Fusilier

Il n'est pas dit que ce soit les seules forces disponibles, pour l'offensive; il y existe d'autres brigades UKR et y compris blindées. Par ailleurs tu peux, autour des brigades de "pointe", agglomérer des unités territoriales et compagnie (couvrir les arrières etc) un peu comme ils ont fait lors de l'offensive de Karviv.

Il faut distinguer les mécanisés des motorisés. Les mécanisés, du moins dans la doctrine française, sont censés accompagner les chars. Au vu du terrain à l'Est, on peut avoir quelques doutes sur leurs capacités à ce faire, montés sur les VBCI à roues. Quand aux motos, les "légers" vont être montés sur Serval, que pour le coup est un vrai successeur du VAB. Le Griffon, à mon sens, un hybride, vu le poids de l'engin on peut avoir quelques doutes sur sa capacité de déplacement hors routes, dans un contexte comparable à celui de l'Est actuel. Le coup du taxi, est à mon avis une vue de l'esprit. Nos groupes sont relativement petits, parce que deux éléments servent le véhicule, si tu retires le véhicule, nos groupes perdent de la puissance de feu et de la capacité de transport munitions. Quand à conclure que la HI c'est, exclusivement ou principalement), des tranchées; je trouve que c'est aller un peu vite en besogne. La situation en UKR, ne découle pas que du niveau d'affrontement, c'est aussi les limités tactiques et opératives de ces deux armées, qui conditionnent le combat tel que l'on peut l'observer. Par contre, que nos unités doivent réapprendre les fortifications de campagne (autre chose que les forts contre les indiens...) et remettre les pelles sur les sacs, c'était visible des les premiers déploiements dans les pays baltes. Tout comme il faut réintroduire l'apprentissage de l'assaut de tranchées, le franchissement des coupures, etc...

L'impensé c'est d'avoir remplacé, de facto ou de jure, les gros bataillons par les bombes; comme s'il était si simple d’oblitérer la moitié de l'équation et que la démonstration reste la même... Sauf que l'on est en train de monter, nôtre infanterie motorisée, sur des gros MRAPS, issus des expériences expéditionnaires asymétriques. Que nôtre méca est sur roues, incapable d'accompagner les chars dans la gadoue. En définitive une infanterie d'été nord Europe.

L'US Navy le fait bien. Mais, ça coûte un peu de budget,, surtout que selon les niveaux (3 je crois) les bateaux sont entretenus, mis à jour (réserve "immédiate) gardés en l'état (2e niveau) et surtout faut des navires qui ont du potentiel quand ils sont RSA, pas usés jusqu'à la corde. Le pb est le même pour le matériel terrestre ou aéro.

A mon sens, c'est une idée absurde, pas en soi, mais dans le contexte de la dissuasion.Les minis bombes ça n'a de sens que dans l'usage. Or, justement, c'est la question de l'usage qui pose problème. Il n'y a pas de solution de continuité entre "petit" et "gros" dans ce domaine. Pa railleurs, il y a le tabou de l'usage en premier, ce qui tend a invalider le principe de l'avertissement, l'usage tactique etc; tout simplement par ce que l'on rentre dans un espace inconnu...

Je considère que la dissuasion française est avant tout une "arme" diplomatique et elle est déjà une sorte d'arme d'apparat (c'est bête, on ne peut pas les faire défiler le 14 juillet ) Non pas que sa puissance ne soit pas réelle. Mais les conditions de l'utilisation effective, fait qu'elle sera en échec des que la question se posera. C'est dans ce sens que je pense que c'est une "illusion de puissance"; surtout si elle n'est pas couplée à une réelle capacité d'action, disons classique. Mon point de vue est sans doute discutable; mais les pères de la dissuasion disaient bien : "arme de non emploi" et c'était couplé avec un peuple en armes, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. Aujourd'hui, ce n'est peut-être pas le plus urgent. Mais il y a trop d’intérêts en jeu pour que la question puisse être traitée

Un peu rapide comme conclusion. 25 ans de réductions et non investissement dans la flotte, avec des retards capacitaires énormes '(en gros de 1990 à 2017) et tu voudrais qu'en 5 ans, un gouvernement soit capable de rattraper le retard pris pendant 25 ans. je crains que la "magie" ne fonctionne pas à ce niveau. Les choix de la professionnalisation et la spécialisation OPEX, c'est un héritage des gouvernements précédents (et des rapports de forces et "lobbyngs dans les armées...) Que la présente LPM allait être confrontée au financement de la dissuasion, c'était évident et prévu. Ce qui n'était pas prévu c'est la guerre en Europe (et que je sache pas grand monde n'avait prévu) A moins de remettre en cause la balance (et priorités) entre dissuasion et le reste... Ce qui est une impossibilité politique dans l'état actuel.

Quand tu vois ce que peuvent faire les radars de plaisance avec des technologies récentes (genre B&G 3G) Ils peuvent détecter les petites bouées des casiers, émettre sur deux distances, courte portée, voir très courte portée, et longue portée, et au même temps. J'imagine ce que sont les radars milis.

Ce n'est pas vraiment une surprise, au vu de ce qui était dit sur les implantations en Afrique et la nouvelle stratégie collaborative avec les Etats. Si je prends exemple sur Corymbe, ça fait quelques années que la mission s'est concentrée sur l'aide à la montée en puissance des marines riveraines et la mise en place de systèmes de collaboration / coordination entre elles. Ces marines se dotent de moyens d'intervention en mer, bateaux, équipes de visite, etc.. et nos marins les entraînent. Il y a des enjeux comme la pêche industrielle illégale (une catastrophe sociale pour le Sénégal) et bien sur la piraterie et trafics divers...

Ce genre de truc, tu ne vas pas le trouver dans une LPM, qui traite des grands ensembles et volumes, rajouter des vls ça rentre dans le cadre de l'équilibre financier de ce programme, ce n'est pas le même niveau. Même dans les budgets annuels, il n'est pas toujours simple de trouver les "petits programmes", pour la marine et par exemple:Remorqueurs, vedettes, véhicules, petit armement (fusils, mitrailleuses) treillis, chaussures, casques (sur ces trois derniers t'en sauras plus avec les programmes AdT...) logements, carburants,j'en passe et des meilleures. Il y a plein de choses qui se retrouvent dans un truc général (me souviens plus le n°) ou dans rubriques inter-armées. Autre-fois t'avais un budget marine, aujourd'hui plein de choses sont communes; souvent tu n'entends parler de tel ou tel programme que lors des appels d'offres. Pour avoir une idée sur les FDI ou les PH, faudra regarder le programme lui-même et son éventuelle évolution. Par exemple, est-ce que le passage à 7 PH, dans la présente LPM, est-ce juste un étalement dans un cadre général (financer les laser ou d'autres trucs) ou est une manip pour faire entrer dans le budget ce que la MN voulait pour ces PH (ce qui serait cohérent avec la position du CEMM) that is the question...

faute de frappe je crois, il voulait dire SHOM

Du moment que la modernisation de la dissuasion est décidée, dans les mêmes termes qu'actuellement, les marges de manœuvre budgétaires sont plus réduites. La dissuasion ça concerne la MN, pour un gros morceau, 4 SNLE ce sont beaucoup de milliards, idem pour la composante aéroportée, si t'ajoutes le PA NG , le renforcement des munitions et les budgets alloués à l'entrainement des forces, etc.. et la position de l'actuel CEMM "plutôt renforcer ce qui est prévu..." Avec ça t'as fait le tour de la question marine. Tout ça est le résultat d'années de laisser aller, une flotte se construit sur le long terme, les retards pris avant 2017, ou les décision à l'emporte pièce (FDI vs FREMM...) seront longs à rattraper. Comme en plus, il faut aussi tenir compte des autres armées et services et des nouvelles menaces... T'as beau augmenter le budget de manière considérable, les arbitrages entre composantes dictent leur loi. Comme je ne vois pas une majorité susceptible de remettre en cause les équilibres entre composantes, ni de remettre en cause la professionnalisation, au moins en partie, la messe est dite. Tu ne peux agir qu'aux marges, étaler ceci ou cela, pour dégager des marges afin de financer les "nouveautés". NB je laisse de côté les incantations, genre faut un budget à 4 %; ben voyons...

désolé, mais 111,6 (et non 116) ce n'est pas 120, neuf point de PIB c'est beaucoup, c'est une baisse notable avec l'écart actuel entre recettes (qui augmentent) et déficit (qui baisse) la dette devrai se résorber petit à petit. En effet, ça fait près de 50 ans que l'on a des déficits publics, donc ce n'est pas nouveau et on n'a pas si mal vécu toutes ces années (j'avais 23 ans en 74...) que je me souvienne. Dette certes, mais le choix français, endettement public plutôt qu'endettement des ménages, me semble plus pertinent que le choix espagnol (endettement privé) pour un donner un exemple, qui s'est traduit par une catastrophe sociale en 2008. L'important, en termes de prospective, pour retomber sur le financement de la LPM et du PA en particulier, c'est d'analyser les tendances; Mon opinion est que les fondamentaux ne sont pas si mauvais et la perspective à moyen terme plutôt bonne. Un tx de chômage à 7, ce n'est pas si mal, pas très loin du tx frictionnel du plein emploi (+/- 5%); un processus de re-industrialisation est amorcé, etc...Tout ceci malgré le COVID, les gilets jaunes et j'en passe.

Un lourd sentiment de culpabilité m'a envahi ce matin, alors que je me connectais à mon site préféré. Banni! Surprise, doutes: quelle faute ai-je commise? Sommes sous l'emprise maléfique d'un ennemi? L'angoisse me saisi, je m’apprête à contacter un modérateur, je déclenche mes défenses... Dans un élan lacanien, je pense : la réponse est sans importance, étant donné que le possible est la multiplicité des réponses possibles… Je poétise : Ce matin, comme si rien n’était, presque de manière négligée, je mets un masque de larmes, un sourire de baladin et je fais trois pirouettes au soleil. Alors que, je n'ai envie que de pleurer et que ça ne finisse jamais. Comment taire cette déchirure derrière des mots sauterelles. A quoi sert de cacher l’hurlement dans la vacuité de l’écriture. Seule la douleur me tient débout. Comment se souvenir dans l’absence sans recréer l’objet de l’absence. Une intuition, que sais-je, je essaie à nouveau. Miracle, ça marche! Bénis soient les dieux de l'informatique et de l'Internet!

Il est certain que de 14 à 18 il y a eu une évolution. Mais, réduire les "attaques massives" à l'année 14 me semble un tantinet optimiste pour l'armée française. En 1915 l'artillerie française n'est pas si différente de celle de 14 (faut du temps pour construire des pièces et apprendre à tirer loin...) malgré l'apport des canons de marine. En termes de tactique infanterie, elle n'a pas tant évolué que ça. Le seul truc perceptible fin 1915, c'est l'organisation des tranchées en plusieurs lignes (dites de précaution... ) en prenant exemple sur les allemands... Par exemple, citation : "La densification des fronts ou la raison d’un échec ? Éminemment meurtrières, ces quelques dizaines de minutes de combat appellent deux remarques essentielles. La première concerne la préparation d’artillerie : bien qu’au centre des préoccupations du général Pétain, celle-ci ne donne pas nécessairement les résultats escomptés comme le montre l’exemple du 167e RI, rapidement exposé aux défenses allemandes intactes et tout particulièrement à un blockhaus. La seconde se rapporte à l’extrême densification du front : il en résulte d’importants flux humains à gérer qui, faute de pouvoir s’écouler rapidement, bouchent les boyaux et les tranchées et empêchent tout renfort. C’est précisément ce qui arrive au II/47e RI, empêtré dans ses propres lignes sans pouvoir en sortir. Ce sont d’ailleurs là les deux explications essentielles apportées par le général Pétain à l’échec de cette offensive dans un rapport daté du 1er novembre 1915" ou encore "JMO du 47e RI : L’encombrement des boyaux est encore augmenté. Aux blessés du 167e et du 47e, aux agents de liaison courant affolés à la recherche de leurs chefs de corps, sont venus s’ajouter les régiments de la 249e brigade. A 14 heures une attaque de 2 compagnies du 76e débouche péniblement de la tranchée 11 et est aussitôt arrêtée par le feu de l’ennemi. Personne ne l’appuie ou ne peut l’appuyer." Je te conseille de lire cette intéressante monographie sur le 47e RI (Saint Malo) http://enenvor.fr/eeo_revue/numero_6/autour_de_l_offensive_du_25_septembre_1915_en_tranchees_ avec_le_47e_regiment_d_infanterie.html

Exercice de sécurisation de la rade de Brest https://www.colsbleus.fr/fr/node/1254 Rassemblant près de 700 militaires des trois armées et de la gendarmerie nationale, il a permis de renforcer l’interopérabilité entre les unités impliquées et d’éprouver les procédures de contrôle de nos approches et la réactivité du dispositif. Les exercices réalisés à terre, en mer et dans les airs ont permis de se préparer à un spectre très large de menaces à travers des scenarios très variés du plus simple au plus complexe : protection de sites terrestres, accompagnement d’un navire sous menaces, cyberdéfense, lutte contre les drones, défense aérienne coordonnée, lutte contre les menaces asymétriques en mer, ... La photo c'est pour montrer / suivre l'évolution des équipements des fusiliers.

A mon avis c'est une erreur, volontaire ou pas... Faire escale pour réparer l'hélico... comme si les escales au Vietnam n'étaient pas prévues des mois à l'avance... ALPACI-FAPf / Forces armées en Asie-Pacifique et en Polynésie française Fin de service pour l’Alouette III du Prairial Le 5 août (2022) l’hélicoptère Alouette III du détachement de la 34F a décollé pour la dernière fois depuis le pont d’envol de la frégate de surveillance Prairial pour rejoindre le groupement aéronautique militaire de Faa’a. Après 60 ans de service, les hélicoptères Alouettes III quittent en effet progressivement le service actif au sein de la Marine Nationale. https://www.facebook.com/forcesarmeesfapf/posts/595603115455574/

C'est sur que ça fait bizarre cette projection bipolaire. Mais, elle a une certaine logique, en tout cas on perçoit l'immensité du Pacifique et sa connexion avec l'Océan Austral. De toutes manières une projection c'est toujours un choix, la projection Mercator c'est un choix.

Il me semble me souvenir que les RU étaient arrivés le long de la haie. Pour moi il couvre le flanc du char qui attaque la tranchée et l'axe d'où étaient arrivés les RU, et il n'est pas si loin. D'ailleurs on le voit tirer plusieurs fois, au début et à la fin. Pour le reste, leur truc fonctionne, alors...

Faut être précis dans ce domaine. C'est plutôt le contraire, en ce moment ça baisse, 111,6 du PIB. Le déficit annuel baisse également, 4,7 en 2022, contre 9 en 2020 et 6,5 en 2021. Les dépenses baissent aussi en % du PIB. et les recettes augment. C'est la "magie" de l'inflation, entre autres (baisse du chômage etc...)

C'est une sorte mixte entre représentation polaire et représentation de la centralité chinoise, l'Europe n'étant plus qu'un vague péninsule au bout du continent euro-asiatique

Les chinois ciblent les pays du Pacifique qui ayant des relations diplomatiques avec Taiwan. Sauf erreur de ma part, les pays cités au-dessus, ont lâché la reconnaissance de Taiwan pour se rapprocher de la Chine (il me semble que c'est en cours au Tuvalu, mais à vérifier) En contre partie, il y a des investissements, des prêts, des accords militaires, il y aurait eu des entraînements communs aux Salomon (peut-être à Guadalcanal) La stratégie chinoise peut être soumise à plusieurs niveaux d'analyse : diplomatique dans sa volonté d'isoler Taiwan, militaire (les pions posés pouvant se comprendre comme les pions d'un Jeu de Go, ça fait sens plus tard...) impérial / colonial / recherche de ressources (terres rares, pêche, etc...) Si l'on considère l'ensemble Salomon, Vanuatu, Kirivati, éventuellement Tuvalu et d'autres comme une "première ligne" en construction, la NC se retrouve de facto en première ligne; un peu comme lors de la 2e WW, où elle était la base arrière-avancée des opérations dans les Salomon. En ce qui concerne l'exemple japonais (bien que d'excellents joueurs de GO) leur stratégie, dans les zones que tu cites, était en grande partie déterminée par la recherche de matières premières (moins le cas des îles du Pacifique Central, là c'était purement mili)

C'est officiel ça? Tu te rends compte que tout ça ne sert pas à grand chose; il suffit d'un seul sous-marin pour couper les communications... Comme @HK je suis d'avis que c'est de la "gesticulation" et ne peut avoir qu'un impact (très) marginal. S'imaginer qu'affirmer nôtre "volonté", derrière une supposée dissuasion, sera suffisant, c'est se mettre le doigt dans l’œil (éternel syndrome Maginot...) Encore une fois, c'est la mer qui domine la terre et c'est encore plus vrai dans les immensités du Pacifique. Je m'en fous que la Chine soit à 6000 bornes, ce qui a de l'importance, de nôtre point de vue, c'est que les chinois s'installent aux Salomon et au Vanuatu ou encore aux Kiribati (environ 400 nautiques au Nord de Wallis) et peut-être bientôt les Tuvalu.. A l'Est, c'est les prises de position chinoises avec les Etats d'Amérique du Sud, tant du point de vue économique que militaire.

Là-dessus nous sommes d'accord. Même si "toute la puissance navale" me parait un tantinet exagéré. Qu'il faut renforcer la présence, bien au-delà des deux frégates, c'est une évidence. Par conséquent, ce qui est nécessaire c'est un plan de montée en puissance; dans ce cadre j'en suis même à me poser la question de la pertinence du PA, à un exemplaire, et s'il ne serait pas plus pertinent de faire comme les Brits, voir un remplacement des PHA par des porte-aéronefs. Par contre, je ne suis pas certain, qu'il soit nécessaire de baser à Singapour.

C'est un général.... Sa description n'est pas fausse; je dirais que ses conclusions sont, si non contestables, pour le moins discutables. Soit nos territoires d'outremer et du Pacifique en particulier, sont un atout (économique, diplomatique, etc) soit ce n'est pas le cas. Dans la première hypothèse, les avancées chinoises sont à nos portes, Vanuatu, Salomon, voir "internes" via les indépendantistes. Dans ce cas de figure, la Chine n'est pas à des milliers de km, mais tout à côté et il faut se doter des moyens d'exister et y compris avec nos partenaires. Partenaires là-bas et ailleurs également. Je passe sur nôtre rôle comme membre du Conseil de Sécurité te la libre circulation en Mer de Chine. Soit on considère que ces territoires, peuplés de français, n'ont pas de valeur et sont trop loin (1), dans ce cas, n'en parlons plus... 1) c'est aussi ce que dit l'Amiral, mais c'est pour dire que, si l'on veut exister, il faut une force permanente.