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Alberas

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Tout ce qui a été posté par Alberas

  1. La France a besoin de renouer des contacts avec le KSA, MBS ou pas. La hantise de l'Arabie, c'est l'Iran. Maintenant qu'on a vendu le Rafale aux EAU, pourquoi ne pas le faire au KSA. Les 2 pays sont alliés. Et rein n'empèche MBS d'acheter des EF et des Rafale.
  2. Alberas

    Luftwaffe

    En Allemagne, Merkel est partie. Son successeur ne change pas de cap, il se contente de rappeler l'attachement de l'Allemagne à l'OTAN. En France, quand l'Allemagne aura acheté du F35, on ne changera pas de cap. On appliquera notre condition suspensive. Et Trappier sabrera le champagne.
  3. Alberas

    Luftwaffe

    Simplement au fait que DA a annoncé avoir un plan B. Mais il ne peut pas l'activer sans l'accord du gouvernement français. Il faut donc attendre que les Allemands fassent officiellement leur choix. En attendant, chacun a joué sa partition. Les politiques fr/all se sont faits des déclarations d'amour et vanté la défense européenne pendant que tous les autres achetaient du f35; Airbus DS a fait le forcing (mais pas très violent) tout en négociant une ressucée de EF et les MRTT US (?) et DA a protégé ses bijoux de famille, sans être critiqué par la DGA/Gvnt. Et maintenant les US demandent aux Allemands de respecter leurs accords stratégiques sur leur missile Nuke en s'équipant de F35. De là à dire que c'était joué d'avance, peut être pas. Parce que DA a été grandement aidé par ses succès export. Mais comme lesdits succès sont le fruit d'années de travail et que les évolutions du Rafale sont prograrmées depuis longtemps, je pense que Trappier avait et a toujours une carte maitresse dans sa manche. La balle va bientôt être dans le camp de Macron. Va falloir qu'il se mouille. PS Je serais quand même curieux de savoir quelle est l'avis de l'AAE sur le sujet
  4. Alberas

    Luftwaffe

    Beaucoup de gesticulations pour un résultat que Trappier avait anticipé. Si l'affaire des MRTT se fait, AIRBUS s'en sortira bien. Et on trouvera de l'argent pour participer au financement de notre NGF.
  5. Alberas

    [Rafale]

    Tu m'as grillé! J'allais posté l'article. Très intéressant par ailleurs car il sous entend que DA et Thales, et donc Safran aussi, organisent toute la chaine de production. Thales se met en position pour une cadence de 4.5 avions/mois dont une partie (0.5?) pour le MCO. On note aussi qu'il est déjà à cadence 2.5. Donc tout le système de production va passer à cadence 4, soit 44 (?) Rafale/an. Pour les experts: On passe quand à cadence 3, puis 4 ? Et Ca va en faire combien pour les futurs clients et pour l'AAE ?
  6. Bienvenue à toi. Rassure toi, on est tous plein de contradictions ... alors le réel et le cohérent de la politique...
  7. Même si ce n'est pas que dans la défense, on peut aussi citer Thales Singapour, fondée dans les années 70 et qui a plus de 2000 employés, dont un centre de recherche très important.
  8. Quand un gouvernement met des milliards d'euros sur la table, tout le monde cherche à en profiter même si c'est à la marge du sujet. Il faut pas chercher de justification comptable à des arguments politiques. C'est comme chez nous, quand les verts promettent 1 million d'emplois sur les énergies intermittentes.
  9. Alberas

    L'Inde

    Ah oui! entre 1983 et 1985. A l'époque je m'étais baladé sur la route de Basrah pendant une offensive iranienne pour définir si on devait évacuer un chantier. Je comprends qu'à cette époque les Irakiens avaient vraiment besoin des avions et qu'ils aient un peu tardé à les rendre. Heureusement que l'Inde n'en est pas encore à ce stade. Mais il va falloir qu'ils déposent une caution.
  10. Je peux tenter une explication à plusieurs facteurs: - Entre le RU et l'All, le nombre d'appareils produits n'est pas différenciant. Mais l'All avait peut être plus d'efforts à faire que le RU pour se mettre à niveau - Airbus DS compte peut être ses employés en Espagne - Mais et surtout, il est relativement facile de présenter des couts d'études amont largement surévalués. A condition d'avoir un peu de complicité au niveau politique. Ca permet d'irriguer un tissu industriel en crédits de R&D auxquels il n'aurait pas eu accès autrement. Autrement dit, tu fais financer 30000 emplois à temps plein, alors qu'ils ne travaillent réellement qu'à temps partiel sur le sujet.
  11. Alberas

    L'Inde

    Prêtés en 2003 et récupérés en 1985 !?!?
  12. C'est marrant! C'est la grenouille Airbus-DS qui veut se faire plus grosse que le boeuf DA+BITD et qui pleure parce que son gouvernement veut pas la laisser grossir. Quant aux Espagnols, ils ont juste droit au role de sous-traitant.
  13. Alberas

    L'Inde

    931 pages dans ce topic et seulement une de non pertinente?
  14. Alberas

    L'Inde

    Ce n'est pas moi qui ai avancé la notion de prêt de 6 avions à l'occasion de la mise en service du PA. Je crois que c'est @Picdelamirand-oil en décembre ou janvier, et que les avions devaient être dispo vers le mois d'aout! C'est pour ça que j'ai parlé de scénario cousu de fil blanc. Pour moi, le prêt, si c'est bien la demande des Indiens, ne peut s'envisager que s'il est accompagné d'un contrat de vente en bonne et due forme pour les 18 ou 26 Rafale M dont on parle. Une location d'avions "qu'on ne reverra pas ", comme tu dis, c'est une vente. En bref, on parle d'une solution d'urgence ... mot qui ne fait pas partie du vocabulaire indien.
  15. Alberas

    [Rafale]

    Si j'ai bien compris, c'est l'interface entre les différents systèmes de communication externes de l'avion.
  16. Alberas

    L'Inde

    Il me semblait que l'idée de départ était celle d'un prêt. Un prêt, je comprends que ce soit relativement simple, d'autant, à priori, que c'est pour une durée courte et que c'est gratuit. Pour être plus sûr de revoir nos avions en bon état, on peut même préter les pilotes Mais une location d' avions, STOBAR par accident, usagés, pilotés par des gars qu'il faudra former, sur un porte avion qu'on connait pas, avec un risque d'attrition, c'est pas un contrat simple. Et puis, on louerait aussi les missiles? Et quid des trucs spécifiques des Rafale Indiens? D'ailleurs l'article ne parle pas de location, mais d'achat G to G.
  17. Alberas

    L'Inde

    Nouvel article paru dans Defence Aviation Post sur l'achat pour l'Indian Navy. Plus d'appel d'offre, 18 ou 26 avions capables de STOBAR et CATOBAR. Dans le cadre du programme Multi-Role Carrier Borne Fighter (MRCBF), une procédure discrète est en cours pour acheter de nouveaux chasseurs pour les porte-avions de la marine indienne, avec des nombres modifiés et une approche d'acquisition nouvelle, hybride et potentiellement difficile. Cependant, certains des chasseurs à l'étude ne sont pas capables d'opérer à partir de porte-avions. Selon StratPost, l'armée recherche actuellement 26 chasseurs embarqués. Ce prix mis à jour concerne un nombre d'avions inférieur aux 57 avions proposés dans une RFI de 2017. Ce chiffre inférieur reflète une volonté de rapidité, avec l'idée que les dépenses inférieures seront traitées plus rapidement. Ce moindre achat est également dû aux prédictions selon lesquelles le chasseur indien bimoteur basé sur le pont (TEDBF) remplacera éventuellement le MRCBF. Cette baisse des achats est également due au fait que le MRCBF devrait actuellement être un palliatif, le chasseur bimoteur basé sur le pont de l'Inde (TEDBF) devant décoller d'ici 2026 et être intronisé d'ici 2032. Cependant, malgré le nombre réduit, l'approvisionnement doit être achevé bientôt, car le nouveau porte-avions indien Vikrant (IAC-1) devrait être mis en service cette année. Le LCA (Marine) étant jugé inadapté aux opérations des transporteurs et les capacités du MiG-29K / KUB en service devant diminuer au cours de la prochaine décennie, l'achat est essentiel, même s'il est réduit. Nouvelle procédure La procédure standard d'achat d'avions consiste à envoyer une demande d'informations (RFI) pour recueillir des données auprès des fabricants, créer une proposition sur le nombre d'avions requis, estimer le coût et la présenter au Conseil d'acquisition de la défense (DAC) pour acceptation. De nécessité (AON). Une fois l'acceptation reçue, une demande de proposition (RFP) est publiée, demandant des offres à tous les avionneurs éligibles. Cependant, on s'attend à ce qu'il n'y ait pas d'appel d'offres cette fois et qu'une décision soit prise entre les deux combattants au stade de l'acceptation de la nécessité, aboutissant à un contrat de gouvernement à gouvernement. La marine examinera les devis de prix et de disponibilité fournis par les fabricants par l'intermédiaire de leurs gouvernements avant de choisir un chasseur plutôt qu'un autre. Pour l'avion sélectionné, une proposition de devis budgétaire pour le coût, le nombre et l'équipement sera soumise au Conseil d'acquisition de la défense du ministère de la Défense pour l'acceptation de la nécessité. Cette nouvelle stratégie vise à accélérer le processus d'acquisition et, ostensiblement, à éviter une concurrence tendre entre les pays perçus comme favorables à l'Inde. Cependant, comme cette approche n'est pas typique de la procédure d'acquisition de la défense, elle peut générer des problèmes. Le DAP, qui supervise l'acquisition de tous les équipements militaires, a été revu pour la dernière fois par le ministère de la Défense en 2020 (avec des révisions annoncées le mois dernier). Concurrents Avec des plans pour un futur porte-avions indien CATOBAR (Catapult Assisted Take-Off But Arrested Recovery), l'un des principaux besoins de la marine est que l'avion MRCBF puisse être lancé par des catapultes depuis des porte-avions. Cette capacité n'est pas disponible sur le MiG-29K/KUB russe. L'Inde ne s'est pas vu offrir l'avion de chasse américain F-35C de cinquième génération. Les seuls chasseurs dont dispose la marine indienne sont le Dassault Rafale M français et le Boeing F/A-18 Super Hornet américain. Les deux avions sont capables d'être lancés par catapulte, et le MRCBF choisi parmi les deux est susceptible d'être en mesure d'opérer à partir des sauts à ski de l'INS Vikramaditya et de Vikrant. Au cours des quatre prochains mois, les deux avions démontreront leurs capacités à l'installation d'essais à terre (SBTF) de la marine indienne à l'INS Hansa à Panaji, Goa. Bien que le Super Hornet ait montré qu'il pouvait fonctionner à partir d'un saut à ski, il n'a jamais sauté d'une rampe. On ne s'attend pas à ce que ce soit un problème, mais ce sera une étape importante pour le Rafale. Dilemme Cependant, au moment de choisir entre le Super Hornet et le Rafale, la marine doit décider si elle veut une flotte complète de 26 chasseurs embarqués multi-rôles ou seulement 18 des 26 avions capables d'opérations de porte-avions. La marine recherche 18 chasseurs monoplaces et 08 chasseurs biplaces. Alors que les modèles monoplace et biplace du F/A-18 Super Hornet sont tous deux capables d'effectuer des opérations de transport, le Rafale M n'a pas de variante biplace. Au lieu de cela, les Français devraient fournir le Rafale B biplace, dont l'armée de l'air indienne (IAF) a acheté huit variantes dans le cadre de sa commande de 36 avions Rafale. Le Rafale B est un chasseur biplace qui ne dispose pas des améliorations structurelles requises pour les opérations de transport, telles qu'une cellule plus solide et un train d'atterrissage repensé. Le mois dernier, lors du salon aéronautique de Dubaï, Boeing a résumé cela aux journalistes indiens en visite. « Il existe deux versions du F/A-18. Le modèle 'E', qui est la version monoplace, est disponible. Il est disponible dans la variante "F", qui est une biplace. Ils sont totalement compatibles avec les transporteurs dans les deux cas. Ils peuvent opérer à partir d'un porte-avions ou d'un sous-marin de l'US Navy. Notre concurrence, en revanche, n'est pas dans cette situation. Dans ce scénario, le concurrent a un dérivé naval surnommé le « M », qui est un avion monoplace. Les avions biplaces de notre concurrent ne pourraient pas opérer à partir du transporteur. C'est une différence importante que les décideurs indiens doivent prendre en considération. Considérez la différence de valeur dans ce scénario par rapport à l'endroit où ils peuvent tous opérer à partir du navire », a déclaré Thom Breckenridge, vice-président de Boeing pour le développement commercial international de sa gamme de bombardiers et de chasseurs, lors du spectacle aérien. Contexte Lors de sa visite en Inde au début du mois, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a proposé la possibilité de développer des moteurs d'avion en plus des Rafale navals. La réunion 2+2 entre les ministres indiens des affaires étrangères et de la défense, qui a été reportée en raison de conflits d'horaire en 2021, aura lieu en janvier 2022. La pertinence stratégique relative de l'avion choisi sera également un facteur à prendre en compte par les planificateurs. Si le Super Hornet est choisi (ce serait le premier chasseur américain dans l'inventaire indien), il ouvre la possibilité de faciliter l'interopérabilité transparente avec les onze porte-avions de l'US Navy, qui sont omniprésents en tant que fervents partisans de contester les tentatives de la Chine de dominer l'Indo -Région du Pacifique et exploiter également l'avion. Dans le cadre de son armée de l'air, l'Australie, troisième membre du Quad, fait de même. Par exemple, cela modifierait la dynamique d'un jeu comme Malabar. A plus d'un titre, si le Rafale est choisi pour le MRCBF, la marine indienne opérera un chasseur partagé avec l'armée de l'air indienne.
  18. Interview du patron Airbus defence. Quelqu'un peut avoir l'article complet? https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/unternehmen/welche-rolle-airbus-in-dem-ukraine-konflikt-hat-17815301.html Der Eurofighter soll auch amerikanische Atomwaffen transportieren“
  19. On sait bien qu'Airbus sait faire des avions Mais les besoins divergents des états conduisent à cette quadrature du cercle qui résulte dans des dépenses de R &D excessives et quelquefois avec un résultat technique mitigé A contrario, Airbus est excellent quand le produit répond à un besoin universel. Le MRTT en est un exemple. Le MAWS pourrait en être un autre, mais on retomberait probablement dans les disputes sur les systèmes embarqués.
  20. Cet article illustre 2 choses: - les échecs successifs à rejoindre le modèle Boeing civil/defense à travers les tentatives ratées de rachat de Thales en 2000 et de BAE en 2012. Si on y ajoute la vente récente des activités électroniques, le projet SCAF est l'ultime tentative de faire croitre et pérenniser l'activité défense, mais qui peut croire que cette société est un partenaire fiable alors qu'elle peine dans ses propres programmes (A400M, Tigre, Eurofighter ...)Que ces difficultés résultent de décisions politiques contradictoires ne fait qu'amplifier le problème de l'activité défense. - La menace des fonds éthiques n'est pas à négliger pour Airbus et peut effectivement les inciter restreindre leurs ventes défense export. M^me si c'est DA qui porte la culote pour le SCAF, un mariage avec Airbus va vite virer au divorce.
  21. Meta defense, publication unanimement très appréciée dans le forum, vient de reprendre l'article de Aboulafia ... et sans le critiquer, comme certains ici
  22. Alberas

    Le F-35

    @herciv Je crois que tu n'as pas compris le principe de la furtivité: L'ennemi ne peut pas savoir si un F35 est en vol ou pas ... il est invisible
  23. Absolument Et comme on le dit toujours dans le forum, un succès à l'export est d'abord politique C'est vrai pour les US qui offrent leur protection à tous les pays de l'otan à travers le F35. C'est aussi vrai pour nos succès, parce que nous sommes les seuls européens à avoir une politique non alignée et capable d'offrir un avion comme le Rafale. Même les Anglais sont out avec leur Typhoon tripartite (mais ils ont compris et s'améliorent avec le Tempest) Un FCAS en coopération "égalitaire" nous affaiblirait donc considérablement sur le marché export, et pas seulement sur la question des autorisations de vente. La continuité du support resterait soumise à un accord de tous les pays participants. Je peux pas imaginer qu'il en soit autrement. A la limite, je verrais bien un SCAF fait sur le modèle F35, mais avec moins de dispersion. Mais c'était bien l'idée dominante à l'époque, et pas seulement aux USA. On se flagellait encore d'avoir laissé passer le Maroc et on n'espérait même plus MMRCA. Aujourd'hui, il semble avoir compris qu'il faut aussi une solution européenne à coté de l'offre américaine. PS J'avais jamais entendu parler de Foreign policy, ni de ce M. Aboulafia.
  24. Aucune idée !!! L'auteur se dit "analyste dans le domaine aéronautique et défense", donc beaucoup plus calé que moi. J'étais tellement content de trouver un article, américain de surcroit, qui nous dit d'éviter les Allemands si on veut garder notre liberté d'exportation que je me suis dépéché de le partager.
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