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Peut-être, mais dès 2001, il était en production "de série" et il a suffit d'une modernisation pour en faire des F3. La cellule est la même depuis sa mise en service en 2001.Et en 2001, le Rafale M LF1 était déjà le meilleur chasseur embarqué en France.
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Oui, mais pas uniquement. Le Rafale est déjà un viel avion (mis en service il y a 15 ans) et il me parait encore l'avion idéal à court/moyen terme (je ne peux pas m'engager pour du long terme) Le Rafale peut encore changer de réacteur (plus économique, supercroisière, charge utile plus lourde, production d'électricité plus importante...) augmenter de 50% sa capacité de carburant "interne" avec les CFT, augmenter sa maniabilité avec une poussée vectoriel ... Le Rafale du futur risque d'être nettement plus performant que le Rafale actuel. Il ne faut pas développer un nouvel avion parce que l'ancien est moins moderne que la concurrence, mais parce que l'ancien ne répond plus au cahier des charges. Objectivement, si en 1960 à la place du mirage III on avait mis en service un mirage 4C (chasseur lourd, bi ATAR, aux performances assez proches du F4) on aurait pu le conserver en production jusque dans les années 90 ou l aurait été remplacé par le Rafale. Le mirage F1 qui a permis d'augmenter le rayon d'action (inutile avec un 4C) d'utiliser un nouveau réacteur (un retrofit comme sur le mirage 50 aurait suffit) et de réduire la longueur des pistes (mais des moustaches comme sur le milan et des jato devrait suffire) n'aurait pas eu besoin d'être développé. Et le 2000 lui aurait pu encore plus facilement être remplacé par un F1 "Mirage 40C Milan" M53. On se serait juste retrouvé en 86 avec un "petit" prototype de Rafale utilisant massivement du composite (absent sur le IV) des mini réacteur (presque 2 fois plus petit que les ATAR) des commandes de vols électriques, furtif mais aussi performant que le mirage 400 milan pour un cout de production et d'exploitation plus réduit.
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Bof, autant les exercices que les combats réels sont faussés. En pratique dans la plupart des conflits (ou des exercices dont on a les résultats) sont très déséquilibrés. En fait à part pour le conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie, j'ai l'impression que le résultat de la quasi-totalité des affrontements aurait été indépendant du type d'appareil utilisé.
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Athéna ou Neptune ont eux aussi su veiller sur les pilotes de l'Etendard mono-réacteur.
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En fait mon interrogation sur les performances et le coût des reverse sur un Rafale ne concerne qu'accessoirement les BPC. (ou alors le n°4 qui pourrait être bien plus adapté) Il y a de nombreux "PA STOVL" qui seraient plus adaptés que nos navires de débarquement pour opérer des Rafale. En Europe il y aura bientôt 5 PA stovl (les 2 QE anglais, 2 italiens, 1 espagnol) qui auront du mal à avoir une aéronavale performante donc nos Rafale pourraient trouver un PA de remplacement en l'absence du CdG.
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On parle souvent des différentes générations d’avions de chasse. En fait avec le Rafale, je me demande s’il ne s’agit pas du premier avion (qui est et sera) de « dernière » génération. Ce que je veux dire par dernière plutôt que de génération 4,5 ou 4++ ou même 5 voir 6eme, c’est que l’avion de dernière génération est un avion toujours en production et qui n’a pas de successeurs de prévus ou d’envisagés. On peut aussi rajouter que l’avion de combat de dernière génération doit être un avion performant qui répond aux besoins de ses utilisateurs (qui n’ont donc pas envie d’en développer un autre) et de préférence qui est capable de remplacer tous les avions en services (sinon il risque d’y avoir un autre avions de commandé qui sera lui l’avion de dernière génération) Le F22 n’est plus produit et va finir par être remplacé par des F35 en « grand » nombre, le Typhoon sera complété par le F35 qui risque de finir par le remplacer (dans 30 ans), le F18E/F/G sera remplacé par le F35, les russes vont finir par abandonner la production des Su27 ou Mig29 avec le Pak FA, la Chine a encore une profusion de chasseurs, donc je ne crois pas qu’ils aient leur avion de dernière génération. Dans le futur (2030 ? mais probablement au-delà), le Rafale ne devrait pas être dépassé par le F35 (certes plus furtif, mais avec quand même quelques défauts par rapport au Rafale) Face aux Pak FA ou aux productions chinoises dont on ignore encore les performances réelles, le Rafale devrait aussi arriver à s’en sortir. Structurellement le Rafale pourrait bénéficier de quelques améliorations comme un réacteur plus puissant et/ou plus économe (et à poussée vectorielle ?) de CFT et vu qu’il emporte ses armements en externe, il devrait être assez facile d’en avoir de nouveau plus performant (le F35 avec ses soutes aura du mal à servir de lanceur de satellites) L’énorme avantage de l’avion de combat de dernière génération, c’est qu’on va pouvoir en commander en permanence et décider de maintenir à niveau les plus vieux normalement à retirer du service. On ne pourra plus retirer du service un Rafale parce qu’il est obsolète, mais seulement parce qu’il coûte trop cher à moderniser pour le nombre d’heures de vols que sa cellule peut encore faire. Actuellement avec approximativement 250 pilotes volant 200 heures par ans (c’est cohérent comme chiffre ?), on consomme 50 000 heures de vols par ans ce qui correspond à 7 Rafale (avec un potentiel de 7 500 heures chacun) donc si on conserve ce nombre de pilote il faudra qu’on reçoive tous les ans 7 Rafale (8 avec l’attrition ?) pour conserver le même niveau de potentiel pour notre aviation. Suivant le livre blanc du moment, on pourra presque à iso coût disposer de seulement 140 avions (donc avec 7 par ans ça revient à les retirer du service au bout de 20 ans) ou de beaucoup plus (350 si on prévoit de les retirer du service au bout de 50 ans) Et même 50 ans, ce n’est pas forcement énorme pour un avion, le américains ont des B52 encore plus vieux et il reste encore des F4 en première ligne. La durée de vie presque illimité du Rafale va nous permettre d’avoir un grand nombre d’avions ce qui nous permettra de pouvoir en garder en réserve pour pouvoir facilement monter en puissance ou pour en vendre d’occasions. On pourra en vendre des modèles usés pour équiper des pays pauvres qui ne peuvent pas acheter des avions avec 7 500 heures de potentiels ou pour équiper des pays instables à qui on n’ose pas confier des avions ayant encore 30 ans d’espérances de vie.
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Si tu l'écris en anglais, c'est plus clair. Un EJ200 s'éteint et le reflux d'air coupe le second EJ200 vu que le Typhoon a été dessiné comme de la m**** et qu'il n'y a qu'une seule entrée d'air pour les 2 réacteurs. Dans ce cas, en effet on a un bimoteur 2 fois moins fiable qu'un monomoteur.Mais si on compare avec le Rafale (et plein d'autres) la panne d'un réacteur à droite de l'avion ne pourra pas causer la panne du réacteur à gauche de l'avion.
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Que 13 tonnes ? Je croyais qu'on avait prévu un minimum de marge pour un potentiel hélicoptère lourd.Avec ses 15 tonnes à vide, on ne pourra même pas envisager d'avoir un V22. Pour le BPC, je n’espère que 2 avions au maximum par ponté. En fait pour la France, si on se sert de BPC comme mini PA avec des avions relativement spécifiques, ce serait soit pour des missions de formation (mission Jeanne d'Arc avec formation des pilotes à l'appontage) pour du "convoyage" comme piste de secours (pour les avions ayant décollé d'un PA situé à presque 1000km de l'autre coté de la zone d'opération) sinon ce serait pour des missions très ponctuels et dans ce cas on compare avec les LHD américains qui n'ont que 6 Harrier. Le nombre d'aéronavales peut être très variable suivant la compétition entre différent pays. Qui pouvait se douter que la Thaïlande achèterait 11 Harrier et un PA.Si on parle d'un Rafale avec des performances conventionnelles très proches des avions terrestres et pouvant opérer depuis un navire relativement économique et très polyvalent, l'aéronavale risque de ne jamais avoir été aussi économique.
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pour le Su25, je ne sais pas, mais sur les Tu22 il y a un canon vers l'arrière. Bon le Tu22 n'est pas le meilleur avion pour du CAS...
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Concernant le BPC STOBAR ou plus exactement sont utilisation par un Rafale, le décollage ne serait pas un gros problème (presque 200m de piste avec un tremplin et une vitesse du navire de 20 kts, ça doit être assez proche des 400m utilisés sur terre, de toute façon selon Dassault c'est possible pour les PA Indiens à peine plus rapide) Pour l'appontage, le Rafale se poserait en 450m sur terre. Il faudrait qu'il puisse se poser en moins de 150 m sur un BPC allant à 20 kts. Pour un appontage sur un navire "économique" (non optimisé pour les avions) il me parait compliqué d'installer des brins d'arrêt (surtout en rétrofit) L'utilisation d'un parachute frein sur un navire me parait très très complexe et une grosse source d'accident. En fait ce qui me parait permettre de réduire significativement la distance d'appontage serait d'installer des inverseur de poussée. Le Rafale a une poussée maximale presque supérieure à son poids à l'appontage, l'inverseur de poussée pourrait être particulièrement efficace. Surtout que sur un porte-avions, on ne craindra pas d'ingérer des objets donc on pourra l'enclencher à grande vitesse. En bonus, l'installation d'une reverse ne demanderait pas d'installer presque l'équivalent d'une poussée vectoriel ce qui permettrait aussi de réduire la vitesse d'appontage du Rafale ? Est-ce que quelqu'un aurait une idée des capacités d'une réverse performante installé sur le Rafale ? Et avec un M88 en panne ? Du coup, qu'est-ce qu'il faudrait pour installer une reverse sur les M88 ? Sur le Tornado ou sur le Viggen ça demande quoi ? Bon il s'agira d'un système lourd, risquant de tomber en panne, donc cher et inutile pour 95% des utilisations du Rafale, mais si ça permet de se servir du Rafale sur nos 3 BPC ou de proposer le Rafale comme concurrent du F35B pour remplacer les harrier, ce serait peut-être intéressant de l'étudier.
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J'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire, mais les usa vendent des trident aux anglais. Ce ne serait pas plus choquant qu'on vende des Rafale avec ASMP (mais sans la TNA) L'inde est quand même une puissance nucléaire et presque un membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU (ils se sont fait voler leur place par les anglais à l'indépendance)
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En fait ce n'est pas le grade ou la qualification qui compte, mais le montant de la solde. Si un boulot équivalent dans le civil est bien payé (cas des contrôleur aérien, des pilotes, de certains technicien...) il faut une solde relativement comparable donc un grade élevé (pour être cohérent avec la hiérarchie militaire) et un niveau scolaire lui aussi élevé (pour être cohérent avec l'indice salariale de la fonction publique) On peut le tourner comme on veut, mais réduire les salaires des militaires risque de réduire fortement le nombre de volontaires. Déjà que ce n'est pas bien brillant...
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Le problème de toute modernisation de la cellule du rafale, c'est qu'il risque d'être très difficile de moderniser la flotte déjà livrée. Il faut que tous les Rafale F3R puissent devenir des Rafale F4 pour un coût assez réduit. S'il s'agit de remplacer les réacteurs par une nouvelle version, c'est bon mais uniquement s'il ne faut pas aussi changer les ailes pour installer des entrées d'air plus grandes. Actuellement le Rafale a une cellule suffisante pour la quasi-totalité des missions. On a surtout besoin d'un nombre important et d'une flotte homogène. Je pense qu'on est prêt à accepter un avion moins performant que ce qu'il pourrait être (déjà presque 15 ans pour la cellule, on doit pouvoir faire mieux) mais à condition qu'on ait une flotte nombreuse et homogène. Dans quelques années la question va se reposer, mais pour l'instant je pense que le Rafale a une cellule suffisante. De toute façon un nouveau dessin risque de ne demander que quelques années donc autant attendre le plus longtemps possible pour que le rafale NG soit vraiment nettement plus performants que le rafale.
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J'ai écrit de tête depuis mon téléphone. En tout cas l'Égypte a fait parti des premiers clients du 2000. Pour le reste, je voulais dire que l'Égypte est un pays presque en reconstruction. Ils viennent de changer de gouvernement et c'est presque la première fois depuis 30 ans qu'ils ont l'occasion d'acheter un avion de chasse non américain. Ils ont probablement pu constater la liberté d'action des 2000-9 qui ont opéré de chez eux. Si l'Égypte en a les moyens (ou qu'on lui offre) ils peuvent très bien choisir de s'équiper rapidement de chasseurs français (donc de Rafale) qui répondront parfaitement à leur besoin d'un avion compatible avec les USA mais leur permettant aussi d'être autonome. Maintenant le Qatar ou les EAU qui connaissent bien les avions français peuvent vouloir un Retex spécifique à une commande de Rafale.
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L'Égypte a été le premier client du 2000. Ce n'est pas impossible que ce soit aussi le premier client du Rafale. L'Égypte n'a pas besoin d'essayer le Rafale, ils ont tous les Retex de leurs financiers qatari et emirati. D'ailleurs c'est même possible que l'Égypte serve de lancement pour permettre aux EAU ou au Qatar d'avoir un premier Retex non français.
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Je suis toujours surpris que ce ne soit pas plus étudié. Il doit y avoir des dizaines d'A330 d'occasion donc le prix d'un A330MRTT serait forcément moins cher. Vu que les armées de l'air utilisent assez peu leurs avions, même une occasion resterait suffisante pour les 20 ou 30 prochaines années.
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Tout dépend du type de soldat que tu veux. Tu veux des cowboy qui tirent sur tout ce qui bouge (et violent le reste) ou tu préfères des pères familles responsables qui ne tireront pas sur un gosse innocent (oui ça existe) et qui se feront accepter par la population ? On ne peut pas avoir des professionnels matures et responsables avec une moyenne d'age de 30 ans sans qu'une forte proportion de ces militaires aient une famille.
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La PO et la dissuasion nucléaire demandent une bonne dizaine d'avions (et d'équipage) d'opérationnels en permanence (24H/24 et 365j/ans) Rien que pour ces missions, si on rajoute aussi la formation et l'entraînement associé, on arrive quasiment à une cinquantaine d'avions en service. Si on prévoit en plus de monter en puissance et d'avoir un plus grand nombre d'avions en alerte pour la PO (suite à une vague d'attentat aérien ?) ou pour la dissuasion nucléaire (si les FAS doivent compenser une défaillance de la FOST ?) on arrive très vite à ne plus avoir beaucoup de réserves pour les missions "secondaires" comme les OPEX.
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L'un des deux BPC suppose le retrait de service du dernier TCD. En pratique ça n'imposerait qu'un (gros) navire de plus.
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On n'a pas assez de lot de rechange ou de mécanos pour en déployer partout ou l'A400M est amené à se poser.Quand on ne prévoit qu'une ou même deux rotations hebdomadaire, il est impensable de déployer en permanence du personnel de compétent pour changer un moteur d'A400M. La procédure c'est qu'en cas de panne immobilisant l'avion, un second avion d'opérationnel décolle avec l'équipe de technicien et les pièces détachés pour le réparer. Quand on a une flotte uniforme, l'avion amenant les pièces détaché et les techniciens sert aussi à remplacer l'avion en panne le temps de sa réparation. Pour peu qu'on dispose en permanence d'un A400M en alerte ainsi qu'une équipe de technicien et le lot de rechange, l'équipe technique doit pouvoir arriver une dizaine d'heures après la panne. Même si l'heure de vol coûte cher, il revient vite moins cher de maintenir un A400M et une équipe technique en alerte plutôt que de maintenir des techniciens en OPEX. PS: en cas de panne, l'armée de l'air ne compte que sur elle même pour apporter des rechanges. Une des particularité de l'A400M est justement d'éviter les déploiement outre mer. Alors qu'on a pu voir des Transall basé à la réunion ou ailleurs, on ne verra pas d'A400M justement parce qu'un A400M va assez vite et a assez d'autonomie pour arriver presque instantanément à l'autre bout du monde.Pour une mission à la Réunion, alors qu'il faut 3 jours pour déployer un C160 (donc une grosse semaine par rotation avec la métropole) il ne faut qu'une journée avec un A400M (donc jusqu'à 3 rotations hebdomadaire)
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Je ne crois pas que ce soit un véritable problème de compétences. C'est juste un problème de coût ou de délai. Pour réparer le turbopropulseur d'un A400M au Mali, il faut déjà envoyer les mécaniciens et les pièces détachés (un turbopropulseur complet ?) au Mali. Il faut donc trouver un avion de disponible puis si ce n'est pas un A400M demander une autorisation pour faire une escale à mi chemin. En plus du coût d'utilisation d'un autre avion (et de la prime OPEX des mécanos de l'A400M), on a presque 48H d'immobilisation (si ça se passe bien) de l'A400M (et des pilotes qui doivent stationner au Mali avec leur prime associé). Et une fois réparer l'A400M pourra rentrer presque à vide du Mali (les rotation d'A400M vers le Mali servent plus à amener du matériel qu'à en ramener) Sinon on ne répare pas et l'A400M rentre en panne en France. L'avion continue donc sa mission (presque normalement, la charge utile sera peut-être un peu réduite, mais ce n'est même pas sur) et une fois sur sa base d'origine, il est réparé très rapidement par des mécaniciens qui ont eu le temps de se préparer pour changer un moteur. On arrive donc à 2 solutions, la réparation au Mali entraine des surcoûts financier, une immobilisation de 48H (au minimum) et l'organisation d'une mission de secours immobilisant un autre avion pour un aller/retour vers le Mali. La réparation à Orléans demande aux pilotes de prendre un léger risque (voler avec un seul moteur de secours au lieu de deux) pour un coût nul et presque aucun impact sur la mission. En fait c'est presque la réparation au Mali qui aurait été inquiétante. Une réparation sur le terrain est toujours extrêmement complexe.
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Non plutôt couler les BPC que de faire de la pub pour le F35B. Déjà il manque un tremplin pour permettre le décollage des F35B. Sur le BPC pas encore terminé, il doit être possible de le rajouter... mais dans ce cas il coûterait probablement moins cher de rajouter aussi des brins d'arrêt pour permettre d'utiliser des Rafale que d'acheter des F35B hors de prix.
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Je ne suis pas sur qu'on se soit tellement fait piéger par ce contrat. Si j'ai bien suivi les dernières évolutions, la Russie accepte l'annulation du contrat (alors qu'ils étaient en "droit" de réclamer quelques milliards en compensations financières) et qu'on ne lui livre pas les BPC (il faut juste rendre l'avance, mais c'est un peu normal) on se retrouve donc "juste" avec 2 BPC répondant au cahier des charges russes sur les bras. Les convertir en navires français (ou OTAN, ou thaïlandais ou autre...) devrait être assez facile (il faut changer réimprimer les doc en français, faire une réinstallation des logiciel en changeant la langue...) Une mise en service en France (il reste un TCD à remplacer et la Jeanne d'Arc n'a toujours pas eu de successeur) n'est pas absurde et ne serait pas si grave que ça (à une autre époque, on s'est bien retrouvé avec 50 mirage III sans radar) et il devrait aussi être possible de les garder en réserve quelques temps (le temps de trouver un autre client ? ou que l'on oublie l'Ukraine ?) Bon la marine française avec 5 BPC, un PA risque d'avoir un peu trop de gros navires, mais ça aurait pu être pire. Enfin c'est dommage qu'on ait pas vendu un porte-avions. Et au fait, le BPC en cours de construction peut encore être modifié ou il est presque finit de construire ?
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Le problème des pays émergent, c'est que s'ils ont une croissance économique importante, ils ont aussi une croissance démographique importante. La croissance réelle du PIB/Hab est parfois assez basse (presque comparable à des pays développés) Le Brésil est un énorme pays à développer et l'armée n'est pas la priorité.
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Il ne faut pas non plus juger les actions passé avec les évènements d'aujourd'hui. Les Russes voulaient une importante flotte de BPC, ils en ont commandé 2 à la France (partiellement construit en Russie) et les 4 autres devaient être 100% Russes (sauf les plans) Évidemment depuis 50 ans, même si une partie des militaires russes veulent une aéronavale, une grande partie préfère les sous-marins. La question se repose aujourd'hui. Une grande partie de la classe politique française était contente d'exporter enfin du matériel militaire, la Russie n'était plus l'URSS. Maintenant qu'on a gagné le contrat, personne ne veut prendre ses responsabilités. La CGT était évidement pour vendre des navires à un pays qui n'est pas prêt de devenir un concurrent commercial (et maintenant qu'ils sont construit et que les employés ont eu du travail, la CGT s'en fout qu'il soit livrés ou non donc c'est politiquement correct de dire qu'on ne veut pas les livrer) Et accessoirement le président français responsable de la vente n'est pas celui qui responsable de la livraison... Objectivement ça reste quand même un problème OTAN plus que purement français. C'est la France qui est dans la m****, mais ça a failli être l'Espagne ou l'Italie. Avec ses pays, il y aurait eu moins de discutions vu que les USA responsables de 5% de la construction (et donc du marché) aurait pu en interdire l'exportation sans aucune conséquences pour eux. Mais dans ce cas, suite à une crise politique entre l'Espagne ou l'Italie et les USA, le congrès aurait probablement finit par acheter un navire pour l'USNavy. Là on va avoir 2 navires sans clients. Un des deux risque de finir en France (à l'origine, on voulait 4 BPC) mais le deuxième risque d'être exporté. Si on n'entend pas trop les Anglais nous dire qu'il est inacceptable de vendre aux Russes, c'est peut-être qu'ils préfèrent qu'on vende aux Russes plutôt qu'aux Argentins...