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Tout ce qui a été posté par Chronos

  1. Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, s'en prend aux deux gros poissons de l'Union et à leurs politiques respectives. http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/10/13/jeroen-dijsselbloem-distribue-ses-coups-de-griffe-a-paris-et-berlin_4505257_3234.html
  2. On pourrait rajouter que le patron admet lui-même dans son interview qu'il est en dehors des clous de l'appel d'offre mais qu'il propose des éléments non prévus par le pouvoir adjudicateur...
  3. Bien sûr mais ceci plaide plus pour l'instauration d'OPCVM publics (cela s'est fait via les banques postales me semble-t-il) que d'une adoption d'un régime majoritairement de répartition. Tout fonds de pension à forme privée ne doit pas forcément être de capitaux privés.
  4. Cela produit donc encore plus de dysfonctionnements que l'assise de la répartition comprend toute la population et que la concentration du cash, entre les mains du gouvernement, permet justement de délayer systématiquement le plantage renvoyant au calendes grecques le risque pesant sur le mandat. M'enfin dans tous les cas (pour revenir à la cause initiale de mon intervention aussi, un peu) une démographie en berne nuit aux deux systèmes, quoi qu'on fasse.
  5. Le souci ne réside pas tant ici dans le mécanisme de capitalisation mais dans l'encadrement réglementaire relativement faible des UCITS locaux et de la tolérance coupable de l'entité de régulation. À noter qu'au fonds, l'encadrement publique du système ne change pas grand chose aux dérives potentielles si ce n'est que l’État peut lever l'impôt en plus.
  6. Oui mais l'accroissement des sorties de capitaux des fonds, typique d'une tendance de la population à profiter des fruits de son investissement, accroît le besoin de rentabilité du fonds au moment du pic de retraits (i.e. quand la population vieillit car les gens sont plus nombreux à retirer pour vivre qu'à investir une partie du salaire qu'ils gagnent*). Ceci implique que l'OPC doit être en mesure de dégager une rentabilité supérieure et donc qu'il perçoive des dividendes supérieurs car les entrants (jeunes actifs) ne suffisent pas à remplacer les sortants (retraités qui retirent pour vivre)**. Par effet domino on se retrouve avec une pression supérieure exercée sur la classe active et avec une menace potentielle sur la capacité des entreprises bénéficiaires de l'investissement à réinvestir les bénéfices dans l'activité : le besoin des propriétaires finaux, les retraités (ils sont majoritaires dans la situation démographique envisagée), que le fonds a pour unique fonction de satisfaire, est à bien plus court terme. C'est d'ailleurs ce qui, d'après ce que j'ai pu lire à plusieurs reprises (non je n'ai pas les sources), ce qui se passe en Allemagne : le besoin en dividendes est très élevé et la pression (gel des salaires et besoin d'une hausse de productivité) s'accroît toujours plus sur les actifs qui s'en retrouvent fragilisés économiquement. Ceci entraîne une demande d'aide aux parents qui tirent leurs revenus des dividendes versés par les fonds. Résultat le fonds a besoin d'argent et accroît la pression. Le cercle est vicieux. Sur la seconde partie je suis d'accord. Pas vraiment. Le problème lié à la démographie est le même. Il a des causes différentes (législative en Chine) mais des effets identiques quoique différés dans le temps en raison du capital préalablement accumulé (moins important en Chine) et de la répartition du capital accumulé au sein de la population (allemands et japonais sont plus riches individuellement tandis que la richesse produite a été lourdement confisquée par les cadres du parti en RPC alors que le vieillissement, et l'obligation de s'occuper de toujours plus de parents et grands parents pèse sur chacun). *Il y a circulation de monnaie également mais je me penche sur l'équilibre et la politique du fonds pour le maintenir. **ça peut même mettre le fond en danger s'il est à capital variable, me semble-t-il : le fonds aura du mal à maintenir son capital en raison d'une croissance lente des sorties faiblement compensée par de nouvelles entrées (typiquement des gens entrant sur le marché du travail ou s'élevant dans la hiérarchie et donc gagnant plus et donc épargnant davantage)
  7. Et l'absence de progression ou même de stabilité démographique est un problème encore plus grave car les jeunes occupés seront condamnés à entretenir une masse extrêmement importante de personnes âgées. Ceci amène à une mise sous pression toujours plus importante des jeunes générations et cela quel que soit le système financier de gestion des retraites et des soins de santé (la répartition rend la chose évidente, la capitalisation met un intermédiaire dans le circuit : l'entreprise cible des investissements des fonds de pension ou d'assurance-maladie, il y a dans tous les cas un accroissement de la pression sur la population active). Le cas japonais est un exemple bien réel, celui de l'Allemagne aussi, ne parlons pas de la Chine... Il y a surtout un problème d'instruction. Le taux de natalité français n'est pas celui d'un pays comme Haïti ou d'Afrique où les mineurs d'âges sont parfois majoritaires...
  8. Qu'entend-t-on par transmission aérienne ? Le fait de tousser et d'être en contact avec les miasmes relève-t-il de la transmission aérienne ou de la transmission aérienne à courte portée ? Dans pareil cas n'est-on pas tout simplement face à une transmission par contact (de la sueur ou de la salive entrant en contact avec la peau) ?
  9. La tendance globale au Moyen-Orient est à la stabilisation démographique... Qui dit dénatalité dit aussi inversion de la pyramide des âges ce qui n'est pas sans inconvénients et pas uniquement en termes de stabilité des prestations d'assurance-santé... La Chine pourrait assez rapidement l'expérimenter. L'Allemagne et le Japon le font déjà...
  10. Les arguments du déclin ne figurent pas dans cet article en effet. Ils sont en revanche repris ici. Ce lien avait été apposé en page trois du sujet sur l'Allemagne... http://www.spiegel.de/international/germany/low-german-infrastructure-investment-worries-experts-a-990903.html
  11. La cellule encaisse pas mal aussi...
  12. Je me permets de relancer, ne pouvant toujours pas accéder à la conversation posant problème. J'ai un MP que je ne peux tout simplement pas lire.
  13. Oui mais cela impliquerait un impôt européen ou alors une taxe sous forme de redevance européenne au budget affecté (pour calmer les plus proches de leurs sous qui seraient effrayés de voir partir l'argent n'importe ou). Même ceux qui prétendent subir les couts de l'intégration n'en veulent pas...
  14. Il y a également une autre raison : la survie en tant qu'institution. Le modèle de l'US Army date de la guerre froide et reste pensé pour une guerre entre centre Europe, qui n'aura pas lieu. Le problème est que l'Army devient de facto inemployable car trop lourde à gérer, logistiquement difficile à manier. Ça marche quand on a six mois de préparation comme en 1991 mais un peu moins dans les autres. Face à cela vit "tranquillement" un corps des Marines qui se retrouve dans un monde correspondant pour partie à sa philosophie d'existence et contrairement à sa sœur terrestre, il est constitutionnellement garanti. Les brigades Stryker procèdent aussi d'une volonté de survivre institutionnellement et d'être capable de faire le travail avec moins d'argent et moins de moyens. L'Army a deux choix à l'époque : déployer une force légère non blindée ou une très lourde mécanisée systématiquement surpuissante et inappropriée. Une autre mine de maladies de la victoire : les croisades, dans tous les camps à un moment ou un autre mais surtout chez les croisés. La bataille de Hattin n'est pas le seul exemple : Roger II à l'Ager Sanguinis, les subalternes de Saint Louis en Egypte, les Byzantins à chaque campagne dès les premières victoires passées (pour le coup ils sont d'une constance à faire frémir)...
  15. En complétant le bon formulaire ? Plus sérieusement un exemple historique me venant à l'esprit (hors guerres mondiales, il y en a tellement, surtout dans la seconde, et dans tous les camps) est le début de la guerre du Rif côté espagnol. Des officiers persuadés d'avoir affaire à des imbéciles finis et on aboutit à un authentique carnage de troupes espagnoles tout simplement parce que l'Etat-Major du cru n'a jamais pu imaginer que l'adversaire prendrait l'initiative.
  16. Quadruplement du nombre de militants du SNP. http://www.neurope.eu/article/snp-membership-quadruples-after-referendum-loss?utm_content=buffer6ae32&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
  17. @ Tancrède je suis d'accord avec toi. Juste que quand je lis un truc du genre "qu'est-ce que ça peut foutre aux allemands que les français s'endettent jusqu'à plus soif" j'ai tendance à tiquer tant c'est jouer l'autruche. Comment savoir si l'UE est financée à perte ? Les acteurs créant de la richesse en France, entreprises et particuliers, trouvent des opportunités marchandes qu'elles n'auraient pas sans l'UE. Ils perdent aussi des prébendes mais le solde des uns et des autres ne saurit se réduire à ce que l’État français donne au budget européen et ce qu'il en reçoit comme aide directement comptabilisée. Un tel calcul nécessiterait en 2015, de se pencher sur ce que serait le "but for world" français sans l'Union européenne, de 1957 à aujourd'hui, ou de Nice à aujourd'hui, ou de Lisbonne à aujourd'hui... C'est un exercice assez casse gueule qui relève plus de la psychohistoire qu'autre chose. C'est une subvention ou un allègement fiscal ? Je sais que les fiscalistes estiment que l'allègement fiscal/déduction/réduction/exonération équivaut à une dépense dite fiscale. À mon avis l'approche est fausse car ça serait considérer que l'impôt est le principe et la libre franchise des bien l'exception ce qui est à l'opposé de toute la philosophie politique et historique de l'occident depuis... des siècles, voir millénaires et donc peut difficilement être affirmée avec un tel aplomb.
  18. Qu'est-ce que ça peut faire que ton conjoint s'endette, paie pas ses impôts alors que les dettes contractée par la communauté peuvent être recouvrées sur le patrimoine des deux ? C'est vrai qu'est-ce que ça peut faire ? Quelle étrange préoccupation... On va encore me répondre que les finances publiques sont incomparables avec quoi que ce soit d'autre mais un endettement excessif français, menant à une incapacité d'assurer la solvabilité de l'Etat en raison des accroissements des taux d'intérêt est un préjudice bien réel pour l'Allemagne. T'as l'impression qu'un changement de politique économique sous pilotage français mènerait à de l'endettement à des fins d'investissement toi ? Actuellement rien n'indique d'autre que du déficit de fonctionnement. Le problème est surtout là.
  19. Petite remarque quand même. Elle intervient après concertation au sein de la Sainte Alliance dont le rôle initial était de surveiller la France. L'Alliance fut à cette occasion (mais aussi en Italie) détournée par Metternich pour en faire un club de pays conservateurs et anti-libéraux. Concrètement la France intervient sous mandat des autres grands Etats d'Europe.
  20. @ Gally. Pour les MP c'est les PPP à tout crin alors qu'ils ne sont pas systématiquement rentables pour l'Etat. Ils peuvent l'être dans certaines circonstances et peuvent être des outils de flexibilité. Cela ne veut pas dire que cela sera toujours le cas. Il faut faire attention à ce qu'on signe comme partout. Il y avait notamment dans ma phrase. Ceci dit l'électricité intermittente subventionnée à mort provoquant une perte de rentabilité des autres filières quand même nécessaire pour venir au secours de l'intermittent quand il ne vente plus ou qu'il n'y a plus de soleil d'où subvention (typique des filières gaz et charbon) est quand même un problème tu ne penses pas ? Il n'y a pas de problème de cohérence en matière d'investissement lorsque l'on soutient une telle solution ? Au passage je suis très réservé quant aux politiques d'abandon du nucléaire. J'observe que les problèmes de sécurité (l'argument généralement employé) des deux grosses catastrophes ayant posé problème ne sont pas inhérents au nucléaire mais à l'absence total de respect de normes pré-établies ou de gestion désastreuse des catastrophes pour raisons politiques. En fait charbon et gaz sont les compléments nécessaires des filières intermittentes car il faut pouvoir démarrer la solution palliative en toute urgence, ce qu'une centrale nucléaire, pour ce que j'en ai compris, ne peut pas faire.
  21. Blague à part. On notera que deux gros problèmes ne sont pas spécifiques à l'Allemagne mais à toute l'Europe : le coût de l'énergie (qui est plus important que le coût du travail dans l'industrie de pointe et la chimie industrielle en général) lié notamment à une approche écologique des plus discutables et le non renouvellement de l'infrastructure de transport. On note également une utilisation dogmatique de certaines formes de marché publics alors que le développement de outils en la matière était justement appelé à donner plus de flexibilité plutôt que de s'en limiter à une seule.
  22. Ce serait intéressant c'est de voir comment réagirait la population en cas de répression militaire. Il s'agit après tout d'une population très bien formée, parlant la langue internationale et dont la classe moyenne dispose de compétences dont une autre place, Singapour (mais aussi Luxembourg ?), serait potentiellement friande.
  23. Vrai que nous ne sommes pas près de voir le bout du tunnel. D'un coté nous sommes face à la situation telle que décrite ici et de l'autre ceux qui se servent de cette description pour justifier leur propre gabegie et leur confusion systématique entre investissement et déficit de fonctionnement (enfin, c'est aussi de l'investissement, dans autre chose...).
  24. Chronos

    Littoral Combat Ship

    Je ne comprends pas non plus. Tu parles du canon de 57 ?
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