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Heorl

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Tout ce qui a été posté par Heorl

  1. D'ailleurs je trouve ça intéressant que mon hypothèse de mi-avril se réalise, c'est-à-dire l'encerclement des seuls Lysischansk et Sievierodonetsk et pas de la cavalcade jusqu'à Dnipro ou même Sloviansk. Je n'arrive pas à retrouver le message, mais c'est la seule hypothèse qui me semblait à la mesure de leurs moyens. En ce qui concerne les pertes russes à Popasna, elles doivent certes être terribles, mais les Ukrainiens présents de part et d'autre de la percée doivent également avoir fort à faire pour tenir leur lignes, donc je ne parierai pas sur un pilonnage à tout-va de Popasna. Par contre, si les Ukrainiens disposent des réserves de manœuvre nécessaires, on pourrait voir une redite de ce qui s'était fait dans le nord : un môle urbain à Bakhmut et un harcèlement des flancs par des unités légères. Mais pour ça faudrait les avoir. Par ailleurs, sur le plan stratégique Bakhmut n'est pas une partie des trois "murailles urbaines" du Donbass, qui sont Kreminna-Roubijne-Sievierodonetsk-Lysischansk-Popasna (enfoncée au nord et au sud par les Russes), Sloviansk-Kramatorsk-Droujkivka-Konstantynivka-Dzerkinsk-Niu-York-Adiivka (partiellement sous pression), et la dernière qui va de Novodonetske à Kourakhove (discontinue et plus longue, moins défendable mais encore hors d'atteinte des Russes). Elle est le lien entre la première muraille et la seconde, et étant moitié plus grosse que Popasna on peut s'attendre à ce que les Russes galèrent rien que pour l'encercler. En ce qui concerne Lyman, je suis plutôt de l'avis qu'il s'agit d'une perte dure pour les Ukrainiens : certes la ville est indéfendable désormais, mais elle représente une présence forte sur l'autre rive du Donets et aurait pu servir de marchepied à une contre-offensive une fois l'offensive russe enrayée, ce qui semble devoir être le résultat final, ni Kramatorsk, ni Sloviansk, ni Lysischansk ne semblent proches de la chute et il faudra plusieurs semaines pour investir correctement Sievierodonetsk, si tant est qu'ils en aient les moyens. Au final si tout continue comme au rythme actuel on aura eu une bataille de Koursk à échelle réduite, où les deux camps se seront épuisés mais où l'attaquant aura échoué dans ses objectifs majeurs, n'obtenant que des succès mineurs. Je ne suis pas affirmatif pour autant, les Ukrainiens peuvent encore s'effondrer du jour au lendemain.
  2. Les Ukrainiens ont confirmé la re-perte de Roubijne hier.
  3. Question : on sait depuis plusieurs semaines maintenant qu'il y a un très fort mouvement de résistance à Melitopol et à Kherson. Comment est-ce que les Ukrainiens ravitaillent et entretiennent cette résistance armée ? Tant que le front était perméable, il me semblait assez simple de faire passer deux-trois camions en civils de nuit sur des petites routes pour aller fournir flingues et munitions, mais maintenant que le front semble s'être stabilisé et densifié, il apparaît difficile de continuer le ravitaillement. Dès lors, s'agit-il de matériel chouravé à l'occupant ou de matériel discrètement livré par un moyen auquel on ne pense pas ? Instinctivement je me demanderais pas si quelques barques bien planquées font des allers retours sur les berges du Dniepr, mais ça me semblerait quand même gonflé.
  4. Un diplomate russe de Genève qui démissionne en raison de la guerre. Pas grand-chose d'intéressant en-dehors du discours utilisé : il parle de professionnalisme mensonger de la part du MAE russe et de Lavrov.
  5. Oui, enfin, vu le monstre bureaucratique qu'est la Bundeswehr, investir plus de millions pour faire tourner des usines à gaz, ils savent faire. Vous me direz, faire du vent nos chers cousins d'outre-Rhin le font déjà avec leur politique énergétique !
  6. De ce que j'en ai lu, ce n'est pas tant le vaincu qui a une vocation à s'améliorer que le vainqueur qui oublie qu'il doit le faire aussi. Les armées sont en constante évolution, réévaluation et amélioration, mais cela a un coût, autant financier que doctrinal et structurel : une armée centralisée aura bien du mal à devoir mener des combats décentralisés précisément parce qu'il lui sera difficile de concevoir la façon de déléguer les pouvoirs décisionnaires à des commandants plus proches du front, l'EMA étant réduit à un rôle de coordonateur et non d'impulseur. Dans cette configuration, une armée victorieuse a tendance à penser avoir trouvé la "formule gagnante" contre un adversaire donné et a tendance à se penser dès lors, avec hubris, comme supérieure à son adversaire. L'adversaire en face, par contre, qui a pris en pleine poire la fameuse formule gagnante, n'a qu'une seule envie, y trouver la parade. Tout ça, ça reste cependant très théorique : des tactiques et modes de fonctionnement, mêmes obsolètes et dépassés, peuvent rester très efficaces, peut-être même plus que le "tout nouveau tout beau" parce qu'elles ont été pratiquées et éprouvées, et que les armées sont rodées à leur utilisation.
  7. D'après le gars du Donetsk avec lequel je suis en contact, la DPR a laissé tombé la mobilisation générale et a relâché beaucoup de monde (dont son prof de musique). Les forces prorusses seraient également entrées dans Adiivka, selon lui, d'après discussion avec des gars revenant du front. Mais il a eu tort plusieurs fois auparavant (annonçant par exemple une offensive vers Mykolaiv à la mi-avril) donc je reste circonspect.
  8. Exact, France Culture et France Inter sont d'excellents choix. Vous avez également quelques chaînes YouTube précises qui font un taf super (Sur le Champ, Storia Voce, entre autres).
  9. ça reste bien meilleur que la concurrence, en tout cas dans ce qui est disponible aux pégus de base que nous sommes. En tant qu'étudiant à Sciences Po j'ai un accès gratuit à des trucs plus précis, mais comme ce sont des recherches et des rapports ben c'est long à lire, long à analyser et long à comprendre, sauf quand on adore ça. Qui ici va lire régulièrement les publications de l'IFRI ? Pas grand-monde, et pourtant on fait partie du public qui s'informe assez bien. En entrée dans un sujet le DdC c'est très bien : tu as des présentations succinctes, trop aux yeux de spécialistes, mais hé, on ne peut pas tout dire en 10-15 minutes et pas beaucoup plus en 45, des questions variées, une volonté d'être exhaustif même s'il faut bazarder beaucoup au passage plusieurs choses. Par exemple, pour la guerre en Ukraine justement, Aubry et son équipe livre presque quotidiennement une pastille de 2:30 sur un sujet précis afin de connaître les enjeux de la guerre.
  10. Oui, d'autant plus que ce serait cocher deux des cases que Poutine recherche : le contrôle de la Crimée et du Donbass. Pour les nazis il va sans doute se contenter des prisonniers d'Azov, quant au désarmement les pertes ukrainiennes font que de toute manière leur armée mettra plusieurs années à redevenir une force capable de leur résister. C'est littéralement donner tout ce qu'ils veulent aux Russes, et c'est donc hors de question pour Kyiv.
  11. Après je veux pas faire mon étudiant de Master encore une fois, mais les sources, les sources, les sources, leur qualité et leur quantité. Le média en 4-4-2, Sud-Radio, Livre Noir et consort, c'est la poubelle des médias français, mais ils ne sont pas les seuls. A ceux-là qu'on voit venir avec leurs gros sabots s'ajoutent d'autres, qui ont réussi, grâce à une charte graphique soignée ou une ligne éditoriale bien préparée, à obtenir un vernis de légitimité et donc à passer de poubelle à couvercle de poubelle. Thinkerview en fait partie. Tiens, d'ailleurs, Terra Bellum aussi. Leur contenu est bien pensé, formulé comme des interrogations mais relayant dans les faits ce qu'on peut imaginer comme complotisme ou théories à la con sortie de ce qui tient de cerveau à des "penseurs" autoproclamés. Pour vous donner un exemple : Thinkerview a beaucoup progressé par le fait qu'il invite beaucoup de monde de bords différents, mais on remarque toujours le même schéma, c'est-à-dire la culture que l'on nous cache quelque chose, et la quasi-totalité des personnes interrogées sont des contestataires, qu'il s'agisse de Boniface, Obertone ou Mélenchon (par exemple l'interview donnée à Juan Branco est l'une des raisons pour laquelle cette chaîne est le niveau zéro de l'information, contrairement à Sud-Radio qui est au sous-sol). Jamais des gens avec des positions similaires mais avec des opinions plus "courantes" et qui eux auraient le mérite de pouvoir réfuter la recherche du "caché". L'une des rares exceptions est l'interview de Védrine. En bref, quand on utilise Thinkerview comme source, c'est du "brut de décoffrage", à élaguer soigneusement pour en comprendre le contenu et mettre de côté l'obsession de l'interrogateur pour le complot. Si on veut du plus solide, on peut se tourner vers Outre-Terre, qui est également hétérodoxe mais a un contenu à la fiabilité vérifiée, Le Monde Diplomatique (le mensuel, pas le quotidien qui est devenu un torchon à en faire pleurer Hubert Beuve-Méry), BFM Radio (rien à voir en termes de qualité avec l'équivalent télé), le Dessous des Cartes d'Arte (disponible sur YouTube) ou C dans l'Air (un peu moins bien que le reste). Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, l'une des meilleures sources de façon consistante que j'ai pu voir sur plein de questions (avec des résultats corroborés par ce que je trouvais dans les BU de recherche à côté), c'est Wikipédia. Leurs pages sur le domaine de la Défense sont d'ailleurs fermement gardées contre les tankies de tout poil, celles sur l'Histoire et la géopolitique sont excellentes pour se faire des résumés de question, et leurs sources sont régulièrement très pertinentes pour étudier un problème un peu plus en profondeur.
  12. En d'autres termes, une armée moldave constituée de "touristes" roumains venus avec armes et bagages ?
  13. L'ancien ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, vient de remplacer Florence Parly à la tête du Minarm. Il est lui-même remplacé par Yaël Baun-Privet, ancienne militante PS qui a rejoint LReM en 2016. Elle est le deuxième ministre des Outre-Mer à ne pas être issu des régions et départements ultramarins. Si la nomination de Lecornu avait eu des relents de retour du Ministère des Colonies, les critiques avaient bien vite disparu quand il était apparu qu'il connaissait très bien les dossiers et était compétent tout en étant à l'écoute des besoins particuliers des DROM-COM. Baun-Privet va donc être doublement jugée, d'une parce qu'elle ne vient pas de l'Outre-Mer, et de deux parce qu'elle va devoir succéder à un métropolitain qui avait bien fait son job.
  14. Je suis le seul à me demander comment on peut avoir des lasers mobiles sur route ? La puissance nécessaire pour générer un rayon assez long doit être énorme et consommer énormément d'énergie, c'est pas pour rien que les tests ont lieu sur des navires qui peuvent générer suffisamment d'électricité. Si c'est sur un camion faut voir la taille des générateurs qu'il a fallu mettre dedans. L'arme doit pas pouvoir servir un grand nombre de foix.
  15. J'ajouterai que le commerce du pétrole a des limites physiques qui sont les pipelines et les pétroliers-gaziers. Or la Russie ni la Chine ne possèdent les moyens de renverser la situation du jour au lendemain, ni en une semaine ou plusieurs mois. C'est une question d'années voire une décennie entière. Le pipeline Power of Siberia sino-russe a mis cinq ans à être construit, et encore seulement sur la partie russe (celle chinoise devrait arriver dans quelques mois) et ne représente qu'une infime partie de ce que la Russie a besoin comme oléoducs pour maintenir un niveau d'exports satisfaisant. Le manque d'interopérabilité entre les infrastructures à l'ouest de l'Oural et celle de l'extrême orient font d'ailleurs de cette réorientation un élément de discours plus que quelque chose de factuel. Et c'est sans compter le fait que les puits de pétrole de l'Est dépendent d'entreprises occidentales pour maintenir leur niveau d'extraction d'avant-guerre.
  16. De ce qui ressort selon l'ISW toutes les tentatives russes au nord ont été des échecs, c'est surtout autour de Popasna que ça avance.
  17. Le problème c'est que l'endroit ou c'est censé s'être passé est une zone où les Ukrainiens sont en sous-nombre et sur la défensive, d'où l'étrangeté d'une telle action de leur part.
  18. Il faudrait que je révise mes fiches sur le sujet, mais de mémoire les Allemands, en tout cas pour l'armée de terre, n'ont pas tiré beaucoup d'enseignements de la Guerre d'Espagne contrairement à ce qui est souvent avancé. Par exemple, malgré l'emploi d'unités motorisées, l'Allemagne n'a pas motorisé son armée entière : toute l'artillerie était encore tirée par des chevaux et la logistique de la Heer reposait intégralement ou presque sur les trains et les convois à cheval. L'armée mécanisée qu'on voit dans les films est un mythe. Par contre, la Luftwaffe a eu une expérience toute autre et c'est le plus important. Ils ont surtout testé leur matériel, particulièrement pour les avions. Ils se sont ainsi rendus compte que les biplans étaient complètement dépassés et les ont relégué à l'entraînement. Ils ont également expérimenté sur le bombardement tactique et stratégique, ainsi que les problèmes de ce dernier (Guernica). Quant à la Kriegsmarine, elle fut cantonnée au rôle de convoyage de l'armée d'Afrique espagnole depuis le Rif ou le Sahara occidental. Pas glorieux et pas très intéressant.
  19. Je confirme, je suis passé par le GRS de Nancy il y a deux mois, l'érudition n'est pas le fort de la plupart des candidats mais ils sont loin d'être cons. Pour la plupart, c'est surtout une question de qualité de l'enseignement auquel ils n'ont pas eu accès, et pas une question d'intellect "brut". Bon après y'en avait une demi-douzaine qui n'avait pas compris que la fumette et l'herbe fallait arrêter au moins six mois avant de venir, ceux-là on peut rien pour eux. Il y a un mois c'était environ un millier de certain et un deuxième millier pas confirmé. D'après certaines sources que j'ai pu contacter, on serait autour de 3-4000 aujourd'hui, plutôt 3 que 4. L'offensive actuelle et la façon de la mener mènent à moins de prise de prisonniers possible chez l'attaquant.
  20. Bonnet blanc et blanc bonnet, de mon point de vue. C'est comme comparer les pratiques coloniales espagnoles et portugaises au XVIème siècle, espagnoles et anglaises au XVIIème, ou françaises et anglaises entre le XVIIIème et le XXème siècle. La seule différence c'est que quand ils interviennent les Américains font "un peu" attention aux civils.
  21. C'est plus compliqué que ça. Bush est un ancien alcoolique repenti qui s'est remis dans le droit chemin grâce à la religion, le messianisme est très présent chez lui. De plus à cette époque les néocons* commencent à avoir le vent en poupe, défendus par Cheney et financés en partie par différentes Églises évangéliques. Leur concept d'"Axe du Mal" a été repris facilement par Bush parce qu'il correspond à sa matrice de compréhension des relations internationales. Par ailleurs le département d'État était entre leurs mains à l'époque : Colin Powell ayant la réputation de ne pas pouvoir garder un secret et d'être trop honnête, beaucoup de choses lui étaient cachées, notamment le fait qu'il n'y avait pas vraiment d'ADM, alors que Cheney savait à coup sûr et Bush probablement. L'invasion de l'Irak correspondait au messianisme des néocons et à celui de Bush, il n'y a donc pas de raisons de croire qu'il ne l'a pas décidée lui-même. Le ménage que Rice a dû faire quand elle a remplacé Powell montre d'ailleurs bien l'étendue du problème. *Néoconservateurs, ce n'est pas une insulte. C'est une idéologie née dans l'ancien Yankeedom avec une certitude que l'Amérique est un pays béni par Dieu et investi d'une mission divine de propagation de la démocratie. Des parallèles ont d'ailleurs été tirés entre la manière dont leur diplomatie s'articule et le discours qui avait alimenté les Croisades au Moyen-âge. Ils sont nés des faucons libéraux anticommunistes des années 60 avant de devenir très critiques envers le libéralisme social et d'adopter un point de vue religieux, toujours anticommuniste et très interventionniste dans leur approche des relations internationales.
  22. Le corps des commissaires politiques n'a effectivement pas survécu à la chute de l'URSS, il a été supprimé. Si ma mémoire est bonne il a été recréé en 2018, mais on est dans le flou complet pour connaître la formation de ces officiers. Est-ce que ce sont des officiers de formation d'active (un peu comme des OSC-S, auquel cas il y aurait quand même des compétences) où est-ce que ce sont des fonctionnaires publics choisis en raison de leur loyauté ? J'aurais tendance à dire qu'il doit y avoir les deux, en partie d'ailleurs parce que la crème des officiers politiques venait de l'Université militaro-politique Lénine à Moscou, et elle fut réorganisée et purgée de son élément politique en 91, sans avoir été conservé quelque part ni avoir été réactivé avec le corps des Politrouk (nom en russe des CP). En 25 ans de disparition on peut estimer que les connaissances et le professionnalisme des CP a du être grandement diminué s'il en est resté quelque chose. La qualité doit donc être assez variable et la formation initiale des CP actuels n'est certainement pas celle d'un CP pro du temps du PAVA. Ceux-là étaient soigneusement choisis et triés non seulement pour leur loyauté mais également pour leur intelligence sociale et leur capacité à opérer de concert avec l'armée. En quatre ans on peut douter qu'ils aient pu créer quelque chose d'efficace surtout que tout doit être refait et que la corruption a du siphonner une grosse partie des fonds.
  23. Pour Popasna, la situation. La ligne rouge continue est la frontière de la zone séparatiste le 24 février, les pointillés la ligne de front, et la zone hachurée celle dont les Russes se sont emparés suite à l'évacuation de Popasna. A ce rythme ils seront devant Bakhmout à la mi-juin.
  24. Pas tout à fait vrai dans les deux cas, étant donné que beaucoup d'officiers exilés sont revenus par la suite (et oui aussi chez les Russes, où l'individualisme des officiers a fait que beaucoup ont changé de camp pendant la guerre civile à mesure que les Rouges progressaient et que les Blancs perdaient) et ont participé à la reconstruction, donc il y a un véritable lien.
  25. Actuelle, je veux dire. Tu diras ce que tu voudras, mais le déclin de la marine ottomane au 19ème siècle a mis fin à un tas de traditions maritimes turques : les familles de marins se sont tournées vers l'Armée de Terre ou vers le commerce, et la Turquie aujourd'hui n'a guère plus que quelques rares bribes de ce qui était la tradition navale ottomane. Tradition navale dont le déclin a d'ailleurs été aggravé par le fait que de nombreux Grecs servaient à son bord et se sont progressivement barrés entre l'indépendance et la Grande Catastrophe de 1922.
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