loki
Members-
Compteur de contenus
11 246 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
8
Tout ce qui a été posté par loki
-
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
impossible de s'entendre, tu m'envoies des vidéos que mon PC ( socialo je suppose ) ne veut pas lire !! et je te cite des livres que tu ne veux pas lire !! c'est une moderne tour de babel [08] -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
ben tu vois que tu réussis à admettre que tu as tort [08] -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
t'as pas besoin d'étayer !! tu devrais plutôt dire que tu en es incapable vu que tu n'as jamais lu un livre le sujet ( ah oui, wikipédia n'est pas une source scientifique en ce qui concerne des recherches historiques ). d'autre part : "je n'ai pas besoins d'étayer avec des documents qui viennent soit de pour ou de contre mais toujours soumis a caution" : as tu entendu parler de l'historiographie ? ( il s'agit de faire le point des acquis historiques et des points restant en suspens sur un problème historique donné , ça permet de dépasser la stérile opposition des pour et des contres ) "moi je suis pour un liban débarasser des terroristes islamistes qui pourrait alors vivre en pays avec son voisin israel" si tu connaissais un peu l'histoire de cette région tu saurais que le conflit israélo-arabe a commencé bien avant l'émergence des mouvements islamiques ( sauf les frêres musulmans ) et que israél a refusé de nombreuses propositions de PAIX qui reconnaissaient son existence. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
CPI c'est quoi comme agence ? -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Ok merci pour la source; mais je reste sceptique ( j'attendrais une confirmation par une 2iè source pour lever mon scepticisme ). -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
tu peux citer la source de ton rapport US indiquant 200 blindés détruits stp car j'en ai mis un en ligne indiquant 60 blindés hors services dont 6 détruits. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
analyse du conflit par les miliatires israéliens ( dans le figaro ) : Les militaires de Tsahal tirent les premières leçons de la guerre [19/08] Renaud Girard . Publié le 19 août 2006Actualisé le 19 août 2006 : 21h24 MAINTENANT que la guerre contre le Hezbollah est (provisoirement ?) terminée, l'armée israélienne entame un vaste exercice d'introspection sur les failles révélées par ce mois de combats antiguérilla, livrés sur le territoire libanais. Amir Peretz, le ministre de la Défense, a ordonné une enquête, confiée à une commission ad hoc composée de généraux à la retraite. Un premier rapport devrait être livré au gouvernement d'ici trois semaines. Stratégiquement, l'usage immodéré de l'aviation (plus de 5 000 «sorties») a démontré ses limites. Tout en nuisant à l'image d'Israël à travers le monde, les bombardements aériens n'ont en rien diminué la combativité du Hezbollah. Tactiquement, l'armée de terre devra mettre de côté son équipement lourd (brigades mécanisées conçues pour faire la guerre à des armées du type de celles de l'ancien Pacte de Varsovie), pour former davantage de petites unités mobiles de commandos, capables d'aller chercher au fond de leurs trous les miliciens islamistes. «Ils sont courageux, déterminés, patients, bons tireurs, ces types du Hezbollah», confiait hier au Figaro un lieutenant-colonel de réserve, de retour du Sud-Liban. «Ce sont des professionnels, que je respecte en tant que tels. Tout au long du conflit, ils ont réussi, malgré nos bombardements, à conserver intact leur système de communications. Un ordre émis de la banlieue sud de Beyrouth à 9 h 00 était exécuté à 11 h 00 avec une coordination parfaite. Je pense au bombardement de Kyriat Shimona (extrême nord de la Galilée) l'un des derniers jours de la guerre. Les Katiouchas venaient de cinq directions différentes et les tirs ont commencé exactement en même temps. Notre chef d'état-major a commis une lourde erreur en sous-estimant le Hezbollah !» Caractères cyrilliques Les stratèges israéliens ne se contentent pas de réexaminer leur doctrine d'emploi des forces ; ils scrutent également les armes ayant permis au Hezbollah de tuer plus de 130 soldats de Tsahal en un mois. Ils restent perplexes devant certaines d'entre elles de conception russe ou chinoise récente. Le 14 juillet, un char Merkava israélien a été touché par un missile Metis-M tiré par un commando du Hezbollah. Fabriqué à Toula (région de Moscou) par la société d'État KBP, le Metis est ce que les Russes font de mieux en matière de missiles antichars portables. C'est un missile filoguidé d'une portée de 2 km, capable de percer un blindage de plus de 40 cm. À la fin des années 1990, la Russie a signé un contrat de vente de Metis avec la Syrie, mais avec ce qu'on appelle, dans le milieu des ventes d'armes, un end user statement : la garantie que l'arme livrée ne se retrouvera pas dans d'autres mains que celles du pays acheteur. La roquette de 22O mm qui s'abattit le 15 juillet sur l'atelier de réparation des trains de la gare de Haïfa (8 morts parmi les ouvriers) était de fabrication syrienne. Mais, sur place, les enquêteurs israéliens ont retrouvé un système de mise à feu russe sophistiqué (de type MPB-Y), dont les caractères cyrilliques étaient encore apparents. Les Israéliens ont aussi noté que plusieurs dizaines de missiles de fabrication chinoise dotés de bombes à fragmentation particulièrement létales étaient tombées sur leur territoire. Ils pensent qu'ils sont parvenus au Hezbollah par l'intermédiaire de l'Iran. Sur une autre roquette de 220 mm de fabrication syrienne, les enquêteurs israéliens ont trouvé un système de mise à feu chinois MJ- 4G, fabriqué par la société d'État Norinco. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
ce n'est pas moi qui tient des propos idiots comme quoi les musulmans visent la conversion du monde entier !! d'autre part, je ne dis pas que Israél est entièrement responsable de ce qui se passe au proche orient depuis 60 ans mais il en porte une trés lourde responsabilité. enfin en terme de droit international, le jour où ils respecteront les décisions de l'ONU, ce conflit s'arrêtera . -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
toujours le Figaro, la popularité du hezbollah dans le monde musulman : De Damas au Caire, certains craignent que la popularité de Hassan Nasrallah ne sonne le glas des militants laïcs et démocrates. QUAND le nouveau héros du monde arabe porte turban, des réformistes s'inquiètent. Ammar Qourabi, le président de l'organisation syrienne des Droits de l'homme, plusieurs fois emprisonné, est amer : «Les gens nous disent : «Vous nous parlez de démocratie, de l'Europe, alors que l'Occident a soutenu Israël contre le Hezbollah !».» Le cinéaste damascène Omar Amiralay soupire lui aussi : «Le résultat renforcera les despotismes. Plus personne ne parle des opposants emprisonnés.» La Syrie s'est mobilisée derrière les islamistes chiites qui sont vus ici, comme partout dans le monde arabo-musulman, comme les vengeurs de l'honneur perdu des Arabes. Personne ne se soucie plus des dizaines de réformistes syriens interpellés au cours d'une vague d'arrestations en avril, dont le journaliste Michel Kilo. Leur discours ne passe plus, dans une capitale où les commerçants font flotter le drapeau jaune du Hezbollah. À Gaza, Raji Sourani, directeur du Centre palestinien de défense des droits de l'homme, laïc depuis toujours, ne se montre pas étonné. «Bien sûr que 100% des Palestiniens sympathisent avec le Hezbollah ! Nous vivons la pire période de l'histoire des Territoires, nous sommes étranglés, l'armée israélienne détruit nos maisons, 90% des gens vivent en dessous du seuil de pauvreté, et l'Europe nous coupe les vivres parce qu'un gouvernement islamiste a été élu.» Et le militant d'ajouter : «Que quelqu'un comme moi soit au bord d'abandonner toute tolérance, cela vous en dit long sur notre colère.» En Égypte, on a vu dans des manifestations le portrait de Hassan Nasrallah, le chef du parti chiite libanais, à côté de celui de l'ancien président Gamal Abdel Nasser, accompagnés de slogans comme : «L'ennemi c'est l'Amérique, Nasser l'avait bien dit.» Pour le chercheur Amr Choubaki, du Centre stratégique al-Ahram, la nostalgie est compréhensible : «L'enthousiasme pour Nasrallah démontre surtout l'absence de tout chef charismatique dans le monde arabe. Les Américains ne semblent pas comprendre à quel point les Arabes sont fatigués de voir leurs dirigeants prendre leurs ordres à Washington.» Le président Moubarak, allié des États-Unis et en paix avec Israël, s'est trouvé en porte-à-faux avec son opinion, qui lui demandait de rompre les relations diplomatiques avec l'État hébreu. Un militant égyptien de gauche, Adil Wassili, membre du Comité de soutien à l'Intifada palestinienne, qui a organisé certaine des manifestations pour le Liban, fait la part des choses : «Je suis avec la résistance et le peuple libanais. Le Hezbollah représente une partie du peuple libanais. Mais il y a une grande différence entre Nasser et Nasrallah.» En privé, d'autres réformistes se montrent plus inquiets. «L'élévation de Nasrallah au rang de sauveur du monde arabe, quand on est de gauche, c'est un retour mille ans en arrière, dit l'un d'eux. Toutes les valeurs que nous défendons, la laïcité, la citoyenneté, passent à la trappe.» Réformes freinées Pour Amr Choubaki, ce n'est pas tant la doctrine islamiste qui séduit les foules dans le mouvement chiite, mais le ton nouveau qu'il apporte, «qui contraste totalement avec celui de la plupart des régimes». Pour lui, «ce que les Arabes veulent, ce sont des dirigeants démocrates, qui résistent à l'Amérique tout en tenant compte des équilibres internationaux». Selon lui, «la région a besoin d'une injection de politique latino-américaine». Bassma Kodmani, présidente de l'Arab Reform Initiative, qui regroupe des instituts de recherche de différents pays, ne croit pas, elle non plus, à un naufrage total des démocrates arabes. «Certes, les demandes de réformes vont être freinées par cet épisode violent, dit-elle, mais le mouvement est engagé et il ne s'arrêtera pas.» Ceux parmi les réformistes qui comptent sur l'aide américaine devront «prendre leur autonomie». Washington semble en effet renforcer son soutien aux gouvernements autoritaires, dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme». Mais la chercheuse ne croit pas à une hégémonie des partis religieux : «Les islamistes qui veulent s'insérer dans la vie politique vont chercher des alliances avec d'autres partis, notamment avec les démocrates.» -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
pendant ce temps, en palestine ça ne s'améliore pas : Des soldats israéliens ont arrêté samedi matin Nasser Shaer, vice-premier ministre palestinien et membre du Hamas. L’Etat hébreu justifie son opération par l’appartenance de Shaer au mouvement islamiste. Vers 3 h 30 (heure française), une trentaine de véhicules de l’armée israélienne ont fait irruption dans la ville de Ramallah. Leur cible : le domicile de Nasser Shaer, vice-premier ministre palestinien et membre éminent du Hamas. Sa femme Houda raconte qu’un soldat de l’Etat hébreu lui a dit: «Pardon madame, mais votre mari doit nous suivre». «Il l'ont laissé dire au revoir à nos quatre enfants», ajoute-t-elle. Un porte-parole de l'armée israélienne a confirmé l'arrestation, expliquant qu'elle «relève de la lutte contre le mouvement radical Hamas» qui refuse de reconnaître l'Etat hébreu et de renoncer à la violence. Saëb Erekat, le principal négociateur palestinien, a aussitôt condamné cette arrestation en affirmant qu'elle compliquait les tentatives du président Mahmoud Abbas de création d'un gouvernement d'unité nationale. Cette arrestation fait suite à plusieurs coups de filets parmi les politiques palestiniens. Le 5 août, l'armée israélienne avait arrêté le président du Parlement Aziz Doweik, également membre du Hamas. Le 29 juin, 64 autres responsables du mouvement islamiste, dont huit ministres et 26 députés, étaient capturés par l’Etat hébreu. Quelques-uns ont été relâchés depuis. Le Figaro aujourd'hui. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
tu as vu où que j'avais dit que les roquettes du hezbollah ne tiraient que sur des objectifs militaires !!! par contre les tirs massifs du hezbollah sur des objectifs civils ont démarré APRES les attaques israéliennes sur les civils, donc c'est bien Israél qui a pris l'initiative de cette guerre des villes. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
l'armée libanaise rentre au sud liban : A Tyr, la foule lance des pétales de roses sur le passage des troupes libanaises LE MONDE | 18.08.06 | 14h44 • Mis à jour le 18.08.06 | 14h44 TYR ENVOYÉ SPÉCIAL Après avoir jeté un pont métallique provisoire sur le fleuve Litani, l'armée libanaise a commencé, jeudi 17 août, à se déployer au Sud, alors que les soldats de Tsahal ont désormais pratiquement évacué l'ensemble des zones occupées. Les soldats libanais ont pris ainsi position dans une dizaine de villages, dont plusieurs à la frontière avec Israël. Un premier détachement est d'abord entré dans Tyr, à pied, salué par une foule qui lui lançait des pétales de roses et offrait des pâtisseries aux soldats. Lors de leur passage, des jeunes ont esquissé les pas de la danse traditionnelle, la "dabké". Coiffé d'un casque lourd, un officier supérieur, dont ni le nom ni le grade n'ont été précisés, a été filmé par la télévision en train de lire une déclaration dans laquelle il a dit à ses hommes : "Vous vous déployez parmi votre peuple et parmi votre résistance victorieuse." Dans les rues, des banderoles de bienvenue annonçaient : "L'armée libanaise est la gardienne de la patrie face à Israël !" En début d'après-midi, précédés de deux Jeep, huit vieux blindés M113, des véhicules de marque américaine datant de la guerre du Vietnam et équipés de mitrailleuses de 12,7 mm, ont quitté Tyr pour se diriger vers le sud, en direction de la frontière israélienne, drapeaux libanais rouge et blanc frappés du cèdre flottant au vent. Derrière, suivaient plusieurs camions de l'intendance et un blindé blanc de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dans lequel avaient pris place des soldats ghanéens. ENGINS EXPLOSIFS Plus loin, sur la route, à un barrage, des soldats distribuaient des tracts. On pouvait y voir une photographie représentant la silhouette d'un unijambiste et des clichés de mines antipersonnel. Il s'agit d'une première mise en garde à l'attention de la population sur les nombreux dangers liés au grand nombre d'engins explosifs que l'on trouve un peu partout. Le convoi n'est pas allé bien loin : à quelques kilomètres plus au sud, les militaires se sont arrêtés et ont pris position dans des préfabriqués situés dans une zone où un commando de l'armée israélienne avait tenté un débarquement raté durant les combats. Devant l'une des rares stations-service à ne pas avoir été bombardée dans cet endroit qui porte partout les traces des frappes de représailles infligés par les Israéliens au Liban, un homme se félicitait des "garanties de sécurité que peut (leur) apporter ce déploiement militaire". Mais l'armée devra-t-elle désarmer de force le Hezbollah ? L'homme a souri avant de répondre : "Les désarmer de force ? Bien sûr que non ! C'est impossible. Cela devra se régler sur le plan politique." Les soldats libanais se sont déployés sur trois axes depuis Tyr, Pebnine et Marjayoun, où ils se sont installés dans une grotte qu'avait brièvement occupée avant eux l'armée israélienne. Une barrière défoncée témoigne de la présence de Tsahal, qui a fait sauter l'armurerie avant de quitter les lieux. Jeudi soir, au total, 6 000 soldats, sur la quinzaine de milliers prévus, s'étaient déployés dans 30 villes et villages du sud du Liban, appuyés par 800 hommes de la Finul. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
ça c'est l'excuse à 2 balles des israéliens !! une bonne partie des cibles étaient hors de la zone des combats ( par exemple beyrouth ) , il est trés clair que les attaques sur des zones civiles et certaines infrastructures entraient dans le cadre d'une campagne de bombardements stratégiques visant à faire plier l'état libanais .......... ( tu peux lire l'opinion de Charles enderlin que j'ai posté plus haut dans le topic ) -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
nuance, si les cimetières sont pleins, c'est parce que des salopards ont entamé une campagne de bombardement sur des cibles civiles !!! -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
la violation de la trêve par un raid héliporté est confirmé de source israélienne : Israël a effectué une opération commando dans l'est du Liban LEMONDE.FR | 19.08.06 | 09h23 • Mis à jour le 19.08.06 | 11h25 Le Hezbollah et des responsables de la sécurité libanaise ont annoncé que l'armée israélienne a mené samedi 19 août à l'aube une opération héliportée contre le Hezbollah près de Baalbeck, dans l'est du Liban, appuyée par des bombardements, avant d'être repoussée par la milice chiite. L'armée israélienne a confirmé cette opération, qui apparaît comme la première violation grave de la trêve observée depuis le 14 août entre Israël et les combattants du Hezbollah, après un mois de guerre. "Une force spéciale de Tsahal a opéré cette nuit en profondeur au Liban pour empêcher et déjouer des opérations terroristes contre Israël", et "notamment à empêcher des livraisons d'armes au Hezbollah de l'Iran et de la Syrie", a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne en fin de matinée, précisant que "les objectifs de l'opération ont été entièrement atteints". Tsahal a indiqué plus tard qu'un de ses officiers avait été tué et deux autres blessés, dont un grièvement, durant les combats. Le ministre des affaires étrangères libanais, Fawzi Salloukh, a rencontré l'envoyé de l'ONU à Beyrouth, Terje Roed-Larsen, et a indiqué à la presse l'avoir informé de cette violation de la cessation des hostilités. "Si Israël continue, il est de la responsabilité du Conseil de sécurité [de l'ONU] d'agir et de demander à Israël d'arrêter", a-t-il déclaré. Un porte-parole de l'armée libanaise à Baalbeck a indiqué plus tôt, sous le couvert de l'anonymat, que des affrontements avaient eu lieu près de la localité voisine de Boudaï, affirmant que le commando israélien avait été repoussé par les combattants du Hezbollah. Selon lui, deux hélicoptères israéliens "ont largué samedi à l'aube à Afqa, sur les hauteurs du Mont-Liban, deux véhicules de type Hummer qui se sont dirigés vers le village de Boudaï", un fief du Hezbollah à 15 kilomètres à l'ouest de Baalbeck. Puis des soldats israéliens auraient attaqué l'école de la localité, appuyés par des tirs d'hélicoptères, alors que les avions, qui survolaient le secteur, bombardaient des positions de la milice chiite. Selon ce porte-parole, des affrontements ont opposé les soldats israéliens aux combattants du Hezbollah, puis deux hélicoptères israéliens sont venus récupérer les deux Hummer qui se trouvaient à une extrémité du village."Les soldats israéliens ont laissé derrière eux six grandes flaques de sang", a-t-il précisé. SURVOLS ISRAÉLIENS VENDREDI SOIR Un porte-parole du Hezbollah, parlant sous le couvert de l'anonymat, a affirmé de son côté que le commando israélien avait essayé en vain de prendre d'assaut l'école de Boudaï."Nous les avons forcés à rebrousser chemin après leur avoir infligé des pertes", a-t-il déclaré. Selon des habitants de Boudaï interrogés par l'AFP, les soldats israéliens portaient des uniformes de l'armée libanaise. Selon d'autres témoins cités par AP, les missiles israéliens auraient détruit un pont durant les combats. La police libanaise a indiqué que l'aviation israélienne a survolé de manière intensive la région de Baalbeck et le Mont-Liban, avant et après l'opération commando. Des chasseurs-bombardiers, des hélicoptères et des drones ont survolé Boudaï entre 4 heures et 5 heures (3 heures et 4 heures, heure de Paris), a-t-elle précisé. Selon un communiqué de l'armée libanaise, des appareils israéliens avaient déjà survolé une région montagneuse à l'ouest de Baalbeck vendredi soir. Israël et le Liban ont approuvé la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, votée le 11 août, qui a permis d'arrêter les hostilitésentre l'Etat hébreu et le Hezbollah trois jours plus tard. Israël a commencé à retirer ses troupes graduellement du sud du Liban, et l'armée libanaise à s'y déployer. Mais les combattants du Hezbollah, clandestins pendant un mois de guerre, sont réapparus au grand jour, notamment dans le sud du Liban et dans la plaine de la Békaa (où se trouve Baalbeck), région à dominante chiite qui est l'un de leurs fiefs.Le chef du mouvement, Hassan Nasrallah, a refusé tout désarmement de ses hommes dans l'immédiat. Le 2 août, un commando israélien avait capturé cinq personnes lors d'une opération héliportée à Baalbeck, apparemment afin de pouvoir les échanger contre ses deux soldats capturés le 12 juillet par le Hezbollah sur la frontière avec le Liban. pour être franc , je pensais que ça tiendrais plus longtemps le cessez le feu ..... [04] -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
oui j'ai vu la même information sur Le Monde avec ce commentaire : Un porte-parole de l'armée israélienne, sollicité par l'AFP, a déclaré ne pas être en mesure de démentir ou confirmer immédiatement cette information. en language diplomatique, c'est une confirmation non ? [08] Les volontaires pour la FINUL, un pas en avant [31] -
L'Arabie Saoudite acquiert 72 Eurofighter
loki a répondu à un(e) sujet de SU-30 MKA dans Politique etrangère / Relations internationales
une question : les saoudiens ont-ils réussis à former une force aérienne éfficace avec tout le matériel ultra-moderne qu'ils ont reçu depuis 30 ans où le personnel est-il incapable de tirer parti de son matos ? -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
pourtant ils ont bien déclenchés celles de 1948, 1956, 1967 et 1982 !! en plus c'est bien eux qui refusent toute paix basée sur les résolutions de l'ONU et même toute paix de compromis ( ex : en 2002 la ligue arabe a proposé une reconnaissance globale d'israél contre un état palestinien basé sur les lignes de démarcation de 1949, Israél n'a même pas répondu ( même pas une contre proposition )). enfin si tu penses que cette guerre a pour cause l'enlévement de 2 soldats israéliens, c'est que tu n'as pas vraiment tout compris à cette région. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
dans le monde, un chat sur le hezbollah : Le Hezbollah dans la vie politique libanaise LEMONDE.FR | 16.08.06 | 11h41 • Mis à jour le 18.08.06 | 12h11 L'intégralité du débat avec Mouna Naïm, correspondante du "Monde" au Liban, vendredi 18 août 2006 Youri : Est-ce-que le Hezbollah est attendu au tournant par d'autres partis qui vont lui reprocher d'être, par ses actions inconsidérées, responsable des destructions au Liban ? Mouna Naïm : Cela ne se présente pas exactement de cette manière-là. Les autres partis n'ont pas l'intention de se livrer à des règlements de comptes. Et maintenant que ce qui est fait est fait, ils veulent – et ils l'ont déjà dit – que le Hezbollah, définitivement, se place sous la bannière de l'Etat, que d'une manière ou d'une autre la branche armée du Hezbollah intègre l'armée, et qu'il n'y ait plus de mini-Etat dans l'Etat – ce qui a conduit le pays à la catastrophe qu'il vit actuellement à cause d'une décision prise unilatéralement par le Hezbollah. Jamal : Le Hezbollah désarmera-t-il pour devenir un parti politique? Si non, pourquoi le Conseil de sécurité se contente d'une demi-mesure (encore une) pour régler une situation aussi sensible ? Mouna Naïm : Le Hezbollah est déjà un parti politique. C'est un parti qui a des députés au Parlement et qui est représenté par deux ministres au sein du gouvernement, qui a une base populaire très grande au sein de la communauté chiite. Mais le Hezbollah a ce qu'on pourrait qualifier de branche armée et que lui appelle la résistance islamique. La résolution 1701 demande le désarmement du Hezbollah à partir du moment où elle exige l'application d'une autre résolution qui porte le numéro 1559, qui a été adoptée en septembre 2004 et qui exige le désarmement des milices libanaises et non-libanaises, c'est-à-dire le Hezbollah et les Palestiniens. Mais c'est un objectif à terme. Pour le moment, ce dont il s'agit, dans la résolution 1701, c'est que le Hezbollah, ou la branche armée du Hezbollah, ne soit pas présent dans la zone tampon qui doit être créée entre le fleuve Litani et la frontière avec Israël. Davidx : Le Hezbollah a-t-il une légitimité et un soutien au Liban en dehors des musulmans et en particulier de la communauté chiite ? A combien évalue-t-on le pourcentage de membres ou de sympathisants du Hezbollah au Liban ? Mouna Naïm : Je ne sais pas ce que veut dire légitimité. C'est un parti, très représentatif de la communauté chiite, allié à des partis non-chiites, mais il est très difficile de chiffrer sa base, parce que dans ce pays personne ne sait de combien peuvent se réclamer tous les partis. Ariane : Le Hezbollah n'a-t-il pas réalisé un coup d'Etat dans un pays sans Etat, en s'octroyant toutes les prérogatives d'un Etat : pouvoir de décider la guerre, de décider la paix, de reconstruire. Pourquoi ne pas le dire ouvertement ? Mouna Naïm : Parler d'un coup d'Etat, ça veut dire renverser un régime. Or ce n'est pas le cas. Que le Hezbollah ait pris une décision unilatérale, sans en référer à l'Etat, c'est vrai. C'est grave, mais ce n'est pas pour autant un coup d'Etat, même si l'Etat libanais est extrêmement faible. Kobe : Que pensez-vous de l'intégration du Hezbollah dans l'armée libanaise ? Mouna Naïm : Je n'ai pas à donner mon avis, je suis journaliste. Je peux vous dire ce que les autres partis pensent. Et en la matière, les partis de la majorité politique actuellement au Liban souhaitent tous que d'une manière ou d'une autre, la formule est à trouver, la branche armée du Hezbollah soit intégrée à l'armée libanaise et que seule l'autorité de l'Etat prévale sur tout le territoire. Tabarja : Quels gains politiques le Hezbollah peut-il retirer de sa victoire militaire proclamée ? Mouna Naïm : C'est la question que je me pose. C'est très difficile à dire. Le Hezbollah jure ses grands dieux qu'il n'entend absolument pas rentabiliser cette victoire dont il parle aux dépens des autres formations ou des autres communautés. Mais il va bien falloir qu'à un moment donné il définisse clairement son objectif politique. Paul S : Pensez-vous réellement que le gouvernement libanais ou toute autre autorité a le pouvoir de désarmer le Hezbollah ? Si oui, à quelle conditions ? Mouna Naïm : Il n'est absolument pas question au Liban, parce que la situation est extrêmement complexe, parce que le Liban est une mosaïque de communautés – pour reprendre une expression déjà usée et abusée –, de procéder au désarmement du Hezbollah par la force. Parce que le risque est grand de replonger le pays dans une forme ou une autre de guerre civile. Cela compte tenu de la représentativité du Hezbollah dans la communauté chiite. Ce que le gouvernement libanais – et les autres partis politiques aussi – cherchent, c'est parvenir à une solution par le dialogue avec le Hezbollah. Mais il est évident que ce sera très difficile. Aberd : Comment le Hezbollah peut-il faire partie d'une structure politique étatique classique d'un pays souverain et garder sa propre organisation quasi-clandestine ? Mouna Naïm : C'est bien là le problème. Et c'est bien pour cela que les autres formations et le gouvernement veulent que la situation actuelle cesse. Arnie : Est-il exact que de nombreux hauts responsables de l'armée libanaise sont membres du Hezbollah ? Si c'est le cas, est-il pensable d'attendre de l'armée libanaise qu'elle désarme le Hezbollah ? Mouna Naïm : Non, je ne sais pas d'où est sortie cette histoire de hauts responsables de l'armée libanaise membres du Hezbollah. Je n'en ai jamais entendu parler. Et cela ne me paraît pas du tout vraisemblable. En revanche, il peut y avoir de la sympathie au sein de l'armée libanaise, en particulier parmi les soldats du rang, pour ce que représente le Hezbollah, c'est-à-dire la résistance à un pays – en l'occurrence Israël – dont le Liban pâtit depuis les années 1970. Parce qu'il y a eu maintes incursions israéliennes, maintes occupations israéliennes, maintes interventions armées qui ont coûté la vie à des centaines de personnes. Fantasio : Il ne semble pas que le Hezbollah soit prêt à désarmer, ni par le passé, ni maintenant. Qu'est-ce que le Hezbollah aurait à gagner en désarmant, qu'est-ce qui pourrait le forcer à le faire ? Mouna Naïm : C'est vrai qu'il est difficile pour le Hezbollah de désarmer très rapidement, pour la raison suivante : le Hezbollah dit "je garde mes armes parce qu'il y a encore un territoire libanais occupé et parce qu'il y a des prisonniers en Israël". Le problème est ailleurs. Le problème, c'est : si ce territoire libanais est évacué par les Israéliens – il s'agit des fermes de Cheeba –, et si la question des prisonniers est réglée, le Hezbollah rendra-t-il tout seul les armes sans qu'on soit obligé d'y aller par la force ? Ou bien voudra-t-il garder ses armes pour on ne sait quel objectif ? Et pour le moment, c'est très difficile de répondre à cette question. Ninette : Comme Lionel Jospin l'avait affirmé, est-ce que le Hezbollah est un mouvement terroriste ? Mouna Naïm : Je ne pense pas que le Hezbollah soit à l'heure actuelle un mouvement terroriste. Le Hezbollah a pratiqué dans le passé des actes terroristes, bien qu'il s'en défende. Exemple : l'attentat contre le quartier général du contingent français de la force multinationale en 1983. On l'impute au Hezbollah, mais celui-ci dit : ce n'est pas nous. Autre exemple : l'enlèvement de Français dans les années 1980 au Liban est également attribué au Hezbollah, qui aujourd'hui dit : ce n'est pas nous. Mais à l'heure actuelle, le Hezbollah ne se livre pas à des actes du type Al-Qaida ou je ne sais quelle autre organisation de cette famille-là. Il a circonscrit son action armée à la lutte contre Israël. Voilà la distinction que je fais entre ce mouvement et un mouvement terroriste. Louis : Le Hezbollah se réclame à la fois du gouvernement libanais, de la résistance nationale armée et du partenariat avec des puissances étrangères. Comment négocier avec un interlocuteur à plusieurs facettes ? Mouna Naïm : C'est très difficile, en effet. Gilles_lemaire : Diriez-vous que le Hezbollah est un mouvement fondamentaliste ? A-t-il déjà exposé la vision de la société libanaise qu'il souhaite promouvoir ? Veut-il faire du Liban un pays islamiste, où la charia s'impose à tous ou est-il respectueux du caractère multi-confesionnel du Liban et est-il prêt à accepter une législation laïque ? Mouna Naïm : Le Hezbollah est un mouvement islamique chiite, c'est indiscutable. Ses membres et sympathisants respectent de manière très rigoureuse, dans leur vie quotidienne, ce qu'ils considèrent comme conforme à l'islam. Mais ils sont extrêmement tolérants envers les autres communautés. Et les dirigeants du Hezbollah disent qu'ils savent très bien qu'on ne peut pas instaurer au Liban une république islamique à cause – ou grâce à – la diversité communautaire de ce pays. Il faut savoir qu'il y a 17 communautés au Liban, même si on peut les grouper sous trois chapitres : chrétiens, musulmans, Druzes. A l'intérieur de chaque groupe, il y a beaucoup de diversité. Chez les chrétiens, il y a les marronites, qui sont des catholiques, les Grecs catholiques, les orthodoxes, les Grecs orthodoxes, les protestants, les cyriaques catholiques, les cyriaques orthodoxes, les Arméniens catholiques, les Arméniens orthodoxes, et si ça se trouve, d'autres que j'ignore... Benjamin : L'alliance "contre nature" entre les chrétiens de Michel Aoun et le Hezbollah va t-elle se poursuivre ? Mouna Naïm : Contre nature est un jugement de valeur, et en tant que journaliste je ne peux me permettre d'approuver ou non. Je peux répondre à la deuxième partie de la question. Pour le moment, il est évident qu'elle va continuer, d'autant plus, du point de vue du courant patriotique libre du général Aoun, que son allié le Hezbollah est en quelque sorte victorieux. Aurelie : Est-ce que les autres composantes libanaises sont d'accord pour cette intégration, par exemple Joumblatt et Geagea ? Mouna Naïm : Les autres formations ne souhaitent que ça. C'est ce qui s'est passé pour chacune d'elles : à la fin de la guerre interlibanaise en 1990, chacun de ces partis avait une milice, et tous ont accepté de la démanteler et d'intégrer ceux des membres de cette milice qui le souhaitaient à l'armée libanaise. Donc ces partis souhaitent que le Hezbollah en fasse autant. Phoenix : Est ce que la probabilté d'élections anticipées au Liban est plus grande maintenant ? Mouna Naïm : Les forces politiques amies de la Syrie réclament des élections anticipées et un nouveau gouvernement. Je n'ai pas du tout l'impression que leurs vœux seront exaucés. L'heure est à l'application de la résolution 1701 et à une solution durable de la crise, et pas du tout aux grenouillages politiques internes. Benjamin : Quel type d'"Etat" souhaite vraiment le leader chiite Hassan Nasrallah ? Mouna Naïm : La question est posée. Jusqu'à présent, il a dit qu'il souhaitait un Etat fort, capable de protéger ses citoyens, la souveraineté et l'intégrité du territoire. Mais tout ça, ce sont des slogans. Je ne sais pas quel contenu il donne à tout cela. Video : Que sont devenus les deux soldats israéliens enlevés ? Mouna Naïm : Je l'ignore comme tout le monde. Ils sont aux mains du Hezbollah, mais vous imaginez bien qu'on ne sait pas où. La résolution 1701 demande qu'ils soient libérés sans condition, mais pour le moment, ils sont toujours quelque part au Liban. Momo : Est-ce que vous croyez vraiment à une paix à long terme au Moyen-Orient ? Mouna Naïm : Pour le moment, les perspectives ne sont pas très encourageantes. Kaliayev : Pourquoi le Hezbollah ne se préoccuppe pas du problème de la délimitation des frontières entre le Liban et la Syrie qui est conflictuel en au moins deux endroits ? Mouna Naïm : La frontière entre le Liban et la Syrie n'a jamais été délimitée. C'est un problème hérité de l'indépendance des deux pays. Elle doit absolument l'être, et le problème se pose avec d'autant plus d'acuité à l'heure actuelle qu'il y a le problème des fermes de Cheeba. Le Liban n'a pas participé à la guerre israélo-arabe de 1967, et c'est au cours de cette guerre que l'armée israélienne a occupé le territoire des fermes de Cheeba. A ce moment, Israël était en guerre contre la Syrie, l'Egypte et la Jordanie. Des soldats syriens se trouvaient sur le territoire de Cheeba. Donc pour l'armée israélienne, et pour les Nations unies, ce territoire est à restituer aux Syriens, et non aux Libanais, et il obéit à la résolution 242 du Conseil de sécurité. Ca ne concerne pas du tout le Liban. Or la propriété des terrains de Cheeba revient à des Libanais qui habitent le village d'en face, qui s'appelle Cheeba. Mais dans les années 1950, les propriétaires de ces terrains avaient fait appel à l'armée syrienne pour lutter contre la contrebande qui se faisait sur ce territoire. Et depuis, le statut de ce territoire est contesté. Les autorités libanaises demandent à la Syrie de fournir aux Nations unies les cartes indispensables pour prouver que le territoire de Cheeba est bien libanais. Cela afin de pouvoir régler le problème de l'occupation de ce territoire. Jusqu'à présent, les autorités syriennes se contentent de dire verbalement que le territoire est libanais, mais ne font pas les démarches nécessaires auprès des Nations unies. Le Hezbollah, lors d'un dialogue national qui avait été lancé au Liban en mars 2006, avait accepté l'idée que la frontière soit définie au niveau des fermes de Cheeba et ailleurs, quitte à ce qu'elle soit bornée ultérieurement, une fois que l'armée israélienne en sera partie. Voilà l'état actuel des choses. Ya_degla : Si le Hezbollah intègre l'armée, quel rôle jouera Nasrallah ? Mouna Naïm : Nasrallah est un chef politique. C'est le secrétaire général du parti qui s'appelle Hezbollah. Il a le choix entre rentabiliser politiquement la victoire de sa branche armée, en acceptant qu'elle s'intègre à l'armée sous une forme ou une autre, ou alors continuer à être à la fois chef politique et chef de guerre. Benjamin : Comment pourrait se comporter le Hezbollah vis-à-vis de la Finul renforcée ? Mouna Naïm : Le Hezbollah est un parti extrêmement discipliné. Si Nasrallah ou la Choura – la direction collective du parti – dit à ses combattants : nous ne voulons pas voir l'ombre d'un combattant armé dans le Sud, ou : nous ne voulons pas voir l'ombre d'un revolver – fût-il en plastique ! – dans le Sud, vous pouvez être sûr que ce sera respecté au pied de la lettre. Mais on ne sait pas comment les choses peuvent évoluer sur le terrain, donc il est très difficile de dire si, à cause d'un incident quelconque, les membres du Hezbollah seront autorisés à s'en prendre à la Finul renforcée. Kaliayev : Pourquoi n'y a-t-il pas de chiffres officiels sur le nombre de combattants du Hezbollah tués pendant le conflit ? Mouna Naïm : Je ne sais pas. Ils vont peut-être dans les prochains jours ou semaines nous le dire, mais pour le moment, il n'y a pas de chiffre officiel. Antoine : Qui a gagné cette guerre ? Mouna Naïm : On ne peut pas répondre par un tel ou un autre. La réponse est forcément nuancée. Le Hezbollah a indiscutablement fait preuve d'une combativité très grande, de l'aveu même de l'armée israélienne, et il peut s'en prévaloir. Israël n'a pas réussi grand-chose sur le terrain, et ce n'est pas à l'honneur de l'armée israélienne. En revanche, il a obtenu des gains sur le plan diplomatiques, même s'ils sont fragiles. Et dans tout ça, le Liban en tant que tel a pour le moment accusé de très grandes pertes, mais les différentes communautés libanaises espèrent que de tout ça pourra se dégager – au moins à moyen terme – une solution définitive et l'établisssement d'un Etat fort et centralisé. Hassan : Que pensez-vous de la popularité croissante du chef du Hezbollah dans le monde arabe ? Mouna Naïm : Mon avis ne compte pas. Ce qui est certain, c'est que le fait que le Hezbollah ait réussi à tenir tête à une armée qui est tenue pour invincible, qui est inconditionnellement soutenue politiquement et militairement par les Etats-Unis, ne pouvait qu'accentuer sa popularité dans le monde arabe. Il faut comprendre une chose, même si elle déplaît à certains : plus Israël et les Etats-Unis se comporteront de la manière dont ils se comportent, c'est-à-dire en ayant recours au seul langage de la répression brutale et meurtrière, plus la détestation, voire la haine, envers les Etats-Unis et Israël grandissent dans le monde arabe. Kaliayev : Pensez-vous que le Liban puisse revenir à un processus de paix avec Israël, notamment en ratifiant le traité de paix signé par Gemayel avec Israël ? Mouna Naïm : Le Liban n'est pas engagé dans un processus de paix avec Israël à titre unilatéral. Le Liban était associé au processus de paix lancé à Madrid en 1991 entre tous les pays limitrophes d'Israël et l'Etat juif. Il est hors de question pour le Liban de signer un traité unilatéral avec Israël. Et c'est bien pour cela que le gouvernement libanais demande qu'une fois la dernière crise définitivement réglée, il en revient à l'accord d'armistice conclu avec Israël en 1949, c'est-à-dire l'année qui a suivi la création d'Israël. Jusqu'à ce que la paix soit signée entre tous les pays arabes et l'Etat juif. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Un lien vers une analyse de ce conflit par un spécialiste américain ( cordesman ) : http://www.csis.org/component/option,com_csis_pubs/task,view/id,3449/ ses sources sont plutôt israéliennes, il n'a pas ( encore ? ) eu de contact avec le hezbollah pour évaluer la guerre vue du hezbollah mais ça reste sérieux et sans propagande. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
dans le Figaro, une analyse de Pierre Razoux, auteur de plusieurs livres sur les guerres de 1967, 1973 et sur tsahal : Spécialiste de l'armée israélienne, Pierre Razoux a récemment écrit un ouvrage de référence sur la question*. LE FIGARO. – Une commission d'enquête vient d'être créée pour faire la lumière sur la conduite de cette guerre. Pour Tsahal, la remise en cause est-elle si sévère ? Pierre RAZOUX. – Cette guerre a fait ressortir tous les problèmes que rencontre l'armée israélienne depuis quelque temps, au niveau «militaro-militaire» comme au niveau de la relation entre le politique et le militaire. On voit bien que, dans un premier temps, les militaires sont allés voir les politiques avec des plans tout prêts. Ils ont demandé le feu vert, sans donner tous les éléments. Le premier ministre a mis le bras dans la machine, bras que Tsahal lui a ensuite tordu en expliquant qu'il fallait aller plus loin, jusqu'au bout... Les difficultés sur le terrain se sont d'abord traduites par une crise de commandement militaire, le commandant du front nord étant relevé de la direction des opérations. Mais, au sein du ministère de la Défense, le directeur général a lui aussi été remplacé. On se dirige vers une redéfinition des rapports entre le politique et le militaire. Sur le plan opérationnel, où se situent les grandes leçons ? D'abord, le rôle de l'aviation a été surévalué par le chef d'état-major des armées lui-même. Ancien pilote, Dan Haloutz est proche des milieux américains, qui n'ont longtemps juré que par l'arme aérienne. Or cette composante est primordiale mais ne peut pas tout faire, comme l'ont montré l'Irak ou l'Afghanistan. Ensuite, Tsahal, comme l'armée américaine, a depuis longtemps parié sur le tout-technologique qui montre ses limites dans le combat de contact, la lutte antiguérilla. Cela va amener à une revalorisation de l'infanterie de choc, des forces spéciales. Au Liban-Sud, les soldats israéliens ont dû faire ce que font les forces spéciales occidentales en Afghanistan et ils y étaient mal préparés. Troisième point : l'insuffisance de la protection des forces. Les généraux israéliens ont été très surpris de voir que le Hezbollah possédait des missiles antichars de technologie soviétique de dernière génération. Comme en 1973, Tsahal a souffert d'un complexe de supériorité, en sous-estimant l'adversaire. Est-ce un échec du renseignement ? Oui et non. Les autorités militaires avaient le renseignement, mais l'ont mal exploité, mal analysé. L'heure de la réforme a-t-elle sonné ? Les déconvenues du Liban vont accélérer des changements dans l'air depuis deux ou trois ans. Le système de la réserve notamment. Les réservistes n'étaient pas assez aguerris pour ce type de combat. Il va falloir passer d'une structure historiquement lourde et massive à un outil plus souple et plus efficace, avec une réduction des effectifs et du nombre d'unités. Tsahal était pourtant donnée, de loin, comme la meilleure armée de la région... Elle le reste. Imaginons une autre armée du Moyen-Orient face au Hezbollah : elle n'aurait pas pu faire grand-chose... Le problème pour Tsahal est un peu celui de l'armée française au tournant des années 50-60, quand on lui demandait d'être le fer de lance occidental face à la menace soviétique et de faire en même temps de la lutte anti-insurrectionnelle en Algérie. Israël, aussi, a besoin de deux armées : une pour faire face aux armées arabes, donc à un combat de haute intensité, et une autre pour faire de la contre-guérilla. Les déboires face au Hezbollah n'ont-ils pas dangereusement entamé le potentiel dissuasif de Tsahal ? Si. Et cela peut avoir un impact sur la crise iranienne. La perte de crédit dissuasif sur le plan conventionnel pourrait à terme être compensée par une mise en avant de la dissuasion nucléaire. * «Tsahal : nouvelle histoire de l'armée israélienne» (Perrin, 2006). -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Un article du figaro de ce matin : Le bilan de la guerre embarrasse le gouvernement israélien Marc Henry . Publié le 18 août 2006Actualisé le 18 août 2006 : 09h07 Ehoud Olmert. ( AP / B. Openheim, Pool) Rubrique Spécial LibanMalgré un mois de combats sanglants, le Hezbollah est toujours présent sur le front et donc menaçant. «COMME si de rien n'était» : ce titre surmontait hier une photo publiée en une par le quotidien Yédiot Aharonot montrant un combattant du Hezbollah en train d'observer à la jumelle le territoire israélien. A elle seule, cette légende traduit l'amertume de la population israélienne. Malgré plus d'un mois de combats sanglants et quatre jours après l'instauration d'une trêve, la milice chiite censée avoir été expulsée du sud du Liban est toujours présente sur le front. Sur le papier, pourtant, tout semble se dérouler comme prévu. L'armée israélienne s'est retirée de la moitié de la zone qu'elle occupait au sud du Liban. Le relais a été transmis successivement aux 2 000 Casques bleus et à l'armée libanaise. «Nous voulons en finir le plus vite possible et évacuer toutes nos troupes dans les prochains jours», affirme un officier. Les responsables israéliens ne se font toutefois pas trop d'illusion. «Il est très possible que nous nous retrouvions dans une situation où le Hezbollah va conserver ses capacités militaires», admet-il. Le général Dan Haloutz, le chef d'état-major, a lui-même estimé qu'il fallait se préparer à un nouvel affrontement avec le Hezbollah. Autrement dit, l'armée israélienne a cessé les combats alors que sa mission prioritaire qui était de repousser le plus au nord possible le Hezbollah n'a pas été remplie. Un constat qui risque de coûter cher au trio constitué par Ehoud Olmert, le chef du gouvernement, Amir Peretz, le ministre de la Défense, et le général Dan Haloutz. Les pressions tous azimuts de l'opposition de droite et de gauche, de députés de la majorité, des médias et surtout de l'opinion publique s'exacerbent avec la création d'une commission d'enquête officielle. Pour se défendre, les responsables tentent de présenter le déploiement prévu de 30 000 soldats de l'armée libanaise et Casques bleus au sud du Liban comme un succès qui va «modifier de fond en comble les règles du jeu». Mais l'argument n'a guère convaincu. «La deuxième guerre du Liban n'a rien changé du tout», constatait hier le quotidien Haaretz en soulignant que l'armée libanaise avait reçu ordre d'éviter des affrontements avec le Hezbollah en ne cherchant pas à désarmer la milice chiite. En guise de consolation, Tzipi Livni, la ministre des Affaires étrangères, assure «qu'aucune armée au monde n'aurait mieux fait que Tsahal». Blocus maintenu En attendant, Israël doit se contenter de manoeuvres d'intimidation. Un exemple : l'Etat hébreu menace d'attaquer les camions en provenance de la Syrie transportant des armes et des munitions destinées au Hezbollah au cas où l'armée libanaise les laisserait passer. Pour le moment, Israël a d'ailleurs maintenu en place jusqu'à nouvel ordre le blocus aérien et maritime du Liban. Sur le front diplomatique, l'Etat hébreu essaie de persuader la Turquie de ne plus laisser passer des armes vers la Syrie qui sont ensuite transférées vers le sud du Liban. En d'autres termes, après avoir utilisé le langage de la force avec des résultats plutôt décevants, les dirigeants israéliens dépendent plus que jamais de la fermeté d'un gouvernement libanais qu'ils n'ont cessé de brocarder dans le passé. -
[Liban] Archive
loki a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
nuance , la phrase n'est pas de moi, c'est une interview d'un député du hezbollah !! -
Les Plus Grandes Victoires Militaires...
loki a répondu à un(e) sujet de clad032 dans Histoire militaire
pour rester dans le sujet ; rzhev novembre 1942 , 2 fronts soviétiques ( 1900000 hommes soutenus par 24000 canons et mortiers , 3300 chars ) attaquent 1 armée allemande commandée par model : les soviétiques laissent 100000 morts, 235000 blessés et 1600 chars sur le terrain avant de renoncer.......... -
Le plus grand génie militaire de l'histoire
loki a répondu à un(e) sujet de Akhilleus dans Histoire militaire
par contre yamashita, le conquerant de singapour et le défenseur de luçon, un tout bon ( mais pas un des plus grands chefs de l'histoire tout de même )