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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
les roquettes quassam sont bien moins meurtriéres , en plus il n'a repris cette lutte qu'après les attaques sur gaza : en gros il résiste mais de façon modéré. quant au fait que le hamas ne veule pas employer le terme paix où reconnaître explicitement ( je reprends ton terme ), il y a 2 raisons : a) ça évite les tensions internes ( notamment entre ceux qui sont à damas ( ligne plus dure ) et ceux qui sont en cisjordanie ) b) le hamas veut négocier ces élèments contre une reconnaissance d'un état palestinien par israél ( et surtout des FRONTIERES ); bref il ne veut pas faire la même erreur que l'OLP qui a reconnu israél contre que dalle -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
ma source , libération du 4 août 2006 : Alors qu'Israël dit avoir tué 300 combattants du Hezbollah, celui-ci évoque pour le moment 45 morts, tandis qu'une source proche des services de sécurité libanais a fait état jeudi d'environ 80 morts, précisant que "les difficultés sur le terrain et les conditions d'engagement retardent l'annonce des bilans, mais [que] le Hezbollah signale tous ses martyrs". après, être sur à 100% , c'est pas possible ( bon moi je ne crois pas les chiffres des pertes du hezbollah donnés par israél : réflexe historique , le camp d'en façe grossit TOUJOURS les pertes de son ennemi ) -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
moi je veux bien que l'on se dise sérieux mais ce concept d'islamistes, c'est un vrai fourre tout qui ne sert en général qu'à légitimer le refus d'étudier les idées de celui qui est en face ( et donc de pouvoir lui en mettre plein la tronche ......... ), bref c'est aussi bête que d'appliquer le terme terroriste à tout arabe qui s'oppose aux ambitions américaines ........ un exemple : a ) le hamas , c'est un groupe reliieux islamiste ( au sens de son projet de société ) dont la charte appelle à la destruction d'Israel ; maintenant quand tu regardes ses propositions et actes récents , ce n'est plus du tout la même chose : - il a intégré le jeu politique palestinien en participant aux élections - il a proposé à l'état d'israél un cessez le feu de 50 à 100 ans ( donc en réalité la paix ) sur la base de 2 états sur la ligne de 1967 - il a cessé toute opération militaire de février 2005 à juin 2006 ( la reprise ayant lieu suite à de nombreuses attaques israéliennes sur gaza et restant modérée ( pas de reprise des attentats suicides )) - il a signé le 27 juin un texte demandant une solution politique ( l'appel des prisonniers ) fondée sur 2 états ( un état israélien et un état palestinien ) et limitant les opérations militaires de résistance aux térritoires occupés bref, il faut une sacrée mauvaise foie pour dire que l'objectif du hamas est de détruire israél alors que ses actes ( et les analyses des spécialistes , sfeir ....) montrent qu'il cherche à obtenir la création d'un état sur la ligne de 1967 -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
le hezbollah aussi confirme ses pertes mais avec du retard à cause des problèmes de communication. -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
une offensive terrestre de 1 mois avec pour résultat : Le ministre de la défense, Amir Péretz, et le chef d'état-major, Dan Haloutz, s'étaient fixé comme objectif de convaincre les membres du cabinet de sécurité d'élargir l'offensive. M. Olmert, conscient qu'une telle extension se traduirait immanquablement par plus de pertes dans les rangs de l'armée – pertes estimées entre 300 et 500 selon le qotidien Maariv –, s'était jusqu'à présent opposé au projet info où intox ? -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
enfin un chat du monde sur le hezbollah : L'intégralité du débat du mercredi 9 août avec Walid Charara, coauteur avec Frédéric Domont du livre "Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste" (Fayard, 2004). ichael Kob : Quelle est la nouvelle définition de "terroriste" et peut-on dire que le Hezbollah est un groupe terroriste ? Walid Charara : Depuis que les Etats-Unis ont lancé leur prétendue guerre antiterroriste, il y a une tentative de criminaliser toutes les forces qui s'opposent ou qui résistent à l'hégémonie américaine dans le monde en général, et au Moyen-Orient en particulier. Si l'on s'en tient à la définition actuellement en vigueur en Occident du terrorisme, c'est-à-dire s'attaquer à des civils afin d'atteindre des objectifs politiques, cette définition s'applique d'abord – je dirais même plutôt – quasi exclusivement à l'Etat d'Israël qui, depuis des décennies, mène une guerre aux civils. Cela en Palestine et au Liban, avec comme but d'atteindre des objectifs politiques. L'exemple le plus clair de ce terrorisme d'Etat israélien est l'actuelle guerre lancée par l'armée israélienne aux populations civiles libanaises et aux civils libanais. Les civils et les infrastructures civiles sont délibérément pris pour cibles, comme en témoignent d'ailleurs des organisations internationales comme Human Rights Watch ou Amnesty International. Ce terrorisme d'Etat, qui s'attaque aux civils avec une ampleur sans précédent, ne peut être comparé à certaines actions menées par des mouvements de libération qui peuvent avoir un recours exceptionnel au terrorisme. Dans un cas, nous avons des politiques dont l'essence même est le terrorisme ; dans l'autre, il y a un recours quasi exceptionnel au terrorisme. Sumatra : Comment est structuré le Hezbollah ? Walid Charara : Le Hezbollah est un parti politique dont l'organisation interne ressemble fortement aux organisations politiques où prévaut le centralisme démocratique. Sur le plan organisationnel, il ressemble aux organisations marxistes. Ce qui le distingue par ailleurs, c'est l'étendue de son réseau d'associations sociales. C'est un parti qui fonctionne sur le principe du centralisme démocratique, la direction est élue et les décisions sont prises collectivement. Avicenne : De quels moyens militaires dispose le Hezbollah ? Walid Charara : L'aile militaire du Hezbollah est un mouvement de guérilla, et ses moyens sont ceux qu'utilise la guérilla classique : les armes légères principalement. Le potentiel supplémentaire dont dispose le Hezbollah, ce sont les roquettes de différents calibres. Le Hezbollah a développé son potentiel en roquettes pour pouvoir remédier à la suprématie israélienne en matière aérienne. Azerty : Pourquoi les pays musulmans sunnites craignent-ils le Hezbollah ? Walid Charara : Les gouvernements des pays que vous qualifiez de musulmans sunnites ne sont pas des gouvernements élus. Ils sont très loin d'exprimer les vues de leurs opinions publiques. Regardez un pays comme l'Egypte : la rue égyptienne et l'ensemble de ses formations politiques, des Frères musulmans aux marxistes en passant par les nationalistes et les libéraux, soutiennent inconditionnellement le combat du Hezbollah. Le point de vue du gouvernement égyptien est différent. Cela est dû aux liens qui unissent ce gouvernement aux Etats-Unis. Je pense que ce positionnement aura des conséquences internes en Egypte dans les mois et les années qui viennent, et fragilisera davantage le régime égyptien qui est depuis quelques années de plus en plus contesté. Saladin : Comment expliquer la résistance du Hezbollah contre l'armée israélienne qui a mobilisé marine, armée de terre et de l'air ? Est-ce que des RPG 29 et des roquettes peuvent vraiment repousser une armée régulière de 18 000 hommes ? Walid Charara : D'abord, le Hezbollah est un mouvement qui a un enracinement populaire sans précédent dans l'histoire politique libanaise et du Moyen-Orient. C'est peut-être le parti qui jouit de la popularité et d'une organisation des plus puissantes dans l'histoire politique de la région. Deuxième élément : le bras armé du Hezbollah a une longue expérience militaire de plus de 24 ans, et connaît très bien la logique de l'armée israélienne, la doctrine militaire israélienne, les tactiques militaires et les modes d'action israéliens. Les généraux israéliens, dans le passé et durant cette dernière épreuve, ont reconnu cela, ces qualités militaires. L'un d'entre eux aurait même dit : "j'aurais souhaité pouvoir diriger un groupe d'hommes de cette trempe." Coolnight : Le Hezbollah n'est-il pas un "sous-traitant" de la Syrie ou de l'Iran ? Walid Charara : Cet argument a été depuis le début avancé par la propagande israélienne, qui cherche à faire oublier l'origine de tous les conflits dans la région, qui est l'occupation israélienne de la terre palestinienne, libanaise et syrienne. Lorsqu'il y a occupation, il y a résistance. L'Etat d'Israël est un Etat ayant une relation organique aux Etats-Unis. Au Moyen-Orient, on avait l'habitude de dire : "l'Etat d'Israël est un porte-avions américain." Il est parfaitement logique que les mouvements de résistance à cet Etat cherchent à tirer profit des contradictions entre celui-ci et les autres Etats de cette région ou du monde. Les Etats-Unis soutiennent inconditionnellement Israël, le Hezbollah est prêt à prendre le soutien là où il le trouve pour libérer la terre libanaise de l'occupation israélienne et défendre le Liban face aux velléités d'agression israéliennes. El norteno : Qui finance le Parti de Dieu ? D'où viennent les armes qu'il possède ? Walid Charara : Encore une fois, le Parti de Dieu est un parti libanais, créé par des Libanais pour résister à l'occupation de leur pays. L'Iran a apporté un soutien au combat de ces Libanais. Si d'autres pays étaient disposés à soutenir leur combat, ils auraient accepté ce soutien avec joie. Mais leur combat vise à libérer le Liban sud, et c'est ce qu'ils ont fait. Alain : Peut-on envisager une intégration du Hezbollah dans l'armée libanaise ? Cela fait-il partie de ses aspirations ? Walid Charara : Je peux vous dire plus : le jour où les puissances occidentales décideront de doter l'armée libanaise d'un armement suffisamment sophistiqué pour tenir tête à l'armée israélienne, le Hezbollah dissoudra sans attendre son aile militaire. En attendant, tant que la confrontation avec Israël continue, et que le Liban n'a pas les moyens de mener une confrontation de type symétrique, le Hezbollah, et derrière lui le Liban, privilégieront une confrontation de type asymétrique. Donc le Hezbollah ne désarmera pas. Tabarja : Une fois les combats terminés, les autres partis libanais vont-ils demander des "comptes" au Hezbollah ? Quelles conséquences cela peut-il avoir sur les relations entre les communautés libanaises ? Walid Charara : Je pense que les comptes que les Libanais vont demander collectivement seront d'abord adressés à Israël, aux Etats-Unis et à la coalition occidentale qu'ils dirigent ; car le terrorisme d'Etat israélien et les crimes de guerre israéliens contre le peuple libanais n'auraient pas été possibles sans le soutien accordé par cette coalition occidentale à Israël. Israël a littéralement dévasté le Liban. Et je pense que cette guerre aura des conséquences très graves dans l'avenir pour l'Etat d'Israël. Les Libanais de différentes communautés pensent aujourd'hui à une seule chose : la résistance sur le court terme, et sur un plus long terme, la vengeance. Olivieer : Pourquoi le Hezbollah ne bombarde-t-il pas le plateau du Golan ? Walid Charara : D'abord, le plateau du Golan a déjà été bombardé. Toutefois, comme vous le savez, c'est une zone occupée, où il y a des populations arabes. Le Hezbollah bombarde d'abord et avant tout les positions militaires israéliennes sur le territoire israélien -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
donc un article du monde : la guerre devrait encore durer 30 jours au minimum !! ( il va pas rester grand chose du liban dans un mois ........) : e cabinet de sécurité israélien, réuni mercredi 9 août sous la présidence d'Ehoud Olmert, a décidé d'étendre l'offensive militaire terrestre au Liban au risque d'entraîner de lourdes pertes au sein de l'armée et des complications internationales. "Les objectifs sont inchangés et le principal demeure l'arrêt des tirs de roquettes à courte et longue portée", a déclaré à la radio publique le vice-premier ministre et ministre du commerce, Eli Yichaï, qui a ajouté que l'opération devrait durer encore "plus de 30 jours". Selon les commentateurs israéliens, il s'agit de la décision "la plus cruciale" qu'a eu à prendre le premier ministre israélien depuis le début de la guerre, le 12 juillet. Le ministre de la défense, Amir Péretz, et le chef d'état-major, Dan Haloutz, s'étaient fixé comme objectif de convaincre les membres du cabinet de sécurité d'élargir l'offensive. M. Olmert, conscient qu'une telle extension se traduirait immanquablement par plus de pertes dans les rangs de l'armée – pertes estimées entre 300 et 500 selon le qotidien Maariv –, s'était jusqu'à présent opposé au projet. Cependant, il avait affirmé lundi qu'"aucune limitation n'est imposée à l'action de l'armée". 30 000 HOMMES ENGAGÉS Selon des sources militaires, il va s'agir de déployer des troupes au Liban sud jusqu'au fleuve Litani, voire au-delà, afin d'empêcher les tirs de roquette du Hezbollah. Selon un haut responsable militaire, "trois divisions sont déjà mobilisées, dont deux se battent déjà au Liban sud". En tout, avec le feu vert donné par le cabinet de sécurité, quelque 30 000 soldats seront engagés au Liban. L'état-major a en outre désavoué le commandant de la région militaire nord, le général Oudi Adam, en première ligne face au Hezbollah, lui faisant payer les déboires de l'armée. C'est le chef d'état-major adjoint, le général Moshé Kaplinsky, qui dirige désormais les opérations. La décision du cabinet de sécurité intervient alors que Tsahal est déjà engagé dans de violents combats dans au moins trois localités frontalières du Liban sud et poursuit ses raids dans le nord, l'est et le centre du pays, visant des routes, des ponts et des habitations. PLUSIEURS SOLDATS ISRAÉLIENS TUÉS Aux premières heures de la matinée, mercredi, des commandos d'élite israéliens ont affronté des combattants du Hezbollah près de Qantara, dans le secteur central de la frontière avec Israël. Dans la journée, les troupes israéliennes tentaient encore de progresser en direction de Labbouné et Khiam. Parallèlement, un raid aérien a fait six morts et un blessé dans la ville libanaise de Machghara, dans la vallée de la Bekaa, dans l'est du pays. Plus tôt dans la nuit, et pour la première fois depuis le début de la campagne israélienne, l'aviation a visé Aïn Héloué, le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban. Au moins deux Palestiniens ont été tués et 15 blessés, dont cinq enfants, selon des sources hospitalières. L'armée israélienne visait un centre relevant de Mounir Maqdah, un dirigeant radical du Fatah, le mouvement du président palestinien, Mahmoud Abbas, et le périmètre de son domicile dans le camp, près de Saïda. Tsahal aurait essuyé des pertes importantes, mercredi. La télévision satellitaire Al-Arabiya a annoncé la mort de quatre soldats israéliens dans des combats au sol à Aïta Al-Chaab, au Liban sud. Al-Jazira annonce de son côté la mort de onze autres, quatre dans les villages frontaliers d'Aïta Al-Chaab et de Taïbé, et sept dans le village de Debel. L'armée israélienne reconnaît pour l'instant que quinze de ses hommes ont été "touchés" dans le secteur de Taïbé, à l'ouest du Doigt de la Galilée. Si ces pertes, les plus lourdes en une journée pour Tsahal, se confirmaient, elles porteraient à au moins 75 le nombre de militaires israéliens morts au Liban sud depuis le début des combats, le 12 juillet. TIRS DE ROQUETTE DU HEZBOLLAH SUR LA CISJORDANIE Une centaine de roquettes tirées sur le nord d'Israël par le Hezbollah se sont abattues dans la journée de mercredi sans faire de blessé. "Dix-sept d'entre elles ont touché des localités et au moins une roquette à longue portée s'est abattue dans le secteur de Beit Shéan, dans le nord de la vallée du Jourdain", a indiqué Mickey Rozenfeld, porte-parole de la police israélienne. Des sources sécuritaires palestiniennes ont pour leur part indiqué que des roquettes tirées par le Hezbollah à partir du Liban sud étaient tombées dans l'extrême nord de la Cisjordanie, à proximité de Beit Shéan, sans faire état de victime. Au moins cinq d'entre elles se sont abattues aux abords de villages palestiniens dans la région de Jénine, à la lisière du territoire israélien. Des roquettes du Hezbollah s'étaient déjà abattues dans le même secteur, distant de quelque 65 km de la frontière israélo-libanaise, le 2 août. -
pour ma part je n'ai pas trouvé de confirmation que l'iran posséderait des S300 ( sur le net j'ai lu 2 batteries achetées au marché noir en biélorussie, je doute franchement de l'info ........) par contre un contrat a été conclu en décembre 2005 pour l'acquisition de 29 SA15 . pour une description du sytéme : http://www.fas.org/man/dod-101/sys/missile/row/sa-15.htm pour une autre étude sur la défense sol air iranienne, j'ai trouvé ça mais mon ordinateur n'a pas réussi à ouvrir ( donc je ne sais pas ce que ça vaut ): http://www.frstrategie.org/barreCompetences/prolifDissuasionDefenses/20060130.pdf
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
je n'ai pas dit que cet état pouvait réagir ( il ne peut encore rien pour cette guerre d'ailleurs, juste voir pleuvoir les bombes ) mais que le hezbollah a endossé toute la légitimité du combat pour recouvrer le térritoire national : d'ailleurs le gouvernement libanais a défini en 2006 ( selon cordesman ) le hezbollah en temps que mouvement de résistance et non pas une milice ( ça lui évite de devoir rendre ses armes et ça évite au gouvernement libanais de devoir lui demander ( et de se prendre un refus )). -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
je pense pas qu'on puisse comparer le liban ( état souverrain non bélliqueux ) à ces 3 cas . le liban a déjà bien donné côté occupations étrangéres et je doute que sa population en accepte une de plus avec joie ( le gouvernement rejettera un tel projet ); en plus il faut bien voir que le liban n'est pas la cause de la merde qui sévit au proche orient depuis bien longtemps mais qu'il en subit par contre les conséquences : on pourrait dans ce cas remettre sous tutelle l'ensemble de l'espace palestino-israélien où la syrie etc........... par contre, une tutelle internationale serait trés utile en palestine pour mettre fin au conflit israélo-palestinien à mon sens ( mais là évidemment il faut définir une frontière ........) -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
hello duralex, désolé si tu as cru que j'assimilais le hezbollah à l'ensemble du liban mais tel n'est pas mon propos : ce que je veux dire c'est le hezbollah fait partie du liban; la nuance est importante il me semble. le point essentiel est que ce mouvement politique ( dans le cadre d'un régime mélant communautarisme et démocratie ) est un état ( avec les attributs régaliens propres à un état : forces armées et diplomatie propre notamment ) à l'intérieur de l'état libanais , une situation qui elle même résulte de l'histoire du liban ( guerre civile , invasions et occupations étrangéres ......). le hezbollah ( 14 sièges sur les 128 députés du parlement ) justifie lui même cette situation par le rôle et les sacrifices consentis pour mettre fin à l'occupation du sud liban par israel ( alors que l'état libanais restait passif ). en ce qui concerne 121 véto russes, j'ai des doutes trés sérieux : tu amalgames les vétos soviétiques et russes ? -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
ont-ils le temps de changer de stratégie avant jeudi ( c'est la date où on espère une résolution au conseil de sécurité qui arrétera ce merdier ) ? j'en doute -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
la guerre du liban a fait 150000 morts et 17000 disparus selon wikipédia [57] -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
j'ai lu ça sur un journal quelquonque donc le chiffre n'est pas garanti ( surtout que je cite de mémoire ) -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
le liban ne peut démanteler le hezbollah, il y aurait trop de risques de relancer la guerre civile ( 200000 morts quand même + les incursions et invasions étrangéres ( israel et syrie )). -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
à titre perso, je crois que si israel accepte les revendications exprimées par le hezbollah ( les fermes, les prisonniers, l'arrêt des violations de la souveraineté du liban ......) il aura la paix sur sa frontière ........ jusqu'à ce que la guerre éclate en iran ( si cet événement arrive bien sur ) : jusque là le hezbollah restera un pistolet pointé sur le flanc d'israel. en ce qui concerne les fermes, je ne sais pas de quand date ce contentieux entre la syrie et le liban : il y aurait eu un accord verbal ( donc à mettre au conditionnel ) entre les 2 pays attribuant cette zone au liban : en tout état de chose , israel n'a rien à y faire ( ils pourraient y mettre la finul , elle servirait pour une fois ). enfin sur les relations entre le hezbollah et ses alliés ( iran et syrie ), tu peux lire différents articles ( en pdf ) à cette adresse : http://www.csis.org/component/option,com_csis_progj/task,view/id,723/ tu verras que le hezbollah est un peu plus compliqué qu'une simple marionnette. -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
une interview d'un député israélien arabe : orsque la sirène qui avertit de l'imminence d'un bombardement retentit dans les rues de Haïfa, Azmi Bishara ne descend pas dans les abris anti-Katioucha. Le chef du parti arabe israélien Balad, membre de la Knesset depuis 1996, ignore même où se trouve le refuge souterrain le plus proche de son vaste appartement, situé en plein coeur de la ville. Bien que les tirs de roquettes aient déjà causé la mort de 13 habitants, Azmi Bishara, fidèle à sa réputation de franc-tireur, reste à l'écart des lieux empreints de l'atmosphère de guerre qui flotte sur le nord d'Israël. "L'ambiance dans le pays est beaucoup trop "tribale" pour moi, dit-il, installé dans son salon dominant les grues du port de Haïfa. Je ne peux plus aller à la Knesset. Le concours de déclarations chauvinistes et va-t-en-guerre auquel se livrent les députés m'est insupportable. Je refuse également de participer aux débats télévisés car on m'y enferme dans le rôle de l'ennemi de l'intérieur, de la "cinquième colonne". Il n'y a pas moyen de discuter calmement." En 2001, peu après le retrait de l'armée israélienne du Liban sud, Azmi Bishara avait participé, en Syrie, à un meeting politique sur la même estrade que le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Cette initiative sulfureuse lui avait valu le retrait de son immunité parlementaire et une accusation d'incitation au terrorisme. Blanchi par la Cour suprême au terme d'une procédure houleuse, Bishara le renégat a conservé de cet épisode une aura de patriote arabe ainsi que de solides amitiés au sein de la classe politique libanaise. "Je reçois une trentaine d'appels de Beyrouth tous les jours, dit-il. Au Liban sud, l'armée israélienne se livre à un "socio-cide", c'est-à-dire la mise à mort systématique de la société chiite. Les bombardements ont créé plus de réfugiés que la guerre de 1948 en Palestine. Des villages entiers comme Bint Jbeil ou Ayta-Shaab ont été rayés de la carte. Leurs habitants ne reviendront jamais." Dans les tribunes qu'il publie dans les grands titres de la presse arabe comme Al-Hayat, le député israélien, docteur en philosophie, laïque et fier de l'être, s'efforce de tordre le cou au malentendu dont le Hezbollah est, selon lui, victime. "Les pays occidentaux s'imaginent que les Arabes soutiennent Nasrallah pour des raisons religieuses, affirme-t-il. Ils font du Parti de Dieu un mouvement fondamentaliste et terroriste, arc-bouté sur une prétendue rivalité entre chiites et sunnites. Or c'est exactement l'inverse : jusqu'à ce qu'il soit forcé de répliquer aux bombardements israéliens, le Hezbollah ne s'était quasiment jamais attaqué à des civils. C'est une formation nationaliste qui, parce qu'elle a réussi à expulser l'armée israélienne de son territoire, a suscité l'admiration des Arabes, principalement sunnites, qui se sentent humiliés par l'Etat juif et abandonnés par leurs dirigeants. Le Hezbollah est un phénomène social profondément enraciné dans la réalité du Liban. Il est diamétralement opposé à un mouvement terroriste élitiste, produit de la globalisation, comme Al-Qaida. Il ne parle pas d'imposer la loi islamique. Durant l'affaire des caricatures du Prophète, ses dirigeants n'ont pas appelé à manifester. Ils estimaient que le raffut qu'elle engendrait était stupide." "NOUVELLE ICÔNE" A défaut de siéger à la Knesset, Azmi Bishara observe l'impact de la "résistance" du mouvement chiite sur l'opinion publique palestinienne. En Israël, explique-t-il, les réactions recoupent le vieux clivage pro- et anti-assimilation qui traverse la communauté arabe : "A Nazareth, par exemple, lors des funérailles des victimes des tirs de Katioucha, la foule a entonné des chants hostiles à Israël. Mais à Haïfa, le curé a demandé au ministre du tourisme, Isaac Herzog, de prendre la parole durant la cérémonie", dit-il. En Cisjordanie, en revanche, Azmi Bishara constate la hausse exponentielle de la popularité d'Hassan Nasrallah. "Les jeunes des territoires sont en feu, dit-il : ils voient comment 15 000 combattants surmotivés arrivent à tenir tête à une armée entière. Nasrallah est leur nouvelle icône." Comment sortir de cette mauvaise passe ? En tirant les leçons de l'échec du retrait unilatéral de mai 2000, adjure le trublion de la Knesset. "La paix unilatérale est le contraire de la paix", dit-il. Selon lui, si l'ancien premier ministre israélien Ehoud Barak n'avait pas renoncé, en janvier 2000, à signer un accord - quasi-prêt - avec la Syrie de l'ex-président Hafez Al-Assad - "ce que Bill Clinton a lui-même déploré", dit-il - les rues de Haïfa ne seraient pas désertes aujourd'hui. dans le monde de ce jour. -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
quelqu'un sait-il pourquoi israel a conserver la zone des fermes de cheba après son retrait ( c'est un point stratégique ? ) -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
le droit de véto est d'origine, il montre une certaine conception oligarchique des pays fondateurs ( USA, GB, URSS ) et leur volonté de controler le machin -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
l'ONU ne peut rien faire sans l'accord des membres permanents du conseil de sécurité ( USA, Russie, France, Chine et Grande-Bretagne ) : bref elle a été bloquée pendant toute la guerre froide par l'antagonisme américano-soviétique et maintenant ce sont les intérêts des grandes puissances ( surtout les USA qui ont le + utilisé leur véto historiquement ) qui l'empêchent d'exercer son rôle historique : - sanctionner les atteintes à la charte des nations unies - faire respecter les décisions de l'assemblée générale ajoute à ça que l'ONU n'a pas de moyens militaires propres c'est un peu la SDN bis [14] -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
OUI !!! ( et contre leurs intérêts et leurs alliés aussi ), c'est le gros problème de l'ONU ( à mon sens ) -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
le rôle de la force internationale est encore à définir mais désarmer le hezbollah il faut pas trop y compter , d'ailleurs le gouvernement libanais ne le demande pas ( c'est d'ailleurs une affaire interne au liban ). pour le reste israel est mal placée pour demander des garanties à l'ONU vu le nombre de résolutions qu'elle enfreint ( elle a d'ailleurs elle même souvent violé la souveraineté du liban et elle n'a jamais négocié d'accord juridique ( paix, cessez le feu , armistice ....... ) à la suite de son retrait d'où le nombre de contentieux qui restent entre les 2 états ( fermes de cheba, prisonniers de guerres, assassinats sur le térritoire libanais, champs de mines laissés dérrière soi .....)). -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
l'article correspondant sur le monde : près s'être difficilement accordés sur un projet de résolution appelant à "une cessation complète des hostilités" au Liban, la France et les Etats-Unis se sont efforcés, samedi 5 et dimanche 6 août, de rallier le soutien des treize autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU et du Liban, qui a présenté des objections. Projet de résolution 1 - CESSATION DES HOSTILITÉS. Le Conseil de sécurité "appelle à une cessation complète des hostilités fondée sur la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques, et la cessation immédiate, par Israël, de toutes les opérations militaires offensives". 2 - NÉGOCIATION D'UNE SOLUTION POLITIQUE. Le Conseil de sécurité "appelle Israël et le Liban à soutenir un cessez-le-feu permanent et une solution de long terme fondée sur les principes et éléments suivants : - délimitation des frontières internationales du Liban, y compris le secteur des fermes de Chebaa ; - établissement, entre la ligne bleue et le fleuve Litani, d'un secteur dépourvu de tout personnel armé, de moyens et d'armes autres que ceux des forces armées libanaises et des forces internationales mandatées par l'ONU ; - désarmement de tous les groupes armés au Liban." 3 - DÉPLOIEMENT D'UNE FORCE MULTINATIONALE. Le Conseil de sécurité "exprime son intention", avec l'accord d'Israël et du Liban, "d'autoriser, par une nouvelle résolution sous chapitre VII de la Charte, le déploiement d'une force internationale sous mandat de l'ONU, pour aider les forces armées libanaises et le gouvernement à fournir un environnement sûr et contribuer à la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu permanent et d'une solution de long terme". Les pays arabes et le Hezbollah ont critiqué le texte, alors que le gouvernement israélien, quoique favorable selon la presse israélienne, refusait de se prononcer publiquement. Une nouvelle version du texte, amendé pour prendre en compte les réticences de Beyrouth, devait être présentée au Conseil de sécurité, lundi, pour une possible adoption, mardi au plus tôt, en présence des ministres des affaires étrangères des pays membres. Le projet initial, soumis samedi au Conseil, a été le fruit d'un compromis entre la France, qui souhaitait une "cessation immédiate des hostilités", et les Etats-Unis, qui réclamaient une formulation plus vague, permettant à Israël de poursuivre une partie de ses opérations. Les deux pays ont fini par s'entendre sur un texte qui appelle à "une cessation complète des hostilités", fondée sur " la cessation immédiate, par le Hezbollah, de toutes les attaques" et "la cessation immédiate, par Israël, de toutes les opérations militaires offensives". Israël ne serait donc pas tenu d'interrompre ses opérations "défensives" - un concept sujet à interprétation - ni de se retirer du Liban dès l'adoption du texte. "Il est important de mettre un terme aux violences à grande échelle comme le tir de roquettes sur Israël et les opérations militaires offensives de grande ampleur", a déclaré, dimanche, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, qui a estimé qu'un vote sur le projet franco-américain était possible, en dépit des réserves de certains, en début de semaine. "Nous verrons qui est pour la paix, et qui ne l'est pas", a-t-elle prévenu, reconnaissant cependant ne pas pouvoir "écarter la possibilité d'escarmouches pendant un certain temps". Le texte est "un pas important vers une cessation des opérations militaires", a aussi estimé la chancelière allemande, Angela Merkel. "INTÉGRITÉ TERRITORIALE" Selon le scénario franco-américain, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) serait appelée à surveiller le respect de la cessation des hostilités et à "accroître" son aide pour "assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour, dans la sécurité, des personnes déplacées". Le projet appelle ensuite Israël et le Liban à négocier "un cessez-le-feu permanent et une solution de long terme", s'appuyant notamment sur un "strict respect de l'intégrité territoriale" des deux pays, la "délimitation des frontières internationales du Liban" (y compris dans le secteur contesté des fermes de Chebaa), l'établissement d'une zone tampon entre le fleuve Litani et la "ligne bleue" (dont Israël et le Hezbollah seraient exclus), "le désarmement de tous les groupes armés au Liban", un "embargo sur les armes" non autorisées par le gouvernement libanais, et la remise, par Israël, des cartes des champs de mines laissés dans le Liban sud. Sur la base de cet accord, le texte franco-américain demande au Conseil de sécurité d'"exprimer son intention", avec "l'approbation" d'Israël et du Liban, d'"autoriser, dans une nouvelle résolution sous chapitre VII de la charte de l'ONU, le déploiement d'une force internationale" qui aurait pour mandat de "soutenir", dans la zone tampon, les forces armées libanaises et de "contribuer à la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu permanent". Seulement après le déploiement de cette force, qui, selon des diplomates, pourrait être dirigée par la France, les troupes israéliennes devraient se retirer du Liban. Après la présentation du projet de résolution au Conseil, l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-Marc de la Sablière, s'est dit "encouragé par les premières réactions". Les réserves libanaises ont malgré tout retardé "la mise en bleu du texte" (son dépôt officiel, qui autorise un vote après un délai de 24 heures) et, dimanche soir, le diplomate français admettait devoir "prendre en compte les préoccupations de tous". Au sein du Conseil, seul le Qatar aurait émis de sérieuses réserves, et déposé une liste d'amendements, peu susceptibles, d'après les auteurs de la résolution, d'être retenus. Selon des sources diplomatiques, les modifications apportées au texte devaient toucher à la question du retrait israélien et à celle des fermes de Chebaa, occupées par Israël, appartenant, selon l'ONU, à la Syrie, revendiquées par le Liban, et servant de prétexte au Hezbollah pour poursuivre la lutte armée. -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
la proposition franco-américaine : 1 - CESSATION DES HOSTILITÉS. Le Conseil de sécurité "appelle à une cessation complète des hostilités fondée sur la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques, et la cessation immédiate, par Israël, de toutes les opérations militaires offensives". 2 - NÉGOCIATION D'UNE SOLUTION POLITIQUE. Le Conseil de sécurité "appelle Israël et le Liban à soutenir un cessez-le-feu permanent et une solution de long terme fondée sur les principes et éléments suivants : - délimitation des frontières internationales du Liban, y compris le secteur des fermes de Chebaa ; - établissement, entre la ligne bleue et le fleuve Litani, d'un secteur dépourvu de tout personnel armé, de moyens et d'armes autres que ceux des forces armées libanaises et des forces internationales mandatées par l'ONU ; - désarmement de tous les groupes armés au Liban." 3 - DÉPLOIEMENT D'UNE FORCE MULTINATIONALE. Le Conseil de sécurité "exprime son intention", avec l'accord d'Israël et du Liban, "d'autoriser, par une nouvelle résolution sous chapitre VII de la Charte, le déploiement d'une force internationale sous mandat de l'ONU, pour aider les forces armées libanaises et le gouvernement à fournir un environnement sûr et contribuer à la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu permanent et d'une solution de long terme". -
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retour au terrain avec une analyse militaire du monde : ace à la puanteur dégagée par les cadavres, Cheikh Ahmed est le seul à ne pas se protéger le nez d'un masque chirurgical. Lunettes légèrement teintées et turban blanc, ce dirigeant du Hezbollah au Liban sud observe, imperturbable, le désordre désormais habituel régnant devant l'hôpital gouvernemental de Tyr. Face au spectacle de désolation, l'homme affiche sa sérénité. "La résistance se porte bien, déclare-t-il. L'action meurtrière d'Israël a contribué à rapprocher plus encore le peuple du Hezbollah. Non seulement au Liban, mais aussi dans tous les pays arabes et musulmans, chaque jour plus nombreux à manifester leur soutien." L'évocation d'un parrainage actif de Téhéran et Damas à l'organisation chiite libanaise lui fait hausser le sourcil. "Que signifie cette obsession occidentale d'un soutien du Hezbollah par l'Iran et la Syrie ? Leurs médias se donnent-ils par ailleurs la peine de préciser qu'Israël est soutenu par les Etats-Unis et l'Europe ?" "Ma réponse sur le rôle de l'Iran et de la Syrie, ajoute Cheikh Ahmed, se résume par le discours de Condoleezza Rice. Celle-ci ne cesse d'appeler de ses voeux un "Grand Moyen-Orient". Et bien, le voilà ! Face au plan américano-sioniste de destruction systématique du Liban, le "Grand Moyen-Orient" réagit en choeur pour défendre ses droits. L'objectif du Hezbollah n'a jamais changé. Depuis sa création, il s'agit de se battre contre l'occupation et l'agression israéliennes au Liban. Nous représentons la résistance de tous les Libanais. La Syrie et l'Iran prennent à coeur le sort de notre pays. C'est normal." "Si, selon les Américains, ce sont des terroristes, si tous les Arabes et les musulmans sont des terroristes, ajoute-t-il avec ironie, alors nous nous revendiquons fièrement comme une organisation terroriste." Le bilan de l'offensive israélienne - plus de 1 000 morts selon les chiffres officiels - a répandu la haine des Israéliens, même chez les Libanais les moins enclins à soutenir le Parti de Dieu chiite. De ce point de vue, nul doute que le Hezbollah pourra bénéficier de bataillons de relève, si besoin était. Aadel, un jeune déplacé du Sud rencontré à Saïda, explique qu'il est "communiste et athée au dernier degré". "J'ai déjà proposé mon aide au Hezbollah, assure-t-il. Ils m'ont remercié et m'ont répondu que ce n'était pas nécessaire pour l'instant. Dès qu'ils le souhaiteront, je me battrai." "Hezbollah est le seul groupe armé à n'avoir jamais retourné ses armes contre les autres communautés libanaises. Il représente aujourd'hui notre plus fort atout militaire contre l'ennemi. Il est logique de les soutenir.", conclut-il. Sur une route, non loin de Tyr, Hussein, un combattant du Hezbollah, transporte de longs cylindres métalliques à l'arrière de sa fourgonnette. Elles contiendront des charges explosives qui seront enterrées et qu'une simple pression sur télécommande fera ensuite sauter au passage d'un char de Tsahal. Ces précisions fournies, il sera impossible de photographier le petit arsenal. "Nous n'en avons pas après les journalistes, explique Hussein, mais nous nous méfions des images. Le sud du Liban est infiltré d'espions et nous avons eu plusieurs mauvaises expériences par le passé. Notre force consiste à préserver le secret militaire." "Hezbollah ne prévient pas et ne rend compte à personne, confirme Hajj Rifaat, responsable du Fatah dans le camp palestinien de Rachidiyé, près de Tyr. Seul le Hamas, présent dans certains camps palestiniens au Liban sud, participe activement aux opérations. Si les fedayins palestiniens avaient adopté la même tactique il y a trente ans, peut-être n'aurions-nous pas perdu si vite. Mais ce que nous avons compris aujourd'hui semble échapper aux stratèges israéliens. Voyez le résultat !" Sur les défaites et victoires militaires, difficile de se fier aux déclarations contradictoires de chacun des deux camps. De sa base de Naqoura, à l'extrême sud du Liban, l'officier de liaison à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le colonel français Jacques Colleville, est l'un des meilleurs connaisseurs de la situation sur le terrain. "Tout le monde a été surpris par le degré de préparation du Hezbollah, reconnaît-il, ainsi que le degré de méconnaissance d'Israël." "La Finul estime à 16 000 le nombre de roquettes dont disposait le Hezbollah au début de la guerre. Leur capacité en armes et en munitions est restée intacte aux trois quarts, estime le colonel Colleville. Leurs réseaux souterrains fortifiés sont très efficaces. Des poches de résistance ont refait surface dans des zones qu'Israël croyait contrôler... Après plusieurs semaines de frappes aussi puissantes qu'intensives autour de la place forte de Bint Jbeil, on a vu des combattants du Hezbollah sortir de leur trou, aussi frais qu'aux premiers jours des combats. Il n'y a pas ici de batailles terrestres de type européen." Selon le colonel Colleville, "il s'agit d'une guérilla urbaine, ce qui n'est pas forcément en faveur de l'attaquant et contre laquelle les bombardements sont peu efficaces. La mobilisation des soldats de réserve israéliens ne change rien à la donne. Sur le terrain, il est très difficile d'imaginer la fin descombats". bonne nuit à tous