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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. ARPA

    Marine brésilienne

    Et puis "une taille quasi similaire au projet indien" peut-être mais dans ce cas on ne parle plus de SNA mais de SNLE bas de gamme. Enfin ce ne serrait pas illogique de la part du Brésil, même si c’est politiquement incorrect.
  2. A mon avis il est plus simple (plus logique ?) de faire comprendre que l'AdA peut remplacer l'aéronavale. Les bons pilotes de l'AdA peuvent être formé aux appontages, ensuite les mécaniciens n'ont besoin que d'une formation assez réduite pour pouvoir opérer depuis un porte-avions. Même les contrôleurs doivent pouvoir assez facilement passer d'une base terrestre à un porte-avions. A part les chiens jaunes et plus particulièrement ceux servant aux appontages, je crois que tous le personnel de l'aéronavale peut être remplacé par du personnel de l'AdA (ayant éventuellement une rapide qualification embarqué) A mon avis l’aéronavale n’a besoin en propre que d’une ou deux escadrilles (autant que de porte-avions) pour assurer les missions anti-navires et de défense aérienne de la flotte. Les autres missions comme le bombardement d’un pays devrait plutôt être laissé à l’AdA qui pourrait considérer le PA comme une base aérienne prédéployée. Déjà je suis contre l’idée de faire un PA qui ne devrait naviguer que 2 ans tous les 7 ans. C’est un argument nul, je ne vois pas qui on peut arriver à convaincre avec une argumentation pareille, surtout si on rajoute qu’en cas de besoins les 2 ans d’IPER peuvent passer à quelques mois, que l’armée de l’air peut grâce à des liners reconvertis en ravitailleurs déployer ses AWACS et ses chasseurs et être presque aussi performant qu’un GAN (mais pas pour le même prix) pendant une courte période. A mon avis un PA2 doit servir tout le temps quand il est disponible. A la rigueur qu’il ne soit pas toujours équipé d’un véritable groupe aérien et d’une véritable escorte, mais il peut toujours servir de BPC ou de navire école de luxe. Concernant le prix d’un PA, ce n’est pas véritablement lié à la taille de la coque dans le sens ou le prix de matière première est presque négligeable, enfin le presque reste relatif vu que la coque du PA2 approchait quand même le Md€. Même le surcoût d’entretien d’une coque plus grosse, de moteurs plus gros et à la surconsommation risquent d’être assez réduit (enfin c’est pas évident) et de ne pas justifier l’achat d’un PA de 30 000 tonnes plutôt que d’un PA de 70 000 tonnes embarquant trois fois plus d’avions. Mais le petit porte-avions est par nature plus discret et moins prestigieux qu’un navire plus gros donc on a moins besoin de l’équiper de système de défense. Un petit PA peu défendu (comme nos BPC) coûtera moins cher qu’un gros PA aussi bien défendu que le dernier CVN américain. Ensuite il y a le prix de développement du navire qui peu coûter assez cher. Le PA2 sur base de CVF demandait quand même de modifier le système d’appontage, de catapultages, de stabilisations donc la masse maximale donc la motorisation, bref je me demande ce qui serrait resté en commun avec le CVF donc quelques étaient les véritables économies. Une série de 2 ou 3 petits PA pour la France mais aussi pour l’export permet de fortement réduire les frais de développements. Et surtout mon argument principal en faveur des petits porte-avions, c’est que ça ne sert à rien d’avoir un PA géant qu’on n’aura pas les moyens d’utiliser à 100% de ses capacités. Tant qu’on n’a pas de quoi remplir un PA d’avions, ça ne sert à rien d’un commander un plus gros. Demander un PA2 plus gros que le CdG alors que le CdG est capable d’embarquer la totalité de nos avions embarqués, me paraît un peu prétentieux. C’est comme commander un BPC alors que nos navires sont déjà capable d’embarquer la quasi-totalité des hélicoptères de l’armée de l’air et de l’ALAT.
  3. C’est vrai que j’ai de plus en plus l’impression que l’armée ne se prépare plus à la guerre. On prévoit plutôt une crise continue ou une guerre froide demandant d’optimiser nos moyens mais pas de les augmenter brutalement. Pour les civils, ça peut ce voir avec le plan vigipirate toujours rouge au point que ce n’est plus crédible. Pour la marine c’est encore plus net, en période de paix nos navires sont en mer presque au maximum de leurs possibilités et une guerre ne verra pas augmenter significativement notre nombre de navire en mer.
  4. ARPA

    [Rafale]

    Déjà je présume que la cadence va passer du seuil inacceptable de 10 exemplaires annuel (certaines prévisions parle de 8 exemplaires annuels) à 15 ou plutôt 20 exemplaires annuel. Et il reste encore de la marge par rapport à la cadence maximale de 33 par ans. Une monté jusqu'à 30 rafale par ans est tout à fait crédible. La chaîne de production du NH90 est par exemple prévu pour livrer 60 exemplaires annuels alors que le maximum serraient de 66. Ensuite si on récupère les 60 mirage 2000-9, il devient moins urgent de recevoir nos rafales dont la commande serra probablement réduite. Et puis si on vend au Brésil, aux EAU, en Lybie, en Suisse, au Koweït, en Inde, en Grèce… Certains clients devront attendre pour avoir leurs livraison complète. Par exemple les EAU vont commander 60 rafales (oui je suis voyant) mais je doute qu’ils prévoient d’avoir 60 rafale en services, ils veulent probablement en avoir quelques uns en réserve pour compenser l’attrition donc on pourrait livrer les derniers exemplaires plus tardivement. Ensuite si la demande est vraiment élevé, on peut ouvrir une autre chaîne de production, soit en France soit chez un client comme le Brésil, l’Inde mais aussi comme la Grèce, la Belgique ou l’Egypte. Cette nouvelle chaîne de production à l’étranger peut servir pour répondre aux besoins du pays dans lequel on installe cette chaîne (cas de l’Inde du brésil ...) mais aussi à ceux de ses alliés (cas de l’Egypte ou d’un autre pays Arabe d’en l’hypothèse de commande arabe groupé pour développer l’industrie d’un de leurs pays, ou cas d’un pays de l’UE qui pourrait produire pour les clients de l’UE) voir éventuellement pour tous les clients export et c’est considéré comme une compensation industrielle (comme l’Italie qui devrait produire des F35A export) Bref à mon avis la cadence de production est loin d’être le principale défaut du rafale. Au contraire la garantie d’une production ininterrompu de 10 exemplaires annuel pendant les 25 prochaines années au moins pour les besoins français (donc avec un avion toujours moderne) et la possibilité de passer à plus 30 appareils par ans permet d’envisager sereinement un grand succès commercial pour le rafale. Surtout qu’en plus de la vente de rafale, Dassault peut aussi moderniser/reconstruire des mirage 2000 et à partir d’avions à bout de potentiels produire des mirage 2000NG (avec AESA, M88 de 12 tonnes de poussé et à poussé vectoriel…) ou même des mirage F1 NG ce qui permettrait de fortement concurrencer le rafale et donc de réduire la cadence de production du rafale.
  5. C’est pour ça que j’ai du mal à voir l’intérêt d’avoir un PA2 aussi performant que le PA1. Pour moi on aura un PA principal et un PA secondaire ou auxiliaire. Le cas des Foch et Clemenceau est légèrement différent vu qu’on a construit les 2 navires en même temps et qu’on a donc profité de l’effet de série qui a permit d’avoir un PA2 aussi performant que le PA1 pour le prix d’un nouveau PA plus petit mais à développer. Concernant les besoins français, si on a les moyen d’avoir un gros PA2 type CVF c’est parfait, mais ça ne serra pas beaucoup plus performant qu’un petit PA2 comme celui qu’on proposerait aux brésiliens. Les projet de PA2 à moins de 2 Md€ me paraissent plus pertinent que ceux à plus de 3 Md€.
  6. Je ne pense pas que des réacteurs changent grand chose aux performances de l'A400M, et encore moins que ce soit suffisant pour faire un concurrent du C17. Sa masse maximale au décollage n'a aucune raison de changer suite à un changement de réacteurs. Si on parle d'un dérivé de l'A400M avec une voilure et une cellule plus grande à la rigueur, mais dans ce cas autant passer de 4 à 6 turbopropulseurs que d'installer 4 gros turboréacteurs. On peut aussi se contenter d’installer des turbopropulseurs plus gros. Dans ces conditions, on obtiendrait éventuellement un concurrent du C17, mais il s’agira aussi d’un avion qui n’a pas grand chose à voir. Sinon pour concurrencer le C17 on peut aussi se contenter de renforcer la soute de l’A400M et on obtiendrait un avions capable de décoller avec une charge utile de plus de 60 tonnes comparable à celle du C17. Le seul défaut c’est que dans ces conditions il faut un ravitailleurs pour transporter le carburant que l’A400M ne peut plus transporter. Sa vitesse de croisière est déjà assez proche de celle du C17 donc les réacteurs ne permettront qu'un gain assez réduit presque négligeable. Les turbopropulseurs sont aussi plus adaptés pour les décollages courts depuis des pistes sommaires. Et il faut aussi rajouter que théoriquement les turbopropulseurs consomment moins que les turboréacteurs. Mais des turbopropulseurs coûtent plus cher à entretenir que des turboréacteurs. Une version à réaction de l’A400M permettrait probablement d’avoir un avion moins cher à entretenir et légèrement plus rapide mais avec l’obligation d’utiliser des pistes en bonne état. Le second avantage serrait de pouvoir se passer du turbopropulseur spécifiquement développé pour l’A400M et pas encore au point pour utiliser un turboréacteur couramment utilisé dans l’aviation civile. Je pense qu’on aurait eu intérêt à développer une version à turboréacteur lors du lancement du programme pour limiter les risques et pour faciliter le développement de la version à turbopropulseurs qui aurait pu se contenter d’une vitesse plus réduite. La version à réaction aurait aussi pu servir de plate-forme idéale pour d’autres versions spécifiques comme AWACS, patrouilleurs, bombardiers lourd, ravitailleurs … Mais maintenant j’ai peur que ça change pas grand chose, une version à réaction ne serra pas plus rapidement disponible et pas assez différentes pour en justifier le développement.
  7. ARPA

    Les BPCs Egyptiens

    Tant qu’on y est, on pourrait même commander un navire polyvalent ravitailleur et porte-avions auxiliaire. Vu qu’il s’agit d’un navire gros navire on pourrait le recouvrir d’un pont d’envol assez conséquent. Cela permettrait de faciliter les missions de ravitaillement grâce à l’exploitation simultanée d’un grand nombre d’hélicoptères, mais aussi éventuellement d’avions de transport léger et STOL. Cela permet aussi d’augmenter nos capacités de transport, presque autant que le pont du Clemenceau lors de la guerre du golfe. Ensuite même sans hangar, ça peut servir de plate-forme aéronautique de secours. Si on installe un tremplin (pas cher lors de la construction) et des brins d’arrêt (éventuellement nettement moins puissant que ceux des PA classiques vu qu’on se contente de recevoir des configurations légères et que la piste droite est bien plus longue que les pistes obliques des autres PA) on peut aussi s’en servir comme d’un mini PA2. Pour les missions de formation et d’entraînement ce serrait largement suffisant et ça permettrait de remplacer les vrais PA. On peut aussi envisager une configuration avec 2 ou 3 rafales pouvant servir soit en solo pour des missions de faible intensité (lutte anti-piraterie, bombardement d’un petit pays sans armée digne de ce nom…) soit en coopération avec un autre porte-avions pour élargir son domaine d’action en rajoutant un « détachement » éloigné de quelques centaines de km du porte-avions principal. Et aussi en cas d’indisponibilité du PAN, on peut envisager de regrouper les 3 ou 4 ravitailleurs/porte-avions pour disposer d’une chasse embarquée d’une dizaine de chasseurs. Evidemment on peut aussi se contenter d’hélicoptères, de drones et de turbopropulseurs (pour le transport mais aussi pour du COIN/CAS) ou d’avions STOVL et dans ce cas c’est beaucoup plus simple et il s’agit juste d’un porte-aéronef auxiliaire.
  8. ARPA

    Appel d'offre brésilien

    C'est évident je n'ai jamais dis le contraire. Et même s'ils n'ont pas de porte-avions crédibles, ils ont quand même lancer un "appel d'offre" pour un remplacement du Sao Paulo à long terme. (enfin c’est presque une rumeur qui a été reprise sur ce forum) Je ne suis pas vraiment d’accord. Je ne crois pas que la différence de prix à équipement équivalent soit vraiment significative. Des catapultes et les brins d’arrêt ne coûtent pas si cher et je doute que le prix à la tonne soit significatif au point de choisir le PA le plus petit possible. Enfin c’est sur qu’un porte-avions de 40 000 CATOBAR de tonnes coûtera plus cher qu’un porte-F35B de 20 000 tonnes. Mais il s’agit aussi d’un porte-avions nettement plus performant avec une meilleure autonomie et plus d’avions. Quand aux système d’autodéfense, ils seront probablement du même niveau qu’il s’agissent d’un porte-avions STOVL ou CATOBAR. Et de toute façons, si l’armée de l’air brésilienne choisis le rafale, la marine pourra toujours importer une petite vingtaine de F35B. Le rafale n’étant pas véritablement concurrent du F35B pour l’équipement des petits porte-avions. Mais vu que des rafales M produits sous licences doivent coûter nettement moins cher que l’importations des F35B, je pense que même pour 20 avions embarqués la différence de prix sur les avions permet de payer le surcoût du CATOBAR.
  9. ARPA

    Mirage 2000

    Je viens de lire sur Air&cosmos que Taïwan envisageait de retirer du service ses Mirage 2000-5 qui coûterait trop cher à entretenir. Est-ce qu’il y a une chance qu’on puisse les remplacer par des rafales ? Obama refuserait de vendre des F16 de dernières générations, donc les taiwanais pourraient vouloir commander quelques rafales pour décider les américains, un peu comme ils avaient déjà fait avec les mirages. Ensuite la reprise des 2000-5 taiwanais en plus des –9 des EAU nous permettrait vraiment de relancer l’exportation du mirage 2000 sur le marché des avions de combats à bas prix. Même un « vieux » mirage 2000 plus ou moins modernisé doit être aussi performant qu’un LCA, qu’un FC1, J10 ou même que les F16 ou gripen. Vu qu’il y a un marché pour des avions de combats moins cher que le rafale, des 2000 d’occasions pourraient probablement être intéressant pour Dassault. Et évidemment on peut rajouter que les 57 -5 taiwanais remplaceraient avantageusement 57 de nos 2000 B et C encore en service. Mais déjà que l'armée de l'air ne veut pas des -9, j'ai des doutes pour des -5 même moins chers. Il y a un marché potentiel de 60 rafales et on n’en entend pas parler, c’est encore à cause des frégates ou c’est qu’on ose pas fâcher un concurrent économique comme la Chine ?
  10. ARPA

    Appel d'offre brésilien

    Surtout qu'une commande maintenant de rafale permet une future non commande de F35B. Si le rafale n'est pas commandé par l'armée de l'air, je le vois mal se faire commander par la marine qui devrat donc se contenter du F35B (ou d'un avion indiens, suédois, chinois ou russe assez peu adapté) Et la commande de rafale M serra encore plus gênante que celle de rafale B/C car ça veut dire que les USA ne vont pas contrôler toutes les aéronavales mondiales.
  11. Déjà ça dépend comment on compte. Si tu dis qu'ils n'ont que 12 PA, tu ne comptes que les PA lourd et tu oublies tous les LHA et LHD plus performant en tant que PA qu’un PA non américains et non français. A mon avis il faut plutôt dire que les US ont une vingtaine de porte-avions qu’ils peuvent compléter par des bombardiers à très long rayon d’action et même par les chasseurs de l’USAF qui disposent de la plus grande flotte de ravitailleur et du meilleur réseau de bases pré déployés. Et pour les américains ça reste insuffisant au point qu’ils favorisent la création d’aéronavales alliées. Après c’est sur qu’on n’est pas obligé d’avoir autant de porte-avions que les américains, mais je pense que c’est intéressant d’avoir la première aéronavale européenne et la seconde mondiale. Si on ne favorise pas notre aéronavale on risque aussi de se retrouver avec une puissance aéronavale européenne inférieure à celle d’un pays autre que les USA. Ce n’est pas non plus une raison pour les négliger. Le F35B se ferra probablement et même s’il est non furtif, ne dispose ni d’un rayon d’action ni d’une charge offensive supérieur aux derniers harrier, ne peut décoller que depuis des porte-aéronef plus gros que ceux nécessaires aux harrier et coute 2 fois plus cher qu’un rafale, il risque de permettre la création de nombreuse aéronavales assez performantes. Sa compatibilité avec le F35A terrestre et le poids politique de l’OTAN risque de fortement favoriser son succès commercial qui devrait être nettement supérieur à celui du harrier. Pour un pays équipé « massivement » de F35A, ça ne doit pas coûter bien cher d’avoir aussi quelques F35B servant soit pour l’aéronavale soit pour opérer depuis des pistes détruites. Et vu que le nombre de porte-F35B, aussi appelé porte-hélicoptères à pont continu, est en régulière augmentation et à un prix assez faible il ne me paraît nullement aberrent de voir assez rapidement augmenter significativement la « menace » aéronavale. Et suite à cette prolifération aéronavale, on risque de se retrouver avec 2 conflits ou 2 zones de tensions demandant la présence d’un porte-avions. En plus du F35B, il risque d’y avoir aussi un LCA naval à bas prix et un PAK FA naval très performants, sans oublier le F18, le F35C, un possible chasseur naval américain de 6 génération et un improbable super gripen naval. Ces autres avions ont moins de chances d’équiper de nombreuses aéronavale, mais la prolifération des aéronavales équipés de F35B pourrait les favoriser. Enfin si on veut pouvoir utiliser un PA plus de 90% du temps les bonnes années, on va être obligé d’avoir quasiment 2 équipages. Concernant le nombre d’avions, déjà on peut mutualiser une partie des avions avec ceux de l’armée de l’air, la présence d’un PA école permettant de résoudre les problèmes de qualification des pilotes de l’armée de l’air. Ensuite avec 45 rafales M de disponible, en temps de crise grave on peut constituer un GAN avec 35 rafale et un autre avec 10. Le second GAN avec 10 rafale et un vieil E2C plus habitué à la formation des équipages qu’à la guerre reste suffisamment performant pour affronter un petit PA STOVL, un petit pays et évidement pour toute les missions purement politiques. Mais c’est sur que 2 PA, ça coûte plus cher qu’un seul mais c’est aussi infiniment plus performant. Sans parler qu’en cas de conflit de grande intensité un GAN composé de 2 PA est presque 2 fois plus dur à décapiter. Enfin si c’est pour faire comme les Anglais et en garder un théoriquement en réserve mais qu’il faudrait plusieurs années pour le remettre opérationnel, ça ne sert à rien.
  12. Alors on se retrouve avec un unique porte-avions qui aussi performant soit-il ne nous permettra pas d'avoir une aéronavale crédible face aux 3 PA indiens, aux 2 PA brésiliens, aux 2 CVF anglais ou même seulement face aux aéronavales italiennes, espagnols, australiennes qui disposeront d’un porte-aéronef et d’un porte-aéronef de secours. A la rigueur une mise en réserve et une location pendant les indisponibilités du PA d’un de nos alliés, mais une vente me paraît être un gros gaspillage. Je suis d’accord dans le principe, mais moi je vois qu’un PA2 haut de gamme on ne l’a pas. Et qu’un PA2 économique serrait bien pratique et bien plus performant que 6 rafales en stage 2 fois par ans sur un CVN américain remplis d’espion américains. Et surtout je pense que ce n’est pas à la marine ou à nos industriels de faire ce choix. Nos politiques devraient avoir le choix avec des projets alternatifs à la construction d’un porte-avions de 50 à 70 000 tonnes. Je me rappelle aussi que dans les années 60 ou 70 la RN avait demandé des porte-avions très performants, plus que nos petits Foch. Mais ils ont du les oublier pour raison financières puis se contenter de soutenir un avion à décollage vertical (conçu pour la RAF) capable de compléter leur flotte d’hélicoptères alors qu’il est probable qu’il auraient pu construire des porte-avions aussi performant que les Foch. Ensuite pour les besoins français, je serrais plutôt partisan d’une marine doté de 2 petits GAN que d’un gros. Je préfère 2 petits porte-avions capable de mettre en œuvre 2 GAN composé chacun de 2 E2C et 15 rafales qu’un unique gros GAN composé de 2 E2C et 40 rafales mais indisponible 30 à 40 % du temps. Et puis une flotte de 3 porte-avions dont un nouveau tous les 15 ans, ce serrait probablement plus facile à financer qu’un gros PA tous les 40 ans. Une flotte de PAN doté d’un unique K15 mais capable de faire opérer des E2C et des rafales pourrait être plus polyvalente et donc plus performante qu’un unique porte-avions. Ce qui est vrai pour les besoins français me paraît encore plus net pour une Europe de la défense vu que l’on peut compléter un petit GAN français par des porte-F35B ce qui permettrait d’obtenir l’efficacité d’un gros PA alors que même plusieurs porte-F35B seront incapable de faire décoller des AWACS performants et seront donc beaucoup plus vulnérable qu’un petit GAN français. L’intérêt d’un unique PA géant par rapport à une flotte de petit PA est de pouvoir rentabiliser l’investissement et donc de participer plus efficacement aux opération de l’OTAN. Les américains préfèreront probablement qu’on ait 1 CVN 70% du temps que des mini PA toujours disponible mais incapable de remplacer un de leurs CVN. Mais ce qui est vrai pour la marine OTAN disposant de 12 CVN (11 US et 1 FR) complété par approximativement 17 mini PA (11 LHA/LHD US et 2 PA anglais, espagnols et italiens) ne l’est pas du tout pour une marine européenne ne disposant pas d’assez de porte-avions lourd mais largement assez de porte-avions légers, surtout si on y rajoute les BPC français et d’autre navires qui restent capable de faire opérer des STOVL après de très légères modifications ou en acceptant une usure prématuré.
  13. C’est quoi cette logique ??? C’est le meilleur moyen de conclure que le PA2 ne sert à rien et qu’il faut l’annuler !!! Un PA2 mieux que le CdG (car au moins aussi gros et aussi bien armée mais plus moderne) va servir à le remplacer alors qu’il s’agit quand même d’un navire très récent et un des plus moderne de sa catégorie. En plus il faudra des avions supplémentaires si on ne veut pas avoir un CdG complètement inutile ou juste reconfiguré en porte-hélicoptères lourd. Donc le coût du PA2 serra de 3 Md€ de porte-avions et probablement autant de rafale et d’E2C et il faudra emprunter des frégates et des SNA à nos alliés pour être cohérents. Un PA2 léger comparable à celui qu’on propose au Brésil (ou au SAC-220 qui fut proposé à l’Argentine) donc capable d’embarquer 2 E2C, 3 hélicoptères et 12 rafales en configuration normal serrait suffisant. Si le CdG est opérationnel (presque tout le temps quand on en a besoin d’après nos politiques) le PA2 peut servir à compléter le groupe aéronaval et quasiment doubler le nombre de rafale de disponible pour les missions offensives. Ensuite le PA2 peut aussi servir avec 1 ou 2 E2C et quelques rafales pour un deuxième front plus petit, ou éventuellement aussi gros mais avec en soutient un CVF avec 40 F35B plutôt qu’un Cavour avec 20 F35B. Un petit PA2 est aussi suffisamment gros pour effectuer des missions d’entraînements. Même pour des missions de transport de troupes (comme le Clem) un porte-avions pas trop gros est plus adapté car il peut plus facilement trouver un port pour décharger et c’est encore plus vrai s’il s’agit d’une propulsion conventionnelle plutôt qu’une propulsion nucléaire. Il faudrait aussi rappeler qu’il est presque inenvisageable que la marine ait de quoi remplir le CdG et un PA plus petit uniquement avec des avions et en configuration de guerre (donc avec des avions de stocké sur le pont et les avions retournant à terre pour les grosses maintenances) ce qui représenterait probablement 50 rafales pour le CdG et au moins une trentaine pour un PA léger. Donc je ne vois vraiment pas à quoi ça servirait d’avoir un PA2 plus gros que le CdG quand il est disponible, c’est-à-dire plus de 70% du temps. Quand le CdG est indisponible, un petit PA2 reste suffisant pour maintenir les compétences de nos pilotes. En cas de besoin, un petit PA2 pourrait déployer suffisamment de rafale et E2C pour assurer la défense aérienne de la zone. Dans l’hypothèse d’un coopération internationale avec les porte-F35B de nos alliés, la différence de capacité de la force allié est assez réduite vu qu’on a juste une réduction du nombre d’avion de combats (pouvant être compensé par des F35B supplémentaires) mais on conserve le même nombre d’AWACS. Et de toute façon en configuration de guerre avec des hangars et le pont remplis au maximum, des pilotes de chasses devant partager leurs chambres et les hélicoptères de basé sur le BPC d’accompagnement on peut doubler la capacité d’emport et donc passer d’une configuration de temps de paix de 12 rafales a plus de 20 et donc atteindre la configuration habituelle du CdG. Un petit PA2 reste suffisant pour remplacer le CdG pendant ses indisponibilités et me paraît aussi suffisamment performant pour le compléter en temps de guerre. Enfin c’est sur que si on peut avoir un CVN à l’américaine je n’ai rien contre, mais je préfère un SAC-220 que la promesse d’avoir un jour un PAN2. C’est nouveau ça, c’est rare qu’on voit d’écrit que la marine pourrait se servir simultanément de ses 2 porte-avions.
  14. Enfin la langue reste quand même une des principale justification d'une division (ou d'une fusion) La langue me paraît quand même nettement plus concret qu'une histoire de religion, de rois, de monnaie, de niveau de vie ou de tradition. Enfin je ne suis peut-être pas objectif, je suis français et c'est peut-être pour ça que j'estime que les wallon serrait bien mieux avec les français qu'avec les flamants, que les Quebécois devrait faire scission avec le reste du Canada qui ferrait une fusion avec les USA. Je ne sais pas ce que pensent les Allemands d'une scission de l'Italie, juste parceque le Nord est plus riche que le Sud, alors qu'ils ont fait le contraire (avec en plus de régime politique et économique complèttement différents)
  15. ARPA

    [Rafale]

    Euh il ne faut pas sur interpréter ce que j'ai dis. Je n'ai émis qu'une hypothèse je ne sais pas du tout ce qu'il s'est passé. Il est possible que suite à une fausse manip le pilote de rafale soit passé en mode de guerre ce qui implique la création d'un champ plasma froid permettant la furtivité IR, mais vu qu'il s'en est rendu compte assez tôt, il l'a coupé avant que le réacteur droit ne devienne furtif. Il est aussi possible que ce soit un simple incident, ou que certains des spectateurs soient des clients potentiels et aient demandé une démo un peu spéciale. D'ailleurs il serrait très intéressant de connaître les qualités de vol en monomoteur du rafale. En plus de la sécurité que cela apporte suite à une panne de moteur, cela pourrait permettre d’augmenter le rayon d’action. Si je dis ça c’est que je repense aux vautours qui pour un bombardement stratégique israélien (qui ne pouvait être accompli par aucun autre avion) ont du couper un des deux réacteurs sur une grande partie du trajet. La configuration du rafale avec ses 2 réacteurs assez éloignés permet d’envisager assez sereinement de couper un réacteur. Si on peut démontrer que le rafale reste assez maniable le temps de rallumer son deuxième réacteur, cela permettrait d’envisager des patrouilles sur un seul moteur ainsi que des navigations, à haute altitudes mais aussi à basse altitude s’il est vraiment maniable et fiable. Et si je veut être chauvin et de mauvaise fois, je dirais qu’on ne se serrait pas poser de question pour un typhoon, un gripen ou un F16. Enfin j’ai un ami qui m’a dis avoir été très impressionné lors d’une démo de mirage 2000 quand lors d’une monté l’avion a eu l’air de reculer avant de reprendre sa montée. Et il a appris un peu plus tard que le mirage 2000 avait faillis se crasher suite à une panne de réacteur, qui a finis par se relancer.
  16. ARPA

    [Rafale]

    Pour le rafale vu qu'il a continué sa démo, ça veut peut-être dire qu'il ne s'agit pas d'un accident. A ce qui paraît (d'après ce que j'ai compris d'une traduction anglaise d'un texte russe) le Tu160 aurait lors d'un salon fait une démo avec un moteur d'intentionnellement coupé pour montrer qu'il était très performant même avec un moteur en moins. Si c’est bien ça et que le pilote a coupé son réacteur, cela montre qu’il est déjà suffisamment puissant (donc que ce n’est pas grave si la version à 90KN n’est pas produite) et que le rafale est suffisamment fiable pour que l’on se permettent de faire des démonstrations avec un seul réacteur.
  17. ARPA

    pilotes de chasse et radar militaire

    Non les radars militaires disposent de la même technologie que ceux des civils et ils ont autant d'échos parasites. Et même probablement plus vu qu'on essaie de capter des furtifs. Mais c'est vrai que les radar militaires sont plus complexes, mais ça leurs sert à differencier les "gentils" des "méchants" et à continuer de fonctionner même en préscence de brouillage. Ensuite un écho parasite n'a pas vraiment d'impact, cela ne concerne que les mécaniciens ou les ingénieurs. Il faut que l'écho se répète plusieurs fois pour que cela donne un plots parasite visible des opérateurs radar. Ensuite il faut que le plot se répète à (presque) chaque tour d'antenne pour que cela donne une piste décrivant un avion (enfin un OVNI dans un premier temps) Et évidement si on demande à un PC d'interpréter à partir des echos de plusieurs radar on n'a pas forcement le même résultat qu'à partir des pistes de ces même radars. Tout dépend de quoi il s'agit. S'il s'agit d'un bug informatique, statistiquement ça ne peut pas concerner un autre radar. Mais s'il s'agit d'un brouillage (volontaire ou non) alors oui ça peut concernner tous les radars. La dessus je ne m'y connais pas vraiment, mais je presume que ce n'est qu'une question de logiciel. Vu que le radar permet de connaître la position à chaque instant, on peut en déduire la cap, la vitesse et l'accélération. Mécaniquement le radar ne peut fournir que la position (plus ou moins précise) et la vitesse de raprochement. C'est ensuite au logiciel d'interpréter. Si on parle de la vitesse d'un écho (et non d'une piste qu'on suit depuis une demi heure) le radar donne la valeur de la vitesse de raprochement à une constante prêt. On se retrouve donc à une vitesse calculé égale à 500km/h + k*1500 km/h. Enfin un radar militaire moderne peut passer en mode de guerre et la valeur de la constante peut devenir théoriquement illimité.
  18. Ah, j'espère que tu ne penses pas à un dirigeable ULM? Car dans ce cas, il ne s'agit pas d’un dirigeable moderne et encore moins d’un dirigeable qui pourrait servir de bombardiers. Et j'espère que tu ne tiens pas compte de toutes les critiques ne s'adressant qu'aux dirigeable d'anciennes génération. Pour info, j'ai fait un dossier (assez scolaire je le reconnais) sur les dirigeables modernes il y a quelques années quand j'avais presque ton âge et ton niveau scolaire. Donc je m'estime aussi assez compétent pour m'exprimer à ce sujet. C'est quoi cet argument ? Au contraire à son altitude maximale, un dirigeable bien conçu se contente de la pression ambiante. Je suis d'accord qu'à basse altitude avec les ballasts remplis d'air ambiant, on peut atteindre une pression assez élevée mais qui n'atteindra jamais 1 bar (déjà 0,5 ce serrait énorme) de pression relative ce qui ne me parait pas excessifs. Et alors ? Une vitesse comprise entre 150 et 300 km/h (proposée pour les gros dirigeables) n’est pas si éloigné que ça de celle des drones HALE ou même de celles des A/C130. Surtout si on rajoute que le dirigeable peut rester une semaine sur zone sans avoir besoin de ravitailler en carburant ou en munitions et même sans que cela ne pose de problème à l’équipage. Je n’ai plus les chiffres exacts en tête, mais si on a une charge utile de quelques centaines de tonnes, on peut largement se permettre de larguer des dizaines de tonnes de bombes ou de missiles. Dans le pire des cas le dirigeable risque d’avoir une forte accélération verticale ce qui permettrait justement de se mettre un peu plus à l’abris de la riposte de ceux qu’on vient de bombarder. Quand aux variations de centrage, avec plusieurs dizaines de tonnes de carburant pouvant passer rapidement de l’avant à l’arrière et avec des ballast à l’avant et à l’arrière, ce ne devrait pas être trop compliqué. Un SNLE peut lancer en quelques secondes plus de 750 tonnes de missiles et rester suffisamment stable pour tirer presque immédiatement le dernier M51, donc je pense que ce ne serrait pas aberrent qu’un dirigeable d’une masse maximale proche des 1000 tonnes puisse larguer plusieurs bombes d’une dizaine de tonnes. Tu penses à un dirigeable ULM qu’on attache autour d’un arbre pour la nuit ? Mais vu qu’on parle actuellement de gros bombardier, il s’agit au minimum d’un dirigeable avec 50 tonnes de munitions. C’est-à-dire un dirigeable plus gros que tous ceux qui ont existé. Il faut donc soit le ranger dans un hangar adapté, soit l’attacher avec de multiples fixation au sol (un peu comme un chapiteau) soit laisser l’équipage au commande pour qu’il le maintienne au sol. Le problème du vent faisant tourner les dirigeables ne concerne pas du tout les lenticulaire et même sans opter pour une configuration lenticulaire, on peut choisir une aérodynamique acceptant le vent de travers. Et puis on parle quand même d’un appareil avec un rayon d’action énorme pouvant facilement se contenter d’une base éloigné du front. Surtout que si la météo le permet, il doit être possible de ravitailler en quelques heures (et pour plusieurs semaines) depuis un pétrolier ravitailleur ou depuis une base pré positionnée. Quand on voit la complexité de la mise en œuvre d’un B2, qui ne peut pas dormir dans un hangar non climatisé et qui n’est même pas capable de redémarrer ses réacteurs après une escale dans un aéroport civil, ou juste celle d’un An124 ou d’un B52, ayant besoin de piste de plusieurs km pour décoller, je me dis que non le dirigeable n’est pas plus compliquer que la moyenne à mettre en œuvre. Il est juste différent. Mouais, j’ai vraiment l’impression que cette argumentation est tiré par les cheveux. A haute altitude la pression est plus faible donc les frottements aussi donc à puissance égale, le dirigeable pourra aller plus vite. Donc si le dirigeable va plus vite il craindra moins les conditions atmosphériques. Après en autre argument classique anti-dirigeable il y a la vulnérabilité. Mais je doute que quiconque soit capable de définir la vulnérabilité exacte d’un engin ne craignant pas les armes de petits calibres, doté d’une artillerie suffisante pour détruire tout ennemi déclaré, doté d’une forte compartimentation et donc capable de subir de lourdes pertes sans véritable conséquences, doté d’un système anti-missiles et anti-roquette, le tout avec une vitesse relativement élevé (plus que n’importe quel navires ou véhicule terrestre) d’une bonne maniabilité et même d’une relative discrétion. Non le véritable problème des dirigeables lourd modernes, c’est qu’on ne sait pas encore les construire et qu’ils couteraient très cher à développer. Pour un dirigeable géant civil, le coût de développement était déjà estimé à plusieurs milliards et comparable à celui d’un bombardier moyen moderne. Il faudrait développer de nouveau moteurs, de nouvelles méthodes de constructions construire une usine nettement plus grosse et cher que celle des rafales ou des B2. Ensuite personne ne connait véritablement l’utilité d’un dirigeable géant moderne vu que personne ne se sert d’engins comparables. Une des solutions serrait de faire des prototypes ou des modèles réduit pour démontrer l’intérêt du dirigeable. Mais les dirigeables ont presque un cout d’achat et d’entretien proportionnel à leur surface pour une efficacité proportionnelle à leur volume. Un dirigeable ULM mono ou éventuellement biplace coûte plus cher qu’un hélicoptère nettement plus performant. Le Zeppelin NT coute le prix d’un jet. Ce n’est que pour des très gros dirigeables que le dirigeable peut être moins cher que d’autres solutions plus classiques. En plus de la rentabilité du dirigeable, il y a aussi la faisabilité. Un petit dirigeable serra beaucoup plus vulnérable aux intempéries, plus lents, bref moins performant qu’un dirigeable plus gros. Et pour couronner le tout, quand on parle de dirigeable on pense presque immédiatement à l'incendie du Hindenburg qui fut une des premières catastrophes à être filmée et diffusée en direct. Et en plus on parle d'un dirigeable qui à cause de l'arrivée au pouvoir des nazis n'a pas pu utiliser d'hélium et à donc du se contenter d'un gaz beaucoup plus dangereux et a peut-être même été victime d'un attentat en tant que symbole de la puissance nazi. Pour moi il s’agit plutôt des petits projets moderne de dirigeable géant. Et encore ces projets ne sont viables que comme prototype ou démonstrateur technologie vu qu’ils ne sont pas véritablement plus performant que des A380 et avant que la production en série permettent d’amortir les frais de développement on aura les moyen de disposer d’une flotte de plusieurs dizaines de très gros porteurs. Mais pour à peine 2 ou 3 fois plus cher on pourrait probablement produire des dirigeables de plus de 1000 tonnes de charges utiles et en plus avec une vitesse et un rayon d’action presque doublé.
  19. Je me demande même si ce n’est pas plutôt qu’on constate ce sentiment d’appartenance dans l’adversité. Qui pensait véritablement que le RU était prêt à faire une grosse guerre avec des risques de pertes assez élevé pour seulement une île inconnue de 2000 personnes qui en plus devait être cédé à l’Argentine à long terme? A mon avis si un pays européen se fait sérieusement attaquer (pas juste pour un rocher avec 10 militaires et scientifiques) il serra largement soutenu par l’opinion publique européenne. L’UE a déjà une identité et une population assez uniforme. Les Européens vont déjà assez souvent en vacances ou voyage dans un autres pays européens, la langue n’est peut-être pas la même mais on reste dans la même civilisation. Je suis persuadé que la défense de l’UE continentale ne posera aucun problème politique en cas de besoins. Pour l’UE d’outre mer, il est possible que cela soit plus compliqué, mais c’est peu probable car il s’agira soit d’une région assez connu méritant donc d’être défendu soit d’une région inconnu donc on se contentera de retenir qu’il s’agit d’une lâche attaque d’un territoire « incontestable » d’un pays de l’UE avec des habitants comme ceux qu’on voit tous les jours au parlement européens c’est-à-dire avec le même mode de vie que nous. Qu’il ne s’agissent que de quelques îles quasi désertes occupé de moins d’un siècle et peuplé principalement par des immigrés clandestins illettrés, polythéistes, polygame et ne parlant qu’un dialecte ressemblant plus à du chinois qu’a une langue européenne risque de ne pas être le problème et on s’en rendra compte qu’après la fin de la guerre. En plus pour une opération lointaine, on se contentera des soldats professionnels et il ne s’agira que d’un problème financier que l’UE peut régler sans trop de problèmes. Quand on voit ce que des pays de l’UE ont dépensé pour une guerre comme la première guerre du golfe qui ne les concerné pas, je ne m’inquiète pas vraiment pour une mobilisation européenne en cas de besoin.
  20. Je n'ai jamais dis qu'on était bien vus. ;) J'ai juste dis que s'il y avait une armée européenne, ce serrait grâce à la France. Une armée européenne doit être une armée offensive, bah oui je vois mal à quoi ça sert d’avoir une armée européenne défensive vu qu’aucun pays n’est capable d’attaquer la moitié de la puissance militaire européenne et en cas de risque guerre l’UE, en tant que première puissance mondial d’après la plupart des critères, deviendra très vite surpuissante. Sans l’appuie d’une puissance nucléaire indépendante (et je ne suis pas sur le Royaume Unis réponde à ce critère) ça ne sert à rien d’avoir une grosse armée offensive. Donc une armée européenne devient inutile. Et même si les anglais disposent d’une puissance nucléaire indépendante, ils sont incapable d’européaniser leur dissuasion. Au contraire de la France qui peut facilement déployer des bombardiers nucléaires chez ses alliés et même éventuellement construire des silos de missiles balistiques chez ses alliés. Quand à dire que la guerre ce fait avec des hommes et non des gadgets, laisse moi rire. Tu penses encore à la première guerre mondiale? Si on fais un service militaire à l’israélienne en France, on obtiendrait plus de 2 millions de soldats français. Je ne suis même pas sur que l’UE ait besoin d’autant de soldats et de toute façon une armée d’autant d’hommes a besoin d’être protégé par une puissance nucléaire pour pouvoir intervenir à l’extérieure de ses frontières. Exactement si la France peut se permettre d’être insolente et faire à peu prêt ce qu’elle veut c’est aussi qu’elle s’en est donnée les moyens. En plus de disposer d’une industrie militaire complète, la France dispose d’une dissuasion nucléaire. Donc la France ne peut subir aucune pression militaire contrairement à la Chine, l’Inde, Israël et même l’Angleterre qui doivent importer certains équipements. En plus notre industrie militaire est assez bien adaptée au besoin d’une armée offensive.
  21. Bof l’Allemagne n’est pas militairement crédible. Face au voisin russe il faut un allié nucléaire. Et la France n’a pas vraiment de légitimité. Pendant la guerre froide les militaires français devaient considérer qu’ils y avait 2 Allemagne, une à atomiser en cas de problème avec les Russes et une communiste. Ça ne doit pas vraiment inspirer confiance. Ensuite la France n’a militairement presque rien à gagner à une défense commune avec les pays européens sans armées crédibles. Pour qu’on ait une chance de voir une armée européenne, il faudrait que d’autres pays européens demande à la France de l’organiser et éventuellement au détriment de certains de leurs intérêt nationaux. Donc j’ai peur que ce ne soit pas pour demain. Il préfèreront probablement se contenter de l’OTAN et d’un autre coté je les comprends. Avec une vision militariste, on finira par réduire l’Europe à une grande France. En effet si on veut faire une Europe de la défense, il faudra s’appuyer sur la dissuasion nucléaire française. La dissuasion nucléaire anglaise ne sert presque à rien vu que les anglais sont incapable d’installer des bombardiers nucléaires dans d’autre pays européens ou de confier des armes nucléaires tactiques à leurs alliés. Et je ne parle même pas de la construction de silos de missiles nucléaires pour les pays souhaitant une forte protection nucléaire. Et d’un point de vue conventionnel, la sommes des armées défensives européenne et la présence d’une force de dissuasion nucléaire font qu’on a peu de risque d’affrontements frontaliers. Il faut donc une armée constitué en corps expéditionnaires. Dans ce cas la France dispose de l’unique porte-avions européen capable d’embarquer des AWACS. Et pour les autres secteurs stratégiques comme les ravitailleurs, les SNA, les AWACS, le nombre d’avions embarqués, le nombre de bombardier … la France représente un gros pourcentage des capacités européennes. Ensuite il y a aussi le nombre de bases pré positionné qui pourraient compter. Et dans ce cas les DOM TOM français devienne un atout indéniable. D’autres pays européens ont bien des territoire d’outre mer, mais avec 2,6 millions de français d’outre mer sur les 4,3 millions d’européens et avec 11 millions de km² sur 25, la France représente encore un gros pourcentage de l’Europe d’outremer. A moins d’avoir une défense européenne basé sur la puissance militaire américaine, on va se retrouver avec l’armée française chargé de défendre l’UE et les autres armées européennes se contenteront de financer l’armée française ou de fournir quelques troupes non autonomes. On peut dire ce qu’on veut mais une défense européenne commencera par l’annexion (ou la fusion c’est plus politiquement correct) des petites armées par une plus puissante. Actuellement la puissance militaire cadre de l’UE est en réalité les USA et seule la France est peu prêt capable de les remplacer.
  22. ARPA

    Rafale Belges ! Est-ce possible ?

    Je ne suis pas sur que le gripen soit véritablement une bonne solution. Par rapport au rafale il offre probablement un meilleur rapport qualité prix pour la Belgique, mais par rapport au F16 qu’il devrait remplacer je ne vois pas vraiment l’intérêt. A moins d’acheter des gripen suédois d’occasions, le gripen risque d’être trop cher pour un gain qualitatif très réduit surtout par rapport à une modernisation des F16. Et puis dans 10 ans j’ai peur qu’il n’y ait plus de gripen à vendre. Et pour les 30 à 50 années de vie du futur chasseur belge, j’ai peur que le gripen devienne très vite un avion impossible à moderniser. De ce point de vue le rafale devant être produit encore 30 ans pour répondre aux besoins français est une valeur sure. Les besoin en avions de combats pour un pays comme la Belgique entouré d’alliés sont assez réduit. Une vingtaine de chasseurs me paraissent suffisant pour maintenir en permanence 2 avions et pilotes en alerte. Pour les OPEX, vous pensez vraiment que la Belgique va faire des OPEX en solo ? Et pour participer à une coalition, les effectifs belges se rajoutent à ceux des autres pays, il faut donc un avion adapté. Dans ces conditions, je ne suis pas sur du tout que ce soit plus performant d’envoyer un détachement de 4 gripen que d’envoyer 2 rafales intégrés au détachement français. Surtout que pour certaines OPEX on manque de place comme actuellement à Kandahar donc les 4 petits gripen prendrait presque la place de 4 rafales presque 2 fois plus performants, mais aussi 2 fois plus cher sauf que ce n’est pas le problème. C’est comme pour les OPEX, il vaut mieux utiliser le même avions que nos alliés. Le choix du rafale permettrait de mutualiser la réserve de pièces détaché ou de munitions avec la France et avec un peu de chances la Suisse, la Grèce … Si l’avion est identique à la version française on pourrait même envisager des garanties, comme la possibilité de puiser dans les réserves françaises en cas d’accidents. Le rafale peut aussi utiliser les ASMP français mis à la disposition des alliés. Quoique on me signale que la guerre froide et finie et que les bombes nucléaire OTAN ne sont plus d’actualité. Enfin avec ces arguments le F35 ou typhoon paraissent encore plus adapté que le rafale. Le remplacement des F16 serra probablement un marché très politique vu qu’il s’agira de choisir l’allié privilégié. Le F35 en tant qu’avion OTAN parrait donc favoris. Le typhoon en tant qu’avion européen est aussi bien placé, mais son coté pur intercepteur renforcer par la commande de F35 par l’Italie, par le RU et probablement bientôt par l’Espagne font qu’il est assez peu probable de les voir participer aux OPEX. Le rafale pourrait être assez bien placé vu que la France participe à presque toutes les OPEX et il me paraît tout à fait envisageable de voir des détachements franco-belges ou les belges pourrait même participer avec des effectif très réduit avec par exemple un unique pilote et quelques mécaniciens utilisant indifféremment un avion français ou un avion belge suivant les disponibilités. Le gripen NG pourrait aussi avoir des chances. Son coté avion économique européen pourrait lui permettre de remporter de nombreux marchés européens en équipant la plupart des petites armée de l’air européennes.
  23. Désolé de déterrer ce topic mais je viens de lire un bouquin sur le mirage IV et ça m’a amené à me demander si une modernisation n’était pas envisageable. C'est une bonne question qui a mon avis mériterait même d'être posée à Dassault. Avec des M88, et encore plus avec une version spécialisé du M88 optimisés avec un meilleur rendement pouvant aussi motoriser des supersoniques civils, le mirage IV ne devrait pas consommer plus que le rafale. On devrait pouvoir avoir une bonne estimation de son autonomie en comparant sa quantité de carburant à celle du rafale. Le mirage IV emporte 11 tonnes de carburant interne (4,7 pour le rafale) donc en configuration lisse, il a une autonomie au moins doublé par rapport à celle du rafale. En configuration lourde subsonique, le mirage IV peut être équipé de 2 bidons de 2500 L ainsi que d'un "réservoir supplémentaire semi conforme" sous le fuselage de 1600 litres, ce qui fait un total de 6600 litres. C'est assez peu à comparer avec le rafale et ses 5 réservoirs largables et les 2 conformes totalisant 10800 litres. Surtout qu'il ne reste que 4 points d'emports légers pour le mirage IV. Mais en réalité les réservoirs externe du mirage IV pourrait probablement être beaucoup plus gros, des réservoirs de presque 5000 litres ont été envisagés ainsi que des réservoirs mixte capable d'emporter des munitions. On arrive donc a une capacité d'emport comparable à celle du rafale. Un mirage IV remotorisé avec des réacteurs plus puissant que les ATAR de 6.7 tonnes devrait pouvoir décoller avec une configuration plus lourde donc des réservoirs de plus de 2500 litres sont probablement utilisable. Pour une mission de bombardement avec des SCALP (ce qui permet de rester à distance de sécurité) on doit pouvoir développer des lanceurs multiples et une configuration avec 5 à 7 SCALP et seulement les 11 tonnes de carburant internes. Dans cette configuration de mirage IV devrait avoir une autonomie comparable à celle des rafales équipés de 2 SCALP et 3 bidon de 2000 litres c’est-à-dire probablement un peu plus de 2000 km. Dans cette configuration un mirage IV et 2 rafale permettent de remplacer 5 rafales. En mission de « bombardement stratégique » le mirage IV pourrait emporter 2 bidons largables de 5000 litres et 1 (ou 2) SCALP ou ASMP. Une distance franchissable entre 2 ravitaillements de 6 à 8000 km me paraît parfaitement envisageable. Vu que des réservoir de 5000 litres ont été envisagés, on peut aussi envisager une dissuasion conventionnelle avec la capacité d’emport de 2 bombes de 5 tonnes. Il s’agirait de petites bombes à coté des bombes américaines de plus de 13 tonnes ou de leur équivalent soviétique de presque 8 tonnes, mais ça restera des bombes nettement plus puissante que des bombes classiques et même presque comparable à des mini bombes nucléaires tactiques. De même des missiles lourd à très longue portée pourrait être envisagé. Et évidement on peut parfaitement envisager des configurations légère avec quelques bombes et une nacelle de reconnaissance mais une autonomie doublé par rapport à celle du rafale. En modernisation vu que M88 est plus petit que l’ATAR, on doit probablement pouvoir augmenter la taille des réservoirs d’huile, mais de toute façon le M88 doit moins consommer que l’ATAR donc on doit pouvoir atteindre une autonomie en huile d’une vingtaine d’heure. La modernisation du cockpit avec des sièges éjectable et une avionique plus moderne pourrait permettre d’adapter l’avion aux vols de très longue durées et donc de rendre crédible des missions avec ravitaillement de presque 20 heures. L’installation d’un radar dérivé de celui du rafale pourrait même presque en faire un avion polyvalent. Avec un gros radar, des météor et une capacité de « supercroisière » à mach 2.5, on obtient un « parfait » intercepteur lourd à très long rayon d’action nettement plus réaliste que les B1R. Plus sérieusement avec des mica, un dérivé du SPECTRA et la capacité de vol à basse altitude ou en supersonique à très haute altitude, on doit pouvoir réduire sensiblement sa vulnérabilité. A coté des B52 ou Tu95, le mirage IV modernisé paraît très performant et moderne. Et tant qu’on y est on pourrait même en faire un drone ce qui permettrait de réduire sensiblement le nombre d’heures de vol annuel et donc de les conserver opérationnels plus longtemps. Et vu qu’il reste une vingtaine de mirage IV de stockés à Châteaudun, il est peut-être même envisageable de recréer une escadrille de 6 mirage IV NG. Je me demande combien ça couterait de moderniser d’une dizaine d’appareil et de les adapter aux munitions modernes, ainsi qu’à des munitions nouvelles développé pour le mirage IV comme un SCALP longue portée dérivé de la version naval ou une bombe lourde. Enfin ça nous permettrait probablement de disposer d’un bombardier à long rayon d’action moins cher et plus rapidement que la plupart des autres solution envisageables. Et 6 mirage IVNG pourraient probablement être aussi efficaces qu’une escadrille de 20 rafale B chargé des missions de bombardement. Et si le mirage IVNG s’avère vraiment adapté à nos besoins, il deviendra parfaitement envisageable de commander un remplaçant.
  24. Mouais… j’ai surtout l’impression qu’on ne sait pas du tout de quoi on parle avec les dirigeables. Les arguments que tu cites me paraissent tous soit faux soit très litigieux. Le seul véritable problème du dirigeable c’est qu’il faudrait développer un appareil complètement nouveau, n’ayant rien à voir avec ce qu’on construit actuellement. Et puis c’est évident que le dirigeable ne peut pas remplacer un mirage 2000N mais il ne serrait pas inutile pour autant.
  25. A mon avis le PA sert aussi à la défense aérienne de nos DOM TOM. Ces territoires sont trop éloignés de la métropole pour pouvoir être réellement défendu par des avions métropolitains. L’existence d’un PA (même provisoirement en IPER) affirme qu’on est capable d’envoyer une quarantaine d’avions pour reprendre le contrôle de la zone. Et très peu de pays sont capable de conserver nos DOM TOM face à un PA accompagné de la quasi totalité de notre flotte. Même en se préparant à l’avance, la plupart des voisins de nos DOM TOM en serrait incapable. Mais presque tout le monde peut se procurer une demi-douzaine de bombardiers anti-navire capable d’empêcher l’arrivée d’une marine sans PA. En l’absence de PA, il faudra équiper nos DOM TOM d’une petite base aérienne avec quelques chasseurs aptes aux missions anti-navires. Les Anglais ont ainsi une base de 3 chasseurs pour protéger une île quasi déserte. Si chacune de nos îles aussi peu peuplé ou aussi pauvre que les Malouines disposait d’une petite escadrille on aurait quasiment de quoi équiper un PA.
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