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[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
en fait en guise d'attaque on parle surtout d'une campagne de bombardement ( un peu comme sur l'Irak en 1998 ) mais les américains ont 130000 otages en irak ( [08] ), ils craignent un embrasement des régions chiites ( et déjà qu'avec les sunites, ils sont à la peine ) par contre si ça arrive, c'est sur qu'il y aura un 2iè round au sud liban ( qui n'a pas vraiment besoin de celà ). -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
ça c'est clair, si quelqu'un lance une guerre contre l'iran on risque l'embrasement régional !! -
pour les milan syriens des liens : http://www.globalsecurity.org/military/world/syria/army-equipment.htm http://www.csis.org/component/option,com_csis_pubs/task,view/id,1836/ tu trouvais déjà 200 milan dans l'équipement syrien publié par l'année stratégique 1994
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Accidentologie de toutes les voilures tournantes militaires du Monde
loki a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
3 apaches : 2 suite à une collision ( 1 pilote tué ), 1 pour raison inconnue ( équipage tué et appareil calciné ) 1 transport suite à tir ( missile AT ? ) du hezbollah. -
pour les milan, à part un traffic d'arme, le hezbollah a eu la possibilité d'en recevoir par la syrie qui est équipée de ce missile ( mais aussi des AT3/4/13/14 )
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[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
c'est le même journaliste qui a sorti un scoop il y a quelques mois sur des plans de guerre contre l'iran et des infiltrations des forces spéciales US sur le térritoire iranien, il a la réputation d'être sérieux. -
Le plus grand génie militaire de l'histoire
loki a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Histoire militaire
la RC4 est la route reliant caobang à langson, qui courrait le long de la frontière chinoise, c'est cette route que devait suivre la garnison de caobang pour rejoindre une force d'appui ( colonne lepage ) et ensuite rallier langson. une autre possibilité aurait été de prendre la RC 3 pour aller directement vers hanoï. -
Le plus grand génie militaire de l'histoire
loki a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Histoire militaire
c'était un mix de tirailleurs et de légionaires , ils se sont fait encerclés pendant l'évacuation d'une base avancée ( à la fois la colonne qui devait se replier et celle de secours, en france on fait pas les choses à moitié !! ), effectivement l'EM a un peu sous estimé l'adversaire [08] ( des régiments entiers de réguliers vietminh venus de chine ont coupé la route choisie ( trop prés de la frontuère chinoise manifestement )). -
Le plus grand génie militaire de l'histoire
loki a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Histoire militaire
oui va pour tito ( c'est vrai que survivre c'était déjà pas mal ) mais attention une partie des unités de l'axe présentes dans les balkans étaient là pour repousser un éventuel débarquement , pas pour lutter contre les partisans ; de même l'avançée vers l'autriche et l'italie s'est fait trés tard, au moment de la capitulation ( avant le groupe d'armée allemand qui tenait ce front E où F si je me souviens bien , a tenu son front assez tranquillement ) pour giap, il y a dien bien phu certes mais aussi la RC4, la victoire face aux américains ( par une guerrilla d'école ) et la victoire face aux sud viétnamiens en 75 ( avec des manoeuvres de divisions entières ) bref quand même un bel éventail même si il a bénéficié d'adversaires pas toujours futés ( par contre la qualité des troupes françaises où US était élevée ) -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
j'ai trouvé ça : La France pourrait former la colonne vertébrale de la Finul renforcée LE MONDE | 14.08.06 | 13h18 NEW YORK (Nations unies) CORRESPONDANT L 'ONU est engagée dans une course contre la montre pour transformer la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), un contingent de 2000 casques bleus jusque-là largement impuissants, en une force robuste de 15 000 hommes capables, lorsque le retrait israélien aura commencé, d'aider les 15 000 soldats promis par l'armée libanaise à regagner le contrôle du Liban sud, où le Hezbollah règne en maître depuis six ans. Cette métamorphose, qui, selon des sources onusiennes, prendra "des semaines", exige que le département du maintien de la paix de l'ONU trouve rapidement des Etats volontaires. Une première réunion "technique", avec 17 des pays "intéressés", a eu lieu, samedi 12 août, et devait être suivie, lundi, d'une deuxième rencontre, incluant davantage de participants. La France a fait savoir qu'elle pourrait fournir la colonne vertébrale de cette nouvelle force "sous casques bleus", à condition d'être accompagnée d'autres Européens et de contingents musulmans. La Turquie, la Malaisie, l'Indonésie, l'Italie et l'Espagne ont déjà signalé leur intention de participer. L'ONU compte aussi sur les contributeurs "habituels" comme l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh ou la Jordanie. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ne devraient, eux, fournir qu'une aide "logistique". L'envoi de troupes françaises supplémentaires - la France fait déjà partie de la Finul, créée en 1978 et actuellement dirigée par le général français Alain Pellegrini - est suspendu à une décision de la présidence française, qui a affirmé, samedi, que Paris prendrait "sa part" dans l'effort. "Nous espérons que la France va ouvrir la voie, mais nous comprenons qu'elle ne veuille pas être seule", explique une source onusienne. L'un des écueils, pour la Finul renforcée, serait d'être perçue comme le bras armé de l'Occident. Pour cette raison, Beyrouth a milité, avec succès, contre le déploiement d'une force multinationale (qui "impose" la paix au lieu de la "maintenir") sous chapitre VII de la charte de l'ONU, qui permet d'utiliser la force. Israël réclamait, au contraire, une force multinationale musclée, capable de neutraliser le Hezbollah. La résolution 1701 du Conseil de sécurité, adoptée à l'unanimité, vendredi 11 août, donne pour nouveau mandat à la Finul d'"aider" l'armée libanaise à établir une zone tampon dans le sud du Liban, jusqu'au fleuve Litani, d'où seront exclus le Hezbollah et l'armée israélienne, mais aussi de "sécuriser les frontières", pour prévenir les livraisons illégales d'armes. Sans être placée sous le chapitre VII, la Finul renforcée en a les prérogatives et peut désormais user de "toutes les mesures nécessaires" - la force, en langage diplomatique - notamment pour "veiller à ce que son théâtre d'opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles". Si le Hezbollah continue à tirer des roquettes sur Israël à proximité de leurs positions, les casques bleus ne sont plus tenus d'être des témoins passifs. "RECONSTRUIRE L'INFRASTRUCTURE" Mais politiquement, le terrain reste miné. "Notre succès dépendra du respect de la résolution par les parties", assure un fonctionnaire onusien. "Que vont faire les Libanais avec le Hezbollah ?", demande un autre. "Nous n'allons pas le désarmer nous-mêmes, ce n'est pas dans notre mandat", poursuit-il. Avec à sa disposition 60 000 hommes sous-équipés, dont moins d'un tiers seraient opérationnels, le gouvernement libanais, dont fait partie le Hezbollah, s'est engagé à dépêcher 15 000 soldats dans le Sud, avec l'équipement nécessaire. Cette armée, patiemment réunifiée après la guerre interlibanaise (1975-1990), est composée pour moitié de musulmans (chiites et sunnites) et pour moitié de chrétiens (tous rites confondus). Elle reste encadrée par un grand nombre d'officiers formés à Damas du temps de la tutelle syrienne. Tout déploiement sera par ailleurs un cauchemar logistique. "Il sera indispensable d'avoir des unités du génie pour reconstruire l'infrastructure, les routes et les ponts", explique un attaché militaire, présent à la réunion de samedi. La nouvelle force risque aussi d'avoir un budget bien supérieur aux 98 millions de dollars (près de 80 millions d'euros) annuels de la Finul. "Les Etats membres devront être prêts à payer", prévient une responsable onusienne. bref pour le nombre pas de précisions. -
Le plus grand génie militaire de l'histoire
loki a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Histoire militaire
d'accord avec toi je rajoute pour hitler : - un stratége débile qui oublie de mobiliser son industrie, qui laisse les femmes au foyer ( idéologie nazie oblige ), qui ne tente pas de jouer de l'anticommunisme d'une partie de la population soviétique en 41 ( idem ) et qui fout un bordel monstre dans la production ( en juillet 41, il demande de réduire la production pour l'armée de terre; en 43 il veut des bombardiers et non des chasseurs ; il freine la mise en service du me262 et du MP43 ........) - au niveau opératif, il est incapable de lier ses objectifs stratégiques à ses plans opérationnels ( en 41 : il choisit de privilégier léningrad et l'ukraine à moscou ......) et il commet bourde sur bourde en opérationnel ( surtout un refus constant de reculer à temps et d'accepter une guerre mobile de défense où à minima de préparer une défense cohérente .......) pour moshé dayan ( 56 et 67 je crois ) , je ne sais pas trop son niveau , ses adversaires ne sont pas trés bon et il a l'avantage de la surprise aussi ....... pour ma part je préfère giap avec 2 victoires contre la france et les USA , c'est quand même fort ( mieux que l'égypte et la syrie à mon sens ) tito : pas d'accord , il n'a pas vaincu ses adversaires, ce sont des blindés russes qui ont libérés Belgadre. Mao : oui, tout à fait d'accord. et Nasrallah ( là je plaisante [20] ) -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
2 suite à une collision et 1 pour raison inconnue ( tir du hez, pb technique ....) -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
pour les hélicos , celui de samedi et 3 apaches en début de conflit !! -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
oui tomcat, ils font partis des pertes au combat admises par israél à ma connaissance -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
revue de presse par Le Monde : Qui perd, qui gagne ? LEMONDE.FR | 14.08.06 | 16h40 • Mis à jour le 14.08.06 | 16h49 La cessation des hostilités au Liban sud, votée vendredi par le Conseil de sécurité des Nations unies, a pris effet lundi 14 août à 8 heures locales. Qui a gagné et qui a perdu depuis le début de l'offensive israélienne contre la milice du Hezbollah, il y a quatre semaines ? D'un point de vue stratégique, l'armée israélienne affiche sa satisfaction, même si la résistance des troupes du parti chiite libanais continue de surprendre, faisant 29 morts dans les rangs de Tsahal depuis samedi. Le Jerusalem Post juge qu'il y a "encore du travail à faire". D'après le quotidien conservateur israélien, les combats "vont encore durer, malgré la résolution de l'ONU", car "il peut se passer des semaines avant qu'une force internationale, associée à l'armée libanaise, ne soit prête à prendre la place d'Israël". Pas sûr que le gouvernement d'Ehoud Olmert tienne jusque-là, d'après Haaretz. Ehoud Olmert et son ministre de la défense, le leader travailliste Amir Péretz, devraient être attaqués de toute part aujourd'hui à la Knesset, l'un pour avoir accordé une cessation des hostilités, l'autre pour avoir "abandonné" les discussions sociales au profit des débats d'état-major, explique le quotidien israélien de centre gauche. Sous l'angle de la diplomatie et de l'opinion publique internationale, le succès de l'offensive d'Israël apparaît très douteux. Le Washington Post ne croit pas que le temps soit venu pour la construction "d'un futur plus encourageant" au Proche-Orient, comme l'a dit la secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, vendredi aux Nations unies. Au contraire, le quotidien américain considère qu'à ce stade, les grands perdants sont le peuple libanais, le gouvernement israélien et la lutte antiterroriste menée par l'administration Bush. Une image qui s'est encore détériorée dans les pays arabes, "en partie à cause de longues négociations qui ont été perçues (...) comme une tactique pour permettre à Israël d'atteindre ses objectifs militaires, à l'aide d'armes américaines", rapporte le Post, citant un analyste. Dans une tribune publiée par Khaleej Times, un quotidien modéré des Emirats arabes unis, on peut lire : "Comme la Serbie en 1914, le Japon et l'Allemagne en 1939, Israël est une menace pour la paix mondiale. C'est un moment fondateur dans l'histoire arabe : l'été au cours duquel l'équilibre des pouvoirs de la Pax americana au Moyen-Orient rencontre sa fin et le sionisme sa Némésis." Ce point de vue reflète une colère unanime dans toute la presse du monde arabe. Certains commentateurs israéliens perçoivent qu'Israël est plus isolé que jamais. Haaretz titrait le 10 août : "Israël doit vaincre", car "si Tsahal devait perdre son aura d'invincibilité aux yeux des Américains, alors la valeur d'Israël comme allié pourrait décliner brutalement". Tel-Aviv tomberait alors de haut. Dans une longue enquête, le New Yorker affirme que le gouvernement américain était "très impliqué dans le plan israélien contre le Hezbollah (...) avant même la capture, le 12 juillet, de deux soldats israéliens", qui a déclenché la guerre. Pour l'éditorialiste de l'hebdomadaire new-yorkais (et pour bien d'autres, tel par exemple celui du Turkish Daily News à Ankara) le Hezbollah pourrait bien se trouver renforcé par l'offensive de Tsahal, symboliquement du moins. Dans de telles conditions, la cessations des hostilités pourra-t-elle perdurer et, dans le cas contraire, la diplomatie aura-t-elle encore sa place ? A Alger, El Watan fustige la résolution de l'ONU, jugeant qu'elle n'empêche par Israël de "terminer sa sale besogne au Liban". Le Los Angeles Times admet que "pour une diplomatie sérieuse, le terrain paraît décourageant". A Beyrouth, L'Orient-Le Jour voit se préciser la menace d'une nouvelle guerre civile libanaise : "Le seul (et angoissant) tableau qui s'offre à la vue aujourd'hui est le suivant : un gouvernement qui supplie la résistance de bien vouloir se dessaisir de son armement comme le commande l'intérêt vital du pays, comme le demande l'écrasante majorité des Libanais, comme l'exige l'univers, Iran et Syrie exceptés." L'éditorail du Monde : La paix armée LE MONDE | 14.08.06 | 13h18 • Mis à jour le 14.08.06 | 13h18 n cessez-le-feu est entré en vigueur, lundi 14 août, entre Israël et le Hezbollah libanais, après trente-quatre jours de guerre. Tardif, pour le Liban ravagé, et fragile, il marque, selon les mots de l'ambassadeur du Liban à l'ONU, le début du "moment de vérité". Car la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui est certes une victoire de la diplomatie - notamment de la France -, n'est pas dénuée d'ambiguïtés. Et, surtout, les interprétations qu'Israël et le Hezbollah peuvent en faire menacent cette paix armée. D'un côté, Israël occupe un territoire au Liban sud, en attendant le déploiement de l'armée libanaise et d'une force internationale, et, comme le souligne le parrain/allié du Hezbollah, l'Iran, "tant qu'il y a occupation, il y a résistance". De l'autre côté, le Hezbollah accepte le déploiement libanais et international à la frontière d'Israël, mais, avec le soutien de Téhéran et de Damas, refuse de désarmer. La réalité du cessez-le-feu est aussi liée, politiquement, psychologiquement, à la perception qu'Israël et le Hezbollah auront du vainqueur de cette guerre. Chez les Israéliens, le vice-premier ministre, Shimon Pérès, paraît isolé lorsqu'il déclare que son pays sort "plus ou moins vainqueur" du conflit. Quant au Hezbollah, son secrétaire général, Hassan Nasrallah, a déjà fait part de sa frustration, en qualifiant la fin du conflit d'"injuste". Du côté du gouvernement libanais de Fouad Siniora, qui fut souvent la voix de la sagesse durant ce mois de guerre, on souligne aussi l'absence de clarté de la 1701 sur l'avenir des fermes de Chebaa, territoire occupé par Israël au Liban ces dernières années, et sur le sort des prisonniers libanais détenus en Israël. Deux prétextes auparavant utilisés par le Hezbollah pour refuser de désarmer. Si le cessez-le-feu survit à ce "moment de vérité", et au fait que les deux belligérants souhaitaient atteindre d'autres objectifs, tant militaires que politiques, la question de l'utilité de cette guerre demeurera : qu'a gagné le Hezbollah en attaquant Tsahal, sinon peut-être une perte de son influence au Liban sud ? Qu'a gagné Israël à détruire le Liban, sinon la montée de la haine de l'Etat juif dans le monde musulman ? Les objectifs israéliens - la libération sans condition, donc sans négociation, des deux soldats et l'élimination de la menace du Hezbollah - ne sont pas atteints : Israël annonce désormais qu'il négociera un échange de prisonniers et le Hezbollah conserve des missiles qui peuvent être tirés d'au-delà du Liban sud. Les guerriers auront donc, d'une certaine manière, tous deux perdu la guerre. Mais leur défaite relative ne sera jamais à la hauteur du drame du Liban, toujours pris au piège des ingérences et des interventions étrangères, de nouveau endeuillé et détruit enfin le déploiement de la FINUL et de l'armée libanaise : La France pourrait former la colonne vertébrale de la Finul renforcée LE MONDE | 14.08.06 | 13h18 NEW YORK (Nations unies) CORRESPONDANT 'ONU est engagée dans une course contre la montre pour transformer la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), un contingent de 2000 casques bleus jusque-là largement impuissants, en une force robuste de 15 000 hommes capables, lorsque le retrait israélien aura commencé, d'aider les 15 000 soldats promis par l'armée libanaise à regagner le contrôle du Liban sud, où le Hezbollah règne en maître depuis six ans. Cette métamorphose, qui, selon des sources onusiennes, prendra "des semaines", exige que le département du maintien de la paix de l'ONU trouve rapidement des Etats volontaires. Une première réunion "technique", avec 17 des pays "intéressés", a eu lieu, samedi 12 août, et devait être suivie, lundi, d'une deuxième rencontre, incluant davantage de participants. La France a fait savoir qu'elle pourrait fournir la colonne vertébrale de cette nouvelle force "sous casques bleus", à condition d'être accompagnée d'autres Européens et de contingents musulmans. La Turquie, la Malaisie, l'Indonésie, l'Italie et l'Espagne ont déjà signalé leur intention de participer. L'ONU compte aussi sur les contributeurs "habituels" comme l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh ou la Jordanie. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ne devraient, eux, fournir qu'une aide "logistique". L'envoi de troupes françaises supplémentaires - la France fait déjà partie de la Finul, créée en 1978 et actuellement dirigée par le général français Alain Pellegrini - est suspendu à une décision de la présidence française, qui a affirmé, samedi, que Paris prendrait "sa part" dans l'effort. "Nous espérons que la France va ouvrir la voie, mais nous comprenons qu'elle ne veuille pas être seule", explique une source onusienne. L'un des écueils, pour la Finul renforcée, serait d'être perçue comme le bras armé de l'Occident. Pour cette raison, Beyrouth a milité, avec succès, contre le déploiement d'une force multinationale (qui "impose" la paix au lieu de la "maintenir") sous chapitre VII de la charte de l'ONU, qui permet d'utiliser la force. Israël réclamait, au contraire, une force multinationale musclée, capable de neutraliser le Hezbollah. La résolution 1701 du Conseil de sécurité, adoptée à l'unanimité, vendredi 11 août, donne pour nouveau mandat à la Finul d'"aider" l'armée libanaise à établir une zone tampon dans le sud du Liban, jusqu'au fleuve Litani, d'où seront exclus le Hezbollah et l'armée israélienne, mais aussi de "sécuriser les frontières", pour prévenir les livraisons illégales d'armes. Sans être placée sous le chapitre VII, la Finul renforcée en a les prérogatives et peut désormais user de "toutes les mesures nécessaires" - la force, en langage diplomatique - notamment pour "veiller à ce que son théâtre d'opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles". Si le Hezbollah continue à tirer des roquettes sur Israël à proximité de leurs positions, les casques bleus ne sont plus tenus d'être des témoins passifs. "RECONSTRUIRE L'INFRASTRUCTURE" Mais politiquement, le terrain reste miné. "Notre succès dépendra du respect de la résolution par les parties", assure un fonctionnaire onusien. "Que vont faire les Libanais avec le Hezbollah ?", demande un autre. "Nous n'allons pas le désarmer nous-mêmes, ce n'est pas dans notre mandat", poursuit-il. Avec à sa disposition 60 000 hommes sous-équipés, dont moins d'un tiers seraient opérationnels, le gouvernement libanais, dont fait partie le Hezbollah, s'est engagé à dépêcher 15 000 soldats dans le Sud, avec l'équipement nécessaire. Cette armée, patiemment réunifiée après la guerre interlibanaise (1975-1990), est composée pour moitié de musulmans (chiites et sunnites) et pour moitié de chrétiens (tous rites confondus). Elle reste encadrée par un grand nombre d'officiers formés à Damas du temps de la tutelle syrienne. Tout déploiement sera par ailleurs un cauchemar logistique. "Il sera indispensable d'avoir des unités du génie pour reconstruire l'infrastructure, les routes et les ponts", explique un attaché militaire, présent à la réunion de samedi. La nouvelle force risque aussi d'avoir un budget bien supérieur aux 98 millions de dollars (près de 80 millions d'euros) annuels de la Finul. "Les Etats membres devront être prêts à payer", prévient une responsable onusienne. -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
différents articles sur le monde : Intervenant devant la Knesset, lundi 14 août, quelques heures à peine après la cessation des hostilités au Liban, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a tenu un discours de fermeté : "Israël n'acceptera pas la moindre atteinte à sa souveraineté", a dit le chef du gouvernement. Israël continuera de pourchasser les dirigeants du Hezbollah "partout et en tous lieux" a-t-il martelé, affirmant même ne pas avoir "l'intention de demander la permission à qui que ce soit pour ce faire". Il a aussi indiqué qu'Israël se réservait le droit de riposter à toute violation de la trêve. "Nous avons l'intention de veiller de près à la mise en œuvre de la résolution de l'ONU", a aussi indiqué le premier ministre. M. Olmert a enfin promis de "mener personnellement toutes les démarches" entreprises en vue de ramener les deux soldats capturés par le Hezbollah. "FAIRE EN SORTE QUE LES CHOSES SE PASSENT MIEUX LA PROCHAINE FOIS" Ce discours ne suffira pas à faire taire les critiques au sein de la Knesset. Cible de nombreuses attaques depuis le début du conflit, le 12 août, le gouvernement a accepté la mise sur pied d'une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances qui ont conduit à la guerre au Liban. Le ministre de la défense, Amir Péretz, qui a annoncé lundi cette mesure, a déclaré que cette enquête "vaste et minutieuse" porterait sur "tous les épisodes avant et pendant la guerre". "Nous aussi nous avons subi des coups douloureux", a reconnu, lundi, Ehoud Olmert en référence notamment aux 119 militaires israéliens tués le mois passé. "Il y a eu des accrocs et nous devrons procéder à un examen de nos actes à tous les niveaux. Nous n'hésiterons pas à examiner ce qui doit l'être et nous ne cacherons rien", a-t-il poursuivi, avant de prévenir : "Nous devons faire en sorte que les choses se passent mieux la prochaine fois car il se peut qu'il y ait une prochaine fois". Remarque : si olmert compte faire assassiner des chefs du hezbollah, effectivement ça augure mal de la trêve !! la finul au travail : Les modalités d'intervention de la Finul abordées avec des responsables militaires israéliens et libanais LEMONDE.FR | 14.08.06 | 18h16 • Mis à jour le 14.08.06 | 18h23 Le commandant des casques bleus au Liban sud a rencontré, lundi 14 août, de hauts responsables militaires libanais et israéliens à la frontière entre les deux pays pour jeter les bases du transfert du contrôle du territoire actuellement aux mains de Tsahal." Ils ont également évoqué le retrait de l'armée israélienne et le déploiement des forces armées libanaises dans le Sud", a indiqué la force de l'ONU. Conformément à la résolution 1701 adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU, le Liban a accepté de déployer 15 000 soldats dans le Sud aux côtés d'une Force intérimaire des Nations unies pour le Liban (Finul) aux effectifs élargis. "Nous avons commencé un travail de coordination avec des éléments de la Finul pour lancer le processus de transfert du contrôle du territoire", a confirmé le ministre israélien de la défense, Amir Péretz, devant la Knesset. Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué qu'un bataillon avait quitté le Liban après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, soit entre 800 et 1 000 hommes. LA FINUL SOLLICITÉE La Finul a été sollicitée par l'armée israélienne et par le Hezbollah pour leur permettre de dégager sans danger des unités isolées dans le sud du Liban. Par ailleurs, les discussions se poursuivent sur les modalités de renforcement de la Finul dans le cadre de la mission que lui assigne la résolution 1701. La France ne devrait se déterminer sur son niveau de participation qu'après la présentation par l'ONU d'un "concept d'opérations", indique le ministère des affaires étrangères. Mais le porte-parole du Quai d'Orsay, Denis Simonneau, rappelle que "la France estime indispensable que de nombreux pays puissent répondre favorablement et rapidement à la demande des autorités libanaises, en contribuant au renforcement de la Finul". L'Espagne a déjà annoncé qu'elle envisageait de collaborer avec 700 militaires à la Finul. La Russie étudie elle aussi la possibilité de participer à son renforcement En Israél l'heure des comptes a sonné : En Israël, de vives critiques se font jour contre le cabinet d'Ehoud Olmert LE MONDE | 14.08.06 | 13h18 JÉRUSALEM ENVOYÉ SPÉCIAL 'heure des comptes a sonné en Israël. Après un mois d'une guerre qui, sans s'être soldée par une défaite, peut difficilement être tenue pour une victoire, la pression monte pour établir les responsabilités d'une médiocre performance de Tsahal face au Hezbollah. "La proclamation du cessez-le-feu, écrit Nahum Barnea dans le quotidien Yedioth Aharonoth daté dimanche 13 août, va permettre à la guerre entre juifs de commencer officiellement (...) : le gouvernement contre l'état-major, Ehoud Olmert premier ministre contre Amir Péretz ministre de la défense et vice-versa, Olmert contre Tzipi Livni ministre des affaires étrangères et vice-versa, général contre général, député contre ministre, l'actuel gouvernement contre son prédécesseur. Tout le monde est convaincu d'avoir été trahi." Dans la tourmente qui s'annonce, le premier ministre Ehoud Olmert, dépourvu de passé militaire contrairement à ses prédécesseurs Ariel Sharon, Ehoud Barak et Itzhak Rabin, sera le plus exposé. Son intervention devant la Knesset (Parlement), lundi, devrait donner un avant-goût de la controverse qui mûrit. Déjà, des voix s'élèvent pour exiger sa démission. "Vous ne pouvez pas mener à la guerre une entière nation en lui promettant la victoire, subir une humiliante défaite et rester au pouvoir", écrivait vendredi Ariv Sharit, un des éditorialistes de Haaretz. Cette guerre avait débuté dans un climat d'union sacrée. De la droite à la gauche de l'échiquier, toutes les formations politiques avaient soutenu la décision de croiser le fer avec le Hezbollah, fût-ce au prix de bombardements très en profondeur au Liban. DÉSILLUSIONS L'écrasante majorité de l'opinion israélienne tenait cette guerre pour "une guerre juste", Israël devant impérativement riposter à " une agression" du Hezbollah, formation "terroriste armée par l'Iran". Cette guerre était même présentée comme "existentielle", puisque tout aveu de faiblesse de la part d'Israël ne pouvait qu'encourager ses ennemis qui, tel l'Iran, se promettent de le "rayer de la carte". Mais, au vu de l'enlisement de Tsahal, de l'ampleur de ses pertes, des tergiversations du cabinet et, au final, d'une résolution des Nations unies laissant bien des interrogations sur la réalité du futur désarmement du Hezbollah, le consensus national s'est érodé. Dans un sondage publié vendredi par Haaretz, seulement 39 % des personnes interrogées soutenaient l'extension de l'offensive terrestre jusqu'au fleuve Litani ; 28 % proposaient un cessez-le-feu immédiat dans le cadre d'un compromis diplomatique. Tout se passe donc comme si l'opinion israélienne allait à nouveau se polariser entre droite et gauche, avec au milieu l'équipe d'Ehoud Olmert essuyant tous les coups. Depuis une semaine se perçoit en Israël une amertume qui n'est pas sans évoquer les désillusions ayant suivi la guerre du Kippour de 1973. Les appels à constituer une commission d'enquête sur la conduite de la guerre ne sont pas un bon signe pour les dirigeants en place - civils comme militaires -, les précédents du genre s'étant toujours soldés par des sanctions exemplaires. Le sacrifié sera-t-il Dan Haloutz, chef d'état-major de l'armée, très critiqué pour avoir privilégié au début des hostilités des raids aériens qui se sont révélés inefficaces ? Si Ehoud Olmert devait finalement sortir sans trop de dommages du procès à venir, un nouveau défi l'attend : la question palestinienne et, en particulier, la perspective d'un nouveau retrait unilatéral de la Cisjordanie, après celui de Gaza. Un tel plan sera désormais plus difficile à faire accepter à l'opinion. au liban aussi on va s'expliquer : Le gouvernement libanais tente d'aplanir les différends avec le Hezbollah sur le désarmement LE MONDE | 14.08.06 | 13h18 BEYROUTH CORRESPONDANTE e gouvernement libanais a "accepté à l'unanimité", samedi 12 août, la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui vise à mettre fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël, malgré "de nombreuses réserves", exprimées elles aussi "à l'unanimité", selon le premier ministre libanais, Fouad Siniora. Des divergences se sont fait jour au sein du gouvernement à propos de l'armement du Hezbollah dans la zone tampon qui doit s'étendre jusqu'au fleuve Litani. Cette zone doit être confiée à l'armée libanaise et à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dont les effectifs doivent être renforcés, à l'exclusion de toute autre présence armée. Ces divergences ont entraîné le report d'une réunion du gouvernement qui était prévue dimanche, dans l'espoir que les contacts en coulisses permettront d'aplanir les différends. Les "réserves" sont notamment relatives au flou concernant l'instauration d'un cessez-le-feu en bonne et due forme, le renvoi du sort des fermes de Chebaa à une date indéterminée et l'absence de toute condamnation d'Israël, le Hezbollah étant désigné par la résolution comme le seul responsable de la guerre. La résolution a néanmoins fait que le gouvernement et le Hezbollah, représenté par deux ministres, sont à présent à l'heure de vérité. Samedi, le commandant en chef de l'armée, Michel Soleiman, qui participait à la réunion du gouvernement, a réclamé un mandat clair quant à la mission de la troupe, dont la question du sort des armes du Hezbollah au sein de la future zone tampon. "ENTIÈRE COOPÉRATION" Le ministre du pétrole, Mohammed Fneïch, membre du Hezbollah, lui a répondu, selon une source bien informée : "Nous ne vous les remettrons pas. Si vous les trouvez vous les prendrez." Cela signifie, souligne la même source, que le Hezbollah entend cacher ses armes dans la zone en question. La perspective d'un conflit ouvert entre l'armée et le Parti de Dieu se dessine si ce dernier ne modifie pas sa position. Quelques heures plus tôt, les ambiguïtés contenues dans une intervention vidéo du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, présageaient des difficultés. Le Hezbollah respectera "sans hésiter" l'arrêt des hostilités dès son entrée en vigueur, a déclaré Hassan Nasrallah, dont l'enregistrement était diffusé par Al-Manar, la télévision de son parti. "Lorsque la décision de déployer l'armée libanaise et la Finul aura été prise, la résistance islamique (le Hezbollah) fera preuve d'une entière coopération et accordera les facilités requises", a-t-il ajouté. Il a promis une égale coopération avec toutes les mesures qui seront prises pour faciliter le retour dans leurs foyers des personnes déplacées et les activités humanitaires et de secours. Mais, "aussi longtemps qu'il y aura une activité (militaire) israélienne (...) et que des soldats israéliens continueront d'occuper notre territoire, nous avons le droit de les combattre et de défendre notre terre, nos foyers et nous-mêmes (...) La résistance est un droit légitime pour nous et pour tout le peuple libanais", a souligné le chef du Hezbollah. En vertu de la résolution 1701 de l'ONU, l'armée israélienne ne se retirera des positions qu'elle a occupées au Liban sud qu'au fur et à mesure du déploiement de la force commune armée libanaise- Finul. Cette force est loin d'avoir été constituée. Aucune solution n'est par ailleurs prévue à court terme pour le lieu-dit des fermes de Chebaa, occupé par l'armée israélienne depuis 1967, et pour la libération desquelles le Hezbollah a toujours justifié, entre autres, le maintien de ses armes. Israél évalue ses performances militaires : Israël se penche sur le bilan mitigé de Tsahal contre "une petite guérilla" LE MONDE | 14.08.06 | 13h18 JÉRUSALEM CORRESPONDANCE e bilan d'un mois d'opérations militaires n'est guère flatteur pour l'armée israélienne. Plus de 110 soldats tués dans des combats acharnés avec les forces du Hezbollah, une moyenne inchangée de 200 roquettes par jour tirées contre Israël : hormis les porte-parole du gouvernement et les membres de l'état-major, la plupart des commentateurs s'estiment déçus par les résultats obtenus. "La vérité nous oblige à reconnaître que nous n'avons pas gagné, écrit Nahum Barnéa, éditorialiste du quotidien Yediot Aharonot, le plus gros tirage de la presse israélienne : non seulement l'armée peine à l'emporter sur une petite organisation de guérilla comme le Hezbollah, mais elle éprouve aussi des difficultés à approvisionner ses troupes en eau et en nourriture. La crise de confiance entre l'armée et la direction politique est d'une profondeur qui rappelle la guerre du Yom Kippour", écrit-il en référence à l'offensive égypto-syrienne d'octobre 1973, qui avait pris le gouvernement de Golda Meir par surprise. Les critiques portées contre le trio formé par le premier ministre Ehoud Olmert, le ministre de la défense Amir Péretz et le chef d'état-major Dan Haloutz se concentrent sur le déroulement chronologique des opérations. "Nous avons perdu une semaine au début de la guerre en nous contentant d'utiliser l'aviation et l'artillerie, explique un ancien haut dirigeant des services secrets israéliens, qui préfère garder l'anonymat. Il était pourtant évident que ce pilonnage ne suffirait pas à déloger les lanceurs de Katioucha, qui sont par définition des cibles petites et mobiles. Puis nous avons commencé les opérations terrestres, mais avec une quantité de troupes trop faible et en fonçant droit sur le réseau de fortifications du Hezbollah, alors qu'il aurait été possible de projeter des forces spéciales derrière ses lignes." Yossi Ben Ari, un ancien haut responsable de l'Aman, service de renseignement de l'armée, renchérit : "Depuis notre retrait en 2000, l'envoi de troupes au Liban est un tabou dont l'état-major a eu du mal à se défaire. En tant qu'ancien commandant en chef de l'aviation, Haloutz avait à coeur de prouver que les objectifs de la guerre pouvaient être remplis par des bombardements aériens, à la manière de l'OTAN au Kosovo. Quand l'échec de cette tactique est devenu flagrant, il était déjà trop tard." "UNE HEURE DE DÉLIBÉRATION" Conscient qu'il pourrait être mis en cause dans les prochaines semaines par une éventuelle commission d'enquête sur les déboires de Tsahal au Liban sud, Dan Haloutz a d'ores et déjà réfuté toute responsabilité. Si l'armée était rentrée dès la mi-juillet au Liban, explique-t-il dans les colonnes du Jerusalem Post, "la communauté internationale l'en aurait fait sortir". Signe des tiraillements actuels entre le gouvernement et l'armée, Ehoud Olmert, qui a lancé l'offensive sur le fleuve Litani à reculons, jure de son côté n'avoir jamais freiné les initiatives de la hiérarchie militaire. "Pas une seule fois l'armée ne nous a présenté un plan qui n'a pas été accepté", affirmait-il en début de semaine. Mais les reproches visent aussi le comportement des troupes sur le terrain ainsi que leur niveau de préparation. "L'armée savait dès 1999 que le Hezbollah possédait des missiles antichar très sophistiqués, mais cette donnée n'a pas été intégrée dans la formation des soldats", assure Yohanan Tsorev, colonel à la retraite. "Si nos unités d'élite n'avaient été occupées depuis 2000 à faire la police dans les territoires, nous n'en serions pas là, affirme Stuart Cohen, spécialiste de Tsahal, professeur de sciences politiques à l'université Bar Ilan : même la meilleure équipe de foot voit son niveau baisser si elle passe son temps à jouer contre de mauvaises équipes." Dans le déluge de blâmes adressés aux cercles politico-militaires, très peu visent le choix même de partir en guerre contre le Hezbollah. S'il le qualifie de "légitime", l'ancien haut responsable des services secrets regrette que des alternatives n'aient pas été explorées, comme l'ouverture de négociations sur le sort des deux soldats capturés par la milice chiite, ce qui, selon lui, aurait donné à l'armée le temps de se préparer. "Olmert a réagi avec ses tripes, lâche-t-il. On ne part pas en guerre après une heure de délibération. Le Moyen-Orient, ce n'est pas le Texas." -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
pour les pertes matérielles, 4 où 5 hélicoptéres pour israél , pour le matériel terrestre aucune idée......... pour le hezbollah, le journal du dimanche indiquait 80% de ses missiles longue portée ( ceux pouvant atteindre tel aviv ) et 1 tiers de ses roquettes à courte et moyenne portée pour le liban : un pays à reconstruire [31] -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
le dernier chiffre des pertes connues d'israél est de plus de 110 soldats ( ça date de samedi pour mes infos ). quant à la stratégie du hezbollah, je ne pense pas qu'ils avaient prévu l'ampleur des bombardements et des destructions : maintenant ils vont devoir rendre des comptes aux autres mouvements libanais ....... des négociations seraient en cours ( j'ai posté des articles là dessus ce matin ). effectivement, olmert a certainement perdu la confiance de ses soldats et d'une partie de son peuple. -
bonjour tu as fait quoi comme études en histoire ?
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
il est clair qu'il va y avoir des négociations sérieuses au liban entre le hezbollah et les autres forces politiques , conservera t il ses armes je le pense ( sauf si l'armée libanaise lui donne des garanties sur sa capacité de résistance à israél ), pourra t il continuer à mener une diplomatie à part, ça j'en suis moins sur. en israél aussi ça risque de chauffer : - entre olmert et l'armée - à l'intérieur de l'armée entre les responsables de l'aviation ( c'est un aviateur l'actuel chef d'état major si je me trompe pas ? ) et ceux de l'armée de terre. -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
ça serait bien que tu ouvres un topic spécifique à ce que tu penses des mouvements islamistes dans le monde . là je vois pas ce que tu apportes au forum sur le liban. -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
enfin le rôle de la syrie par le figaro : Tenue à l'écart de la résolution de l'ONU, la Syrie «appuie» pourtant la décision du Liban de l'accepter. LA SYRIE «appuie» la décision libanaise d'approuver la résolution 1701, «ainsi que les réserves libanaises officielles», a annoncé hier l'agence officielle syrienne Sana. C'était la première fois que Damas se prononçait sur les percées diplomatiques qui se sont négociées sans lui. En prenant acte laconiquement de la décision du gouvernement libanais, «prise à l'unanimité», souligne l'agence, Damas entérine la décision de son allié le Hezbollah, tout en reconnaissant son absence dans le débat. L'ex-tuteur du Liban, dont les troupes ont quitté officiellement le pays du Cèdre en avril 2005 sous la pression internationale, est vu par nombre d'analystes occidentaux comme le grand perdant de la guerre. «Tout s'est fait sans elle. C'est la deuxième sortie syrienne du Liban», affirme un observateur privilégié. Le silence diplomatique observé par les Syriens depuis le début du conflit accrédite la vision d'un gouvernement isolé, qui aurait perdu la main. Pour la première fois, un règlement diplomatique régional s'est déroulé sans le pays qui avait toujours su se rendre indispensable. Le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, s'est fait même retoquer assez violemment par ses pairs à la réunion de la Ligue arabe, à Beyrouth il y a une semaine. Le ministre syrien avait abordé la rencontre au cri de «Bienvenue à la guerre régionale !», au moment où la Ligue arabe avait décidé de soutenir la volonté de compromis du premier ministre libanais, Fouad Siniora. Ce tableau noir est nuancé par un expert syrien bien informé, qui refuse d'être cité «tant la période est délicate». Selon cet analyste, «l'isolement» de la Syrie doit être nuancé. Des pays européens repartiraient à l'offensive pour briser l'embargo des relations diplomatiques instauré par la France et les Etats-Unis. Le ministre des Affaires étrangères allemand SPD, Frank-Walter Steinmeier, qui avait reporté son voyage, serait attendu mercredi à Damas, selon des sources syriennes. Il est l'auteur d'un «plan de paix pour le Proche-Orient», entériné par son parti. «Désormais, la dissuasion est mutuelle» L'expert syrien veut voir dans ces ouvertures les prémices d'une nouvelle page des relations syro-libanaise, où Damas «élaborerait une politique envers le nouveau Liban», qui impliquerait la reconnaissance de l'indépendance de ce dernier, avec ouverture d'ambassades dans les deux pays. Ce qui constituerait un virage à 180 degrés pour la Syrie. «Dans la sphère dirigeante, dit le spécialiste syrien, les modérés, ceux qui voulaient tendre la main aux Etats-Unis ou à l'Europe, ont été marginalisés par l'intransigeance de Washington et de l'Union européenne. Toute la politique actuelle de la Syrie s'explique par la victoire du camp qui pense que la tête de la Syrie est sur le billot, quoi qu'elle fasse. Selon eux, notre pays n'a pas besoin de l'Occident, car il a des alliances avec l'Iran et le Hezbollah, avec la Russie et avec la Chine. Mais nous ne pouvons pas continuer comme ça.» La Syrie tenterait donc de revenir dans le jeu diplomatique pour obtenir en premier lieu la réalisation de son obsession, le retour du plateau du Golan, conquis par Israël en 1967. «Aucun dirigeant syrien n'abandonnera ce rêve», prévient le cinéaste et opposant Omar Amiralay. «Il suffirait que les Etats-Unis offrent ne serait-ce que l'espoir d'une reprise des négociations pour changer beaucoup de choses», plaide l'expert syrien. Dans l'esprit syrien, les Etats-Unis devraient se montrer plus réceptifs : «La résistance du Hezbollah montre que leur rêve de refaçonner unilatéralement le Moyen-Orient est mort.» La Syrie espère bien «transformer une défaite en victoire», ironise Amiralay, et faire valoir à Washington qu'ils ont besoin d'un pouvoir sunnite fort pour équilibrer la puissance iranienne, qui inquiète tant les alliés arabes de l'Amérique. Ces arguments d'un pays prêt à tout pour revenir sur la scène internationale s'accompagnent cependant d'une menace. La Syrie aurait tiré les leçons de la guerre. «Le mythe de l'invincibilité israélienne est mort. Désormais, la dissuasion est mutuelle. Les deux côtés savent que la guerre leur coûte cher. Israël n'a en outre pas réussi à tenir le conflit hors de son territoire», professe l'analyste syrien. Selon lui, «l'avenir est à la guerre asymétrique, que l'Occident appelle terrorisme». A Damas, on évoque une «guerre d'usure» au Liban si les forces israéliennes ne se retirent pas. Une hypothèse, qui, comme les autres, sera mise à l'épreuve de la réalité sur le terrain. Réagir dans le forum Haut de page ^ -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
40000 hommes ça me semble beaucoup par rapport aux estimations actuelles ( voir cordesman par exemple : http://www.csis.org/component/option,com_csis_pubs/task,view/id,3359/type,1/ ) -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
le figaro encore , sur le hezbollah : Malgré son relatif succès militaire, l'organisation chiite voit sa position sur la scène politique libanaise fragilisée. VICTORIEUX sur le terrain, pour avoir tenu tête pendant un mois à la plus puissante armée du Proche-Orient et lui avoir infligé des pertes conséquentes, le Hezbollah se trouve en revanche dans une position délicate sur le plan politique. Après un mois d'une guerre qui a dévasté le sud du pays, détruit de nombreuses infrastructures dans les autres régions libanaises et fait plus d'un millier de victimes civiles, le Parti de Dieu a au moins réussi à mettre à mal le mythe de l'invincibilité de l'armée israélienne. La sixième guerre israélo-arabe, engagée par un parti chiite qui s'est érigé en un quasi-État sur le sol libanais, a vu pour la première fois des combattants arabes déterminés, pugnaces et bien entraînés se mesurer, d'égal à égal, avec l'armée israélienne, malgré la colossale supériorité technologique et numérique de l'adversaire. Le Hezbollah a continué hier de tirer des roquettes contre le nord d'Israël malgré quatre semaines de bombardements israéliens contre ses positions. Les combats au sol ont été encore plus cuisants pour les Israéliens. A Bent Jbeil d'abord, où Tsahal a dévasté la ville sans pour autant parvenir à éliminer les combattants du Hezbollah, qui ressurgissent dès que leurs troupes se retirent. A Khiam ensuite, ou l'attaque des blindés de Tsahal a été repoussée ces derniers jours par des combattants du Hezbollah utilisant parfaitement le terrain et leurs missiles antichars. «Pour la première fois dans les annales du Proche-Orient, l'ennemi s'avère incapable d'imposer sa loi sur le champ de bataille, écrit Issa Goraieb, l'éditorialiste du quotidien L'Orient-Le Jour. Huit mille sorties aériennes et plus de cent mille obus d'artillerie n'ont pu venir à bout de ce Hezbollah que se promettaient d'annihiler les généraux d'Israël. De toutes les options caressées par l'état-major de Tel-Aviv, ne subsistait plus hier que celle consistant à repousser la Résistance jusqu'au cours du fleuve Litani.» Quels que soient les dommages infligés à l'appareil militaire du mouvement chiite, son succès symbolique face à Israël ne peut guère plus être contesté. Hassan Nasrallah lui-même a fini par se prononcer en faveur d'une suspension des hostilités qui lui permettrait de clamer sa victoire. Même s'il a annoncé samedi que la «guerre n'était pas terminée» et que la résistance se poursuivrait «tant que l'ennemi continuera son agression», le secrétaire général du Hezbollah a tout de même accepté la résolution 1701, malgré son caractère «injuste et inéquitable, notamment parce qu'elle rend le Hezbollah responsable du déclenchement de l'agression». Succès d'estime dans la rue arabe Le chef du Hezbollah a aussi accepté du bout des lèvres le déploiement de l'armée libanaise dans le sud du pays, mesure à laquelle il s'opposait depuis le retrait israélien de l'an 2000. «Une fois que le déploiement de l'armée et de la Finul aura été décidé, elles trouveront de la part de la résistance toute la coopération souhaitée, a-t-il dit. Nous ne ferons obstacle à aucune décision prise par le gouvernement libanais. Nos ministres émettront des réserves sur la résolution et sur certains de ses termes.» Malgré le succès d'estime dans la rue arabe que lui a valu sa ténacité face à Israël, le Hezbollah voit sa position sur la scène politique libanaise devenir beaucoup plus délicate qu'elle ne l'était il y a encore un mois. Les efforts de Nasrallah pour présenter son mouvement comme une organisation de Résistance nationale en dépit du retrait d'Israël du territoire libanais, allant jusqu'à transformer la question des Fermes de Chebaa en un enjeu crucial pour le Liban justifiant le maintien de sa milice sous les armes, ont été réduits à néant. La question de l'armement du Hezbollah, déjà soulevée au moment de la fin de l'occupation syrienne l'an dernier, est de nouveau posée avec une acuité accrue au Liban, après les destructions infligées au pays en riposte à la politique aventureuse du mouvement. Et même si les Israéliens n'ont pas réussi à briser militairement le Hezbollah, les dégâts infligés à la branche civile de l'organisation ne sont pas négligeables. Son bastion de la banlieue sud de Beyrouth a été entièrement détruit. Les habitants du quartier, qui constituaient la base du mouvement, ont été dispersés. Tout comme les centaines de milliers de chiites du Liban-Sud, chassés de leurs villages bombardés vers le reste du pays. Les écoles, centres sociaux, cliniques et divers organismes par lesquels le Parti de Dieu exerçait son pouvoir sont en ruines. -
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loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
un article du figaro sur les futurs problèmes de la FINUL : La tâche des Casques bleus s'annonce difficile pour synchroniser le retrait israélien et la prise en charge du sud du pays par les troupes de Beyrouth. DEPUIS que le siège des Nations unies l'a réveillé, samedi avant l'aube, pour lui annoncer qu'une résolution appelant à la cessation des hostilités avait été votée, le général Alain Pellégrini est régulièrement en conférence vidéo avec New York, depuis son vaste bureau de Naqoura au Liban-Sud, d'où l'on entend les bombardements. Le chef de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) tient à clarifier cette résolution 1701, qui donne à ses hommes un rôle accru pour apaiser la situation entre Tsahal et le Hezbollah, mais dont les contours restent imprécis. «Nous ne sommes plus une force d'observation, puisqu'il est dit que nous pouvons résister par la force à toute action entravant nos troupes, mais nous ne sommes pas encore une force pleinement contraignante qui agirait sous le chapitre VII des Nations unies», concède ce connaisseur du Liban, où il effectue sa troisième mission longue depuis 1983. Pour lui, malgré le cessez-le-feu, «les combats vont durer encore quelques jours». Vue de Naqoura, la tactique israélienne vise en effet à occuper le maximum de terrain, avant d'entamer un retrait progressif du Liban. Après être remonté vers Tibnine pour que les combattants chiites ne puissent faire la jonction avec la plaine de la Bekaa, Tsahal cherche maintenant à atteindre la côte jusqu'à Tyr. D'urgence, l'état-major de la Finul tient à conclure un accord de coopération avec l'armée libanaise pour définir les règles d'engagements de cette dernière, voire créer un état-major commun. Pour la première fois depuis quarante ans, les troupes régulières vont se déployer pour assurer la sécurité à la frontière avec l'État hébreu. L'ONU plaide pour un déploiement le plus rapide possible, afin d'éviter un vide sécuritaire. Beyrouth prétend que 48 heures sont suffisantes. La Finul table plutôt sur une semaine. Ensuite, cette dernière jouera les intermédiaires entre les Israéliens et l'armée libanaise. Pièges en tout genre «Nous allons dire aux Israéliens : vous nous cédez ce secteur que vous avez évacué, on l'inspecte, on le démine, on vérifie qu'il est propre, et ensuite on dit à l'armée libanaise d'y aller», raconte un responsable onusien. Pour progresser et gagner la confiance des Israéliens, la Finul compte impliquer «au maximum» les forces régulières libanaises sur le terrain. «Qu'elles soient avec nous pour veiller au respect du cessez-le-feu, et qu'elles s'engagent à honorer ce qui aura été signé», jure ce responsable de la Force. «Nous ne voulons pas aller seuls au casse-pipe», prévient ce militaire habitué aux pièges en tout genre. La synchronisation entre un retrait israélien et la montée en puissance de l'armée libanaise s'annonce délicate. Les chausse-trappes ne vont pas manquer. Le long de la frontière, Tsahal a largué de nombreuses sous-munitions, impossibles à localiser. La partie libanaise va sans doute être tentée de monnayer son déploiement. A la Finul, on se souvient qu'en début d'année déjà, les autorités libanaises avaient promis d'envoyer 500 gendarmes et autant de soldats dans certaines zones du Sud. Sans suite. Des contingents arabes Pour la Finul, il faudra environ six mois pour que les conditions d'application de la résolution 1701 soient réunies. Beaucoup dépendra en fait de la vitesse avec laquelle les Israéliens vont se retirer. Certains redoutent «un repli certes rapide mais qui détruirait tout sur son passage». Cela risquerait d'alimenter la volonté du Hezbollah de continuer d'en découdre. D'autant que le Parti de Dieu va sans doute devoir remettre son arsenal de missiles à l'armée libanaise. Acceptera-t-il cette concession sur son désarmement ? De son côté, l'armée peut-elle l'y contraindre ? Pour d'autres, les Israéliens ne se retireront de leur dernière poche, dans la partie occidentale du Liban-Sud, qu'au fur et à mesure de la liquidation des miliciens, si ceux-ci sortent de leurs bunkers. Le processus pourrait durer. Dans l'immédiat, la Finul planifie un déploiement de troupes additionnelles. De 2 000, ses effectifs doivent passer à 15 000. Outre l'Italie et la France, la Finul estime que des contingents arabes pourraient renforcer une mission élargie à l'humanitaire, sur une portion du territoire libanais beaucoup plus étendue qu'actuellement. «Il y aura des clashs entre tous ces protagonistes, anticipe le général Pellégrini, notre rôle sera justement d'en réduire la portée.»