Paschi
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Tout ce qui a été posté par Paschi
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
D'accord avec la première partie. Bémol en ce qui concerne l'Iran https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230406-l-iran-et-l-arabie-saoudite-scellent-leur-réconciliation-à-pékin -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ou alors, les Emiratis refuseront de céder leurs 2000 pour ne pas risquer de mettre en danger leur petit business (sur lequel l'Europe de l'Ouest ne dit mot) -
La Suisse a décidé en 1958 déjà de renoncer à sa souveraineté dans le domaine aéronautique avec l'abandon du programme P-16 et l'achat de Mirages. Par ailleurs, le gouvernement Suisse n'a tout simplement pas l'ambition de participer à un programme tel que le SCAF. Elle devait trouver en urgence un remplaçant pour ses F-18 et pour cela a choisi le F-35, chose que je regrette.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Paschi a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ils l'ont invité pour faire passer la pilule "Bashar al Assad" ? -
Je ne comprends pas trop ce que vient faire la Suisse dans cette liste. Notre principale industriel aéronautique, Pilatus, n'est pas lésé par l'achat de F-35. Ou fais-tu allusion à RUAG ?
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En fait il n'y a pas une solution mais un ensemble de solutions. Des brouilleurs peuvent être repérés par les systèmes de GE adverses et devenir des cibles.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Paschi a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La guerre en Ukraine a profondément bouleversé les relations sino-russes en Asie centrale au profit de la Chine notamment. Dernier épisode symbolique : Pékin organise, sans Moscou, un sommet avec les cinq chefs d'Etat d'Asie centrale, tous ces pays ayant été autrefois des républiques soviétiques. https://fr.euronews.com/2023/05/17/la-perte-dinfluence-de-la-russie-en-asie-centrale-au-profit-de-la-chine https://fr.euronews.com/2023/05/18/la-chine-recoit-les-dirigeants-dasie-centrale-pour-un-sommet-inedit -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout vient à point pour qui sait attendre... (les esprits taquins ne manqueront pas de noter que la GB parle de fournir des F16 et pas des Typhoon) Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni plaide pour une "coalition internationale" pour livrer des avions F16 à Kiev. Avec cette annonce du Premier Ministre britannique Rishi Sunak et de son homologue néerlandais Mark Rutte, l'aide des Européens à l'Ukraine, l'aide européenne à l'Ukraine pourrait passer un cap. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-le-royaume-uni-plaide-pour-une-coalition-internationale-pour-livrer-des-avions-f16-a-kiev_5829146.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Si c'est une formation d'aspirant pilotes (donc sans expérience) cela dure plusieurs années (on peut certainement raccourcir en temps de guerre) et je doute que l'Ukraine ait la possibilité de former correctement de nouveaux pilotes. Il est donc pertinent de commencer leur formation dès maintenant en Europe de l'Ouest. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas autant qu'un bunker mais c'est déjà bien plus qu'un mur en béton armé pour habitation. Du moins en Suisse. Normalement, dans les grand dépôts de munition les différents abris sont suffisamment éloignés les uns des autres pour que l'explosion de l'un n'entraîne pas celle des autres (des images que j'ai pu voir de telles installations à l'étranger. En Suisse on n'en a pas de telles). Quand Murpyh s'en mêle (aucune moquerie de ma part)... En effet -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Certe mais il faut plus qu'une simple charge explosive pour percer un abris durci non ? Comme une charge creuse primaire ou alors l'explosif doit se trouver dans un corp profilé et blindé pour percer le béton armé (un peu comme un obus de 155 mm ou une SDB1). -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Si c'est effectivement un dépôt de munition touché par un shahed, ce dépôt ne devait pas être durci au vu de la charge militaire de ce drone. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Paschi a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.blick.ch/ausland/angriffe-auf-russland-die-zwei-gesichter-von-selenski-id18574638.html Depuis le début de la guerre, le président Volodimir Selenski est le visage de l'Ukraine : il rencontre des chefs de gouvernement, des parlementaires, des stars d'Hollywood, le pape - toujours avec une énergie apparemment inépuisable, toujours avec une certaine cordialité. Il le doit : il a besoin des armes de ses partenaires occidentaux pour se défendre contre l'agresseur - mais il doit promettre de ne pas les utiliser pour attaquer la Russie. Mais Selenski peut aussi faire autrement derrière des portes closes, comme le montrent désormais des documents divulgués des services de renseignement américains, dans lesquels sa communication interne avec des aides de haut niveau et des chefs militaires est décrite en détail. Le "Washington Post" rapporte que lors d'une réunion fin janvier, Selenski a proposé de "mener des attaques en Russie" tout en déployant des troupes terrestres ukrainiennes en territoire ennemi pour "occuper des villes frontalières russes non spécifiées". C'est ce qu'indique un document classé "top secret". L'objectif est de "donner de l'influence à Kiev dans les discussions avec Moscou", peut-on également lire dans le document. S'agissait-il d'un simple jeu de l'esprit ou d'un projet sérieux ? Un document rapporté par le "Washington Post" décrit par exemple un plan surprenant élaboré l'année dernière par les services secrets militaires ukrainiens. Des attaques secrètes contre les forces russes en Syrie devaient être menées avec l'aide secrète des Kurdes. En décembre, Selenski aurait ordonné aux services secrets de "cesser de planifier des opérations contre les forces russes en Syrie". La raison n'est pas claire. Selon un autre document secret, Selenski a proposé d'attaquer des "sites opérationnels non spécifiés à Rostov", une région de l'ouest de la Russie, en utilisant des drones. En outre, Selenski envisageait de "faire sauter" l'oléoduc Druzhba construit par l'Union soviétique et qui approvisionne la Hongrie en pétrole. Les procès-verbaux des entretiens montrent en outre régulièrement la colère de Selenski contre la Hongrie, écrit encore le "Washington Post". Le Pentagone n'aurait pas contesté l'authenticité des documents. Le "Washington Post" a interrogé Selenski pour savoir s'il avait proposé d'occuper des parties de la Russie. Selenski a réagi avec mécontentement, rejetant ensuite les affirmations des services secrets américains en les qualifiant de "fantaisie", mais défendant son droit d'utiliser des tactiques non conventionnelles pour défendre son pays. "J'ai beaucoup de généraux avec lesquels je travaille", a déclaré Selenski au journal. "Et ce sont mes conversations personnelles". Et il attaque les journalistes du "Washington Post" parce qu'ils l'interrogent sur le contenu des documents : "Votre objectif est-il d'aider la Russie ? S'il vous plaît, cessez de jouer avec moi. Je suis le président d'un pays en temps de guerre, d'un pays en guerre. Vous savez, je ne joue pas à 'Counter-Strike'". L'Ukraine a tout à fait le droit de se protéger, a-t-il ajouté. "Si tant de gens sont morts, s'il y a eu des fosses communes et si notre peuple a été torturé, je suis sûr que nous devons utiliser toutes les ruses". -
https://soldat-und-technik.de/2023/05/fuehrung-kommunikation/34761/kampf-gegen-kleinstdrohnen-der-moderne-luftraumspaeher/ La menace des microdrones est un produit du 21e siècle, c'est pourquoi les stratégies et les moyens de défense prometteurs doivent être recherchés dans les technologies et les produits du 21e siècle. C'est précisément là qu'intervient une solution de Securiton Deutschland, une entreprise également spécialisée dans la défense contre les drones et basée dans le sud de l'Allemagne, comme l'a expliqué Georg Schweizer, Senior Expert MOS de Securiton GmbH, à Soldat & Technik au cours du congrès DWT "Unbemannte Systeme IX" - qui s'est tenu les 19 et 20 avril à Bonn. Le détecteur SecuriDrone Wingman de l'entreprise danoise MyDefence, dont Securiton détient les droits de distribution en Allemagne, constitue la base de la solution de détection pour l'engagement de l'infanterie. Les dimensions du détecteur correspondent à peu près à celles d'un chargeur de fusil d'assaut. Le système, qui pèse environ 1,1 kg, est généralement fixé sur le gilet pare-balles d'un soldat et peut, avec une seule charge de batterie, détecter des drones pendant environ 14 heures, jusqu'à une distance de deux kilomètres, en moins de cinq secondes, et indiquer au guetteur aérien désigné la présence du drone dans l'espace par un signal visuel, sonore ou par vibration. La détection s'effectue par l'identification des signaux de communication émis par le drone ou le contrôleur de drone. Tout drone du commerce doit transmettre en vol des signaux de commande et/ou d'image entre lui-même et le pilote du drone. La transmission des signaux n'est pas directionnelle, mais part de l'émetteur du signal dans toutes les directions. Le détecteur profite de cette situation. L'antenne du SecuriDrone Wingman est en mesure de détecter les petits drones sur toutes les fréquences radio connues, indépendamment du fait qu'il s'agisse de petits drones du commerce ou de kits de drones. Selon Schweizer, on est ainsi en mesure de détecter environ 99,9 pour cent des petits drones commerciaux apparaissant actuellement sur le champ de bataille et de créer ainsi les conditions nécessaires à la poursuite de la défense des systèmes. En effet, il est possible de détecter aussi bien les systèmes télécommandés directement par des pilotes humains (environ 90%) que les drones en pilotage automatique (9,9%), car les systèmes en pilotage automatique transmettent en permanence les données de vol du drone et souvent aussi des images vidéo au pilote, afin que celui-ci puisse intervenir à tout moment et prendre lui-même le contrôle de l'appareil. Seuls les drones entièrement autonomes et donc "hors de contrôle", qui n'émettent aucun signal, ne peuvent pas être détectés par l'ailier. Mais ceux-ci sont extrêmement rares, voire inexistants, et ne sont pas disponibles dans le commerce. Selon Schweizer, ces drones entièrement autonomes ne représentent aujourd'hui pas plus de 0,1 % de la menace. La détection par reconnaissance des signaux présente en outre l'avantage de pouvoir identifier un éventuel danger lié aux drones dès la phase de préparation. C'est-à-dire à partir du moment où le drone ou sa télécommande est mis en marche. SecuriDrone Wingman signale donc la présence d'un drone à proximité avant même que l'on puisse entendre ou voir le drone ou que le drone nous voie. Une fois détecté, il appartient à la troupe de prendre les mesures qui s'imposent pour faire face à la menace des drones. Pour la détection de drones dans les groupes au combat, les convois ou même les lieux sans personnel, Securiton a développé, selon ses propres indications, le SecuriDrone Companion, un appareil capable de détecter les drones et de donner l'alerte par communication sans fil sur un nombre quelconque de terminaux mobiles courants. Chaque terminal peut recevoir l'avertissement d'un nombre quelconque de capteurs Companion. Les paramètres de performance du capteur correspondent à ceux du SecuriDrone Wingman. Outre le capteur du drone et la technologie de communication sans fil, un capteur GPS est intégré dans un Pelicase de 4,5 kg afin de transmettre les positions des capteurs aux terminaux. L'utilité supplémentaire est générée par l'affichage de l'avertissement du drone sur le terminal mobile. Le système n'est pas seulement en mesure d'indiquer que des signaux de drones ont été détectés, mais aussi d'attribuer ces signaux aux drones et aux télécommandes de drones identifiés. Securiton Allemagne a développé à cet effet une application qui fonctionne sur tous les terminaux mobiles courants. L'utilisateur du Companion voit l'emplacement du détecteur sur une carte numérique enregistrée sur le terminal. Une fois activé, le Companion saisit tous les signaux émis et les compare à une base de données de signaux. Ainsi, l'utilisateur peut non seulement être informé qu'un drone ou une télécommande émet à proximité, mais aussi savoir exactement combien et de quels drones il s'agit. Des cercles de couleur de plus en plus grands ou de plus en plus petits autour de la position du capteur indiquent en outre si un drone se rapproche ou s'éloigne du détecteur ; la classification s'effectue en vérifiant l'intensité croissante ou décroissante du signal du drone ou de la télécommande. Schweizer indique en outre que la présentation sera encore plus détaillée à l'avenir. La récente législation européenne sur les drones exige qu'à l'avenir, les drones mis sur le marché via le commerce disposent d'une fonction d'identification à distance pour l'identification électronique à distance. De tels systèmes devront alors envoyer automatiquement et en permanence à l'environnement des données telles que le numéro de l'appareil, la position, la direction de vol et l'altitude. SecuriDrone Companion peut ainsi positionner directement de tels systèmes avec un positionnement en temps réel sur la carte numérique de l'application et actualiser le mouvement de vol du drone toutes les secondes sur la carte. Le guetteur aérien du 21e siècle ne doit pas se fier uniquement à ses yeux et à sa double lunette. Les guetteurs aériens doivent impérativement être équipés de capteurs légers, compacts et portables pour chaque soldat, qui signalent la présence de drones - émettant des signaux électromagnétiques. En utilisant des systèmes déjà disponibles sur le marché, la troupe pourrait rapidement être en mesure de détecter la majeure partie de la menace des petits drones. Le rôle du guetteur aérien moderne serait alors d'éclairer encore optiquement le drone et de réagir le cas échéant. L'antenne du SecuriDrone Wingman est capable de détecter les petits drones sur toutes les fréquences radio connues, indépendamment du fait qu'il s'agisse de petits drones du commerce ou de kits de drones. Pour la détection de drones dans les groupes d'intervention, les convois ou même les lieux sans personnel, Securiton a développé, selon ses propres indications, le SecuriDrone Companion, un appareil capable de détecter les drones et de donner l'alerte par communication sans fil sur un nombre quelconque de terminaux mobiles courants.
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Suisse : politique intérieure et extérieure
Paschi a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Malheureusement, la Suisse a aussi eu son lot de drames par le passé. L'éboulement de Goldau par exemple. https://www.sac-cas.ch/fr/les-alpes/leboulement-de-goldau-il-y-a-200-ans-secroulait-une-partie-du-rossberg-17724/ -
Suisse : politique intérieure et extérieure
Paschi a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Le délai est plus lié aux suites de l'effondrement qu'à l'effondrement lui même. Selon les experts, si la masse rocheuse ne s'écroule pas d'un coup, il a de fortes chances que le village soit plus ou moins épargnés. Dans ce cas, il sera nécessaire de procéder à des travaux de sécurisation et de déblaiement. Par contre, si la masse rocheuse s'effondre d'un coup, le village sera probablement détruit. D'autres villages en Suisse sont menacés par des éboulements. https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13523054-la-fonte-du-permafrost-menace-plusieurs-villages-suisses.html -
Suisse : politique intérieure et extérieure
Paschi a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Le village de Brienz dans le canton du Grison a été évacué en raison de l'effondrement prévu d'une partie de la montagne qui le surplombe. Depuis ce vendredi, 18:00, toute la zone est interdite. Les habitants ne pourront probablement pas retourner chez eux durant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, selon les autorités. https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/14013080-a-brienz-on-espere-revenir-a-la-maison-apres-leffondrement-de-la-montagne.html -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Cette une nouveauté ça non ou est-ce que la livraison de ces leurres avait été annoncée ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y en a des plus calés que moi pour te répondre mais si je me souviens bien : systèmes de communication, IFF, tableau de bord, câblage et électronique pour utiliser des armes occidentales -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
De l'aveu même des Ukrainiens ce n'est pas l'offensive tant attendue mais tout de même, affaire à suivre. https://www.blick.ch/ausland/russen-in-panik-ukrainische-streitkraefte-brechen-durch-feindliche-linien-id18568652.html Dans la région de Bakhmout, les forces ukrainiennes ont fait une percée à certains endroits, rapportent des blogueurs militaires. Cela provoque la panique chez les Russes. Il se passe quelque chose à Bakhmout : selon des blogueurs militaires russes, les troupes ukrainiennes ont percé à plusieurs endroits du front en petites formations. Alexander Kots, paniqué, écrit sur son canal Telegram aux 654'000 abonnés : "La contre-offensive de Kiev a commencé" ! Le correspondant de guerre de la télévision d'État russe, Evgueni Poddoubny (39 ans), tire également la sonnette d'alarme. Au vu des succès des attaques ukrainiennes sur les flancs de la troupe de mercenaires Wagner qui se bat dans la ville, un encerclement généralisé menace. Ce qui perturbe tant les blogueurs du Kremlin : après des semaines d'annonces d'une lente avancée russe dans la région de Bakhmout, les forces ukrainiennes auraient désormais percé en direction de Berkhovka et Yagodnoye et repousseraient les Russes vers Souledar. Marcel Berni, expert militaire : "L'Ukraine tente de semer la confusion"(06:58) "Kiev a décidé d'escalader" Les blogueurs rapportent que les forces armées ukrainiennes se sont organisées en plusieurs unités et groupes blindés, chacun composé de 2 ou 3 chars. Les troupes ont ensuite tenté de tenir chacune de ces positions. "La situation est difficile" pour les occupants russes, peut-on lire chez Poddubny. Kots écrit : "Les chars de l'armée ukrainienne roulent le long de la route de contournement de Kharkiv en direction de la frontière avec la Russie. Cela signifie que Kiev a décidé de faire dégénérer la situation sur les flancs de Bakhmout, parallèlement au lancement d'offensives également sur le front nord". Les positions russes près de Bogdanivka seraient actuellement violemment attaquées par les troupes ukrainiennes. La chaîne de propagande Rybar écrit qu'une attaque en direction de Kharkiv est en préparation. Les Ukrainiens s'y seraient formés avec environ 30'000 combattants. Des drones seraient acheminés dans la région afin de semer la panique parmi les troupes russes. L'état-major ukrainien n'a pas encore confirmé toutes ces informations. Le ministère russe de la Défense s'est toutefois empressé de démentir toutes les informations correspondantes. "Les déclarations diffusées par certains canaux Telegram sur des 'percées défensives' qui auraient eu lieu à différents endroits de la ligne ne correspondent pas à la réalité". Le ministère dresse ensuite la liste de diverses attaques ukrainiennes repoussées avec succès. Et affirme que "l'ennemi subit des pertes considérables en hommes et en équipement". Et le Kremlin de calmer le jeu en affirmant que la situation générale dans la zone de guerre est "sous contrôle". Les avancées à Bachmut ne semblent pas faire partie de la contre-offensive tant attendue. Le président ukrainien Volodimir Selenski a déclaré que cela prendrait encore du temps. "Avec (ce que nous avons), nous pouvons continuer et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de gens", a-t-il déclaré à la chaîne britannique BBC. Or, cela serait "inacceptable". "Nous devons donc attendre. Nous avons besoin d'un peu plus de temps". Peut-être que l'attaque des forces ukrainiennes s'explique par les tensions qui règnent entre Wagner et l'armée russe. On savait déjà qu'il y avait du rififi entre Wagner et l'armée Russe, là c'est confirmé par une miliblogueuse russe : https://www.blick.ch/ausland/putin-und-prigoschin-soldaten-gehen-aufeinander-los-russen-bloggerin-enthuellt-vorgaenge-an-kriegsfront-id18566481.html Dans la bataille pour la ville ukrainienne de Bachmut, les troupes russes ont perdu des territoires. La raison : les Russes sont en conflit entre eux, comme le révèle une blogueuse militaire russe. Plus d'un an après le début de l'invasion de l'Ukraine, les Russes ne se battent plus seulement contre les Ukrainiens, mais aussi contre eux-mêmes. Les forces armées russes sont également en conflit entre elles. La blogueuse militaire russe Anastasia Kaschewarowa (34 ans) rapporte que le climat est lourd entre les mercenaires de Wagner et l'armée régulière russe. Au lieu de combattre ensemble, les troupes russes sont violemment divisées. C'est ce qu'écrit Kachewarova dans un long post Telegram. La jeune femme de 34 ans, qui était auparavant l'assistante du président de la Douma, Viatcheslav Volodine (59 ans), ne mâche pas ses mots dans son post. "Chacun se bat pour lui-même et ne voit pas ce qui se passe autour de lui. Chacun se prend pour un héros et les autres pour des fainéants", écrit la blogueuse militaire. C'est ainsi que les mercenaires de Wagner d'Evgueni Prigoschin (61 ans) se seraient retrouvés au cœur d'une violente bataille sans avoir reçu le soutien de la 72e brigade de l'armée russe - alors que celle-ci se trouvait à proximité. Les conséquences ont été désastreuses : Les mercenaires ont dû battre en retraite et ont subi de lourdes pertes. Le retrait de la troupe Wagner a immédiatement entraîné des accusations. Les hommes de Prigoschin ont affirmé qu'ils avaient appelé la 72e brigade par radio. Les soldats, quant à eux, ont affirmé qu'un tel appel à l'aide n'était jamais arrivé. Mais il y aurait plus derrière tout cela. Il y aurait une directive du ministère de la Défense interdisant toute collaboration avec les mercenaires de Wagner, comme l'écrit la blogueuse. Et elle met en garde : "Si vous ne surmontez pas votre fierté, nous ne gagnerons pas". Finalement, tout le monde serait dans le même bateau - "vous êtes assis cul contre cul". Actuellement, les forces armées ne forment pas une unité et "l'ennemi en profite". Selon Kashevarova, le mot d'ordre actuel est : tous contre tous. Les forces armées se provoquent mutuellement avec des propos tels que "Oh, je n'ai pas vu les bataillons de Donetsk et de Lougansk depuis longtemps - se battent-ils encore ? En outre, les chefs des troupes n'hésiteraient pas à se quereller entre eux. Kaschewarowa en est sûre : dans ces conditions, la guerre ne durera plus longtemps. "Nous perdrons alors et laisserons la victoire à l'ennemi". Qu'il s'agisse des combattants de l'armée ou des mercenaires de Wagner, tous donneraient le meilleur d'eux-mêmes. "Maintenant, nous devons nous serrer les coudes", écrit Kachevarova, "mais si vous ne surmontez pas votre fierté, nous ne gagnerons pas". (lia) -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.blick.ch/ausland/kreml-sprecher-peskow-kriegsziele-teilweise-erreicht-id18566493.html La tâche la plus importante était de protéger les habitants du Donbass, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une interview à la chaîne de télévision bosniaque ATV diffusée mercredi soir. "Nous avons réussi en partie à remplir cette mission, mais nous en sommes encore loin en partie", a ajouté Peskov. Depuis le début de la guerre, la Russie utilise la prétendue protection de la population du Donbass comme prétexte pour ses attaques, à la suite desquelles des territoires ont été occupés au-delà de l'Ukraine orientale et annexés en violation du droit international. Peskov a expliqué l'absence de succès visibles au cours des derniers mois par le fait que l'armée russe ne fait soi-disant pas la guerre. "Faire la guerre, c'est tout autre chose, cela signifie la destruction totale de l'infrastructure, la destruction totale des villes. Nous ne faisons pas cela", a déclaré le porte-parole du Kremlin. Mais en réalité, depuis l'automne dernier, l'armée russe attaque régulièrement les villes ukrainiennes et les infrastructures - notamment le réseau d'approvisionnement en énergie - avec des missiles et des drones. Des villes comme Marioupol, Sjewjerodonezk et Bachmut se sont transformées en champs de ruines suite à la guerre de conquête russe. Des milliers de civils ukrainiens sont déjà morts. Peskov s'est contenté de qualifier les combats autour de la ville de Bachmut, dans l'est de l'Ukraine, d'"actes d'agression graves". Il n'a pas abordé plus en détail le conflit entre le chef de Wagner Evgueni Prigoschin et la direction du ministère de la Défense à Moscou, se contentant de parler d'"émotions débordantes". L'automne dernier déjà, après une série de défaites dans la guerre qu'il avait ordonnée, le chef du Kremlin Vladimir Poutine avait déclaré que la Russie n'avait pas encore commencé à faire la guerre. Ces paroles ont été perçues comme une menace d'escalade du conflit, même face à une mobilisation partielle. Pourtant, la Russie n'a pas réussi à gagner de grands terrains au cours de la campagne d'hiver. -
Suisse : politique intérieure et extérieure
Paschi a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Les trois objets fédéraux soumis au vote le 18 juin sont bien partis pour être largement acceptés, selon le premier sondage SSR publié vendredi. Le projet d'imposition minimale des grandes entreprises est soutenu par plus de 80% de la population. Le oui à la loi sur le climat dépasse les 70%, tandis que la loi Covid-19 convainc plus de deux tiers des personnes sondées. https://www.rts.ch/info/suisse/14016132-vers-un-triple-oui-clair-lors-des-votations-du-18-juin-selon-un-premier-sondage-ssr.html Pour ceux que cela intéresse : Fiscalité des multinationales, neutralité carbone et mesures anti-Covid: c’est un menu varié avec un goût de déjà-vu qui attend les Suisses pour ce premier dimanche de votations de l’année. https://www.swissinfo.ch/fre/votations-fédérales-du-18-juin-2023/48476346 -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ces missiles permettront certainement aux appareils ukrainiens de se mettre à l'abri car la chasse russe n'est pas si à la ramasse que cela si l'on en croit l'article. Guerre en Ukraine : Les pilotes d'avion parlent de la guerre aérienne avec la Russie https://www.bbc.com/news/world-europe-65461405 L'ordre de l'équipe au sol ukrainienne est clair : un chasseur russe Su-35 a tiré un missile sur l'avion de Silk. Ce dernier sait qu'il doit interrompre la mission pour survivre. Silk, l'indicatif du pilote, plonge rapidement son MiG-29 si bas qu'il peut voir la cime des arbres. Le vieil avion de l'ère soviétique commence à trembler alors qu'il est poussé à la limite. Silk navigue entre les tours et les collines qu'il a méticuleusement étudiées sur la carte lors de la préparation de cette mission. "Ces vols à proximité de la surface sont les plus difficiles", explique Silk. "Il faut se concentrer très fort. Et en raison de la faible hauteur, on n'a ni le temps ni l'espace pour s'éjecter en toute sécurité." Les avions de chasse comme celui piloté par Silk accompagnent les avions d'attaque au sol ukrainiens lors de leurs missions de combat sur la ligne de front. Le rôle de Silk est de fournir une couverture contre les missiles air-air russes. Mais les jets ukrainiens ne peuvent pas faire grand-chose pour les arrêter. "Notre plus grand ennemi, ce sont les chasseurs russes Su-35", explique un autre pilote de MiG-29, dont l'indicatif d'appel est Juice. "Nous connaissons les positions de la défense aérienne [russe], nous connaissons leur rayon d'action. C'est assez prévisible, nous pouvons donc calculer combien de temps nous pouvons rester [dans leur zone]. Mais dans le cas des avions de chasse, ils sont mobiles. Ils ont une bonne image de l'espace aérien et savent quand nous nous dirigeons vers les lignes de front. Les patrouilles aériennes russes peuvent détecter le décollage d'un avion à réaction à l'intérieur du territoire ukrainien. Leurs missiles R-37M peuvent atteindre une cible aérienne à une distance de 150 à 200 km, alors que les missiles ukrainiens ne peuvent parcourir qu'une distance de 50 km. Les avions russes peuvent donc voir les avions ukrainiens et les abattre bien avant qu'ils ne représentent une quelconque menace. Depuis le début de l'invasion russe, l'armée de l'air ukrainienne a subi de lourdes pertes, même si elle ne révèle pas de chiffres précis. L'affirmation de la Russie selon laquelle elle a détruit plus de 400 avions ukrainiens ne semble pas plausible, étant donné que les estimations indépendantes de la taille de la flotte ukrainienne représentent au moins la moitié de ce chiffre. Le rapport IISS Military Balance 2022 indique que l'armée de l'air ukrainienne disposait de 124 avions aptes au combat avant l'invasion russe à grande échelle. Pour mettre fin à la supériorité aérienne de la Russie, l'Ukraine souhaite que ses partenaires occidentaux lui fournissent des avions à réaction plus modernes, tels que les F-16 fabriqués aux États-Unis. "Nos pilotes volent sur le fil du rasoir", déclare le colonel Volodymyr Lohachov, chef du département de développement de l'aviation de l'armée de l'air ukrainienne. "Mais les F-16 nous permettraient d'opérer au-delà des systèmes de défense aérienne de l'ennemi. Et leurs missiles peuvent être efficaces jusqu'à 150 km, ce qui leur permettra d'attaquer également les jets russes. "Bien sûr, nous serons toujours pris pour cible", déclare Juice. "Mais ce sera un combat à armes égales. Pour l'instant, nous n'avons pas de réponse à leur donner. Les F-16 sont dotés de meilleurs radars capables de détecter les missiles qui leur sont tirés dessus. Actuellement, l'équipe qui surveille les radars au sol doit communiquer verbalement avec les pilotes sur les menaces auxquelles ils sont confrontés. "Nos avions n'ont pas de système d'alerte pour les tirs de roquettes [russes]", explique le pilote d'un avion d'attaque Su-25 portant l'indicatif d'appel Pumba. "Tout est basé sur le visuel. Si vous les voyez, vous essayez simplement de vous échapper en tirant des leures à chaleur et en manœuvrant. La supériorité aérienne de la Russie signifie que l'Ukraine ne peut se permettre qu'un déploiement limité de son aviation militaire à proximité de la ligne de front, ce qui peut avoir un impact majeur sur le succès de toute future opération de contre-offensive. Selon Juice, les Ukrainiens effectuent jusqu'à 20 fois moins de sorties que l'armée de l'air russe. De plus, les armes dont disposent les avions d'attaque ukrainiens proviennent du stock de vieilles bombes de l'ère soviétique et de roquettes non guidées, qui s'épuisent rapidement en raison de l'approvisionnement limité. Mais il ne s'agit pas seulement d'un soutien aérien pour les troupes au sol. Les jets occidentaux peuvent également renforcer les systèmes de défense aérienne de l'Ukraine, selon les aviateurs. "Nos avions ont de vieux radars qui ne voient pas les missiles de croisière [russes]. Nous sommes comme des chats aveugles lorsque nous essayons de les abattre", explique le colonel Lohachov. La portée des armes occidentales sur les F-16 leur permettra d'intercepter les missiles de croisière "sur de longues distances à nos frontières, au lieu d'essayer de les attraper quelque part dans les régions centrales de l'Ukraine", explique M. Juice. Selon les pilotes ukrainiens, les MiG-29 que la Pologne et la Slovaquie ont récemment transférés à l'Ukraine ne résolvent pas leurs principaux problèmes. Ces avions sont dotés des mêmes armes anciennes et de la même capacité limitée que la flotte ukrainienne. Mais l'administration américaine a exclu d'envoyer des F-16 à l'Ukraine. Nombreux sont ceux qui craignent que le fait de fournir à l'Ukraine des avions occidentaux ne fasse qu'aggraver le conflit, entraînant directement les États-Unis et l'Europe dans la guerre. -
L'industriel Eurocopter, rebaptisé Airbus Helicopters
Paschi a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
Sur les raisons de l'annulation : « Nous avons récemment résilié un contrat avec Airbus Helicopters pour l’achat d’hélicoptères H225. Nous avons eu du mal à poursuivre le contrat en raison du coût élevé du cycle de vie, des limites à la conception modulaire pour de futures exigences et d’une proposition technique complexe », a en effet déclaré M. Abushehab. « Ce n’est pas une décision politique », a-t-il précisé. Elle a été motivée par « des raisons financières et techniques », a-t-il insisté. « L’entreprise n’avait pas la motivation sérieuse pour répondre à nos demandes et aux exigences pressantes du grouvernement. L’incapacité à atteindre les objectifs de [création de] valeur dans le pays a été un autre facteur qui a joué en faveur de la résiliation du contrat », at-il ajouté M. Abushehab. Les transferts de technologie et les retours industriels [offset] sont des points sur lesquels le Conseil Tawazun est particulièrement vigilant. « À l’heure actuelle, notre notre objectif principal est de développer la valeur dans le pays à travers toutes les opérations que nous entreprenons en collaboration avec nos partenaires locaux et internationaux », a expliqué son président. Et, à ce titre, les industriels de la défense « peuvent désormais obtenir des crédits compensatoires en participant à des activités économiques qui stimulent l’économie locale, accélèrent le transfert de technologie et de savoir-faire, offrent des opportunités d’emploi et de formation et améliorent la chaîne d’approvisionnement », a-t-il conclu. https://www.opex360.com/2023/05/09/les-emirats-arabes-unis-ont-lintention-dannuler-leur-commande-de-12-helicopteres-h225m-caracal/ -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Paschi a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.blick.ch/ausland/um-ukrainer-zu-stoppen-russen-errichten-gigantische-toetungszonen-id18565227.html Les Russes construisent de gigantesques "kill zones". Des tranchées, des positions défensives et des dents de dragon s'étendent sur des dizaines de kilomètres : les Russes se sont massivement enterrés en prévision de la contre-offensive ukrainienne. L'offensive de printemps des Ukrainiens fait passer l'armée russe de la position d'attaque à celle de défense. La peur d'une riposte de l'armée ukrainienne a donc poussé les troupes russes à construire de gigantesques lignes de défense. Les Russes tentent ainsi de conserver le territoire conquis au sud et à l'est de l'Ukraine. C'est ce que montrent les images satellites du satellite Copernicus-Sentinel-2 de l'Agence spatiale européenne (Esa), évaluées par le "Redaktionsnetzwerk Deutschland" (RND). Les lignes échelonnées s'étendent sur plus de 100 kilomètres - de la rivière Dnipro jusqu'à une grande partie de la région de Donetsk. Elles se trouvent en partie à 30 kilomètres de la ligne de front. Selon le blogueur militaire Pasi Paroinen, elles sont réparties en différentes zones : la première zone est constituée de positions de compagnie et de postes avancés. Viennent ensuite des tranchées et une zone de forces de réserve et de positions de diversion. Enfin, la ligne de défense principale se compose de tranchées à plusieurs niveaux, de tranchées antichars et de dents de dragon - des éléments en béton destinés à arrêter les chars. Paroinen suppose que la zone devrait être massivement minée. L'ex-général australien Mick Ryan commente sur Twitter les fortifications russes. Selon lui, il est extrêmement difficile de mettre en place un système de défense aussi complexe sur toute la ligne de front, qui s'étend sur environ 1200 kilomètres. Il faut partir du principe que la Russie considère cette zone comme un point clé de la contre-offensive ukrainienne. Du point de vue russe, il s'agit apparemment des zones d'attaque les plus "dangereuses" et les plus "probables". Ryan reconnaît dans ces lignes une stratégie : "La grande majorité des obstacles ne sert pas à arrêter l'ennemi", écrit-il sur Twitter. "Il s'agit plutôt pour les Russes de diriger l'ennemi vers des "kill zones" ou de rompre l'unité de la troupe et l'interaction des armes". Selon Ryan, les Russes ont également préparé des obstacles pour surprendre les troupes ukrainiennes, les ralentir et les repousser par des contre-attaques. Cette stratégie n'a rien de surprenant, poursuit l'ex-général, elle fait partie de la pratique militaire courante. Toutefois, la théorie et la pratique sont deux choses différentes.