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Enfin tu reconnaîtra que les besoin des américains pour leurs PA n°8 à 12 ne sont pas vraiment les mêmes que les besoins français pour le PA n°2. Et puis il y a quand même 40 ans de progrès technologique qui pourraient fausser les calculs. Pour le nombre d’avions mis en œuvre, si le PA1 est opérationnel je ne suis même pas sur qu’on ait les moyen de remplir un mini PA2. Et de passer de 24 rafale et 2 ou 3 E2C en étant à l’aise sur le CdG à 15 rafale et 1 ou 2 E2C en tassant bien sur un petit PA n’impliquera pas une pertes de capacité très significative. Pour l’endurance sur zone le mini PA est moins performant qu’un vrai PA, mais il serra souvent suffisamment performant. On n’a pas souvent besoin d’utiliser le PA jusqu’au maximum de ses capacités (surtout si on en as deux) je crois que ce n’est même arrivé qu’une fois au Foch qui a du quitter la zone de conflit parce que ses catapultes avaient trop servies. Pour le type d’aéronef, oui on ne pourra pas lancer de F14 NG ou de F22N de 36 tonnes au catapultages à 300 km/h, mais le CdG non plus et il est probable qu’un mini PA catobar reste capable d’utiliser pleinement le rafale ou l’E2C. Et il reste toujours la solution de tricher et d’utiliser des JATO si les catapultes ne sont pas assez puissantes. Les besoins américains sont assez différent des besoins français. Déjà on ne compare pas un CVV STOVL à un CVN de 100 000 tonnes mais juste un CVV CATOBAR (donc beaucoup plus performant que les CVV STOVL américains des années 70) à un CVN de 40 000 tonnes (donc beaucoup moins performant que les CVN américains) Ensuite les besoins sont différent, pour les américains il s’agit de choisir le type de CV pour équiper la flotte. Pour la France il s’agit juste de choisir le PA n°2, c’est à dire le PA qui servir d’unique PA pendant les IPER de longue durée du CdG (c’est à dire 18 mois tous les 7,5 ans) donc à peine 20% du temps et de PA auxiliaire le reste du temps. Pendant les IPER on va trouver que le mini PA n’est pas très adapté et qu’il vaudrait mieux un vrai PA même plus cher. Mais le reste du temps (50 à 70% du temps et il restera 10 à 30 % d’IPER longue durée) soit il servira pour des missions secondaires ou de faible intensité soit il ne servira que quelques jours ou éventuellement quelques semaines le temps que le PA principal le remplace. On va donc se retrouver avec une solution suffisante (et économiquement responsable) les trois quart du temps et sous dimensionné le quart du temps restant si on a un conflit (ce qui ne serra évidemment pas le cas au cours des 15 prochaines années …) Quand au coût de MCO sur 30 ou 40 ans (en fait c’est l’argument principal pour un PA éco), je pense que ce serra quand même significativement plus faible que sur un vrai PA. Proportionnellement peut-être pas, mais il ne s’agit pas d’effectuer les mêmes taches qu’avec des vrai PA (et donc de comparer une flotte de 10 CVV à une flotte de 2 ou 3 CVN) mais juste d’assurer la mission attribué à un unique PA2. Proportionnellement le coût d’un CVF de 65 000 tonnes configuré en cargo ou en porte-hélicoptères n’est pas vraiment optimal, on a un navire du coût du CdG pour l’efficacité d’un BPC… et j’ai peur qu’un vrai PA2 français ressemble à ça. Sérieusement si l’argument principal de l’achat du PA2 est de servir 20% du temps pendant les IPER du CdG si on a une guerre imprévue, je ne suis même pas sur que ça vaille le coût d’acheter un PA2 représentant plus de 15 % du prix qu’un GAN qu’on a déjà du mal à financer. S’il s’agit juste de compléter le GAN articulé autour du CdG ou de couvrir un second front de faible intensité, un mini PA ferra aussi presque bien pour moins cher qu’un vrai PA2. A mon avis le vrai PA2 ne se justifie que si grâce à l’effet de série il ne coûte pas plus qu’un PA éco (ce qui ne serra pas le cas) ou si on accepte de payer aussi des avions supplémentaires pour l’équiper ou de former un véritable second GAN.
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D'ailleurs à cette époque les différentes armées mondiales se sont implicittement misent d'accord pour se contenter des fusils à 1 coup puis pour repousser l'arrivé des fusils mitrailleurs. Cela devait leur paraître plus raisonnable de payer 100 militaires avec un vieux fusil une baïonnette et 10 cartouches chacun que 3 équipés de fusils mitrailleurs et 10 000 cartouches chacun.
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De toute façon une guerre moderne ne dure pas très longtemps. Les opérations aériennes lors de la première guerre du golfe ou de la guerre de malouines n'ont pas durée beaucoup plus qu'un mois. Bah on fait la guerre ou on se contente de patrouiller ? Si on a une vrai guerre on aura bien 2 ou 3 TCD/BPC sur le même théâtre. Il y déjà eu des exercices (au moins un, je dois avoir une photo) avec 4 BPC/TCD au même endroit. Et si on parle d'une coalition il pourrait y avoir d'autre navires de débarquements. Si je répond longuement et que je n’arrive pas à te convaincre, c’est aussi que je ne suis pas convaincu moi-même. A mon avis le seul avantage du BPC-stobar est de fournir un PA2 (ou un PA3) que j’ai peur que la marine n’arrive pas à avoir autrement. On n’a pas le même postulat. Pour moi en l’absence de PA de disponible en moins de quelques mois, on doit avoir des bases aériennes pour défendre nos DOM TOM que l’on serrait incapable de reprendre après quelques mois servant à l’installation d’une escadrille ennemie sur place. Et évidemment la permanence du GAN coûte beaucoup moins cher que les 3 ou 4 petites escadrilles attribués à nos principaux DOM TOM. C’est sur elle préfèrerait un PAN2 et un PAN3 de 70 000 tonnes ainsi que des horizon 3 et 4, 17 FREMM etc… mais le père noël n’existe pas et à force de trop demander et ne rien proposer de raisonnable on se retrouve sans rien. Le BPC STOBAR n’est peut-être pas une solution optimal mais elle a le mérite d’exister. C’est vrai que le BPC STOBAR servira d’unique porte-avions 30% de temps (pendant les IPER du CdG) et probablement de porte-avions secondaire ou d’entraînement le reste du temps. Sa capacité amphibie ne servira vraiment pas souvent. On peut se demander à quoi ça servirait de partir du BPC pour construire un navire qui ne servira presque jamais de BPC… Pour les missions de transport quand le CdG est disponible on pourra se retrouver dans la situation du Clem lors de la première guerre du Golfe. Pour les missions politique ou diplomatique qu’accomplissent les BPC en temps de paix un PA léger serra encore plus performant. Pour la formation des jeunes (missions du PH Jeanne d’Arc qui seront répartie entre les différent BPC) un PA serra probablement encore plus adapté. Ce que je te propose c’est un mini PA2 éco : -de 210 à 250 m pour 20 à 30 000 tonnes (de la taille des PA léger comme les invincible ou l’Arromanche et à peine plus gros que les BPC) -une piste légèrement oblique couvrant presque la totalité du pont et de la même taille que celle du CdG. Cela permet d’autoriser les appontages de rafale ou d’E2C dans les mêmes condition que sur le CdG. Une piste plus longue pourrait même être envisagé et permettrait des appontages à vitesse plus réduite et donc une plus faible motorisation pour le PA. -une seule catapulte occupant la quasitotalité du pont. Une catapulte plus longue permet de limiter la puissance nécessaire ou d’envisager une vitesse de catapultage plus réduite et peut donc être plus facilement compatible sur un PA moins puissant. Avec un tremplin, 200m de piste et un vent relatif de plus de 20 kts il ne doit pas manquer grand chose au rafale pour décoller. La fragilité du porte-avions du à son unique catapulte pourrait être compensé par une meilleure fiabilité des catapultes moins puissantes mais aussi et surtout parce qu’il s’agit déjà d’un PA de secours ou auxiliaire pouvant être escorté par le PA1 et probablement par la possibilité de faire décoller des rafales en configuration légères sans catapulte éventuellement grâce à des fusées JATO. -une capacité d’emport d’une petite vingtaine d’aéronefs, 1 ou 2 E2C, 2 ou 3 hélicoptères et une petite quinzaine de rafale. Pour embarquer tous ces avions il y aura un hangar assez vaste éventuellement sur 2 étages et un unique (voire deux si c’est pas trop cher) ascenseur adapté pour des rafalesF4 de 27 tonnes. -des équipements limités aux minimums pour permettre d’opérer des avions, une version modernisé (mais pas plus performante) de ce qui se trouve actuellement sur le Foch suffirait probablement. -un armement limité au strict minimum, comparable à celui des BPC. Evidement comme pour les BPC, on voudra toujours qu’il soit mieux défendu mais avant de vouloir le protéger il faut déjà avoir les moyens de l’avoir et le PA2 sert déjà d’assurance du PA1 donc on n’a pas forcement besoin d’une assurance supplémentaire. On pourrait rajouter une porte permettant d’accéder au hangar pour le charger/décharger depuis un port. Cela permettrait même de transporter des véhicules lourds qu’on ne pourrait pas faire passer par les ascenseurs. A peu de chose prés il s’agit de la description du SAC220, PA léger étudié par l’Argentine. Vu qu’il s’agit d’un navire de la taille d’un BPC, la coque pourrait avoir le même prix que celle d’un BPC. Ses installations aéronautiques sont moins nombreuses et moins complexe que sur un vrai PA donc elles devraient être nettement moins cher. Un prix largement inférieur au milliard devrait être facile à atteindre. Sinon il y avait aussi un Juliette éco. 50 000 tonnes, armement réduit à l’autodéfense rapproché et confié pour le reste aux horizon, centre de commandement déporté sur le BPC ou tout autre navire qui ne manquera pas d’accompagner le GAN… et tous ça pour 1,5 ou 1,8 milliard d’€ avec des capacité aéronautiques sensiblement identique voire supérieure à celle du CdG. Il doit aussi y avoir le PA de 40 000 tonnes à propulsion conventionnel proposé au Brésil et qui pourrait bénéficier d’une production en série On pourrait espérer utiliser ce PA économique comme un exportateur de rafale M. Ensuite dans un premier temps ce PA2 éco servira à assurer la permanence d’un GAN à la mer et même d’un second GAN presque 50% du temps. Mais si un jour un vrai PA2 est construit on pourra disposer en permanence de 2 vrai GAN avec presque 50% du temps un de ces GAN composé d’un mini PA.
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Tu es un peu pessimiste et tu oublies la marine. Mais même 80 rafale et 60 mirage 2000 moderne, ce n’est pas si mal, surtout qu’il s’agit des avions en ligne. En bombardier stratégique on passe de 36 mirage IV ou 60 N à plus de 80 rafale. Même en intercepteur moderne en comptant la marine, on aura plus de rafale que l’on avait de mirage 2000C. Si on rajoute que les rafales demandent moins d’entretien que les mirage et qu’on aura probablement plus d’équipages qu’avant par avions (on était à 1,4 et il y a quelques années l’objectif était de passer à 1,6) C’est sur qu’une centaine de rafale c’est moins beau que deux ou trois centaines d’avions spécialisés, mais ce n’est pas forcement moins performant. Le pire c’est que même symboliquement, on pourrait se permettre de former autant d’escadrilles qu’avant avec des effectifs plus réduit par escadrilles et un entretiens commun entre les différentes escadrilles d’une même base pour bénéficier des économies d’échelles. Par exemple nos escadrilles nucléaires pourraient se contenter de 3 ou 4 avions, on pourrait avoir des escadrilles autonomes pour nos détachements permanents (Djibouti, EAU) et se contenter d’un nombre de pilote par escadrilles standards comparable aux escadrilles anglaise (doté d’une quinzaine de chasseurs) ou de nos flottilles.
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Il faut se demander ce que coûte réellement un BPC STOBAR. Le prix associé aux avions ne doit pas être compté vu qu’il s’agit des avions du CdG en IPER ou ceux dont on aurait besoin pour un second GAN. D’ailleurs le format actuel prévoit 45 rafale M en ligne donc de quoi former occasionnellement 2 GAN (le CdG avec 30 et le BPC avec 15) On pourrait dire la même chose pour l’escorte. Il faudra probablement affecter une horizon au GAN du BPC, mais avec 2 horizon et 2 FREMM AA cela devrait être possible au moins occasionnellement. En réalité il n’y a que les modifications apportés au BPC à compter. Pour la protection renforcé du BPC STOBAR on pourrait même ne pas la compter vu que ça nous permet d’avoir un BPC haut de gamme capable d’opérer en première ligne et beaucoup moins vulnérable que les autres. Si on considère que le BPC STOBAR est accompagné par une FREMM AA ou par une horizon, ça permet de se passer de radar longue portée. En réalité il doit y avoir un surcoût de moins de 500 millions d’euros par rapport à un BPC équivalent. Et j’ai même l’impression d’être pessimiste surtout s’il s’agit d’une construction neuve plutôt que d’une modification d’un navire plus tout neuf. En plus le BPC STOBAR servira très souvent de mini PA ou juste de navire de transport entre 2 ports. Donc le BPC STOBAR pourrait perdre une grande partie de ses capacités amphibies sans que cela ne pose de problème. Il s’agirait plus de faire un mini PA économique capable de transporter des troupes et du matériel qu’un véritable BPC capable d’emporter des rafales. Bah oui un PA de moins de 30 000 tonnes fournira toujours un GAN plus faible qu’un PA de plus de 100 000 tonnes. On a tendance à l’oublier avec le CdG vendu pour à peine 30 000 tonnes à vide et aussi performant (des E2C et une capacité maximale 50 aéronef donc on retient 50 rafale F3) que des CVN de plus de 100 000 tonnes et emportant à peine 60 avions de combats. Mais par rapport au Foch sans AWACS (basé à terre ou embarqué) qui n’a jamais eu plus d’une quinzaine d’intercepteurs, un BPC STOBAR emportant 10 à 20 rafale et accompagné par un E3F (ou E2C) ravitaillé par des KC135 pour opérer à plus de 5 000 km de notre base prépositionné la plus proche paraît beaucoup plus crédible. Enfin je ne suis pas sur que les marins apprécient vraiment de se faire survoler et escorter par des avions ennemis. Ce n’est pas pour rien si l’USNavy dispose depuis toujours d’une vingtaine de porte-aéronefs capable de cette mission. Même les russes ont un PA pour cette missions, les soviets en avaient 4, les anglais 2 en permanence jusqu’à il y a peu. Pas forcement un rafale peut se ravitailler donc reste presque aussi performant depuis un PA STOBAR que CATOBAR. L’avantage est aussi financier, les rafales et les nacelles de reconnaissances sont déjà financés alors qu’un drone ou un hélicoptère de reconnaissance reste a payer. Et puis surtout ce drone ou cet hélicoptère ne serviront que quand le PA est indisponible et que nos bases terrestres sont trop éloignés donc il faudra que la formations des équipages lui soit associé. Enfin le loitering avec des MDCN du prix des SCALP mais à charge réduite, ce ne serra pas bon marché. Ensuite si on tient compte de la présence d’avion ravitailleurs et du stock de munitions de l’AdA, le BPC STOBAR conserve une forte puissance de feu sur le long terme. A cours de la première heure il serra à peine plus performant qu’un Barracuda lançant ses SCALP mais le BPC STOBAR peut continuer son bombardement pendant bien plus longtemps qu’un groupe de frégates. La dessus je suis d’accord, il ne faut pas demander aux BPC STOBAR de faire du CAS en même temps qu’il débarque des troupes. Mais si on a besoin que le BPC STOBAR soit polyvalent BPC et PA on n’a pas besoin qu’il soit omnirôle. On aura 2 ou 3 autres BPC pour débarquer nos troupes on pourrait se permettre d’avoir un BPC uniquement en configuration PA. Après il s’agit plus d’une question de stratégie que de performance brut. Un BPC STOBAR ou un PA serra plus performant que des frégates, mais on aura beaucoup plus de frégates que de PA. Donc tout dépend de ce qu’on veut faire, détruire une task flotte ennemie ou mener une guerre navale simultanément sur plusieurs (plus de 2 ou de 1 en permanence) fronts. A mon avis si. On peut considérer le BPC STOBAR comme un BPC classique avec la capacité marginale d’opérer un nombre symbolique de rafale. On peut aussi le considérer comme un vrai petit PA avec une capacité de transport presque symbolique. Par rapport au Sao Paolo ou aux futur PA indiens, le BPC STOBAR pourrait former un GAN à peine plus petit. Et il serra équivalent aux BPE. On pourra aussi comparer son GAN à ceux formés par les porte-aéronefs équipés de F35B. Avec 4 BPC STOBAR, on pourrait jouer aux américains et envoyer un GAN dans chaque zone de tension. Mais à part en 45 dans les rêves de nos amiraux on n’a jamais envisagés d’avoir 5 PA et de toute façon avec nos 17 frégates de premier rang et nos 6 sous-marins on aura du mal à former 5 GAN. Avec un unique (voire 2) BPC STOBAR on limite fortement les coûts surtout que nos mini PA pourront se reposer sur les navires d’escortes. Ensuite je ne vois pas l’intérêt d’avoir plus de BPC STOBAR vu qu’on devra de toute façon en utiliser configuré en BPC. L’avantage principal pour la France serrait de rétablir la permanence du GAN. Pour moins de 30% du prix d’un PA2 on aura un GAN aussi performant 70% du temps et seulement moins puissant les 30% du temps restant et les 50% du temps ou on disposerait de 2 GAN, le GAN n°2 serra à peine moins performant vu qu’il aura le même nombre d’avions, à moins qu’on décide d’en commander d’autres ce qui augmentera sensiblement la facture. Pour tous les clients potentiels, le couple BPC-stobar rafale permet d’offrir une alternative au F35B. La solution à base de rafale est beaucoup moins polyvalente que celle à base de F35B vu que le rafale partage mal son navire avec des troupes à débarquer, mais de toute façon c’est aussi le cas pour les STOVL à part aux USA ou leurs LHA/LHD sont plus gros que nos PA.
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C'est (c'était ?) aussi le cas pour la sécurité nationale française. A une époque nos satellites espions pouvait aussi capter les éruptions solaires (en effet secondaires) mais cela n’a été annoncé qu’après le retrait de service de cette génération de satellite.
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Je répondais juste à la question sur la précision des fusils modernes. A mon avis ils le sont suffisamment, mais si on ne sait pas sur quoi tirer, c’est sur qu’on ne va pas atteindre sa cible et qu’on ait un fusil à lunette ou un pistolet ne changera rien. Je ne vois pas en quoi l’usage de la baïonnette soit si choquant. Lors des combats en corps à corps, chaque soldats n’a que 3 ou 4 chargeurs et dés qu’il surprend un ennemi il tire dans sa direction pour se protéger et l’empêcher de tirer le premier. Il doit être assez fréquent d’arriver à cours de munitions (ce serrait même arriver aux soldats français lors de l’embuscade de Surobi) surtout si le chiffre donnée plus haut de 10 000 cartouches par adversaires est exact. Ensuite si on se bats dans un bâtiment il est probable qu’on se contente de voir l’ennemis à quelques mètres et plutôt que de remplacer le chargeur qu’on vient de vider on a plus vite fait de donner un coup de baïonnette.
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Le problème des CFT, c'est qu'ils ne sont pas largable, donc s'ils sont trop gros et modifient le comportement ou la furtivité de l'avion, ce serra vrai pour toute la mission y compris lors des phases critiques. Mais renforcer les points d’emports humide sous voilure pour accepter des réservoirs beaucoup plus lourd ne doit pas être impossible. Passer de 2000 à 3000L et de 1250 à 2000L me paraît plus facile et plus performant. Enfin de passer des 0L actuel de notre absence de CFT à 2 CFT d’une capacité totale de 2300L permet d’augmenter significativement notre quantité de carburant « interne »
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Je me demande si les valeurs pour le F22 sont juste. Parce que si c'est le cas, cela voudrait dire que le F22 est relativement abordable vu ses performances par rapport au petit F35. Mais comme les commandes de F22 ont été très fortement réduites, soit le F22 coûte véritablement plus cher que le F35 (prix d’achat, mais aussi prix de l’heure de vol ou nombre d’avions nécessaire pour un nombre d’heure de vols annuels …) soit il n’était pas plus performant (charge utile, rayon d’action …) Enfin j’ai du mal à croire à un F22 plus furtif qu’un F35, doté d’un rayon d’action presque double, d’une maniabilité et d’une vitesse plus importante, d’une charge utile plus importante et de conditions d’exploitations comparables. Donc j’espère que le F22 coûte beaucoup plus cher (je ne veux pas croire que le F22 soit une bouse ni que des politiciens véreux ait annulé le F22 pour gagner du fric sur le F35)
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Le TSR-2 avait 2 réacteurs de 136 KN pour une masse max de 46 tonnes, avec le même rapport poids/poussée un rafale utilisant des M88 de 75 KN doit se limiter à 25,4 tonnes ce qui correspond presque au rafale actuel. Dans un futur relativement proche on peut s’attendre à un rafale équipé de réacteur de 90KN et d’une masse maximale au décollage de 27,2 tonnes. Cela pourrait permettre d’augmenter la taille des 7 réservoirs externes et donc d’augmenter le rayon d’action et l’autonomie. A plus long terme avec des M88-4 ou -5 de 11 tonnes de poussée on pourrait espérer des rafale beaucoup plus grand de la taille des mirage IV et mirage 4000. Sinon plutôt que de se contenter de déplacer le cockpit, on pourrait carrément le supprimer et le remplacer par du carburant (et une IA et une radio) Cela nous permettra d’obtenir des drones légèrement plus performant que nos rafales (plus de carburants) et parfaitement compatible avec nos avions de combats pilotés. PS : Quand à faire une version allongé, ça me paraît impossible avec les contraintes de furtivité, il s’agirait quasiment d’un nouvel avion.
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J'ai peur que 2014 soit optimiste. Avec les cadence de réduite en cas de livraison export et encore plus réduite en cas d'absence de contrat export, je pense qu'on doit plutôt s'attendre à 2015 pour la prochaine commande.
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Une à deux escadrilles de plus donc entre 20 et 40 avions de plus pour atteindre le format de 300 270 avions type rafale ou mirage 2000 modernisés et entre 5 et 15 rafale F3 dont les livraisons seront repoussés à une date ultérieure si elles ne sont pas annulés. On aura probablement 2 fois plus de -9 que ce que ça nous coûtera en report de rafale. En air-air ou pour les opex de faible intensité on y gagnera. Pour les missions air-sol de forte intensité le mirage est presque 2 fois moins performant que le rafale donc on ne devrais pas y gagner grand chose.
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On va dire que je n'ai jamais touché un fusil avant le FAMAS, et dés les premières séances de tir que j'ai pu faire à 50m je mettais plus de 8 balles sur 10 dans la cible et souvent les 10. Et c'était à peu prés la même chose pour toute ma compagnie. Lors des tirs (enfin du tir) à 200m en position couché en prenant son temps, on mettait plus d'une balle sur deux sur la cible. Après je suis peut-être un tireur d'élite qui s'ignore, mais je n'y crois pas vraiment.
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Déjà quand il y a une concentration de troupe ennemie, l’aviation ou l’artillerie intervient. Donc il est peu probable qu’on voit véritablement deux camps s’affronter au cours d’une bataille rangée. Ensuite les fusils modernes sont trop performant pour qu’on assiste à une bataille rangé en plaine. Pour indication, avec un FAMAS à 200m un militaire standard assez peu entraîné arrive à toucher un homme debout à presque chaque balle. A 50m, il est exceptionnel de rater sa cible, même sans prendre le temps de viser. Mais surtout les combats ne se déroule pas en plaine avec une charge d’infanterie. S’il s’agit d’un combat en ville (et encore plus dans une ville en ruine) ou d’un combat en forêt, on peut ne pas voir l’adversaire alors qu’il se trouve à moins d’une dizaine de mètres. Actuellement lors de la plupart des combats nécessitant l’utilisation d’armes individuelles, la distance de tir est comprise entre 5 et 10 mètres. Donc la précision des fusils comptent beaucoup moins que leur maniabilité et leur facilité d’utilisation, le FAMAS serrait d’ailleurs un des fusils les plus précis mais pas forcement des plus performants.
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Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Enfin je ne suis pas sur que le couple rafale/ASMP soit vraiment plus performant qu'un B2 furtif larguant une bombe lisse non guidés ou qu'un Tu160 lançant un missile hypersonique à plusieurs milliers de km de la cible. Sinon je me demandais, dans le cadre de l’europe de la défense serrait-il possible que la France déploie des ASMP à l’étranger ? Il y a actuellement des bombes nucléaires américaines sur 7 bases de l’UE, il serrait peut-être possible de les remplacer. La Grèce pourrait être particulièrement intéressé vu que la Turquie bénéficie d’une base nucléaire américaine. Et la question qui suit, serrait-il possible de facturer le surcoût de ses bases aux autres européens ? Parce que pour seulement 40 ASMP et 2 escadrilles nucléaires, on n’a pas vraiment besoin de plus de bases. -
Le pilotage des F1 et des F3 serraient assez différent. a tel point qu'il serrait dangereux d'avoir des double qualification sur F1 et F3. Ensuite les F1 ne servent plus à rien quand il y a quelques F3. Si on exclue la configuration nounou, les F1 ne peuvent servir qu’en tant qu’intercepteurs mais avec une quinzaine de rafale F3 plus performant en air-air et capable de s’auto protéger lors d’une mission air-sol on ne manque pas d’intercepteur. On pourrait peut-être avoir besoin de 3 ou 4 rafale F1 chargés des missions de ravitaillement et de protection du CdG, mais cela rajouterait la gestion d’une micro escadrille (pour les pilotes qualifiés comme pour certaines pièces du rafale non compatible avec le F3) qui pourrait largement se faire remplacer par les F3. Ensuite ce qu’on ne sait pas, c’est que les rafale F1 sont peut-être à bout de potentiel pour certaines pièces électronique qui ne servent qu’aux F1.
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Pour l'anecdote un haut gradé de la RAF avait aussi essayé le mirage IV. Et à sa descente il a dit qu'il venait de passer plus de temps à mach 2 que toute la RAF réunie, mais ça n’a pas empêché la RAF de préférer le F111.
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Mais non, on va avoir un beau cadeau de noël. Il faut y croire, il faut y croire ...
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Bientôt des chasseurs spatiaux ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Engins spatiaux, Espace...
On pourrait même dire un intérêt nulle. Un drone pourrait être beaucoup plus léger à performances égales, peut supporter des dizaines de G et donc limiter les pertes d’énergies et il n’y a pas de risque de pertes du pilote. L’intérêt d’un pilote humain se limite au coté politique (voir diplomatique en cas de 1er contact) et éventuellement à envisager des fouilles des vaisseaux spatiaux interceptés. C’est aussi ce que je me dis, mais à force d’y rêver (et d’avoir un minimum de budget) certains scientifique finiront par le rendre possible. Surtout si certains rêveurs (milliardaires ou hommes politiques) permettent de fournir un budget. Les petits satellites fixes seront beaucoup plus vulnérables qu’un vaisseau très maniable, doté d’un véritable bouclier et d’un radar lui permettant de repérer (et d’éviter) les missiles et astéroïdes en approche. Au contraire, une pollution de l’espace nous forcera d’utiliser des aéronefs capable de voler à très haute altitude (entre 50 et 200 km) plutôt que des satellites. Et la durée de vie d’une bille en orbite à moins de 100 km d’altitude risque d’être assez réduite … -
En répondant à une interrogation sur un retour à la course à vitesse et à l’altitude des avions de combats, j’en suis venu à me demander si on allait pas prochainement voir une proliférations des avions spatiaux. Dans un premier temps les avions spatiaux pourraient servir de bombardiers ou d’avions d’observations à mach 10, 200 km d’altitude et capable de traverser la planète. Il y avait déjà un projet de bombardier hypersonique nazi capable d’atteindre les USA et en 86 Reagan annonçait le bombardier hypersonique pour 93. Si le modèle militaire s’avère fiable et économique raisonnable, un dérivé civil permettant d’aller à l’autre bout de la terre en quelques heures pourrait être développé. D’ailleurs il est même possible que ce soit plutôt le contraire les militaires pouvant préférer envoyer des drones ou des missiles balistiques beaucoup moins cher, alors qu’un riche passager appréciera toujours de gagner de temps. Ensuite dans la gamme au dessus il y a les navettes spatiale capable de se mettre en orbite pour effectuer leur mission. En cas de besoin j’imagine que la navette américaines aurait assez facilement pu emporter des missiles espace-espace ou espace-sol du coté russe il y avait un projet de chasseur spatial, mais probablement pas capable d’intercepter un avion orbital. http://www.buran.fr/spiral/orbital-plane-desc.php Si les avions orbitaux se généralisent, les armée de l’air commenceront à avoir besoin d’un chasseur pour les intercepter. On se retrouvera avec comme cahier des charges un chasseur capable de décoller presque instantanément pour atteindre l’espace et y manœuvrer puis retourner sur terre et recommencer rapidement. La technologie nécessaire au avions orbitaux devient de plus en plus accessible, il ne manque pas grand chose pour que par exemple le space ship one devienne un véritable avion orbital capable de traverser les océans. En avions de combat spatiaux, on aurait déjà été capable en 70 de mettre un X15 au bout d’un missile et donc de le placer à proximité de l’appareil à intercepter avec le plein de carburant, ce qui autorise une variation de plus de 7000 km/h pour une rentrée atmosphérique autour de 7000 km/h. Si le chasseur orbital prévu pour opérer depuis la terre effectue sa mission depuis une station spatiale (avec le plein complet) on se retrouve avec de très bonnes performances donnant une autonomie presque comparable à celles de certains chasseurs terrestre pendant les phases de combats (quelques minutes pour les me163 et pas beaucoup plus pour les chasseurs modernes post combustion enclenché) J’en viens à me demander si on peux raisonnablement s’attendre à de véritable vaisseaux spatiaux dans un avenir pas trop lointain (que l’on pourrait connaître, au moins pour les plus jeunes du forum)
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La furtivité à petite dose comme sur le rafale n’a presque aucun inconvénient donc je ne vois pas pourquoi on s’en priverait. Et puis si les radars au sol ainsi que les radars des chasseurs légers pourront repérer les furtifs à leur portée maximale, ce ne serra pas forcement le cas pour les radars des missiles nettement plus petits. Pour la course à la vitesse et à l’altitude, si on reste avec des avions pilotés c’est assez peu probable. Pour l’altitude si on monte trop haut il faut une combinaison pressurisé (en cas d’éjection) et cela complique aussi la pressurisation du cockpit. Pour la vitesse, si on a un pilote il faudra se limiter à des virages à moins de 10G donc si on veut conserver une certaine maniabilité il faudra aller lentement. Enfin pour la vitesse de croisière, on peut passer du haut subsonique à un mach 2, y compris à pleine charges et avec charges externes. Et la vitesse à très basse altitude pourrait aussi augmenter jusqu’à mach 2. Ou alors il s’agit carrément d’un changement de catégorie et on passe à l'avion orbital. Les américains auraient des projets de bombardiers hypersoniques capable de voler à la limite de l’espace et capable de faire le tour de la terre. Si ces projets se réalisent se serra quasiment l’apogée de la course à la vitesse et à l’altitude. Si on rajoute des liner hypersoniques, on pourrait voir apparaître des chasseurs hypersoniques pouvant atteindre l’espace et y effectuer des manœuvres, on obtiendra ainsi la première génération de chasseurs spatiaux et on disposera de la technologie nécessaire aux navettes interplanétaires. A mon avis on va finir par avoir cette technologie, mais pas forcement à court terme. Il y avait déjà un projet de bombardier hypersonique nazi capable d’atteindre les USA et en 86 Reagan annonçait le bombardier hypersonique pour 93.
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Si je me souvient la base d'envisagée à la Réunion était plus une escale qu'une véritable base. Mais ça aurait permis à un de nos SNLE de patrouiller en Asie et d'avoir 2 zones de patrouilles. Enfin il aurait fallu qu'on ait plutôt 4 ou 5 que 3 (en fait 2) SNLE.
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Pour le missile c’est en étude. Pour la stratégie globale, on a des DOM TOM ou des alliés aux 4 coins de la planète et si un pays devrait pouvoir déployer un bouclier anti-missile mondial c’est bien la France. Pour la vision industrielle, on a déjà les industries pour produire des radars, des missiles et des auto-directeurs performants. Pour la vision politique je laisse parole au ministre concerné. En effet ce serrait économiquement inconcevable, cela correspondrait presque à 10% des sommes que l’on avait investies pour la constitution de la dissuasion nucléaire dans les années 60.