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Tout ce qui a été posté par Fusilier
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Tes exemples ne sont pas tres pertinents.... L'Inde, le Pakistan, la Chine, L'Iran ce n'est pas la porte à coté.... Sont pas prêts d'arriver chez nous avec leurs chars.... A supposer qu'ils veuillent le faire :lol: Pour les autres que tu cites et qui sont plus proches : Algérie, Israel (à supposer bien sur et blabla...) Déjà bien contents, s'ils sont capables d'envoyer une fraction de leurs chars à 300 km de leurs frontières (et encore par voie terrestre)... Sur l'aviation la question est un peu plus pertinente, mais là le débat est technique pas seulement quantitatif.... Pour les USA, :lol: :lol: :lol: outre qu'ils sont déjà en Europe, c'est à peu près le seul grand Etat avec qui nous n'avons jamais été en guerre (mise à part la petite guéguerre sur les douanes, ou quelque chose comme ça, vers l'époque de la Révolution...) et ce n'est pas près d'arriver.... Pour le reste, on est en train d'optimiser nos forces pour faire du "peace making" ; en transformant le coeur de nôtre armée de terre en "forces médianes". Avec une reserve lourde dite de décision... L'avantage des forces terrestres est que la "réversibilité" peut se faire à plus ou moins "court" terme. Evidemment, tout est rélatif et c'est une des questions à se poser par rapport à la réforme actuelle... C'est pareil pour la Marine ou l'aviation (mais je laisse les spécialistes commenter les avions) Si l'on met de côté la force de dissuasion et les "annexes" (4 FREMM et 2 SNA) nous nous trouvons avec une marine transformée en "super garde côtes" :garde des approches, contre-terrorisme, anti-narcos ; anti pirates... (encore que les moyens spéciques ne sont même pas évoqués pour l'instant..) Pour les reste, un "pétit noyau" stratégique : 1 GAN avec un seul porte-avions / un groupe amphibie (quoique là, il s'agit de savoir si c'est de l'amphibie / assaut ou du transport stratégique capable de débarquer hors des ports) et pas grand chose d'autre, vu que la capacité de frappe en profondeur semble réduite à la portion concrue.... En ce qui concerne la Marine, il est possible que le dispositif d'aujourd'hui / prévu corresponde +/-aux bésoins / ménaces (quoique en nombre de plateformes on soit en "tir tendu"...) Le vrai problème, me semble-t-il , est qu'une marine se construit sur une longe durée. On ne peut pas changer de marine en 4 ou 5 ans si la situation change de manière imprévue (et les exemples historiques ne manquent pas) .... Ce qui me semble +/- possible pour une armée de terre voir une aviation (cf. dispositifs industriels...)
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En ce qui concerne les RC 52.... N'oubliez pas le nouveau système de gestion du parc (sais plus le nom... :O) Si j'ai bien compris, on est censés avoir : X Leclercs en stock prets pour être envoyés en OPEX ; X en rotation maintenance ; X Leclercs en régiment & et écoles.... Donc, avant de grimper aux arbres il faut voir si les 4 RC 52 (204 chars) correspondent à la totalité du parc ou non.... Ca peut très bien être : 204 en régiment + x en ecole + x en rotation maintenance + X stock "urgence OPEX".....
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Citation : Et une raison de plus que la France aurait mieux fait d'acheter des C27 plutot que les netement inferieurs Casa Un C 235 et C27 ce ne sont pas les mêmes avions / catégories et ils ne servent pas aux mêmes choses... Franchement, pour baser des stationnaires à la Réunion, Tahiti , Noumea... Faire des missions de liaison, entrainer les paras, les C235 sont pratiques et pas chers (surtout si c'est vrai qu'en partie on les a payés avec un troc de F1 d'occasse...) Dans les armées, il y a d'autres "pétits" avions de transport / liason / soutien come les "Twin Otter" (j'adore) Falcon ; TBM 700 de l'AdA ou encore les Pilatus (j'adore également..) de l'ALAT..... Vu l'état des lieux je ne sais pas s'il en reste beaucoup dans l'Aéronavale (Nord 262E ; Xingu ; Falcon 10 Mer....) qui peuvent servir à la patrouille / liaison en plus des fonctions entraînement... La question serait pertinente s'il s'agissait de choisir entre le C295 et le C27 pour un avion de deuxième rang derrière l'A400... Note que le CASA est un EADS-CASA ce qui n'est pas le cas des C27...
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Un Suisse en parlera surement mieux que moi. Mais, il me semble que dans la Confédération Helvetique ce ne sont pas les "contre pouvoirs" qui manquent : "Democratie directe-semi-directe " ; Confédération / Cantons ; "peuple en armes" (milice).....
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Pourquoi "civil militarisé"...? Si non même dans la Royale il y a... Patrouilleur Austral Albatros... http://www.netmarine.net/bat/patrouil/albatros/index.htm L'Apache ancien palengrier contravenant aux TAAF, arraisonné par l'Albatros devenu Le Malin batiment soutien plongeurs http://www.netmarine.net/bat/divers/malin/index.htm L'Osiris patrouilleur austral des Affaires Maritimes http://www.meretmarine.com/article_imprimer.cfm?id=705 Les bâtiments rémorqueurs de sonars sont dérivés des chalutiers... http://www.netmarine.net/g/bat/antares/index.htm Même chose pour les Glycines navires écoles... Les BPC sont construits selon des "normes civiles" http://www.netmarine.net/bat/tcd/mistral/index.htm Et c'est la cas aussi des Floreal http://www.netmarine.net/bat/fregates/floreal/index.htm
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Excellente illustration.... =D
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Armer les BPC avec des MDCN, ils sont peu "tapés" les gars :lol: La seule chose raisonnable à faire (à mon avis..) c'est donner cette capa aux Hrz. Il y a la place et les capacités de préparation des missions... Pour les les FREMM ASM on peut imaginer une capacité MDCN "sécondaire" pour 1/2 en travaillant sur les VLS... Pour les FREDA, ça sera un peu juste si l'on veut mettre assez d'Aster... Ce n'est pas le même concept d'emploi que les AVT... Mais, ça me parait un "compromis" possible / raisonnable... 6 plateformes SNA 2 lanceurs surface "majeurs " Hrz 4 lanceurs surface "sécondaires" FREMM-ASM 1 Lanceur SCAL -EG avec le PA... Avec en plus une capacité de frappe littorale -Exocet Block 3 -sur 12 plateformes voir 17 s'ils mettent les block 3 sur les Lafayette (ça leur permettrait de faire du pétit AVT...) Pour le reste, mystère et boule de gomme sur les sécrets dans les cerveaux de l'Amirauté. Au début ils voulaient un navire plus pétit que les FREMM, c'est la coopération avec les Italiens qui a créé le concept de FREMM 6000 t....
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Citation.... Je proposais, bien sur, 1 RI MECA par brigade multirôle, soit 4 RI MECA pour les 4 brigades Tout depend ce que t'entends par là..... Equipés de VBCI, combattant comme des méca...? La logique semble plutôt être "d'allèger" et transfomer les rég méca dans l'esprit des reg motorisés des BLB...
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Bof, c'est pas la ferraille qui coute cher. 4000 t ou 6000t kif Kif, la preuve, sur une série de deux navires les danois sortent un navire moins cher que l'AVT (et finalement pas si mal armé...) Si les ingé de DCNs sont pas foutus de penser, on va acheter ailleurs et puis c'est tout...
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Philippe, Bof, le 155 "ligth" fait quand même 4 fois le poids d'un 105... Pas possible de le tirer avec un véhicule leger... Vu les matériaux utilisés ( titane et toussa..) ca doit pas être donné. Doit pas être à la portée de toutes les bourses... Pour le 105 il y a plein de monde qui l'utilise. Et nous quand on l'avait on l'employait voir on tirait avec. Ce n'est pas comme les 155 "naphtaline".... :lol:
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@ Philippe, D'abord mille excuses de m'être laissé aller, malgré mes bonnes résolutions. Mais des fois je craque... O0) Pour le navire, je ne vois pas comment on peut descendre en desous des 3000 t. C'est le minimum si l'on veut pouvoir embarquer 1 helico et 1 escouade (20) commando ; avoir l'endurance nécessaire aux missions de patrouille / observation / renseignement et garder une marge d'évolution (si évolution de la ménace..) Hypothèses de travail 1° - Je vois ça entre la Floreal (93x14 2950 tpc) et la Lafayette (125x15 3600 tpc) On profite du savoir faire Lafayette & Floreal et on ne se casse pas la tête à ré-inventer la poudre. 2° - On fait des "Absalon" à la francaise sur la base de la coque FREMM (si je me souviens bien les Absalon c'ést 1/2 le prix d'une AVT...)
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Je fais juste remarquer que les mortiers n'améliorent pas vraiment la maitrise de la dispersion des tirs @ ok 1500 m pour le canon 105 des RC... Ca va encore plus dans mon sens...
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citation : En attendant l'organigramme futur de l'armée de terre, pas facile de s'y retrouver Ben, je ne sais pas trop non plus.... Globalement ça parait cohèrent : 2 Brigades Blindées lourdes ( - Possibilite de constituer une division lourde à deux brigades B, éventuellement renforcée par des élèments non embrigadés... Ou une Division mixte 1 Brigade blindée + 1 ou 2 brigades BLB...) Alors pour ces deux Brigades de Décision : 2 RC 52 par brigade....? C'est possible... Du coup par brigade 2 RC 52 (104 chars avant 160) 2 reg Infant. Méca 1 Reg Artille. 1 Reg Génie... (6 Reg par brigade) => ~ 22 000 hommes Là ou ça devient compliqué c'est au niveau des Brigades Multirôles... L'idée de manoeuvre semble être de construire un gros noyau central de forces médianes en transformant 2 BM en "brigades medianes".... Si l'on suppose que ça sera les BM + les BLB.... Actuellement : 2 BLB à 6 régiments : 2 RC AMX 10 ; 2 Infantérie ; 1 Génie ; 1 artillerie (~12 000h) 2 BM à 5 régiments : 1 RC 80 ; 2 Reg Infant. ; 1 Reg Artillerie ; 1 Reg Génie (~12000) On passerait à : 4 Brigades Multirôles à 5 regiments : 1 RC AMX10 ; 2 Infantérie ; 1 genie ; 1 artillerie. => 4 Reg AMX10 RC + 8 Reg d'infantérie + 4 artillerie + 4 Génie Soit 22 000 hommes (en enlevant le ~2000 h des RC 52) + éventuellement les renforts venant du Génie et Artillerie... Il resterait donc 2 Brigades "d'Urgence".... 11 BP : 4 régiments d'infanterie ; 1 reg ERC ; 1 reg Artillerie ; 1 Reg Train (8500h) 27 BIM : 3 bataillons d'infanterie ; 1 reg ERC ; 1 Reg Artillerie ; 1 Reg Génie (6000 h) Soit 14.500h / 7 regiments d'infantérie ; 2 ERC ; 2 artillerie ; 2 Genie... Je crois que "ma" brigade amphibie je la verrai en photo.... :lol:
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Si je te suis bien, l'état de l'économie en 1997, 1998,1999 (croissance) est l'ouvre du gouvernement Beregovoy de 1993 ; l'état de l'économie de 2001 / 2002 (stagnation) celle du gouvernement Juppe (96 /97) etc l'état de l'économie en 2007 & 2008 (stagnation) étant le résultat de la politiques du ministre de l'économie de 2004 -2005, un nomme Nicolas Sarkozy... :lol: :lol: Ministre de l'Economie 2004 -2005 N. Sarkozy... :lol:
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Je ne vois comment tu peux généraliser si vite. La portée du MO120 est quand même limitée... C'est quand même extraordinaire, on dirait que l'on apprendra jamais. A Dien Bien Phu aussi l'artillerie était suffisante, soi-disant.... Je continue à penser que nous avons un trou dans nôtre artillerie par l'absence du 105.... Dans des situations comme en Afghanistan, si l'on ne veut pas alourdir la chaîne logistique, on est réduits au MO120 mike. Les 105 des AMX RC ne pouvant faire que de l'appui direct (~5km ? ) - Mortier 120 portée normale 8km / avec propulsion ~13km / cadence 10 /12 coups minute /masse 582kg - Canon 105 LG1 MkII (Nexter) / 30 calibres/ Portée 19 km. / cadence 12 coups minute / masse 1500 kg http://www.nexter-group.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=96&Itemid=81 - Canon 155 tracté / Portée 24-30 km / 3 coups-15 segondes & 6 coups minute / masse 10,5 t - Caesar 155m / max 42 km / 6 coups minute / masse 18 t...
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Nouvelles des camps.... Selon le ministre : Par ailleurs, l’entraînement et l’aguerrissement des forces terrestres seront optimisés. D’une part avec la fermeture des groupements de camp de Caylus et de La Courtine, ces camps étant soutenus depuis les bases de défense de Montauban et Brive. D’autre part nous fermerons le centre d’entraînement commando de Givet et les deux centres d’aguerrissement en montagne de Briançon et Barcelonnette – dont je vous rappelle qu’ils avaient été créés pour compenser la disparition de bataillons en 1994 –, en transférant les capacités d’aguerrissement au sein d’une ou deux formations de la 27ème brigade d’infanterie de montagne. Pour le Larzac, j'ai trouvé l'info. Il passerait (en perdant 20 personnels / 200) sous le controle du 8e RPIMA (Castres étant base defense)
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Bon si j'ai bien suivi l'exposé du CEMAT.... 1° Organisation générale - 2 Brigades de Décision - 4 Brigades Multirôle - 2 Brigades d'Urgence 2° - Réorganisation. Reste à voir la gueule que cela va avoir dans le détail... Sachant que : => 4 RC 52, soit des régiments ou la structure bataillon disparait (dixit le CEMAT) => 6 Reg RC , soit 4 Reg. AMX 10 RC / 2 ERC Sagaie. Le sort d'un 7eme Reg RC 10 reste en suspens (BFA) => Le nombre de Reg d'Infantérie reste identique => L'artillerie dissous 4 reg /13 dont transfert de la défense air/sol moyenne portée à l'AA et renforcement des Reg maintenus. => Génie 3 Reg dissous. Des 3000 h dégagés -> 2000h en renfort des Reg maintenus. => Logistique, je n'ai pas tout compris. Mais, il semble qu'il y aurait une double logique organisationnelle : a) - le "mouvement" qui resterait "très militaire" et/ou "opérationnel / déploiement" (logique) b) - la maintenance dont l'organisation serait davantage axée dans une "logique industrielle". (c'est moi qui "traduit"...) Cependant le CEMAT ajoute que les Reg MAT devront garder un minimum de capacité de "déploiement". 3° Dissolutions / camps / bases de défense, etc... Vous trouverez toutes les cartes et données numériques ici: http://www.defense.gouv.fr/modernisation/quoi/une_capacite_operationnelle_confortee/cartographie/les_cartes Une remarque : Le CEMAT parle de deux (2) poles camps d'entrainement. Qui seraient régroupés d'une part, autour de Mourmelon et toussa et d'autre part, autour de Canjuers... Il ajoute les autres seront dissous... Sur ce passage j'ai quelques interrogations... Il faudra sans doute observer / diffèrencier ce qui va être de l'ordre de la "fermeture administrative" (dissolution de Centre Entrainement Montagne) de la perte / fermeture des moyens ; Par exemple, "l'aguerrissement montagne se fera desormais au sein de la BIM" dixit le CEMAT. Ainsi, j'emets l'hypothèse que certains camps vont perdre le statut de camp pour devenir des "entités annexes" des bases de défense et/ou des régiments... faudra suivre ça dans le détail pour des camps comme Caylus (base de défense Montauban?) La Courtine, le Larzac, etc...
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En fait, une base de défense peut englober plusieurs "sites" dans un rayon de 30 / 40 km ; Si j'ai bien compris... Donc Valdahon => base de défense Besançon...
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Oui je sais, mais c'est de la blague.... Pratiquement toutes les armées européennes procèdent par des "écoles centrales" et que je sache "l'esprit de corps" dans l'Army n'est moindre que le nôtre... Dans les Fus t'as "l'esprit de corps des fus" qui tu sois embarqué, au commando, au GIR ou en protection.... Après, faut voir en pratique s'il faut un centre par brigade (cf Légion = 1 régiment de formation basique+ cadres pour ~8000 h...) ou pour deux, etc.... Evidement, plus que l'esprit de corps c'est le découpage en "particularismes d'armes" (IM, etc...) qui prendrait un coup... Et comme toujours la vrai question, sera la gestion des carrières de officiers... Nb Dans l'armée italienne les régiments de formation sont au même temps des "régiments de réserve"...
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BILAN FINANCIER DE LA PROFESSIONNALISATION des armées (1996-2002..) 1. L'augmentation des coûts de rémunérations et charges sociales : près de 12 milliards de francs sur la période De 1996 à 2002, les crédits budgétaires de rémunérations et charges sociales du ministère de la Défense ont augmenté de 1,8 milliards d'euros (11,8 milliards de francs), soit + 15,2 %. Cette forte augmentation est liée pour près de moitié à la politique salariale dans la fonction publique (45 %), pour plus du quart à des mesures modifiant le périmètre initial de la programmation3(*) (26 %) et pour un quart seulement aux mesures strictement liées à la professionnalisation. La seule professionnalisation a entraîné une hausse pérenne des crédits de rémunération de 451 millions d'euros qui résulte de deux facteurs : - le coût des créations d'emplois de militaires du rang, de civils et de volontaires, supérieur à celui des emplois d'appelés et de cadres militaires supprimés. Le surcoût en rémunérations et charges sociales des mesures d'effectifs représente 297 millions d'euros (1,95 milliards de francs) sur la période ; - le coût des aides au départ (50 millions d'euros - 328 millions de francs) et à la reconversion (3 millions d'euros - 20 millions de francs), celle de la mensualisation des militaires du rang (125 millions d'euro), et enfin l'augmentation des crédits consacrés à la nouvelle politique de réserves (22 millions d'euros -144 millions de francs) représente globalement une hausse de 200 millions d'euros (1,31 milliard de francs). Source Senat texte complet http://www.senat.fr/rap/l01-087-343/l01-087-3433.html Autres textes.... http://www.senat.fr/rap/r99-025/r99-025.html#toc4
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Et puis la formation initiale en régiment n'est pas forcement optimale.... Imagine ce que donnerait un Ecole de formation d'Infantérie avec les installations de Givet, des instructeurs triès sur le volet des installations sportives etc......
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Philippe, j'avais bien lu ton message... Mais, je ne voyais pas très bien quoi ajouter... J'avais pointé les inchohèrences entre les missions telles que définies par le gouvernement et le déficit capacitaire prévisible, avec les infos actuelles en tout cas. A mon avis les AVT vont passer à la trappe. Ca sera 8 ASM et les deux autres en bonne logique des FREDA... Par rapport à ta question : "évaluer un nouveau navire armé faible tonnage pour remplacer les 9 Avisos si on veut bien les remplacer." Tout dépend de ce que t'entends par "faible tonnage"... Je ne vois pas comment on peut descendre en dessous du tonage des FLF et/ou des Floreal, si l'on veut avoir un minimum d'endurance... Il me semble que la logique serait de concevoir un navire modulaire (niveau d'armement / équipement à géométrie variable) capable de remplacer les A69 dans un premier temps puis les Floreal et FLF.... Ceci est a articuler avec les navires censés remplacer les P400 et BATRAL....
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Le ministère aussi... Ils disent comme toi... =D
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Je signale à toutes fins utiles que cette période est aussi celle de la professionnalisation des armées... Que cette professionnalisation a eu un coût : embauche de professionnels à la place des appelés, qu'il a fallu payer les restructurations réconversions et autres aides à l'aménagement du territoire (voyez ce que ça donne aujord'hui...) Par la force des choses, les bésoins entre l'armée de mobilisation et l'armée de métier n'étaient pas les mêmes.... Je ne dis pas ceci pour exonèrer le père Jospin de ses responsabilités. Je trouve que la réforme a été conduite sans véritable réflexion de fond. On aurait pu par exemple, passer par une période mixte comme les Allemands et privilegier les budgets investissement. Mais, en période de cohabitation c'est déjà bien que les choses se soient passé sans clash... En ce qui concerne les finances...: La France est-elle en faillite ? La dette publique française est notée AAA par les agences de notation, la meilleure note qui soit en termes de qualité de dette La dette publique française, au sens de Maastricht, se situait à 64,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2006. Elle a augmenté de plus de 7 points ces cinq dernières années. Si au regard de la dynamique de la dette, la France fait moins bien que ses partenaires européens depuis 2001, il n'en reste pas moins qu'en termes de niveau de dette, elle ne se distingue pas des autres grands pays. Elle affiche même une position plus favorable. Son niveau de dette est inférieure à celui de la zone euro (69,1 %) et de l'Allemagne (67,9 %), approximativement au niveau des Etats-Unis (65 %) et nettement en dessous de l'Italie (107 %) et du Japon (159 %). Il n'y a donc pas de singularité française sur ce point. De plus, la dette au sens de Maastricht est une mesure brute qui ne prend pas en compte les actifs détenus par les administrations publiques. Or ces dernières possèdent des actifs financiers (actions cotées, dépôts...), mais surtout des actifs physiques (infrastructures). La dette financière nette était de 38,2 % du PIB en 2006, soit à un niveau proche de celui de 1995, alors que la dette au sens de Maastricht a augmenté de 8,7 points de PIB sur la même période. Cet écart d'évolution s'explique par la forte valorisation des actions détenues par l'Etat au cours de ces dix dernières années. Si on comptabilise l'ensemble des actifs, c'est-à-dire aussi les actifs physiques, les administrations publiques ne présentent plus une dette, mais une richesse nette (37,8 % du PIB en 2006). Celle-ci a d'ailleurs augmenté de plus de 22 points de PIB entre 1995 et 2006, ce qui veut dire que les administrations publiques se sont enrichies sur cette période, notamment en raison de la forte valorisation des terrains détenus par l'Etat (+ 200 % en dix ans). Le bébé français ne récupère pas à la naissance une dette publique de 18 700 euros, mais hérite au contraire d'un actif net de 11 000 euros, même s'il est vrai qu'une partie des actifs physiques ne sont pas cessibles et qu'il est difficile de leur donner une valeur marchande. De plus, d'un point de vue global, ce qui compte pour le nouveau-né français, ce n'est pas uniquement le patrimoine des administrations publiques mais celui de la nation, qui intègre également les autres secteurs institutionnels (ménages, entreprises, position extérieure...). Au regard du compte de patrimoine de la nation, chaque Français né en 2006 hérite en moyenne de 185 400 euros. Enfin, la dette publique française est notée AAA par les agences de notation (Standard & Poor's, Ficth Ratings), la meilleure note qui soit en termes de qualité de dette. La France fait donc partie des meilleurs élèves de la classe mondiale quant à la gestion de ses finances publiques. Cela veut dire aussi que l'Etat français ne risque pas de faire défaut au remboursement de sa dette, ce qui explique par ailleurs la faiblesse des taux d'intérêt sur les obligations publiques (inférieurs à 4 % en moyenne depuis début 2005), considérées comme un placement sans risques. Si la gestion des finances publiques doit être rigoureuse, d'autant plus que le choc du vieillissement va s'amplifier dans les prochaines années, rien n'indique donc que l'Etat français soit en situation de faillite. Mathieu Plane : économiste à l'OFCE