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alexandreVBCI

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Tout ce qui a été posté par alexandreVBCI

  1. La frégate française "Floréal" a intercepté jeudi douze pirates présumés à bord de plusieurs embarcations suspectes au large de la Somalie, dans le cadre de l'opération européenne Atalante, a annoncé vendredi le ministère de la Défense. Dans un communiqué, le ministère précise que la frégate de surveillance a intercepté un bateau-mère et deux skiffs, à 650 nautiques à l'est d'Hobyo, en Somalie, et à 500 nautiques au nord nord-ouest des Seychelles. "Douze pirates présumés sont retenus" et "un matériel important a été saisi: armement (fusils d'assaut, lance-roquettes), munitions, grappins, système de navigation par satellite et près de 2.500 litres de carburant", a indiqué le ministère. Mecredi, l'avion de patrouille martime luxembourgeois engagé dans Atalante avait guidé la frégate "Floréal" vers la zone où opéraient des embarcations suspectes. La frégate française avait "reçu l'ordre de les prendre en chasse". AP
  2. Le Pakistan achète 36 J-10 Chinois et serait intéressé au total par 150 appareils. Nov 11/09: Widespread reports surface that Pakistan has signed a $1.4 billion contract for 36 of CATIC’s Jian-10 fighters, which will be known as FC-20 in Pakistan. The deal is described as a preliminary agreement, and there are reports that Pakistan may eventually be interested in acquiring up to 150 of these aircraft. Retired Pakistani general Abdul Qayyum is qoted as saying that: “The agreement should not simply be seen in the narrow context of Pakistan’s relations with China…. There is a wider dimension. By sharing its advanced technology with Pakistan, China is … also saying to the world that its defence capability is growing rapidly.” The UK’s Financial Times echoes this theme, noting that the $21.7 billion Aviation Industry Corporation (AVIC) group is rapidly emerging as a big military goods exporter. The group is also involved in China’s civilian aircraft program, and gives only total revenue figures, but the Financial Times quotes industry sources who believe a recent remerger of 2 split-out groups late in 2008 was aimed at creating a bigger and internationally competitive player. It is not clear whether Pakistan’s FC-20s will carry Russian Salyut AL-31FN turbofans (17,130/ 27,557 pounds dry/afterburner thrust) that are similar to the engines in many SU-27 family aircraft, or the larger Chinese WS-10A derivative (reportedly a lesser 16,523/ 24,729 pounds dry/afterburner thrust) developed by China’s AVIC Aviation Engine Institute and Shenyang Liming. http://www.defenseindustrydaily.com/Pakistan-Buying-Chinese-J-10-Fighters-05937/
  3. Besoin des casques bleus ? Associated Press : Des organisations patronales de la ville de Ciudad Juarez, la plus dangereuse du Mexique, ont demandé mercredi l'envoi de casques bleus dans la région pour réprimer les violences liées à la guerre de la drogue. Une requête en ce sens va être soumise au gouvernement mexicain et à la Commission interaméricaine des droits de l'Homme pour qu'ils demandent l'aide des Nations unies. "C'est une proposition (...) pour que les troupes internationales viennent ici aider nos forces de sécurité", a déclaré Daniel Murguia, président de la Chambre nationale de commerce, des services et du tourisme. Outre les homicides, "il y a de nombreuses extorsions et cambriolages de commerces. De nombreux magasins ont fermé". Le gouvernement a déployé plus de 5.000 soldats dans cette ville à la frontière avec les Etats-Unis, la plus touchée par la guerre de la drogue qui fait rage dans le pays. Mais les meurtres, les extorsions et les enlèvements se poursuivent. Entre le début de l'année et mi-octobre, 1.986 homicides ont été perpétrés à Ciudad Juarez, soit une moyenne de sept par jour dans cette ville de 1,5 million d'habitants. "Nous avons vu les soldats de maintien de la paix de l'ONU se rendre dans d'autres pays ayant beaucoup moins de problèmes que nous", a ajouté M. Murguia. Selon Soledad Maynez, présidente de l'Association des zones franches de Ciudad Juarez, l'opération conjointe entre la police et l'armée pour réprimer le crime est un échec. AP
  4. Des pirates somaliens se sont emparés d'un chimiquier grec et de son équipage de plus d'une vingtaine de membres à un millier de milles marins (1.852 km) des côtes de Mogadiscio et quelque 400 milles au nord-est des Seychelles, a-t-on appris mercredi de source maritime. Le MV Filitsa, un bâtiment de 150 mètres de long immatriculé aux îles Marshall, transportait une cargaison de produits chimiques entre le Koweït et l'Afrique du Sud, lorsqu'il a été attaqué mardi soir dans cette zone, une des plus lointaines du pays d'origine des pirates. L'imposante flotte de guerre internationale déployée dans la région pour protéger les voies maritimes reliant l'Europe à l'Asie semble avoir eu pour principal effet d'obliger les bandes de flibustiers somaliens à opérer encore plus loin dans l'océan Indien. L'un des assaillants du Filitsa a déclaré à Reuters par téléphone de la ville côtière de Haradheere que trois de ses camarades avaient été blessés dans l'attaque du bâtiment, mais que son équipage, composé d'officiers grecs et de marins philippins, était sain et sauf. Dimanche, des pirates s'étaient emparés d'un navire des Emirats arabes unis battant pavillon panaméen, l'Al Mezaane, qui transportait des véhicules blindés aux couleurs des Nations unies, a déclaré un expert régional de la sécurité maritime souhaitant conserver l'anonymat. Les pirates somaliens détiennent au moins treize navires et plus de 230 membres d'équipage, dont un couple de plaisanciers britannique capturé au large des Seychelles et les 36 membres d'un chalutier basque espagnol, l'Alakrana. A Madrid, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Carme Chacon, a lancé un appel à la coopération internationale pour traquer le circuit des rançons versées par les armateurs aux pirates somaliens. "La communauté internationale doit tarir la source du financement, qui parvient aux pirates par le biais de paiements faits par des cabinets juridiques européens", a-t-elle ajouté, mettant en cause "certains cabinets britanniques". Qulle est la part de la rançon versée aux avocats britanniques pour service rendu ? >:( >:(
  5. Un article intéresant de l'express sur "la spirale vietnamienne de l'afghanistan". http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/la-spirale-vietnamienne-de-l-afghanistan_827771.html "Une armée américaine aveugle et enfermée dans sa tour d'ivoire, des soldats locaux désabusés, des Français sans moyen: le constat de Michel Goya, chercheur et officier, sur le conflit afghan est sans illusion. De retour de Kaboul, Michel Goya, directeur d'études sur les nouveaux conflits, livre ses "impressions" dans la première livraison de la lettre de l'Institut de recherche stratégique de la Défense (IRSEM), nouvellement créé. Elles sont riches d'enseignements sur le fossé culturel entre l'armée américaine et les Afghans. Et, de fait, sur le sort de la guerre. Cet officier, historien de formation, était invité par l'opération Epidote (qui forme les officiers afghans), afin de prononcer des conférences au profit des équivalents afghans du Collège interarmées de défense (CID) et du Centre des hautes études militaires (CHEM). Il décrit la façon dont beaucoup d'Américains vivent la guerre, à l'abri dans leurs bases, véritables "oasis de prospérité", avec écrans plats et produits made in USA surabondants. Les Afghans y sont absents, "sauf pour [les] nettoyer", écrit-il. Pis: leur manière d'opérer à distance s'oppose à la culture guerrière afghane, féodale et mystique. Des méthodes guère différentes de celles employées lors de la guerre du Vietnam. Les Américains compensent la "médiocrité tactique" de leur infanterie par une puissance de feu écrasante, notamment aérienne. Résultat: celle-ci "transforme en héros ceux qui s'opposent à elle, en martyr ceux qui en sont les victimes et en vengeurs les proches de ces martyrs." C'est précisément cette "spirale vietnamienne" que le général Stanley McChrystal, le commandant en chef des forces de l'Otan en Afghanistan, veut enrayer, car elle est "incontestablement perdante à terme", souligne Goya. Un combat que le général américain doit mener contre la culture de sa propre armée... L'historien s'intéresse - c'est inédit - à ce que pensent les officiers afghans. Leur vision est accablante. Tant qu'elle sera au service d'une politique corrompue, leur action militaire ne peut que l'être elle-même, estiment-ils. Quant aux contingents occidentaux, ils les voient comme des "corps étrangers" qui se barricadent dans leurs bases et se relaient sans cesse. Bref, la greffe ne prend pas. Les généraux afghans sont notamment "sidérés" par le décalage entre les dépenses de l'Otan et la faiblesse du traitement des militaires. Exemple: une mission moyenne, sans tir, d'un chasseur-bombardier équivaut presque à la solde d'un bataillon afghan... Selon Goya, il suffirait probablement de doubler cette somme pour diminuer l'important taux de désertion dans les rangs de l'armée afghane (12% chez les sous-officiers et 34% chez les militaires du rang) et d'attirer les mercenaires du bon côté. Ce qui couterait 200 à 300 millions de dollars par an, alors que les Américains en dépensent près d'un milliard par semaine! "Mais il est vrai, écrit-il, que personne ne demande vraiment leur avis aux officiers afghans." Michel Goya évoque enfin le rôle des Français. Le district de Surobi, où dix soldats français sont morts en août dernier, semble en voie de "pacification". En revanche, la situation reste difficile en Kapisa, au nord-est de Kaboul, car c'est une zone stratégique pour les insurgés venant du Pakistan. "Conscient de l'impossibilité de contrôler toute sa zone avec ses moyens limités, le 3e Régiment d'infanterie de marine (RIMa) se contente d'une action indirecte et patiente, concentrée sur la construction des routes et le repoussement des rebelles qui veulent s'y opposer", note Goya. Les soldats ont le sentiment qu'en France leur action est perçue comme "une opération à bas bruit et à bas coût", une "sorte de guerre d'Indochine en modèle réduit". L'opinion publique française manque, il est vrai, d'explication sur cette guerre. Le gouvernement refuse de relancer un débat. Matignon estime qu'il a déjà eu lieu lors du vote du Parlement sur le maintien des forces en Afghanistan, en 2008. Néanmoins, le Sénat en discutera le 16 novembre. De même que, prochainement, la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Pas sûr que cela suffise pour que les militaires se sentent vraiment soutenus."
  6. Scandale en angleterre sur les "bonus" des fonctionnaires de la défense : http://www.slate.fr/story/12891/des-bonus-pour-le-ministere-de-la-defense-britannique Outre-Manche, la City n'a pas l'exclusivité des bonus: les fonctionnaires du ministère de la défense britannique ont reçu 47 millions de livres pour «performance exceptionnelle» pendant les 7 premiers mois de l'année 2009. Révélée 24h à peine après le rapatriement de six corps de soldats tombés en Afghanistan (ces pertes récentes amènenent à 232 le nombre de soldats britanniques tués en Afghanistan depuis le début des opérations en 2001), la prime scandalise les familles qui ont perdu un fils au combat. Hazel Hunt, dont le fils Richard est mort dans la province d'Helmand en août, a qualifié ces bonus d' «obscènes». Ces rétributions ont été révélées à la Chambre des communes suite à une question de Liam Fox, le ministre de la Défense du shadow cabinet (gouvernement fictif de l'opposition). «Cela va renforcer l'opinion selon laquelle il y a déséquilibre entre nos forces et l'administration», a attaqué Fox. Il y a actuellement 85.000 fonctionnaires au ministère de la Défense, soit un pour deux soldats d'active. La ministre a précisé qu'en moyenne la prime serait de moins de 1000£ par personne. Depuis 2003, un total de 288£ a été versé en bonus aux fonctionnaires d'après les chiffres officiels. En début de semaine, Gordon Brown a été mis dans l'embarras par Jacqui Janes, dont le fils Jamie est mort en Afghanistan et qui lui a demandé s'il y avait suffisamment d'hélicoptères pour secourir les soldats blessés. «Je suis stupéfait, a dit le colonel Bob Stewart, ancien commandant des forces des Nations Unies en Bosnie. Aucun fonctionnaire ne devrait recevoir de bonus d'aucune sorte alors que notre pays est à cours d'argent et que nos troupes se battent pour leurs vies.» «Je trouve obscène qu'ils reçoivent des bonus alors que nos soldats ne sont pas assez pourvus, et pas seulement en équipement. Mon fils gagnait à peine 17.000£ par an. Aucun fonctionnaire n'irait en première ligne pour cette somme.[...] Sans parler du climat actuel de récession, où les gens ordinaires, dont des soldats, perdent leurs maisons.»
  7. Et maintenant, le blocus maritime ! Associated Press : Nouvelle escalade au Yémen, en proie à l'insurrection d'un mouvement rebelle chiite. La marine saoudienne a imposé mardi un blocus naval en Mer rouge, sur la côte du nord du Yémen, a annoncé un conseiller du gouvernement de Riyadh. Le royaume wahhabite, qui craint une contagion sur son territoire, est intervenu début novembre dans le conflit avec plusieurs jours de frappes aériennes -qui se poursuivent- contre la rébellion, laissant craindre un nouveau conflit indirect entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Ce dernier, soupçonné de soutenir la rébellion yéménite, a lancé une mise en garde aux pays de la région, les exhortant à ne pas interférer dans les affaires intérieures yéménites. Selon le conseiller saoudien, la marine du royaume a reçu pour ordre de fouiller tout navire suspect au large des côtes yéménites. De son côté, le prince Khaled bin Sultan, vice-ministre saoudien de la Défense, a jugé mardi que les insurgés devaient se replier "sur des dizaines de kilomètres" avant que les forces saoudiennes arrêtent leurs attaques. Tant Sanaa que Riyadh ont accusé l'Iran d'envoyer armes et munitions aux insurgés yéménites, Téhéran de son côté appelant les voisins du Yémen à s'abstenir de s'immiscer dans le conflit. "Nous recommandons sérieusement aux pays de la région, et particulièrement aux pays voisins, ne pas interférer dans les affaires intérieures du Yémen et au contraire de chercher à y rétablir la stabilité", a mis en garde mardi le chef de la diplomatie iranienne Manochehr Mottaki. Selon l'expert saoudien Anwar Ashki, qui dirige le Centre de recherches stratégiques et juridiques de Jeddah, l'armée du royaume wahhabite n'envisage pas d'entrer au Yémen, se contentant de renforcer son contrôle de la zone frontalière, en plein désert, et ce en totale coordination avec Sanaa. Cette même dynamique d'un affrontement Iran-Arabie saoudite par procuration se retrouve au Liban, où Téhéran finance et soutien le Hezbollah chiite et Riyadh l'actuelle majorité pro-occidentale, ou encore en Irak, où les deux grandes puissances régionales sont également présentes par factions interposées. Les rebelles yéménites démentent pour leur part toute aide étrangère, quelle qu'elle soit. Ils ont en outre confirmé mardi que les frappes aériennes saoudiennes se poursuivaient. AP
  8. alexandreVBCI

    [Rafale]

    http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/11/choose-the-rafale-conclut-un-pilote-dessai-britannique-.html "Choose the Rafale", conclut un pilote d'essai britannique ! Peter Collins, ancien pilote de la Royal Air Force, qui a notamment volé au sein de patrouille acrobatique des Red Arrows, a testé le Rafale pour le compte de la revue britannique Flight international. Ses conclusions sont sans appel : le Rafale est "simplement le meilleur et le plus complet avion de combat sur lequel j'ai volé. Si je devais aller au combat, quelle que soit la mission, contre quiconque, je choisirais sans hésitation le Rafale". On peut lire l'intégrale de l'article sur le site du magazine (http://www.flightglobal.com/articles/2009/11/09/334383/flight-test-dassault-rafale-rampant-rafale.html) et le débat qu'il suscite sur le blog qui lui est consacré (http://www.flightglobal.com/blogs/the-dewline/2009/11/rafale-beats-f-35-f-22-in-flig.html#comment-1939683).
  9. Si on parle de coin merdique... un article sur le Kamtchatka ! http://www.liberation.fr/monde/0101601910-le-kamtchatka-sombre-avec-l-urss
  10. On a trouvé des afghans qui souhaitent l'arrivée de plus de soldats américains ! Reuters : Il y a trois ans, Nosair Tawakali et son oncle eurent une idée de génie pour se faire de l'argent en constatant la détérioration des conditions de sécurité à Kaboul: créer leur entreprise de murets en béton. Rapidement, leur affaire - Sultan Sohrab Construction - s'avéra à ce point florissante que d'autres membres de leur famille, issus du même village, décidèrent de suivre l'exemple. Sur une route au nord de l'aéroport de Kaboul, les entreprises de murets en béton se succèdent désormais sur un kilomètre, donnant au paysage des airs de vaste cimetière rempli de pierres tombales pour géants. Nosair Tawakali et son oncle vendent habituellement 100 à 200 murets par mois à 550 dollars la pièce de 3,5 m de haut et deux mètres de large. Ils ont réalisé leur meilleur mois au début de l'année lorsque l'armée américaine leur a commandé 500 murets d'1,5 m de haut pour protéger une de ses bases dans la province de Logar. Aujourd'hui, chez l'entreprise voisine, Eagle Desert Construction, les affaires tournent aussi à plein régime: une dizaine d'ouvriers chargent des barrières dans un camion flambant neuf à l'aide d'une grue. Les murets en béton ne sont pas en Afghanistan omniprésents comme en Irak, où les forces américaines en ont installés dans la majeure partie des quartiers de Bagdad afin de renforcer la sécurité. Les murets ont poussé comme de la mauvaise herbe dans le centre de Kaboul pour assurer notamment la sécurité des bâtiments gouvernementaux et des ambassades étrangères, sur le modèle de la "zone verte" de Bagdad. Après un attentat suicide à la voiture piégée contre l'ambassade d'Inde qui avait fait 58 morts l'an dernier, des murets ont été installés au milieu de la rue. Lorsque des kamikazes ont commis un attentat le mois dernier au même endroit, l'ambassade a cette fois été épargnée. En revanche, un centre commercial voisin, qui n'avait pas été protégé, a été détruit et 17 Afghans ont été tués. Alors que Barack Obama réfléchit actuellement à l'envoi de soldats supplémentaires en Afghanistan, Nosair Tawakali, lui, se frotte déjà les mains en pensant aux centaines de murets en béton dont aura besoin la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) pour protéger ses nouvelles troupes. "Si l'Isaf a besoin de barrières, nous leur en construirons", dit-il. "Nous ne savons pas si (les soldats américains supplémentaires) viendront. Mais nous l'espérons."
  11. Reuters : Des pirates se sont emparés d'un navire battant pavillon des Emirats arabes unis et chargé d'armes à destination de la Somalie en violation de l'embargo des Nations unies, annoncent les autorités maritimes. Un superpétrolier hongkongais a en outre essuyé des tirs à un millier de milles nautiques de Mogadiscio, distance où les pirates n'étaient encore jamais passés à l'action. Selon un représentant du Programme d'aide aux gens de mer d'Afrique de l'Est, le bateau chargé d'armes navigue sous le faux nom d'Al Mizan. Détourné dimanche, il mouille désormais à Garacad, dans le nord de la Somalie, a-t-il précisé, ajoutant: "C'est l'un des transporteurs d'armes réguliers qui violent l'embargo des Nations unies en Somalie". De sources proches des autorités maritimes, on indique qu'il transporte des armes légères et des lance-roquettes, ainsi que des munitions. "Selon nous, les armes appartiennent au gouvernement somalien", a déclaré à Reuters un pirate contacté par téléphone satellitaire. Le navire "circule dans nos eaux depuis longtemps, et apporte illégalement des armes pour massacrer des Somaliens", a ajouté un autre membre du groupe. Les pirates volent des trafiquants =)
  12. alexandreVBCI

    L'Inde

    http://www.defenseindustrydaily.com/C-17s-for-India-05924/ Defense News reports that India is negotiating to buy 10 C-17A Globemaster III heavy transports for its air force, and claims that a $1.7 billion deal is likely to be finalized “by early 2010.” The report adds that: “The C-17’s advantages include its easier handling (compared with the IL-76) and ability to operate from short and rough airstrips, added the sources…. The Indian military needs to do three things: augment its ability to quickly lift larger numbers of troops as it views possible threats on its border with China; strengthen its presence on the Pakistani border; and fight terrorism and low-intensity warfare, said a senior Defence Ministry official. India needs to triple its lift capacity, said the official.”
  13. alexandreVBCI

    Identité nationale

    Un article sur SLATE.fr : http://www.slate.fr/story/12691/identite-nationale-lemotion-ne-depasse-pas-le-cadre-national Identité nationale: l'émotion ne dépasse pas le cadre national Dans un livre sur l'histoire du nationalisme publié en 1983, Imagined Communities, le politologue Benedict Anderson a popularisé l'idée selon laquelle le nationalisme est un construit social, fruit d'un long développement pour imposer le concept de nation comme allant de soi. Pour Anderson les nations sont des «communautés imaginées». Son questionnement initial est simple : comment se fait-il que les gens adhèrent à l'idée de nation, se sentent - dans le cas qui nous intéresse aujourd'hui - Français, alors qu'étant plus de 65 millions, ils ne rencontreront jamais, ni n'entendront jamais parler de l'immense majorité de leurs concitoyens? La nation, une communauté imaginée Pourtant le sentiment national existe bel et bien. On fait partie d'une nation alors même que cette communauté, entendue comme un ensemble d'interactions en face à face entre individus, n'existe pas. Ce sentiment est le résultat d'un travail à l'issue duquel la nation a gagné une évidence que nul ne saurait remettre en cause. De nombreux sociologues et historiens ont montré comment la création de la nation a permis de donner rétroactivement un caractère national à ce qui n'en avait pas: la tradition, le folklore, l'histoire, la géographie, l'art, la langue... Au point qu'on parlera même d'invention de la tradition. Avec l'apparition des Etats européens, la dimension culturelle du nationalisme est devenue un enjeu primordial pour cimenter le sentiment d'appartenance. L'idée générale était de nationaliser tout un patrimoine (événements, héros, paysages, œuvres d'art), de lui donner une étiquette nationale avec une pression suffisante pour que l'image-nation s'impose peu à peu dans l'esprit d'un Breton, d'un Corse, d'un Parisien. Cette construction a si bien fonctionné qu'une simple carte postale suffit aujourd'hui pour identifier instantanément le pays concerné (le village français et son clocher, les collines toscanes...) Les symboles nationaux, les images représentatives de la nation, les clichés ont été si finement travaillés qu'ils sont à présent intégrés par tous. « Si les identités nationales allemande, italienne ou française ne font aujourd'hui aucun doute, c'est qu'un énorme travail de création identitaire et d'éducation au national a été accompli depuis deux siècles » (Anne-Marie Thiesse, « La fabrication culturelle des nations européennes », Sciences Humaines, novembre 2000). Il y avait à l'époque tout un tas de talentueux Séguéla rompus à l'art de fixer l'identité visuelle de la nation, de « charter », comme disent les communicants, les contours nationaux. En construisant ces communautés on a finalement créé des liens émotionnels forts entre individus du même groupe - qui pourtant ne se connaissent pas - tout en excluant ceux qui n'entrent pas dans cette culture nationale ainsi construite, labellisée. Les émotions dépassent-elles le cadre national ? Aujourd'hui les flux humains et économiques sont mondiaux. La culture se standardise et s'américanise au point que le monde pleure de concert la mort du roi de la Pop. Au point aussi que chacun tremble simultanément devant sa télévision en regardant s'effondrer les tours de Manhattan. Les émotions elles-mêmes seraient devenues universelles et instantanées...Dans la revue Ravages Paul Virilio écrit : « Aujourd'hui la mondialisation et l'universalisation des écrans favorisent la synchronisation des émotions à l'échelle de millions de gens. Nous passons de la standardisation des opinions, qui correspondait à la communauté d'intérêts des classes sociales, à la synchronisation générale des affects. C'est-à-dire à une communauté d'émotions qui débouche sur un communisme mondial des passions. » Oui, mais sommes-nous déjà à l'heure du communisme mondial des passions? De la synchronisation des émotions entre les habitants de toutes les nations ? L'imaginaire mondial a-t-il déjà remplacé le vieux sentiment d'appartenance nationale ? Les différentes couches d'appartenance se superposent sans doute dans la tête de chacun, en fonction de son histoire, de sa sensibilité... On peut se sentir plus ou moins Marseillais, Français, Européen, citoyen du monde, en fonction du moment, de l'humeur et de l'enjeu... Mais il y a une limite à cette idée d'un lien émotionnel supranational. Du moins, tant que les médias continueront à se caler sur cette réalité imaginaire du fait national, les choses ne changeront pas beaucoup. Pourquoi ? Parce qu'on ne s'émeut pas avec la même intensité pour un Français que pour un être humain qui aurait le mauvais goût de porter une autre nationalité. Les médias, qui sont des outils d'intégration de masse par excellence, fonctionnent sur l'empathie, sur la peur, et sur la distinction entre un « Eux » et un « Nous » dont le cadre de référence est souvent national. Quand une prise d'otages a lieu dans quelque recoin troublé du globe, c'est par leur nationalité que les journalistes distinguent les victimes. Quand un avion s'écrase, le décompte se fait globalement, puis par statut occupé dans l'appareil (passagers / personnel naviguant), mais surtout par nationalité... «Un Airbus A310 de la compagnie Yemenia, transportant des passagers en provenance notamment de Roissy et de Marseille, entre Sanaa (Yémen) et Moroni (Comores), a disparu dans la nuit de lundi à mardi entre le Yemen et les Comores avec 153 personnes à bord, dont 11 membres d'équipage et 66 Français» (20 Minutes). Quand une jeune femme est emprisonnée en Amérique latine (comme Florence Cassez, mais aussi Samantha Ziegler, libérée cette semaine, à qui Le Parisien consacrait une page dans son édition du mercredi 4 novembre), on s'apitoie sur son sort plus que si elle était autochtone. Elle est française, donc elle a grandi avec une certaine idée de la justice et du respect de l'homme, donc pour elle une incarcération dans un pays moins préoccupé par les droits de l'homme doit être d'autant plus difficile à supporter... Un décès de Français compte toujours plus Dans tous ces exemples, l'importance relative donnée aux victimes est uniquement fonction de leur appartenance nationale. Dans ces exemples le téléspectateur, le lecteur ou l'auditeur vibre avec la nouvelle, le reportage ou l'article parce qu'il est mis en position d'empathie. Il s'identifie à la Française ou au Français dont il est question. Ce que les journalistes appellent avec un cynisme justifié la «Loi du mort / kilomètre». En gros, en cas de décès, un Français vaut médiatiquement toujours plus qu'un autre être humain. Mais les termes de l'équation ne se limitent pas à un «nous» Français contre un «eux» étrangers... Dans le cas de la presse locale un habitant de la ville, du territoire vaut plus que quelqu'un qui vient de l'autre côté de la départementale. Au niveau international un Européen vaut plus qu'un non-Européen, un Nord-Américain plus qu'un Asiatique ou un Africain, etc. Un train qui déraille et fait deux morts en France, c'est la une d'un journal. Le même train en Allemagne passe dans les pages internationales, et en Bolivie il devient une courte brève... Et si c'est en Chine, il est probable que le sujet saute purement et simplement. On pourrait se demander combien de morts l'accident devrait causer pour remonter en une en fonction de l'éloignement culturel et géographique des êtres concernés: 10, 25, 50, 210 ? D'où un principe de hiérarchisation toujours difficile à admettre: la une est accordée au drame le plus lourd en pertes françaises. Un peu comme si les nouvelles du front étaient toujours aussi populaires en temps de paix. Un Français moyen, disons vous ou moi, a grandi dans ce conditionnement émotionnel qui lui fait craindre et regretter ce qui arrive aux «siens» plus que ce qui advient des «autres»... La «communauté imaginée» est tellement bien installée dans les consciences qu'elle peut nous dicter nos sentiments à l'égard des autres. On pourrait objecter que cette différence de traitement est liée à un devoir d'information publique: si des Français meurent soudainement dans un accident ou un attentat, s'ils disparaissent, le rôle des médias est de prévenir les autres Français qui pourraient connaître les victimes. Or, dans le cas des accidents, je doute que ce soit par la presse que les familles apprennent le décès d'un proche. Ni que ce soit pour elles que les télés dépêchent des caméras sur place pour filmer la carcasse de l'avion, la queue flottant dans l'océan... Ces images ont plutôt pour fonction de créer un frisson de crainte et un soulagement. Crainte que cela nous arrive. Soulagement que ce soit tombé sur le voisin, qui nous ressemble pourtant au point qu'on aurait pu être à sa place... De nombreuses expressions populaires soulignent cette ambiguïté: «C'est arrivé près de chez vous», «ne croyez pas que ça n'arrive qu'aux autres», etc. Et l'Europe dans tout ça ? Notre capacité à nous émouvoir du sort réservé aux autres est limitée. On ne peut pas pleurer tout le temps, pour tout le monde. Avoir des partenaires économiques avec qui nous sommes en interaction quotidienne ne fait pas de nous des mondialistes comme par enchantement. Si elle pacifie les relations entre les nations, l'économie ne créera jamais à elle seule des liens subjectifs forts, dépassant le cadre national. C'est pourquoi, même si les gens peuvent éprouver une réelle solidarité transnationale, ils réservent souvent leur émotion la plus grande à ceux qu'ils pensent être leurs semblables. Tout l'espace médiatique fait en réalité persister cette illusion nationale. Elle semble naturelle à force d'avoir été utilisée comme cadre de référence. On peut souhaiter le bien des gens au-delà de nos frontières, notre empathie profonde est réservée préférentiellement à nos compatriotes. Je ne nie pas qu'il existe une citoyenneté européenne, un sentiment de faire partie d'un héritage culturel et historique, d'être dans un espace qui ne soit pas seulement un lieu d'échanges matériels, mais aussi une communauté de destin. Mais il y a une adhésion très rationnelle au projet européen qui n'est pas de nature à susciter l'élan d'empathie national, l'émotion pure ressentie vis-à-vis des membres de cette communauté (avec tous les dangers, tous les excès que cela suppose aussi). Je peux soutenir l'O.M. et l'équipe de France: je ne peux pas vibrer pour l'équipe de foot d'Europe, ça n'existe pas. En fait il faudrait inventer un événement culturel qui favorise l'apparition d'une émotion européenne... Quelque chose comme l'Eurovision, mais en mieux.
  14. Un autre effet de la crise, 2 à 3 ans de retard pour que la Pologne intègre la zone euro : La Pologne adoptera probablement l'euro en 2014 ou 2015, a déclaré lundi le vice-gouverneur de la banque centrale du pays, qui tablait jusqu'à présent sur 2012. En raison de la crise économique et de la faiblesse de sa monnaie, le zloty, la Pologne a dû revoir ses ambitions à la baisse. Le pays rejoindra probablement le mécanisme de taux de change (MCE-II), au sein duquel tout pays doit rester au moins deux ans avant de pouvoir intégrer la zone euro, d'ici deux ans et demi, a expliqué Witold Kozinski. Le MCE lie à l'euro les monnaies des pays de l'UE ne participant pas encore à l'union monétaire. Créé en 1997, il est le successeur de l'ancien Système monétaire européen (SME) créé en 1979. Ce mécanisme prévoit une inflation réduite et contrôlée, des finances publiques saines et un déficit budgétaire sous la barre des 3% du Produit intérieur brut pendant deux ans avant l'adoption de la monnaie unique. Il sera possible d'adopter l'euro en 2014 ou 2015, au taux de change de quatre zlotys pour un euro, a ajouté M. Kozinski. AP
  15. La situation militaire s'aggrave, l'arabie saoudite est de plus en plus impliquée et l'erythrée accuse l'iran d'acheminer des armes aux rebelles : http://qc.news.yahoo.com/s/afp/091108/monde/arabie_y__men_r__bellion_violences_3 JIZANE, Arabie Saoudite (AFP) - Les rebelles zaïdites ont accusé l'Arabie saoudite de nouveaux bombardements dimanche contre leurs positions au Yémen, malgré les insistances de Ryad qui assure que ses raids se limitent aux objectifs rebelles en territoire saoudien. L'Arabie saoudite est intervenue ouvertement mardi dans la guerre en cours depuis le 11 août entre les rebelles zaïdites, une branche du chiisme, et l'armée yéménite, après la mort d'un garde-frontière saoudien tué par des tirs rebelles. Mercredi et jeudi, les forces saoudiennes ont mené des raids aériens et des bombardements sur la région frontalière de Saada, fief de la rébellion, selon un conseiller du gouvernement saoudien. Des soldats et des pièces d'artillerie saoudiens étaient déployés dimanche dans le sud-ouest de l'Arabie, près de frontière. Le porte-parole de la rébellion Mohammad Abdel Salam a affirmé que ses hommes avaient capturé des soldats saoudiens "en territoire yéménite" mais n'a pas voulu préciser leur nombre. Il a en outre affirmé que l'armée saoudienne avait poursuivi "ses bombardements aériens et terrestres" des régions yéménites proches de la frontière. Le ministre-adjoint saoudien de la Défense a reconnu que quatre de ses soldats étaient portés disparus à la frontière, soulignant qu'ils n'avaient pas été capturés. "Il y a cinq disparus et l'un d'eux est revenu. Ce sont des disparus et non des prisonniers" de guerre, a déclaré Khaled Ben Sultan Ben Abdel Aziz, selon l'agence saoudienne SPA. S'exprimant près du front dans la région de Jizane (sud) où il a inspecté ses troupes, il a également dit que "la situation est rassurante. Tout ce qu'ils (les rebelles) avaient conquis, y compris Jebel Doukhan, est totalement sous notre contrôle, même s'il y a (encore) des infiltrations dans certaines positions". Il a aussi confirmé la mort de trois militaires saoudiens, alors que 15 autres ont été blessés. Quatre civils saoudiens ont également été tués après près d'une semaine de combats. Le bilan côté rebelles n'était pas connu. Selon le quotidien à capitaux saoudiens Asharq al-Awsat, le nombre de rebelles capturés s'élèverait à 155. Le responsable saoudien a affirmé que l'armée avait "nettoyé les flancs des montagnes du côté saoudien" de la frontière, et assuré qu'elle n'avait "pas franchi et ne franchira pas la frontière du Yémen". Mais le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, a promis samedi de venir à bout de la rébellion, et prévenu que "le véritable combat n'a commencé qu'il y a trois jours", faisant vraisemblablement référence à l'intervention saoudienne. Dimanche, une source militaire à Sanaa a affirmé qu'un Soukhoï s'était écrasé dans la région de Razeh "en raison d'un problème technique", alors qu'il avait pour mission de bombarder les zones rebelles. Le porte-parole de la rébellion a lui annoncé que les rebelles avaient abattu dans la matinée un avion de combat prés de la frontière saoudienne. C'est le troisième appareil militaire que les rebelles affirment avoir abattu depuis le début des combats le 11 août. Sanaa a toujours assuré qu'ils s'étaient écrasés à la suite de "problèmes techniques". L'intervention de Ryad fait craindre un conflit par procuration entre l'Arabie saoudite et l'Iran, accusé par le Yémen de soutenir la rébellion. Dimanche, un opposant érythréen a accusé l'Iran d'utiliser son pays, séparé du Yémen par la mer Rouge, comme base pour acheminer des armes aux rebelles yéménites. Ces rebelles "reçoivent leurs armes de l'Iran via l'Erythrée", a affirmé Bashir Eshaq, un responsable au sein de l'Alliance démocratique érythréenne dans un entretien à l'AFP.
  16. Associated Press : "La Chine va débloquer 10 milliards de dollars sous forme de nouveaux prêts aux pays africains au cours des trois prochaines années, a annoncé dimanche le Premier ministre chinois Wen Jiabao. Le chef du gouvernement chinois, qui s'exprimait au premier jour d'un sommet Chine-Afrique de deux jours à Charm el-Cheikh, en Egypte, a également promis d'annuler la dette de certains des pays les plus pauvres du continent. Par ailleurs, la Chine, qui depuis quelques années renforce sa présence sur le continent africain, va réaliser 100 nouveaux projets d'énergie propre pour l'Afrique sur trois ans avec l'objectif d'aider le continent à faire face aux questions environnementales." AP D'un coté, la chine veut annuler les dettes de pays africains (envers l'occident) et de l'autre elle prête 10 milliards de dollars, histoire que désormais ils soient endettés auprès d'elle... "Selon les statistiques officielles chinoises, les investissements directs chinois sur le continent africain sont passés de 491 millions de dollars en 2003 à 7,8 milliards fin 2008. Les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont quant à eux décuplé depuis le début de la décennie: ils ont atteint 106,8 mds USD en 2008, une hausse de 45,1% sur un an."
  17. alexandreVBCI

    [Femmes soldats]

    Son élection n'est pas passée inaperçue et va alimenter bien des sites, Katrina Hodge est la nouvelle Miss Angleterre. Jusqu'ici rien d'anormal, sauf qu'elle est caporal dans l'armée de terre britannique ! Agée de 22 ans, elle vient de succéder à Rachel Christie qui a perdu son son titre après avoir participé à une bagarre dans une boîte de nuit ! Avant de s'engager dans l'armée, elle était mannequin pour la marque de lingerie La Senza. Katrina est surnommée la "Barbie de Combat" pour cette action en Irak : "In 2005 LCpl Hodge deployed to Iraq with 1st Battalion The Royal Anglian Regiment. It was during this tour that the part-time model received a commendation for bravery. Trained as a female searcher, LCpl Hodge was on an operation in Basra when her patrol detected a suspected insurgent. On leaving the area the vehicle Katrina was travelling in was involved in an accident and the vehicle flipped over. The detainee used the opportunity to grab two rifles and threaten the soldiers. "I was in complete shock at first, the force of the accident caused our vehicle to roll over three times and threw us off guard. "As I came round, the Iraqi suspect was standing over us with the rifles. I knew if I didn't act fast then our lives would be in danger. I punched him and the force startled him enough for me to retrieve the rifles from him." LCpl Hodge's actions in that split second saved the lives of those travelling in her vehicle." Photos/Vidéos liées Katrina Hodge : http://www.rightpundits.com/?p=1715
  18. alexandreVBCI

    Marina militare

    Un superbe reportage sur le Garibaldi avec de très nombreuses photos et une vidéo de décollage/atterissage d'un AV-8B sur le site Meretmarine.com http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=111515
  19. http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=111548 Le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral, après une visite à sa ville marraine du Havre (13 au 17 novembre), va mettre le cap sur la Russie. L'escale du navire est prévue à partir du 23 novembre à Saint-Pétersbourg, information confirmée hier au ministère français de la Défense. Selon l'agence de presse RIA Novosti, durant l'escale du Mistral à Saint-Pétersbourg, des essais devraient être réalisés, notamment un appontage de Kamov Ka-52, hélicoptère de combat russe.
  20. Les hussards parachutistes vont s'alourdir Le 1er régiment de hussards parachutistes (RHP) de Tarbes, ainsi que le 4ème régiment de chasseurs (Gap) vont percevoir des blindés AMX-10 RC (photo), en complément de leurs actuels ERC-90, qu'ils conserveront en partie. Il s'agit d'une évolution importante pour ces deux régiments de cavalerie légère qui s'inscrit dans une tendance lourde, celle de l'alourdissement des troupes légères, qui ont besoin de plus de protection et d'une plus grande puissance de feu. L'AMX 10-RC est deux fois plus lourd que l'ERC-90 Sagaie, 17 tonnes contre 8,3 tonnes. Il est armé d'un canon de 105 mm alors que la Sagaie est doté d'un 90 mm. Cette nouvelle dotation est le fruit de l'expérience afghane. Lorsque les hommes du 4ème chasseurs et du RHP sont partis sur ce théâtre, ils se sont formés sur AMX-10 RC, laissant leur monture traditionnelle au quartier. C'est le cas du 2ème escadron du RHP qui partira en Afghanistan en janvier prochain. Selon un officier du 1er RHP, "l'AMX 10 RC revalorisé n’est pas aérotransportable. Impossible, donc, de se déployer par poser d’assaut. L’A400 M n’étant pas pour demain, le RHP - qui revendique son statut d'échelon blindé d'urgence - devrait donc conserver un parc mixte dans lequel la Sagaie gardera toute sa place". Les autres régiments de cavalerie seront également dotés de Sagaie à des fins d'entraînement. Dès 2010, les quatre régiments Leclerc recevront chacun 12 Sagaie, puis ce sera le tour du 1er RIMa et du RICM. http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/11/les-hussards-parachutistes-vont-salourdir.html
  21. L'AFP semble confirmer l'attaque de militaires saoudiens par des rebelles yéménites : http://qc.news.yahoo.com/s/afp/091104/monde/arabie_y__men_r__bellion_violences_mort_1 Reuters confirme les bombardements Saoudiens et cite les chaînes de TV Al Arabiya et Al Jazeera : http://news.yahoo.com/s/nm/20091105/wl_nm/us_saudi_yemen_attack_8 Les juifs yéménites sont exfiltrés par les américains : http://fr.news.yahoo.com/76/20091103/twl-juifs-du-ymen-exfiltrs-en-secret-1a8f422.html
  22. L'Arabie Saoudite intervient au Yémen : Associated Press : Les forces saoudiennes ont lancé une importante opération militaire contre les rebelles dans le nord du Yémen, destinée à mettre fin à la rébellion chiite qui y fait rage, ont annoncé des diplomates arabes ainsi que les rebelles yéménites eux-mêmes. Selon deux diplomates, s'exprimant sous couvert d'anonymat, des Tornado et des F-15 bombardent des cibles sur le territoire du Yémen depuis mercredi après-midi, infligeant des pertes importantes aux rebelles yéménites. D'après ces diplomates, des forces spéciales ont été envoyées dans le nord du Yémen, et plusieurs villes saoudiennes situées à la frontière ont été évacuées. Le conflit entre la rébellion des Hawthis, déclenchée il y a cinq ans, et les autorités de Sanaa fait rage ces derniers mois. Les rebelles sont implantés dans la province de Saada, (nord), région montagneuse et désertique frontalière avec l'Arabie saoudite. Le porte-parole rebelle Mohammed Abdel-Salam a fait état de bombardements dans des zones peuplées, dont un marché, affirmant que les Saoudiens tuaient des civils, comme le fait le gouvernement. Les bombes lâchées par la chasse saoudienne ont été suivies par des tirs d'obus. Ni le gouvernement saoudien ni son allié yéménite n'ont confirmé l'offensive, qui serait la première incursion transfrontalière saoudienne depuis le début de ce conflit il y a cinq ans. Le royaume wahhabite, principal exportateur de pétrole au monde, est de plus en plus inquiet de voir l'instabilité yéménite franchir la frontière. Sanaa combat actuellement sur plusieurs fronts, l'insurrection au nord et un mouvement séparatiste au sud. Washington pour sa part craint que le Yémen ne devienne un refuge pour les militants d'Al-Qaïda. Mercredi, l'agence de presse officielle saoudienne avait fait état d'une incursion des rebelles hawthis dans la région frontalière du Mont Dokhan, qui auraient tué un soldat saoudien et blessé onze autres. Ces informations étaient impossibles à vérifier de sources indépendantes. AP
  23. Je pense que certaines personnes sont conscientes du problème de l'augmentation exponentielle des coûts. S'il faut dépenser 10 millions de dollars pour tuer un soldat ennemi/un insurgé, la guerre devient inabordable d'autant que le coût d'un insurgé (Kalash+RPG) n'a pas augmenté d'un dollar depuis 1950, au contraire ! En revanche, on ne fait rien pour résoudre le problème. En plus, le "tout technologique" à une conséquence paradoxale, les ennemis savent qu'ils ne peuvent plus se battre à la régulière face à un char Leclerc ou un Rafale 100 fois plus performant que leurs propres matériel, du coup on se trouve désormais systématiquement face à des ennemis qui cherche le combat en ville, se dissimulant parmi les civils ou utilisant des IED, bref n'utilisant que des techniques de guérilla. Depuis combien de temps n'avons nous pas affronté une armée régulière dotée d'une équipement technologiquement proche du notre ? et ce type d'affrontement peut-il encore se produire sachant qu'un pays technologiquement avancé est psychologiquement, socialement et économiquement plus réticent à choisir la guerre plutôt de la diplomatie ? Le déséquilibre est tel qu'aucun ennemi n'est assez dingue pour lancer un combat de char (Leclerc vs T55) en plaine ou un duel aérien (Rafale vs Mig21) contre nous. Conséquence : les chars leclercs et rafale sont sous-utilisés alors qu'ils nous coutent précisément une fortune... Les leclerc font tapisserie au Liban, les Rafale font du COIN à 50 000 euros de l'heure et le Charles de Gaulle fait des ronds dans l'eau ! C'est le syndrome "Bombe Atomique", ça coûte cher à avoir et à entretenir mais on ne l'utilise jamais. C'est une bonne chose de DSI en parle mais à mon avis le sujet mériterai même un Hors Série sur la facture technologique pour nos armées (comment s'en sortir, que font les autres pays, etc...). On voit notamment que les USA utilise des turboprop civils pour de la reco...
  24. Un nouvel article sur TTU qui montre que les choses ne s'arrangent pas ! "Le versement d’argent pour assurer la sécurité des convois logistiques de l’Otan est une pratique courante en Afghanistan, confirmait à TTU une source militaire. Qui précise, cependant, que ces fonds ne sont pas directement payés par la coalition, mais par les sociétés de transports afghanes et pakistanaises qui assurent la logistique de nombreux convois. Ces sommes sont remises à des chefs locaux et non directement à des commandants insurgés, «mais la différence est souvent bien mince et une partie de l’argent bénéficie sans aucun doute aux groupes insurgés». Sans ces versements, la situation des convois serait encore plus critique, souligne une autre source à Kaboul, qui précise qu’entre juin et septembre, les sous-traitants locaux ont perdu près de 150 conducteurs et quasiment autant de véhicules. Les transporteurs paient pour assurer la sécurité des convois mais surtout celles des chauffeurs, méthodiquement exécutés lorsqu’il apparaît que le fret transporté est destiné à la coalition. Celle-ci connaît l’existence de ces pratiques et ferme les yeux, reconnaissant qu’il serait bien difficile de procéder autrement. Selon des sources afghanes, jusqu’à 20 % du montant des contrats avec les entreprises locales est budgétisé pour couvrir les frais de racket des groupes armés. Une source sécuritaire estime qu’il ne devrait pas y avoir de trêve hivernale dans les opérations sur les axes routiers, les talibans ayant désormais la capacité de poursuivre leurs opérations tout au long de l’année, sur la quasi-totalité du territoire. L’axe via Spin Boldak, utilisé pour contourner la Khyber Pass, est ainsi l’objet d’une intensification des actions des insurgés. Fin août, ceux-ci ont intercepté et détruit la quasi-totalité d’un convoi destiné à l’Otan. Cette dégradation de la situation sur les axes logistiques ne concerne pas uniquement les accès frontaliers, mais également la National Ring Road, modernisée à grands frais par la coalition depuis 2003. Ces derniers mois, des convois logistiques ont parfois rencontré sur la section Kaboul-Kandahar une demi-douzaine de points de contrôle, qui peuvent au total prélever jusqu’à 6 000 dollars de “taxes” par camion. De même, la dégradation de la situation dans le nord du pays, notamment dans les provinces de Baghlan et de Kunduz, a récemment été mise en évidence, avec l’interception de camions d’essence destinés au contingent allemand de Kunduz. Des actions qui pèsent sur le coût des opérations de la coalition. Selon un récent rapport du Pentagone, le coût de l’approvisionnement en carburant depuis Karachi atteint désormais près de 40 dollars le gallon, alors que le Defense Energy Support Center fournit le carburant à l’armée américaine au prix de 2,78 dollars le gallon. Même les approvisionnements tactiques de la coalition dans le Helmand n’échappent pas au racket. Après avoir refusé de payer une hausse des tarifs exigée par un chef local pour “assurer la sécurité” des convois destinés au contingent néerlandais, les véhicules affrétés par un transporteur local ont subitement été pris pour cible. Pessimiste, une source dans la capitale afghane souligne qu’avec l’accroissement des effectifs de la coalition, ce sont autant de convois supplémentaires qui vont circuler sur les routes afghanes et accroître un peu plus les sources potentielles de revenus des insurgés."
  25. Je viens de finir le DSI n°53 et parmi tous les articles, celui de "la f®acture tactique de la lutte contre-insurrectionnelle aujourd'hui" (bien trouvé pour le titre !) m'a totalement scotché ! quelques exemples de factures à rappeler : - les USA dépensent 10 millions de dollars chaque heure en Irak. - le cout de l'équipement de base du soldat US (casque, fusil, gilet....) a triplé entre 1999 et 2006 pour atteindre 25000 dollars. - le coût d'un hummer a été multiplié par 7 en cinq ans pour atteindre 225 000 dollars. - en 2006, chaque mort d'un milicien du Hezbollah à couté 10 millions de dollars à Israël. - Le cout d'un rafale est le double d'un mirage 2000D, le quadruple d'un mirage 2000 de 1984 et 6 fois le prix d'un mirage F1. - Le coût d'un Leclerc est 3 fois celui d'un AMX30. - Le VBCI coûte 6 fois plus que l'AMX-10P qu'il remplace (même rapport pour le NH90 vs Puma). - une heure de vol de rafale coute 50 000 euros. Une sortie typique en afghanistan dure 4 heures. - Le coût d'un Rafale est équivalent à celui d'un régiment d'infantrie (matériel et solde) sur l'ensemble de la durée de vie de l'appareil. etc... je vous engage à lire l'article ! Avec 80% du budget militaire mondial, l'OTAN est incapable de contrôler l'afghanistan depuis 8 ans. Pour compenser la hausse exponentielle des coûts tout en restant dans des budgets qui n'augmentent pas (au contraire), on réduit le nombre de soldats et de matériel. La haute technologie est ruineuse. Et pendant ce temps là le taliban moyen utilise sa vieille Kalash acheté 50 dollars il y a 30 ans et des RPG chinois à 100 dollars.
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