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DarkLabor

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Tout ce qui a été posté par DarkLabor

  1. DarkLabor

    Ici on cause MBT ....

    C'est pas faux. On tombe dans les extrêmes du tout numérique contre le tout analogique.
  2. Résultat des tirs mobiles : M1A2 : 17/20 Leclerc : 20/20 Léopard 2A5 : 19/20 Challenger 2 : - T84 : 8 tirs immobiles et 3 en mouvement (d'après la traduction) Résultat des tirs de nuit (dont 10 coups sur 20 en mobile) : M1A2 : 20/20 Leclerc : 19/20 Léopard 2A5 : 20/20 Challenger 2 : 10/10 (le challenger n'aurait pas tiré en mobile) T84 : panne thermique Résultat des tirs mobiles sur cibles mobiles : M1A2 : - Leclerc : - Léopard 2A5 : - Challenger 2 : - T84 : 6/10 (en restant immobile d'après l'auteur) Résultat des tirs (hunter-killer) : M1A2 : n'a pas participé par manque de munitions Leclerc : 13/20 (d'après l'auteur ce serait lors de ce test qu'une panne CHA aurait eu lieu) Léopard 2A5 : 17/20 Challenger 2 : 8/20 T84 : 9/19 Les autres tests ne sont pas suffisamment renseignés.
  3. DarkLabor

    Ici on cause MBT ....

    C'est bizarre, comme il ne précise pas le temps que l'on peut mettre entre la détection et la destruction... Temps de réaction constant, certes, mais lent. Euh, je mets ça sur le compte de l'ignorance et les ragots que l'on peut entendre. Une conduite de tir numérique réagit de façon constante en mode normal, les données nécessaires à l'élaboration des solutions de tir sont rafraichi suivant une fréquence précise (qui dépend de l'importance des paramètres). Lorsque l'on suit une cible mobile, on renseigne la conduite de tir sur le mouvement de la cible. La séquence "normale" prévoit un temps minimum pour chaque chose (le temps que la conduite de tir apprenne comment bouge l'objectif). Quand à l'IHM fragile ou mal adaptée, j'aimerais bien entendre la liste des problèmes relevés par ce monsieur. Il y a du vrai, l'informatique fonctionne suivant une plage de température donnée. Mais il y a pas mal de problèmes que l'on peut classer dans les "utilisations inappropriées". Par exemple le bris d'écran est typiquement la faute de l'équipage. Il a aussi oublié les coups de maintenance qui sont moindre sur de l'analogique... Euh, la salpêtre dans les circuits micro-électroniques... ...il est au courant que les cartes sont dans des boitiers électriques qui sont étanches? Il y a un peu de juste dans ces propos, mais aussi beaucoup d'ignorance. Le problème, c'est que l'analogique est certes fiable et facile d'entretien. Mais elle a prouvée ses limites, là où la conduite de tir numérique permet de réduire les temps pour des performances supérieures, au coût d'une maintenance plus complexe et coûteuse. J'ai eu l'occasion de voir le Leclerc et l'AMX 10 RCR tirer à Mailly. Ce que je peux vous dire, c'est que le temps de destruction d'une cible est largement inférieur pour un Leclerc que pour un 10RC. Par définition, c'est pas prévu pour qu'ils fonctionnent après un tir direct (comme n'importe quel composant non protégé par un blindage). Une perforation d'un ELASO et l'élément est HS. Tout comme une barre de torsion touchée par un projectile est susceptible à la rupture. Après tout est question de profil.
  4. DarkLabor

    Ici on cause MBT ....

    Il y a le pour et le contre. Une conduite de tir analogique n'est pas forcément tributaire du réseau électrique et est composée de composants peu complexes et moins susceptible à une défaillance. Toutefois une conduite de tir numérique permet des performances largement supérieures. Tout en étant constituée d'éléments analogiques en cas d'urgence. (J'ai beau relire ces lignes, et c'est à peut près la seule réponse que je puisse faire. En fait, il y a une erreur de conception de certaines personnes pensant que les anciens systèmes étaient beaucoup plus résistants aux chocs qu'aujourd'hui. Et d'une certaine façon ce n'est pas totalement faux. Toutefois, il ne faut pas oublier que certains composants passent en tout électrique pour des raisons de sécurité. Par exemple, la motorisation électrique permet d'éviter d'avoir un système hydraulique dans le compartiment de combat. En cas d'incendie, ce n'est pas négligeable. La conduite de tir analogique repose totalement sur une connaissance parfaite de l'équipage dans son domaine. Tandis que la conduite de tir numérique capte par elle même les différents paramètres pour alléger la charge de travail et de limiter l'impact de l'erreur humaine sur le résultat final. Ainsi là où l'on avait un très bon équipage et un très mauvais par le passé, on se retrouve avec un très bon équipage et un pas trop mauvais actuellement. Avec la vétronique, l'on dispose d'un ensemble de boitiers électroniques qui remplissent des fonctions différentes. Pour résister aux agressions du champ de bataille, l'on peut soit utiliser la redondance des boitiers soit faire en sorte d'avoir des substituts.)
  5. Difficile à dire. Le K-2 semble reprendre les mêmes concepts que le Leclerc, mais l'on ne sait pas plus sur son équilibre, ainsi que le Type-10. Les Léopards ont de bonnes performances mais les dernières versions montrent qu'ils ne se soucient pas de l'équilibrage de la tourelle ni de la masse oscillante (comme on peut le voir entre le L44 et le L55). De façon générale les tourelles 3 hommes ne permettent pas vraiment le tir en marche (tir en tout terrain, tout en maintenant une cadence de tir). Les tourelles Russes ne permettent pas la stabilisation en tout terrain, le site négatif fait que l'armement principal subit des accoups.
  6. Voilà. On a beau essayer de rattraper le retard. Si c'est pas structuré autour, ça ne l'est pas. Un exemple flagrant par exemple est le type de munitions emportées. On souhaiterait devenir interopérable avec les membres de l'OTAN, seulement, si on place des munitions dans la tourelle, on ne peut en mettre que 5... Il faut donc modifier la structure de la tourelle. Dans le cas de la précision, il est vital de disposer d'une plateforme stable. En équilibrant une tourelle, on gagne sur les efforts à faire pour la bouger, on gagne aussi pour la stopper. Le même principe s'applique à la masse oscillante. +1 =)
  7. Visiblement tu ne comprends pas, tant pis.
  8. Si tu veux que ce soit une arme précise qui touche ses cibles en mouvement, penses-y dès le départ. Après coup, tu ne peux pas avoir quelque chose de décent. Ce qui explique les résultat du Chally.
  9. Il y a une différence fondamentale entre architecturer un système d'arme pour une certaine fonction et donner cette fonction après coup. Certes, le Challenger 2 peut tirer en mouvement, mais cela à plus de limite qu'un système destiné à tirer en mouvement. Là où l'on peut modifier une conduite de tir, améliorer la motorisation tourelle (site et gisement), changer les viseurs. Il est très difficile d'équilibrer une masse oscillante, voir même une tourelle, afin de favoriser la stabilisation.
  10. La précision d'un char n'est pas totalement issue de la précision du tube. La précision dépend de plusieurs paramètres comme : -La conduite de tir qui calcule les solutions de tir. (-La pression, température, vitesse du vent, entrent dans les paramètres qui doivent être pris en compte par la conduite de tir.) -La stabilisation qui permet d'éviter d'avoir l'armement qui oscille suivant les mouvements du canon (que ce soit juste des mouvement issus du pointage ou de la stabilisation en tout terrain). -La balistique de la munition qui dépend de son poids, de sa forme, de la poudre, de la longueur du tube. De cette balistique dépend la dispersion de la munition qui s'accroît avec la distance. -Le viseur tireur doit permettre au tireur de pouvoir pointer précisément le centre de masse de la cible. Avec un grossissement trop faible, le pointage ne sera rarement optimal. -Le degré de maîtrise du tireur, même si de nos jour les conduites de tir tendent à réduire l'écart entre les tireurs du feu de dieu et les tireurs médiocres. Les résultats du Challenger 2 ne sont pas si aberrantes que ça. C'est un système d'arme vieillissant qui n'a pas été structuré autour du tir en marche.
  11. Pas totalement vrai. Les tests sont normalement réalisés par les équipages grecques. Toutefois lorsqu'un essai est déplorable, le constructeur peut demander à ce que l'épreuve soit refaite avec un équipage qualifié. Je dirais que l'on a deux types de pannes : Mécanique et Electronique. La manipulation étant une cause.
  12. Je passe. Les infos autours de la compétition restent parcellaires et pas du tout vérifiées. Il y a toujours les textes de Mr Chassillan, et la pauvre traduction du compte rendu des ukrainiens sur le T-84, mais c'est trop peu pour affirmer quoi que ce soit.
  13. Les caisses sont plus petites, les tourelles plus basses, les tourillons plus proches de la caisse. Au final, les pilotes doivent être petits et le site négatif est largement plus réduit par rapport aux autres chars... Le site négatif étant assez utile pour la stabilisation, pour les défilements de tir... La silhouette est pas mal, mais les sacrifices sont trop importants.
  14. Ce sont des caissons comprenant des étages réactifs. Ils ne sont pas composés de réactif à 100%, ce qui explique la désignation semi-réactif.
  15. Qu'il est gentil. Ce que je faisais référence, c'est la possibilité d'ajouter du blindage par dessus les caissons du Leclerc. Les kits servant d'exemple concret comme quoi cela a été pensé et qu'il est tout à fait possible d'en installer si besoin est. Mon message ne fait pas référence au développement de la SXXI, mais fait état de la capacité du Leclerc a pouvoir évoluer si le besoin s'en faisait sentir (ce qui a été demandé par Drakene).
  16. Sur le livre de Marc Chassillan, on peut voir qu'il y a eu deux kits de blindages réactifs qui ont été pensés autour de la tourelle du Leclerc. Ils n'ont jamais été produit, mais restent une solution en cas d'urgence opérationnelle. Le blindage étant modulaire, on peut aussi compter sur l'extension des caissons en cas de besoin. Comme ce que l'on a déjà pu voir entre la S1 et la S2 et entre la S2 et la SXXI. Toute augmentation de blindage devant être bien pensée afin de conserver la bonne répartition des masses.
  17. Correct. Sauf pour le bouchon d'essence. C'est le bouchon du réservoir pour les laves-épiscopes. Extrême gauche le coffre à lot de bord. La partie texturée avec la poignée, c'est le blindage. Les modules sont recouvert de fibre de verre.
  18. Oh pu****! J'ai mal lu! J'avais compris les plaques dans le puits de tourelle et nous sous.....
  19. L'ARMEL correspond à l'ensemble des boitiers côté chef et opérateur tourelle ainsi que la structure qui les porte. Des cartes électroniques. Oui.
  20. Non, aucune modif de ce côté là. Non, car elles sont plus larges que le trou en lui même. Après d'un point de vue rhéologique, je doute qu'elles soient suffisamment plastique pour passer au travers. Divergence de doctrine, divergence d'emploi, divergence culturelle. Il y a les pours, il y a les contres. Correct. ... euh, non. ARMEL --> http://olivier.carneau.free.fr/photoengins/france/famille_leclerc/leclerc/Leclerc_mml_tourelle_01.jpg
  21. Un trappe sous le siège du pilote et une trappe devant les pieds de l'opérateur tourelle. L'agencement de la tourelle fait que l'ARMEL prendra en premier avant d'atteindre les personnels en tourelle. Alors que dans les autres chars, il n'y a, en général, rien sous les sièges. En dehors de cela, un kit de protection ventral (à l'image du kit développé pour le Merkava) a été pensé, mais jamais produit.
  22. Un exemple simple d'utilisation en école de Steel Beasts Professional, puis mise en pratique : http-~~-//www.youtube.com/watch?v=_O6_qrgA-eQ
  23. A la rigueur, on s'en fiche que l'hélicoptère soit de transport, côté ex-PAVA ou OTAN... Ce qui compte c'est qu'il existe des hélicoptères offrant une protection balistique à ses personnels. L'hélicoptère de transport ne présente aucune menace directe, alors que l'hélicoptère de combat possède une capacité antichar. Quand on conçoit une munition, il est plus intéressant de se baser sur le haut de gamme, plutôt que de penser qu'on aura toujours affaire à du pas ou peu blindé. Au final la question n'est pas de savoir si l'OEFC est capable de descendre un hélicoptère. Mais bien de dire que cette munition n'a en aucun cas été conçue pour neutraliser un hélicoptère (je tiens à mettre ça au clair, car j'ai bien l'impression que le coup du code CHA n'est pas bien digéré par certains). Autant miser sur un obus à explosion programmée... Au moins les éclats auront plus de vélocité que des billes dont la vélocité finale aura été minée par l'aérodynamisme du conteneur. Et au moins, ça a pour mérite d'exister, ce qui n'est pas le cas de la "chevrotine à libération programmée".
  24. Essaie de tirer ton faisan à 1000m alors qu'il est protégé avec un petit manteau kevlar, sachant qu'il peut t'avoir de plus loin avec ses fientes autoguidées (qui te chopent par la calvitie, of course). Pour revenir à la réalité technologique, regarde le niveau de protection du cockpit d'un Mi-28. J'ai du mal à te voir demander au faisan de se poser sur ton tube pour pouvoir mieux le descendre.
  25. L'OEFC NE sera JAMAIS UTILISE contre un HELICOPTERE, ce n'est pas son rôle.
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