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AIR-DEFENSE.NET

DEFA550

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Tout ce qui a été posté par DEFA550

  1. DEFA550

    Eurofighter

    Si on tiens compte du fait que les "long lead items" sont fabriqués 2 ans avant environ, le début de la fin commencera en 2020.
  2. La recherche de synergie n'est pas déconnante en soi, mais si je comprends bien ça pousse à choisir un certain modèle pour satisfaire un besoin identifié par ailleurs. L'Alphajet n'a jamais été utilisé pour autre chose que l'écolage, donc l'idée de lui succéder n'est pas un argument pertinent pour le COIN/CAS/ISR. Je sais que cette idée a la peau dure, mais on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Si on utilise des avions de combat et des avions école, ce n'est pas pour que les uns fassent le travail des autres, et/ou réciproquement, mais pour un usage bien précis à l'origine d'un besoin ayant dicté le nombre d'appareils (le tout contraint par le Grand Compromis imposé par un budget qui n'est pas infini).
  3. L'ALAT, non. Ce qui a des ailes n'est pas dans leur gamelle. Reste l'AdlA. Ca implique des Rafale en moins, donc au minimum un escadron complet histoire de rationaliser (pas d'avions stockés pour rien, personnels reconvertis sur l'avion léger, locaux/ateliers à l'usage exclusif de ce nouvel avion, etc). En gros ça réduit la capacité maximale pour un hypothétique gain financier (coûts de la chaîne logistique/entretien/maintenance répartis sur un petit nombre d'avions ; problème classique des micro-flottes).
  4. Je ne vois pas très bien pourquoi vous cherchez la petite bête... Apparemment l'objectif du test était de valider une nouvelle capacité du calculateur permettant de tirer une bombe (quelconque) sur le but futur d'une cible au sol en mouvement. Compte tenu des impondérables (trajectoire de la cible qui n'est pas forcément rectiligne ni uniforme), l'idée est sans doute d'amener la munition à proximité du point d'interception et donc de permettre un guidage terminal de bombes dépourvues d'une capacité d'interception autonome (avec une GBU-12 il faut illuminer en avant de la cible alors qu'une GBU-49 se débrouille toute seule à partir de l'illumination directe de cette cible). A ce stade il n'est pas nécessaire de détruire les moyens d'essai (la cible), ce qui permet de s'en resservir pour les essais ultérieurs. Bref, ça fait partie du traitement de l'obsolescence de l'EOTS puisque ce développement lui permettra de faire ce que d'autres pods laser proposent depuis un moment.
  5. DEFA550

    Eurofighter

    Il faudrait vérifier dans des archives poussiéreuses, mais il me semble bien que tout le monde aura le Meteor modifié "F-35", nous compris.
  6. "Mais si c'est valable pour les Leclerc, je ne comprend pas pourquoi ça ne l'est pas pour les VBCI" Le problème est que tu occultes un élément fondamental en ne retenant qu'un des aspects pour fonder ta théorie. Alors forcément, tu aboutis à une conclusion qui diffère de la réalité, et tu ne fais que constater ton incompréhension au lieu de creuser un peu plus la question. Tant que tu n'auras pas compris qu'on n'utilise pas un Leclerc pour les faire les mêmes choses qu'un VBCI, et vice et versa, tu n'arriveras à rien. C'est pourtant de là que découlent certains choix, en accord avec nos ambitions, nos doctrines et nos moyens.
  7. Il y a des questions qu'il ne faut pas oublier de se poser avant de se forger une opinion. Toi tu mets la charrue avant les boeufs en décrétant qu'il n'y a aucune différence entre un Leclerc et un VBCI, puis en déroulant tous les arguments qui vont dans ce sens pour appuyer tes convictions. Bah ça reste ta conviction, inutile d'en discuter davantage.
  8. Y a-t-il une urgence à déployer des chars lourds ? Existe-t-il une menace qui le justifierait et qui soit impossible à prévoir avec suffisamment de préavis ?
  9. DEFA550

    La Composante Air belge

    Je vous rappelle quand même que ce RfGP est ouvertement biaisé mais que tout le monde passe à côté. Le gouvernement belge s'adresse à d'autres gouvernements qui sont supposés faire une offre. Pas deux, une. Ils offrent quoi, les USA ? -> Ciao Boeing.
  10. DEFA550

    Le F-35

    Il ne faut peut-être pas tout voir en noir et blanc non plus. Qui dit nouveaux capteurs (ou nouvelle architecture) dit performances accrues et donc des bibliothèques et réponses adaptées, faute de quoi ce nouveau système reste sous-employé et n'offre peut-être plus les capacités attendues.
  11. DEFA550

    [Rafale]

    Eh bien rejoint-le. On ne sait pas faire un drone multi-rôle, on ne saura pas le faire avant une bonne décennie après avoir défriché le terrain avec des drones plus simples (air/sol). On ne sait même pas quelles caractéristiques lui donner puisqu'il faudrait aussi pouvoir deviner de quoi les opposants seront capables, ni s'il aura des opposants autres que des missiles. Le terrain est beaucoup trop mouvant pour espérer pouvoir investir sur le long terme. Faire un drone super-manoeuvrable ne servira à rien demain, et ne servira peut-être à rien non plus après demain parce que ce sera éventuellement insuffisant, mais en attendant ça nous coûtera un bras de mettre la barre encore plus haut. La bonne méthode est celle qui est poursuivie aujourd'hui : d'abord un drone tactique capable d'aller bombarder. Ensuite il sera temps d'affiner la prospective et de capitaliser sur les acquis pour compléter les capacités si c'est jugé nécessaire, ou pour remplacer l'existant si l'obsolescence est trop flagrante. Il faut savoir faire des choix. Miser gros en espérant que ça résoudra les problèmes futurs qui n'existent pas encore n'est pas une bonne idée. Mais si tu as de l'argent en trop, la DGA est sans doute preneuse.
  12. DEFA550

    [Rafale]

    Il est du genre à faire les choses dans l'ordre. Un gamin apprend à marcher avant de savoir courir. Là on veut des drones tactiques, et il y a déjà pas mal de boulot à faire pour y parvenir. Inutile de complexifier davantage les choses en prenant en compte des considérations qui sortent du cadre initial et qui bénéficieraient à des capacités qui sont très loin d'être maîtrisées et dont la (future) maîtrise est de nature à tout remettre en cause.
  13. DEFA550

    AASM

    1. Simple supposition de ta part, sur la base d'hypothèses non pertinentes. Pour tirer sur une cible mobile, il faut ... voir la cible. C'est le seul moyen d'avoir un vecteur de tir initial (ou des coordonnées) vers l'endroit que visera la bombe. Rien n'indique que cet endroit est la cible à l'instant T0, ni qu'une interruption du visuel permet à la cible de s'échapper. Quoiqu'il en soit, est donc déjà dans une configuration où l'avion tireur s'expose, puisqu'il voit la cible et peut donc être vu. Il s'expose à quoi, on ne sait pas, mais à priori s'il le fait c'est que le risque est maîtrisé et/ou qu'il peut éventuellement retourner se planquer quitte à perdre la bombe déjà tirée. En tout état de cause, on est là dans un cas assez particulier qui ne saurait rendre crédible l'apparition subite et systématique d'une menace sérieuse susceptible d'abattre le tireur avec un pk non négligeable. En mer, c'est pareil ; l'horizon (visuel, radar) marche dans les deux sens avec les conséquences qu'on peut imaginer sur la façon de procéder des uns et des autres. 2. Ce scenario ne tient pas la route parce qu'il n'est pas possible d'illuminer à distance de sécurité face à une défense longue portée. Un scénario plus cohérent mettrait en oeuvre plusieurs vecteurs bien planqués au ras de l'eau. Par exemple, un chargé de tirer qui ne serait visible qu'au moment du tir, un (voire plusieurs) qui ferait des pop-up aléatoires sur une trajectoire imprévisible pour distribuer la SA aux autres vecteurs, et un vecteur chargé d'illuminer la cible et qui apparaîtrait seulement quelques secondes avant impact avant de disparaître lui aussi. A partir de là, sur quoi tu tires tes Aster 30, et qu'est-ce qu'ils trouvent à l'issue de leur trajectoire initiale ?
  14. DEFA550

    AASM

    Euh... En l'occurrence je ne parierai pas là-dessus. L'Armée de l'Air ne tire pas, avec un Rafale d'un escadron opérationnel et depuis la base d'Al Dafrah, des munitions qui ne seraient pas "intégrées" après avoir passé tous les filtres (DGA, CEAM).
  15. DEFA550

    [Rafale]

    On envisage un drone qui va du point A au point B pour larguer une paire de bombes. Les extravagances sur le trajet n'apportent pas grand chose et coûtent un bras.
  16. DEFA550

    [Rafale]

    J'ai bien parlé de drone tactique, ce qui clarifie suffisamment sa mission pour ne pas avoir à se poser ce genre de question.
  17. DEFA550

    Armée de l'air Iranienne

    Pour se poser il faut des freins, pour décoller il faut de la puissance. La longueur de la piste dépend des deux.
  18. DEFA550

    AASM

    Ca à l'air simple, comme ça, mais la simplicité ne fait pas bon ménage avec la vraie vie. Pour faire court, l'illumination n'est nécessaire qu'une poignée de secondes avant que la munition n'atteigne sa cible. Entre le tir et ce moment là, l'avion est libre. Donc oui il devra peut-être monter (ou seulement sortir du masque d'un relief), mais ça l'expose à quoi au juste en considérant qu'il va disparaître dans les 10 secondes ?
  19. DEFA550

    [Rafale]

    La PC apporte une poussée supplémentaire pour les phases qui l'exigent : Accélérations, virages sous forts facteurs de charge, vol supersonique ou prises rapides d'altitude. Un drone de combat tactique n'a aucune de ces exigences. Donc a partir du moment où les avantages de la PC n'ont pas un intérêt manifeste, ses inconvénients font pencher la balance en faveur de son abandon.
  20. DEFA550

    [Rafale]

    Donc l'objectif rendu publique serait une mascarade obligeant à multiplier le nombre d'avions nécessaires pour obtenir cet avis et rendre le tout crédible ? Il va peut-être falloir songer à ralentir la consommation de produits illicites... L'objectif affiché est d'identifier les synergies et d'apprendre à travailler de concert dans le cadre d'opérations coalisées de haute intensité dans un environnement non permissif, et en particulier l'entrée en premier sur un théâtre. Pour être plus clair, l'idée directrice en ce qui nous concerne est d'éviter de rester sur la touche le temps que les américains fassent le plus gros du ménage, et pour eux la plus-value réside dans les capacités supplémentaires que peuvent apporter des alliés dans cette partie du spectre ; travailler en équipe plutôt que chacun dans son coin ou deux sur le banc de touche pendant que le troisième fait le show. D'où la nécessité, aussi, de restreindre la liste des participants à ceux qui ont acquit les moyens ad-hoc et un niveau d'expertise suffisant.
  21. DEFA550

    [Rafale]

    Le sujet persistait sur sa dérive initiée un peu plus en amont et ma patience a atteint ses limites sur ton post, c'est tout. Mon intervention s'adressait à tous ceux qui peuvent se sentir concerné La 4ème escadre de chasse, propriétaire des Rafale B envoyés à Atlantic Trident, ne va pas s'amuser à sortir de son coeur de métier pour tenter d'épater la galerie. Leur job est essentiellement air/sol, avec NOSA à bord, et c'est sans aucun doute ce qu'ils sont partis faire là-bas avec deux avions plus un "spare", donc 3 biplaces. Ca n'exclue pas qu'il puisse y avoir à un moment ou à un autre des missions "back seat" pour entretenir les bonnes relations, mais c'est une heureuse conséquence du choix initial et non une cause de ce choix.
  22. DEFA550

    [Rafale]

    Je pense que supposer que l'exercice se concentre exclusivement sur les missions air/air est une erreur.
  23. DEFA550

    [Rafale]

    Le seul point commun entre ce gadget et un instrument de mesure de qualité militaire est le mot "laser". Ca ne suffit pas pour commencer à étayer ne serait-ce que le début d'un embryon de comparaison.
  24. DEFA550

    [Rafale]

    Si tu n'as pas la distance de la cible, alors tu n'as ni sa vitesse ni son cap et donc aucun moyen de savoir, même à 20 km près, où elle sera lorsque le missile arrivera sur place. Ces trois paramètres (vitesse, cap et distance) servent évidemment à anticiper le point d'interception sur lequel se dirige le missile, ce qui conditionne aussi le moment où le missile devient actif pour rechercher sa cible à proximité du point prévu. La portée et l'écart angulaire maximal de l'autodirecteur du missile ont des limites. Le télémètre laser apporte la précision nécessaire, mais a une portée relativement réduite de l'ordre d'une trentaine de km. Il n'est détectable que par les avions équipés en conséquence. Le calcul de la distance par voie optique passive n'est pas impossible pour autant, moyennant une trajectoire adaptée et un peu de temps pour accumuler suffisamment de relevés angulaires. Certe, mais la question demeure : ça sert à quoi de voir ce que voit le missile quelques secondes avant d'atteindre sa cible (ou pas) ?
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