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  1. oui et il se fournit chez IKEA pour les meubles [08]
  2. sur les armes que tu as montré sur le forum, j'ai cru voir des armes de chasse ( pas toutes non plus )...... d'autre part, tu as toujours un paquet de bavures dans un combat contre une guerilla qui sont couvertes en assimilnt tout mort à un terroriste .. et surtout comme je l'ai dit : de façon quasi systématique , les pertes réelles d'un camp sont inférieures à celles attribuées par son adversaire ( en début de semaine israél indiquait avoir identifié 150 combattants du hezbollah sur les 370 corps en sa posséssion , j'ai du le poster il y a quelques pages ) [50]
  3. les combattants du hezbollah n'ont pas d'uniformes, comment israél sait-il qu'il a tué un combatant et non un civil ? pour info sur la capacité des armées occidentales à bien analyser les pertes infligées à un mouvement de guerilla , il y a l'exemple de l'irak : dans une étude de 2005, cordesman estimait que sur les 50000 terroristes annonçés tués par le pentagone, le chiffre réel se montait à 15000 ( soit 30 % ), bref je ne fais plus confiance pour ses chiffres sur le hezbollah.........
  4. donc le chat du jour sur le conflit libanais ( trés bonne initiative du monde d'en proposer un par jour ) : L'intégralité du débat avec Denis Bauchard, spécialiste du Moyen-Orient à l'IFRI, jeudi 10 août 2006 éo : Quels liens y a-t-il entre le Hezbollah et l'Iran ? Denis Bauchard : Ces liens entre les chiites libanais et l'Iran sont traditionnels. Tout d'abord, des liens religieux, car l'Iran est le grand pays chiite dans le monde musulman. Un certain nombre d'intellectuels chiites ont été formés en Iran, à commencer par Nasrallah, qui a fait une partie de ses études à Qom. Mais il est sûr que par-delà ces affinités naturelles, depuis les années 1980, l'Iran a apporté au Hezbollah, qui s'est formé alors, un soutien très important, un soutien à la fois politique, mais surtout logistique, avec la fourniture d'armements sophistiqués dont on a découvert récemment l'ampleur, avec également des financements importants, qui représentent sans doute plusieurs millions de dollars. Les liens entre l'ambassade d'Iran à Beyrouth et le Hezbollah sont étroits. De même, au sein du conseil de direction du Hezbollah, il y a la participation de deux Iraniens de l'ambassade. Enfin, l'Iran a contribué à l'entraînement et à la formation des combattants du Hezbollah. Donc ces liens sont étroits et forts, et ne sont d'ailleurs pas cachés. Dans les défilés du Hezbollah, on voit des photos de Khamenei [le Guide suprême de la République islamique], par exemple. Cela ne veut pas dire que le Hezbollah n'agit que sur instructions de Téhéran. Le Hezbollah a son propre agenda, ses propres objectifs. Mais il est sûr que pour des décisions importantes, il a besoin du feu vert de Téhéran, et dans une moindre mesure, de Damas. Ces relations sont donc compliquées. Il n'est pas sûr que le fait générateur de l'intervention israélienne, l'enlèvement de deux soldats, ait été décidé à Téhéran. En revanche, l'utilisation de missiles fournis par l'Iran, le choix des cibles, ne se font vraisemblablement qu'avec l'accord de Téhéran. Ce sont donc des liens évidents, mais beaucoup plus complexes que ce qu'on en dit habituellement. Maroun : Le rôle de l'Iran serait-il plus important que celui de la Syrie dans le conflit actuel ? Denis Bauchard : C'est difficile de répondre à cette question. Actuellement, l'Iran est plus "vocal" que la Syrie. Les dirigeants iraniens, le président ou le ministre des affaires étrangères, parlent, et la Syrie est plus discrète et manifestement plus prudente à l'égard d'Israël. Cela étant, il est sûr que le Hezbollah bénéficie du soutien à la fois politique et logistique de l'Iran et de la Syrie, ces deux pays jouant un rôle très important dans l'acheminement au Hezbollah de moyens pour poursuivre son action. Marilou : Y a-t-il un lien direct entre les attaques du nord d'Israël par le Hezbollah et les déclarations belliqueuses de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, depuis quelques mois ? Denis Bauchard : Je ne le pense pas. Le président Ahmadinejad poursuit avec son style personnel une politique définie en Iran par le Guide suprême, Ali Khamenei. Donc l'objectif de l'Iran est d'acquérir un vrai statut de superpuissance régionale. Pour ce faire, l'Iran a besoin de s'impliquer dans les problèmes actuels du Moyen-Orient. Il est sûr que les attaques contre Israël, les allusions à la volonté d'éradiquer ce pays, se placent dans cette perspective. Le Moyen-Orient est pour l'Iran le moyen d'affirmer une certaine volonté de puissance, qu'il s'agisse du front irakien ou du front palestinien. Moctar : Croyez-vous que l'entêtement de l'Iran à ne pas suspendre son enrichissement d'uranium pourrait lui être fatal ? Denis Bauchard : C'est une question qui dépasse le problème actuel du Liban. L'Iran, en fait, ne fait que continuer une politique d'acquisition et de maîtrise de l'atome qui avait été initiée du temps du shah. A l'époque, celui-ci avait bénéficié d'une coopération des pays occidentaux, y compris des Etats-Unis et de la France. Quand il y a eu la révolution de 1979, les ayatollahs ont suspendu cette politique d'acquisition de capacité nucléaire et l'ont reprise au moment de la guerre Irak-Iran. Ils se sont aperçus que l'acquisition de capacités nucléaires pouvait être un moyen dissuasif efficace pour se protéger en cas d'agression. Depuis lors, l'Iran a développé un programme nucléaire civil, mais plusieurs indices laissent penser, aussi bien à l'AIEA qu'à certains pays occidentaux, que derrière ce programme civil peuvent se cacher des finalités militaires, malgré les dénégations des autorités iraniennes. Depuis deux ans, des négociations sur le problème de l'enrichissement de l'uranium se poursuivent entre Iraniens et la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France, négociations qui laissent penser que l'Iran cherche à gagner du temps pour poursuivre et développer son programme nucléaire. L'Iran estime sans doute qu'il dispose d'atouts, notamment l'enlisement des Etats-Unis en Irak, et dans une moindre mesure en Afghanistan. Le niveau très élevé des cours du pétrole aussi. Et tout laisse penser que dans ce bras de fer avec les pays occidentaux, l'Iran va continuer à jouer son jeu ambigu, pensant que des sanctions à son égard, voire une intervention militaire, ne seront pas prises. Je rattacherai ce problème à ce qui se passe au Liban. Juste avant que ne se développe l'intervention israélienne au Liban, le Conseil de sécurité devait se réunir pour rediscuter du cas de l'Iran. Compte tenu des événements et du caractère prioritaire de la question libanaise, cet examen a été reporté. Dans le contexte actuel, qui montre une réelle impuissance de la communauté internationale, il est clair que le Conseil de sécurité aura du mal à prendre une résolution condamnant l'Iran, fondée sur des suppositions que l'Iran veuille acquérir l'arme nucléaire, alors que devant un problème urgent, immédiat, le Conseil de sécurité est paralysé et impuissant. Donc en ce sens, la crise actuelle, sur ce point comme sur d'autres, profite me semble-t-il à l'Iran. Sumatra : Existe-t-il une réelle volonté de "détruire Israël" en Iran ou n'est-ce qu'une formule purement rhétorique de la part de Mahmoud Ahmadinejad ? Denis Bauchard : Je pense que l'Iran en tant que nation n'avait pas jusqu'à maintenant marqué de façon aussi nette sa volonté verbale d'éradiquer l'Etat d'Israël. Et dans l'opinion publique iranienne, il n'y a pas véritablement d'antisémitisme ouvert, ou si celui-ci existe, c'est un antisémitisme à l'égard des Arabes qui, pour l'Iran, ont toujours été les ennemis héréditaires. Cela étant, il est vrai que depuis que les ayatollahs sont au pouvoir, un discours antisémite à l'égard d'Israël s'est fortement développé. A mon sens c'est un discours qui vise à affirmer cette volonté de puissance régionale de l'Iran, car à part cette expression verbale, on voit mal comment l'Iran, distant d'Israël de plus de 1 000 km, pourrait intervenir militairement contre lui. C'est de la réthorique, dangereuse car porteuse de haine, mais manifestement l'Iran n'a pas les moyens de sa politique. Le Hezbollah est pour lui, effectivement, un moyen de montrer sa capacité de nuisance contre Israël, mais c'est une capacité de nuisance qui reste marginale, même si elle pose de vrais problèmes pour la sécurité d'Israël. Azerty : L'Iran et la Syrie ont-ils les moyens de faire la guerre à Israël ? Denis Bauchard : S'agissant de l'Iran, je crois avoir répondu. Je vois mal l'armée iranienne traverser l'Irak. On ne fait pas une guerre uniquement avec des missiles. Il n'est pas sûr que l'état de l'armée iranienne lui permette de combattre efficacement face à un Etat d'Israël qui a une armée bien organisée, bien entraînée, bénéficiant du soutien des Etats-Unis. Ces réflexions sont encore plus valables pour la Syrie, même si c'est un pays voisin. L'armée syrienne dotée d'équipements militaires d'origine soviétique, russe maintenant, n'a pas de capacités d'attaque sérieuses contre Israël. Il est clair qu'Israël actuellement, en termes de guerre classique, dispose d'une supériorité militaire écrasante vis-à-vis des armées arabes voisines comme vis-à-vis de l'armée iranienne. Ce qui n'empêche pas de constater ses difficultés à venir à bout d'une guérilla bien organisée telle que le Hezbollah. Maroun : Comment se fait-il que le régime de Bachar Al-Assad tienne encore ? Denis Bauchard : Le régime baasiste qui est au pouvoir en Syrie depuis près de 30 ans bénéficie, d'une part, du soutien de l'armée, et, d'autre part, d'un quadrillage du pays par le parti Baas. Les forces d'opposition qui se sont manifestées dans le passé, notamment les islamistes, ont été réprimées de façon extrêmement brutale et, actuellement, on peut dire qu'il n'y a pas de force d'opposition crédible à l'intérieur du pays. Au moment du vote de la résolution 1559, qui s'est traduit par le retrait des troupes syriennes du Liban, on a pu penser que ce revers syrien allait affaiblir le régime, certains même pensant que le régime allait s'écrouler de lui-même. Je pense que c'était un jugement erroné. Le régime syrien, malgré toutes ses faiblesses, sa corruption, son impopularité auprès de certains, tient manifestement encore bien le pays. Il n'est pas sûr d'ailleurs que les Etats-Unis comme Israël souhaitent un changement de régime en Syrie, qui risquerait de se faire au profit de forces comme les islamistes, en particulier les Frères musulmans, dont les positions à l'égard de l'Occident sont extrêmement critiques. En clair, il n'est pas sûr que les pays occidentaux aient intérêt à déstabiliser un pays alors que le chaos se développe déjà dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Sunya3 : Quelle est la nature et quels sont les moyens de l'opposition syrienne ? Denis Bauchard : L'opposition syrienne vient essentiellement de deux secteurs : d'une part les Frères musulmans, qui sont une force très organisée liée aux Frères musulmans d'autres pays arabes, comme l'Egypte, la Jordanie, les territoires palestiniens. Mais il semble que s'il y a des réseaux souterrains en Syrie, les Frères musulmans ne sont sans doute pas capables de mobiliser les foules. Quant à l'opposition que je pourrais qualifier de libérale, elle est en exil à Londres notamment depuis parfois plusieurs décennies, et a perdu largement le contact avec ce pays. loule : Y a-t-il une concertation effective entre la Syrie et l'Iran dans leur soutien au Hezbollah ou agissent-ils de manière indépendante ? Denis Bauchard : Cette concertation existe et elle est structurelle. En effet, l'Iran ne peut rien faire au Liban sud, ne peut rien acheminer en direction du Hezbollah sans l'accord de la Syrie. A l'inverse, la Syrie connaît les affinités, notamment religieuses entre le Hezbollah chiite et l'Iran. Cette concertation s'affiche actuellement. Le président Ahmadinejad d'un côté et le président Al-Assad de l'autre, ont condamné conjointement le projet de résolution franco-américain, traité de "texte unilatéral et injuste". Le ministre des affaires étrangères iranien est venu à Damas à plusieurs reprises et, manifestement, il utilise un langage identique à celui de son homologue syrien, Walid Al-Mouallem. Juyu : Peut-on envisager une alliance russo-iranienne dans le conflit au Proche-Orient ? Denis Bauchard : Depuis plusieurs années, les liens entre l'Iran et la Russie se sont fortement développés, même si ces relations restent placées sous le signe de la méfiance. Du côté iranien, on n'oublie pas les tentatives anciennes de l'Union soviétique d'annexer une partie du territoire iranien. Actuellement, ces relations sont bonnes pour différentes raisons : d'une part, parce que la Russie a des intérêts économiques et stratégiques importants en Iran, en particulier dans le domaine nucléaire. La centrale de Boushir est une centrale russe et il y a une forte coopération dans le domaine nucléaire civil entre la Russie et l'Iran. Dans le domaine militaire, un accord de coopération a été signé il y a quelques années, qui prévoit en particulier la fourniture d'équipements, notamment de chars et de missiles. Cette politique russe inquiète d'ailleurs beaucoup les Etats-Unis, qui viennent de sanctionner le groupe Sukhoï. A l'évidence, l'Iran compte sur la Russie, et dans une moindre mesure sur la Chine, pour éviter d'être condamné par le Conseil de sécurité. Et il est vrai que, jusqu'à maintenant, la Russie a joué un rôle modérateur à l'égard des Etats-Unis et a contribué à affaiblir la portée des textes qui ont pu être pris aussi bien à l'Agence internationale de l'énergie atomique qu'au Conseil de sécurité. Sarah : Quel est l'intérêt de la Syrie à ce que le conflit perdure ? Denis Bauchard : Je ne sais pas si la Syrie a intérêt à ce que le conflit perdure très longtemps. Ce qui est sûr, c'est que la Syrie a intérêt à montrer qu'elle peut contribuer à la solution du conflit et qu'elle reste un interlocuteur incontournable au Liban. Ainsi, la Syrie a apporté son soutien au plan en sept points du premier ministre libanais, Fouad Siniora. Ainsi, la Syrie a eu un jugement critique sur le projet de résolution franco-américain. A l'inverse, elle entend montrer qu'elle peut, au même titre d'ailleurs que l'Iran, faire accepter au Hezbollah des formules de compromis. Au fond, la Syrie reprend un peu le jeu qu'elle avait mené en 1996, au moment de l'opération israélienne Raisins de la colère. Elle avait joué à l'époque un rôle décisif dans la solution de la crise. Ce que je dis de la Syrie est valable pour l'Iran. Ces deux pays, actuellement isolés, veulent montrer qu'ils sont des interlocuteurs incontournables au Moyen-Orient, qu'il s'agisse de la question libanaise, de la question palestinienne ou de l'Irak. Pierrot : D'autres pays sont-ils susceptibles de s'allier prochainement et ouvertement à la Syrie et à l'Iran dans leur soutien au Hezbollah ? Denis Bauchard : Je ne le pense pas. Au sein de la Ligue arabe, il y a un réflexe de solidarité qui joue à l'égard du Liban. Mais malgré la demande du ministre syrien Mouallem, la Ligue arabe s'est refusée à rendre hommage à la résistance du Hezbollah. Il peut y avoir des alliances tactiques, notamment avec la Syrie, mais je ne pense pas que la Syrie, comme l'Iran, puissent bénéficier d'un véritable soutien autre que verbal. Ce soutien verbal en faveur du Liban et d'une solution à leurs yeux juste a été le fait de la Ligue arabe, qui s'est symboliquement réunie à Beyrouth. Il s'est manifesté aussi au niveau de l'Organisation des pays islamiques, où une motion a exprimé la solidarité avec le Liban. Mais il est sûr que certains des points mis en valeur par la Syrie et l'Iran pour aboutir à une solution seront repris, notamment par les pays arabes, dont le porte-parole au Conseil de sécurité est le Qatar. Sarah : Pourquoi refuser d'intégrer la Syrie à la table des négociations si dans le passé son rôle a été décisif ? Denis Bauchard : Ce refus d'intégrer la Syrie à la table des négociations est surtout le fait du gouvernement français, compte tenu des soupçons qui pèsent sur la Syrie dans l'assassinat de Rafik Hariri. Beaucoup de pays estiment que la Syrie doit être un interlocuteur, y compris par exemple des pays comme l'Espagne ou l'Allemagne, qui ont récemment dépêché leur ministre des affaires étrangères. Il est sûr que s'agissant du Liban, il sera difficile de trouver une solution sans l'accord de la Syrie qui, malgré le retrait de ses troupes, a une capacité d'influence, voire de nuisance, au Liban. Upyours : La politique de la France à l'égard de l'Iran et de la Syrie n'a pas réussi à empêcher la déstabilisation du Liban. Doit-elle changer et comment ? Denis Bauchard : Cette question est curieusement posée, car en fait la politique de la France est une politique qui vise à assurer au Liban sa souveraineté et son intégrité. Et si Israël a décidé d'intervenir de cette façon aussi massive au Liban, c'est pour des raisons qui lui sont propres et qui visent à assurer sa sécurité. Cela n'a rien à voir avec la politique que la France a pu mener à l'égard de la Syrie et de l'Iran. Cet échec est un échec surtout de la communauté internationale dans son ensemble, qui n'a pas réussi au bout d'un mois de guerre, avec les conséquences que l'on voit en termes humains, à arrêter cette guerre. Hannibal : Quelle est, d'après vous, la clé du conflit ? Denis Bauchard : La clé du conflit, c'est effectivement le problème d'une paix durable au Moyen-Orient qui préserve à la fois la sécurité d'Israël et qui permette au peuple palestinien d'avoir un Etat. Tant que ce problème ne sera pas réglé, le Moyen-Orient sera en proie à des turbulences. Tant que ce problème ne sera pas réglé, on trouvera au Moyen-Orient des groupuscules, des djihadistes, des candidats aux attentats-suicides qui, au nom de la cause palestinienne, agresseront Israël. Je pense que la sécurité d'Israël ne pourra être résolue que lorsque la question de ses relations avec les Palestiniens et l'ensemble du monde arabe aura pu être réglée. Et par-delà cette guerre du Liban, c'est à l'ensemble des questions qui se posent au Moyen-Orient que l'on doit s'adresser.
  5. un chat du monde sur israél et le hamas ( il date du 5 juillet ) : L'intégralité du débat avec Sylvain Cypel, journaliste au "Monde", mercredi 05 juillet 2006 ac : L'acceptation par le Hamas du texte des prisonniers palestiniens règle-t-il définitivement ou en partie la question de la reconnaissance d'Israël par le Hamas ? Sylvain Cypel : Oui et non. Ce n'est pas une réponse de Normand. Ce texte avalise la position réelle du Hamas depuis longtemps : non à la reconnaissance formelle d'un Etat juif en terre d'islam ; oui à l'acceptation du "fait" israélien, sous forme d'une trêve de durée indéterminée. La position du Hamas est assez claire : pas besoin de se reconnaître mutuellement ni de faire la paix, il suffit qu'Israël se retire des territoires conquis en 1967 et laisse les Palestiniens établir leur Etat dans ces territoires "libérés". Atore : Certains disent que le Hamas est plutôt un parti politique pragmatique avec un bras armé séparé semblable à d'autres groupes terroristes comme l'IRA ou l'ETA. Alors comment s'explique la vision de l'administration Olmert, qui semble penser le Hamas comme une entité terroriste, sans nuance ? Sylvain Cypel : Le Hamas n'est pas un parti islamiste "djihadiste" de type Al-Qaida ou autres, pour qui le djihad vaut de même partout en terre d'islam. C'est un parti "territorialiste" et nationaliste qui se fonde sur la religion. C'est très différent. Il n'est pas non plus homogène. Son "pragmatisme" se résume au fait qu'il n'a aucune confiance dans les engagements israéliens et veut "libérer la Palestine" en commençant par les territoires palestiniens occupés depuis 1967. La vision d'Ehoud Olmert correspond à une propension très ancienne en Israël, et son gouvernement n'est pas le premier à agir ainsi. Elle consiste à nier le caractère de mouvement national de l'adversaire. Cela a longtemps été le cas dans le rapport à l'OLP. Aujourd'hui, c'est de nouveau le cas vis-à-vis du Hamas. L'Histoire montre qu'Israël, après une longue période de refus, finit toujours par se conformer à la réalité. Aujourd'hui, le problème est rendu plus difficile par l'environnement régional et international, et la vision du "terrorisme islamiste" comme un bloc uniforme. Mais si Israël persiste à nier la réalité du Hamas comme mouvement politique nationaliste, et pas seulement religieux, il ira, comme les fois précédentes, d'échec en échec, jusqu'à l'acceptation du fait. Georges : Ce nouvel épisode de guerre n'est-il qu'un épisode de plus ? Ou bien sommes-nous face à une situation nouvelle ? Sylvain Cypel : Il est trop tôt pour répondre de manière catégorique. Je tends à penser qu'il s'agit d'un "épisode de plus". Je crois que la volonté du gouvernement israélien était de mettre une forte pression sur la société palestinienne pour la pousser à se détourner du Hamas après les élections. L'affaire de l'otage renforce cette attitude très fortement. Mais ne la modifie pas. Cela étant, peut-être assiste-t-on au début d'une offensive pour démanteler politiquement et militairement le Hamas, ou du moins essayer d'y parvenir. Vu ce qu'il représente chez les Palestiniens, ma conviction est que si tel est le cas, cette ambition est, dans l'état actuel, vouée à l'échec. A.B. : A la lumière de ce que vous dites, on ne voit pas comment les Israéliens, à leur tour, pourraient faire confiance à une "trêve" décidée par le Hamas, que ce dernier pourrait décider de rompre une fois qu'il se sentirait suffisamment fort ou suffisamment soutenu, par l'Iran, par exemple. Qu'en pensez-vous ? Sylvain Cypel : Je crois que le problème n'est pas celui de la "confiance". Aujourd'hui, entre les deux peuples, la confiance est, sinon morte, du moins agonisante. La question est : quelle est l'alternative ? poursuivre la construction de la barrière de sécurité et refuser l'autodétermination aux habitants des territoires occupés ? ça ne mènera nulle part. Même si Israël se retire des territoires occupés, l'Etat hébreu restera politiquement, militairement, économiquement, socialement, beaucoup plus fort que les Palestiniens et même que tous ses voisins réunis. Les Israéliens vivent dans la peur, souvent fondée sur la mémoire du passé. Mais tous les exemples historiques précédents montrent que les retraits de territoires occupés se sont soldés par une pacification ultérieure, et non par une augmentation de la tension. Alex : Les territoires palestiniens et l'Autorité palestinienne se sont vu supprimer des aides financières de la communauté internationale. Cela ne semble pas empêcher les milices palestiniennes de se maintenir et se multiplier (hommes, armes, munitions). Savez-vous d'où proviennent les fonds qui leur permettent d'être plus nombreuses et plus opérationnelles ? Sylvain Cypel : Je ne crois pas que les milices palestiniennes soient aujourd'hui plus fortes qu'il y deux ou trois ans, lorsque les vagues d'attentats s'abattaient sur Israël. Elles sont au contraire plus faibles. Reste qu'elles parviennent à se procurer des armes de faible qualité (les fameux Qassam, par exemple, sont des obus de mortiers artisanaux quasiment sans efficacité, même s'ils font beaucoup de bruit). Je n'ai pas d'information précise sur la provenance de ces armes. Certaines ont été ou sont volées aux forces "officielles" palestiniennes, ou ont été livrées par elles aux milices. D'autres, en très petite quantité, sont volées à des soldats israéliens. La presse israélienne a parfois même évoqué des trafics pour l'achat d'armes à des soldats, mais je n'en ai pas confirmation. Enfin, des armes sont infiltrées, là encore en petite quantité, soit via le Jourdain dans le cas de la Cisjordanie, soit via la frontière égyptienne dans le cas de Gaza. Maryam : Pourquoi l'ONU n'impose-t-elle pas à Israël de se retirer ? Sylvain Cypel : L'ONU ne peut décider qu'en fonction des moyens qui lui sont conférés. Des résolutions ont été adoptées. Mais l'organe décisionnel de l'ONU n'est pas son Assemblée générale, mais le Conseil de sécurité. Là, Israël a toujours bénéficié d'un veto américain pour toute décision contraignante depuis trente-neuf ans. Sergik74_1 : Le premier ministre palestinien du Hamas a-t-il réellement une emprise sur sa branche armée responsable de l'enlèvement du soldat franco-israélien ? Sylvain Cypel : Là encore, ma réponse est plus une supputation qu'une certitude. Je pense que la branche armée est absolument soumise à l'autorité politique du Hamas. La meilleure preuve est que le Hamas parvient de manière systématique à lui imposer des trêves lorsqu'il le décide, et la branche armée s'y soumet sans rechigner (le Djihad islamique, c'est autre chose). Cela étant, je n'ai pas été en Palestine depuis plusieurs mois, je ne suis pas assez au fait des dissensions internes et de qui exactement détient la main haute aujourd'hui sur la branche armée. Num : Le gouvernement israélien ignore pour l'instant le document des prisonniers. Or ce document pourrait présager d'une recomposition de la ligne idéologique et politique majeure du Hamas. Le refus israélien de reconnaître la portée de ce document procède-t-il d'une démarche tactique ? Sylvain Cypel : Pour avoir une ou des tactiques, il faut avoir au préalable une stratégie... Je ne suis pas sûr que le gouvernement israélien en ait une. Il a plutôt une volonté : celle de se "séparer" au meilleur prix d'avec les Palestiniens, en payant le moins possible en termes politiques et de retrait territorial. En Israël, on appelle cela le "retrait unilatéral". Le problème, c'est que se retirer d'un bout par-ci, d'un autre bout par-là, de garder l'essentiel des colonies, et de dire aux Palestiniens : maintenant, le reste est à vous, faites-en ce que vous voulez, décrétez même votre Etat, ça ne marchera pas. Israël ne trouvera aucun interlocuteur palestinien qui acceptera de déclarer "Etat" des "cantons" disjoints totalement sous contrôle israélien. Totoro : Comment interprétez-vous le kidnapping de députés du Hamas, élus démocratiquement par le peuple ? Et la communauté internationale qui appelle à la retenue ? Y a-t-il une exception israélienne ? Sylvain Cypel : La question posée est celle dite du "deux poids, deux mesures". Dans un sens, oui, il y a une "exceptionnalité israélienne" dans la communauté internationale. Mais dans un autre sens, c'est faux. Combien y a-t-il eu de résolutions onusiennes ou de déclarations de Jacques Chirac sur ce qui se passe en Tchétchénie ? Quasiment aucune. D'un côté, on hésite à critiquer Israël, c'est vrai, mais de l'autre les Palestiniens bénéficient d'une attention dont sont privées beaucoup d'autres peuples. Bienv : Je viens de lire un article qui stipule qu'Israël, n'acceptant pas le Hamas au pouvoir, aurait planifié cette invasion depuis longtemps et que la capture du soldat ne serait qu'un prétexte. Vous en pensez quoi ? Sylvain Cypel : Je pense que le travail de base des militaires est de se préparer à toutes les éventualités. Donc, lorsqu'Israël a pris la décision d'évacuer Gaza, tous les "plans" existaient à l'état-major, en fonction de la suite des événements. Le "plan" si tout se passe bien (du point de vue israélien) et le "plan" si les choses se passent différemment. Il me semble évident que l'actuelle intervention était "préparée", mais c'est normal. Il n'y a pas là de complot machiavélique. Elle a eu lieu parce que les événements l'ont générée. En revanche, je ne crois pas que les Israéliens aient l'intention de se "réinstaller" militairement à l'intérieur de la bande de Gaza. Ce qu'ils veulent, c'est la contrôler de l'extérieur, avec la moindre prise de risque, et intervenir à l'intérieur quand besoin est. Puisqu'on me propose un "mot de la fin", j'en profite pour raconter une blague palestinienne répandue. "Que nous sommes malheureux", dit un Palestinien. "Si nous n'étions pas tombés sur les Juifs, qui sont la figure suprême du malheur humain, cela ferait belle lurette que la communauté internationale nous aurait donné notre Etat et notre indépendance et aurait obligé Israël à se retirer de nos territoires." "Imbécile", répond le second, "quelle chance, au contraire, d'être tombé sur les Juifs. Si nous étions Tibétains, Tchétchènes ou Kurdes de Turquie, qui, au monde se préoccuperait de notre sort ?" La fin de l'histoire, c'est que les deux ont raison.
  6. bon là un article du monde intéressant sur le hezbollah PAR le hezbollah : Qui sont ces combattants du Hezbollah qui tiennent tête à l'armée israélienne au Liban sud ? Des hommes à la détermination inébranlable, si l'on en croit le numéro deux du parti de Dieu, le cheikh Naïm Qassem. Dans un ouvrage en langue arabe - Le Hezbollah, méthode, expérience, avenir - retraçant l'histoire du mouvement, publié pour la première fois en octobre 2002 et réédité en 2004, le cheikh Qassem assure que les moudjahidins font l'objet d'une sélection très rigoureuse : "Ils doivent adhérer totalement à la ligne du Hezbollah, être prêts à développer leurs capacités (...), ne faire l'objet d'aucune suspicion. Leur suivi et leur évaluation sont assurés à chacune des étapes de leur formation", écrit-il. "Le secret" (seuls les militants concernés sont tenus au courant des opérations militaires), "la foi" (en l'islam) et la disponibilité au "martyre" - qui n'est pas un but en soi - sont déclinés comme les clefs du succès militaire. L'équipement des combattants a été acquis, selon lui, auprès de différentes sources, dont "des marchands d'armes et certaines parties de la scène libanaise". Le moudjahidins du Hezbollah "se déplacent par petits groupes sur le champ de bataille, ce qui leur assure une grande souplesse de mouvement et (une fois leur tâche accomplie) reprennent une vie normale", écrit le cheikh Qassem. Les camps d'entraînement n'échappent pas à la règle du secret. Ils sont, selon l'auteur de l'ouvrage, "mobiles et camouflés", afin d'échapper à la surveillance de l'aviation israélienne, qui survole l'ensemble du territoire libanais même en temps de paix. "Le nombre des adhérents à la résistance n'a jamais été un problème", affirme le cheikh Qassem, sans fournir de précisions sur leur nombre. Tout adhérent du Parti de Dieu, quels que soient son statut et son rang, indique-t-il, doit subir un entraînement militaire. "Avec l'adhésion intensive de jeunes hommes éduqués (...), la résistance a bénéficié au maximum d'instruments modernes tels que l'informatique, les télécommunications et le génie sous toutes ses formes, ce qui lui a permis de repérer les points faibles de l'ennemi et d'améliorer ses propres performances", affirme-t-il. Les premiers camps d'entraînement (lors de l'invasion du Liban en 1982), dirigés par les Gardiens de la révolution iraniens et situés dans la Bekaa, ont constitué, selon lui, le principal réservoir de combattants. Il ne précise pas si des instructeurs iraniens continuent d'assurer la formation militaire et se contente d'indiquer que la libération du Liban sud et de la Bekaa ouest de l'occupation israélienne (en 2000) a été conduite "avec un appui iranien efficace". Le Hezbollah partage avec la République islamique d'Iran, dont l'instauration a été le catalyseur de sa propre naissance, une même vision du monde fondée sur l'islam comme idéal de vie, sur la résistance à l'occupation, sur le refus de toute hégémonie étrangère - notamment de l'occupation israélienne - et sur l'adhésion au concept du velayat-e-faqih, c'est-à-dire l'allégeance à un Guide suprême (vali-e-faqih), en l'occurrence l'imam Khomeiny puis son successeur, Ali Khamenei. "L'Iran est un exemple vivant de la pratique islamique, un modèle pour tout vrai musulman", souligne le cheikh Qassem, pour qui "il est normal que les intérêts recoupent la vision (commune) dans les relations entre les deux parties". Et, s'il est vrai, indique-t-il, que le pouvoir de décision, en ce qui concerne la paix ou la guerre et les questions liées aux "intérêts de la Oumma (communauté des musulmans)", revient au vali-e-faqih, c'est néanmoins la choura (direction collective), présidée par le secrétaire général du Hezbollah, qui prend les décisions au quotidien... D'où, dans la pratique, une grande indépendance.
  7. ouais donc israél a 100% de réussite depuis des mois voire plus d'un an , j'y crois pas vraiment.......... PS : le djihad islamique et les brigades des martyrs al aqsa ( désolé pour l'orthographe ) n'ont pas signés de trêve ( pour les brigades, j'ai un doute toutefois )
  8. les opérations du jour selon le monde : sahal a lancé, jeudi 10 août, une nouvelle offensive terrestre dans le sud-est du Liban, en prenant position autour de la ville de Marjayoun, déclenchant une contre-offensive du Hezbollah, dont la résistance ne semble pas faiblir après un mois de combats. Extension de l'offensive suspendue. Malgré les opérations autour de la ville de Marjayoun, l'offensive terrestre décidée mercredi soir "n'a pas encore commencé", a assuré Avi Pazner, l'un des porte-parole du gouvernement israélien, précisant qu'il revenait au premier ministre, Ehoud Olmert, et au ministre de la défense, Amir Péretz, "de décider du début de cette opération". Celui-ci ne devrait pas être ordonné avant la fin des discussions en cours aux Nations unies : "Nous devons épuiser les chances d'une solution diplomatique. D'importants efforts sont déployés en ce sens à New York (...). Il est question de quelques heures, voire de 24 heures, soyons patients", a expliqué le ministre de la justice, Haïm Ramon. Violents affrontements aux abords de Khiam. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les blindés israéliens sont partis à l'assaut de Khiam, un bastion du Hezbollah dans le sud-est du Liban. Venues de Metoulla, dans le nord d'Israël, les colonnes israéliennes ont progressé de sept kilomètres en territoire libanais jusqu'aux portes de la ville, a indiqué la police libanaise. La milice chiite a alors lancé une contre-offensive. Elle affirme avoir détruit quatorze blindés israéliens, au cours de très violents combats. Tsahal se retire de Marjayoun. Dans la matinée, l'armée israélienne a pris le contrôle de la ville de Marjayoun, à majorité chrétienne, ainsi que celui des villages avoisinants de Bourdj Al-Molouk et Klaïah. Ces localités occupent une position stratégique, en surplomb de la vallée du Litani d'où les membres du Hezbollah tirent leurs roquettes sur Israël. L'armée israélienne aurait finalement dû se retirer, quelques heures plus tard, de la ville. Les médias israéliens font état d'âpres combats dans le secteur, avec de "lourdes pertes" du côté israélien. Deux morts dans des tirs du Hezbollah sur Israël. Deux Arabes israéliens, dont un bébé, ont été tués par un tir de roquette du Hezbollah sur le village de Deir Al-Assad, dans le nord d'Israël. Deir Al-Assad est situé à moins de 20 kilomètres de la frontière israélo-libanaise, au nord de la ville de Karmiel, en haute Galilée. Une vingtaine de roquettes ont été tirées dans la matinée sur cette région. Bombardements entre Nabatiyé et Saïda. Deux civils ont été tués et douze ont été blessés jeudi dans le bombardement de localités proche de la ville de Nabatiyé, à 70 km au sud-est de Beyrouth. Toute la région qui s'étend entre Nabatiyé et la région de Saïda était violemment pilonnée jeudi par les forces israéliennes. Israël va pilonner le sud de Beyrouth. L'aviation israélienne a également lâché jeudi des tracts sur plusieurs quartiers de Beyrouth pour annoncer que Tsahal allait intensifier son offensive dans les faubourgs sud de la capitale. "Aux habitants d'Hay Al-Sellom, Bourj Al-Brajnieh et de Chiyah : pour votre propre sécurité, vous devez quitter vos quartiers sur le champ", lit-on sur ces tracts rédigés en arabe et signés "L'Etat d'Israël". Toujours à Beyrouth, un bombardement de la marine israélienne contre deux relais de la radio d'Etat, au cœur et au nord de la capitale, a fait deux blessés légers. C'est la première fois que Beyrouth même est touché par un bombardement depuis le 19 juillet. Les hôpitaux du Sud à court de ravitaillement. Les hôpitaux arrivent à court de vivres, de fioul et de matériel médical dans le Liban sud où les agences humanitaires ne peuvent se rendre depuis trois jours, Israël ayant interdit tout déplacement au sud du Litani. La pénurie coincide avec le durcissement des combats dans la région, qui provoque un afflux de blessés dans les hôpitaux. La menace la plus importante pour les établissements de santé concerne le manque de fioul, seul moyen de faire fonctionner les générateurs. Le Programme alimentaire mondial a lancé un appel pour une cessation des hostilités afin de permettre à l'aide de parvenir à ceux qui en ont besoin. les 14 blindés détruits, j'ai du mal à y croire !!
  9. il date de quand le dernier attentat suicide du hamas ?
  10. le hezbollah donne ses pertes car ses miliciens tués ont le statut de martyrs et ça permet de les honorer .
  11. les roquettes quassam sont bien moins meurtriéres , en plus il n'a repris cette lutte qu'après les attaques sur gaza : en gros il résiste mais de façon modéré. quant au fait que le hamas ne veule pas employer le terme paix où reconnaître explicitement ( je reprends ton terme ), il y a 2 raisons : a) ça évite les tensions internes ( notamment entre ceux qui sont à damas ( ligne plus dure ) et ceux qui sont en cisjordanie ) b) le hamas veut négocier ces élèments contre une reconnaissance d'un état palestinien par israél ( et surtout des FRONTIERES ); bref il ne veut pas faire la même erreur que l'OLP qui a reconnu israél contre que dalle
  12. ma source , libération du 4 août 2006 : Alors qu'Israël dit avoir tué 300 combattants du Hezbollah, celui-ci évoque pour le moment 45 morts, tandis qu'une source proche des services de sécurité libanais a fait état jeudi d'environ 80 morts, précisant que "les difficultés sur le terrain et les conditions d'engagement retardent l'annonce des bilans, mais [que] le Hezbollah signale tous ses martyrs". après, être sur à 100% , c'est pas possible ( bon moi je ne crois pas les chiffres des pertes du hezbollah donnés par israél : réflexe historique , le camp d'en façe grossit TOUJOURS les pertes de son ennemi )
  13. moi je veux bien que l'on se dise sérieux mais ce concept d'islamistes, c'est un vrai fourre tout qui ne sert en général qu'à légitimer le refus d'étudier les idées de celui qui est en face ( et donc de pouvoir lui en mettre plein la tronche ......... ), bref c'est aussi bête que d'appliquer le terme terroriste à tout arabe qui s'oppose aux ambitions américaines ........ un exemple : a ) le hamas , c'est un groupe reliieux islamiste ( au sens de son projet de société ) dont la charte appelle à la destruction d'Israel ; maintenant quand tu regardes ses propositions et actes récents , ce n'est plus du tout la même chose : - il a intégré le jeu politique palestinien en participant aux élections - il a proposé à l'état d'israél un cessez le feu de 50 à 100 ans ( donc en réalité la paix ) sur la base de 2 états sur la ligne de 1967 - il a cessé toute opération militaire de février 2005 à juin 2006 ( la reprise ayant lieu suite à de nombreuses attaques israéliennes sur gaza et restant modérée ( pas de reprise des attentats suicides )) - il a signé le 27 juin un texte demandant une solution politique ( l'appel des prisonniers ) fondée sur 2 états ( un état israélien et un état palestinien ) et limitant les opérations militaires de résistance aux térritoires occupés bref, il faut une sacrée mauvaise foie pour dire que l'objectif du hamas est de détruire israél alors que ses actes ( et les analyses des spécialistes , sfeir ....) montrent qu'il cherche à obtenir la création d'un état sur la ligne de 1967
  14. le hezbollah aussi confirme ses pertes mais avec du retard à cause des problèmes de communication.
  15. une offensive terrestre de 1 mois avec pour résultat : Le ministre de la défense, Amir Péretz, et le chef d'état-major, Dan Haloutz, s'étaient fixé comme objectif de convaincre les membres du cabinet de sécurité d'élargir l'offensive. M. Olmert, conscient qu'une telle extension se traduirait immanquablement par plus de pertes dans les rangs de l'armée – pertes estimées entre 300 et 500 selon le qotidien Maariv –, s'était jusqu'à présent opposé au projet info où intox ?
  16. enfin un chat du monde sur le hezbollah : L'intégralité du débat du mercredi 9 août avec Walid Charara, coauteur avec Frédéric Domont du livre "Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste" (Fayard, 2004). ichael Kob : Quelle est la nouvelle définition de "terroriste" et peut-on dire que le Hezbollah est un groupe terroriste ? Walid Charara : Depuis que les Etats-Unis ont lancé leur prétendue guerre antiterroriste, il y a une tentative de criminaliser toutes les forces qui s'opposent ou qui résistent à l'hégémonie américaine dans le monde en général, et au Moyen-Orient en particulier. Si l'on s'en tient à la définition actuellement en vigueur en Occident du terrorisme, c'est-à-dire s'attaquer à des civils afin d'atteindre des objectifs politiques, cette définition s'applique d'abord – je dirais même plutôt – quasi exclusivement à l'Etat d'Israël qui, depuis des décennies, mène une guerre aux civils. Cela en Palestine et au Liban, avec comme but d'atteindre des objectifs politiques. L'exemple le plus clair de ce terrorisme d'Etat israélien est l'actuelle guerre lancée par l'armée israélienne aux populations civiles libanaises et aux civils libanais. Les civils et les infrastructures civiles sont délibérément pris pour cibles, comme en témoignent d'ailleurs des organisations internationales comme Human Rights Watch ou Amnesty International. Ce terrorisme d'Etat, qui s'attaque aux civils avec une ampleur sans précédent, ne peut être comparé à certaines actions menées par des mouvements de libération qui peuvent avoir un recours exceptionnel au terrorisme. Dans un cas, nous avons des politiques dont l'essence même est le terrorisme ; dans l'autre, il y a un recours quasi exceptionnel au terrorisme. Sumatra : Comment est structuré le Hezbollah ? Walid Charara : Le Hezbollah est un parti politique dont l'organisation interne ressemble fortement aux organisations politiques où prévaut le centralisme démocratique. Sur le plan organisationnel, il ressemble aux organisations marxistes. Ce qui le distingue par ailleurs, c'est l'étendue de son réseau d'associations sociales. C'est un parti qui fonctionne sur le principe du centralisme démocratique, la direction est élue et les décisions sont prises collectivement. Avicenne : De quels moyens militaires dispose le Hezbollah ? Walid Charara : L'aile militaire du Hezbollah est un mouvement de guérilla, et ses moyens sont ceux qu'utilise la guérilla classique : les armes légères principalement. Le potentiel supplémentaire dont dispose le Hezbollah, ce sont les roquettes de différents calibres. Le Hezbollah a développé son potentiel en roquettes pour pouvoir remédier à la suprématie israélienne en matière aérienne. Azerty : Pourquoi les pays musulmans sunnites craignent-ils le Hezbollah ? Walid Charara : Les gouvernements des pays que vous qualifiez de musulmans sunnites ne sont pas des gouvernements élus. Ils sont très loin d'exprimer les vues de leurs opinions publiques. Regardez un pays comme l'Egypte : la rue égyptienne et l'ensemble de ses formations politiques, des Frères musulmans aux marxistes en passant par les nationalistes et les libéraux, soutiennent inconditionnellement le combat du Hezbollah. Le point de vue du gouvernement égyptien est différent. Cela est dû aux liens qui unissent ce gouvernement aux Etats-Unis. Je pense que ce positionnement aura des conséquences internes en Egypte dans les mois et les années qui viennent, et fragilisera davantage le régime égyptien qui est depuis quelques années de plus en plus contesté. Saladin : Comment expliquer la résistance du Hezbollah contre l'armée israélienne qui a mobilisé marine, armée de terre et de l'air ? Est-ce que des RPG 29 et des roquettes peuvent vraiment repousser une armée régulière de 18 000 hommes ? Walid Charara : D'abord, le Hezbollah est un mouvement qui a un enracinement populaire sans précédent dans l'histoire politique libanaise et du Moyen-Orient. C'est peut-être le parti qui jouit de la popularité et d'une organisation des plus puissantes dans l'histoire politique de la région. Deuxième élément : le bras armé du Hezbollah a une longue expérience militaire de plus de 24 ans, et connaît très bien la logique de l'armée israélienne, la doctrine militaire israélienne, les tactiques militaires et les modes d'action israéliens. Les généraux israéliens, dans le passé et durant cette dernière épreuve, ont reconnu cela, ces qualités militaires. L'un d'entre eux aurait même dit : "j'aurais souhaité pouvoir diriger un groupe d'hommes de cette trempe." Coolnight : Le Hezbollah n'est-il pas un "sous-traitant" de la Syrie ou de l'Iran ? Walid Charara : Cet argument a été depuis le début avancé par la propagande israélienne, qui cherche à faire oublier l'origine de tous les conflits dans la région, qui est l'occupation israélienne de la terre palestinienne, libanaise et syrienne. Lorsqu'il y a occupation, il y a résistance. L'Etat d'Israël est un Etat ayant une relation organique aux Etats-Unis. Au Moyen-Orient, on avait l'habitude de dire : "l'Etat d'Israël est un porte-avions américain." Il est parfaitement logique que les mouvements de résistance à cet Etat cherchent à tirer profit des contradictions entre celui-ci et les autres Etats de cette région ou du monde. Les Etats-Unis soutiennent inconditionnellement Israël, le Hezbollah est prêt à prendre le soutien là où il le trouve pour libérer la terre libanaise de l'occupation israélienne et défendre le Liban face aux velléités d'agression israéliennes. El norteno : Qui finance le Parti de Dieu ? D'où viennent les armes qu'il possède ? Walid Charara : Encore une fois, le Parti de Dieu est un parti libanais, créé par des Libanais pour résister à l'occupation de leur pays. L'Iran a apporté un soutien au combat de ces Libanais. Si d'autres pays étaient disposés à soutenir leur combat, ils auraient accepté ce soutien avec joie. Mais leur combat vise à libérer le Liban sud, et c'est ce qu'ils ont fait. Alain : Peut-on envisager une intégration du Hezbollah dans l'armée libanaise ? Cela fait-il partie de ses aspirations ? Walid Charara : Je peux vous dire plus : le jour où les puissances occidentales décideront de doter l'armée libanaise d'un armement suffisamment sophistiqué pour tenir tête à l'armée israélienne, le Hezbollah dissoudra sans attendre son aile militaire. En attendant, tant que la confrontation avec Israël continue, et que le Liban n'a pas les moyens de mener une confrontation de type symétrique, le Hezbollah, et derrière lui le Liban, privilégieront une confrontation de type asymétrique. Donc le Hezbollah ne désarmera pas. Tabarja : Une fois les combats terminés, les autres partis libanais vont-ils demander des "comptes" au Hezbollah ? Quelles conséquences cela peut-il avoir sur les relations entre les communautés libanaises ? Walid Charara : Je pense que les comptes que les Libanais vont demander collectivement seront d'abord adressés à Israël, aux Etats-Unis et à la coalition occidentale qu'ils dirigent ; car le terrorisme d'Etat israélien et les crimes de guerre israéliens contre le peuple libanais n'auraient pas été possibles sans le soutien accordé par cette coalition occidentale à Israël. Israël a littéralement dévasté le Liban. Et je pense que cette guerre aura des conséquences très graves dans l'avenir pour l'Etat d'Israël. Les Libanais de différentes communautés pensent aujourd'hui à une seule chose : la résistance sur le court terme, et sur un plus long terme, la vengeance. Olivieer : Pourquoi le Hezbollah ne bombarde-t-il pas le plateau du Golan ? Walid Charara : D'abord, le plateau du Golan a déjà été bombardé. Toutefois, comme vous le savez, c'est une zone occupée, où il y a des populations arabes. Le Hezbollah bombarde d'abord et avant tout les positions militaires israéliennes sur le territoire israélien
  17. donc un article du monde : la guerre devrait encore durer 30 jours au minimum !! ( il va pas rester grand chose du liban dans un mois ........) : e cabinet de sécurité israélien, réuni mercredi 9 août sous la présidence d'Ehoud Olmert, a décidé d'étendre l'offensive militaire terrestre au Liban au risque d'entraîner de lourdes pertes au sein de l'armée et des complications internationales. "Les objectifs sont inchangés et le principal demeure l'arrêt des tirs de roquettes à courte et longue portée", a déclaré à la radio publique le vice-premier ministre et ministre du commerce, Eli Yichaï, qui a ajouté que l'opération devrait durer encore "plus de 30 jours". Selon les commentateurs israéliens, il s'agit de la décision "la plus cruciale" qu'a eu à prendre le premier ministre israélien depuis le début de la guerre, le 12 juillet. Le ministre de la défense, Amir Péretz, et le chef d'état-major, Dan Haloutz, s'étaient fixé comme objectif de convaincre les membres du cabinet de sécurité d'élargir l'offensive. M. Olmert, conscient qu'une telle extension se traduirait immanquablement par plus de pertes dans les rangs de l'armée – pertes estimées entre 300 et 500 selon le qotidien Maariv –, s'était jusqu'à présent opposé au projet. Cependant, il avait affirmé lundi qu'"aucune limitation n'est imposée à l'action de l'armée". 30 000 HOMMES ENGAGÉS Selon des sources militaires, il va s'agir de déployer des troupes au Liban sud jusqu'au fleuve Litani, voire au-delà, afin d'empêcher les tirs de roquette du Hezbollah. Selon un haut responsable militaire, "trois divisions sont déjà mobilisées, dont deux se battent déjà au Liban sud". En tout, avec le feu vert donné par le cabinet de sécurité, quelque 30 000 soldats seront engagés au Liban. L'état-major a en outre désavoué le commandant de la région militaire nord, le général Oudi Adam, en première ligne face au Hezbollah, lui faisant payer les déboires de l'armée. C'est le chef d'état-major adjoint, le général Moshé Kaplinsky, qui dirige désormais les opérations. La décision du cabinet de sécurité intervient alors que Tsahal est déjà engagé dans de violents combats dans au moins trois localités frontalières du Liban sud et poursuit ses raids dans le nord, l'est et le centre du pays, visant des routes, des ponts et des habitations. PLUSIEURS SOLDATS ISRAÉLIENS TUÉS Aux premières heures de la matinée, mercredi, des commandos d'élite israéliens ont affronté des combattants du Hezbollah près de Qantara, dans le secteur central de la frontière avec Israël. Dans la journée, les troupes israéliennes tentaient encore de progresser en direction de Labbouné et Khiam. Parallèlement, un raid aérien a fait six morts et un blessé dans la ville libanaise de Machghara, dans la vallée de la Bekaa, dans l'est du pays. Plus tôt dans la nuit, et pour la première fois depuis le début de la campagne israélienne, l'aviation a visé Aïn Héloué, le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban. Au moins deux Palestiniens ont été tués et 15 blessés, dont cinq enfants, selon des sources hospitalières. L'armée israélienne visait un centre relevant de Mounir Maqdah, un dirigeant radical du Fatah, le mouvement du président palestinien, Mahmoud Abbas, et le périmètre de son domicile dans le camp, près de Saïda. Tsahal aurait essuyé des pertes importantes, mercredi. La télévision satellitaire Al-Arabiya a annoncé la mort de quatre soldats israéliens dans des combats au sol à Aïta Al-Chaab, au Liban sud. Al-Jazira annonce de son côté la mort de onze autres, quatre dans les villages frontaliers d'Aïta Al-Chaab et de Taïbé, et sept dans le village de Debel. L'armée israélienne reconnaît pour l'instant que quinze de ses hommes ont été "touchés" dans le secteur de Taïbé, à l'ouest du Doigt de la Galilée. Si ces pertes, les plus lourdes en une journée pour Tsahal, se confirmaient, elles porteraient à au moins 75 le nombre de militaires israéliens morts au Liban sud depuis le début des combats, le 12 juillet. TIRS DE ROQUETTE DU HEZBOLLAH SUR LA CISJORDANIE Une centaine de roquettes tirées sur le nord d'Israël par le Hezbollah se sont abattues dans la journée de mercredi sans faire de blessé. "Dix-sept d'entre elles ont touché des localités et au moins une roquette à longue portée s'est abattue dans le secteur de Beit Shéan, dans le nord de la vallée du Jourdain", a indiqué Mickey Rozenfeld, porte-parole de la police israélienne. Des sources sécuritaires palestiniennes ont pour leur part indiqué que des roquettes tirées par le Hezbollah à partir du Liban sud étaient tombées dans l'extrême nord de la Cisjordanie, à proximité de Beit Shéan, sans faire état de victime. Au moins cinq d'entre elles se sont abattues aux abords de villages palestiniens dans la région de Jénine, à la lisière du territoire israélien. Des roquettes du Hezbollah s'étaient déjà abattues dans le même secteur, distant de quelque 65 km de la frontière israélo-libanaise, le 2 août.
  18. loki

    Vidéo de matos AA russe

    pour ma part je n'ai pas trouvé de confirmation que l'iran posséderait des S300 ( sur le net j'ai lu 2 batteries achetées au marché noir en biélorussie, je doute franchement de l'info ........) par contre un contrat a été conclu en décembre 2005 pour l'acquisition de 29 SA15 . pour une description du sytéme : http://www.fas.org/man/dod-101/sys/missile/row/sa-15.htm pour une autre étude sur la défense sol air iranienne, j'ai trouvé ça mais mon ordinateur n'a pas réussi à ouvrir ( donc je ne sais pas ce que ça vaut ): http://www.frstrategie.org/barreCompetences/prolifDissuasionDefenses/20060130.pdf
  19. je n'ai pas dit que cet état pouvait réagir ( il ne peut encore rien pour cette guerre d'ailleurs, juste voir pleuvoir les bombes ) mais que le hezbollah a endossé toute la légitimité du combat pour recouvrer le térritoire national : d'ailleurs le gouvernement libanais a défini en 2006 ( selon cordesman ) le hezbollah en temps que mouvement de résistance et non pas une milice ( ça lui évite de devoir rendre ses armes et ça évite au gouvernement libanais de devoir lui demander ( et de se prendre un refus )).
  20. je pense pas qu'on puisse comparer le liban ( état souverrain non bélliqueux ) à ces 3 cas . le liban a déjà bien donné côté occupations étrangéres et je doute que sa population en accepte une de plus avec joie ( le gouvernement rejettera un tel projet ); en plus il faut bien voir que le liban n'est pas la cause de la merde qui sévit au proche orient depuis bien longtemps mais qu'il en subit par contre les conséquences : on pourrait dans ce cas remettre sous tutelle l'ensemble de l'espace palestino-israélien où la syrie etc........... par contre, une tutelle internationale serait trés utile en palestine pour mettre fin au conflit israélo-palestinien à mon sens ( mais là évidemment il faut définir une frontière ........)
  21. hello duralex, désolé si tu as cru que j'assimilais le hezbollah à l'ensemble du liban mais tel n'est pas mon propos : ce que je veux dire c'est le hezbollah fait partie du liban; la nuance est importante il me semble. le point essentiel est que ce mouvement politique ( dans le cadre d'un régime mélant communautarisme et démocratie ) est un état ( avec les attributs régaliens propres à un état : forces armées et diplomatie propre notamment ) à l'intérieur de l'état libanais , une situation qui elle même résulte de l'histoire du liban ( guerre civile , invasions et occupations étrangéres ......). le hezbollah ( 14 sièges sur les 128 députés du parlement ) justifie lui même cette situation par le rôle et les sacrifices consentis pour mettre fin à l'occupation du sud liban par israel ( alors que l'état libanais restait passif ). en ce qui concerne 121 véto russes, j'ai des doutes trés sérieux : tu amalgames les vétos soviétiques et russes ?
  22. ont-ils le temps de changer de stratégie avant jeudi ( c'est la date où on espère une résolution au conseil de sécurité qui arrétera ce merdier ) ? j'en doute
  23. la guerre du liban a fait 150000 morts et 17000 disparus selon wikipédia [57]
  24. j'ai lu ça sur un journal quelquonque donc le chiffre n'est pas garanti ( surtout que je cite de mémoire )
  25. le liban ne peut démanteler le hezbollah, il y aurait trop de risques de relancer la guerre civile ( 200000 morts quand même + les incursions et invasions étrangéres ( israel et syrie )).
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