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Tout ce qui a été posté par Patrick
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Politique étrangère des USA
Patrick a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
À la fin il parle des prisonniers de daesh en disant qu'ils seront surveillés de façon stricte"... Alors que ces prisonniers sont déjà en train de s'échapper grâce aux copains des turcs qui ont démontré qu'ils n'étaient qu'une succursale de daesh avec leurs exactions. Ridicule. -
Oui. C'est exact. Enfin la vidéo ne montre pas une chute à la verticale, mais c'est bien ce qu'il se passerait en réalité. J'essaie de comprendre comment est supposé se passer concrètement le largage et ce que ça veut dire pour ce projet de drone-avion "Condor". Attention!!! Je ne dis pas que ça ne peut pas marcher aérodynamiquement, mais je trouve que la solution retenue est un gaspillage d'énergie vraiment important. je préférerais vraiment une solution comme celles qui sont utilisées sur les C-130 depuis au moins l'époque de la bombe de 5T "Daisy Cutter": larguer l'engin dans le vent relatif avec un petit aérofrein déployable au bout d'une perche rétractable à l'arrière de l'engin (j'oublie le parachute de queue pour des questions de discrétion visuelle car il devrait être largué même s'il serait la meilleure solution aérodynamiquement parlant) ou mieux encore, un braquage différentiel des gouvernes pour faire aérofrein, aurait infiniment plus de sens. Surtout que je ne comprends pas pourquoi le C-130 tourne le dos à l'objectif du "Condor". Je critique par contre les autres points de manière me semble-t-il recevable: la verrière larguée qui réapparait et la réception au sol sous parachute bien brutale, alors que la cellule est en fibre de carbone susceptible d'être aisément endommagée, sont sans doute le fruit du graphiste/animateur qui a mal compris ou n'y a pas pensé/ne se rendait pas compte. Et c'est dommage parce que ça rend le tout assez peu sérieux alors qu'il y a sûrement du potentiel. Sur la méthode de largage:
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Oui mais justement... même aux yeux d'un demi-profane les incohérences sautent aux yeux. Ça me fait penser aux gens qui croient que la cartouche entière, douille comprise, est éjectée par le canon lors du tir... Représentation vue dans d'innombrables BD, films, animations...
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Heeeeeeeuuuuuuu... Largage vers l'arrière depuis un avion en vol en direction... de l'arrière? Et le vent relatif? Parce que pour partir à tout berzingue vers l'arrière ça veut dire que l'engin passe par une phase de vitesse négative, puis nulle (alias décrochage) avant de réaccélérer. Un gaspillage d'énergie absolu. Ensuite par quel tour de magie est-ce que la verrière, qui est LARGUÉE à 0:57 secondes pour permettre l'éjection du passager... se retrouve à nouveau installée sur l'engin à 1:08? Enfin "stealth design"... Ah bon? Pas de surfaces parallèles là où ils auraient pu se le permettre (winglets, voilure) ça n'augure pas d'une SER aussi réduite que possible. Et enfin la récupération sous parachute... sans aucun système d'atténuation du choc, et en plein désert sur de la caillasse! Je rappelle le matériau utilisé: de la fibre de carbone! Un Sperwer était doté d'airbags, et ce n'était pas pour rien! Bref, pas sérieux (ou alors images pas représentatives du concept)
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Il veut que le Leclerc soit furtif, ait un camouflage optique, un canon à particules, une radio quantique par ansible, une cellule de survie zéro G utilisant un fluide anhydrique supercritique à réseau bioélectrique en graphène connectant l'ensmble des capteurs du char aux interfaces neurales de l'équipage, une pile à combustible couplée à un tokamak fonctionnant en fusion froide, des membres biomécaniqes, des réacteurs dorsaux, une capacité à se transformer en avion de combat, et qu'il soit américain, ou que la France devienne le 52ième état US, au choix.
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turquie La Turquie
Patrick a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que les coups de pression qu'il subit en permanence depuis son élection lui ont fait péter un câble. -
Guerre civile en Syrie
Patrick a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme on dit aux USA: "fire in the hole!" -
[BREXIT]
Patrick a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
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Politique étrangère des USA
Patrick a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.liberation.fr/checknews/2019/10/17/non-donald-trump-n-a-pas-appele-le-president-italien-mozzarella-en-public_1758150 Si même libé, pas franchement pro-Trump, le dit... malgré tout l'irrespect que j'ai pour ce journal... Bon. https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/donald-trump-n-a-pas-appele-le-president-italien-mozzarella-au-lieu-de-mattarella_3663203.html Ça ressemble fort à une fake news. Par contre le coup de Rome... Soit il s'exprime TRÈS mal, soit il a pété les boulons, soit les commentateurs ont bien compris où il voulait en venir (forte influence de l'iconographie et de la culture romaine antiques sur la civilisation occidentale blablabla) et en font des tonnes... Ou un peu des trois? Je ne veut pas y croire non plus pour l'instant. Mais sait-on jamais. Trump est un con, mais en face ça ne vole souvent pas très haut non plus. -
Ce que j'écris n'est pas très pertinent de toutes façons donc tu peux te contenter des conclusions! Merci de cet éclairage. Je suis resté scotché sur certains points qui m'ont toujours paru suspects: la fameuse "condition de furtivité" demandée en 1988 qui aboutit à ce que l'avion soit "entièrement redessiné". Ou la réticence de la Marine qui voulait des F-18. J'ai toujours eu l'impression que le programme Rafale était plus subi que souhaité par une partie des états-majors et même, plus tard, des politiques. Ça ne collait pas bien avec l'idée de programme au long cours bien planifié. Même si la tenue des délais et des coûts, malgré la baisse des crédits, doit être soulignée. Et entièrement d'accord avec le dernier paragraphe, avec cependant le risque que les provisions indispensables, soit en termes de performances dynamiques, soit en termes d'architecture ouverte, mais devant permettre à terme à cet avion de reprendre les missions du Rafale, soient jugées trop chères, et qu'il se retrouve, à force de renoncements successifs et limitants , cantonné à un rôle spécifique. Cas d'école: le Mirage 2000D, qui ne deviendra jamais un -9 biplace. En fait, si le point d'achopement c'est la taille de l'ASN4G, qui ne passerait pas sous le Rafale ni ne pourrait trouver de place au sein d'une soute assez large sous le futur NGF, je me demande toujours si une solution de repli dérivée du projet de lanceur spatial dédié au Rafale, Aldebaran, ne serait pas intéressante. Celle-ci pourrait porter un planeur hypersonique de taille réduite dans un containeur passant devant les trappes et les jambes du train principal, mais derrière la trappe et la jambe de train avant, et recevant ensuite ses arceaux liant les trois éléments ensemble: booster central et boosters secondaires. Bien entendu on oublie le radada pour le planeur porteur de la tête, puisque cette fois on se retrouverait avec une émulation de ce qui se fait déjà avec les M51, mais tiré d'un avion, avec potentiellement un préavis très court. Ce n'est peut-être pas souhaitable. Donc, en reprenant la même idée mais en nous appuyant sur d'autres matériels existants, je me demande si une solution à plusieurs éléments pourrait aussi représenter une option valide si on optait pour un concept proche du missile Kalibr russe: une partie vol en croisière, une partie vol supersonique (l'idéal serait bien entendu de pouvoir avoir les deux au sein de la même arme, mais ça ne semble pas possible et c'est bien ce qui pose question sur nos programmes de missiles futurs, FMAN/FMC, et ASN4G). Auquel cas on aurait deux éléments latéraux, utilisant des boosters ou des turboréacteurs, à la SER et à la signature infrarouge et sonore très réduites, assurant un vol subsonique et portant un cocon central lui aussi à la SER très réduite. Au sein de ce cocon central, un engin de la classe de l'ASMP-A, hypersonique à haute altitude, mais capable de vol TBA en suivi de terrain à mach2+ comme actuellement. Ce missile n'aurait alors pas besoin d'être réellement plus gros que l'ASMP-A, puisque sa propulsion dans la première phase du vol serait déléguée à ses boosters latéraux. Il serait éjecté de son cocon par l'avant (comme le SM-39 ou le MdCN tirés de sous-marins) ou bien d'une soute par le dessous si on pouvait le faire assez large. Je ne sais pas si ce concept a du sens pour une arme nucléaire qui doit rester très difficile à intercepter. Pour rappel, le concept Aldébaran: *** N'est-ce pas plutôt à mettre sur le compte de la grande modularité et versatilité de l'appareil et de ses logiciels plutôt que sur une planification au long cours? Je note que le multistatisme qu'on pressentait pour F4 a été repoussé à plus tard. Ce qui me pose question, c'est que j'ai vraiment l'impression qu'on est déjà pas capable de répondre à cette révolution actuelle des modes d'actions, même quand ceux-ci sont le fait de groupes de terroristes relativement décérébrés même s'ils savent faire preuve de ruse. Alors contre des armées ennemies avec un complexe industriel derrière et des buts de guerre précis? Est-on certains qu'on aura besoin d'un gros chasseur furtif de 30 tonnes en 2045 réalisé en coopération européenne? Et cette idée est-elle née avant que l'on entame la coopération avec l'Allemagne portant (à l'origine) sur le remplaçant de leur Tornado? Je n'en ai pas l'impression, donc j'aimerais comprendre d'où vient cet engouement devenu quasiment religieux autour du NGF, qui ne me semble pas être autre chose que le résultat des études au long cours de Dassault sur un chasseur piloté depuis les années 90, et certainement pas ceux d'une inespérée coopération avec Airbus. Et comme je ne pense pas non plus que Dassault (surtout depuis la mort de Serge) ait à ce point ses entrées auprès des politiques et une capacité à lever des fonds auprès de l'état pour obtenir des financements (ce qu'Airbus D&S semble en revanche capable de faire auprès du Bundestag) je m'étonne de ce soutient inconditionnel à cette option. Je finis par croire que tout le monde en Europe était en réalité en embuscade attendant que le signal de départ d'un remplaçant de la génération des euro-canards soit donné. Si tel est le cas, ils n'ont vraiment pas laissé voir de signes avant-coureurs. Est-ce "l'effet F-35" et la volonté de ne pas être déclassés en Europe par rapport à ses acheteurs ou par rapport aux constructeurs US? Auquel cas on s'y prend un peu tard... Ce qui ne colle pas avec l'hypothèse d'une vision avant-gardiste ou d'une bonne planification. Les allemands eux-mêmes multiplient les signaux contradictoires sur l'avion qu'ils veulent pour remplacer les Tornados. F-35, F-15, F-18, Eurofighter T4 ressuscité... *** Mea Culpa sur la filiation entre les deux entreprises. J'ai toujours pensé Serge Dassault intimement lié à Dassault Systèmes. https://www.3ds.com/fr/communiques-de-presse/detail-des-communiques-de-presse/deces-de-serge-dassault/
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Alors c'est donc une première, parce qu'avant la coopération avec l'Allemagne, on ne parlait pas DU TOUT du remplacement du Rafale. Les industriels franças auraient-ils sauté sur l'occasion pour vendre ce projet qui auparavant aurait été politiquement inacceptable auprès de l'opinion? Oui j'aime les blagues faciles. Le Rafale au tout début c'était l'expression d'un besoin pour un avion léger, navalisable, bimoteur, et polyvalent. Ni plus, ni moins. Il était issu du refus de Giscard de payer pour le Mirage 4000. De mon point de vue, le coeur du Rafale et de sa capacité à s'adapter, c'est surtout la modularité et la pertinence des systèmes embarqués, pensés par et pour des opérationnels en cours de programme. Même au niveau de l'IHM, je reprends les mots de Guy Mitaux Maurouard dans Rafale confidential: "c'était le premier avion pour lequel on s'était dit, bon, on met un pilote et on fait le cockpit autour". Dans le même reportage, je reprends les mots de Yves Kerhervé: "on nous a expliqué que jamais une aile delta n'apponterait sur un porte-avions". Deux questions: - Le MINDEF de l'époque et une partie des aréopages de gallonnés prenant des décisions, si on les avait laissé faire, auraient-ils opté pour le rafale tel qu'il existe aujourd'hui, et qui est devenu une solution technique plus qu'exceptionnelle pour nos forces aériennes? - Auraient-ils suivi les résultats des recherches et des évaluations sans qu'on ne leur force la main? Et là je rappelle que Chirac était TRÈS proche de Marcel Dassault au point qu'il existait une forme de jalousie voire de psychodrame familial avec le fils, Serge, qui avait le sentiment d'être le fils délaissé malgré ses succès retentissants, à commencer par Électronique Marcel Dassault, devenu Dassault Systèmes. Et bien je ne pense pas. Mets un autre environnement humain aux manettes de la prise de décisions à cette époque, et on aurait JAMAIS vu le Rafale en service. En fait, on serait probablement en train de fabriquer des portes de chiottes furtives destinées au F-35, chez Lockheed Martin France, ex-Dassault Aviation. Pour moi le Rafale est un avion fantastique parce qu'il a vaincu l'establishment, la presse, les réticences des opérationnels, survécu aux réductions de budgets, aux changements d'équipes gouvernantes, aux coups foireux et fourrés d'une joyeuse bande de margoulins, et pourtant prouvé, malgré toute cette adversité, qu'il était le plus réussi, le plus pertinent, le mieux adapté. Ça témoigne de l'immense qualité des équipes du GIE, et de la considérable médiocrité de nos élites politiques, à l'exception de quelques rares personnages fantasques, mais malheureusement bien seuls, que nous avons eu la chance de voir aux commandes à l'époque. Mais aujourd'hui? Florence Parly a-t-elle l'étoffe de Charles Hernu? Macron a-t-il l'étoffe de Chirac ou Mitterand? Défauts et qualités compris? Chacun son avis. Le mien est fait: c'est possible, mais pas tant que l'option nationale n'aura été mise sur la table en guise d'ultime avertissement aux partenaires européens. On sent que la volonté est présente, même modestement (cas récent des corps de bombes dont la fabrication en France va reprendre, ce qui est très bien) mais j'aimerais pouvoir être certain qu'elle sera encore là quand les décisions à prendre seront plus difficiles. En l'état, pour moi, le NGF du Bourget (et je ne sais pas pour le delta sans dérive vu précédemment qui cultive une part de mystère: on a en effet jamais vu ses soutes internes!) est un avion de papier et de carton-pâte, dont la conception répond plus à une volonté de rattraper les américains, eux-même suivis par les russes et les chinois, et de faire plaisir aux allemands, que d'une réflexion stratégique et tactique pousée quant au futur de la guerre aérienne À LA FRANÇAISE. Je fais confiance à Dassault, mais je ne voudrais pas qu'ils soient forcés d'avaler des couleuvres au nom de l'Europe ou des réductions de budgets R&T.
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Non ce n'est pas le propos. C'étaients des exemples pris au hasard pour illustrer la difficulté à s'adapter à l'avenir. À se projeter trop loin face à un futur incertain, on est certains de perdre l'initiative. Je n'en sais pas plus que les grands spécialistes, mais vu la lenteur de la réactivité face aux nouvelles menaces du champ de bataille, la lenteur de mise en oeuvre d'une vraie flotte de drones ne serait-ce que MALE (même les turcs en ont 100 en parc!!! Et construits nationalement!!!) la lenteur du rééquipement des forces en matériels modernes même si ça s'est accéléré depuis moins de 10 ans, je ne pense pas être dans le faux en disant que se lancer dès maintenant dans de grands programmes portés par des mots magiques comme "réseau" et "remote carriers" et bien ce n'est pas une assurance que ces systèmes soient pertinents à l'avenir. Non justement je ne pense PAS que la technologie soit notre sauveur, je pense en revanche que les matériels qui ont été démontrés comme étant technologiquement supérieurs par le passé, et qui le sont encore actuellement (et ont 20-30 ans d'expérience dans les pattes pour le prouver) peuvent servir de socle à une ultime amélioration de leurs capacités nous assurant au moins d'être en mesure de faire pièce aux menaces du futur immédiat, avant d'étudier et de déterminer quelles seront celles de l'avenir et quelles mesures il faudra apporter pour y faire face. En clair, là tout de suite, et même à un horizon de 15 ans, un Rafale et un Leclerc modernisés seront tout à fait pertinents, là où d'autres systèmes "conçus pour l'avenir", un avenir que nous ne connaissons au fond pas DU TOUT, ne seront pas nécessairement adaptés aux menaces auxquelles ils devront faire face. Or si on en juge par l'incapacité à s'adapter aux menaces ACTUELLES qui handicape nos forces, par exemple dans le domaine des drones, malgrés quelques réussites remarquables, et bien ça ne donne pas envie de croire aux capacités de prospective et de réactivité sur des problématiques qui surviendront dans 20 25 30 ans.
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https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/lynx-6-victoire-du-leclerc-pendant-l-exercice-interallie-iron-spear
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Je ne propose pas de ne rien faire mais de, s'il apparait que la coopération avec les allemands est impossible car en des termes inacceptables, nous concentrer sur l'amélioration de l'existant en repartant de cette base pour parer au plus pressé, plutôt que de nous lancer à tout berzingue dans de grands projets qui ont toutes les chances de foirer car trop chers, trop complexes, et trop fragiles politiquement. On a de bonnes formules avec le Leclerc et le Rafale, faire du nouveau, du récent, en partant de ces formules-là et en changeant ce que l'on doit changer, me semble plus pertinent que chercher à produire des engins qui ne seront peut-être même pas adapté à la fameuse "guerre future" dont on ne sait toujours rien étant donné qu'on a aucun RETEX à son sujet! Déjà qu'on est pas fichus de se doter en drones-effecteurs ce que même les cafards de daesh ont réussi à faire avec ma foi un certain succès en termes de vulnérance, je doute fortement que les têtes pensantes du MINARM soient en mesure de nous dire ce qu'il faudra dans 25 ans pour faire face aux drone swarms chinois, brouilleurs tous angles russes, et autres armes antisatellites et robots inondant le champ de bataille. Oui il est urgent d'explorer les technologies qui nous permettront de maintenir un avantage qualitatif, et de financer des démonstrateurs, mais oui, il est tout aussi urgent d'attendre et voir pour mieux nous préparer aux défis futurs. Oui pour la première partie, et je ne vois pas ce qu'il y aurait de choquant, mais non pour la seconde. Déjà parce que je parle de moyen terme, pas de long terme, et ensuite parce que abandonner des matériels spécifiques ne veut pas dire abandonner tout ce qui fait le FCAS, qui est avant tout un système de systèmes, un réseau de partage de données. On le voit avec le MALE RPAS qui est remis en question. Ça ne remet pas en question le reste. À la clé, une question existentielle: qui gouverne la politique de défense en Allemagne? Les industriels voulant leur part du gâteau, ou le gouvernement voulant aller de l'avant sur l'Europe de la défense? Ma conviction c'est que ce n'est ni l'un ni l'autre. On navigue à vue, on n'a aucune certitude. Et certains CEO peuvent piquer des crises et orienter la politique de leur pays en un claquement de doigts, tandis que des parlementaires peuvent parler à la place d'entreprises pour remettre en cause des partages de tâches pourtant précédemment acquis. Moi je me demande: les besoins opérationnels des armées françaises, s'ils doivent être couverts, ne sont-ils pas plus importants que les querelles de clochers entre politiques et industriels allemands qui chialent pour du workshare mais ne dépensent pas un sou pour leur défense alors qu'ils sont blindés de pognon? Donc dans ce contexte, comme il y a eu le Mirage 2000-5, je ne serais pas choqué par un "Super Rafale" à moindre frais, au moins le temps de clarifier la situation autour d'un éventuel futur chasseur très furtif de formes, qui une fois de plus, n'est encore aujourd'hui que le fruit d'une R&D au long cours chez Dassault qui remonte à 30 ans! Et de même, tout comme l'AMX40 a donné naissance au Leclerc, je ne vois pas pourquoi un Leclerc II reprenant certains éléments de son grand-frère ne pourrait pas être tout à fait pertinent technologiquement. Ce char avait déjà 20 ans d'avance au moment de sa conception! Donc financer des démonstrateurs pour montrer le drapeau, pourquoi pas. C'est ce qu'on a fait avec Neuron (dont rien de concret ne semble pouvoir sortir maintenant que les britanniques ont déchiré les accords de Lancaster House et enterré le FCAS-DP, mais ça ne choque personne apparemment). Mais partir du principe qu'il faut qu'on fasse avec les allemands un avion, un char, qu'on est obligés, qu'il faut remplacer le Rafale, etc... Et bien non, pas d'accord. Le besoin allemand est de court-moyen terme. Le besoin français de moyen-long terme. Ça ne colle pas. On ne va pas s'amuser à remplacer des matériels au sommet de la chaîne alimentaire parce que nos voisins n'ont pas voulu prévoir de remplacer les leurs. Et ce missile ne tiendra pas non plus dans les soutes de 3.70m de long du NGF présenté au Bourget en maquettes 1:1 et échelle réduite (1:10?)... Ou alors il faut le mettre sur un pylône ventral, auquel cas l'appareil ne serait plus furtif puisque le missile ne le sera pas non plus. Dès lors, quel intérêt à avoir un avion furtif? Ou alors c'est un leurre et le delta sans dérive est le vrai NGF, et dispose d'une longue soute entre les deux fuseaux moteurs, comme le Su-57 mais sans séparateur.
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Patrick a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Si l'on parle des pétroliers qui font partie du décor de ces lieux, la remarque n'est peut-être pas dénuée de fondements... -
Moi ce qui me pose question c'est de savoir si la France aura la capacité de faire changer la culture de la Bundeswehr. Et ça n'en prend clairement pas le chemin. Si on ajoute la crise de nerfs de Rheinmetall et des parlementaires allemands qui veulent tout casser dans la coopération franco-allemande, alors qu'en France on court après la petite monnaie pour réussir à sortir d'une impasse budgétaire qui n'aurait même pas lieu d'être si on se contentait de suivre NOTRE calendrier de remplacement des matériels... Parce que ni le char Leclerc ni le Rafale n'ont vraiment besoin d'être remplacés à moyenne échéance vu qu'ils ont un potentiel d'évolution important conféré par leur conception résolument en avance technologique... et bien le tableau me parait sombre. On s'est enferrés dans une coopération qui me semble in fine plus idéologique que pratique. Avec l'ambition de ramener l'Europe au bercail autour de projets communs, ce qui est honorable. Mais quand on voit que même avec trump aux manettes qui multiplie les brimades, les "européens" veulent acheter toujours plus américain... Moi ça ne me donne pas envie. Alors si en plus à la fin l'argument c'est de faire des économies et faire partie d'un grand ensemble normatif et indépendant... quand existe justement l'option américaine qui, corollaire à l'OTAN, propose déjà toutes les normalisations qui vont bien par adossement aux concepts opératifs, principes, et modes d'action américains... que nous reste-t-il comme argument? Si la France dépensait 100 milliards par an dans sa défense, peut-être pourrions-nous créer cette notion d'un besoin d'adossement à nos capacités et par la suite ouvrir celles-ci pour créer des normes purement europeénnes. Mais ce n'est pas le cas. Et on passe pour des illuminés qui annoncent qu'on "va faire plein de choses ensembles et que ça va être super vous verrez!" Pour de nombreux pays en Europe, la totalité étant moins bien lottis que nous sur bien des points d'ailleurs, ça n'est pas engageant. Dans un tel contexte, j'estime que la responsabilité c'est de d'abord penser à nous avant de penser aux autres. Mais bon vous connaissez ma position sur le sujet...
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Guerre civile en Syrie
Patrick a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Personnel russe dans la base US de Manbij. Pas compris les rumeurs contradictoires mais apparemment il y a eu transfert entre les US et les russes. -
Moi ce qui me turlupine avec vos histoires de monomoteurs, c'est que si on fait des avions bimoteurs c'est aussi par souci de sécurité en cas de perte d'un des deux. Donc le débat c'est plutôt sur le positionnement qu'on cherche, entre léger, médian, et lourd, plutôt que "mono ou bimoteur"? En clair, un bimoteur léger et performant, plutôt moins cher qu'un bimoteur médian comme le Rafale, est-il possible, avec un niveau de performances qui pourrait en faire un support ou une émulation d'un bimoteur lourd type NGF, mais à un prix bien moins élevé permettant d'obtenir un effet de masse? Et bien pour le moment la réponse est "non". Parce que la cellule n'est pas ce qui coûte le plus cher sur un avion de combat, loin de là. Et que même en réduisant le nombre d'équipements installés dans cette cellule, il resterait des impondérables qui auraient peu ou prou le même prix que sur des appareils bien plus gros et chers. Radar AESA, IRST, ECM/ECCM... Vous aurez beau réduire le nombre de modules ou la taille des capteurs, il faudra toujours en embarquer. Et ça coûte. Ou alors il faudrait se passer de ce genre de systèmes, et prendre le risque d'avoir une offre pas du tout adaptée même si très peu chère, par rapport à ce qui existe sur le marché par ailleurs. C'était la solution Lampyridae voulue par les allemands avant que les US ne leur fassent fermer boutique. C'est pour ça que je ne crois ni au lourd ni au léger, mais au médian avec une bonne marge d'adaptabilité et d'évolution. Cas d'école: le Rafale, qui pourrait très bien se succéder à lui-même dans une version "super" aux côtés d'une MLU ne recevant qu'une partie des améliorations idoines. Le NGF étant jusqu'ici orienté entre le médian et le lourd, ça aurait tendance à me conforter dans mon avis, vu qu'un avion furtif est toujours plus lourd qu'un non-furtif de même gamme. "Attention à ne pas faire un avion trop gros", dixit Marcel Dassault. Si on veut exporter. On est plus à l'époque du Mirage III et du Mirage F1 où le prix, les qualités de vol, la vitesse, la facilité de maintenance, etc, suffisaient à emporter l'adhésion, et où chaque décennie voyait 4 ou 5 nouveaux types de chasseurs en prototypes... Quant au 2000, il s'est pris en pleine face la concurrence du F-16 et a plutôt sous-performé par rapport au F1. Ce qui aurait déjà dû servir d'avertissement.
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Guerre civile en Syrie
Patrick a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
la "base Lafarge"? Sur le site de l'ancienne cimenterie? Oui, avec les US. -
Pas que ventral. C'est ça le truc. Je reprends cette autre vue d'un projet de Rafale furtif, elle aussi assez célèbre (énième repost sur ce forum) et datant du milieu des années 90, présentée comme une solution pour une MLU: http://translate.google.sk/translate?prev=hp&hl=sk&js=n&u=http%3A%2F%2Fwww.hitechweb.genezis.eu%2Fstealth4f.htm&sl=sk&tl=en&history_state0=&swap=1 On y voit: des charges sous les ailes qui ont tout de missiles de croisière furtif trois "bidons" au profil modifié qui pourraient tout aussi bien être des cocons d'emport des entrées d'air modifiées un remplacement de la monodérive par deux latérales qui sont fort courtes en plus de répondre à un impératif de réduction de SER des cocons en extrémité de voilure un extrados de fuselage plus massif (réservoirs conformes ou simplement plus gros). une verrière bulle aux formes répondant là aussi à un impératif de furtivité un nez ré-étudié l'absence de la perche de ravitaillement Je mets aussi un billet sur les tuyères modifiées au vu de la gueule de l'extrémité du fuselage à l'arrière, plus applatie et "intégrée". La seule chose qui ne change pas trop (et c'est d'ailleurs sans doute un tort) ce sont les canards. On note quand même l'absence des antennes SPECTRA à leur emplanture, tout comme au niveau des entrées d'air d'ailleurs. ...Bref des solutions pour transformer le Rafale en un avion différent plus furtif de formes, ça ne manque pas, et ça ne date pas d'hier non plus. *** J'ajoute que l'étude FACE dont je parle plus haut est également présentée comme un projet de successeur des Mirage III/5/50/2000 qui se serait révélée trop chère pour Dassault comme pour l'état. Voilà, vous tenez votre avion monomoteur devant faire pièce au F-16 et au F-35, ça a déjà été essayé, et ça n'a pas pu se faire parce que TROP CHER. Fermez le ban. Voilà voilà... Sauf que Neuron aurait du mener à un drone européen en coopération avec les britanniques, et qu'on a vu il y a désormais 2 ans que ça n'allait pas se faire pour les raisons que l'on sait! Retour donc à la case successeur du Rafale, avec les développements issus de la MLU Rafale, de l'AVE/Neuron, de FACE, etc etc etc. Il voulait justement faire remarquer que le coût n'était pas raisonnable...
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Guerre civile en Syrie
Patrick a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Vu les images, aucune différence entre ces cafards et daesh. Si ce n'est qu'ils ont repris les insignes dont on avait autrefois affublé la FSA... Avant qu'il soit enfin devenu clair que ses éléments étaient tout aussi infréquentables que daesh. La turquie soutient et arme ces ordures, mais pas qu'elle. Sur les images publiées, un joli SVD Dragunov flambant neuf avec optique de tir de nuit et silencieux. C'est signé papa poutine. Aucun mot de la part des turcs pour désavouer l'opération. C'est un crime de guerre. La turquie doit gicler de l'OTAN, et trump est un prodigieux con qui vient de fusiller sa réélection. Quant à nous, nous sommes en dessous de tout une fois encore, et l'Europe est un nain politique et militaire sans aucune envergure. -
Vu la tronche du fuselage, il y avait probablement des soutes. Sans doute deux rangées. Ou bien une provision pour un cocon semi-conforme. J'en veux pour preuve le renfoncement central sous le fuselage après l'entrée d'air. La protubérance vers le bas à l'avant de cette entrée d'air devait être la première partie d'un "S-duct", évidemment, mais aussi un masque visuel et radar pour le renfoncement central (mauvais pour la furtivité par essence, ce qui aurait pu être réduit par un traitement RAM). Ou encore une provision aérodynamique pour un cocon "fermant" le renfoncement sous le fuselage. Ce renfoncement aurait donc soit pu servir soit de zone où intégrer des emports semi-conformes, soit de zone vide permettant de simplifier les flux aérodynamiques sous le fuselage. En effet sa présence laisse deux "arrêtes" longitudinales à gauche et à droite du fuselage tout le long de la cellule. Or, c'est un bon endroit pour y installer des baies, parce qu'à leur ouverture, l'environnement aérodynamique y aurait été dégagé: un espace à gauche, et un à droite, avec des écoulements homogènes de chaque côté. Ce qui aurait tout simplifié quant à l'intégration d'armes différentes et l'ouverture de leur domaine de tir, en permettant une éjection "propre" et surtout sur un seul plan plutôt que plusieurs. Autre option: ce renfoncement était un lieu où installer un cocon furtif semi-conforme richement doté en pylônes, "fermant" la forme aérodynamique du fuselage à l'intrados, sans être réellement une baie d'emport ou une soute intégrée à la cellule. Et sa longueur aurait été compatible avec des emports du type de ceux observés sur Mirage 2000/4000 avec des missiles à l'avant et d'autres à l'arrière, cette fois-ci disposés sous des pylônes au centre plutôt que latéralement à l'avant et l'arrière droite et gauche du fuselage. Du moins c'est comme ça que je perçois la chose après observation. Il y avait énormément de choses sur cette vue 3D. La plus iconoclaste étant bien sûr l'IRST à la pointe avant qui prenait la place du radar, lui-même probablement devenu conforme (forme triangulaire de la pointe avant du fuselage). Cet IRST aurait évidemement été énorme, avec des performances exceptionnelles et une relative simplicité d'amélioration, la limitation d'espace ayant sauté, permettant d'accéder à des performances respectables malgré un niveau de miniaturisation des composants inférieur, et d'accéder à des performances très au-delà du state of the art avec des composants au meilleur niveau technologique. Seul bémol: pour avoir une image radar vers l'avant, et sachant que la pointe avant du fuselage présente une ouverture angulaire de 40° (à la louche) il aurait fallu orienter les modules des antennes tuiles disposées latéralement de 20° vers l'avant, pour que les lobes latéraux puissent voir ce qu'il se passe en face de l'avion. Avec toutes les limitations induites, bien entendu. Et je ne suis pas certain que ça ait été possible sans dégrader totalement les performances de ce radar. À moins que l'entrelacement des lobes de plusieurs antennes vers l'avant n'ait eu des avantages atténuant la diminution de la définition (et donc de la portée) radar. Autre solution: un radar frontal situé plus en arrière, entourant l'IRST, le tunnel menant à celui-ci recevant un blindage pour ne pas pourrir l'environnement électromagnétique... J'ai quelques doutes quant à la viabilité de la solution. Même si sur le papier ça n'aurait sans doute pas trop dégradé la vision vers l'avant. Enfin bref, tout ça pour dire que déjà dans les années 90, ça réfléchissait dur chez Dassault.
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@PolluxDeltaSeven ...Donc c'est bel et bien peine perdue. Ils ne cherchent pas à échaffauder des hypothèses par rapport à la réalité, mais à faire coïncider la réalité avec leurs hypothèses. Ce n'est plus du journalisme, c'est du propagandisme. En ont-ils seulement conscience?
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Cf: les multiples entrevues d'Émmanuel et Vladimir dans des cadres toujours plus bucoliques.