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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. Si on voit l'astéroïde seulement quelques années avant qu'il nous percute, je ne crois pas qu'on ait le temps de développer puis construire un railguns et s'en servir suffisamment pour que ce soit plus efficace qu'une série de lancement de fusées produites dans tous les pays riches. Surtout que si c'est pour éviter un astéroïde géant, les fusées à propulsion nucléaires peuvent parfaitement être envisagées.
  2. ARPA

    Le F-35

    Bah c’est une raison de plus, avec un marché de 150 STOVL pour le RU et moins du double pour les USA, ils avaient tout intérêt à promettre un partage relativement équilibré ou au moins de donner les codes sources. Mais maintenant les anglais ne sont qu’un petit client (par rapport à l’Italie, la Turquie, le Canada, l’Australie …) du F35 et n’ont donc aucune raisons d’avoir accès aux codes sources.
  3. ARPA

    Air quiz

    On doit même pouvoir dater la photo assez précisément, il doit s'agir de l'époque ou la NASA a remplacé son vieux B-52D par un H plus récemment retiré du service. De tête ça c’est passé il y a moins de 10 ans. Si je ne me trompe pas actuellement la NASA n’utilise que la version H.
  4. ARPA

    Le F-35

    Point de vue anglais : les américains ne veulent pas donner les codes sources donc on ne commande que 50 F35 (ou F18 E/F ou rafale) pour la RN. Point de vue US : les anglais ne vont commander que 50 F35B, il ne s’agit plus d’un partenaire majeur donc ils n’auront pas de codes sources. Avec 150 F35B les anglais représentaient une grande partie des commandes de F35B et méritaient donc les codes du F35B mais avec seulement 50 F35 (B ou C) ça change complètement la donne.
  5. Quel beau camion...
  6. C'est surtout qu'il ne fait pas du tout partie de la même catégorie. Le Falcon 900 MPA est à peine plus gros que le rafale. Si je me souvient sa charge utile se limite à un ou deux exocet, une version avec un SCALP ou un ASMP est peut-être envisageable mais il ne faut pas lui en demander plus. Et même le rayon d'action n'est pas si impressionnant que ça (hors ravitaillement en vol), il n'a qu'une distance franchissable de 6 à 8 000 km à comparer avec un rayon d'action de plus de 2000 km pour le rafale avec 3 tonnes de charges militaire et sans CFT. Par rapport aux B52 de 200 tonnes les Falcon MPA et P-8 font petits joueurs. Je verrais plutôt un dérivé des A330/340 ou des 767/777 (voire du C-17) pouvant aussi profiter d’une forte compatibilité avec les ravitailleurs. Si les USA commandent des bombardiers lourds pour remplacer les B52, je serrais favorable à ce que l’UE en commande aussi quelques exemplaires. Le RU ainsi que l’Allemagne et l’Espagne pourraient en profiter pour avoir une bonne capacité air-sol malgré le typhoon (surtout s’ils ne commandent pas de F35 ou juste pour la RN) et la France pourrait aussi en profiter pour avoir un bombardier stratégique pouvant aussi servir de vecteur nucléaire. En plus les besoins européens serraient de 3 ou 4 escadrilles donc assez proche des besoins américains et ça pourrait permettre à Airbus de participer à la production du bombardier lourd occidental.
  7. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    Le tremplin n’est pas vendu avec un gain de 20 nds quelque soit les conditions. Le tremplin fait gagner 20nds par rapport à la catapulte du Foch utilisé dans des conditions optimales pour le rafale. Parce que sinon un tremplin qui fait gagner 20 nds si on le place à l’avant d’une frégate à 30 nds avec un vend de face de 5 nds, permettrait de décoller en cessna avec seulement les 5m d’accélérations du tremplin. Ou alors on pourrait dire que ce tremplin permet de lancer des avions avec un PA à vitesse presque nulle. Mais j’ai du mal à imaginer le Sao Paolo lançant ses SEM à moins de 15nds. Et pour notre futur PAN c’est parfait avec seulement la puissance du CdG (voir un peu moins) on doit bien arriver à propulser un CVN de 80 000 tonnes à 15 nds.
  8. ARPA

    [Rafale]

    Je n’ai pas dis le contraire, mais si on rajoute que sur ces 28 avions, 9 ne servent à rien, 1 sert 10 heures pas ans au profit de l’industriel et que 2 se sont percutés, ça change quand même énormément les chiffres entre les livraisons et ceux réellement utilisable. Et je reste persuadé que si la marine souhaitait réellement mettre en service une seconde escadrille elle le pourrait. L’armée de l’air me paraît beaucoup plus à plaindre que la marine concernant les livraisons de rafales. Je dirais même qui le mérite à part les USA. La Chine et l'Inde peuvent éventuellement le justifier par la population. La France conserve aussi une petite chance vu que par nos DOM TOM on peut être considéré comme une puissance mondiale. Une petite (moyenne d’après certaines classification US) puissance mondiale probablement mais puissance mondiale quand même.
  9. ARPA

    [Rafale]

    Ce n'est pas le rythme des livraison qui est déplorable mais le rythme des appareil mis en ligne. Avec 28 avions livrés sur 58 la marine n'est vraiment pas mal placé par rapport à l'armée de l'air. Avec les 26 avions restant, on aurait presque les moyens de former 2 flottilles de 12 et il resterait 2 appareils en réserve (pouvant aussi être utilisé par le constructeur pour ces essais) Au fait je me demandais les M01 et M02 pourrait-ils être mis en ligne après une mise à niveau ? Le prototype du B2 à bien était mis en ligne. Enfin évidement si la modernisation coûte plus cher qu'un rafale neuf.
  10. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    Les catapultes de 90 par rapport à celle de 75m servent aussi (et surtout) à moins fatiguer la cellule lors des catapultages. Quand à la capacité d’effectuer des catapultages et des appontages simultanés, c’est bien beau mais ça sert à quoi ? Par exemple une base aérienne doté d’une seule piste ne permet pas d’effectuer des décollages et des atterrissages simultanés et ça ne pose pas trop de problèmes. Bon c’est vrai qu’un décollage dure moins longtemps qu’un catapultage et on peut dire la même chose pour les atterrissages/appontages. Surtout qu’avec nos avions polyvalents on aura rarement besoin d’organiser des appontages pendant des catapultages. Pour les PH c’est aussi un problème politique, les tremplins augmenterait sensiblement les performances des STOVL mais on ne peut pas poser un hélicoptère sur un tremplin. Si on rajoute qu’en plus les STOVL de l’US marines corps sont en concurrences avec les CVN catobar de l’USNavy… Le but des tremplins est de fournir une forte accélération verticale, je présume que les avions même s’ils la supportent n’apprécient pas forcement. Quand on n’a pas le choix on fait avec, mais si on peut se contenter d’une catapulte plus souple …
  11. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    Sur le Foch, c'est le rafale M1 ou juste les rafale M01 et M02 qio ont été utilisé ? Et il est même possible que le train sauteur ait commencé sa carrière fixe. Il y a quelques années ce n'était pas trés clair, il y avait un flou artistique autour du train du rafale.
  12. Il s’agit plus d’une formation complète au métier de pilote de chasse qu’une simple navalisation, la phase appontage ne dure pas une année complète. Et au fait les pilotes de l’armée de l’air française ou allemande en échange avec ceux de la marine ont aussi été formé un an par l’Usnavy ? A ce que j’avais compris la marine à le choix entre envoyer ses élèves se faire former complètement par l’USNavy ou par les faire former par l’armée de l’air. Les pilotes formés par l’armée de l’air doivent en plus être formés en interne par la marine pour apponter, mais ce n’est pas impossible, ils peuvent commencer par des simulation sur piste puis par beau temps. Il y a peut-être pour certains un stage sur T45 pour apprendre uniquement les appontages mais dans ce cas, ça ne dure pas un an. Les pilotes formés par l’USNavy doivent aussi être formé en interne par la marine sur rafale, éventuellement en empruntant un biplace à l’armée de l’air. Ces 2 formations ont chacune des spécificités (les pilotes n’ont pas les même habitudes) mais aussi un coût différent dépendant entre-autre du taux du dollar. Si je me souvient bien la formation uniquement en France ne pouvait pas concerner tous les pilotes car cela poserait trop de problème pour former autant de jeunes aux appontages, mais elle permettait d’être moins dépendant de l’évolution du dollar (l’article que j’ai lu date d’avant la faiblesse du dollar par rapport à l’euro) et de ne pas se limiter aux techniques de pilotage de l’USNavy. Et puis j’avais finis ma phrase par « surtout si on développe un pilote automatique pour les appontages » Ce pilote automatique permettant des appontages sans intervention du pilote est déjà opérationnel ou au moins en essais sur F18 depuis quelques années. Et si on exclue l’appontage je ne vois pas ce qui impose le T45 pour passer du rafale B au rafale M sur CdG. Enfin quand le PA sort d’une IPER de 18 mois et que moins d’une dizaine de nos pilotes ont pu faire 2 ou 3 appontages chacun sur un autre PA pendant ses 18 mois … Avec 2 PA je ne vois pas ce qui nous empêcherais de faire régulièrement quelques appontages et catapultages pour avoir des pilotes rapidement opérationnels. Avec 58 rafale M la marine a de quoi remplir le CdG et une partie du PA2. Quand auront nous besoin de plus d’avions ? Pour la défense de la flotte ? pour l’attaque de la flotte adverse ? A part pour les missions de bombardement et pour les missions de destructions de l’aviation ennemie, je pense que le format actuel devrait suffire. Et dans ce cas on entre en concurrence avec les rafale escortés par des ravitailleurs de l’armée de l’air. Je ne vais pas me lancer dans des calculs ne voulant rien dire mais pour larguer X tonnes de bombes à 3 000 km de la piste la plus proche ou à 1000 km du GAN je ne suis pas sur du tout qu’un PA2 et des rafales M coûte moins cher qu’un A330MRTT et des rafales B. Après si tu estimes que c’est à la marine de s’assurer de la police du ciel au dessus de Paris et d’assurer un soutient aérien aux troupes en Afghanistan en opérant depuis une piste terrestre locale, c’est ton droit mais ne soit pas surpris si les aviateurs ne partagent pas ton avis car ça reviendrait à dire que l’armée de l’air ne sert à rien. Et puis c’est bien beau 90 rafale M, mais si quand on nous demande d’envoyer 70 avions de combats, c’est toujours la marine qui s’en charge il ne faudra pas s’étonner que l’armée de l’air râle un peu. Je ne sais pas ça sert à quoi des rafales en France ? Il y a plus de 2,5 millions de Français outre-mer et aucun ne bénéficie d’une armée de l’air. La dissuasion nucléaire aéroportée pourrait gagner quelques bases plus proches des zones de conflits nucléaires potentielles. Plutôt que d’envoyer un détachement provisoire de mirage pour défendre la fusée lors de chaque lancement stratégique, on pourrait avoir quelques avions de pré positionnés. Il y a bien des typhoon outre-mer alors pourquoi pas des rafales. Après si on ne veut pas faire les grosses opérations de maintenance sur place on a le choix entre un convoyage d’une dizaine d’heure, le démonter et le mettre dans un porte-conteneurs ou utiliser un PA de passage et en profiter pour s’entraîner un peu aux appontages. Et évidemment l’usage du PA permet de ne pas avoir besoin de faire escale dans un pays qui ne serra pas toujours allié et pour nos DOM TOM du Pacifique (s’ils en valent vraiment la peine ce dont je doute) ça me paraît presque indispensable. Evidement je ne dis pas qu’il faudrait tout le temps utiliser un porte-avions plutôt qu’un ravitailleur, mais ça nous donne une possibilité supplémentaire par rapport au rafale C. Tant qu’à avoir des rafale M plus cher que les C, autant les utiliser pour des missions ou leur spécificité servira à quelques chose.
  13. Tout dépend pourquoi faire. S’il s’agit juste de compléter le GAN ou d’assurer sa permanence, je trouve qu’un PA moins cher pourrait suffire. Si on accepte d’envisager 2 GAN et qu’on avoue que ce second PA serra probablement le seul entre le retrait du CdG et l’arrivée de son remplaçant alors oui il faut un PA haut de gamme au moins aussi performant que le CdG. En fait je dirais même qu’un troisième PA pourrait être souhaitable si on a les moyens en frégate et SNA de former 2 GAN. Je suis parfaitement d’accord, il faudrait qu’on soit capable de remplir nos porte-avions en temps de guerre. Il s’agit d’un avion obsolète autant se contenter d’avions terrestres et de simulations. De toute façon les T-45C ne pourront pas être utilisés au combat et on peut même s’en passer pour la formation de nos pilotes (certains se contentent d’un cursus de l’AdA) surtout si on développe un pilote automatique pour les appontages. Ou alors on peut en profiter pour lancer la carrière commerciale d’un nouvel avion de chez Dassault. Un avion de la catégorie du Mako ou du T-50 pourrait aussi servir d’avion de combat économique qui manque à la gamme Dassault pour les petits pays. Une commande d’une vingtaine d’exemplaires pour répondre aux besoins en avion école mais aussi pour compléter les effectifs du GAN serrait souhaitable. Cette commande pourrait limiter d’autant les besoins en rafale M (sauf si on commande un PA3 Jeanne d’Arc) 1 éventuellement pour faciliter la formation des équipages et en avoir toujours 2 de disponible pour le GAN. Mais 2 cela voudrait dire qu’on envisage 2 GAN indépendant et donc des frégates et des SNA pour 2 GAN, j’ai peur que ce ne soit pas d’actualité (sauf si on a des alliés pour nous escorter) Mais on pourrait aussi en commander pour l’armée de l’air et donc en commander 2 à 6 supplémentaires sans trop de problèmes. Actuellement (et probablement pour les 20 prochaines années) l’armée de l’air utilise 4 E3 (à comparer avec les 7 anglais) et ne peut plus compléter son parc vu que les E3 ne sont plus produit. L’achat d’AWACS sur base de 767, de 737, d’A320 ou autre créerait une micro flotte alors que les E2 seront compatible avec ceux de la marine et donc avec la flotte française d’AWACS. Evidement en cas de besoin cela permet d'avoir suffisemment d'E2 pour la coalition. Un seul pourrait même suffire, il ne s’agirait pas d’une nouvelle capacité mais juste d’un moyen plus économique qu’un hélicoptère pour rallier notre GAN. Je ne vois pas en quoi ça concerne l’armée de terre et donc pourquoi l’armée de terre devrait donc réduire son budget pour ça alors que c’est elle qui participe le plus aux conflit asymétrique comme l’Afghanistan. Quand à l’armée de l’air je pense qu’on pourrait lui laisser le contrôle des rafale M supplémentaires. De toute façon s’ils sont basés à terre, il font le boulot de l’armée de l’air et non de la marine. Et même s’ils sont embarqués je doute qu’ils servent à des missions de la marine vu qu’ils faudra aussi compter sur les flottilles de la marine donc ce n’est pas grave s’ils ont aussi peu le pied marins que les pilotes de harrier de la RAF. Le coût de ces rafale M reviendrait donc intégralement à l’armée de l’air. La formation de ses équipages ne posera pas de problème particulier vu qu’on aura un PA pouvant servir de PA école et qu’une escadrille mixte de conversion sur rafale de l’armée de l’air et de la marine est déjà envisagé. PS: En plus je verrais bien des rafale M de l'armée de l'air basés outre-mer, nos PA servant de transport d'avions.
  14. ARPA

    [Rafale]

    Il y avait bien des JATO de prévus pour faciliter les catapultages de mirage IVM depuis le PA Verdun. Enfin c’est vrai que c’était une autre époque, mais il doit être possible d’envisager une super postcombustion équivalente à des JATO. Sinon pour les configurations lourdes, je ne suis pas sur qu’on vende des SCALP à l’Inde (qui pourrait assez rapidement y installer une tête nucléaire) et de toute façon les STOBAR ne sont pas réputés pour leurs configurations lourde. On pourrait dire la même chose pour le LCA terrestre. A mon avis il s'agit juste de faire du nombre. Ils prévoient 3 ou 4 PA et ils n'auront probablement pas les moyens de les équiper tous et complètement en avions moyens (Mig29K ou rafale) surtout s'ils prévoient de compenser une attrition consécutive à une guerre face à un GAN chinois (Su33) ou face à une partie de l'armée de l'air pakistanaise. Et puis officiellement ils n’auront que 2 GAN donc je les verrais bien s’équiper d’avions performant que pour 2 GAN en temps de paix et laisser les LCA pour le 3eme PA ou pour augmenter les effectifs en temps de guerre. C’est sur qu’en un an avec le rétrofit des F1 et quelques livraisons, on peut obtenir une seconde flottille et donc terminer l’équipement de l’aéronavale. Après pour renforcer l’aéronavale il faudra commander un second PA, les commandes supplémentaires de rafales serviront juste à compenser une attrition potentielle et éventuellement à équiper une troisième flottille basé à terre (troisième flottille qui pourrait être remplacé par quelques rafale M dans l’escadrille de conversion sur rafale de l’AdA) mais pas véritablement à améliorer l’aéronavale. Mais j’ai l’impression que nos marins ne sont pas pressé de former une seconde flottille de rafale car ça sonnerait quasiment la fin du SEM et montrerait l’inutilité de la troisième flottille qui n’aura plus sa place sur le PA.
  15. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    Si on a un navire de 250m dont une des missions est servir de PA auxiliaire, à mon avis il aura une piste oblique, une capacité d’une vingtaine d’aéronef et peut-être même une catapulte. On ne va pas commander un LHD US de 40 000 tonnes, s’il ne s’agit pas d’une construction originale optimisée à nos besoins (donc permettant l’emport d’E2C) il s’agira au moins d’un navire comparable aux futurs PA STOBAR indiens de 250m et éventuellement adaptée aux missions de transport comme le Cavour. Enfin le BPC STOBAR on ne l’a pas. A partir des plan du BPC on pourrait probablement rajouter des brins d’arrêts, modifier les ascenseurs, renforcer le pont pour un coût à la construction assez réduit. Mais s’il s’agit de modifier un BPC existant il faut changer le pont (pas juste le renforcer) changer les ascenseurs et refondre tout l’arrière du navire pour y installer les brin d’arrêt. En plus tu parles parfois d’augmenter la motorisation mais il s’agit donc de changer de moteur (et donc approximativement 1/3 du prix du navire neuf) Et je ne te parles même pas de rallonger le navire de quelques mètres pour le tremplin, à partir des plans ça ne coûterait rien vu qu’il a été tronqué pour faire moins de 200m mais maintenant… On a peut-être des BPC mais on a aucun BPC STOBAR, le BPC3 pourrait peut-être être encore modifié mais pas les BPC 1 et 2. A mon avis actuellement seul le BPC 4 pourrait véritablement être changé en PA2. Enfin un vrai PA est presque aussi polyvalent qu’un BPC. A part le coté amphibie je ne vois pas ce qui manque au PA. Pour le transport entre 2 ports un PA fait presque aussi bien qu’un BPC. Et de toute façon pour les débarquements amphibie avec 3 BPC et potentiellement 2 TCD en réserve on aura plus un problème de barge de débarquement que de navires amphibies. D’ailleurs si j’ai bien compris le CVF amphibie serra juste une copie conforme du CVF PA mais avec des équipements en moins (tremplin et installation aéronautique) je ne pense pas qu’il soit plus polyvalent. Il faudrait quand même conserver des capacité minimale pour les 10% des scenarii transcontinentaux. C’est vrai qu’on n’a pas souvent à défendre nos DOM TOM d’une tentative d’annexion, mais on n’a pas trop le droit à l’erreur non plus. Les anglais ont faillis le payer très cher Tout dépend du but de l’armée française. Si c’est de participer au coté des armées occidentale (surtout US) pour un conflit qui a quasiment lieu en permanence, il vaut mieux un GAN américain disponible 20% du temps qu’un GAN espagnols disponible en permanence. Mais si c’est pour participer à une guerre imprévue sans intervention des alliés, c’est différents. En fait c’est même différent s’il s’agit d’une opération avec ou sans les USA, les autres alliés important peu.
  16. ARPA

    [Rafale]

    Bof s'il s'agit d'un PA non STOVL ça ne devrait pas poser de problème. Avec des brins d'arrêt et une piste oblique correcte, le rafale pourra probablement apponter comme sur le CdG. S'il s'agit d'un PA STOBAR il restera le problème du décollage court avec un tremplin, mais en configuration légère avec des réacteurs boustés (ou au moins doté d'un régime spéciale pour le décollage) et éventuellement des fusée JATO le rafale doit pouvoir décoller de n'importe quel porte-aéronefs. Et il est même probable qu’un rafale en configuration légère compatible avec un porte-avions indiens soit toujours plus performant qu’un LCA naval. Et puis si un des PA indiens est en réalité le CVF n°2, cela laisse une belle piste de décollage. Enfin il ne faut pas trop se faire d’illusion, la marine indienne serra équipé de Mig29K pour son PA ex russe et le mig 29K serra aussi compatible avec les PA indigènes. Si on rajoute que le Mig29 a plus de chances de gagner le contrat des 126 chasseurs terrestre que le rafale… Et même en performances brutes, le Mig 29 et le rafale (adapté aux besoin de la marine indienne) étant aussi puissant je ne pense pas qu’un rafale puisse décoller plus lourd qu’un mig 29 depuis un PA STOBAR.
  17. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    Ce n’est pas un PA stobar qui permettra des débouché à l’exportations, c’est un porte-rafale. Actuellement pour les aéronavales on trouve des porte-hélicoptères, des porte-F35, des porte-Mig29K ou Su33, un porte-SEM et des porte-E2C. La France ne propose que la solution bas de gamme (hélicoptère de combats) et la solution très haut de gamme (une trentaine d’aéronef et un PA à 2Md€) on perd tout le marché des aéronavale n’ayant pas les moyens de se doter de plus d’une vingtaine d’aéronefs et donc de consacrer plus de 5 Md€ à leur GAN. Tout dépend de quoi on parle. Je crois que Pascal parlait surtout d’un PA léger pas cher capable de mettre en œuvre des E2. Parce que si on parle juste d’un PA léger STOBAR on pourrait citer les futur PA indiens de 250 m à comparer au Cavour qui presque un simple BPC de 240m… Et un BPC 250 allongé atteindrait quasiment les 250m. Par rapport à un navire capable de mettre en œuvre des rafale de 24,5 (27,2 ?) tonnes, il n’y a que quelques mètres en largueur de différents pour un E2. La longueur de la piste du CdG n’a pas été allongé pour permettre l’appontage de l’E2C mais juste pour lui permettre de tourner en bout de piste sans avoir à faire de marche arrière. Ce qui serrait vraiment différent entre une piste de rafale et une piste d’E2C, c’est surtout sa largueur l’envergure n’ayant rien à voir. Après pour un petit PA CATOBAR il y a un détail qu’on tendance à négliger. Est-ce qu’un mini porte-avions léger sous motorisé serra capable d’alimenter une grosse catapulte dérivé d’un modèle prévu pour des CVN de 100 000 tonnes ? Sur un livre que j’avais feuilleté il y a quelques années en librairie, il était écrit qu’un PA léger comme l’Arromanche avait besoin de plus de 50% de sa puissance pour alimenter sa petite catapulte. En fait même dans le pacifique ou l’Atlantique, avec 7 E3F/E2C et une dizaine de ravitailleurs on doit pouvoir assurer la présence 24H/24 d’un AWACS à proximité du PA ou qu’il se trouve même si on est obligé d’opérer depuis une base situé en France. La France est géographiquement une puissance mondiale donc il est probable qu’on ait une base à moins de 5000 km de la zone de conflit et les zones à plus de 10 000 km (rayon d’action maximal théorique estimé d’un E3 ravitaillé par des A330) de nos bases doivent être exceptionnels. Et là un PA sans AWACS, c’est toujours mieux qu’une flotte devant gagner la guerre sans aucun soutient aérien (si on a du mal à déployer nos AWACS, il ne faut pas compter sur nos rafale au rayon d’action beaucoup plus petit) On peut aussi dire que la marine n°3 n’est qu’une fraction de la notre. Je ne suis pas sur que le plus puissant groupe aéronavale après les américains et le français puisse faire plus du tiers ou de la moitié de ce qu’on fait. Aucun des porte-aéronefs doté de STOVL ne serra à l’aise face à une aviation ennemie, et pour la projection de force ces porte-aéronefs seront significativement moins puissant que le CdG. Je ne vais pas parler du Sao Paolo qui serra probablement en réparation quand on aura besoin de lui, il ne reste plus que le PA STOBAR russe. A part pour les missions de défense de la flotte (ou il doit compter sur un AWACS terrestre ou juste sur les radars de la marine) il est (aéronautiquement) nettement moins performant que le CdG
  18. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    Enfin 11,5 tonnes à l'appontage au lieu de plus de 15 actuellement c'est vraiment médiocre. Avec 11,5 tonnes on a approximativement 1,5 tonnes de charges utiles, armement et carburant. Si on veut conserver un minimum de carburant permettant d'envisager de rater l'appontage on va se retrouver avec une charge militaire à l'appontage extrêmement réduite. Ce qui interdira quasiment l'usage de charge coûteuse ou lourde. Par exemple l'emport d'une nacelle de reconnaissance devient quasiment impossible de même que l’emport de SCALP. Même une configuration air-air avec météor et mica risque de poser problème et d’interdire de conserver les réservoirs largable. Que la masse maximale à l’appontage du rafale soit limité à 13 tonnes à la rigueur, mais il ne faut pas tomber en dessous. Je suis parfaitement d’accord, je vois mal comment on pourrait modifier les BPC déjà construit pour obtenir un mini PA. Ou alors cela reviendrait à le modifier tellement que ça coûterait plus cher un PA neuf. Après la seconde guerre mondiale on a étudié la reconversion de différents navires qui aurait coûté plus cher qu’un PA neuf, l’Inde va payer un vieux croiseur porte-aéronef modifié en PA aussi cher qu’un PA neuf … Par contre pour les dimensions minimales d’un PA, je pense qu’on peut quand même arriver à faire légèrement plus petit que le CdG. Enfin ce n’est peut être pas très utile si on peut exporter un bénéficier d’un effet de série avec un modèle de PA classique de la taille du CdG (ou du Foch) grâce à l’exportation. (c’est un argument limite vu qu’on pourrait aussi exporter un PA plus petit, tous dépend des besoins du Brésil et d’autre puissances aéronavales potentielles) Et puis un BPC STOBAR de la taille du CdG ne serra pas forcement surdimensionné, il serra plus petit que le CVF amphibie anglais et de la même taille que les LHA et LHD américains.
  19. Je ne connais pas les valeurs exactes, mais certains radar terrestre arrive à repérer des furtif depuis assez longtemps. En 91 nos ALADIN arrivaient à détecter les F117. Bon je ne sais pas à quelle distance mais quand même ils n’avaient pas besoin d’être survolés pour les repérer. Ce ne sont pas les antennes qui coûtent le plus cher, je dirais presque qu’il s’agit d’un détail. Quand à toute l’électronique qu’il y a derrière, il s’agit d’électronique et non d’informatique qu’on pourrait remplacer par un PC moderne. Quand au réseau, (pour l’instant en tout cas) on se contente de recouper les informations déjà traités donc si un avion n’est pas vu (au moins partiellement) par un radar ce n’est pas de le mettre en réseau qui le fera voir. En réalité ce serrait même presque le contraire, avec l’informatique soit on a un avion soit on n’en as pas donc les avions discret disparaissent complètement de l’écran ainsi que tous les échos parasites alors qu’avec l’analogique les très bons contrôleurs arrivaient à repérer les avions au milieu d’un nuage d’écho parasites. PS : quand aux vieux radar, à ce que j’ai entendu il y en a de 2 types, les antiquités increvable qui ne tombent plus jamais en panne et les vieilleries qu’on n’arrive plus à maintenir en état. Mais leurs performances restent ce qu’elles étaient. Je ne suis pas sur du tout que les radar des 2000C puissent voir des F35 à 50km et je suis même presque sur que le radar actuel du 2000D soit capable de voir un rafale en lisse à cette distance. Pour le rafale, je pense que c’est assez probable qu’avec l’AESA, l’OSF, le SPECTRA et une position approximative fournie par les radar aux sol (ce qui n’est le cas qu’en OPEX ou en présence d’AWACS), il puisse repérer un F22.
  20. J’aurais tendance à dire est-ce si important ? En supposant que chaque interception de F22 coûte juste un chasseur de la génération précédente, je ne suis pas sur qu’on serrais financièrement perdant. Et puis il s’agit d’une mission de défense du territoire donc si le pilote meurt, ce serra de toute façon pour la bonne cause (il vient de sauver sa famille d’un bombardement) et il est de toute façon probable qu’il puisse s’éjecter et remonter aussitôt dans un avion 2 ou 3 fois moins cher que celui qu’il vient d’abattre. Si je me souviens la distance B est de 15 km pour un mirage 3C contre un mig 21 (Je ne me souvient plus de ma source, c’est possible que soit du Tanguy et Laverdure) Les capteur IR serraient limités à moins de 60 km mais surtout dépendent des conditions météo. Je cite l’exemple du mirage3 particulièrement exécrable (même pour son époque) pour dire qu’il ne faut pas négliger les capteurs si on veut que ce soit un minimum efficace face à un avion moderne qui n’hésitera à enclencher son brouilleur sur un radar qu’il connaît parfaitement (car peu performant donc exporté vers un de ses amis) Les radar des missiles air-air sont beaucoup moins puissant que ceux des avions donc je suppose qu’ils ont une portée beaucoup plus réduite. En fait j’aurais plutôt tendance à dire le contraire. On ne change nos radar que tous les 20 à 40 ans donc à un endroit donné la performance des infrastructures au sol ne progresse véritablement que tous les 20 ans. Pour les avions, cela paraît pareil, ils sont changés tous les 20 à 40 ans. Mais en réalité si on veut attaquer une zone bien défendue on va envoyer nos meilleurs éléments qui ont moins de 10 ans. D’ailleurs 10 ans ça fait même beaucoup, les F22, rafale F3, Mig35… ont moins de 10 ans. On a les même radar qu’il y a 10 ans, mais pas les même chasseurs en face.
  21. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    On n'aura pas toujours besoin d'utiliser le hangar véhicule de tous nos BPC. Et puis même si c'était le cas on peut considérer le BPC-stobar (ou Baleine ou PA léger) en plus du reste de la flotte de BPC/TCD et à la place d’un PA2 qu’on n’a pas. Donc suivant la disponibilité du CdG on aurait 5 BPC/TCD et un PAN ou juste 4 BPC/TCD et un PA peu performant. D’ailleurs nos 2 TCD ne sont pas encore usé et on pourrait donc assez facilement passer à 5 navire amphibie avec 3 BPC et 2 TCD. Et puis cela ne gène ni les Espagnols ni les Italiens de sacrifier le hangar de leurs navire amphibie pour le configurer en porte-avions, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire pareil surtout qu’on en a 4. Enfin sauf si on fait comme le voudrait BPCs et qu’on modifie la totalité de nos BPC ce qui pourrait nous amener à avoir en plus du CdG, 4 porte-avions BPC. Si on rajoute le remplacements de nos pétrolier par des pétroliers de 200m, doté d’un pont plat et capable d’opérer quelques rafales STOBAR, on va se retrouver avec plus de porte-avions (1 CVA le CdG, 4 CVS les BPC et 4 CVE avec les pétroliers) que de frégates…
  22. L’intercepteur doit être relativement furtif pour ne pas se faire détecter. Mais ce n’est pas du tout une priorité, on n’a pas besoin de se cacher des radars au sol (alliés) et comme tu l’as fait remarqué le furtif a intercepter évitera d’utiliser son radar à pleine puissance donc aura du mal à détecter un chasseur même non furtif. Au contraire il a besoin d’un bon radar et de plein de capteur pour repérer le furtif. Sinon je ne vois pas l’intérêt d’envoyer un intercepteur, autant lancer directement un missile air-sol. Et même pour l’autonomie, je serrais plutôt partisan d’un avion doté d’une bonne autonomie pour qu’on puisse l’envoyer vérifié tous les échos suspects. Enfin il ne faut pas non plus une autonomie trop importante qui coûterait trop cher et rendrait économique de faire décoller plus d’avions et on pourrait dire la même chose pour le radar et les capteurs. Bon j’ai peut-être un point de vue orienté, mais j’ai l’impression que le rafale est un des avions répondant le mieux à ce cahier des charges.
  23. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    Désolé mais je ne connaissais pas cette étude (mais une pour le SCS) et je m’embrouille un peu avec tous les CV Et puis pour m’embrouiller un peu plus tu dis qu’un des défaut est le type d’aéronef sans E2C et là tu me dis qu’il peut en embarquer. Le CVV et son groupe aérien ressemble en fait pas mal à nos porte-avions. C’est probable, sauf que ce n’est pas la seul mission du PA. Pour contrôler une zone avec des E2C et quelques F14 le CVV est aussi performant qu’un CVN par exemple. J’ai peur que cette étude soit partiellement faussé par des partisans des PA géants. C’est une position qui se défend. Mais j’estime qu’on peut se permettre de choisir approximativement le moment ou on aura besoin du PA (en fait du GAN dont le PA n’est qu’un élément) donc qu’on aura très souvent le PA principal de disponible en cas de besoin d’un PA. D’ailleurs on va bien se passer d’un second PA pendant plus de 15 ans et de nombreux pays font pareil. Evidement ce serrait bien de pouvoir remplacer notre PA principal par un PA aussi performant, mais si on n’en as pas les moyens je préfère largement une solution moins cher et presque aussi performante que l’espoir d’avoir un jour un PA2. Evidemment on peut tourner le problème à l’envers et dire que quand on aura le PA2, on s’en servira tout le temps, mais pas tout le temps pour des missions ou il a besoin d’être aussi performant que le PA1 Et ce que je dis n’est valable que dans le contexte très particulier de la réflexion sur un PA2 qui n’a pas vocation à remplacer le PA1 et qui pourrait être annulé (ou plus exactement repoussé à une date ultérieure …) s’il s’avère trop cher pour nos politiques. Evidement si le gouvernement accepte l’idée d’un second PA et qu’il n’y a pas de risque d’annulation, ou si le PA2 risque de rester 20 ans sans PA1 après la retraite du CdG, on ferrait mieux d’avoir un vrai CVN. La comparaison avec les SNLE pose problème vu qu’on ne choisit pas le moment ou on aura besoin de riposter. Ensuite il ne s’agit pas de réfléchir sur un SNLE n°2. Et puis même pour les SNLE la question pourrait être posé. Avec nos 4 SNLE NG on arrivera à en déployer en permanence 1 dans une zone de patrouille et il ne manquerait vraiment pas grand chose pour qu’on puisse avoir en permanence des SNLE dans 2 zones de patrouilles distinctes. Si la remise en service d’un SNLE AG nous permet de patrouiller en permanence depuis une base de la Réunion pour couvrir les nouvelles puissances nucléaires asiatiques, alors pourquoi pas. D’ailleurs actuellement je crois que nos sous-mariniers serraient content de pouvoir compter aussi sur des SNLE light pour compléter leurs 2 SNLE encore disponible. Sinon dans quelques temps des SCALP à tête nucléaire (ou MSMP) pourraient permettre à nos SNA de compléter nos SNLE.
  24. Sauf que ce n'est pas vraiment le cas. La france aura toujours besoin d'une vingtaine d'intercepteur pur pour défendre le territoire nationnal et d'une vingtaine de bombardier pur pour les FAS. On pourrait aussi rajouter 4 ou 5 ravitailleurs en permanence pour les FAS. Pour la marine aussi, on aura presque toujours besoin d'une dizaine d'intercepteurs.
  25. ARPA

    PA2: Quel choix pour la Marine?

    Enfin tu reconnaîtra que les besoin des américains pour leurs PA n°8 à 12 ne sont pas vraiment les mêmes que les besoins français pour le PA n°2. Et puis il y a quand même 40 ans de progrès technologique qui pourraient fausser les calculs. Pour le nombre d’avions mis en œuvre, si le PA1 est opérationnel je ne suis même pas sur qu’on ait les moyen de remplir un mini PA2. Et de passer de 24 rafale et 2 ou 3 E2C en étant à l’aise sur le CdG à 15 rafale et 1 ou 2 E2C en tassant bien sur un petit PA n’impliquera pas une pertes de capacité très significative. Pour l’endurance sur zone le mini PA est moins performant qu’un vrai PA, mais il serra souvent suffisamment performant. On n’a pas souvent besoin d’utiliser le PA jusqu’au maximum de ses capacités (surtout si on en as deux) je crois que ce n’est même arrivé qu’une fois au Foch qui a du quitter la zone de conflit parce que ses catapultes avaient trop servies. Pour le type d’aéronef, oui on ne pourra pas lancer de F14 NG ou de F22N de 36 tonnes au catapultages à 300 km/h, mais le CdG non plus et il est probable qu’un mini PA catobar reste capable d’utiliser pleinement le rafale ou l’E2C. Et il reste toujours la solution de tricher et d’utiliser des JATO si les catapultes ne sont pas assez puissantes. Les besoins américains sont assez différent des besoins français. Déjà on ne compare pas un CVV STOVL à un CVN de 100 000 tonnes mais juste un CVV CATOBAR (donc beaucoup plus performant que les CVV STOVL américains des années 70) à un CVN de 40 000 tonnes (donc beaucoup moins performant que les CVN américains) Ensuite les besoins sont différent, pour les américains il s’agit de choisir le type de CV pour équiper la flotte. Pour la France il s’agit juste de choisir le PA n°2, c’est à dire le PA qui servir d’unique PA pendant les IPER de longue durée du CdG (c’est à dire 18 mois tous les 7,5 ans) donc à peine 20% du temps et de PA auxiliaire le reste du temps. Pendant les IPER on va trouver que le mini PA n’est pas très adapté et qu’il vaudrait mieux un vrai PA même plus cher. Mais le reste du temps (50 à 70% du temps et il restera 10 à 30 % d’IPER longue durée) soit il servira pour des missions secondaires ou de faible intensité soit il ne servira que quelques jours ou éventuellement quelques semaines le temps que le PA principal le remplace. On va donc se retrouver avec une solution suffisante (et économiquement responsable) les trois quart du temps et sous dimensionné le quart du temps restant si on a un conflit (ce qui ne serra évidemment pas le cas au cours des 15 prochaines années …) Quand au coût de MCO sur 30 ou 40 ans (en fait c’est l’argument principal pour un PA éco), je pense que ce serra quand même significativement plus faible que sur un vrai PA. Proportionnellement peut-être pas, mais il ne s’agit pas d’effectuer les mêmes taches qu’avec des vrai PA (et donc de comparer une flotte de 10 CVV à une flotte de 2 ou 3 CVN) mais juste d’assurer la mission attribué à un unique PA2. Proportionnellement le coût d’un CVF de 65 000 tonnes configuré en cargo ou en porte-hélicoptères n’est pas vraiment optimal, on a un navire du coût du CdG pour l’efficacité d’un BPC… et j’ai peur qu’un vrai PA2 français ressemble à ça. Sérieusement si l’argument principal de l’achat du PA2 est de servir 20% du temps pendant les IPER du CdG si on a une guerre imprévue, je ne suis même pas sur que ça vaille le coût d’acheter un PA2 représentant plus de 15 % du prix qu’un GAN qu’on a déjà du mal à financer. S’il s’agit juste de compléter le GAN articulé autour du CdG ou de couvrir un second front de faible intensité, un mini PA ferra aussi presque bien pour moins cher qu’un vrai PA2. A mon avis le vrai PA2 ne se justifie que si grâce à l’effet de série il ne coûte pas plus qu’un PA éco (ce qui ne serra pas le cas) ou si on accepte de payer aussi des avions supplémentaires pour l’équiper ou de former un véritable second GAN.
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