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+1 Même si une mission réelle (pendant Harmattan par exemple) avait du être annulé suite à cette panne, on n'en aurait pas entendu parler. C'est quasiment équivalent. Sinon pour le débit, ça dépend aussi des avions. La perche du Rafale peut avaler beaucoup plus qu'une perche de SEM par exemple. Pourquoi 3 avions ? Il y a déjà un des 4 avions de la patrouille qui a du abandonner ?Si on veut être honnête un des ravitailleur ravitaille simultanément les deux avions de la patrouille, donc il faut comparer avec un nombre paire d'avions à ravitailler. Normalement ce sera quasiment équivalent, mais ça dépend de plusieurs facteurs. Le système de boom permet un débit plus important, mais ce n'est utile que s'il faut transférer beaucoup de carburant. Si les avions ont besoin de 500 kg ou de 6 tonnes ce n'est pas le même type de ravitaillement qui sera le plus rapide. Et ça va aussi dépendre de l'agilité de l'avion. Le panier est beaucoup plus pratique à installer. On peut avoir des ravitailleurs "léger" sur base d'avions de combat "nounou" (trés utile sur PA) ou sur une base d'avions de transport "léger" (C160, C130...) ou à partir d'avion de ligne très légèrement modifié (il suffit presque d'un "simple" pod) Pour un pays pratiquant peu le ravitaillement en vol, ce sera très dur de s'équiper d'une flotte correcte de ravitailleurs par boom qui seront inutilisé le reste du temps.
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Le pire, c'est que ce ne serait pas forcement absurde pour un PA2. On aurait besoin d'un PA2 assez grand pour remplacer ou seconder le CdG pendant ses indisponibilités. Mais il faudrait aussi qu'il soit utile quand le CdG est opérationnel, donc qu'il puisse faire le boulot des BPC. Un PA avec radier de 40 à 60 000 tonnes serait capable de faire quasiment le boulot du CdG et pour les missions de transport, il sera juste de la taille des LHA et LHD américains, donc pas si gros que ça et plutôt adapté à nos besoins pour les grosses OPEX. Maintenant faire presque 1 millions de tonnes de navires de cette classe...
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En combat à portée visuelle, c'est vraiment la qualité du pilote qui compte.En combat tournoyant, celui qui gagne c'est celui qui reçoit le soutient d'un troisième participant. Si les règles d'engagement imposent d'effectuer les interceptions avec un combat visuel voir de se limiter au canon, il vaut mieux avoir beaucoup d'avions.
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Pour battre en retraite, il faut en avoir la possibilité. A part l'Inde, je ne suis pas sur qu'un seul des clients de Dassault ait une profondeur stratégique suffisante pour ça. Un Rafale (ou presque n'importe quel autre avions polyvalent) en configuration "réaliste" emporte 6 armes air-sol en plus de ses armes air-air. Donc s'ils ne sont pas intercepter, ils seront largement capable de détruire plus de 5 avions par raid. Battre en retraite est la meilleure façon de se faire détruire au sol. L'Argentine qui avait la possibilité d'éviter le combat (on parle d'un conflit très localisé avec des règles d'engagement assez spécifique) n'a pas battu en retraite et les avions qui n'ont pas était abattu ont survécu parce qu'ils devaient protéger le continent.
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D'ailleurs si le radar est changé pour un RBE2, ce serait un RBE2 AESA de dernière génération (le PESA ne sont plus construit, ce serait encore plus dur d'en faire une version pour le Mirage 2000) Pour les plafonds, je crois que celui du Rafale est presque identique à celui du Mirage 2000. En pratique les 2 avions sont plus limités par la capacité du pilote que par celle de la cellule. Il faut que le cockpit soit pressurisé et que le pilote supporte une éjection au niveau du plafond.Concernant la vitesse, le Rafale a une meilleure accélération et le Mirage aura probablement perdu de la vitesse suite au tir de météor. En pratique si les 2 avions se repèrent à mach 1 et qu'ils accélèrent avant de tirer, le Rafale risque d'être plus rapidement à mach 1,8 que le Mirage 2000. Enfin théoriquement si on envisage un changement de radar avec un radar plus puissant que le RDY-2, je ne vois pas ce qui interdira l'utilisation du météor sur le Mirage 2000. (déjà 165 km pour le RDY-2 ? le météor n'a pas besoin de beaucoup plus) Enfin ça ne veut pas dire grand chose. Des Crusader de l'aéronavale pouvait affronter des Mig 29 Syrien en étant en infériorité numérique. Alors avec des Rafale... Maintenant avec budget égal, une armée avec peu de Rafale pourra plus les faire voler qu'une armée avec beaucoup de Mirage 2000. Ses pilotes seront donc mieux formés. Si on parle d'un usage basique du Rafale, on a quand même un avion avec beaucoup de missiles (et les meilleurs, avec le Météor ou le Mica IR), des gros réacteurs (forte accélération même si la vitesse max n'est pas au rendez vous), un radar puissant, une très bonne autonomie, une SER réduite et même une petite surpercroisière. Quand on compare le Mirage 2000 est vraiment un avion de la génération précédente. Il a l'avantage d'être beaucoup moins cher (les cellules sont presque gratuites) Non je ne pense pas. Mais il reste "possible" d'installer un OSF, un RBE2 AESA, tout l'armement du Rafale et même un mini SPECTRA pour avoir une sorte de Rafale d'occasion et bas de gamme pour servir de transition.Bon il serait aussi possible de changer de réacteur, mais à moins de s'équiper de réacteur étranger, ça risque de couter très cher pour pas grand chose.
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Oui, un peu quand même. Prévoir qu'un Rafale arrivera à abattre plus de 4 Mirage 2000 modernisé, c'est assez optimiste. Pour le BVR, le Rafale commencera à avoir l'avantage avec ses météor. Mais à très grande portée (entre 80 et 180 km ?) le Rafale va devoir se contenter d'un taux de réussite assez faible. Le météor est un gros missile, idéal pour abattre des "gros avions" (de transport, bombardier lourd, AWACS, ravitailleurs...) mais un peu moins performant face à des chasseurs légers. En limite de portée du météor, le Mirage 2000 a quand même des chances de s'en sortir. Le Rafale va aussi être limité par son nombre de météor. Les prévisions actuelles pour l'armée de l'air françaises parlent de seulement 2 météor par avions, donc face à 4 fois plus de Mirage 2000 ça risque d'être très juste. S'il y avait 6 ou 8 météor par Rafale, on pourrait se contenter de cette étude du BVR, mais vu qu'il y en aura 4 au maximum, on risque de passer ensuite à portée de tir de mica EM. Et si les 2 avions ont le même missile, le mirage 2000 risque d'avoir une portée plus importante vu qu'il ira un peu plus vite. Bon s'il a du effectuer des manoeuvres pour éviter les météor sa vitesse ne sera peut-être pas plus importante que celle du Rafale. A portée de Mica le combat risque d'être assez équilibré. La SER plus réduite du Rafale risque de ne pas changer grand chose et même le SPECTRA ne sera pas révolutionnaire vu que le Mirage 2000 aura aussi des systèmes défensifs "presque" équivalent. Et enfin on risque de passer au tir de Mica IR puis au combat tournoyant. Et dans ce cas, le vainqueur risque simplement d'être celui qui a les meilleurs pilotes ou celui qui en a le plus.
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Peut-être que le gripen est avant tout un chasseur donc destiné à opérer à haute altitude pour les interceptions. Et, même en tant que bombardier, il s'agit avant tout d'un avion économique. Pour une armée de l'air qui a peu de moyens et dont les pilotes volent peu, ce sera dangereux de faire des vols en BA.
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Opérationnellement oui, mais financièrement non.
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Je crois que ce n'est pas la vente d'Amraam qui pose problèmes, c'est juste la livraison.
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L'exemple du F15 me parait bien plus adapté que celui du mirage III. Face à des avions rapides comme les F15 israéliens ou saoudiens, les Su27 d'Ethiopie ou Erythrée, les Mig 25 algériens (ou ex libyen ?) voir même face à des avions syriens (ils ont failli se doter de Mig31, ils n'ont pas des Mig 25 ?) un Mirage 2000 capable d'aller à mach 2,2 aura plus de chances qu'un Rafale capable d'aller à mach 1,8 a bien plus de chances de réussir son interception.
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La capacité d'aérotransport n'existe pas, mais la capacité de transport existe. Quand on reproche au Leclerc de coûter trop cher lors de ses déploiements, il me parait surprenant qu'on n'envisage pas de faire des petits déploiements de seulement 3/4 chars.Le Leclerc est presque aussi complexe/cher qu'un hélicoptère ou un chasseur et on se contente d'en déployer des "escadrons" de 2 ou 3 chasseurs ou hélicoptères. Si l'armée de l'air faisait comme l'armée de Terre avec ses Leclerc, on n'aurait pas souvent des chasseurs de déployés en OPEX. Pourquoi jamais moins de 4 ? Rien que 2 ça permettrait d'en avoir toujours un de disponible pour renforcer l'infanterie et les blindés légers en cas d'accrochage. Avec l'A400M, la différence entre le lourd et le léger devient très fine. Un système de presque 37 tonnes (hors carburant) pourrait être considéré comme léger puisque "facilement" aéro transportable. Même un système demandant 2 rotations d'A400M pourrait être considéré comme léger.Rien qu'avec 6 A400M, on pourrait envisager un pont aérien de 100 à 200 tonnes quotidiennes de charges "lourdes" et volumineuse. Avec 6 A400M, il ne faudra que 4 jours pour déployer un escadron de Mamba. Si on continue à ce rythme en un mois et avec seulement 6 A400M, on peut déployer plus de 3 000 tonnes de matériel "lourd". Euh, tu t'es trompé de pseudo ? ou tu as répondu à un message vieux de plusieurs mois ?
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Sur le fil en question on trouve ça : Même si c'était il y a 12 ans, ça doit être assez représentatif. Les objectifs actuels serait de 51 Leclerc (17*3) Mais rien que 13 Leclerc, ça demanderait de mobiliser 6 A400M pendant une semaine, si on envisage l'aérotransport (donc ce qui n'est pas trop HS dans ce fil), on pourra difficilement envisager de déployer plus que ces 13 Leclerc (même à long terme quand on aura une vingtaine d'A400M de disponible). Enfin si on parle d'aérotransport, la question qui me parait plus pertinente et de savoir si on peut avoir un intérêt à ne déployer que 2 ou 3 Leclerc (en complément de véhicules plus légers pouvant eux aussi être aérotransporté ou déjà déployé). Mais j'ai déjà posé la question sur le fil adapté et ça n'a pas sorti le forum de sa torpeur estivale. C'est à mon avis une des questions capitales concernant l'utilité d'un aérotransport. Enfin si ça n'a pas encore été fait (c'est aussi valable avec un moyen de transport plus traditionnel et ça permet de réduire le coût du déploiement) c'est probablement que c'est contraire aux doctrines d'emploi de l'armée de terre française.
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En effet l'A400M serait un excellent avion même s'il ne pouvait pas transporter de Leclerc. Mais en plus, je ne vois pas ce qui empêcherait certains A400M (ceux au plancher renforcé que le France ne prévoit pas d'acheter) de transporter des Leclerc pour les missions de transport stratégique (donc quand on peut se permettre de passer une journée à reconditionner le char) Bon évidement, je me fie aux capacités théoriques de l'A400M qui n'a pas encore été utilisé en configuration opérationnelle avec plus de 22 tonnes de charge utile à ma connaissance (soit 60% de sa capacité théorique maximale) Si on considère que l'A400M est physiquement capable de transporter des Leclerc démontés, je ne vois pas comment on peut encore reprocher à l'A400M d'être trop petits pour les besoins français. PS: A propos de bashing, je crois qu'en cas de besoin (donc pour une situation qu'on n'a pas vu depuis la première guerre du golfe), on aura un peu plus que 13 Leclerc de déployables sur les plus de 200 actuellement en service.
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J'ai l'impression qu'il y a vraiment très peu de pubs sur les missions de transport logistique, c'est assez dur de savoir quand est-ce qu'on se sert d'avions pour transporter quel type de charge. A ce que j'ai trouvé : En 2007 (avant qu'ils ne reçoivent leurs C17) les canadiens ont déployé leurs 20 Leopard2 en AN124. En 73, les américains ont livré en urgence des M60 aux israéliens. Lors de ce conflit le transport par voie maritime était beaucoup trop lent et les américains se sont limité à envoyer tout ce qui pouvait être transporté par air. J'ai des informations contradictoire pour la 1er guerre du golfe. En apparence les C5 (et quelques AN124 ?) auraient participé au transport de certains chars (dont des AMX30 français ?) et même si le nombre de chars transportés par voie aérienne devait être négligeable par rapport à celui par voie maritime, il est possible que cela ait servis de complément (à cette époque on ne trouvait presque plus de ferry de disponible) Sur la page Wiki de l'AN22, il est écrit que deux régiment se servaient des AN22 essentiellement pour le transport des "chars lourds" T62 et T54. On pourrait aussi rajouter quelques opérations "tactiques" ou des C17 ont débarqué quelques chars pour prendre le contrôle de l'aéroport. Cette situation en plus d'être exceptionnelle est presque hors sujet vu qu'il faut être sur d'avoir le temps de remonter le Leclerc déchargé des A400M avant le combat ce qui est assez loin d'être évident. L'aérotransport de char n'est pas quelque chose de courant, mais ce n'est pas si rare que ça. Et vu le peu qu'on utilise nos Leclerc, il ne me parait pas tellement improbable qu'on ait besoin de l'aérotransporter si un jour on en a besoin. On se sert tellement peu souvent du Leclerc qu'on ne peut pas faire de statistique sur son transport. Un des défauts de l’aérotransport est son coût. Mais le coût du transport terrestre avec en particulier les frais de douane, mais aussi les frais de transport (surtout sur plusieurs milliers de km) qui imposent de sécuriser le trajet (ce qui a aussi un coût) et probablement des délais bien plus importants. Le surcoût de l'aérotransport n'est peut-être pas toujours très flagrant. Un des autres défaut de l'aérotransport, c'est aussi sa "faible" capacité de transport. Mais c'est peut-être plus un préjugé qu'une réalité. En effet on compare un A400M transportant un "demi" char avec un BPC pouvant transporter une soixantaine de blindé dont une quinzaine de Leclerc. La capacité de transport d'un A400M est aussi bien plus importante que celle d'un C160, à tel point que sur un mois en "temps de guerre" (donc avec les moyens financier suffisant pour les faire voler) et devient presque comparable avec celle d'un navire. Un A400M fera presque une rotation quotidienne alors que le BPC devra se contenter d'une rotation mensuelle. Ce qui fait qu'il faudra probablement moins d'une dizaine d'A400M pour être aussi efficace qu'un BPC au mois. Sinon un châssis de Leclerc fait 3,43 m de large pour plus de 33 tonnes (36 à 37,5 tonnes en ordre de combat suivant la série, dont 1900 L soit 1,5 tonnes de fluide divers, presque une tonne de munitions, 2 tonnes de moteur ...) Cela devrait être à la limite de l'acceptable pour l'A400M. Bon c'est sur qu'un AN124 loué ou un C17 allié devrait être plus adapté, mais ce serait intéressant de savoir si on peut se contenter de nos propres moyens.
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A part quelques contrat assez spécifique (cas des -5 qatari qui doivent être vendu avec accord de la France pour être remplacés par des Rafale) le propriétaire d'un équipement peut le vendre à (presque) n'importe qui. La seule chose que peut faire le producteur c'est de ne pas assurer le soutient technique des avions revendus. Pour le cas des mirage 2000-9, on pourra difficilement faire pression sur les -9 sans impacter les 2000EM que l'on a vendu aux Égyptiens. On ne pourra faire pression que sur les équipements spécifiques des -9. Sauf qu'avec une soixantaine d'avions, ils devraient pouvoir par cannibalisation maintenir une flotte opérationnelle assez longtemps. Bon le pays producteur peut aussi faire pression sur le pays qui veut revendre ses avions. Mais c'est un rapport de forces et je ne suis pas sur qu'on soit assez motivé pour ça.
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La coupe du monde et ces conséquences en termes de sécurité globale
ARPA a répondu à un sujet dans Evénements
Pour que ça puisse bien dégénérer, il faudrait qu'on apprenne quelques heures après une victoire en finale de l'Allemagne que les joueurs allemands étaient dopés lors du match contre le Brésil. Bon vu qu'il n'y a presque pas de test anti-dopage, c'est hautement improbable, mais le Brésil pourrait très mal le prendre. -
Magnifique poisson d'Avril, le Typhoon polyvalent...
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Il faut faire attention, les détails ont tendance à beaucoup plus complexifier qu'à apporter une information juste. Le nombre d'avions ne montre que la volonté politique d'afficher qu'on a déployer des avions. Les suédois ont déployé des Gripen pendant une semaine sans faire aucun vols... puis ils se sont limités à quelques missions air-air ou de reco de courte durée. La disponibilité a elle seule n'a pas beaucoup de sens. Le nombre d'avions disponibles à l'instant T peut être très faible si les avions viennent juste de rentrer et que le vol suivant est prévu à peine une heure plus tard. Mais ce taux très faible peut n'avoir aucun impact s'il y a assez d'avions de disponibles pour assurer les missions. Et à coté de ça le pays qui se contente d'un vol hebdomadaire n'a pas de mérite à avoir une très bonne disponibilité. Mais cette flotte avec une "très" bonne disponibilité pourrait quand même avoir plus de mal à assurer toutes ses missions si elle n'a pas (assez) d'avions en spare pour assurer les missions. Cela montre à la fois la polyvalence de l'avion et l'absence d'autre vecteurs de la part du pays pour assurer ces missions. Le Typhoon a de "mauvais" chiffre parce que les Tornado ou F18 sont bien plus performant que les mirage et parce que les propriétaire ce ces avions ne voulait pas trop intervenir (ce qui explique la quasi absence de mission air-sol de la part de certains pays) Je ne sais pas trop ce qu'on peut en conclure sur la qualité des avions. Des avions étaient basés plus loin que d'autres ? Si on avait la durée des vols trajet inclus, on pourrait en conclure que certains ont une meilleure autonomie (ou plus de mal pour trouver de quoi tirer leur armement) Les coûts, c'est très très difficile à calculer. Ensuite la définition "heure de vol de guerre" me parait assez complexe. Des Rafale effectuant une pénétration en basse altitude pour larguer des SCALP à l'intérieur du territoire libyen doivent consommer beaucoup plus que des Typhoon à haute altitude en patrouille avec 2 AMRAAM au large de la frontière libyenne. Le coût en personnel est lui aussi très dur à évaluer. Suivant les OPEX, on préfère parfois déployer plus de personnel pour qu'ils puissent effectuer une maintenance plus complète alors que pour les OPEX plus petite il parait plus économique de changer les pièces en panne qui seront ensuite réparé à l'arrière (ou chez l'indus) Sinon pour le Rafale M, on compte le prix du personnel associé au PA ? ou c'est l'E2C qui le prend à sa charge ? Concernant les coûts, c'est assez difficile d'avoir des données comparables. Certains pays vont augmenter le coût de ce que ça leur a couté pour dire qu'ils ont bien participé alors que d'autres pays vont minimiser les coûts pour faire croire que leur matériel ne coûte pas cher à utiliser et qu'il faudrait l'acheter. Et oui, les Américains ont la gâchette facile. Maintenant est-ce que c'est vraiment utile de tirer toutes ces munitions ? Les hélicoptères français de l'ALAT ont eu des statistiques à ce sujet assez impressionnante, mais je ne suis pas sur que ce soit grâce au Tigre. On voit surtout l'efficacité de leur technique de combat et la petite taille de leur armement. On va surtout voir qui s'est chargé de détruire les bunkers. Sinon un SCALP, c'est une tonne de charge militaire ou 400kg d'explosif ? Une base aérienne (traité par une dizaine de chasseurs emportant plusieurs missiles) ça compte pour un ? Et un 4X4 avec 5 passagers traité par un hélicoptère ça compte pour 6 ? Les T72 et T55 obsolètes ça vaut 0 mais le puis de pétrole ça compte pour 100 millions ? J'ai l'impression qu'on peut vite arriver à des absurdité avec tous ces détails. A mon avis, il faut plutôt comparer de très loin. On a vu que la France (et en grande partie grâce au Rafale) a pu s'occuper de plus de 50% de la Libye avec assez peu de moyens. Le Rafale a démontré sa capacité a intervenir en premier, à effectuer toutes les missions envisageables, à conserver une disponibilité suffisante et enchainer les missions, à se déployer assez rapidement et à ne pas tomber en panne (ni avoir besoin de se détourner pour se poser en catastrophe sur une base à proximité) Il a aussi démontré que la France avait un potentiel militaire non négligeable. A coté de ça, le Typhoon a juste démontré qu'il existait et les américains ont éprouvé le besoin de tirer plus d'une centaine de missiles de croisière (bientôt périmé ?) tout en étant moins réactifs.
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En fait les Rafale partaient aussi du PA à moins d'une demi heure de la zone d'opération.
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Les 500 Typhoon, c'est juste qu'on les a et qu'on ne va quand même pas les mettre à la casse. Par contre pour les Gripen, on en a à peine 200, en construire 500 de plus ne me parait pas très judicieux. Le Gripen (on parle du NG ?) est un chasseur assez peu performant à comparer au Rafale donc on ne s'en servira que pour faire du nombre et même son coût qui est son principal avantage ne l'est plus tant que ça suite à sa prise de poids pour la version NG. En fait on a besoin d'un avion économique capable d'assurer les missions de PO (mais pas face à des PAK FA) ou pour faire du CAS et en déployer pour des OPEX de "basse" intensité (en seconde vague, une fois que les Rafale ont fait le ménage pour réduire le coût de l'OPEX) Mais dans ce cas le Mako me parait mieux correspondre à nos besoins (de meilleures capacité air-sol, un coût plus réduit, véritablement européens, des capacités air-air "suffisantes" et en bonus une production en "grande" série grâce à son dérivé d'entraînement potentiellement embarqué)
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Ce serait en effet l'idéal. Mais on ne fait rien pour. En chasseur léger "compatible", on a failli avoir le Mako, mais personne ne l'a soutenu (à tel point que les industriels ont préféré l'équiper d'un réacteur US pour l'export hors UE) et il y aurait eu presque un millier de chasseurs lourd (Rafale/Typhoon) La question du besoin devrait aussi se poser. L'Allemagne qui n'a pas de DOM/TOM, ne fait pas d'OPEX et n'a plus d'ennemis a besoin de beaucoup moins de chasseurs que la France qui est en permanence en conflit quelques part sur terre ou que la Grèce qui est à la limite de la guerre avec son voisin Turque.Si on rajoute que le territoire allemand est beaucoup plus petit ou facile à défendre que le territoire français ou Grècque, on arrive à justifier (partiellement) cette différence d'effectif. Maintenant comme tu l'as dis plus haut, il faudrait que les pays riches qui n'ont pas besoin de beaucoup de chasseurs s'équipent de F22 (ou de ce qui s'en rapproche le plus) pendant que les pays les plus pauvres s'équiperont de F5 pour en avoir un nombre suffisant.
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Lors des négociations du Rafale/Typhoon, Dassault avait plaidé qu'en plus des 336 Rafale Français, il arriverait à en vendre un paquet à l'export alors que les autres pays ne serait responsable de presque aucune vente (ou juste les 72 saoudiens qui remplacent les Tornado) et que dans cet optique il n'était pas normal que Dassault (et la France) ne bénéficie pas de plus de retombées industrielles. A cet époque le savoir faire a été contesté alors qu'ils avaient des résultats à l'export bien plus impressionnant que les autres partenaires. Pour le prochain chasseurs européen EADS Airbus risque d'être préféré et il pourra se vanter d'avoir développé l'A400M. Même si l'A400M a été relativement mal développé (surcoût, retard ...) son développement parait exemplaire à coté de celui du Typhoon. Dassault a presque aucune chance de développer le prochain avion de combat européen. Il pourra peut-être développer le prochain avion de combat français (avec éventuellement une forte participation étrangère) mais il ne développera pas un avion européen.
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Je ne sais pas. Mais le Mig 29 pouvait "fermer" ses entrée d'air pour les phases de décollage et d'atterrissage ce qui lui permettait d'opérer depuis des pistes en assez mauvais état.
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Le problème, c'est que tu risques d'être tapis avant d'avoir vu quoique ce soit. Sinon pour revenir au problème du cahier des charges, on peut se demander à quoi ça sert d'avoir un avion STOVL. Il y a quelque temps j'ai lu une thèse écrite en 49 par un futur général, il disait qu'il fallait pouvoir se passer des grosses et vulnérables infrastructures terrestre pour opérer les chasseurs. La solution actuelle est d'utiliser des STOVL Harrier ou F35. Sa proposition était beaucoup plus simple, pour le décollage un "catapultage" comme pour les V1 devait suffire. Actuellement vu la puissance des avions, un décollage en configuration légère devrait pouvoir se faire depuis une route assez courte surtout elle se finit par un tremplin. Pour l'atterrissage, il proposer un amerrissage dans le lac le plus proche. Il était dans l'optique des avions fusée de moins de 4 tonnes à pleine charge. Avec nos avions modernes beaucoup plus vulnérable à la corrosion, il me parait en revanche tout à fait possible de faire un atterrissage sous parachute. On sait faire des parachutes pour des charges de presque 16 tonnes, il doit être "assez facile" de faire un parachute permettant à un avion (Gripen ?) relativement léger de se "cracher" avec un choc comparable à celui d'un appontage. Ce serait une solution idéale pour opérer au plus près du territoire adverse (donc utilisations des Marines ou de pays souhaitant envisager une guerria) Pour opérer sur un porte-avions, on a la solution classique des brins d’arrêts. Parfois on peut faire presque aussi bien pour beaucoup moins cher. C'est beaucoup moins joli, mais c'est une solution infiniment moins cher.