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Tout ce qui a été posté par hadriel
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Me semble que sur cette nouvelle tenue le noir n'en est pas. C'est du marron très foncé. De loin c'est plus visible.(Enfin on réalise mieux la différence, au contraire c'est sensé être moins visible en IR).
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Merci g4lly. Ça ouvre des perspectives très très intéressantes sur les appuis moyennant quelques changement d'organisation.
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Je me pose une question sur les jumelles GdG/CdS (surtout CdS en fait): Est-ce qu'il y a un inclinomètre numérisé en plus de la boussole? Parce que en combat dans les plaines, télémètre+boussole suffit à donner une position précise. En haute montagne, dès qu'il y a un gros dénivelé, il y a des cas limites où l'erreur sur la position indiquée est conséquente. Or vu la topographie de certains coins en Astan, ça va être des situations qu'on peut rencontrer. L'objectif est de valider qu'un simple CdS peut localiser l'ennemi précisément quelque soit la topographie et peut (techniquement) fournir les éléments pour un tir sur coordonnées (GBU,mortiers numérisés,artillerie en général etc) rapidement, simplement et sans erreur. Et peut-être plus à l'avenir.
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Pardon? Les avions vont jongler avec les modèles de DDM? (source SVP). Je croyais que les nouveaux modèles recevaient un DDM-NG, certaines pièces de l'ancien posant des problèmes car n'étant plus produites. Y'en a qui n'ont que partiellement compris les leçons de la Bosnie. Enfin bon c'est plus souple que micro-manager des avions techniquement différents à équipements fixés(radar,DDM,enregistreurs etc) alors qu'on veut unifier la maintenance tout en dépensant le moins possible (donc pas de retrofit d'emblée); c'est quand même compliqué niveau logistique. Mais on va se retrouver avec une flotte hétérogène quand même avec l'AESA.
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L'évolution des armements : Les chars...
hadriel a répondu à un(e) sujet de *Th3 *DEAD* dans Divers Terre
Sur la visionique on commence à avoir des solutions assez intéressantes (genre périscope 360°) niveau capteurs. Sur la restitution, ça évolue moins mais les technos civiles vont probablement donner des trucs matures relativement rapidement (ie grosse dizaine d'année) -
[Afghanistan]
hadriel a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que ce n'est pas le type de raisonnement adapté à la situation car 1) on ne sait pas qui les a capturé, l'enlèvement peut être un moyen simple de se faire de l'argent pour les locaux en dehors de toute perspective insurrectionnelle. 2) Même si c'est le cas, entre des journalistes payés à prix d'or et des journalistes égorgés avec la vidéo sur internet, les responsables sur place et en métropole doivent avoir une petite idée de ce qui est le plus dommageable pour leurs projets et leurs politiques. A voir dans les semaines/mois à venir. Faire du COIN avec un sens de son propre honneur ne mène pas bien loin. -
On s'épargne de potentiellement épineux problèmes de séparation non? Et on fait l'économie d'un pas de tir. Enfin si le X-15 partait d'un B-52 il doit y avoir une raison.
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Vous avez des sources pour le profil des vitesses de rentrée de MIRV? Parce que le lien de Chaba part de satellites et autres débris à l'aérodynamique plutôt pourrie. Enfin on doit pouvoir moduler légèrement la vitesse avec un système d'aérofreins. A noter qu'aucun système de la BMD n'a été testé contre des cibles manoeuvrantes ni avec leurres je crois.
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Ca m'étonnerait qu'on tire des munitions non en dotation lors d'exercices (c'est simulé, merci, j'avais compris), les engins ne sont pas finalisés. L'objectif c'est quand même de s'entrainer. Pas de servir de plastron. Et dans mon souvenir, au TLP y'a pas longtemps, la méthode c'était extraction des coordonnées avec spectra + AASM GPS/INS (les rafales étant dans l'équipe bleue, donc normalemnt pas en train de simuler autre chose que ce dont ils sont capables). Je suis au courant des tirs d'AASM IIR. Cela dit c'est peut-être pas conçu comme un mica ,un javelin, ou le bonus qui ont l'avantage que leur cible contraste très fort avec l'environnement. C'est probablement un truc genre scalp qui permet une très grande précision (un bunker enterré a pas une signature IR démente..) en s'aidant de formes liées au terrain aux alentours de leur cible et pas seulement de la forme de la maison/entrepôt/etc prise toute seule. Pour l'instant on n'a pas mentionné de tirs sur des cibles en mouvement. Jusqu'à preuve du contraire l'IIR permet de corriger des coordonnées GPS brouillées ou fausses. Reste à voir quelle est la taille de l'image qu'il faut lui rentrer: retrouver une aiguille dans une botte de foin n'est peut-être pas possible. Au moins 5.10^-3 rad pour localiser un radar de batterie SAM. C'est exactement ce que j'ai écrit (si tu as des objections sur le calcul ou les hypothèses, vas-y; J'ai pas l'impression d'être lu à fond). Sur le fond, nous sommes d'accord. Et je vois pas en quoi une erreur sur la position de la cible de 300 ou 1500m pose un problème, vu que derrière le missile a un autodirecteur pouvant corriger cette erreur (en AM39 comme employé aux Malouines doit pouvoir corriger 3-4 km d'erreur). Ce qui pose problème, c'est le mouvement du bateau. Enfin bon, on dévie là. Le débat sur l'AASM peut être continué ailleurs.
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Je crois qu'on a déjà parlé de l'AASM IIR en ASuW et en SEAD. Le problème est qu'on ne sait pas vraiment comment fonctionne la reconnaissance de formes de l'engin. Est-elle résistante à un changement de perspective(images de pods comme Damoclès ), est-elle capable de reconnaitre un petit motif (taille d'un char) au milieu d'un environnement quelconque (ie elle n'a pas besoin de reconnaitre des trucs plus évidents genre routes haies pâtés de maison pour se positionner par rapport à la cible), quelle est la surface vue à l'altitude maximale à laquelle un bateau est reconnaissable. Ne connaissant rien à ça, deviner l'emploi qu'on peut en faire est difficile. NB l'AASM est déjà utilisée en SEAD en exercice avec succès, vu que l'IIR est pas en dotation ça doit être GPS/INS. Et là tout repose sur la finesse de spectra. Mon cas consistait seulement en un engagement en eaux bleues d'un groupe de bâtiments sans AEW. Dans ce cas, on n'est pas obligé de voler bas si l'engagement se fait à longue portée (200km), voler sous l'horizon radar doit suffire. De plus on doit reconnaitre une large zone donc l'espacement desa vions est imposé suffisamment large. Effectivement on a potentiellement un problème avec la portée, mais spectra doit être suffisamment fin pour détecter et identifier un radar de frégate AAW à 300km, la précision de la localisation étant l'objet de mon message précédent. La munition utilisée c'est un exocet à turbine aéroporté. La référence au SEAD avec AASM servant uniquement à donner un ordre de grandeur d'un minorant de la résolution angulaire des "gonios" de spectra, pour montrer que c'est le mouvement de la cible qui pose problème à grande distance si on reste dans une approche discrète sans LAM.
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Je n'en suis pas convaincu. Si on prend comme base que spectra permet de faire du SEAD efficacement avec des AASM, mettons 200m pour le rayon de destruction de la bombe et 40km de distance d'engagement. On fait de la triangulation avec un angle pas trop plat entre les 2 avions.C'est réalisable en les espaçant bien si la cible est toujours allumée. L'intersections des relèvements avec leurs incertitudes fait quasiment un trapèze dont les côtés sont proportionnels à la distance. J'obtiens 2km comme ordre de grandeur de l'erreur à 200km. C'est faible par rapport à l'erreur due au déplacement du bateau (10km pour un tir à 160km à 800km/h en déplaçant le navire à 30nds). Par contre en effet le problème de l'horizon radar de l'exocet est très limitant. Balayer toute la zone où la cible peut se trouver, même en serpentant, c'est probablement coton en vol rasant vu que l'autodirecteur doit pas avoir une ouverture énorme. Du coup faut probablement une mise à jour des coordonnées de la cible,c'est pas super discret sauf peut être avec un pinceau radar fin venant d'un AESA vu qu'on a la trajectoire du missile.
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Oui effectivement spectra + L16 permet de faire l'économie d'un gros coup de radar à longue portée. (Les russes devaient bien faire ça avec leurs patmar non? à la main certes) En fait, on peut se contenter d'une faible portée si on espère passer sous la bulle AA adverse. Un pari risqué qu'on prend apparemment. C'est ça qui me fait tiquer.
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Petite question: pourquoi une version de l'exocet avec réacteur ne serait pas utile avec un aéronef? On a un horizon bien au-delà des 80 km de portée de la version à poudre non? Et c'est toujours utile de pouvoir tirer de plus loin sur des coordonnées fournies sur le réseau par quelqu'un d'autre, plus près et discret.
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Une Russie avec des BPC, ils s'en foutent (ou presque), par rapport à la survie d'un des principaux constructeur de chasseurs européens. Pour aller faire des ronds dans la mer noire... Parce que la Russie n'a pas vraiment les moyens ni l'envie d'aller faire de l'expéditionnaire plus loin (pas de GAN pour les frappes).
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D'accord avec 2 objections: On a probablement une distance d'engagement assez faible (pas à cause de la dynamique, mais détecter un véhicule sur fond de terre pour un capteur prévu pour de l'air-air va restreindre la distance à laquelle il peut locker, surtout que les cibles sont plus froides. Cela dit le capteur de l'AIM-9X est remarquablement performant. Donc l'engin sert plutôt quand il y a peu de menaces, donc surtout en basse intensité, où une roquette guidée laser fait mieux moins cher. De plus l'upgrade électronique signifie peut-être changement du calculateur. Donc un missile plus cher (pas de beaucoup, certes). Si c'est purement logiciel, ou que ça ne nécessite pas de puissance de calcul en plus, ça n'a aucun impact. Dans tous les cas, le rôle rempli est assez accessoire.
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Ca a intérêt a avoir une SER extrêmement faible, parce qu'à 200km/h l'écho n'est plus filtré par effet doppler comme du bruit. De plus le décollage avec moteur fusée s'annonce très violent niveau accélération si l'allumage se fait au sol.
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Surtout l'impact, non? La charge ne mettrait pas un MBT hors de combat, un impact de Mistral détourelle un AMX 30 (je crois). Cela dit, cette nouvelle capacité ne sert pas à grand chose. C'est quasiment réinventer la roquette guidée laser (vu le contexte d'emploi, le F&F passe en second).
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Armée de l'air des E.A.U
hadriel a répondu à un(e) sujet de Libanais_75 dans Afrique / Proche Orient
Mais si le USA achètent du F-22, il leur reste quoi comme prochain mud mover? Probablement pas seulement F-35, car ça signifierait une dépendance totale vis-à-vis des US. Reste du Russe et le Rafale. Il est possible qu'ils trouvent une force F-22+Rafale séduisante. (D'autant qu'ils pourraient ouvrir les frappes par du SEAD/DEAD à la SDB, ce qui est là où le F-35 est censé faire la différence avec le Rafale). -
Il faut une infrastructure conséquente en termes d'antennes relais autour. En opex, ça risque de demander des relais sur véhicule, donc tout un système de com à mettre en place dont le téléphone ne serait que le bout. En gros, ça doit se greffer sur le SIT. A voir la compatibilité avec les exigences en puissance et débit(photos). Mais les utilisations décrites c'est en gros le principe de Félin. Cela étant les accéléromètres peuvent être utiles. Est-ce que la grosse lunette vidéo du Félin relève le site/ l'azimuth pointé et fait-elle télémétrie? Parce que là, on aurait un système de relevé de position extrêmement rapide (néanmoins les jumelles doivent pouvoir faire ça je crois). Couplé au GPS, une petite révolution pour les manœuvres.
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armée suédoise ,cv9040 et fun
hadriel a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Vidéos et Photos
Meuhh non voyons, l'EMA, toujours en avance sur son temps, s'est rendu compte avant tout le monde que sans camo on est plus identifiable, et c'est super important. Vous ne pensez quand même pas qu'on pourrait laisser confondre l'Armée Frrrrançaise avec une autre. (Ca peut avoir un sens en Afrique ou dans les Balkans en maintien de l'ordre) Moralité, un Astan, on ne voit un filet de camouflage que sur un VAB sur six. Alors que ça réduit considérablement la visibilité du véhicule dans certains coins (avec une efficacité variable). -
Problème Petit rajout explicatif: Pour les sats en orbite basse, on a une bande d'images par passe.(pas besoin de remanoeuvrer le sat, la pesanteur le verrouille face instruments vers la terre(comme la lune), et résolution maximale). Une révolution par heure (LEO circulaire en gros), mais on ne retombe à peu près sur la même bande qu'au bout de quelques jours. En géostationnaire la résolution est nettement moins bonne: divisée par 30 à vue de pif, les pixels sont 1000 fois plus gros. Du coup pour être vu il faut signer beaucoup plus fort.
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Démonstrateur de drone embarqué X-47B/UCAS Northrop Grumman et MQ25 Stingray Boeing
hadriel a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Amérique
Il y a une option très résistante en matière de télécommunication qui est de passer par un satellite géostationnaire, avec une liaison laser si besoin est. C'est par contre peu souple et très gourmand en place. Pour déloger ce genre de satellite il faut soit un très gros laser, soit un ASAT plus évolué que ce qui a été montré jusqu'à présent. Une autre philosophie qui fait partie des travaux sur le X47 est une IA évoluée, à laquelle on fournit les paramètres mission et qui est capable de communiquer avec celles des autres drones et des contrôleurs humains présent sur zone. On en revient à des communication similaires à celles entre avions de combat actuellement, et les drones restent la plupart du temps sous EMCON, d'autant plus qu'ils sont destinés à commencer les campagnes aériennes, avec du SEAD/DEAD etc. Un scénario expressément envisagé est: soit une patrouille d'UAV au dessus d'une zone, un radar s'allume, les UAV communiquent entre eux pour savoir qui est le mieux placé après avoir éventuellement reconnu la zone et celui qui est désigné passe à l'attaque. Avec éventuellement un homme dans la boucle, mais on doit pouvoir s'en passer si on selon les ROE. Niveau émission c'est en dessous de l'emploi actuel des drones en terme de débits, temps d'émission et relais nécessaires. -
Le droit. Pas la pratique. Je vais faire un petite analyse de texte pour nuancer un peu les réactions précédentes. Être pacifiste et respecter le métier de soldat, contrairement à ce que certains pensent, n'est pas antinomique (encore faut-il définir respecter, qui est un terme bien creux). C'est aussi compatible avec l'antimilitarisme, selon le sens qu'on lui donne. Ca ne veut pas dire anti militaires, même si on l'emploie souvent pour ça. Cela étant, militaire n'est pas un métier, c'est un statut,un engagement qui impose de se plier à la volonté du politique. Et c'est là qu'il y a un problème: on ne peut pas respecter ou ne pas respecter selon les missions, vu qu'elles ne sont pas choisies. Respecter "le métier de soldat", c'est respecter l'engagement et accepter le fait qu'ils sont l'outil d'un échelon supérieur. C'est lui qui leur donne les missions, qu'on peut approuver ou non. Le choix du soldat est dans la manière d'exécuter. Du coup, la conseillère municipale se trompe de cible. Elle veut montrer son désaccord sur les opérations en Astan, elle montre son désaccord sur la nature de l'engagement militaire: pour elle, choisir de servir et obéir ne mérite pas de respect en soi. C'est une opinion, et ça peut mériter débat. Mais l'exprimer comme elle le fait est extrêmement blessant et choquant et peut être pris comme du mépris envers les métiers des armes.
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Dans les services de renseignement politique, probablement. Mais les militaires (quand ils ne sont pas au pouvoir) ne doivent pas les intéresser. Et pour l'aspect combat, les armées étudient les doctrines et tactiques des autres, pas les individus.