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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu peux D'ailleurs ce Monsieur-là aussi Mais bon, c'est quand même drôle -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur ce point particulier, voici deux sources ukrainiennes que j'avais déjà citées il y a quelques jours / semaines Déclarations de Volodymyr Zelensky le 23 août, qui était interrogé sur une éventuelle accélération de la mobilisation, vu la situation sur le front "Je vais être honnête, les militaires m'ont interrogé à ce sujet pour pouvoir mobiliser davantage... C'est tout. Je ne peux rien vous dire de plus pour l'instant." Reportage sur le front de Koupiansk par le Kyiv Independent publié le 15 septembre L'année 2022 a réduit la réserve de combattants expérimentés de l'Ukraine à un point tel que l'on peut parler de pénurie (...) Entre la minuscule et vieille force aérienne du pays, les anciens T-64 et une pénurie constante d'obus d'artillerie et de véhicules d'infanterie, c'est souvent à l'infanterie qu'il revient de tenir la ligne face aux attaques de sondage et aux assauts occasionnels des Russes, soutenus par une artillerie écrasante et d'énormes quantités de drones. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas d'accord sur deux points : 1) La perte de ces navires est sensible : - La Russie n'a pas beaucoup de Ropucha, et comme rappelé plus haut sur ce fil la Turquie a fermé le passage des Dardanelles aux navires de guerre, ce qui interdit à Moscou d'en amener depuis une autre mer - Le Rostov-na-Donu est un sous-marin moderne de la classe Kilo améliorée, mis en service en 2014. Moscou ne met pas en service tant de nouveaux sous-marins que ça, s'il est confirmé qu'il est irréparable c'est une perte sèche 2) L'embarras pour la Russie de ne pas avoir réussi à défendre un chantier naval stratégique est aussi une raison pour les Ukrainiens de continuer à espérer et une aide pour "tenir" moralement. C'est autre chose que d'abîmer trois façades d'immeuble à Moscou, on n'est plus dans le symbolique. Or les Ukrainiens qui sont dans une situation difficile - lourdes pertes, contre-offensive qui piétine - ont bien besoin de baume pour leur moral. La Russie ayant une stratégie d'attrition visant à affaiblir l'armée et la détermination des Ukrainiens, tout ce qui peut les aider à tenir y compris moralement a un sens. Dépenser quelques missiles Scalp / Storm Shadow pour ce résultat, ça vaut très largement le coup. Pour le reste, oui bien sûr l'effet matériel sur la suite de la guerre sera très limité, et ce n'est pas ça qui va alléger la pression sur le front. Mais l'effet moral compte aussi. -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la série "Comme on le disait à l'époque soviétique" Voici quelques remarques de Vladimir Poutine hier 12 septembre au sujet des procédures légales en cours aux Etats-Unis contre Trump En ce qui concerne la persécution de Trump, c'est bien sûr... Pour nous, ce qui se passe - dans les conditions actuelles, à mon avis, c'est une bonne chose (...) parce que cela montre la pourriture du système politique américain, qui ne peut pas prétendre enseigner la démocratie aux autres. Tout ce qui se passe avec Trump est une persécution d'un rival politique pour motif politique. Voilà ce que c'est. Et cela se fait au vu et au su du public américain et du monde entier. Ils ne font qu'exposer leurs problèmes internes. Et en ce sens, s'ils essaient de nous combattre, c'est une bonne chose, car cela montre, comme on le disait à l'époque soviétique, le visage bestial de l'impérialisme américain, le sourire bestial. Personnellement, même si j'apprécie assez l'expression "visage bestial de l'impérialisme américain", je dois tout de même laisser la première place à l'expression "vipère lubrique" utilisée pendant les procès de Moscou en 1936. Donc je donnerais les encouragements à Vladimir, mais en rajoutant "peut mieux faire" Plus sérieusement... Poutine a probablement raison de dire que les procès contre Trump diminuent le prestige et la crédibilité du système politique américain à l'étranger -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Vladimir Poutine et Kim Jong-Un se sont rencontrés, et ils se sont fait des papouilles... ah non pardon ils en sont restés au serrage de mains. Ce Monsieur sur X est un peu narquois. Moi je dis que c'est pas bien -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je rebondis sur la comparaison. De Gaulle dans son Appel du 18 juin 1940 n'est ni un jusqu'au-boutiste, ni un romantique, et surtout, surtout... il est hyperréaliste ! Sans aller trop loin dans le HS, le point essentiel, et ce qui fait la différence entre d'une part les demi-réalistes que sont le gouvernement français et l'assemblée nationale confiant les clés à un dictateur, d'autre part le véritable réaliste qu'est De Gaulle, c'est de comprendre que la guerre qui vient d'être (initialement) perdue n'est pas la troisième guerre franco-allemande mais la deuxième guerre mondiale. Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Il y a de mon point de vue deux questions : 1) La guerre initiée en 2022 est-elle, non pas une guerre russo-ukrainienne, mais la troisième guerre mondiale ? 2) Dans le cas où il s'agirait seulement d'une guerre russo-ukrainienne, l'Ukraine a-t-elle une chance sérieuse de récupérer l'ensemble de son territoire par ses forces seules (y compris l'aide matérielle qu'elle reçoit et qu'elle peut espérer recevoir de l'Occident ? Si on répond "Oui" à l'une de ces questions, alors la recherche d'une victoire complète pour l'Ukraine est réaliste, c'est la meilleure position. Pour ma part, je pense que la réponse réaliste à ces deux questions est "Non". -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Macron était un lycéen orienté littérature, qui s'inscrivit au club de théâtre de son lycée, où officiait une prof de français qui était aussi la maman de l'une de ses camarades de classe... si bien qu'il s'est retrouvé beau-papa de sa camarade. A ta disposition ! -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
@collectionneur Prem's ! Prem's ! (quatre posts plus haut) @Alexis Oups, j’efface. Collectionneur -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Dialogue entre un journaliste et un dirigeant - Savez vous pardonner ? - Oui (bon sourire). Mais pas tout (expression "c'est une évidence") - Qu'est-ce qui est impardonnable ? - La trahison Dans cet échange, le dirigeant est un certain Vladimir Poutine. Au demeurant, il mentait. Il y a eu en Russie des morts suspectes de gens qui avaient simplement été gravement incompétents, dérangeants ou juste "là au mauvais moment" -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La communication de Kiev est le plus souvent de bonne qualité, sachant mettre en avant les souffrances subies par le peuple ukrainien, la bravoure de leur résistance, et les conséquences pour les pays occidentaux si l'Ukraine était vaincue. Il y a naturellement des exceptions. En voici une assez frappante, voire carrément Dans son entretien avec The Economist le 10 septembre, le président Zelenski a dit entre autres ceci La réduction de l'aide à l'Ukraine ne fera que prolonger la guerre, affirme M. Zelensky. Et cela créerait des risques pour l'Occident dans sa propre cour. Il est impossible de prédire comment les millions de réfugiés ukrainiens dans les pays européens réagiraient à l'abandon de leur pays. Les Ukrainiens se sont généralement "bien comportés" et sont "très reconnaissants" envers ceux qui les ont hébergés. Ils n'oublieront pas cette générosité. Mais ce ne serait pas une "bonne histoire" pour l'Europe si elle devait "pousser ces gens dans leurs retranchements" Non seulement ce que dit Zelenski n'a pratiquement aucune chance d'arriver - de la criminalité ou du terrorisme ukrainien en Europe occidentale ? - mais surtout il est véritablement stupide de menacer même de manière voilée des gens de qui on dépend. On dira que Zelenski s'était levé du mauvais pied. Il faut aussi tenir compte de la pression psychologique qu'exerce la situation du blocage de l'offensive sur les Ukrainiens. On espérera quand même que le président ukrainien se reprenne... -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la série "L'ambiance là-bas" Une statue de Félix Dzerjinski a été inaugurée aujourd'hui devant le siège du SVR les services de renseignement extérieur. Un monument à Félix Dzerjinski a été inauguré près du siège du Service de renseignement étranger à Moscou Dans le quartier moscovite de Yasenevo, où se trouve le siège du Service russe de renseignement extérieur, une sculpture en bronze a été solennellement inaugurée au fondateur et chef de la Commission extraordinaire panrusse de lutte contre la contre-révolution, Félix Dzerjinski, écrit RIA Novosti en septembre. 11 . Le monument est une copie réduite du monument original, situé à Loubianka de 1958 à 1991. "L'image du président de la Tchéka est devenue l'un des symboles de son temps, un modèle d'honnêteté cristalline, d'altruisme et de fidélité au devoir", a déclaré Sergueï Narychkine, chef du Service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie, qui a ouvert la cérémonie pour le nouveau monument. Félix Dzerjinski était le fondateur de la Tchéka la police politique après 1917, qui s'appela plus tard GPU, puis NKVD, et finalement KGB. Surnommé "Félix de fer", c'était un révolutionnaire sans pitié aucune, qui organisa les répressions, exécutions et tortures à grande échelle afin d'écraser tout ce qui pouvait s'opposer au nouveau régime. L'un des créateurs du système concentrationnaire soviétique. Mais tout comme Narychkine louant son "altruisme" et son "honnêteté", il ne manque pas de voix pour rappeler ses qualités. Ainsi, RIA Novosti publiait aujourd'hui un article détaillé sur ses actions en faveur des enfants abandonnés. C'est tout à fait compréhensible. Chacun comprendra que si on érige une statue en son honneur, c'est qu'il doit bien y avoir des raisons ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Au fait, puisqu'on parle de Musk, autant que je m'y mette moi aussi. Mais ce sera en image -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas mal Il faut aussi citer la ChatGPTmancie, consistant à demander ce qui va se passer à une IA genre "modèle massif de langage". Ça devient de plus en plus populaire ces temps ci, étant donné que ces petites bêtes sont beaucoup plus savantes et sages que nous -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Commentaire à mon sens important, et en tout cas intéressant, du CEMA polonais Andrzejczak "Si la Russie l'emporte, il faudra entièrement repenser la défense polonaise" "Nous devons tous soutenir l'Ukraine dans sa quête de victoire. Si nous perdons l'Ukraine, nous perdrons également la Biélorussie. En cas de perte de ces deux pays, les dépenses de défense des États régionaux augmenteront de manière significative et la Chine tirera des conclusions de ces observations" Et encore, s'agissant des menaces nucléaires de la Russie : "Il semble que nous ayons affaire à des gangsters, à des méchants fous. Tout le monde est allé fumer des cigarettes dans le parc ; les gangsters posent leurs armes sur la table, et nous, en panama, nous disons : 'J'ai une arme, mais je l'ai laissée à la maison, et ma femme n'aime pas ce mot'" Donc, si la Russie l'emporte : - Il faudra s'assurer d'avoir son "arme" sur soi quand Moscou pose sur la table son "arme" nucléaire - Il ne saura être question de se contenter de 5% du PIB pour la défense ni de 1500 chars, mais plutôt de décisions qui intéresseront même "la Chine" - Décisions menant à "entièrement repenser" la défense de la Pologne C'est moi, ou l'allusion à la prolifération nucléaire est assez transparente ? A vrai dire, je ne vois pas de quoi d'autre le CEMA polonais pourrait avoir parlé. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Tiens, je regarde à nouveau les messages du début pour prendre du recul, et je trouve celui-ci intéressant J'espère que tu as eu l'occasion de gratifier cette voyante du sourire sardonique qui s'imposait vu sa performance ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
D'autant plus que c'est l'un des rares - peut être le seul ? - que nous nous sommes organisés pour produire à plus grande échelle. Nexter est passé de 2 à 4 exemplaires par mois, ce sera 6 d'ici la fin de l'année et 8 l'année prochaine -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Drapeau ukrainien ? Non, c'est un canon produit en France, quelque part en Ukraine... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
'ttention, si tu veux aller jusqu'à Moscou, ça va chiffrer au compteur du tacos ! Bon, mes excuses, c'est vendre... Ah non flûte -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est notre lot à tous Moi, à chaque fois que j'interviens sur un thème différent, j'en deviens automatiquement spécialiste Certes, je ne suis pas le seul -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
A valider s'il y a des spécialistes qui lisent - j'ai quelques connaissances mais je ne le suis pas - mais à mon sens on ne fait rien de spécial. L'écrasante majorité voire la totalité des matériels militaires utilisent des puces beaucoup moins avancées, ne serait-ce qu'à cause de leurs cycles de développement beaucoup plus courts. On va concevoir un nouveau missile / avion / char tous les 20 ou 30 ans, on le modernisera tous les 10 ans. Ce genre de puces est plutôt utilisé pour des smartphones par exemple. Après il y aura bien un moment où les puces 7 nm seront nécessaires à la dernière itération de drone, de missile ou d'ailier gouverné par IA. Mais ce n'est pas pour tout de suite. Et oui la Russie, qui est très en retard sur les semi-conducteurs, se fournira plutôt en Chine qu'en Occident ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une interprétation en contradiction avec le fait du maintien depuis avril 2022 des objectifs déclarés de Moscou, répétés encore récemment par la porte-parole Zakharova. Sans parler de la propagande s'adressant à la population russe. Pour mémoire, non seulement une Ukraine mutilée avec cinq provinces au total annexées par la Russie, mais une Ukraine en situation de vulnérabilité permanente face à Moscou du fait de la combinaison neutralité + démilitarisation profonde (limite à 50 000 soldats dans les forces armées), donc une Ukraine à la "souveraineté limitée", au moins autant que la Biélorussie. Ceci pour la version officielle des objectifs. Ce que mettent en avant les plus radicaux - et ils ne sont pas peu nombreux ni sans influence - c'est une assimilation forcée et "rééducation" de l'ensemble de la population ukrainienne. Naturellement, atteindre la version officielle des objectifs rendrait possible à Moscou de passer facilement à la version "complète" des objectifs. Immédiatement ou un peu plus tard. Moscou aimerait bien que les Etats-Unis diminuent leur soutien après leurs prochaines élections, naturellement. Mais non, l'objectif n'est pas la sauvegarde de leurs positions au Sud et à l'Est de l'Ukraine. L'objectif est la victoire par attrition c'est-à-dire l'épuisement et au final effondrement de l'armée ukrainienne, seule voie réaliste pour la Russie d'imposer ses objectifs de guerre, qui sont évidemment parfaitement inacceptables pour l'Ukraine sauf à ce qu'elle ait perdu son armée et sont donc hors d'atteinte de Moscou dans tout processus de négociation type "compromis politique" en lequel espèrent tant de gens de Nicolas Sarkozy à Elon Musk et autres. Cela doit bien faire une année entière que la stratégie de la Russie est la guerre d'attrition : maximiser les pertes de l'ennemi, minimiser les siennes tout en augmentant à marche forcée sa puissance militaire (6% PIB pour la défense, innovation militaire, production industrielle, mobilisation de l'automne 2022 et augmentation à "bas bruit" des recrutements depuis) Le critère de qui est en train de prendre l'avantage dans cette guerre n'est pas le nombre de km² gagnés ou perdus par l'un ou l'autre côté, mais qui est en train de s'épuiser plus ou moins relativement vite. Ce qui est bien sûr beaucoup plus difficile à évaluer ! Mais c'est ce qui compte, dans une guerre d'attrition. L'inquiétude, c'est que - D'une part les efforts économiques, de production militaire etc. de la Russie sont assez évidemment largement supérieurs à la somme des efforts que les Occidentaux, Américains et Européens confondus, sont disposés à consentir. Il suffit de comparer les nombres de chars, de véhicules blindés produits en Russie pour la guerre versus donnés par le bloc occidental à l'Ukraine. Sans parler du fait que l'innovation militaire semble aller beaucoup plus vite du côté russe (drones Lancet, guerre électronique...), ce qui n'est certes pas étonnant puisque les Ukrainiens innovent avec des moyens dix fois inférieurs tandis que les Occidentaux ne semblent pas vraiment s'y employer - D'autre part ce différentiel d'efforts et de soutien au front est clairement déjà visible sur le terrain, et le contraste est frappant. Que ce soit l'article du Kyiv Independent dont j'ai copié la traduction plus haut, ou telle enquête du Washington Post, Wall Street Journal ou autre grand média américain "sur le terrain", l'image est cohérente : les Russes disposent de la supériorité matérielle, supériorité de feux d'artillerie, supériorité en drones, supériorité aérienne, et ils ont déjà corrigé les problèmes de compétence qui étaient encore frappants l'année dernière Cette tendance, que je vois comme la tendance importante, ne peut manquer d'augmenter les pertes du côté ukrainien, probablement au-delà des pertes du côté russe. D'autant plus compte tenu de la stratégie offensive appliquée par Kiev. Avec toutes les incertitudes, qui restent larges, sur les pertes de part et d'autre, on commence à en voir les premiers signes. A confirmer, de toute évidence, mais le souci est là. Et cette tendance d'une Russie bénéficiant d'un grand avantage matériel et dans beaucoup de catégories d'armement (drones, avions, guerre électronique) ne semble pas devoir s'arrêter ? Je veux dire que je ne vois pas ce qui pourrait l'annuler sans parler de la renverser : les dons américains au mieux vont rester stables (au pire ils seront réduits), les dons européens idem au mieux, ce n'est pas l'Ukraine avec 10% du PIB de son agresseur et travaillant sous menace permanente de bombardements qui va pouvoir concurrencer sérieusement les productions russes... ==>Comment l'Ukraine pourrait-elle soutenir cette pression croissante, non pas seulement la semaine prochaine ni le mois prochain (je ne pense pas que qui que ce soit de sérieux s'attende à un effondrement militaire ukrainien à très court terme), mais l'année prochaine et la suivante ? Je n'ai pas de réponse. Interprétation en contradiction frontale avec les objectifs russes déclarés et maintenus depuis avril 2022 et avec la propagande russe interne, comme déjà dit. C'est à mon sens l'illusion commune à tous ceux qui proposent un arrangement et un "compromis politique" avec un Poutine dont ils sont sûrs qu'il est en fait "raisonnable" (comprendre : aligné sur ce que j'imagine être raisonnable de son point de vue) et un type avec qui on peut construire un accord et "toper là". Non monsieur le président, c'est peut-être votre expérience en 2008 en discussion face-à-face au sujet de la Géorgie... mais Poutine a changé depuis. Je crois que beaucoup de gens méconnaissent, ou n'ont pas encore pris la pleine mesure, de la transformation qu'a connu premièrement Vladimir Poutine - sa radicalisation doit dater de la période 2019-2021 pour l'essentiel - deuxièmement qu'est en train à sa suite de connaître la Russie. Ma conclusion, c'est que deux illusions majeures affectent deux types de personnes dans le bloc occidental : - "Poutine est raisonnable en fait", on va pouvoir faire un compromis, alors allons-y ! Par des gens dont certains ont correctement vu que la Russie risquait de gagner (pas tous), mais qui n'ont pas vu la radicalité des objectifs russes dans cette guerre, et ne voient pas que l'Ours russe est passé en mode berserker - "L'Ukraine est en train de gagner", donc continuons à la soutenir et ça suffira à ce qu'elle l'emporte et résolve notre problème ! Par des gens dont certains ont correctement vu la radicalité des objectifs russes (pas tous), mais qui n'ont pas vu l'évolution (prévisible) du rapport de forces, et ne voient pas que l'Ours russe mobilisé fait face à un Aigle américain au mieux demi-intéressé (et encore, et ça commence à baisser) et une volière européenne qui globalement ne fait que le suivre Non. Poutine et l'idéologie qui est en train de prendre des racines de plus en plus profondes en Russie - elle n'a pas encore de nom, on pourrait l'appeler l'idéologie du "monde russe" - ce n'est pas raisonnable du tout. Et le plus probable - sauf à ce que quelque chose de fondamental ne change, et je ne sais pas quoi - est que la Russie avec ce dirigeant et cette idéologie va prendre le contrôle de l'Ukraine, que ce soit en 2024 ou un peu plus tard. Je pense que le risque de se payer de mots et d'illusions est grand. Je n'ai pas de "solution". Les pistes pour limiter les dégâts sont fragiles. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Les témoignages humains sont intéressants, mais ce qui est le plus intéressant dans cet article c'est ce qui ressort du rapport de force réel sur le terrain. En termes de combattants formés, de matériel divers, de munitions, de drones, d'avions de combat... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Un reportage du Kyiv Independent sur les soldats de la 32ème brigade mécanisée séparée, qui doivent faire face à la poussée russe dans la région de Kharkiv. Le moins qu'on puisse dire est que c'est dur ... Ces remontées de "réalité terrain" en disent beaucoup en filigrane, à la fois sur l'état des forces ukrainiennes, sur les forces russes auxquelles elles doivent faire face, sur la liberté de la presse ukrainienne - et aussi sur la réalité derrière la communication. La nouvelle brigade subit de plein fouet l'assaut de la Russie dans l'oblast de Kharkiv KHARKIV OBLAST - Les combats en Ukraine sont épuisants, même pour les vétérans les plus endurcis. Pour des troupes inexpérimentées, récemment arrachées à la vie civile, c'est encore tout autre chose. Ihor, un ancien avocat, se souvient de ce jour, début août, où les Russes ont attaqué les ruines de Novoselivka, dans l'oblast de Kharkiv, que sa 1ère compagnie défendait. L'attaque était bien préparée. Les troupes russes ont repéré les positions à l'aide de leurs drones qui semblent en nombre illimité. Lorsqu'elles ont frappé, leurs mortiers se sont concentrés sur ce qui restait de couvert. Un obus est tombé dans le salon de la maison qu'occupaient Ihor et un autre soldat. Ils ont survécu parce qu'ils se trouvaient dans le couloir. L'artillerie ennemie a établi un contrôle de feu sur les seules routes menant au village, coupant l'évacuation médicale et les renforts. L'unité d'Ihor, après trois semaines d'entraînement de base à l'OTAN et deux mois de déploiement dans l'oblast de Kharkiv, s'est donc retrouvée face à des troupes russes professionnelles dotées d'une puissance de feu supérieure. Les pertes n'ont été récupérées qu'à la tombée de la nuit. Un nombre indéterminé d'entre eux n'ont pas survécu, dont certains amis de l'unité d'Ihor. "J'ai perdu des frères d'armes là-bas", dit-il. "Je n'y suis pas retourné depuis, et je ne veux pas y retourner. Ce que j'ai vécu là-bas, c'est le chaos". La compagnie d'Ihor fait partie de la 32e brigade mécanisée séparée, l'une des nouvelles brigades dont l'Ukraine a commencé à se doter au début de l'année. C'est également l'une des rares brigades à tenir le front nord-est, alors que la majorité des troupes et des équipements sont stationnés sur le front sud, où l'Ukraine progresse lentement. Bien qu'elle fasse son devoir en défendant la poussée russe dans l'oblast de Kharkiv, le manque d'expérience et les limites de l'entraînement et de l'équipement ont rendu les deux premiers mois sur le terrain éprouvants. Avant janvier, la 32e n'existait pas et la grande majorité de ses soldats étaient des civils qui n'avaient jamais tiré sur personne. Beaucoup ne voulaient pas faire partie de l'armée. Cette brigade est déployée dans l'oblast de Kharkiv, à plus d'une heure à l'est de Kupiansk, où les forces russes ont mené une forte poussée au cours du dernier mois et demi. Les forces russes auraient déployé jusqu'à 100 000 soldats dans cette région. Des soldats de différentes brigades ont déclaré au Kyiv Independent que les Russes dans cette zone sont des soldats expérimentés et bien équipés, disposant d'un grand nombre d'obus d'artillerie et de roquettes MLRS. Les soldats de la 32e brigade ne cachent pas qu'ils se sentent souvent dépassés. Les fantassins disent être dépassés par les troupes russes compétentes et apparemment sans peur qu'ils ont vues sur cet axe d'attaque. "Tout n'est pas comme ce qu'on lit dans les briefings quotidiens et dans les journaux télévisés", déclare Volodymyr, un sergent d'infanterie de la brigade, qui s'est trouvé au cœur des combats. Comme la plupart des unités, la 32e est en manque de véhicules et de munitions d'artillerie. La plupart des bons équipements sont déployés pour la contre-offensive sur le front de Zaporizhzhia. Elle manque également d'expérience sur le champ de bataille, des petits gradés aux commandants. Elle n'a pas non plus beaucoup d'options pour s'inspirer de celle des autres. L'année 2022 a réduit la réserve de combattants expérimentés de l'Ukraine à un point tel que l'on peut parler de pénurie. "Les brigades dont les commandants et les sergents sont nouveaux acquièrent de l'expérience grâce aux opérations de terrain en cours", a déclaré Sergiy Zgurets, directeur du centre d'analyse militaire Defense Express. Contactés par courriel, les services de presse du ministère de la défense et des forces armées ont indiqué qu'ils n'étaient pas en mesure de répondre aux questions sur ce sujet. Les limites de l'entraînement de l'OTAN Tous les fantassins de la 32e brigade s'étaient rendus en Allemagne pour s'entraîner aux normes de l'OTAN pendant trois semaines. C'était une solution évidente. Certains des soldats ici présents étaient enthousiastes à l'idée de partir, pensant que l'entraînement les aiderait à devenir efficaces. À bien des égards, c'était le cas. L'infanterie a fait l'éloge de l'entraînement physique. L'officier de presse Andriy Smiyan et son assistant Oleksandr ont souligné le pouvoir salvateur de la formation à la médecine tactique, largement pratiquée en Occident mais pratiquement inconnue dans les armées de type soviétique. L'entraînement s'accompagne également d'un équipement complet pour chaque soldat. Cependant, les mêmes soldats qui ont parlé au Kyiv Independent n'ont pas caché leur mépris quant à la façon dont la formation les a préparés à une guerre qui n'existe pas en Ukraine. Selon eux, les officiers de l'OTAN ne comprennent pas la réalité du terrain. "Un fantassin de l'OTAN sait qu'il est soutenu et peut avancer avec la certitude qu'il y a de fortes chances qu'il ne soit pas tué ou mutilé", a déclaré Ihor. La méthode de guerre de l'OTAN prévoit des frappes aériennes préparatoires massives, des barrages d'artillerie et des opérations de déminage avant l'envoi de l'infanterie, a-t-il ajouté. Ce n'est généralement pas le cas en Ukraine. Entre la minuscule et ancienne force aérienne du pays, les vieux T-64 et une pénurie constante d'obus d'artillerie et de véhicules d'infanterie, c'est souvent à l'infanterie qu'il incombe de tenir la ligne face aux attaques de sondage et aux assauts occasionnels des Russes, soutenus par une artillerie écrasante et un grand nombre de drones. Les soldats ont déclaré qu'ils avaient parfois du mal à appliquer les tactiques des petites unités de l'OTAN parce qu'il n'y a souvent pas assez de couverture pour le faire. M. Zgurets a déclaré que les instructeurs en Allemagne mettaient l'accent sur l'enseignement du combat urbain. Mais les compétences nécessaires pour enfumer un ennemi à partir d'une tranchée, pour constituer un groupe d'assaut et le coordonner avec l'artillerie et le soutien des drones font défaut. Le style de bataille dans la campagne ukrainienne, qui mêle les combats de tranchées de la Première Guerre mondiale à la technologie et aux tactiques du XXIe siècle, n'existe qu'en Ukraine et n'est pas du ressort de l'OTAN. En outre, les traducteurs utilisés n'ont souvent pas de formation militaire et ne parviennent pas à transmettre des ordres ou des réponses précises entre les instructeurs et les stagiaires, a ajouté M. Zgurets. Il a ajouté qu'il serait utile que certains de ces instructeurs se rendent en Ukraine. "Les pays européens peuvent corriger leur formation", a déclaré M. Zgurets. "Il y a eu une compréhension mutuelle des expériences et des préoccupations, et c'est le moment de les dissiper. Le major général américain à la retraite Gordon Davis a déclaré au Kyiv Independent que la formation dispensée par les alliés de l'OTAN était "indispensable". Si les tactiques et procédures spécifiques préconisées par les formateurs alliés n'ont peut-être pas donné les résultats escomptés par les dirigeants et les forces ukrainiens, la raison de cette lacune est certainement multidimensionnelle. Il ajoute que la formation à l'étranger est toujours meilleure que ce que l'Ukraine peut offrir et que si le réalisme peut être amélioré, il faudrait un investissement énorme pour que les programmes de formation soient en mesure de reproduire les tactiques russes. "Il est donc d'autant plus important pour l'Ukraine d'investir dans la qualité de la formation fournie ou soutenue par l'Occident en apportant les éléments manquants de l'intelligence de combat actuelle et les leçons tirées des sacrifices et des succès personnels ukrainiens." Lutte pour la survie Sur les positions d'infanterie, le sergent Volodymyr a rencontré le Kyiv Independent avec le sourire amer et ironique d'un homme contraint d'endurer trop de choses trop rapidement. "Aucun des gars ne voudra vous parler", a-t-il dit. "Ils ne veulent pas y penser. Volodymyr lui-même refusait de parler, mais lorsque Ihor commença à expliquer la situation, il finit par se joindre à la conversation par bribes, ajoutant telle ou telle observation. À la fin, Volodymyr peut à peine contenir ses descriptions sombres des aléas du combat. "Un exploit héroïque - sauter de cette cave et tirer sans viser dans leur direction générale, puis finir sans bras ou sans jambe, ou tout simplement mort ? dit Volodymyr. "Quel est l'intérêt ? Pour se rendre sur les positions, les soldats doivent marcher à pied pendant cinq kilomètres en pleine nuit, sans aucune source de lumière, tout en portant leur équipement incroyablement lourd. Les positions elles-mêmes sont des ruines, avec peu d'endroits où se cacher. Il est dangereux de sortir un membre de ce qui reste de couverture, sans parler d'aller aux toilettes. Car les Russes dans cette région sont relativement affûtés, avec des troupes professionnelles et des forces spéciales en plus des conscrits des prisons ou de la population générale. Ils sont bien encadrés et montrent peu de signes de peur. "Ils ont des drones à vision nocturne, des Orlans et d'autres technologies ; ils voient tout", a déclaré Volodymyr. Nombre de ces drones sont équipés de munitions largables, les Ukrainiens ayant appris à utiliser cette technique en 2022. Le sentiment d'être constamment surveillé et ciblé est extrêmement démoralisant pour les troupes ukrainiennes. "Vous voulez faire certaines actions, mais vous ne pouvez pas parce que l'œil de Sauron vous regarde toujours", a déclaré Ihor, en référence au méchant et maître de la horde orque du Seigneur des anneaux. Les tankistes de la 32e semblent un peu moins nerveux. Ils parlent avec une modestie amicale de leur apprentissage du travail en équipe, ou du fait que l'un d'entre eux a reçu le surnom de Sniper lorsqu'il a atteint les trois cibles avec son T-64 lors d'un exercice d'entraînement. Mais ils ont leurs propres mauvaises surprises à craindre. Un commandant de peloton de chars nommé Vladyslav se souvient que la première fois qu'un Ukrainien a essayé d'utiliser une radio de char, les Russes l'ont immédiatement ciblée et l'ont enterrée sous les tirs d'artillerie. Depuis, ils ont appris à ne jamais utiliser d'appareils de communication plus puissants qu'un appareil portatif. Les troupes ennemies sont trop bien placées pour sanctionner le moindre faux pas. "Ils (les Russes) sont assis sur certaines des positions les plus avantageuses de la région", explique un commandant de chars portant l'indicatif Yenot. De nombreux facteurs à blâmer Les luttes sont simples. La question de savoir où s'arrêtent les limites et où commence la responsabilité est plus délicate. Les fantassins ont critiqué leur entraînement, le jugeant irréaliste pour un scénario dans lequel il n'y a rien d'autre que l'ennemi. Mais la plupart d'entre eux reconnaissent que cette formation a été utile à certains égards. Les soldats ont également reproché à leur commandement des décisions spécifiques, par exemple le fait d'avoir pris position dans un sous-sol étroit dont il était impossible de s'échapper rapidement si les conditions devenaient dangereuses. Ihor a ainsi perdu des personnes qu'il connaissait. Le ministère de la défense et les forces armées ont refusé de répondre aux questions. Mais les choses ne sont pas toujours aussi simples. L'attaché de presse Smiyan a souligné que les commandants de la brigade doivent prendre les meilleures décisions possibles avec les informations dont ils disposent et vivre avec ce qui se passe. Sans un noyau de vétérans expérimentés, le personnel de commandement de ces brigades apprend sur le tas, comme tout le monde, a déclaré Zgurets. La supériorité de l'artillerie russe sur l'ensemble du pays et la prédominance des drones et de la guerre électronique sur cette partie du front n'aident pas non plus. Ces explications sont logiques, mais elles n'encouragent pas les hommes qui partent au combat. "L'infanterie prend tout le poids sur elle," dit Ihor. Ces hommes sont admirables. Mais il est difficile de se départir de l'impression que la Russie, qui continue sur le long terme sa guerre d'attrition de l'armée ukrainienne, risque de finir par l'emporter - c'est-à-dire à provoquer un effondrement des forces ukrainiennes, suivi de l'imposition de la solution politique que choisira Moscou. Sauf si quelque chose de fondamental change. Mais je ne vois pas vraiment quoi. -
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