brièvement retirées du moteur de recherche Bing de Microsoft) ou supprimer des commentaires en ligne critiquant ses dirigeants. Alors que le pays se rapproche de l’autoritarisme, la technologie libre et la censure libre deviennent de plus en plus distantes. Malgré l’idée de bon sens selon laquelle les entreprises technologiques devraient rester à l’écart des pays qui ne les laisseront pas exploiter librement leurs systèmes et plates-formes, de nombreuses entreprises technologiques américaines se dirigent toujours dans la direction opposée. Microsoft, Amazon, Facebook et IBM ont développé leurs activités en Chine, qui représente désormais une part importante de leur chiffre d’affaires annuel. Et malgré la censure flagrante et les défis à leur propre autonomie, tous semblent prêts et disposés à forger des liens étroits avec le gouvernement chinois dans le but de rester financièrement prospères dans le pays. Cette tendance commerciale présente des risques croissants pour les consommateurs américains et nos principaux organismes gouvernementaux. Les entreprises américaines renforcent leurs liens avec la Chine Cela est particulièrement problématique dans la mesure où l’armée américaine s’appuie sur ces entreprises technologiques pour ses propres capacités opérationnelles. Qu’il s’agisse des services cloud fournis par Amazon à la communauté du renseignement, d’Apple développant des équipements portables pour l’armée ou du Pentagone attribuant à Microsoft le projet de cloud computing JEDI de 10 milliards de dollars (qu’il a finalement annulé en 2021), les entreprises technologiques américaines sont profondément intégrées dans l’entreprise de sécurité nationale. Pourtant, en tant qu’otages des revenus massifs générés en Chine, il leur sera difficile de choisir un camp lorsque le conflit économique s’intensifiera – et potentiellement catastrophique pour la sécurité nationale s’ils choisissent imprudemment. La profondeur de la dépendance des entreprises technologiques vis-à-vis de la Chine est assez frappante. Amazon, par exemple, a maintenu une relation étroite avec le gouvernement chinois, y compris un partenariat avec la branche de propagande du pays et l’ajustement de ses opérations pour s’aligner sur les priorités stratégiques de la Chine. D’autres entreprises, dont Facebook, IBM et Microsoft, ont 10% de leurs laboratoires de recherche collectifs en IA hébergés en Chine, et ces investissements augmentent. Plus tôt cette année, Microsoft a annoncé le développement de quatre centres de données dans le pays, portant le nombre total d’installations de la société en Chine à neuf. Le centre Microsoft Research Asia en Chine a été qualifié de « berceau de l’IA chinoise » et « a joué un rôle déterminant dans la croissance et le développement de Dahua et de Megvii ». Les deux sociétés ont été liées à la surveillance et à l’oppression des minorités ethniques et religieuses en Chine Et, il y a moins d’un mois, Microsoft a célébré à la fois son 30e anniversaire et son expansion en Chine. En même temps que cette célébration avait lieu, il a été annoncé que des pirates informatiques parrainés par l’État chinois ont attaqué Microsoft Exchange, mettant en danger près de 30 000 entreprises et gouvernements américains. La question qui se pose maintenant est la suivante : à quoi devrions-nous nous attendre à l’avenir? Si, comme suggéré, chaque entreprise de technologie devra bientôt choisir un drapeau, comment peuvent-elles réduire leur dépendance à l’égard de la Chine d’une manière qui protège la sécurité nationale américaine ? Le gouvernement américain devrait-il prendre des mesures encore plus agressives pour protéger ses propres intérêts en matière de sécurité ? La ligne de tendance est claire : bientôt la dissonance de la double loyauté forcera un choix. Amazon, Microsoft et les autres ne seront plus en mesure d’opérer et de développer leurs activités dans les deux pays sans conséquence. Un conflit économique entre les États-Unis et la Chine semble inévitable. Nous pouvons espérer et nous attendre à ce que les entreprises technologiques américaines se tiennent du bon côté de l’histoire et soutiennent le pays où elles ont pu prospérer et se développer. Certes, la Chine représente un marché énorme, avec un potentiel de croissance exponentiel. Mais les entreprises technologiques américaines ne peuvent pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Ils peuvent choisir la croissance chinoise ou, en fin de compte, ils peuvent choisir de favoriser et de développer leurs activités aux États-Unis. Le choix qu’ils feront déterminera, à bien des égards, notre avenir technologique et le sort de notre sécurité nationale. -
Constat terrible de Ben Wallace ministre de la défense GB et incidemment ce Ministre démontre en quelques mots à quel point les décalage multiples de ce programme ont fait perdre à la RAF ses forces vives et est maintenant à la peine pour les remonter. Je comprend mieux les mots de @Stark_Contrast concernant le nombre de pilotes formés mais ne volant plus sur F-35. https://news.sky.com/story/uk-has-more-f-35-fast-jets-than-pilots-to-fly-them-ben-wallace-admits-12735825 Le Royaume-Uni a plus de jets rapides F-35 que de pilotes pour les piloter, admet Ben Wallace Le secrétaire à la Défense, Ben Wallace, a déclaré que « notre pipeline pilote n’est pas à l’endroit où je voudrais qu’il soit ». Deborah Haynes Rédactrice en chef de la sécurité et de la défense mardi 1 novembre 2022 18:38, Royaume-Uni Le Royaume-Uni a plus de jets rapides F-35 à la pointe de la technologie que de pilotes en raison de problèmes de formation au pilotage, a révélé le secrétaire à la Défense. Le ministère de la Défense ne possède qu’un peu plus de 20 avions de combat de 100 millions de livres sterling de la prochaine génération, mais ne peut même pas tous les utiliser, a confirmé Ben Wallace. « C’est une pagaille », a déclaré un ancien officier de la Royal Air Force. S’adressant à un comité de pairs, le secrétaire à la Défense a décrit la situation comme « tout un défi », affirmant que le déficit de pilotes était également dû au fait que l’avion F-35 Lightning est nouveau. Cependant, le ministère de la Défense a officiellement annoncé son intention d’acheter les jets - un programme dirigé par les États-Unis et le géant américain de la défense Lockheed Martin - en 2006, et le premier pilote britannique en a piloté un en 2010. Le secrétaire à la Défense a concédé que la formation en vol de l’armée - assaillie de retards, les pilotes attendant jusqu’à huit ans pour se qualifier au lieu du délai cible de deux à trois ans - était un facteur clé. « Notre pipeline pilote n’est pas à l’endroit où je voudrais qu’il soit », a déclaré M. Wallace. Il avait demandé au maréchal en chef de l’air Sir Mike Wigston, chef de la Royal Air Force, de faire de l’entraînement au pilotage sa seule priorité il y a plus de trois ans. Pourtant, comme l’a révélé Sky News au cours de l’été, il est toujours en crise. Le F-35 est l’un des programmes d’équipement les plus coûteux et les plus convoités du Royaume-Uni, les jets étant considérés comme apportant un nouveau niveau de capacité aux forces armées en raison de leurs radars sophistiqués, capteurs et autres équipements secrets. Analyse : Les trois crises simultanées de la RAF mettent le maréchal en chef de l’air Sir Mike Wigston sous pression La Grande-Bretagne avait initialement l’intention d’acheter 138 des jets F-35 au fil du temps. Cependant, à l’heure actuelle, il n’a acheté que 27 de ces avions. L’un d’eux est hors d’usage après s’être écrasé en mer au large de l’un des porte-avions de la Royal Navy l’année dernière, trois autres sont aux États-Unis, laissant seulement 23 au Royaume-Uni pour être utilisés par les pilotes de la Royal Air Force et de la Fleet Air Arm.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je remarque également que le mot "leadership" est soigneusement évité. Qu'à l'inverse Macron parle de communauté et de conférence se gardant absolument d'agir de sa tour d'ivoire comme d'autres ont pu le faire il n'y a pas si longtemps. https://www.lepoint.fr/monde/guerre-en-ukraine-une-conference-internationale-organisee-a-paris-en-decembre-01-11-2022-2496113_24.php -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le passage de témoin à la France ... Voilà des actions concrètes qui illustrent que c'est peut-être bien ce qui s'est passé entre les US et la France il y a 15 jours. Parce que là sur ce sujet c'est bien la France qui s'apprête à synchroniser les efforts avec le plein soutien de Zelensky. J'attend de voir la réaction US qui devrait donner le "LA" à cette conférence. Cette conférence va permettre de vérifier à quel point la France peut être entendue et arrive à mobiliser sur un sujet très concret pour la population Ukrainienne alors que nous seront nous-même dans une situation compliquée. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Go. Tu éveilles ma curiosité. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Elles sont d'autant plus chiantes qu'elles ne sont pas ancrées justement. As-tu déjà joué à des jeux comme AD&D dans lequel on utilise des dés à quatre faces. Tu as remarqué à quel point il sont difficiles à attraper et à renverser. Ces tétraèdres sont extrêmement stables. et si ton véhicule se met à en chevaucher un çà devient sport pour ne pas empaler ton véhicule sans espoir de le sortir de cette position sans l'aide d'une grue. https://presqu-ile-de-crozon.com/guerre/2-tetraedre-001.php -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Cet article du monde a un train de retard. Par exemple le Royaume Unis allège encore ses capacités terrestres et de projection. On parles des C-130J mais aussi de bataillon de Challenger ou même de certaine frégates ... Je ne peux que conseiller la lecture de ce Thread en entier. Les anglais n'ont plus les moyens de leurs ambitions tout simplement. Cet article est basé uniquement sur l'importance de l'aide anglaise. Mais cette aide est arrivé uniquement parce que au même moment les décisions de réduction de format de l'armée anglaise se succèdaient laissant de nombreux matériels disponibles. Hors dans une guerre il faut durer. Bref à l'inverse des anglais, des allemands ou même des polonais la France a d'excellents arguments à faire valoir. Tout d'abord nos capacités militaires couvrent tout le spectre des savoirs-faires, et chez les industriels il y a de nombreuses solutions pour accompagner ces savoirs-faires. Cà n'est pas le cas chez les allemands, c'est de moins en moins le cas des anglais, çà n'est pas encore le cas des polonais. D'autre part nos capacités industrielles sont doucement et sans bruit redéployées vers une industrie de guerre et çà sur le territoire métropolitain ... le tout est toujours possible parce que nous on a pas misé sur le gaz pour produire notre armement. Certe on a nous aussi nos goulots d'étranglement mais aucun n'est aussi important que la fabrication d'énergie pour nos voisins. L'action de la France est discrète mais de plus en plus apprécié et à l'inverse on a eu ce tweet sur l'aide US sur une conversation en juin entre Biden et VZ. Le truc c'est que VZ est parfaitement conscient du jeu US. Ils se tiennent l'un et l'autre. L'un fourni le sang et la sueur , l'autres les armes et les sous. L'un et l'autre sont utiles réciproquement tant que les russes gardent du potentiel ... mais après ? Que vaut l'Ukraine quand la russie aura fini de s'épuiser ? L'Europe et singulièrement la France offre une carte à jouer à VZ. Il faut l'avoir en tête. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Merci pour ce post. Non seulement il n'est pas virulent mais en plus il est plutôt dithyrambique. Il utilise deux fois le mot "spécifique". "Spécifique" signifie forcément un niveau de discussion entre expert et la fourniture de matériel correspondant bien et au bon moment aux besoins Ukrainiens. Spécifique peut vouloir dire aussi que les aides ne sont pas massives mais extrêmement appréciées. -
La Place de la France dans un monde de blocs
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai percuté sur l'article au-dessus aprce que ce matin je suis tombé sur un tweet qui disait que les EAU faisait un effort de 100 millions de dollar en faveur de l'Ukraine. Désolé je n'ai plus le lien. Les EAU penche donc légèrement du côté anti Russie, mais çà reste très très relatif presque de l'ordre du symbole uniquement. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Et sans aller jusqu'à la protection des PAX tu peux aussi dire que mettre ces trucs dans une tranché permet de stabiliser un minimum les parois et de rendre un peu moins inconfortable la vie dans ces tranchées. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Progression à pied donc quand on voit l'état du sol on comprend mieux pourquoi. Ca me rappel des videos de juin ou juillet je ne sais plus ou ces petits abris étaient déjà montré. Tu fais une levée de terre autour et il n'y a plus de problème d'épaisseur. -
115 dba d'après l'INSERM c'est le niveau de bruit pour causer des dommages irréversibles au oreilles en quelques secondes. Etre légèrement en dessous de cette valeur ne protège que si l'exposition n'est pas trop longue ou trop répétée. Soit l'armée de l'air suisse obtient des expropriations sur l'axe des pistes pour éviter ces problèmes soit elle attend que les gens soient suffisamment dégoûtée pour qu'ils déménagent et rachète une maison dont le prix aura été largement dévalué. On reste dans l'études des besoins en heure de vol des pilotes qu'ils soient Suisse ou Français. Je pense par contre que la notion d'"omnirôle" ou "multirôle" est un paramètre à prendre en compte par rapport à des avions dont l'intérêt est orienté uniquement sur une tâche. Cet entrainement au simulateur est peut-être suffisant le cas échéant. Par contre demander à un pilote d'être efficient / efficace sur tous les rôles de l'avion en une seule mission est peut-être plus exigeant et demande plus d'heures de vol ?
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Complètement d'accord. Comment l'Adlae fait pour garder le niveau des pilotes dans ces conditions et comment il faudrait faire si il y en avait encore moins sachant que le pilotage en simulateur fait déjà largement partie de l'entrainement des pilotes. Evidemment cette question vaut pour toutes les armées de l'air. Elle est posée dès 147 heures de vol en France. Peut-être que les pilotes des autres armées de l'air n'ont pas besoin de faire autant d'heures de vol ? Là on prend 20 à 26 dba sous la trajectoire entre un F/A-18 et un F-35 (pas uniquement au décollage mais aussi quand l'un ou l'autre évolue trop bas) ca veut dire un niveau sonore entre 100 à 600 fois plus important. Je ne sais pas si il y a beaucoup de monde dans l'axe des pistes à Meringen mais forcément çà n'aura pas du tout le même impact que des F/A-18 pour les gens qui pourraient s'y trouver.
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Totalement d'accord là-dessus. Mais entre être dérangé par un avion qui fait 90 dba et la même chose avec un avion qui 115 dba ce n'est pas du tout la même chose. Dans le cas des riverains pour le rafale ou le F/A-18, ils se plaignent surtout de la fréquence des survols. Dans le cas des f-35 quand on voit les images des résidents hollandais ce n'est pas seulement cette fréquence mais aussi l'intensité qui est soulignée. ET cette intensité peut causer des troubles de l'audition. https://www.inserm.fr/dossier/troubles-audition-surdites/ Prévention majeure : réduire l’exposition aux bruits excessifs L’exposition au bruit est une cause première de troubles de l’audition. Des niveaux sonores élevés détruisent de façon irréversible les cellules ciliées et altèrent les fibres nerveuses auditives. C’est le cas de nombreux bruits associés à des activités de loisirs (concerts, boîtes de nuit, baladeurs, etc.). La législation du travail a fixé des seuils de tolérance : Au-delà de 85 dB, une exposition de plus de huit heures nécessite une protection, Au-delà de 90 dB (perceuse), il faut limiter l’exposition à deux heures, Au-delà de 100 dB (marteau piqueur), il ne faut pas dépasser quinze minutes d’exposition, Passé 115 dB (explosion, avion au décollage), des bruits très brefs provoquent immédiatement des dommages irréversibles.
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L'USAF devrait réactiver ses F-111 et les confier à des contractors pour sauvegarder la durée de vie des F-35 : ENTRAÎNEZ-VOUS COMME VOUS BATTEZ : MISE À JOUR DE LA FLOTTE DE L’ADVERSAIRE AMÉRICAIN RYAN FISHEL 1 NOVEMBRE 2022 COMMENTAIRE Si l’US Air Force s’engage à maintenir son avantage sur ses concurrents, elle devrait renforcer et moderniser sa force d’entraînement adversaire. Actuellement, la force adverse professionnelle, connue sous le nom d'«Aggressors », est composée de seulement deux escadrons des F-16 les plus anciens et les moins avancés de la flotte et d’un escadron avec une poignée de F-35 de première production. Pour répondre aux exigences de base en matière d’entraînement, les unités de chasse opérationnelles doivent soit s’utiliser elles-mêmes, cannibaliser l’état de préparation et braconner la précieuse vie de la cellule en simulant des adversaires, soit s’entraîner contre un mélange d’aéronefs privés plus anciens qui ne sont pas compatibles avec les menaces contemporaines. L’armée de l’air est consciente de ce problème et a investi de l’argent dans des véhicules sans pilote à faible visibilité et dans la réalité augmentée pour améliorer la formation et simuler les avions agresseurs. Cependant, ces technologies et l’infrastructure requise ne sont pas encore matures, et la lenteur des acquisitions de la Force aérienne suggère que ces solutions sont à au moins une décennie d’être largement utilisées dans la flotte opérationnelle. La préparation à combattre un concurrent exige la validation des tactiques et de la technologie dans un environnement d’entraînement réaliste. Une simulation précise des menaces est la clé d’un environnement réaliste. La technologie permettant de produire des avions peu observables a proliféré, permettant à des adversaires comme la Chine et la Russie de développer et de déployer des avions similaires au F-35. L’armée de l’air chinoise, en particulier, déploie actuellement deux chasseurs furtifs – le J-20 et le J-31 – et a annoncé des plans pour la production de bombardiers furtifs H-20. En outre, il y a des spéculations selon lesquelles Pékin cherche à utiliser des drones peu observables pour « faire équipe » avec leurs homologues habités pendant les combats aériens. Au fur et à mesure que les menaces ont évolué, l’armée de l’air devrait faire de même pour que son entraînement reste la norme mondiale et améliorer les plates-formes qu’elle utilise pour simuler ses adversaires. Une solution à ce problème est que l’armée de l’air utilise une grande quantité de ses chasseurs furtifs F-117A qui ont été retirés en 2008, puis placés dans un stockage volant, comme solution à court terme pour reproduire les derniers chasseurs chinois pour les unités de combat opérationnelles. Pour réduire les coûts de l’armée de l’air, les F-117A disponibles pourraient être exploités par un entrepreneur exploité en vertu d’un contrat de propriété meublée par le gouvernement et être divisés en deux détachements distincts. Un détachement, basé à Tyndall Air Force Base ou Seymour Johnson Air Force Base, pourrait desservir les escadrons de chasse de la côte est, tandis que l’autre détachement pourrait être basé sur les escadrons de chasse de la côte ouest et servir la côte ouest. L’utilisation de cet avion permettrait de sauver la durée de vie des avions F-35 et F-22 actuels, d’améliorer la qualité de la formation de la Force aérienne et de réduire le coût du maintien de l’état de préparation des unités de chasse opérationnelles. Atténuer l’orgueil tactique et opérationnel L’armée de l’air utilise souvent la technologie comme référence pour juger de la gravité de la menace d’un adversaire. Cependant, la technologie dans la guerre est seulement aussi utile que la compréhension humaine de ses limites, forces et faiblesses – et chaque technologie a un moyen d’être exploitée. En combat aérien, comme tout autre type de combat, l’adversaire humain est le joker qui fait souvent la différence entre le succès et l’échec. L’armée de l’air a appris l’importance d’un entraînement réaliste pendant la guerre du Vietnam. Au cours de ce conflit, les États-Unis ont perdu environ 10 000 avions au combat. Les pilotes de chasse américains ont subi des pertes élevées et un faible taux de mortalité contre, du point de vue américain, un ennemi moins équipé et moins avancé technologiquement. C’était un contraste frappant avec les taux de mortalité élevés atteints pendant la guerre de Corée. Les résultats inattendus ont fait craindre que si l’OTAN était envoyée combattre les forces armées de l’Union soviétique, les pertes pourraient être graves. La piètre performance découlait de nombreux facteurs, y compris les défaillances technologiques et la faible compétence des pilotes avec les nouveaux aéronefs et systèmes. Les missiles air-air ont donné de moins bons résultats que prévu et les pilotes de chasse de l’armée de l’air ont utilisé les formations et tactiques obsolètes de la guerre de Corée enseignées à la prestigieuse école d’armes de combat du service pendant la guerre du Vietnam. La cause en était profondément enracinée dans l’impact de la culture sur la formation. Tout au long des années 1950 et 1960, sous la direction du Strategic Air Command, la Force aérienne a souligné l’importance et la probabilité d’une guerre nucléaire et d’une culture de sécurité aérienne « zéro défaut » dans laquelle la préservation de la force en temps de paix était la priorité numéro un. L’innovation dans l’armée de l’air signifiait l’innovation uniquement par la technologie. Les pilotes ont atténué les risques en suivant des listes de contrôle strictes et en évitant tout type de vol dangereux, comme l’entraînement à basse altitude ou le combat rapproché air-air. (..)
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La Place de la France dans un monde de blocs
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Les US très énervé par le positionnement des EAU concernant la guerre russie/ukraine. Article de mars 2022 https://theintercept.com/2022/03/09/russia-oil-uae-ukraine-invasion/ LES ÉMIRATS ARABES UNIS CHOISISSENT LA SOLIDARITÉ ENTRE PRODUCTEURS DE PÉTROLE PLUTÔT QUE LEURS ALLIÉS MILITAIRES « Les Gulfies jouent le blob comme un violon », a déclaré un responsable du renseignement américain à The Intercept. Ken Klippenstein 9 mars 2022, 11h00 AU MILIEU DES CRITIQUES MONDIALES CROISSANTES de son invasion de l’Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a pris le temps le 1er mars d’appeler un homologue qui s’est avéré de plus en plus fiable: Mohammed bin Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi et dirigeant de facto des Émirats arabes unis. Sur la base de la version publique russe de l’appel, Bloomberg a rapporté que le prince héritier « a déclaré le droit de la Russie à défendre sa sécurité nationale » – une concession extraordinaire à Moscou. Mais la citation a été rapidement supprimée, avec une note indiquant qu’une nouvelle version de l’histoire « se met à jour du cinquième paragraphe avec la déclaration des Émirats arabes unis ». Lorsque les Émirats arabes unis ont publié leur propre lecture de l’appel, la référence au droit de la Russie à se défendre n’y était pas. Bloomberg a opté pour la version émiratie. « Nous venons de mettre à jour l’histoire après que les Émirats arabes unis aient publié une déclaration », a déclaré l’auteur de l’article, le journaliste de Bloomberg Paul Wallace, à The Intercept. « Le gouvernement russe en a sorti un en premier, et il n’y a rien eu des Émirats arabes unis pendant quelques heures environ. Nous n’avions donc que le point de vue du Kremlin au départ. » Inscrivez-vous à notre newsletter Rapport original. Un journalisme intrépide. Livré chez vous. Je suis dans Bien qu’il soit bien sûr possible que la Russie ait déformé le contenu de l’appel, la sympathie des Émirats arabes unis pour Moscou dans le conflit ukrainien n’est pas un secret. The National, un journal appartenant aux Émirats arabes unis, a ordonné à son personnel étranger de ne pas qualifier l’invasion de l’Ukraine par la Russie d'« invasion », selon une note interne publiée par le journaliste du Telegraph Campbell MacDiarmid. « Cela m’a été partagé parce que les gens du bureau étranger sont vraiment découragés par l’ingérence éditoriale », a déclaré MacDiarmid, qui travaillait pour le journal, à The Intercept. « J’imagine que le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis ou similaire a remis la directive à Mina Al-Oraibi [rédactrice en chef]. » Invité à commenter la directive, Al-Oraibi n’a pas contesté l’authenticité du mémo, mais a renvoyé The Intercept à un article, publié un jour avant le reportage de MacDiarmid, dans lequel The National faisait référence à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’appel entre Poutine et MBZ avait eu lieu moins d’une semaine après que les Émirats arabes unis, malgré les pressions importantes des États-Unis, se soient abstenus lors d’un vote au Conseil de sécurité des Nations Unies pour condamner la guerre de la Russie. Alors que le monde a sanctionné publiquement et en privé les dirigeants de l’industrie russe, les oligarques du pays trouvent un accueil chaleureux aux Émirats arabes unis. Selon le Wall Street Journal, les dirigeants des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite auraient refusé de répondre aux appels de Biden pendant la crise ukrainienne. Tout cela fait suite à la décision des Émirats arabes unis, avec l’Arabie saoudite, de s’entendre avec la Russie pour faire grimper les prix du pétrole, faisant grimper les prix du gaz à leur plus haut niveau depuis des années et générant une manne de profits qui sapera la série de nouvelles sanctions imposées à Moscou. Ces mesures n’étaient que les dernières d’une série de développements qui ont montré que les Émirats arabes unis se rapprochaient de la Russie, marquant un réalignement qui menace de bouleverser des décennies de relations chaleureuses entre Abou Dhabi et Washington. Apparenté La collusion entre l’Arabie saoudite et la Russie fait grimper les prix du gaz – et aggrave la crise ukrainienne Un ancien diplomate de haut rang et un responsable d’un groupe de réflexion non autorisé à parler publiquement ont déclaré à The Intercept que les diplomates américains pensaient que la Russie et les Émirats arabes unis avaient conclu un accord avant le vote du Conseil de sécurité de l’ONU du 25 février: les Émirats arabes unis s’abstiendraient de voter contre la Russie sur les questions ukrainiennes et, en échange, la Russie voterait avec les Émiratis sur les questions relatives au Yémen. (L’ambassadrice des Émirats arabes unis aux Nations Unies, Lana Zaki Nusseibeh, a nié s’être engagée dans un échange de votes.) Le 28 février, la Russie s’est jointe aux Émirats arabes unis au Conseil de sécurité de l’ONU pour voter pour désigner les rebelles houthis du Yémen comme un groupe terroriste. Richard Mintz, porte-parole du gouvernement des Émirats arabes unis, n’a pas répondu aux multiples demandes de commentaires. Les responsables américains actuels et anciens de The Intercept interrogés pour cet article ont exprimé des réactions allant de la déception à la trahison pure et simple lors du vote des Émirats arabes unis. LES PLUS LUS Des documents divulgués décrivent les plans du DHS pour contrôler la désinformation Ken Klippenstein, Lee Fang En achetant Twitter, Elon Musk a créé son propre cauchemar hilarant Jon Schwarz Voici combien d’argent vous avez perdu si vous avez suivi les conseils cryptographiques de Matt Damon il y a un an Jon Schwarz « Il est grand temps que nous nous débarrassions de la fiction selon laquelle les Émirats arabes unis sont un partenaire fiable en matière de sécurité pour les États-Unis. Entre les allégations de leur transfert d’armes d’origine américaine à des groupes terroristes au Yémen et leur refus de condamner la guerre illégale de Poutine en Ukraine, il est clair à maintes reprises qu’ils ne partagent pas nos valeurs ou notre sentiment de sécurité », a déclaré à The Intercept la représentante Ilhan Omar, D-Minn., membre du Comité des affaires étrangères de la Chambre. « L’administration Biden aurait dû arrêter les ventes de F-35 et de drones de Trump pour des raisons de droits de l’homme et de protection des civils au Yémen, mais comme ils ne l’ont pas fait, j’espère que cela leur donnera l’impulsion dont ils ont besoin pour arrêter cette vente immédiatement », a-t-elle déclaré, faisant référence à un accord signé par l’ancien président Donald Trump le dernier jour de son mandat pour vendre les 50 avions de combat F-35 des Émirats arabes unis. drones et autres équipements de défense totalisant 23 milliards de dollars. Un haut conseiller démocrate du Sénat, qui n’était pas autorisé à parler publiquement, a fait écho à des frustrations similaires: « Lorsque vous considérez l’énorme quantité de soutien, voire de déférence, que les États-Unis ont montré aux Émirats arabes unis, leur abstention est vraiment regrettable. » En plus du Congrès, les responsables de la sécurité nationale des États-Unis ont exprimé leur consternation face au vote des Émirats arabes unis. « En soutenant la Russie sur l’Ukraine, les Émirats arabes unis ne font pas seulement preuve d’une gratitude étonnante envers l’Amérique qui a assuré la sécurité du Golfe au cours des 50 dernières années », a déclaré Robert Baer, un officier de la CIA à la retraite. « Et c’est sans parler de tout le sang que les Américains ont versé. » L’armée américaine agit en tant que garant de la sécurité des Émirats arabes unis contre des adversaires régionaux comme l’Iran et les rebelles houthis du Yémen. Lorsque les forces houthies au Yémen ont lancé des missiles sur une base aérienne d’Emerati en janvier, mettant en danger les troupes américaines stationnées là-bas, c’est l’armée américaine qui aurait intercepté les missiles. Ce n’était qu’une partie d’une réponse de défense rapide de Washington qui comprendrait l’envoi aux Émirats arabes unis d’un escadron d’avions de combat F-22 avancés et du destroyer de missiles guidés USS Cole, ainsi qu’une visite personnelle du chef du commandement central américain, Kenneth F. McKenzie. « Ce n’est pas une mauvaise affaire [pour] eux », a fait remarquer un haut responsable de l’armée à The Intercept. « Même [le président iranien Ebrahim] Raïssi a appelé à un cessez-le-feu », s’est plaint un responsable du renseignement américain. « Les Gulfies jouent du blob comme un violon. » La tension est inhabituelle pour le pays riche en pétrole, dont les dépenses somptuaires en relations publiques et en groupes de réflexion qui embauchent d’innombrables anciens responsables américains l’ont par le passé protégé des critiques à Washington, malgré son bilan sordide en matière de droits de l’homme, y compris les crimes de guerre au Yémen et l’emprisonnement de militants dans le pays. En ce qui concerne le seul Conseil de sécurité de l’ONU, les Émirats arabes unis ont embauché des dizaines de membres du personnel de communication stratégique pour faire valoir leurs intérêts aux Nations Unies, comme l’a déclaré à The Intercept un ancien diplomate américain de haut rang qui travaillait à l’ONU. (Les divulgations de lobbying étranger avec le ministère de la Justice confirment que la mission des Nations Unies des Émirats arabes unis a signé des accords avec le Glover Park Group, une société de conseil en communication basée à Washington et dirigée par plusieurs anciens responsables démocrates de la Maison Blanche.) Les Émirats arabes unis ont même embauché deux anciens assistants de Samantha Power, qui dirige actuellement l’Agence américaine pour le développement international sous la présidence de Joe Biden. Dans une série de supplications adressées aux hauts responsables émiratis, l’administration Biden s’est donné beaucoup de mal pour clarifier sa position sur l’Ukraine. Le 4 janvier, un mois avant l’invasion, le secrétaire d’État Antony Blinken s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis au sujet du renforcement militaire de la Russie aux frontières de l’Ukraine – une indication claire de son importance pour l’administration. Mais le 23 février, quelques jours après que la Russie a envoyé des troupes en Ukraine, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a vanté la « force et la solidité » des relations du pays avec Moscou, ainsi que son intérêt pour l’élargissement de la coopération. Le lendemain, Blinken s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, condamnant la Russie en termes non équivoques et soulignant, selon un communiqué, « l’attaque préméditée, non provoquée et injustifiée de la Russie contre l’Ukraine et l’importance de construire une réponse internationale forte pour soutenir la souveraineté ukrainienne par le biais du Conseil de sécurité de l’ONU ». Malgré la discussion, le 25 février, les Émirats arabes unis se sont abstenus de voter sur la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la Russie – rejoignant la Chine dans ce processus, au grand vexage des responsables américains. Malgré une vague de critiques, le 28 février, le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé que Moscou avait pris un autre appel très médiatisé avec le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, dans lequel ils ont discuté de « développement ultérieur des liens globaux entre la Russie et les Émirats arabes unis », soulignant que cela avait été à la demande des Émiratis. « Le vote émirati au Conseil de sécurité de l’ONU a montré une fois de plus que la relation entre les États-Unis et les Émirats arabes unis est une voie à sens unique où les États-Unis font des sacrifices massifs pour ce petit État autoritaire et n’obtiennent même pas la solidarité au Conseil de sécurité en retour », a déclaré Trita Parsi, vice-présidente exécutive de l’Institut Quincy. « En fin de compte, le blâme ne devrait pas aller aux Émirats arabes unis – ils poursuivent impitoyablement leur intérêt national – le blâme nous incombe de ne pas poursuivre le nôtre. » Correction : 9 mars 2022 -
@ARMEN56 merci. Tu sembles moins catastrophé que le journaliste.
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C'est quand même réparable non ?
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Les réfugiés du bruit. La première partie concerne les F/1-18 qui font 90 dba de bruit La seconde partie (vers 5;00) concerne les F-35 dont le bruit n'est pas mesuré dans ce reportage mais dont on sait qu'ils font 115 dba de bruit. https://theintercept.com/2021/12/17/when-the-jets-fly-new-warplanes-turn-u-s-towns-into-sonic-hellscapes/