Chronos

Il l'a aussi un brin provoquée la relance, notamment à l'aide de grands projets. l'objectif de la politique était surtout de restaurer une unité nationale. Sa compréhension réelle du modèle de Keynes était sujette à caution. Le reste est vachement HS.

les dames avec fichu sur la tête en haut de topic sont turques ?

Je sais que les russes font de grands avions mais le J 20 ne m'a pas l'air plus gros qu'un appareil de la Flanker family. C'est un chasseur lourd tout simplement non ? Ou alors je n'ai rien compris ?

J'entends bien, et on peut difficilement se pencher sur les CCC sans en tenir compte. Je tenais simplement à souligner que ces innovations, prises sous FDR, ne coulaient pas de source et ne s'imposaient pas simplement parce qu'on affirmait qu'il fallait le faire. Le processus de décision, bien que préservant de dérives plus importantes encore (un exemple de prémisse étant la marche des vétérans conduite par Butler et réprimée à D.C.), ne peut se faire sans "forcer la main" à certains principes démocratiques élémentaires ou presque. Je me suis laissé dire que FDR était également très impressionné par Mussolini, ou était-ce J. Edgar ? Bref même sous Roosevelt d'une certaine façon les USA ne sont pas passés loin.

Pour FDR, il ne vaut pas exclure en matière bancaire, l'application d'un stress test géant réalisé pendant la Bank Holiday accompagné d'une saisie par le trésor de l'or des particuliers en échange de monnaie papier qui fut ensuite dévaluée. Textes au passage lus à toute vitesse au Congrès de manière à ce que pas mal de monde ne comprenne pas. Les mesures dirigistes de Roosevelt, marquée par l'urgence, ont écornés pas mal de principes.

Dans la mesure où il est tenu secret comment peux-tu être aussi catégorique ? Entre 80 et 200 têtes ce ne sont plus des estimations mais des hypothèses voir même de la voyance.

Ne pas oublier la dimension comportementale. Il existe des gens prêts à rogner sur leur habillement et/ou la qualité de leur alimentation au profit de produits multimédias dernier cri. Le fait est que le comportement des consommateurs ne peut être modélisé en un seul paradigme.

Le consommateur pour pouvoir se permettre autre chose ne devrait-il pas avant tout être capable de joindre les deux bouts ? Ya des problèmes comportementaux nous sommes d'accord mais si on se penche franchement sur le véritable salaire des classes moyennes (on n'est pas encore dans le quart monde...) t'es sûr qu'elles ont le moyen d'envisager le T shirt à 20 euros prix de départ de manière systématique ? Après dans l'absolu je suis d'accord avec Alexandre VBCI dans son propos relatif à la richesse. Il y a comme une perte de repères quand on estime être pauvre si on peut pas faire 4 semaines de vacances par an.

Le mode de modernisation ressemble à celui des Abrams américains. En effet les Abrams partant à l'entretien sont modernisés ainsi que les épaves des blindés endommagés mais réparables. il y a remise à neuf mais au dernier standard. Du coup un tank qui survit devient obsolète. Un reportage sur le travail de l'usine de Lima traîne sur le forum mais je ne sais plus où.

C'est un pôle qu'il ne faut pas laisser tomber c'est certain. Cependant toute une économie ne peut pas tourner uniquement avec ça et pour être complète doit pouvoir se réserver un volet travail semi qualifié voir moins sinon elle va laisser au moins 1/3 de sa population à la traîne. Pour les énergies renouvelables, le gouvernement chinois avait il me semble procéder à une grosse défiscalisation applicable au secteur notamment pour encourager l'invest étranger et... des transferts de technologie.

+1 =D

ç

Moi je dis que Jean-Claude qui parle anglais ça vaut son pesant de cacahuètes :lol:

Et le nombre de soldats mobilisés à une telle tâche explicite qu'on le sait très bien. 1500 hommes de trois pays différents, logistiques comprises, ça fait plus ou moins que deux compagnies renforcées ?

Les allemands ont surtout un type d'entreprise qui ne correspond ni à la PME, ni au grand groupe. J'ai oublié le terme exact mais il s'agit de boites de 400-500 employés, on est loin de la PME classique et juridiquement ce sont de grandes entreprises mais trop petites pour délocaliser tout en ayant une masse critique suffisante pour innover sans trop de risque. Bémol cependant une part substantielle du carnet de commande de ces entreprises provient de grands groupes qui sont maîtres d'oeuvre. Ceci ne les empêche cependant pas de travailler entre elles, ce qui leur donne une certaine résilience. Enfin non une économie ne peut pas vivre que de grands groupes qui écrasent les PME car ils posent la dernière pièce et surtout démolissent toute forme d'innovation ne venant pas de leur propre sein. C'est un truc contre lequel C. Harbulot peste depuis pas mal de temps. mais en effet on est loin pitch sur la Belgique, surtout si c'est pour parler de ... Derrick.

Le Sud ? Le climat et les paysages ne correspondent pas tellement. Rambo affirme qu'il se déplace vers le Nord dans sa conversation et qu'on cherche à se rendre à Portland, qui est au Nord-Ouest de l'Oregon. On est très loin du Sud historique à mon avis et plutôt en Oregon, Etat de Washington. Je crois que le Sheriff ne pointait pas que le drapeau mais surtout le treillis. Éventuellement le drapeau en tant que symbole fédéral. Une forme de version nordique du Sheriff J.W. Pepper =D

Il me semble qu'il prend un truc sur la tête. en tout cas quelque chose rebondi. Je pencherais pour une commotion en plus de la surdité partielle voir totale.

Pour compléter Gally il a tout intérêt à ne s'allier à personne, même si c'est nécessaire afin de provoquer le plus d'élections possible, générer le plus de mécontents voir même à provoquer une pression internationale propre à légitimer son discours. Et ressortir la Megali Idea si c'est vraiment nécessaire.

Le premier ce sont des prix prédateurs. Faut être relativement gros pour pouvoir se permettre ça. Concrètement ça peut déboucher sur un abus de position dominante. Le second c'est grosso modo du dumping/"darwinisme" et amène parfois la naissance de logiques de vente fausses, de résultats parfois bidouillé et d'une clientélisme de certains pour sauver leur peau, pas un gage d'efficacité en soi. Le troisième c'est de l'emploi conjoncturel/saisonnier tout simplement.

Ce dérapage est intéressant. Le cliché avancé par Clairon a permis de se dispenser de répondre au reste en se focalisant dessus. On n'a toujours pu lire ici en quoi les belges sont des français qui attendent secrètement de se faire bouffer par Paris dans la joie et la bonne humeur. Au fait on y gagnerait quoi à une annexion ? ça non plus on y trouve pas l'ombre d'une réponse. Quant au parisiano centrisme il compte beaucoup dans la mesure où la classe politique en fait partie notamment par formatage aux grandes écoles. Après le français qui arrose tout ce qui passe de sa morgue et mépris c'est pas lié qu'à Paris. C'est marrant quand on croise une exception c'est pour l'entendre déplorer l'attitude de ses compatriotes.

Carte animée la Grande Guerre Patriotique. http://english.pobediteli.ru/

T'as une étiquette avec ton nom à l'extérieur de tous tes sacs toi ? Je connais pas mal de gens usant fréquemment du train leurs affaires vont dans les caissons au dessus et pis c'est tout...

C'est au contraire l'un des processus les plus réalistes du film. J'en rajouterai pas plus que Tancrède qui a bien développé le truc mais la mentalité de village/de quartier (pour les grandes villes) c'est dévastateur et ça a une tendance générale à niveler vers le bas. Un autre exemple quoi qu'éloigné serait l'histoire de Pagnol, Jean de Florette. Tout à fait, j'avais oublié ce point. D'ailleurs le Sheriff articule une réponse éminement non juridique en concluant que la loi, "c'est comme ça que ça se passe".

Disons que le caractère piéton (la coiffure aussi) renforce une image de vagabond et percole dans les préjugés du Sheriff, là où ils ont tous un véhicule. L'irruption du problème tient à des tous petits détails. Un Rambo déposé devant un restaurant cheap en ville par un camionneur serait probablement passé comme une lettre à la poste ou presque. Il se serait contenté de détonner.

Le côté psychologique commence a être sérieusement exploité dès l'arrivée du colonel Trautman (et explose dans la scène finale) et un peu plus avant dans ses "dialogues" avec le Sheriff. Le film a également une dimension politique marquée. Quand Rambo arrive dans le patelin, il a deux défauts. Le premier est d'être piéton, le second et plus grave est de porter un treillis. Le Sheriff incarne une société post vietnam qui ne veut plus entendre parler de l'armée, des gens qui se déplacent, des "vagabonds" ou de toute personne qui a pu représenter "l'ordre ancien" (les guillemets sont ici doubles tant pour l'expression que parce qu'elle est peut-être inadaptée ou trop forte). Monsieur est d'un patelin tranquille, a été élu en partie parce qu'il maintient les gens "comme chez eux", ce qui dépasse en réalité le maintien de l'ordre, le respect de la loi et la protection des citoyens. Rambo d'un autre côté, est un peu asocial mais n'est pas un bandit pour autant, juste un type de passage venant d'apprendre le décès d'un ami. On l'embarque au fond parce qu'il a refusé de se plier à une injonction de bannissement (non il ne peut pas manger en ville mais dans un self à des kilomètres de là) qui n'a pas de fondement réel. De son point de vue il ne fait qu'exercer son droit d'aller et venir. Le titre original, First Blood, est plus clair que la traduction française. Le problème, et il le dit, est que lorsqu'il est revenu d'Asie, la société/opinion publique qui l'a applaudi en partant l'a traitée de boucher lorsqu'il est revenu. Rambo n'est jamais retourné chez lui. L'armée est une bulle et à partir du moment où il l'a quittée, il prend la réalité en face, 24/7. Cela n'en fait pas un véritable psychopathe ou dérangé mental d'aucune sorte. L'on a donc d'un côté un ex militaire qui prend la brimade et le mauvais coup d'oeil de trop et une force de police, civile, qui ne peut pas saquer une armée jugée comme surannée, devenue en outre professionnelle et qui demeure (je m'avance ici), fédérale. L'armée c'est beau mais loin du patelin et c'est mieux encore quand j'ai mes 36 fusils bien alignés sur mon râtelier. Les gardes nationaux se comportent comme s'ils allaient chasser le daim. À la fin justement, Rambo se rend et... retourne à Bragg, un cocon d'où il ne sortira plus vraiment. D'ailleurs je ne souviens plus. À part le moustachu qui tombe de l'hélico il ne tue personne si mes souvenirs sont correctes ? Après je suis d'accord, ça ne vaut pas un "Voyage au bout de l'enfer" qui traite à peu près de la même chose (en partie car c'est plus profond) avec un découpage différent et plus de non dits. Le reste de la série vient en fait prendre le premier opus à contrepied en retournant le message dans l'autre sens. Ce sont des films reaganiens. Le second de manière pseudo subtile tout d'abord en affirmant en filigranes que l'armée a été trahie par la société civile et présentant Rambo comme un héros solitaire façon John Wayne mais en plus brut de décoffrage (la manière dont il s'éloigne à la fin du second volet permet de considérer cela). Le premier volet aborde aussi la question mais d'une autre manière, à mon avis plus intelligente. Le troisième qui n'a plus aucune autre dimension que des coups de flingues.