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Tout ce qui a été posté par Chronos
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Décès de Yves Debay
Chronos a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
http://www.lalibre.be/actu/international/article/791227/les-hommages-a-yves-debay-se-multiplient.html -
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Chronos a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Recrudescence des viols dans l'est de la RDC et plus particulièrement dans les camps de réfugiés autour de Goma. http://www.lalibre.be/actu/international/article/791254/les-agressions-sexuelles-se-multiplient-dans-les-camps-autour-de-goma.html -
L'Algérie
Chronos a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Politique etrangère / Relations internationales
Là n'est pas la question. Quand on déclare ne pas négocier on fait deux choses comme l'a écrit Jojo : - On se ferme une option et c'est déjà une erreur en soit. Négocier ne veut pas dire qu'on prendra jamais d'assaut... - On perd un prétexte pour gagner du temps et étudier la situation. Après l'officier du GIGN a beau être critique, on peut aussi se dire à le lire que face à une telle situation les options sont limitées. ça éclaire un peu sur la manière dont la chose serait traitée en Europe. Peut-être une approche plus soft mais niveau traitement en cas de dérapage... -
Être expatrié américain, apparemment ce n'est pas une partie de plaisir... http://www.lalibre.be/actu/international/article/791132/le-blues-des-americains-expatries.html
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Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Depuis que ces deux-là se sont fait prendre en ne respectant pas les normes de sécurité des forces armées, j'imagine que l'EM ne veut plus courir le risque de devoir escorter des gens devenant plus un danger pour eux et leur unité qu'autre chose. Après entre ces deux bonhommes et le verrouillage type guerre du golf je pense qu'il y a un juste milieu à trouver. Sinon faudra pas se plaindre de l'absence de couverture presse des actions des forces armées à l'avenir... -
Crise financière mondiale [info only]
Chronos a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Apparemment le fisc américain s'est mit en mode traque des expatriés. Ambiance... http://www.lalibre.be/actu/international/article/791132/le-blues-des-americains-expatries.html -
Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Ne pas oublier quand même qu'il faut pouvoir disposer d'une bonne puissance de feu et de blindage si on veut limiter la casse côté occidental. -
Certes mais en ces périodes de vaches maigres est-ce faisable à grande échelle ou même à petite. Ceci impliquerait le recrutement de fonctionnaires supplémentaires plutôt que de pouvoir monter sur pied une administration "temporaire" (vu la durée des OPEX c'est un quart de carrière au fond...) à partir des administrations existantes. Un système de stages/échanges croisés pour les volontaires ne serait-il pas plus efficace et à même de permettre de puiser dans plus de monde que de recruter des personnels ad hoc pour toutes les tâches ? Un noyau dur permanent serait indispensable mais jusqu'à quel point devrait-il être élargi ?
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La Force de Réaction Rapide de l'UE : les Groupements Tactiques (Battlegroups)
Chronos a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Oui j'entends bien. Après dans nos deux cas de figure (ONU et UE), on parle de structures différentes (ayant une certaine légitimité) car soumises à des mécanismes de responsabilité directs ou indirects auprès d'acteurs eux-mêmes légitimes. C'est assez différent d'une Blackwater même si la forme juridique/économique demeure la même. -
Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Donc si je comprends bien le MoD russe loue ses avions à une boite privée qui sous loue à la France ou la Russie offre-t-elle l'usage de ses appareils à une boite privée qui loue à la France ? -
La Force de Réaction Rapide de l'UE : les Groupements Tactiques (Battlegroups)
Chronos a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
En effet. À noter, le processus qui a valu la banalisation du terme "technical" comme désignation d'une gamme de matériels : l'insuffisance des moyens de protection offerts par les États pour les convois ONU a poussé l'organisation à recourir aux services de milices locales, formes de SMP. C'est resté marginal mais aurait-on pu voir une SMP permanente entretenue par l'ONU pour des missions ? Un tel processus pourrait-il être imaginé ? Ne serait-il pas d'autant plus aisé que les coupes budgétaires nationales "libèrent des hommes" sur le marché alors que le besoin demeure ? Si ça rate ça contribuera à mettre Jupiter devant ses propres contradictions, à invoquer l'habillement comme domaine réservé et cela en plein effeuillage. Et entre une armée au service d'une institution et une SMP sous forme détenue à 100% par elle, la différence est minime. -
La Force de Réaction Rapide de l'UE : les Groupements Tactiques (Battlegroups)
Chronos a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Il ne serait pas alors absurde de passer par les compétences internationales actuelles de l'UE du genre environnement, aide au développement, pour attaquer la chose sous l'angle OMLT à grosse prééminence civile mais comportant des outils de protection vu qu'elle pourraient être amenées à évoluer en milieu dégradé (grandes catastrophes, zones effondrées au niveau politique...). ça rendrait la chose plus vendable. On retombe partiellement sur le sujet lancé par Berezech en partie divers. Peut-être voir du côté de l'ex UEO, qui n'existe plus mais dont les missions, il me semble, ont été reprises par les institutions. Un exemple serait... la lutte contre la désertification en afrique sub-saharienne (Niger, Nigéria, Tchad qui si mes souvenirs sont bons se paie aussi ce genre de désagréments). Un autre, ici en tant qu'exercice d'une compétence de soutien, serait la prise en charge (peut-être moins coûteuse eut égard au budget et parfois à une compatibilité d'engagements OTAN/UE) par l'échelon européen de certaines questions logistiques, comme assurer les coûts financiers des locations d'Antonov et autres. -
Les jeux vidéo et le réalisme des armes, des combats...
Chronos a répondu à un(e) sujet de starpom dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Rhaaaaa faudra que je retrouve le temps d'y jouer à ce jeu. Parfois complexe à gérer mais jouissif. -
Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Si j'ai bien compris on peut poster des caricatures... http://portfolio.lesoir.be/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=792226&g2_serialNumber=2 -
De telles missions comptent pareil dans la progression d'ancienneté des fonctionnaires et ne leur permettent pas d'accéder plus rapidement au barème supérieur ? Pas de prime de risque ?
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Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Ils sont déjà en Afgha les Tigre, et c'est une première ! Faut laisser le temps à leur opinion publique qui a été soigneusement éduquée pour s'opposer à ce genre de trucs. C'est un autre débat mais la France a-t-elle envie de voir l'Allemagne assumer des tâches internationales à concurrence de ses capacités réelles ? J'ai des doutes personnellement... -
Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
+1 Et heureux de constater que l'essentiel de la communauté de ce forum est en mesure de réaliser de vraies analyses comparatives. La Belgique a déjà du monde en Afgha et dans d'autres missions ONU dans une proportion notable eut égard à ses capacités. Après si deux C 130 + 2 hélicos médicalisés + 75 hommes ne sont absolument rien on peut toujours rembarquer et appeler à une solution politique. Mais bon à ce compte là ya 3 C17 qui vont se tirer aussi... EDIT : Eh bien tant mieux pour les allemands ça accélérera la concentration africaine et aidera les africains à résoudre des problèmes en Afrique ce qui est au fond, le plus souhaitable. Il me semble que aussi que l'Allemagne avait soutenu Harmattan de manière indirecte notamment en fournissant des munitions. Rappelons la rupture logistique en la matière pour la majorité de la coalition et cela quelques semaines après le début des opérations. -
Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis d'accord. l'auteur devait être limité niveau taille de l'article je pense... Après il faut voir ce que disposent les éventuels traités franco-maliens. Si le Mali a déjà accepté l'idée d'une intervention française (sous forme de garantie de l'intégrité du territoire), le Mali soutiendrait alors l'appui français dans le cadre d'une opération de ... police (?). -
Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Interrogations sur la légalité de l'intervention. http://www.lesoir.be/165029/article/actualite/monde/2013-01-15/l%E2%80%99intervention-au-mali-est-elle-l%C3%A9gale?fb_action_ids=10200358134943834&fb_action_types=og.recommends&fb_ref=article_lesoir&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=288381481237582 -
Apparemment le Nord-Est semble agir dans le sens d'un accroissement des mesures de contrôle en matière d'armes à feu. les fusils d'assaut sont visés. http://www.lalibre.be/actu/international/article/790527/new-york-abat-les-armes.html
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Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Il me semble déjà qu'à Kolwezi la France avait du mobiliser des avions de compagnies aériennes civiles pour assurer le transit des paras car pas assez d'avions. Alors aujourd'hui... Pour des escarmouches le danger, bien réel, de se retrouver salement encerclé n'est-il pas notable ? Surtout qu'on ne sait pas trop ce qu'ils pourraient avoir comme matériel anti-aérien... Sinon ça discute à l'UE mais apparemment les autres Etats souhaitent en rester au soutien logistique. http://www.lalibre.be/actu/international/article/790623/mali-l-europe-solidaire-avec-la-france-mais-pas-trop.html -
Chose promise, chose due, me voilà donc. Vu l’ampleur de ce dont on parle, mon discours sera franco-centré bien qu’il puisse être appliqué à plus petite échelle par d’autres Etats... Tapez pas si c'est pas deux parties doubles, j'suis pas français disserto-centré et j'ai pas fait de hold-up pour pouvoir me payer Sciences-po. J'aborde ici la macro-structure et non le fond à savoir comment peut se gérer au quotidien cette organisation (des stages récurrents peut-être ?) La problématique Depuis les années nonante, on peut constater que de nombreuses opérations militaires occidentales menées, à l’exception de rares coups de poing (souvent en Afrique d’ailleurs), s’étalent sur plusieurs années, engagent des moyens, fixent des troupes, nombreuses. Ces missions engagent des moyens financiers, du matériel et des ressources humaines importantes. Elles sont en outre des expériences unique pour nombre de soldats. Pour faire court nous faisons face aux conséquences d’une globalisation des économires apportant de nombreux avantages mais aussi des ennuis. Qu’il s’agisse de trafics ou de criminalité s’internationalisant et/ou d’Etat soit incapables de faire face à cette croissance criminelle, soit l’utilisant cyniquement comme moyen de survie, de nuisance, d’existence. Un autre modèle est l’Etat tout simplement non préparé à cette globalisation qui perd toute marge de manoeuvre pour des raisons économiques, juridiques, politiques, affaiblissant des équilibres internes déjà précaires. Ces déstabilisations menacent les flux occidentaux et donc mettent en danger les intérêts des Etats occidentaux ou tiers. Tout ceci peut mener, pour des raisons diverses que je n’énumérerai pas, à des affrontements entre Etats et/ou populations/peuples (modèle Yougoslave), des effondrements purs et simples sur lesquels se greffent des logiques mafieuses (Somalie entre autres), ou encore des logiques mafieuses provoquant des effondrements. Il y a d’autres cas de figure mais comme dit plus haut, je fais volontairement court. La réponse, très occidentalo-centrée, mais pas que, a cette situation, semble avoir été d’inventer un peu à la sauvette, une solution de peace-keaping/nation building sans vraiment savoir ce que l’on faisait, les balkans servant en partie de la laboratoire live à l’instauration de coutumes juridiques, notamment en matière de succession d’Etats et d’instauration de la démocratie bâtie sur un modèle réputé bon partout (ceci n’est pas une critique de la démocratie à l’occidentale, de ses institutions traditionnelles, ou de son mode de fonctionnement mais simplement). Les forces armées occidentales face à ces situations semblent bloquées. Elles ont été pensées de A jusqu’à Z ou presque pour combattre une autre armée conçue selon un modèle identique. Cette déclaration peut-être tempérée selon les forces que l’on étudie, notamment en France et au Royaume-Uni dont le passé colonial et les missions y afférentes ont souvent amené ces Etats à se doter d’armées duales voir de deux armées (cas de la France sous Louis-Napoléon et au XXième siècle, notamment, avec la dichotomie armée de terre/troupes de marine). Dans les deux cas ces forces, surtout la Française passé les années 70, se contentent de préserver un statu quo politique à l’avantage de leur employeur indépendamment de toute véritable éthique, notamment. L’évolution que l’on observe depuis les années 90 est celle d’une conversion immatérielle des populations à travers une doctrine usant d’expressions nouvelles qualifiant en fait des processus anciens. Qu’il s’agisse de l’un (combattre la population non achetée) ou de l’autre (convertir la population), le succès (durable) ne peut pas être obtenu par la seule action militaire et nécessite un vrai processus politique et une réintégration dans l’économie monde en des termes supportables pour les peuples concernés (à supposer que cela soit même possible) faute de quoi l’effort n’aura pas servi à grand chose. L’action opérée doit donc se faire dans le temps long, l’histoire récente démontre que ces opérations peuvent durer plus d’une décennie, ce qui représente plusieurs mandats politiques dans nos sociétés démocratiques, au moins deux, voir même trois. Il nous faut donc trouver un moyen de combiner efficacement les ressources humaines et matérielles dans divers domaines (principalement militaires, policiers, économiques, politiques et criminologiques mais aussi sociologiques,, éducationnelles, anthropologiques, juridiques -le hardware qui cristallise les solutions et les rend presque pérennes-, hygiénico-médicales) provenant de divers milieux/administrations et une contingence politique non seulement propre à l’Etat générateur du processus mais aussi la faire entrer en équation avec celle de l’Etat/peuple/population cible. Nous avons donc trois à quatre données : -Coopération inter-services d’un Etat -Calendrier politique de l’Etat en question -Coopération inter-services et internationale des services de l’Etat cible -Calendrier politique de l’Etat cible Cette gestion dans le temps long, pour être efficace, doit pouvoir évoluer, certes, mais aussi se fixer un objectif tangible, un “but de guerre” qui peut d’autant plus être atteint aisément ou à moindre coût si l’équipe de gestion demeure en place suffisamment longtemps et donc n’est pas soumise au changement d’administration. Comment faire ? Je pense qu’on a le choix entre deux solutions. La première consisterait à diversifier le rôle de l’armée est laisser des forces d’un ministère de la défense. L’objectif ici serait donc de “civiliser” les militaires et de leur faire embarquer des civils “militarisés” pour l’accomplissement d’opérations annexes destinées à faciliter l’accomplissement d’un cahier des charges essentiellement militaire. Cette façon de penser à des avantages. La solution militaro centrée Premièrement elle reposera essentiellement sur l’exécutif selon une chaîne de commandement très claire (enfin plus clair que ce qui va suivre) et mettra au pas, sur un théâtre donnée, toute forme de conflit de compétence (enfin presque) émanant d’autres administrations susceptibles de se voir dépossédées de leurs compétences naturelles (Affaires étrangères) ou freinées dans leurs velléités de développement international (Ministère de l’économie qui au nom de coopération économique, arrache un pouvoir implicite réputé nécessaire à l’accomplissement de compétences internes attribuées ; Justice pour des raisons de luttes contre la criminalité internationale ; fiscale pour les mêmes motifs, essentiellement douaniers ; éducationnelle pour des missions de coopération, le cas des Lycées français qui il me semblent dépendent de l'EN). Deuxièmement l’approche essentiellement militaire permettra généralement de disposer de moyens militaires notables car prédominants dans le processus de pensée et donc serait plus à même de réagir à une dégradation de la situation. Les inconvénients sont également notables : -La capacité de réaction ne risque-t-elle pas d’être systématiquement overkill ? -Quel sabotage de l’action par les institutions frustrées ? -Une stricte dépendance de l’équipe de contrôle au pouvoir exécutif, entretenant par essence une relation administrative basée, surtout en France, sur l’unilatéralité parfois jusqu’à l’absurde. Quelle capacité à durer si l’on émet un avis contraire à l’administration en place qui rappelons-le change deux fois de mandat au moins pendant la mission ? La solution polydisciplinaire à prééminence variable. Une seconde solution serait de suivre Clemenceau et de considérer que la guerre est trop sérieuse pour les militaires et donc de soumettre la nomination d’une équipe directrice (les chefs ou le top responsable) ... Au pouvoir législatif, et cela à une majorité renforcée, pour une durée excédant celle de son mandat. Ce chef aurait rang de ministre ou presque (une sorte de vice-ministre ou de directeur d’agence) et pourrait être membre à part entière d’un gouvernement et par conséquent soumis à la responsabilité ministérielle*, soumis à des rapports périodiques devant ses mandants et responsable d’une administration qu’il sélectionnerait en fonction de l’enveloppe de son cadre de mission. Ce responsable pourrait provenir d’un milieu différent selon les circonstances (prédominance économique, sécuritaire, diplomatique, ou policière/judiciaire/fiscalo-douanière). Il pourrait être remplacé selon les évolutions de la situation ou être temporairement mis à l’écart en cas de dégradation brusque justifiant un surge et donc une intervention armée. L'inconvénient d’un tel système repose sur l’extrême politisation du processus de sélection qui peut prendre du temps. Mais elle a pour avantage de forcer un débat politique et amener le sujet sur la table ainsi que de discuter sérieusement des moyens à allouer. Un autre avantage réside dans la relative souplesse du système une fois mis en place. Une fois le programme approuvé, le responsable disposerait de l’autonomie propre à celle d’un ministre devant ensuite rendre compte. La responsabilité du pouvoir législatif ne consisterait plus à s’attaquer à la politique du responsable mais de la manière dont il l’exécute, renforçant la qualité du débat (enfin on espère...). J’ai une préférence pour ce domaine donc je vais avoir du mal à le critiquer... On peut ainsi imaginer des structures temporaires (liées à un théâtre) ou permanentes (liées à une région stratégique ou à défendre, dans le cas de la France, Caraïbes + AmSud + Clipperton -à supposer que ça serve encore à quelque chose ce trou-, Océan indien et Pacifique Ouest). Un avantage commun aux deux structures est qu’elles forment un tout cohérent ce qui dans le cadre d’une coalition internationale de grande ampleur apporte une vision cohérente et des moyens pour la soutenir en plus de ne laisser qu’un interlocuteur unique qui, dans la seconde solution, peut se targuer d’un vrai soutien voir même de soutiens étrangers. Un autre avantage commun est celui d’interlocuteur unique vis-à-vis d’autres entités (banques, organisations internationales...) mais aussi de l’Etat/population cible, plus en mesure de savoir à quoi elle a affaire et qui peut désigner une personne comptable des errements de son administration. Ceci pourrait amener à se pencher sur la vraie nature des contingences politiques locales plutôt que de tenter d’y plaquer un modèle préexistant. L'évolution de la situation mènerait d'une manière ou d'une autre à un remplacement progressif des cadres de l'Etat initiateur du processus par ceux de l'Etat cible. Tout ceci devant être lu à la lumière (nuancé par), à mon avis d’un billet de B. Bihan sur la guerre au milieu des populations et l’approche que l’on cherche à réaliser, ainsi que le résultat que l’on souhaite obtenir. Il va sans dire que je ne comprends pas très bien cette logique de conversion d’une population à un mode de vie venu de l’autre bout du monde, il mène à livrer la guerre à un peuple entier (et à une forme d’extermination) plutôt qu’à élaborer une vraie solution pérenne et d’un bon rapport coût/résultat. Il n'est pas à exclure qu'une mission guidée par le messianisme civilisationnel ne soit qu'un échec permanent quel que soit les moyens qu'on lui alloue... Je n'ai naturellement pas abordé la question du point de vue du ou des peuples cibles dans la mesure où l'on ne sait pas duquel on parle. * Ici on touche à un problème spécifiquement français qui est la quasi absurdité du système semi présidentiel et des légitimités contradictoires qu’il entraîne, problème s’était résolu par une forme de décrédibilisation du pouvoir législatif. Piquant de constater après relecture à quel point mon premier modèle relève davantage d'un système présidentiel tandis que le second s'inscrit dans le cadre d'un régime parlementaire...
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Opérations au Mali
Chronos a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Au Sahara tout court tu veux dire ? -
<HS en réponse à un HS lui même en réponse à un HS; On va ptete arreter là >
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Il faut voir avec certaines mentalités. Certains Etats (Inde et Pakistan) ont, je crois, dans leur doctrine l'acceptation de la perte d'un pourcentage non négligeable de leur population en cas de conflit nucléaire. À voir si c'est vrai sur le terrain, quand les papiers ne servent plus trop.