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Les A330 MRTT ne sont pas fait pour les FAS. Les FAS ont besoin d’un ravitailleur capable de ravitailler un ou éventuellement deux rafale. L’A330MRTT le fait évidemment mais il pourrait même le faire pour beaucoup plus d’avions. Les KC135, qui sont 2 ou 3 fois moins performants que les A330MRTT, étaient suffisant pour ravitailler des mirage IV moitié plus gros (et probablement consommant 2 fois plus) que des rafales. Les A330MRTT serviront évidemment aux FAS, mais ils ne s’agira pas de la mission principale, juste de la plus prestigieuse ou la plus importante. Les A330MRTT serviront surtout à ravitailler un groupe de chasseurs lors d’un vol de convoyage vers une base lointaine ou lors d’un raid conventionnel concernant plusieurs chasseurs. Les A330MRTT serviront plus à la dissuasion conventionnel qu’à la dissuasion nucléaire. Dans ce cas ce qu’on demande c’est de pouvoir ravitailler le maximum possible d’avions, le passage de 14 KC135 à 14 A330MRTT impliquera probablement plus que le doublement du nombre d’avions déployables. . Pour les FAS, je crois que pour le même prix je préfère des KC390 aux A330MRTT. Les KC390 étant plus petit donc moins cher donc plus nombreux, on pourra plus facilement en réserver un pour le maintenir en alerte à 15 minutes ou pour le laisser en permanence en vol. Enfin je parle du KC390 parce que c’est d’actualité, mais un A320MRTT serrait aussi bien. En remplaçant des KC135, il y a aussi les A400M qu’il ne faudrait pas oublier vu qu’ils sont à peine moins performant que les KC135. On pourrait même rajouter le C17 dans une version polyvalente ravitailleur KC17 actuellement envisagé par Boeing pour prolongé un peu plus sa production. Bref les A330MRTT sont probablement une excellente solution comme ravitailleurs (les succès export le confirmes) mais je ne suis pas convaincu que ce soit la meilleure solution pour la France et encore moins qu’il faille tout miser sur l’A330MRTT. Plutôt que de se contenter de 12 à 17 (suivant les prévisions du moment) A330MRTT, une flotte plus varié avec quelques A330MRTT, des KC390 et des A400M ravitailleurs permettrait probablement de meilleurs performances et une plus grande flexibilité pour le même prix. Et puis la dernière fois que j’ai lu un général s’exprimer la dessus, il attendait que les USA lance la production en grande série de KC45 pour pouvoir en acheter pour pas cher donc l’A330MRTT risque vraiment de ne pas avoir grand chose de français, encore moins que le KC390.
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Il faut rajouter le poid du second siège éjectable (enfin ça doit pas aller bien loin) et surtout il faut trouver la place de caser ce deuxième pilote. Les solutions retenues pour passer du C au M (en réalité c'est le contraire qui c'est passé) ne sont pas toutes applicables pour passer du B au N. Si je me souvient bien, il était prévus de gagner de la place en supprimant le canon puis en plaçant une partie de l'électronique à la place d'un réservoir.
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C'est au moins aussi réaliste que de croire qu'on leur déclarera la guerre sans le soutient d'autre pays. Dans ce cas on n'a même pas besoin d'escorte. Il suffit de demander à notre PA de naviguer à quelques centaines de mètres du CVN américain. Et si les américains ne sont pas d'accord avec cette intervention, bah elle n'aura tout simplement pas lieu.
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Dassault a bien lancé le mirage F1B juste pour une commande de 2 exemplaires accompagnant la commande d’une dizaine d’exemplaire de mirage F1 koweïtien. Et à l’époque les études pour le mirage F1B étaient beaucoup moins avancé que pour le rafale N. Les étude de faisabilité ont montré qu’il était possible de le faire à condition de supprimer les canon et de réduire légèrement les réservoirs internes. Le prix de la version N (développement et surcoût par rapport à la M) n’était même pas dissuasif pour la marine et moins important que le surcoût induit par un second membre d’équipage. Une livraison de N à la marine brésilienne serra presque automatiquement suivi par une commande par la marine française qui pourrait s’en servir pour l’entraînement (une mission nouvelle que la marine n’assure plus depuis le retrait des zéphir) mais aussi pour certaines missions de combats ne nécessitants pas de canon. Si le rafale N est un argument de vente par rapport aux F35B exclusivement monoplaces alors il va être développé. Enfin le F35, le F22 mais aussi les SEM et les Crusader se sont passé de version biplace donc il n’est peut-être pas indispensable de faire un rafale N surtout quand il y a un rafale B. Ensuite opérationnellement la version biplace n’apporte pas grand chose surtout que les avions embarqués ne sont (à priori) pas amener à effectuer des vols de très longues durées impliquant de nombreux ravitaillements en vol. Mais objectivement ça m’étonnerait vraiment beaucoup que dans la commande brésilienne de 36 rafales il y ait aussi 2 prototypes/présérie d’avions embarqués biplaces.
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A tel point que quand un général russe dit qu'il en aurait eu besoin pour attaquer la Géorgie, je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée de le leur vendre. Vous imaginé si dans 5 ou 10 ans une flotte de 4 BPC russes sert à une opération militaire directement contre nos intérêts ? C’est un peu donner le bâton pour se faire battre. Enfin si on peut espérer s’appuyer sur les BPC russes lors d’une opération internationale favorisants nos intérêts pourquoi pas.
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Je viens de comprendre ce qui te dérange. Tu a peur qu'on sacrifie l'A400M pour des commande de KC390 ? Je te rassure (ou pas ;)) la victime du KC390 existe déjà, il s'agit du rafale. On va avoir 6 rafales de moins que prévus entre 2013 et 2015 ou 2016. Après c'est possible que nos politiques décident aussi de réduire d'autre commande, mais je ne vois pas pourquoi l'A400M (programme européen) serrait plus touché qu'un autre programme. Le rafale risque par exemple d’en subir encore les frais si on peut en exporter d’autres.
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Au sujet du Brésil, je viens de voir un truc marrant dans Air&Couscous. Je cite: Sur les 36 Rafale, 28 seront des monoplaces et 6 des biplaces. Je ne sais pas compter ou il manque 2 avions ? Il s'agit d'un flou artistique pour attendre de voir quel est la version qui a le plus gros taux d'attrition ? d'une commande officieuse de 2 rafale M ? ou tout simplement que le journaliste ne sait pas compter et qu'il y a 30 monoplaces ou 8 biplaces. Vu que ces rafales sont destinés à remplacer les mirage 2000 dont il y a 10 monoplace pour 2 biplaces, on peut logiquement s'attendre à 30 monoplaces pour 6 biplaces. Enfin vu qu'il est prévu qu'il y ait à terme 108 rafale terrestre, les besoins en biplaces sont de bien plus que 6 exemplaires donc la commande de 8 biplaces se justifierait parfaitement. Surtout si on rajute que la marine risque d'utiliser des biplace pour l'entraînement de ses futures pilotes de rafales M. PS: sinon 2 rafale N neuf et 10 rafale MF1 légèrement modernisé, ça répond aux besoins de la marine pour remplacer les 12 A4.
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Dans air&couscous, ils parlent d'avions à 60M$ pièces, que la France va en acheter pour 700M$ soit de "10 à 12" et que le prix de développement (auquel la France va participer en plus de l'achat des 10-12 exemplaires) serraient compris entre 1,5 et 2 Md$ soit plus de 1,3 Md€. Suivant comment on interprête la France (l'état mais aussi les industriels) va dépenser entre 500 millions et 2,7Md$ dans le programme KC390. Si on pouvait je crois qu'on mettrait en service immédiattement les KC390. Nous sommes en manque d'avions de transport, c'est vrai actuellement mais ça le serra aussi en 2015 comme en 2020, donc ça ne sert à rien d'attendre pour commander les KC390. Ensuite ça donne plus de crédibilité à notre achat que d'attendre 5 ans de plus. Et peut-être même que ça nous permet de conserver une marge de manoeuvre pour commander d'autre lot de KC390 en compenssation des 2 futures commandes de 36 rafales.
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En réalité il faudrait plutôt dire que la MN n'a pas les moyen de constituer seule 2 GAN avec une escorte raisonnable. Mais selon toute probabilité la MN (et même la France) n'aura jamais a s'occuper simultanément de 2 gros fronts distincts sans l'aide de ses alliés. Je vois mal 2 pays distants de plus de 10 000 km se mettre d'accord pour nuire simultanément aux intérêts du petit pays qu'est la France. Si on doit participer à 2 gros conflits, je présume que pour au moins l'un des deux on aura des alliés de l'OTAN ou de l'UE qui pourront nous prêter quelques navires pour renforcer notre task force. Le contrat actuel est de 3 SNA de disponibles en permanence, donc on doit pouvoir escorter nos 2 GAN par au moins un SNA, c'est léger mais ça reste suffisant. On peut aussi espérer disposer de SNA anglais ou américains surtout si le PA français remplace un CVN américain ou que la task force française comprend aussi un PA anglais. Et évidemment on peut aussi compter sur des SSK européens. Un SSK anglais a bien participé à la guerre des Malouines donc il ne faut pas forcement négliger l’efficacité des SSK. Pour les frégates, on devrait avoir assez de FREEM ASM pour l'escorte anti-sous-marine de 2 GAN. Ce serra juste surtout pendant l'IPER simultané de plusieurs frégates et si on doit laisser 2 FREEM ASM pour protéger nos SNLE. Mais la protection de nos SNLE peut être suspendu pendant les 2 mois d'une guerre style Malouines, s'ils restent en mer. Et puis nos alliés espagnols ou italiens disposent même de porte-avions conçu pour la lutte sous-marine donc une task force commune permettrait de pallier à nos faiblesse anti-sous-marine. Ensuite ce qui nous manque vraiment ce sont les frégates anti-aériennes. Mais si on a suffisamment d'AWACS (E2C ou E3 accompagnés de ravitailleurs) cela devient moins vital. En plus les Italiens, les Espagnols, les Grecque ... en ont un grand nombre et devraient pouvoir nous prêter quelques frégates pour une opération internationale et pour une opération de l’OTAN on doit pouvoir compter sur les AWACS luxembourgeois. Et évidemment pour la plupart des conflits récent, on aurait pu se contenter d’envoyer un PA sans véritable escorte tout comme on a envoyer nos BPC, TCD et autre PH. Il n’y a qu’à voir l’escorte des porte-avions italiens, espagnols, indiens, thaïlandais ou brésiliens. J’ai vraiment l’impression que l’absence d’escorte pour le PA2 est plus une excuse ou un argument qu’une réalité opérationnelle. Cela sert à dire que le PA2 ne servira pas former un second GAN qui impliquerait de commander des avions supplémentaires et que ça ne justifiera pas l’achat de navires d’escortes supplémentaires (a mon avis la marine peut fournir 2 GAN mais seulement pendant quelques mois et au détriment d’autres missions) ce qui globalement ferait plus que tripler le prix du PA. Ensuite c’est une excuse par ce que les politiques ne l’ont jamais demandé à la marine donc la marine n’a pas à en être capable et si c’était le cas, ça voudrait dire qu’elle a un budget trop important. Et surtout si la marine annoncé qu’elle est capable de déployer 2 GAN on pourrait lui imposer de le faire pour 2 grosses zones de tension nécessitant une réelle escorte.
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PA2 vu par Thales, Hervé Couteau-Bégarie et l'académie de marine
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Si on veut être objectif, il faut rajouter que les rafale M coûtent globalement de 15 à 20% plus cher que les rafale C trés légèrement plus performant. C'est pour ça qu'il est un inutile et dangereux de remplacer tous les rafales C en rafales M. Surtout si les pilotes de rafales peuvent avoir la double qualification C et M. -
Je n’ai pas dis que le navire amphibie allait remplacer le porte-avions. Ce que je veux dire, c’est qu’un navire amphibie peut (doit) servir de porte-avions de remplacement pendant l’indisponibilité de l’unique porte-avions ce qui permet d’avoir une permanence à la mer du GAN. Et vu que je n’ai jamais lu que le Brésil voulait 2 porte-avions, je présume que le navire amphibie doit aussi être envisagé comme un PA de secours. Les marines italienne et espagnole ont choisie cette solutions. Les marines dotées d’un unique porte-avions et qui n’ont pas de navires amphibies capable d’embarquer leur aéronavale ne l’ont pas fait par choix mais uniquement parce que contrairement aux prévisions le PA2 a été annulé ou qu’elles n’ont de toute façon pas les moyens financier d’avoir un second navire aussi grand. Bah c’est normal, le Cavour n’est pas un porte-avions, c’est juste un navire polyvalent dont une des fonctions est d’embarquer des STOVL. Le porte-avions principal de la marine italienne reste le Garibaldi. Je n’ai jamais dit le contraire. Mais il reste indéniable qu’un amphibie comme le BPE capable de mettre en œuvre une dizaine d’avions de combat approchant les 25 tonnes peut partiellement remplacer un véritable porte-avions. Même s’il doit se ravitailler tous les jours et renvoyer régulièrement ces avions à terre pour qu’il soit entretenu, ça reste une solution qui a le mérite d’exister et permettant de remplacer le porte-avions principal qui est en IPER ou en réparation parce qu’il vient de se prendre une torpille. Pas forcement, si la capacité en carburéacteur et en munitions ne permet pas de maintenir un rythme soutenu d’opérations aériennes, il ne s’agira que d’un navire amphibie avec quelques avions de combats. Ou alors tu contredis ta phrase précédente. Le jour ou un BPE serra configuré avec 30 F35B, on pourra le considérer comme un porte-avions et il aura franchit un monde en quelques jours de chargement ? Mais qui parle d’acheter un groupe aérien de rafale pour un BPC avec piste oblique? Moi je parle juste de l’intérêt pour le Brésil d’avoir un BPC capable de remplacer le porte-avions principal en cas de besoin. C’est beaucoup moins cher que de construire un sister ship et presque aussi performant vu le peu qu’il va servir en configurations porte-avions. Et puis dans un premier temps son groupe aérien serra composé de A4 déjà amortis ou de SEM et rafale MF1 vendu à un prix défiant toute concurrences. Evidement qu’un navire capable d’embarquer des rafales coûtera plus cher qu’un quelconque BPC. Il faut un navire plus long et plus stable donc plus gros. Il faut aussi qu’il soit plus rapide, donc plus puissant. Enfin s’il y a des catapultes aussi grande et puissante que celle qu’on trouve à terre, on peut se contenter d’une vitesse nulle. Mais le surcoût sur un navire amphibie reste nettement plus faible que le prix d’un second porte-avions. Tu me rassures, j’ai eu peur que tu dises qu’il y a 2 catégories d’aéronavales, celles équipé de PA Catobar et celles équipé de STOVL ou de STOBAR. Mais dans ce cas la marine brésilienne, n’ayant qu’une douzaine d’avions embarqués, fait forcement partie des petites marines qui n’ont qu’un nombre très réduit d’avions embarqués. Le Brésil se trouve donc comparable à l’Espagne ou à l’Italie donc une solution comparable me paraît parfaitement envisageable.
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Je ressort l’extrait de Mer & Marine déniché par g4lly car je me demande comment il faut interpréter ce texte. La différence entre un porte-avions et un navire de débarquement amphibie est assez réduite à tel point que les 2 programmes sont directement liés, surtout que le calendrier est quasiment le même. Un BPC actuel (ou au moins la version proposé à l’Australie) peut quasiment être considéré comme un porte-avions léger STOVL. Donc la commande d’un BPC par la marine brésilienne concernera aussi les capacités de l’aéronavale et encourage l’achat de STOVL. Même s’il y a un autre navire spécifiquement dédié à l’aéronavale, la commande d’un BPC et de STOVL permet d’assurer le service minimum pendant les indisponibilités du porte-avions principal. Mais justement la reprise de nos TCD (disponible grâce à la commande imprévue du BPC3) permet de repousser la commande d’un BPC après celle du porte-avions et donc de ne pas influencer sur le choix de l’avion embarqué. Ensuite un porte-avions CATOBAR peut aussi servir de navire amphibie. On a l’exemple du Clemenceau qui a représenté une partie non négligeable de nos capacités de transports lors de la première guerre du Golfe mais aussi celui du CAVOUR qui a la vitesse, les équipements (et presque la taille) d’un véritable porte-avions. Je pense que DCN pourrait parfaitement proposer une sorte de BPC de 30 000 tonnes capable de catapulter des rafales et de les faire apponter sur une piste oblique. A mon avis on aura lors du remplacement des navires amphibies une idée du futur de l’aéronavale brésilienne. Les TCD repoussent la question. Un petit BPC inapte à l’emport de F35B ou d’un très gros pouvant servir aux STOBAR favoriserait le rafale M, mais un gros BPC comme celui proposé à l’Australie annonce quasiment le choix du F35B.
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J’approuve complètement le choix du KC 390 même pour une micro flotte. Cela pourrait remplacer l’A320M qui (à mon avis) manque à la gamme d’Airbus Military. Opérationnellement, un biréacteur léger risque d’être plus rentable qu’un gros quadriturbopropulseurs. Même s’il est moins adapté que l’A400M pour certaines missions spécifiques comme le transport de matériel de plus de 20 tonnes, le transport stratégique ou les opérations sur pistes impropres aux réacteurs, il devrait être plus facile à entretenir, plus rapide et plus adapté pour relier des aéroports bien entretenu ce qui constitue quand même la majorité des missions de transports. De plus le KC390 entre aussi partiellement en concurrence avec les A330 MRTT d’Airbus. Pour la projection de force lors d’une opération de grande envergure, les A330MRTT seront plus performant et rentable que des KC390 nettement plus petit mais plus nombreux. Mais pour des opérations ne nécessitant que le ravitaillement d’un ou deux rafales comme par exemple pour les FAS ou pour les petits détachements en OPEX, des KC390 seront suffisant et permettront de remplacer des A330MRTT nettement plus cher. D’ailleurs une version ravitailleur d’un ou de deux rafale me paraît plus pertinente qu’une version ravitailleur d’hélicoptères vu qu’il est optimisé pour la vitesse. A mon avis, si cette hypothèse est négligé, c’est qu’actuellement on a trop l’habitude des A330MRTT, des KC767 ou 777 et autres KC10 nettement plus gros. Mais je ne suis pas sur que proportionnellement un ravitailleur KC390 soit moins bien adapté au rafale que ne l’était les KC135 aux mirage IV ou aux B52. Je verrais bien des KC390 pour donner une capacité de projection à nos petits détachements ne nécessitent pas à priori de MRTT. Ensuite pour la crédibilité des FAS, on pourrait plus facilement maintenir des escadrilles de KC390 en alerte que de MRTT. Des dérivées du KC390 pourraient être développé plus facilement qu’avec les A400M ou A330MRTT plus gros. Un dérivé bombardier serrait probablement plus performant qu’à partir d’une cellule d’A400M à turbopropulseur ou de MRTT. Le KC390 permet à Dassault de disposer d’une plate-forme concurrente des A320 ou B737 AWACS. Et en plus industriellement et politiquement l’achat de KC390 est probablement une bonne chose.
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Officiellement c'est non, le Brésil estime inutile d'ouvrir une course à l'armement en Amérique du Sud et a signé tous les traités de non prolifération nucléaire. Mais si officieusement c'est le cas, je ne pense pas que ceux qui connaissent la réponse oseront te répondre. Dans un monde ou le Brésil n'aurait à affronter que ces voisins, moins peuplé, moins riches, moins armé, moins développé que lui et ou d’autres puissances mondiales nettement plus armés et plus peuplé n'auraient aucun intérêt à l'envahir pour récupérer d’énormes réserves pétrolières et la plus grande forêt du monde je pense que la question d’une dissuasion nucléaire ne se poserait pas. Après si on considère que le Brésil dispose de la technologie et de l’outil industriel permettant de faire des sous-marins, des fusées, des réacteurs nucléaires et qu’il vient de lancer un programme, dont les détails sont secret, de grande ampleur visant à la construction du plus gros sous-marins brésilien, j’avoue que j’ai des doutes sur la nature exacte de la missions du futur sous-marin nucléaire brésilien. A mon avis le Brésil va développer un SNA capable d’embarquer des missiles balistiques ou de croisières embarquant une charge conventionnelle d’une taille et d’une masse comparable à une petite bombe nucléaire. Le jour ou la situation politique l’exigera, le Brésil lancera un programme nucléaire militaire qui lui permettra d’avoir en quelques mois les têtes nucléaires manquantes pour disposer d’une dissuasion nucléaire. Ensuite la question du nombre de tête nucléaire embarqué par SNLE, dépend de la mission fixé à ce SNLE. Les SNLE américains ou russes doivent être capable de détruire un continent, les SNLE français doivent occasionné plus de dégât que ce que rapporterait la destruction ou l’annexion de la France. Si la mission d'un SNLE est juste de protéger des installations pétrolières une unique tête nucléaire devrait suffire.
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Et puis "une taille quasi similaire au projet indien" peut-être mais dans ce cas on ne parle plus de SNA mais de SNLE bas de gamme. Enfin ce ne serrait pas illogique de la part du Brésil, même si c’est politiquement incorrect.
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PA2 vu par Thales, Hervé Couteau-Bégarie et l'académie de marine
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
A mon avis il est plus simple (plus logique ?) de faire comprendre que l'AdA peut remplacer l'aéronavale. Les bons pilotes de l'AdA peuvent être formé aux appontages, ensuite les mécaniciens n'ont besoin que d'une formation assez réduite pour pouvoir opérer depuis un porte-avions. Même les contrôleurs doivent pouvoir assez facilement passer d'une base terrestre à un porte-avions. A part les chiens jaunes et plus particulièrement ceux servant aux appontages, je crois que tous le personnel de l'aéronavale peut être remplacé par du personnel de l'AdA (ayant éventuellement une rapide qualification embarqué) A mon avis l’aéronavale n’a besoin en propre que d’une ou deux escadrilles (autant que de porte-avions) pour assurer les missions anti-navires et de défense aérienne de la flotte. Les autres missions comme le bombardement d’un pays devrait plutôt être laissé à l’AdA qui pourrait considérer le PA comme une base aérienne prédéployée. Déjà je suis contre l’idée de faire un PA qui ne devrait naviguer que 2 ans tous les 7 ans. C’est un argument nul, je ne vois pas qui on peut arriver à convaincre avec une argumentation pareille, surtout si on rajoute qu’en cas de besoins les 2 ans d’IPER peuvent passer à quelques mois, que l’armée de l’air peut grâce à des liners reconvertis en ravitailleurs déployer ses AWACS et ses chasseurs et être presque aussi performant qu’un GAN (mais pas pour le même prix) pendant une courte période. A mon avis un PA2 doit servir tout le temps quand il est disponible. A la rigueur qu’il ne soit pas toujours équipé d’un véritable groupe aérien et d’une véritable escorte, mais il peut toujours servir de BPC ou de navire école de luxe. Concernant le prix d’un PA, ce n’est pas véritablement lié à la taille de la coque dans le sens ou le prix de matière première est presque négligeable, enfin le presque reste relatif vu que la coque du PA2 approchait quand même le Md€. Même le surcoût d’entretien d’une coque plus grosse, de moteurs plus gros et à la surconsommation risquent d’être assez réduit (enfin c’est pas évident) et de ne pas justifier l’achat d’un PA de 30 000 tonnes plutôt que d’un PA de 70 000 tonnes embarquant trois fois plus d’avions. Mais le petit porte-avions est par nature plus discret et moins prestigieux qu’un navire plus gros donc on a moins besoin de l’équiper de système de défense. Un petit PA peu défendu (comme nos BPC) coûtera moins cher qu’un gros PA aussi bien défendu que le dernier CVN américain. Ensuite il y a le prix de développement du navire qui peu coûter assez cher. Le PA2 sur base de CVF demandait quand même de modifier le système d’appontage, de catapultages, de stabilisations donc la masse maximale donc la motorisation, bref je me demande ce qui serrait resté en commun avec le CVF donc quelques étaient les véritables économies. Une série de 2 ou 3 petits PA pour la France mais aussi pour l’export permet de fortement réduire les frais de développements. Et surtout mon argument principal en faveur des petits porte-avions, c’est que ça ne sert à rien d’avoir un PA géant qu’on n’aura pas les moyens d’utiliser à 100% de ses capacités. Tant qu’on n’a pas de quoi remplir un PA d’avions, ça ne sert à rien d’un commander un plus gros. Demander un PA2 plus gros que le CdG alors que le CdG est capable d’embarquer la totalité de nos avions embarqués, me paraît un peu prétentieux. C’est comme commander un BPC alors que nos navires sont déjà capable d’embarquer la quasi-totalité des hélicoptères de l’armée de l’air et de l’ALAT. -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C’est vrai que j’ai de plus en plus l’impression que l’armée ne se prépare plus à la guerre. On prévoit plutôt une crise continue ou une guerre froide demandant d’optimiser nos moyens mais pas de les augmenter brutalement. Pour les civils, ça peut ce voir avec le plan vigipirate toujours rouge au point que ce n’est plus crédible. Pour la marine c’est encore plus net, en période de paix nos navires sont en mer presque au maximum de leurs possibilités et une guerre ne verra pas augmenter significativement notre nombre de navire en mer. -
Déjà je présume que la cadence va passer du seuil inacceptable de 10 exemplaires annuel (certaines prévisions parle de 8 exemplaires annuels) à 15 ou plutôt 20 exemplaires annuel. Et il reste encore de la marge par rapport à la cadence maximale de 33 par ans. Une monté jusqu'à 30 rafale par ans est tout à fait crédible. La chaîne de production du NH90 est par exemple prévu pour livrer 60 exemplaires annuels alors que le maximum serraient de 66. Ensuite si on récupère les 60 mirage 2000-9, il devient moins urgent de recevoir nos rafales dont la commande serra probablement réduite. Et puis si on vend au Brésil, aux EAU, en Lybie, en Suisse, au Koweït, en Inde, en Grèce… Certains clients devront attendre pour avoir leurs livraison complète. Par exemple les EAU vont commander 60 rafales (oui je suis voyant) mais je doute qu’ils prévoient d’avoir 60 rafale en services, ils veulent probablement en avoir quelques uns en réserve pour compenser l’attrition donc on pourrait livrer les derniers exemplaires plus tardivement. Ensuite si la demande est vraiment élevé, on peut ouvrir une autre chaîne de production, soit en France soit chez un client comme le Brésil, l’Inde mais aussi comme la Grèce, la Belgique ou l’Egypte. Cette nouvelle chaîne de production à l’étranger peut servir pour répondre aux besoins du pays dans lequel on installe cette chaîne (cas de l’Inde du brésil ...) mais aussi à ceux de ses alliés (cas de l’Egypte ou d’un autre pays Arabe d’en l’hypothèse de commande arabe groupé pour développer l’industrie d’un de leurs pays, ou cas d’un pays de l’UE qui pourrait produire pour les clients de l’UE) voir éventuellement pour tous les clients export et c’est considéré comme une compensation industrielle (comme l’Italie qui devrait produire des F35A export) Bref à mon avis la cadence de production est loin d’être le principale défaut du rafale. Au contraire la garantie d’une production ininterrompu de 10 exemplaires annuel pendant les 25 prochaines années au moins pour les besoins français (donc avec un avion toujours moderne) et la possibilité de passer à plus 30 appareils par ans permet d’envisager sereinement un grand succès commercial pour le rafale. Surtout qu’en plus de la vente de rafale, Dassault peut aussi moderniser/reconstruire des mirage 2000 et à partir d’avions à bout de potentiels produire des mirage 2000NG (avec AESA, M88 de 12 tonnes de poussé et à poussé vectoriel…) ou même des mirage F1 NG ce qui permettrait de fortement concurrencer le rafale et donc de réduire la cadence de production du rafale.
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PA2 vu par Thales, Hervé Couteau-Bégarie et l'académie de marine
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C’est pour ça que j’ai du mal à voir l’intérêt d’avoir un PA2 aussi performant que le PA1. Pour moi on aura un PA principal et un PA secondaire ou auxiliaire. Le cas des Foch et Clemenceau est légèrement différent vu qu’on a construit les 2 navires en même temps et qu’on a donc profité de l’effet de série qui a permit d’avoir un PA2 aussi performant que le PA1 pour le prix d’un nouveau PA plus petit mais à développer. Concernant les besoins français, si on a les moyen d’avoir un gros PA2 type CVF c’est parfait, mais ça ne serra pas beaucoup plus performant qu’un petit PA2 comme celui qu’on proposerait aux brésiliens. Les projet de PA2 à moins de 2 Md€ me paraissent plus pertinent que ceux à plus de 3 Md€. -
Je ne pense pas que des réacteurs changent grand chose aux performances de l'A400M, et encore moins que ce soit suffisant pour faire un concurrent du C17. Sa masse maximale au décollage n'a aucune raison de changer suite à un changement de réacteurs. Si on parle d'un dérivé de l'A400M avec une voilure et une cellule plus grande à la rigueur, mais dans ce cas autant passer de 4 à 6 turbopropulseurs que d'installer 4 gros turboréacteurs. On peut aussi se contenter d’installer des turbopropulseurs plus gros. Dans ces conditions, on obtiendrait éventuellement un concurrent du C17, mais il s’agira aussi d’un avion qui n’a pas grand chose à voir. Sinon pour concurrencer le C17 on peut aussi se contenter de renforcer la soute de l’A400M et on obtiendrait un avions capable de décoller avec une charge utile de plus de 60 tonnes comparable à celle du C17. Le seul défaut c’est que dans ces conditions il faut un ravitailleurs pour transporter le carburant que l’A400M ne peut plus transporter. Sa vitesse de croisière est déjà assez proche de celle du C17 donc les réacteurs ne permettront qu'un gain assez réduit presque négligeable. Les turbopropulseurs sont aussi plus adaptés pour les décollages courts depuis des pistes sommaires. Et il faut aussi rajouter que théoriquement les turbopropulseurs consomment moins que les turboréacteurs. Mais des turbopropulseurs coûtent plus cher à entretenir que des turboréacteurs. Une version à réaction de l’A400M permettrait probablement d’avoir un avion moins cher à entretenir et légèrement plus rapide mais avec l’obligation d’utiliser des pistes en bonne état. Le second avantage serrait de pouvoir se passer du turbopropulseur spécifiquement développé pour l’A400M et pas encore au point pour utiliser un turboréacteur couramment utilisé dans l’aviation civile. Je pense qu’on aurait eu intérêt à développer une version à turboréacteur lors du lancement du programme pour limiter les risques et pour faciliter le développement de la version à turbopropulseurs qui aurait pu se contenter d’une vitesse plus réduite. La version à réaction aurait aussi pu servir de plate-forme idéale pour d’autres versions spécifiques comme AWACS, patrouilleurs, bombardiers lourd, ravitailleurs … Mais maintenant j’ai peur que ça change pas grand chose, une version à réaction ne serra pas plus rapidement disponible et pas assez différentes pour en justifier le développement.
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Tant qu’on y est, on pourrait même commander un navire polyvalent ravitailleur et porte-avions auxiliaire. Vu qu’il s’agit d’un navire gros navire on pourrait le recouvrir d’un pont d’envol assez conséquent. Cela permettrait de faciliter les missions de ravitaillement grâce à l’exploitation simultanée d’un grand nombre d’hélicoptères, mais aussi éventuellement d’avions de transport léger et STOL. Cela permet aussi d’augmenter nos capacités de transport, presque autant que le pont du Clemenceau lors de la guerre du golfe. Ensuite même sans hangar, ça peut servir de plate-forme aéronautique de secours. Si on installe un tremplin (pas cher lors de la construction) et des brins d’arrêt (éventuellement nettement moins puissant que ceux des PA classiques vu qu’on se contente de recevoir des configurations légères et que la piste droite est bien plus longue que les pistes obliques des autres PA) on peut aussi s’en servir comme d’un mini PA2. Pour les missions de formation et d’entraînement ce serrait largement suffisant et ça permettrait de remplacer les vrais PA. On peut aussi envisager une configuration avec 2 ou 3 rafales pouvant servir soit en solo pour des missions de faible intensité (lutte anti-piraterie, bombardement d’un petit pays sans armée digne de ce nom…) soit en coopération avec un autre porte-avions pour élargir son domaine d’action en rajoutant un « détachement » éloigné de quelques centaines de km du porte-avions principal. Et aussi en cas d’indisponibilité du PAN, on peut envisager de regrouper les 3 ou 4 ravitailleurs/porte-avions pour disposer d’une chasse embarquée d’une dizaine de chasseurs. Evidemment on peut aussi se contenter d’hélicoptères, de drones et de turbopropulseurs (pour le transport mais aussi pour du COIN/CAS) ou d’avions STOVL et dans ce cas c’est beaucoup plus simple et il s’agit juste d’un porte-aéronef auxiliaire.
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C'est évident je n'ai jamais dis le contraire. Et même s'ils n'ont pas de porte-avions crédibles, ils ont quand même lancer un "appel d'offre" pour un remplacement du Sao Paulo à long terme. (enfin c’est presque une rumeur qui a été reprise sur ce forum) Je ne suis pas vraiment d’accord. Je ne crois pas que la différence de prix à équipement équivalent soit vraiment significative. Des catapultes et les brins d’arrêt ne coûtent pas si cher et je doute que le prix à la tonne soit significatif au point de choisir le PA le plus petit possible. Enfin c’est sur qu’un porte-avions de 40 000 CATOBAR de tonnes coûtera plus cher qu’un porte-F35B de 20 000 tonnes. Mais il s’agit aussi d’un porte-avions nettement plus performant avec une meilleure autonomie et plus d’avions. Quand aux système d’autodéfense, ils seront probablement du même niveau qu’il s’agissent d’un porte-avions STOVL ou CATOBAR. Et de toute façons, si l’armée de l’air brésilienne choisis le rafale, la marine pourra toujours importer une petite vingtaine de F35B. Le rafale n’étant pas véritablement concurrent du F35B pour l’équipement des petits porte-avions. Mais vu que des rafales M produits sous licences doivent coûter nettement moins cher que l’importations des F35B, je pense que même pour 20 avions embarqués la différence de prix sur les avions permet de payer le surcoût du CATOBAR.
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Je viens de lire sur Air&cosmos que Taïwan envisageait de retirer du service ses Mirage 2000-5 qui coûterait trop cher à entretenir. Est-ce qu’il y a une chance qu’on puisse les remplacer par des rafales ? Obama refuserait de vendre des F16 de dernières générations, donc les taiwanais pourraient vouloir commander quelques rafales pour décider les américains, un peu comme ils avaient déjà fait avec les mirages. Ensuite la reprise des 2000-5 taiwanais en plus des –9 des EAU nous permettrait vraiment de relancer l’exportation du mirage 2000 sur le marché des avions de combats à bas prix. Même un « vieux » mirage 2000 plus ou moins modernisé doit être aussi performant qu’un LCA, qu’un FC1, J10 ou même que les F16 ou gripen. Vu qu’il y a un marché pour des avions de combats moins cher que le rafale, des 2000 d’occasions pourraient probablement être intéressant pour Dassault. Et évidemment on peut rajouter que les 57 -5 taiwanais remplaceraient avantageusement 57 de nos 2000 B et C encore en service. Mais déjà que l'armée de l'air ne veut pas des -9, j'ai des doutes pour des -5 même moins chers. Il y a un marché potentiel de 60 rafales et on n’en entend pas parler, c’est encore à cause des frégates ou c’est qu’on ose pas fâcher un concurrent économique comme la Chine ?
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Surtout qu'une commande maintenant de rafale permet une future non commande de F35B. Si le rafale n'est pas commandé par l'armée de l'air, je le vois mal se faire commander par la marine qui devrat donc se contenter du F35B (ou d'un avion indiens, suédois, chinois ou russe assez peu adapté) Et la commande de rafale M serra encore plus gênante que celle de rafale B/C car ça veut dire que les USA ne vont pas contrôler toutes les aéronavales mondiales.
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PA2 vu par Thales, Hervé Couteau-Bégarie et l'académie de marine
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Déjà ça dépend comment on compte. Si tu dis qu'ils n'ont que 12 PA, tu ne comptes que les PA lourd et tu oublies tous les LHA et LHD plus performant en tant que PA qu’un PA non américains et non français. A mon avis il faut plutôt dire que les US ont une vingtaine de porte-avions qu’ils peuvent compléter par des bombardiers à très long rayon d’action et même par les chasseurs de l’USAF qui disposent de la plus grande flotte de ravitailleur et du meilleur réseau de bases pré déployés. Et pour les américains ça reste insuffisant au point qu’ils favorisent la création d’aéronavales alliées. Après c’est sur qu’on n’est pas obligé d’avoir autant de porte-avions que les américains, mais je pense que c’est intéressant d’avoir la première aéronavale européenne et la seconde mondiale. Si on ne favorise pas notre aéronavale on risque aussi de se retrouver avec une puissance aéronavale européenne inférieure à celle d’un pays autre que les USA. Ce n’est pas non plus une raison pour les négliger. Le F35B se ferra probablement et même s’il est non furtif, ne dispose ni d’un rayon d’action ni d’une charge offensive supérieur aux derniers harrier, ne peut décoller que depuis des porte-aéronef plus gros que ceux nécessaires aux harrier et coute 2 fois plus cher qu’un rafale, il risque de permettre la création de nombreuse aéronavales assez performantes. Sa compatibilité avec le F35A terrestre et le poids politique de l’OTAN risque de fortement favoriser son succès commercial qui devrait être nettement supérieur à celui du harrier. Pour un pays équipé « massivement » de F35A, ça ne doit pas coûter bien cher d’avoir aussi quelques F35B servant soit pour l’aéronavale soit pour opérer depuis des pistes détruites. Et vu que le nombre de porte-F35B, aussi appelé porte-hélicoptères à pont continu, est en régulière augmentation et à un prix assez faible il ne me paraît nullement aberrent de voir assez rapidement augmenter significativement la « menace » aéronavale. Et suite à cette prolifération aéronavale, on risque de se retrouver avec 2 conflits ou 2 zones de tensions demandant la présence d’un porte-avions. En plus du F35B, il risque d’y avoir aussi un LCA naval à bas prix et un PAK FA naval très performants, sans oublier le F18, le F35C, un possible chasseur naval américain de 6 génération et un improbable super gripen naval. Ces autres avions ont moins de chances d’équiper de nombreuses aéronavale, mais la prolifération des aéronavales équipés de F35B pourrait les favoriser. Enfin si on veut pouvoir utiliser un PA plus de 90% du temps les bonnes années, on va être obligé d’avoir quasiment 2 équipages. Concernant le nombre d’avions, déjà on peut mutualiser une partie des avions avec ceux de l’armée de l’air, la présence d’un PA école permettant de résoudre les problèmes de qualification des pilotes de l’armée de l’air. Ensuite avec 45 rafales M de disponible, en temps de crise grave on peut constituer un GAN avec 35 rafale et un autre avec 10. Le second GAN avec 10 rafale et un vieil E2C plus habitué à la formation des équipages qu’à la guerre reste suffisamment performant pour affronter un petit PA STOVL, un petit pays et évidement pour toute les missions purement politiques. Mais c’est sur que 2 PA, ça coûte plus cher qu’un seul mais c’est aussi infiniment plus performant. Sans parler qu’en cas de conflit de grande intensité un GAN composé de 2 PA est presque 2 fois plus dur à décapiter. Enfin si c’est pour faire comme les Anglais et en garder un théoriquement en réserve mais qu’il faudrait plusieurs années pour le remettre opérationnel, ça ne sert à rien.