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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Tout ça est quand même bien compliqué... A ce sujet, j'ai remarqué que des pays comme les Etats-Unis, la Chine, ou plus près de nous le Royaume-Uni, le Danemark, Israël ou la Suisse, ne semblent pas se poser ce genre de question ni être confrontés au même problème de ne pas pouvoir décider eux-mêmes du programme d'investissement qui leur est nécessaire pour relancer leur économie - ou plus précisément pour qu'elle n'aille pas complètement à vau-l'eau. C'est surprenant. Il doit bien y avoir une différence entre d'une part ces pays, d'autre part des pays comme la France, l'Italie, les Pays-Bas ou l'Allemagne, qui fait que les seconds ont toutes les peines du monde à prendre ce genre de décisions, tandis que Royaume-Uni, Suisse, Etats-Unis, Suède, Israël, mais encore Japon, mais Corée du Sud etc. non seulement n'ont aucun mal à les prendre, mais ne semblent même pas imaginer que décider eux-mêmes de ce qui leur paraît le plus raisonnable et sensé puisse poser problème ??? Voyons... quelle pourrait être cette différence ? Euh non :-) ... A la fois Danemark et Suède ne sont pas dans l'euro. Cette galère ne les concerne pas.
  2. Comme quoi même une grande catastrophe peut avoir de petits avantages quand même, si on cherche bien :-| ...
  3. Le jour où j'ai compris mon erreur et j'ai enfin reconnu la supériorité raciale asiatique.
  4. Sinon, Trump affirme qu'il va suspendre la contribution américaine à l'OMS Le président américain Donald Trump a affirmé mardi qu'il allait suspendre la contribution américaine à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dénonçant la façon dont elle a géré la pandémie du coronavirus. «Nous allons suspendre (le versement) des sommes destinées à l'OMS», a déclaré Donald Trump, sans autres précisions, lors de son point de presse quotidien. Le milliardaire républicain a rédigé mardi matin un tweet particulièrement virulent à l'encontre de l'organisation. «L'OMS s'est vraiment plantée», a-t-il écrit. «Étrangement, ils sont largement financés par les Etats-Unis et pourtant très centrés sur la Chine. Nous allons nous pencher avec attention sur le dossier», a-t-il ajouté. Il est assez juste qu'une organisation constituée d'incapables qui ont provoqué la mort de tant d'Américains innocents doive rendre des comptes. Et il est bien permis de noter que la Chine a eu 3 000 morts tandis que les Etats-Unis dépassent allègrement les 10 000. Du coup, comment ne pas soupçonner l'OMS d'être infiltrée par Pékin ?
  5. Il y a deux avis à ce sujet : - Ils ont menti, et dans les grandes largeurs ! La preuve étant qu'avoir si peu de décès est tout simplement impossible - Qu'ils aient menti c'est une chose, mais surtout c'est leur virus qu'ils ont répandu sur le monde ! Ce virus est chinois, ils ont retenu l'information exprès pour prendre en traître les autres pays Le point commun dans les deux cas étant que ce n'est pas notre faute. Ce n'est pas nous en tant que pays qui avons m..dé et devons changer pas mal de choses, non, tout est de leur faute et d'ailleurs ils sont nuls. A mon avis, ce qui menace le plus de déclin une société ou un pays, ce n'est pas de faire des erreurs aussi graves soient-elles, ce n'est pas de se prendre des claques même cuisantes. Ce qui menace vraiment de déclin, c'est le refus de regarder les réalités en face. Et le refus d'apprendre.
  6. Pouvoir changer de pièce, c'est bien. Ça peut même amener à de jolies petites surprises :-) Confinement -Bernard Arnault découvre une nouvelle pièce dans son appartement En l'occurrence, plutôt la Le Jolis de Villiers de Saintignonisation des esprits. Je découvre le personnage de Klaus Croissant, mais je remarque quand même qu'il était recherché par l'Allemagne parce qu'il était accusé non d'être avocat, mais d'avoir aidé les terroristes qu'il représentait à maintenir leurs communications opérationnelles et l'activité de leurs cellules. Comme le firent aussi d'autres avocats de la Fraction armée rouge, il aida les détenus à maintenir leurs communications internes en transmettant leurs instructions depuis leurs cellules. Pour cette raison, il fut accusé par le procureur Rebmann d'avoir « organisé dans son cabinet la réserve opérationnelle du terrorisme ouest-allemand » et la police l'arrêta le 23 juin 1975. Si l'avocat de détenus djihadistes en Allemagne leur rendait le même service de les aider dans leurs activités, et s'il se réfugiait en France pour demander "l'asile politique", je serais personnellement partisan du goudron et des plumes de le renvoyer illico presto dans son pays. Lequel n'est pas un régime policier, mais bien un régime démocratique, comme il l'était déjà dans les années 1970. Et ça doit valoir à mon sens tout autant pour les terroristes d'extrême gauche, d'extrême droite ou de tout autre idéologie.
  7. Ce n'est pas de moi que je parle :-) Et elle a bien raison ! Ce genre de méthodes a ses avantages. D'un autre côté, vu que la police a moins de droits chez nous que chez eux, vu que la dénonciation a peut-être aussi moins de place ici - je ne parle pas de différence de culture, je parle de différence de régime - les autorités sont bien obligées de compter en bonne partie sur le sens de la responsabilité du public. Là-dessus, on peut avoir à la fois de bonnes surprises et des plus mauvaises. Sur le fond : je suis d'accord avec vous tous ! Simplement, me trouvant perso dans des conditions de confinement plutôt confortables tout compte fait, j'hésite un peu à juger qui en a de nettement moins bonnes. Je désapprouve tout relâchement, bien sûr, mais c'est aussi un peu facile dans mon cas.
  8. A Paris et dans quelques autres villes, la limite est aussi la vie en appartement... Perso, je cours dans mon jardin. Et oui la tête me tourne à force, mais bon je ne croise personne sinon ma famille. Mais pour qui vit dans un X m² (avec X petit sauf à être un gros Richard), c'est plus difficile.
  9. Tout à fait d'accord ! Là, je suis encore plus d'accord. Il faut toujours conserver notre humilité. Mais il faut aussi reconnaître ce qui est : où en serait le monde sans nous :-) ?
  10. C'est la question, mais vu que les premières indications de Discovery étaient annoncées "dans deux semaines" il y a 10 ou 15 jours... je ne suis pas très optimiste. Ça pourrait bien être ces "première indications", c'est-à-dire pas les études achevées rédigées et tout, mais une première tendance pertinente. Si je comprends bien le stade où en est Discovery, ça signifierait en gros que les chercheurs auraient assez de résultats pour savoir au moins qu'aucune des molécules n'aide vraiment. J'imagine que pour savoir si l'une d'entre elles n'aide pas un tout petit peu quand même, il faudra attendre les résultats complets ? De fait. Trump, et pas mal d'autres, ont été et continuent d'être très mauvais, mais l'origine de cette idée d'un "miracle", c'est bien un certain type qui se fait toujours filmer en blouse blanche et qui criait justement au miracle il n'y a pas si longtemps. Il y a les gros nuls. Et il y a l'irresponsable (au mieux) ou l'arnaqueur (pour être plus réaliste) qui est à l'origine de tout ça.
  11. Olivier Véran donne une information qui ressemble bien à une mauvaise nouvelle Interrogé sur l’hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine testé dans le cadre d’essais cliniques, il a répondu: «j’ai des éléments qui me reviennent des hôpitaux qui ne montrent pas, à ce stade, un effet statistiquement significatif de l’une ou l’autre des molécules» testées sur les patients. Si j’ai bien compris, les premières indications non seulement concernant l’hydroxychloroquine – pas une surprise – mais encore et surtout les autres molécules actuellement testées sont « pas d’effet statistiquement significatif ». En d’autres termes : ça marche pas :-(
  12. Un texte intelligent, sans aucun doute, qui défend bien l'idée qu'une dose d'endettement en commun avec des obligations "corona" serait en définitive dans l'intérêt bien compris de l'Allemagne. Ce que je me demande, c'est dans quelle mesure non seulement Merkel, mais le monde politique et le public allemands sont prêts à entendre de tels arguments. Car la chancelière a bon dos. Certes, la prise en compte du long terme n'a jamais été son fort, et ça ne s'est pas arrangé avec le temps. Mais enfin ce n'est pas elle qui bloque la politique allemande à elle toute seule ! Quelques textes éclairants : Obligations-corona : d'énormes explosifs pour la cohésion dans l'UE - par la présidente de la commission des finances du Parlement allemand Le débat public échoue souvent à reconnaître les conséquences négatives à long terme de la responsabilité solidaire. L'Allemagne ou un autre pays serait non seulement responsable de ses dépenses, mais également de celles de tous les autres pays de la zone euro. (...) L'expérience de la dernière crise a montré que seules les forces du marché ont eu un effet disciplinaire sur la dette souveraine. Si vous éliminez complètement ces forces du marché, il devient rationnel pour tous les États de maximiser leur dette. (...) Les euro-obligations introduiraient une union de transfert dans les pays de la zone euro et seraient la fin de la solidarité pratiquée dans l'UE L'Allemagne attaquée : un "vieux zombie" réapparaît dans la crise du coronavirus Beaucoup de choses sont nouvelles dans la crise de Corona, mais de vieilles blessures se rouvrent aussi. L'une d'elles était autrefois appelée "euro bonds". (...) Avec l'aide d'obligations d'État européennes, les pays de la zone euro collecteraient collectivement des fonds sur les marchés financiers internationaux. Ils devraient alors être solidairement responsables de ces dettes. Cela donnerait, par exemple, à l'Italie de meilleures conditions pour contracter des dettes. L'Allemagne, en revanche, devrait payer des taux d'intérêt plus élevés qu'auparavant. (...) L' expert financier de la CSU au Parlement européen, Markus Ferber. "Un vieux zombie est censé être ressuscité, il s'appelait autrefois des euro-obligations", dit-il. (...) La vice-présidente (de l'AfD) Beatrix von Storch rappelle: «Nous avons été attirés par l'euro avec la promesse que l'Allemagne ne serait jamais tenue responsable des dettes des autres pays de l'UE. Avec les liaisons corona, cette promesse serait obsolète. " Jusqu'à présent, l'AfD n'a pas pu bénéficier de la crise. Maintenant, elle se souvient d'un vieil argument absolument correct et veut l'intégrer dans sa stratégie globale: faire peur aux gens. Le terrain fertile pour cela se développe actuellement, et le gouvernement allemand a le devoir de trouver des réponses rapides ici avec l'UE afin que la stratégie de division de l'AfD et d'autres populistes de droite ne fonctionne pas.
  13. Article d'opinion intéressant dans Handelsblatt le journal des milieux économiques allemands d'un expert financier membre du FDP Pourquoi il n'y a pas d'alternative au sauvetage de l'Italie de l'effondrement économique "Nous écrivons actuellement l'histoire, pas un manuel d'économie." Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, répète actuellement cette phrase dans presque toutes les interviews avec les médias étrangers. Le message qu'il envoie à ceux qui, à l'époque du Coronavirus, vérifient encore leurs livres de comptes alors que les cercueils sont empilés devant les crématoriums de Lombardie devrait à juste titre nous faire honte. Aucun leader sérieux, pas même Donald Trump, ne nie que la pandémie de Covid 19 soit le défi le plus profond depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. (...) Néanmoins: l'Italie n'est pas la Grèce. L'Italie n'est pas une fosse sans fond. L'Italie ne vit pas aux dépens des autres. Le fait est que la montagne de la dette italienne est l'un des actifs nationaux les plus élevés de tous les pays de l'UE. Rome a toujours servi ses prêts et engagements de manière fiable et est un payeur net de l'UE. (...) Les mesures drastiques prises par Rome pour contenir la pandémie sont devenues la référence pour faire face à la crise et sont copiées dans le monde entier. Les Italiens eux-mêmes font preuve d'une discipline remarquable. Le pays, souvent déchiré socialement, se rassemble émotionnellement. Mais sans le soutien massif de ses voisins européens, la chute libre ne peut être stoppée financièrement et socialement . (...) Un défaut en Italie déclencherait un effet domino qui déboucherait non seulement sur la fin de l'euro, mais l'effondrement de toute l'Union européenne. Conte a raison. Nous entrons actuellement dans l'histoire. Pour l'Allemagne en particulier, cette «Heure Zéro 2020» offre une occasion unique d'être historiquement du bon côté. Je précise que ce genre d'opinion n'est pas forcément unanime en Allemagne. Notamment au gouvernement. Quoi qu'on en pense, je crois que la description que fait l'auteur des enjeux a une bonne chance de ne pas être exagérée.
  14. De deux choses l'une : incompétence ou malhonnêteté. S'agissant d'un chercheur qui a obtenu le grand prix de l'INSERM en 2010 "pour l’ensemble de ses travaux sur les agents pathogènes et sa découverte des virus géants", les probabilités penchent plutôt vers... Ça dépend si la priorité en temps de crise est de raconter aux gens des choses agréables, ou plutôt de prendre des décisions basées sur des réalités :-) Calculé sur la semaine se terminant le 4 avril, le rythme d'augmentation du nombre des morts en Allemagne est un doublement en 3,4 jours, et en Suède doublement en 3,7 jours. La même mesure en France donne un doublement en 5,6 jours, en Espagne 6,7 jours et en Italie 11,4 jours. Pas la même phase de l'épidémie, de fait. Le ralentissement est déjà réel en France et en Espagne, et nettement prononcé en Italie.
  15. Pas d'accord pour le mode d'absorption ni pour certains des ingrédients, mais s'agissant du deuxième je dirais que tout n'est pas à négliger dans cet avis. Je veux dire, même si ça ne guérit pas, mieux vaut sans doute un "poison qui tue lentement" qu'une grave maladie, non ? Sinon, j'ai trouvé l'article scientifique qui donne les résultats de cette étude, et je confirme le "100%". C'est vrai qu'ils n'étaient que trois, tous jeunes en bonne santé sans Covid-19 et bourrés, mais 72 heures après s'être administré ce traitement ils étaient toujours jeunes, en bonne santé et bourrés On parle bien de 100% de succès. Des esprits chagrins iront peut-être couiner au sujet de la taille du groupe, de l'absence de ce qu'ils appellent un "groupe contrôle" ou de la méthode pour déterminer que les patients sont toujours sains - à base de Jack Daniel's elle aussi - mais est-ce le moment de s'arrêter à ces vétilles alors que les gens meurent et qu'on a la solution pour éviter que les hôpitaux soient engorgés ? Il y a la médecine qui joue avec les chiffres, et il y a la médecine qui soigne ! J'ai d'ailleurs au téléphone un certain "Didier" qui demande si ça peut marcher avec le pastis ?
  16. Comment font ils donc, puisque la Russie n'a pas moins besoin de moyens de décontamination et autres pour lutter contre le virus que les autres pays - surtout la majorité de la population russe vivant en dehors de Moscou et St Pétersbourg et quelques autres villes majeures, toujours parents pauvres pour tout même en temps ordinaire, d'autant plus vu l'enclavement qui résulte des grandes distances ? Le secret est tout simple : le gouvernement russe s'intéresse bien moins au sort des 85% de sa population vivant loin des deux capitales qu'à briller en société... j'entends marquer des points diplomatiques. Le Russe moyen dans sa province reculée ne risque pas de voir une unité de décontamination NRBC de si tôt...
  17. On peut compter sur Astérix pour avoir LA bonne idée :-)
  18. Absolument, et très bien dit ! Juste un gros "s" à ajouter étant donné que notre riche pays a non pas une, mais trois, j'ai bien dit TROIS oppositions ! Pour s'en tenir seulement aux plus grands partis LR, RN, LFI. Si on rajoute les "petits" genre EELV, DLF... ou PS le nombre augmente encore :-)
  19. Un qui a manqué une occasion en or, c'est Donald Trump. Ordonner au secrétaire d'État à la Marine d'annuler la sanction contre le capitaine Crozier, l'officier qui a préféré sacrifier sa carrière plutôt que laisser mettre en danger pour rien la santé de son équipage ? Il prenait trois points dans les sondages. Au bas mot.
  20. Voici le gazouillis présidentiel en question "Je viens juste de parler avec mon pote MBS (prince héritier) d'Arabie saoudite, qui a parlé avec le président Poutine de Russie, et je pense et j'espère qu'ils réduiront d'environ 10 millions de barils, et peut-être nettement plus, ce qui si ça arrive sera SUPER pour l'industrie du pétrole et du gaz !" Mon avis : Trump a fumé un truc qu'il aurait pas du. L'Arabie et la Russie produisent chacune environ 11 millions de barils par jour. Pour qu'elles réduisent ensemble de 10 millions, il faudrait donc : - Soit que MBS dans un splendide esprit de sacrifice réduise de 90% sa production pour le bien de son Amérique bien aimée qui pourrait ainsi continuer sa coûteuse exploitation du pétrole de schiste sans devoir imprimer encore plus de dollars pour compenser la différence entre prix de production et prix de vente. Certes, Washington est l'allié de Riyad, mais... ce n'est vraiment pas crédible - Soit que MBS et Poutine topent là et que chacun d'eux réduise de 45%. Toujours pour le bien de leur Amérique bien aimée et de la production de schistes américains qui tient tant au cœur notamment de Vladimir Poutine A propos de l'amour du président russe pour les schistes américains, et les intérêts des Etats-Unis en général, cet article est assez éclairant La Russie frappe là où ça fait mal : le pétrole américain La Russie et l'Arabie Saoudite sont engagées dans une guerre des prix du pétrole qui a envoyé des ondes de choc dans le monde entier, provoquant une chute du prix du pétrole et menaçant la stabilité financière, voire la viabilité, des grandes compagnies pétrolières internationales. À première vue, ce conflit semble être une lutte entre deux des plus grands producteurs de pétrole du monde pour des parts de marché. C'est peut-être, en fait, le motif qui a poussé l'Arabie saoudite à réagir au refus de la Russie de réduire son niveau de production de pétrole en baissant le prix du baril de pétrole et en menaçant d'augmenter sa production de pétrole, inondant ainsi le marché mondial de pétrole bon marché dans le but d'attirer des clients loin de ses concurrents. Les motifs de la Russie semblent être très différents : sa cible n'est pas l'Arabie saoudite, mais plutôt le pétrole de schiste américain. Après avoir absorbé les sanctions américaines qui visaient le secteur énergétique russe, et travaillé avec des partenaires mondiaux (dont l'Arabie saoudite) pour maintenir les prix du pétrole stables en réduisant la production de pétrole alors même que les États-Unis augmentaient la quantité d'huile de schiste qu'ils vendaient sur le marché mondial, la Russie en a eu assez. L'apparition de la pandémie mondiale de coronavirus a considérablement réduit la demande de pétrole dans le monde, ce qui a mis en difficulté les producteurs américains de schiste. La Russie s'est préparée à l'éventualité d'une guerre économique basée sur le pétrole avec les États-Unis. Les producteurs américains de schiste étant mis à mal, la Russie a estimé que le moment était venu de riposter. L'objectif de la Russie est simple : faire en sorte que les producteurs américains d'huile de schiste "partagent la douleur". (...) Si l'objectif de la guerre des prix menée par les Russes est de faire en sorte que les entreprises américaines du secteur du schiste "partagent la douleur", elles ont déjà réussi. Une guerre des prix similaire, lancée par l'Arabie saoudite en 2014 dans le but exprès de supprimer la production américaine d'huile de schiste, a échoué, mais seulement parce que les investisseurs étaient prêts à soutenir les producteurs de schiste sinistrés par des prêts massifs et des injections de capitaux. Pour que les producteurs d'huile de schiste, qui utilisent une méthode d'extraction coûteuse appelée "fracturation", soient économiquement viables, le prix du baril de pétrole doit se situer entre 40 et 60 dollars pour atteindre le seuil de rentabilité. C'est la fourchette de prix que les Saoudiens espéraient maintenir lorsqu'ils ont proposé les réductions de la production de pétrole que la Russie a rejetées. Les producteurs américains d'huile de schiste, accablés par une dette massive et des dépenses opérationnelles élevées, souffriront grandement dans toute guerre durable contre le prix du pétrole. Déjà, avec le prix du pétrole en dessous de 35 dollars le baril, on parle de faillite et de licenciements massifs - ce qui n'est pas de bon augure pour Trump lors des prochaines élections. Il est clair que la Russie n'a pas l'intention de faire marche arrière de sitôt. Selon le ministère russe des finances, la Russie pourrait supporter des prix du pétrole de 25 à 30 dollars le baril pendant six à dix ans. Une chose est sûre, les compagnies américaines de pétrole de schiste ne peuvent pas le faire. Nous pourrions être au moment où le gouvernement russe, voyant une opportunité de prendre sa revanche des "sanctions" économiques prises par Etats-Unis et pays d'Europe - ces derniers en partie sous pression américaine - après la guerre civile ukrainienne en 2014-15, décide de la saisir. Comme dit le proverbe, la vengeance est un plat qui se mange froid. Celle-là pourrait faire mal, c'est le moins qu'on puisse dire... Cet article aussi est utile Poutine largue l'OPEP pour déclencher une guerre contre l'industrie américaine du pétrole de schiste Je comprends le gazouillis de Trump comme le souhait semi-désespéré du dirigeant d'un pays dont un secteur économique (très) important est attaqué par un Méchant, et qui veut croire - il le veut vraiment, d'ailleurs il y croit presque déjà - qu'un de ses copains va réussir à convaincre le Méchant de se transformer en gentil, qui lui veut du bien en fait, qui est son copain mais oui... enfin c'est pas vrai qu'il est contre moi, dites ?
  21. Je pense que tu as raison de prévoir un temps de "refroidissement préventif". Sur le fond, j'ai naturellement la même réaction que n'importe qui. Ceci dit je me pose quand même la question de qui au juste la formule "les Américains" recouvre dans ce cas précis : - Le gouvernement dans une politique consciente et voulue ? - Un acteur public par une décision individuelle ? - Un acteur privé ? On a intérêt à ne pas être naïf. Mais il est nécessaire aussi de ne pas se tromper de coupable, et je n'ai pas vu d'information précise sur quels Américains au juste ont commis ce forfait. Si, et c'est un "Si", le gouvernement américain est derrière ce mauvais coup, il faudra devenir plus "viril" effectivement. Y compris en rendant la monnaie de la pièce, si l'occasion se présente - ou s'il est possible de la créer. Dans les autres cas d'une décision individuelle ou d'un acteur privé, une demande officielle de corriger le préjudice suffira. Du moins si le préjudice est effectivement corrigé ensuite. Les chiens ne font pas des chats. Les décisions vigoureuses, seuls les gouvernements nationaux en sont capables.
  22. La citation est intéressante. Mais pour bien la comprendre il faudrait savoir si Deng répondait à une question posée par un Français, ou si au contraire il n'y avait aucun Français dans le coin. Ça permettrait d'apprécier une éventuelle composante « diplomatique » à la réponse.
  23. En cette période de confinement, chacun est invité à faire effort pour s'adapter...
  24. Ouep... et le 2 avril n'est pas encore arrivé. Donc :-) ...
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