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AIR-DEFENSE.NET

gianks

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Tout ce qui a été posté par gianks

  1. gianks

    Marine espagnole

    La frégate Bonifaz a été lancée hier. Cette vidéo présente des images du lancement « classique ».
  2. gianks

    Alenia Aermacchi M-346 Master

    https://www.flightglobal.com/defence/leonardo-offers-uk-final-assembly-of-m-346-as-hawk-replacement-need-grows/164471.article Leonardo propose l'assemblage final du M346 au Royaume-Uni s'il est choisi pour remplacer le Hawk
  3. gianks

    Marine Britannique

    Le contrat d'achat du LPD HMS Bulwark par Marinha do Brasil a été signé hier à Londres, en marge du DSEI 2025.
  4. gianks

    Le F-35

    https://nationalsecurityjournal.org/the-ferrari-f-35-stealth-fighter-could-be-a-sky-monster/
  5. D'un point de vue financier, le budget actuel devrait être réparti équitablement entre les trois partenaires, ce qui signifie qu'aucun financement supplémentaire ne sera fourni par le Japon.
  6. Comme suggéré par @g4lly le fait que NG ait décidé de développer le projet FDI n'empêche pas le développement de la conception FREMM pour les équiper de radars à face plane et d'équipements de pointe.
  7. gianks

    Eurofighter

    Le fait qu’une personne corrompue/corrupteur soit non seulement corrompu/corrupteur mais aussi stupide ne change pas les termes de la question.
  8. gianks

    Marine Grecque

    Toutes les FREMM-IT disposent de 16 VLS A50 équipés de missiles Aster 30. La version GP (Bergamini) est équipée d'un canon de 127/64 mm capable de tirer des obus Vulcano et d'un canon 76/62 SR mm DAVIDE/STRALES. Dans la version ASW (Fasan), le canon de 127 mm est remplacé par un second canon 76/62 SR mm DAVIDE/STRALES
  9. https://www.ilsole24ore.com/radiocor/nRC_09.09.2025_15.55_46310463 Leonardo : Création d'un consortium d'électronique pour le programme d'avions de combat GCAP 9 septembre 2025 Mitsubishi, Leonardo UK et ELT participent également (Il Sole 24 Ore Radiocor) - Rome, 9 septembre - Un consortium a été formé entre les entreprises d'électronique de défense participant au GCAP (Global Combat Air Programme), le projet visant à développer le nouvel avion de combat de sixième génération pour l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni d'ici 2035. Quatre entreprises impliquées ont signé un accord de collaboration en mars 2023 et ont désormais signé un accord de consortium : Mitsubishi Electric pour le Japon, Leonardo UK pour le Royaume-Uni, et Leonardo et ELT Group pour l'Italie. La création du consortium, qui sera baptisé GCAP Electronics Evolution, « concrétise la collaboration en la dotant d'une structure commerciale et marque une avancée significative au niveau industriel, tout en renforçant l'engagement à long terme des partenaires envers le programme GCAP ». Le consortium signera un contrat avec Edgewing, coentreprise détenue à parts égales par le britannique BAE Systems, le groupe italien Leonardo et le japonais Japan Aircraft Industrial Enhancement, qui sera le principal intégrateur système du programme. Les quatre entreprises collaboreront pour fournir le système de détection et de communication avancé de nouvelle génération, appelé ISANKE & ICS (Integrated Sensing and Non-Kinetic Effects & Integrated Communications Systems), ainsi que le service intégré de soutien logistique à long terme (Through-Life Support Service - TLSS), qui accompagnera le système pendant des décennies.
  10. Un article qui établit des parallèles entre la situation politique française actuelle et ce qui était autrefois la « normalité » de la politique italienne et offre quelques éclairages intéressants. https://www.repubblica.it/politica/2025/09/09/news/caduta_governo_francia_italia_andreotti-424835589/?ref=RHLF-BG-P5-S1-T1-r046 Six Premiers ministres en huit ans, la France craint l'« italianisation » mais oublie la leçon d'Andreotti. Par Francesco Bei Une honte pour un pays qui avait fait de la stabilité institutionnelle l'une des certitudes de la Ve République. L'« italianisation » est un terme de longue date du jargon politique et journalistique français, et certainement pas avec une connotation positive. Une honte pour un pays qui avait fait de la stabilité institutionnelle l'une des certitudes de la Ve République. Le fait de devoir composer avec six Premiers ministres en huit ans de présidence Macron a plongé les Français dans le cauchemar de la Première République italienne, où les gouvernements avaient une durée moyenne de vie de 11 mois (50 gouvernements de 1946 à 1992, et la situation ne s'est guère améliorée depuis). Outre l'« italianisation », le vocabulaire politique de l'Élysée s'est récemment enrichi, après la chute du Premier ministre Bayrou, d'autres termes que nous, Italiens, connaissons bien. On envisage en effet la nomination d'un « Premier ministre technique » à la Mario Monti, une majorité de « large coalition » entre centristes et socialistes, et même le summum de notre byzantinisme politique : un « mandat exploratoire » confié à une figure ultra-partisane. Pour guérir ce « mal italien » et réduire l'influence des extrêmes, la droite poutinienne de Le Pen et la gauche populiste de Mélenchon, le remède envisagé pourrait également être puisé dans la pharmacopée du Bel Paese: On parle d'une réforme vers la représentation proportionnelle [qui était le mode de scrutin de la première République italienne] pour pousser les forces politiques vers une convergence vers le centre. Un paradoxe remarquable, sachant que l'Italie rêve depuis des décennies d'importer le scrutin à deux tours à la française avec précisément le même objectif : réduire le pouvoir des forces contestataires. Giulio Andreotti participe également à ce jeu de miroirs avec ses cousins français, que le philosophe franco-russe Alexandre Kojève imaginait unis dans un fantôme « Empire latin ». Car Bayrou, s'autodétruisant au Parlement au nom de la cohérence programmatique, a oublié la règle numéro un d'Andreotti : « Mieux vaut s'en sortir que mourir », ce qui est l'incarnation même de la tant décriée « italianisation ». Et de toute façon, à vrai dire, Bayrou n'a pas aboli deux jours fériés, tandis que Divo Giulio, en 1977, en a aboli quatre d'un seul coup. Et il était aussi un catholique fervent.
  11. https://www.rid.it/shownews/7494/l-rsquo-euromale-entra-nella-fase-di-critical-design-review EUROMALE entre en Critical Design Review 04/09/2025 | Gabriele Molinelli Selon l'OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en Matière d'Armement), la conception de l'EUROMALE (ou EURODRONE) sera achevée d'ici la fin de l'année et, une fois approuvée, la production des premiers prototypes pourra commencer. L'OCCAR indique qu'Airbus GmbH, concepteur principal, et Leonardo et Dassault Aviation, sous-traitants principaux, ont finalisé leur revue critique de conception interne le 31 juillet et conclu que la conception est prête pour la phase suivante, qui implique directement l'OCCAR et les quatre pays partenaires : l'Allemagne, la France, l'Espagne et l'Italie. Le lancement de la CDR « nationale » a été officiellement célébré le 25 août en Allemagne. L'évaluation confirmera la conformité de la conception à environ 2 000 exigences techniques établies par les pays partenaires, permettant la production de trois prototypes pour des campagnes d'essais en vol en France, en Espagne et en Italie. L'avion sera produit par les industries des quatre pays, l'assemblage final étant prévu à Manching, en Allemagne. Au total, 60 appareils sont prévus. Le programme a été lancé en 2016 et a vu la signature d'un contrat le 24 février 2022 pour la production de 20 « systèmes », chacun composé de trois drones et de deux stations de contrôle au sol (GCS), pour un total respectif de 60 avions et 40 GCS. Comme souvent, des retards ont été constatés, à tel point que même sur le site web de l'OCCAR, on peut encore lire que la production du prototype devait débuter dès 2024. L'EUROMALE sera exceptionnellement lourd pour un drone de sa catégorie, pesant environ 12 tonnes, contre environ 5,6 tonnes pour un MQ-9B. Grâce notamment à sa conception bimoteur, il promet robustesse, excellentes capacités tout-temps et certification complète pour le vol en espace aérien non ségrégué. La charge utile de la mission, capteurs et armement compris, est de 2 300 kg. D'après les images vues jusqu'à présent, quatre points d'emport devraient être prévus sous les ailes. L'autonomie promise est de « jusqu'à 40 heures ». Une exigence importante est qu'il soit totalement exempt de réglementation ITAR et garantisse la pleine souveraineté du système aux pays partenaires. C'est précisément la raison d'une partie du mécontentement actuel à Paris, qui se plaint du contenu « américain » des moteurs CATALYST, produits par AvioAero, sélectionnés par Airbus en 2022. Avio garantit que le CATALYST sera entièrement certifié en Europe et non soumis aux restrictions ITAR. La France a exprimé à plusieurs reprises des doutes quant à l'avenir du programme : en juillet dernier encore, des sources de presse françaises indiquaient que Paris avait déjà entamé des discussions avec ses partenaires afin de définir une éventuelle sortie du programme.
  12. https://www.fincantieri.com/it/media/comunicati-stampa-e-news/2025/fincantieri-varato-a-castellammare-il-troncone-della-terza-lss-per-chantiers-de-latlantique/ La partie avant du troisième LSS/FLOTLOG Émile Bertin de la MN a été lancée aujourd'hui au chantier naval de Castellammare di Stabia.
  13. gianks

    La Force aérienne suisse

    À propos des F-35 effectuant des missions de police aérienne… la semaine dernière https://www.ansa.it/sito/notizie/topnews/2025/08/28/f-35-italiani-in-estonia-intercettano-velivolo-russo_013ed0c1-db9b-43c8-a4b6-eb6d6a1e18c7.html Deux F-35 italiens, opérant dans le cadre de la mission de patrouille aérienne de l'OTAN, ont décollé d'Ämari, en Estonie, en réponse à un avion russe. La force opérationnelle aérienne (32e et 6e escadres) de la base aérienne d'Ämari témoigne de l'engagement de l'Alliance à protéger et à sauvegarder les régions baltes et son flanc oriental.
  14. gianks

    [PATMAR & SURMAR]

    https://theaviationist.com/2025/08/27/p-8-poseidon-advanced-airborne-sensor-extended/
  15. gianks

    Marine Norvegienne

    Il n'y a pas de lien avec la taille. Les performances et l'efficacité des solutions choisies comptent (soyons sérieux). Je me demande simplement où se situe la distinction opérationnelle dans ce raisonnement, c'est-à-dire si elle s'applique à tous les types de navires ou seulement aux navires « les plus consommables » (ce qui me semble paradoxal). Et je m'interroge à propos des navires capitaux (les futurs DDX italiens, par exemple, dont la taille et le coût augmentent proportionnellement aux performances qu'ils devront garantir, et même dans ce cas, certains se demandent si un navire moins performant, mais en plus grand nombre, ne serait pas préférable compte tenu de l'évolution récente des conflits). Mais aussi à propos d'un éventuel futur CATOBAR italien (et j'imagine unique).
  16. gianks

    Marine Norvegienne

    Question directe : cette considération s’applique-t-elle également aux navires capitaux ? Car de ce point de vue, il est difficile de comprendre la réduction de la taille des navires d’escorte d’un futur porte-avion, dont la taille est considérablement supérieure à celle du navire qu’il remplacera.
  17. https://ukdefencejournal.org.uk/uk-and-japan-to-accelerate-new-fighter-jet-project/
  18. gianks

    Armée de l'air italienne

    https://theaviationist.com/2025/08/29/usaf-pilots-training-ifts-italy/
  19. https://aresdifesa.it/giappone-testa-heron-mkii-e-tb2-verso-una-flotta-uav-complementare/ Le Japon teste le Heron-MkII et le TB2 : Vers une flotte de drones complémentaire Le ministère japonais de la Défense a confirmé à Janes que les forces terrestres (JGSDF) effectuaient des tests sur deux systèmes aériens sans pilote de classe MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) : le Heron-MkII israélien et le Bayraktar TB2 turc. Les tests du premier se sont achevés au cours de l'exercice 2024, tandis que ceux du second se termineront en 2025. La présence du Heron-MkII a déjà été constatée à l'aéroport de Shirahama, dans la préfecture de Wakayama, ce qui suggère que le TB2 est également testé au Japon. Les déclarations et les documents budgétaires montrent clairement que Tokyo n'opte pas pour un modèle unique, mais plutôt pour un mélange de plateformes aux caractéristiques complémentaires. Le ministère de la Défense a en effet établi une distinction entre les drones polyvalents, capables non seulement de surveillance et de reconnaissance, mais aussi de guerre électronique et d'attaque cinétique, et les drones conçus pour fournir des informations en temps réel aux unités de première ligne et frapper immédiatement des cibles. Cette stratégie concorde avec les rapports d'Asahi Shimbun et de Kyodo News, selon lesquels le gouvernement entend se concentrer sur une expansion numérique rapide de la flotte de drones, en y allouant plus de 1 000 milliards de yens et en privilégiant la quantité à la qualité. Le Heron-MkII, dont le coût est estimé à environ dix millions de dollars, est une plateforme plus grande, capable d'emporter des capteurs électro-optiques, des radars AESA et une gamme de nacelles pour la guerre électronique, le renseignement sur les communications et les missions de relais. C'est un drone très performant, idéal pour les missions ISR de longue durée, mais dont les capacités offensives sont limitées, voire inexistantes. Le TB2, quant à lui, est estimé à environ cinq millions de dollars et est environ deux fois plus petit que l'avion israélien. Malgré sa capacité d'emport plus faible et ses limitations en matière de capteurs électro-optiques et radar, le drone turc compense par une polyvalence opérationnelle remarquable : il peut emporter des bombes à guidage laser, des missiles antichars, des roquettes guidées et même de petits missiles de croisière. Son efficacité a été démontrée sur divers théâtres d'opérations, de l'Ukraine à la Syrie, de la Libye au Haut-Karabakh. L'accessibilité financière joue un rôle crucial dans les évaluations de Tokyo. Le TB2, dont le coût unitaire est estimé à environ sept cents millions de yens, est nettement plus abordable que le MQ-9B Reaper, déjà en cours d'acquisition pour la Force maritime d'autodéfense, dont le prix unitaire dépasse cent milliards de yens. Cette différence ouvre la voie à une acquisition à grande échelle, cohérente avec la stratégie visant à assurer la supériorité numérique dans le domaine des drones. Parallèlement, d'autres plateformes restent à l'étude : le Nikkei a également fait état d'un intérêt japonais pour l'Anka de Turkish Aerospace Industries, déjà adopté par la Malaisie et l'Indonésie, ainsi que pour des modèles américains, britanniques et australiens. À l'avenir, l'intérêt du Japon pour des drones aux caractéristiques diverses semble refléter la nécessité de couvrir un large spectre de missions. Le Heron-MkII semble destiné à renforcer les missions de surveillance stratégique et de renseignement électronique, tandis que le TB2 représente une solution à faible coût pour acquérir rapidement une capacité de frappe.
  20. 4 nouveaux Gripen E/F pour la Thaïlande https://aresdifesa.it/thailandia-gripen-ef-saab/ La Thaïlande commande quatre chasseurs Saab Gripen E/F : un contrat de 5,3 milliards de couronnes suédoises La Royal Thai Air Force (RTAF) a officialisé une nouvelle étape dans la modernisation de son aviation de combat. Saab a annoncé la signature d'un contrat avec Försvarets Materielverk (FMV), l'agence suédoise d'armement, pour la fourniture de quatre chasseurs Gripen E/F à la Thaïlande. Le montant total de la commande s'élève à environ 5,3 milliards de couronnes suédoises, avec des livraisons prévues entre 2025 et 2030. Le contrat signé comprend trois Gripen E et un Gripen F biplace, ainsi que des équipements de soutien, des formations et une assistance technique. L'accord prévoit également un programme complet de compensation industrielle et de coopération technologique avec la Thaïlande. Ce programme comprendra des transferts de technologie, des collaborations avec l'industrie locale et de nouveaux investissements dans divers secteurs de l'économie nationale, renforçant ainsi les relations bilatérales entre Bangkok et Stockholm. Micael Johansson, président-directeur général de Saab, a salué la décision de Bangkok : « Nous accueillons la Thaïlande comme nouveau client du Gripen E/F. Le pays est déjà un utilisateur régulier de la famille Gripen et est conscient des atouts que cette plateforme offre aux forces armées royales thaïlandaises. Avec ce choix, la Thaïlande adopte l'avion de combat le plus moderne actuellement disponible sur le marché, sur lequel elle pourra bâtir la prochaine génération de capacités stratégiques indépendantes.» L'armée de l'air thaïlandaise et le Gripen La RTAF exploite déjà un escadron d'avions multirôles Gripen C/D, introduits en 2011. L'ajout de la version E/F, plus avancée, permettra une intégration fluide entre les générations et une transition progressive vers de nouvelles capacités. Le Gripen E/F offre une avionique avancée, un radar Raven AESA, un moteur GE F414G de nouvelle génération et de vastes capacités multirôles, avec un accent particulier sur l'interopérabilité avec les alliés. L'intégration du Gripen F biplace ouvre également la voie à des missions d'entraînement avancées et à une plus grande flexibilité opérationnelle.
  21. gianks

    [Rafale]

    Intéressant : apprendre à un Suisse comment être Suisse en faisant valoir qu'il n'est pas possible de faire ce que la Suisse a déjà fait (voir le veto contre l'envoi de balles par l'Allemagne en Ukraine)
  22. Je pensais trouver dans ce sujet le message de Wallaby, toujours attentif à l'Italie, même si je m'attendais à des réactions plus dures, comme celles en Italie qui sont beaucoup plus dur (de la part de l'opposition), même de la part de ceux qui s'opposent à à un éventuel déploiement de troupes en Ukraine.. Oui, le ton, la forme, l'expression utilisée, les précédents. Ce que Le Figaro ne rapporte pas, c'est la première partie de la déclaration de Salvini : « À Milan, on dirait "taches al tram" [expression dialectale]. Allez-y si vous voulez. Mettez votre casque, votre veste, votre fusil et allez en Ukraine. » L'expression « taches al tram », traduite littéralement par « attache-toi au tram », est argotique, insultante (évidemment, le mot tram sous-entend autre chose) et inappropriée pour un vice-Premier ministre et ministre. Mais c'est le style de Salvini. Et ce n'est pas tout. Suite à la vive polémique en Italie, Salvini a précisé que « Macron est un peu trop susceptible. Et de toute façon, les sondages indiquent que 80 % des Français ne l'aiment pas. » [Quoi qu'il en soit, la Lega a recueilli 8 % des voix lors des dernières élections (auxquelles 64 % des électeurs inscrits ont participé). Il est donc n'est pas aimé par 95 % des Italiens ; à sa place, je m'abstiendrais de telles déclarations.] Et puis, il y a les déclarations du chef de groupe de la Lega au Sénat, Massimiliano Romeo : « Si Macron nie son intention d'envoyer des soldats européens en Ukraine, le problème est réglé.» Si, à l'époque, les appréciations du ministre Darmanin sur la capacité du gouvernement italien à résoudre les problèmes d'immigration ont provoqué une indignation justifiée en Italie, comment ne pas s'attendre à une réaction (justifiée) de la diplomatie française face à cette série d'insultes de la part d'une force politique soutenant le gouvernement italien ? Non. Salvini est grossier, il cherche des voix dans le climat « difficile » de la Padanie profonde, il est pro-russe, le plus pro-russe des politiciens italiens (et avec lui la Lega), mais il ne parle pas par erreur. C'est un animal politique, et même si, au cours de sa carrière politique, il a souvent joué le rôle du roi Sadim (l'opposé du roi Midas), il connaît, et très bien, la dynamique de la politique italienne. Les véritables cibles de ses propos ne sont pas Macron et la France, mais Meloni et Tajani. Il sait qu'il n'expose pas trop le gouvernement italien sur la scène internationale (il est ministre des Infrastructures), il sait que Tajiani (ministre des Affaires étrangères) déclarera officiellement (et l'a déjà fait) : « Il ne décide pas. Les décisions concernant la politique étrangère de l'Italie sont prises par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères. » https://www.repubblica.it/politica/2025/08/24/news/la_prudenza_di_meloni_che_non_vuole_strappi_tajani_non_decide_lui-424804456/?ref=RHLF-BG-P4-S1-T1-r046 De fait, des sources diplomatiques en France qualifient la convocation de l'ambassadeur d'Italie "un acte de nécessité". https://www.repubblica.it/politica/2025/08/24/news/francia_italia_articolo_5_naro-424804448/?ref=RHLF-BG-P4-S4-T1-r046 Salvini sait qu'il crée de sérieux problèmes à ses alliés politiques italiens, tout comme ils lui en créent sur le plan intérieur (les élections régionales en Vénétie et en Lombardie approchent, et les manœuvres au sein des partis de droite sont nombreuses). Salvini sait que si la Lega venait à être marginalisée dans ces deux régions, il serait immédiatement évincé par son propre peuple et sa carrière politique serait probablement terminée.
  23. gianks

    Marina militare

    Petit navy quiz Lequel des deux est le navire italien ?
  24. https://www.analisidifesa.it/2025/08/liran-cerca-aerei-da-combattimento-i-j-10c-cinesi-compensano-i-ritardi-dei-su-35-russi/?_gl=1*1dtjeph*_up*MQ..*map__ga*MzczODU3MDU2LjE3NTU5NTA0Mjg.*map__ga_QBRKXG4M97*czE3NTU5NTA0MjckbzEkZzEkdDE3NTU5NTA0ODYkajEkbDAkaDA. L'Iran recherche des avions de combat : les J-10C chinois peuvent-ils compenser les retards du Su-35 russe ? 3 août 2025 par Maurizio Sparacino Face à la perception de supériorité aérienne de l'ennemi, renforcée par les récentes opérations militaires israéliennes qui ont révélé d'importantes lacunes dans sa défense aérienne, l'Iran accélérerait considérablement ses efforts de modernisation de sa flotte d'avions de chasse. La priorité absolue est claire : renforcer rapidement son armée de l'air (IRIAF), car elle ne peut plus compter uniquement sur des systèmes de défense aérienne terrestres, insuffisants pour protéger un pays aussi vaste et complexe. La flotte iranienne est principalement composée de modèles obsolètes datant de l'époque du Shah, tels que le F-4 Phantom II (photo de droite), le F-5E/F Tiger II et le F-14A Tomcat, basés aux États-Unis. Environ 150 appareils étaient opérationnels (avant la guerre de juin avec Israël, qui a entraîné la destruction d'un nombre important d'appareils), mais leur maintenance est difficile en raison des sanctions en cours. Même la flotte existante, qui compte jusqu'à 18 MiG-29A/UB, est souvent inopérante. Comme l'a largement couvert Analisi Difesa, l'Iran nourrissait depuis longtemps l'espoir d'acquérir des chasseurs russes Su-35, un blocage qui dure depuis trois ans. Un premier contrat de 2016 portant sur 24 Su-30SK/MK a échoué en raison des sanctions, mais l'intérêt pour 50 Su-35 a repris en 2023. Les livraisons, cependant, sont au point mort : Téhéran n'aurait reçu que deux appareils au maximum (quatre selon d'autres sources), tandis que les commandes restantes ont été reportées sine die. Selon Mikhaïl Zvintchuk, fondateur de la chaîne Telegram militaire russe Rybar, les retards sont imputables à une série de facteurs complexes plutôt qu'à des théories du complot. Parmi ces difficultés figurent des négociations difficiles sur le prix et les spécifications, des obstacles logistiques à l'exportation d'avions de chasse sophistiqués nécessitant des plans détaillés de maintenance, de formation et d'infrastructure, et, surtout, des difficultés de livraison liées aux besoins opérationnels internes de la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine, dite « Opération militaire spéciale ». À cela s'ajoutent les interruptions présumées de la préparation d'une base souterraine iranienne pour les Su-35 (photos ci-dessus et ci-dessous) suite aux attaques israéliennes, un important déficit de formation pour les pilotes iraniens habitués aux avions d'ancienne génération, et le fait que les Su-35 destinés à l'Iran étaient initialement construits pour l'Égypte, qui a ensuite annulé la commande, nécessitant une mise à niveau technologique avant d'être « prêts au combat ». Dans ce contexte, il faut considérer que 24 avions pour le vaste pays iranien (qui, rappelons-le, est le 17e plus grand pays au monde par sa superficie et le 18e si l'on inclut le Groenland) ne constituent pas une quantité suffisante pour la défense aérienne nationale. Dans ce contexte d'incertitude et d'urgence, le chasseur chinois Chengdu J-10C (photo ci-dessus), en version export J-10CE, un chasseur multirôle de génération « 4++ », apparaît comme le choix le plus pragmatique et prioritaire pour Téhéran. L'intérêt pour ces appareils, qui fait rage depuis près de deux décennies, a été ravivé après la récente « guerre des Douze Jours » avec Israël et, surtout, par les récents affrontements aériens entre l'Inde et le Pakistan. On affirme que les J-10C de l'armée de l'air pakistanaise, armés de missiles chinois PL-15, ont abattu plusieurs chasseurs indiens, dont le Dassault Rafale de pointe et le Sukhoi Su-30MKI, prouvant ainsi leur efficacité sur le terrain. Les discussions concernant l'achat du J-10C remontent à 2015, lorsqu'un contrat portant sur 150 appareils a été évoqué. Cependant, ces négociations ont été bloquées non seulement par des désaccords sur les modalités de paiement (la Chine refusait de procéder à des échanges de pétrole et de gaz, tandis que l'Iran manquait de devises), mais aussi par les sanctions de l'ONU en vigueur jusqu'en 2020. Après la levée de l'embargo, les négociations ont repris pour 36 appareils, mais ont été à nouveau reportées. Mais la situation a changé : le besoin de modernisation est pressant, et la récente autorisation américaine (du 24 juin) accordée à la Chine d'acheter du pétrole iranien sans encourir de sanctions a rouvert la possibilité d'un système de paiement par troc, une solution plus accessible financièrement pour Téhéran. Le coût du J-10CE varie entre 60 et 90 millions de dollars par avion, armement, formation et pièces détachées compris. Selon Ilya Kramnik, chercheur au Centre d'études de planification stratégique de l'IMEMO RAS (Institut d'économie mondiale et de relations internationales de l'Académie des sciences de Russie), l'Iran aurait besoin d'environ 400 avions de combat. Le J-10CE, étant moins cher que le Su-35 et produit en grandes quantités par la Chine (qui n'est impliquée dans aucun conflit), pourrait devenir l'épine dorsale de la nouvelle flotte iranienne. « Le coûteux Su-35 ne fera pas l'objet d'un achat massif », a déclaré Kramnik, « tandis que le J-10C, moins cher, peut être acheté en grandes quantités. L'Iran n'a pas d'autre choix, la vente d'avions occidentaux étant catégoriquement exclue. Le MiG-35 conviendrait, mais, comme nous le savons, il n'est pas encore produit en série. » Quelles autres options sont actuellement envisagées ? Outre le J-10, les commentateurs militaires iraniens évaluent plusieurs options pour renforcer rapidement leurs capacités : – FC-1/JF-17 : Le célèbre projet sino-pakistanais de chasseur léger de quatrième génération est considéré comme une alternative intéressante en raison de son efficacité, de son faible coût et de sa livraison relativement rapide. Il pourrait servir de chasseur polyvalent produit en série. – MiG-29 (anciens modèles) : Dans une optique de « se procurer rapidement quelque chose », l'achat d'anciens modèles de MiG-29 est même envisagé. Ces chasseurs sont déjà connus de l'IRIAF et seraient disponibles en quantités importantes dans les entrepôts russes. Bien que datés, ils restent supérieurs aux F-4 (photo ci-dessus) et F-5 (photo ci-dessous). L'industrie de défense iranienne a déjà acquis une expertise dans la réparation des MiG-29, permettant une remise en service rapide et, à l'avenir, une modernisation potentielle aux normes similaires à celles du MiG-29SMT. Les récents événements dans le ciel iranien ont laissé une profonde empreinte, et la prise de conscience qu'il ne peut plus compter uniquement sur la défense aérienne traditionnelle pousse Téhéran à accélérer l'acquisition d'avions de combat à un rythme sans précédent. Il reste à voir à quelle vitesse l'Iran sera capable de renouveler sa flotte, et s'il y parviendra avant une éventuelle nouvelle escalade.
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