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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    [Rafale]

    Il me semble pourtant bien que le MICA-IR dispose de la capacité LOAL (Lock-On After Launch). Il est envoyé vers son point de recherche sur un guidage inertiel (donc une probable trajectoire lobée s'il y a beaucoup de chemin à parcourir), avec ensuite un accrochage sur "ce qu'il trouve" et un guidage sur le mode de la courbe du chien, donc une trajectoire qui se tend (mais sans propulsion résiduelle à ce stade). Même si ce mode de tir nécessite une déconfliction d'un niveau nettement supérieur au tir LOBL, ça m'étonnerait que l'AAE n'ait pas prévu quelques scénarios d'emploi.
  2. Pas besoin de sous-munitions pour ces explosions secondaires. De simples munitions dispersées par l'explosion principale suffisent.
  3. Le chiffrement du flux augmente le volume de celui-ci de 25 à 30%. Le problème est davantage sur la bande passante que sur la charge CPU, la mémoire ou les I/O disque.
  4. Autant que je sache, la migration http -> https n'est qu'un paramétrage côté serveur. Ce n'est pas une migration lourde a priori. Par contre, passer en https impose de disposer d'un certificat pour assurer le chiffrement de la partie "s" (SSL). Généralement, les certificats ont un coût, auprès des autorités de certifications reconnues. Et qui plus est, ils doivent impérativement être renouvelés avant leur échéance (habituellement à 12 mois, les certificats à 24 et 36 mois étant le plus souvent refusés maintenant).
  5. Juste pour me rafraichir la mémoire : le Tigre qui s'était posé en Libye, c'était pas parce qu'un appareil numérique (récepteur GPS ou autre) s'était détaché et était tombé avec un risque d'interférence avec le débattement des commandes ? Le posé avait pour but de récupérer l'appareil en relative sécurité avant que ça ne provoque une catastrophe. Il me semble avoir lu ça quelque part.
  6. Sauf que là, on ne parle pas d'un thermomètre, mais d'un thermostat. En le cassant, si tu ne fais pas baisser la température pour autant, tu peux contribuer à stopper son élévation. (et on est toujours HS sur un sujet sensible à la distribution de Topol)
  7. Voire du colorant invisible, qui se révèle à la lampe aux UV (comme certains tampons de boites de nuit). Si ça prouve la présence parmi les personnes délogées, ça ne prouve pas la participation directe aux actions délictueuses. C'est là-dessus que les avocats fondent leur défense. En droit, c'est imparable : non-imputation <=> non-condamnation. Il faut donc trouver des moyens plus ou moins détournés pour arriver à ce que les personnes "marquées" soient aussi identifiées sans équivoque par ailleurs, ce qui est difficile lorsqu'elles sont masquées et qu'elles se sont changées. Tout au plus, ça participe au "défavorablement connu des services de police" et en même temps au sentiment que la Justice ne suit pas les forces de l'ordre en libérant pour charges insuffisantes ceux qu'on a eu tant de mal à arrêter.
  8. Effectivement, la limite de notre approche expéditionnaire, qui nous a amenée à construire l'AMX 10RC, est probablement atteinte quand l'adversaire met en place de grosses solutions de contre-mobilité. C'en est à se demander s'ils ne seraient pas mieux adaptés aux rezzous menés par les "russes libres" du côté de Belgorod - tactiquement, hein ! Pas politiquement ni diplomatiquement.
  9. FATac

    [Rafale]

    Non, mais le vrai truc essentiel, c'est à 5:55. Le booster du kit AASM vient transformer un corps de bombe de 250 kg en un missile. Ok, tout le monde ?
  10. La gestion indienne des affaires me fait toujours penser au paradoxe de Zénon (Achille et la tortue) : leur objectif s'éloigne à mesure qu'ils s'en rapprochent. Pour autant, s'ils ne s'arrêtent pas en cours de route, ils finiront par y arriver... mais quand ? Dans cette vie ou une autre ??
  11. Je ne disconviens pas de l'intérêt, mais pour autant, je propose que l'on en revienne au sujet direct de ce fil : FdO INFO ONLY. Si l'on pourrait inclure Douanes et autres forces de l'ordre dans ce fil, je crois que le sens du INFO ONLY n'est pas de proposer des solutions pour guérir la société. Ces propositions pourraient être débattues ailleurs, mais risquent de dériver rapidement vers d'autres empoignes et provoquer des embrasements propices à la fermeture.
  12. Sur la 3e des photos du tweet, moi, je compte au moins 3 silos endommagés, à différents degrés. Je n'ai pas la maîtrise des facteurs permettant de dire que leur contenu a été, ou non, préservé. Par ailleurs, quelle est la durée maximale de conservation du grain dans ces silos ? Les silos voisins ont ils été chauffés par l'incendie, rendant le grain impropre ? Les installations de vidage/soutirage sont elles toujours utilisables, le grain n'est-il pas condamné à pourrir dans les silos ? Après, si l'on raisonne en comptable, oui, on considère la perte maximale pour s'assurer une couverture (provision) suffisante. Et, c'est sur celle-ci qu'on communique, ce n'est pas scandaleux. D'autant que, jusqu'à ce que le bilan effectif soit réalisé (à quel terme), c'est cette valeur de perte qu'il faut, systématiquement, prendre en compte. La récupération d'une fraction des éléments - la reprise de provision, comptablement, n'est qu'un effet "bonus" face à l'aléa de perte.
  13. On est d'accord que c'est une entrave sérieuse à la navigation résultant en un pur et simple blocus maritime de l'Ukraine, non ? Bon, il ne faudrait pas qu'un piéton innocent vienne tester la détermination des Russes à appliquer leur blocus. Pour autant, les Ukrainiens pourraient ils répliquer de même, postuler que tout navire voyageant en mer Noire vers ou bien depuis des ports russes serait considéré comme participant à l'effort de guerre d'opération militaire spéciale et déclaré partie au conflit en soutien au régime de Moscou. Partant de là, faire peser une menace en lançant un Neptun sur un cargo russe de précurseurs d'engrais (ou, plus scandaleux encore, de céréales) qui passerait à portée, serait une réponse du berger à la bergère, bien malvenue, mais pas forcément malhabile.
  14. Question purement réthorique : peut-on faire confiance, sur le plan agro-alimentaire et sanitaire, à des céréales issues de silo ayant été endommagés au missile, potentiellement contaminées de résidus d'explosif, de débris matériels, de suies de combustion, de vestiges de carburant, ayant subi l'aspersion de systèmes anti-incendie, avec une eau pas nécessairement potable, voire des mousses ou des sels d'extinction, et dont l'hygrométrie n'est plus maitrisée ? Ca expliquerait pourquoi le dommage de guerre, même limité, d'un silo fait perdre la totalité de son contenu.
  15. Non, mais c'est abusé ! Tous ces missiles russes frapperaient parfaitement leur cible militaire si les Ukrainiens ne tentaient pas, vainement, de les intercepter. Les dégâts collatéraux sont entièrement le fait de la défense sol-air. Si elle n'était pas là, seuls les objectifs militaires seraient touchés.
  16. C'est quand on découvre l'existence des jeunes cons que l'on devient un vieux con.
  17. Si c'est le cas, c'est luxueux !! (ou du gâchis, je ne sais pas trop) Ayant vu l'institut Krylov optimiser un code hydrodynamique français pour le faire tourner sur un Pentium 233 à l'époque, alors que ma boite faisait tourner la même chose (non optimisée) sur un HP 9000 700, je me dis que les gars se sont sérieusement encroutés côté exploitation de la puissance de calcul... C'est moche la décadence quand on s'embourgeoise à l'occidentale...
  18. Oui, mais rien qui nécessite vraiment un GPU. Un simple CPU, même pas nécessairement 32 bits suffit. C'est le genre de système où il vaut mieux réduire la complexité pour assurer le traitement, plutôt qu'offrir de la puissance avec des risques accrus de défaillance. Ce n'est pas pour rien que les Motorola 680x0 se sont retrouvés dans autant de systèmes de guidage de munitions.
  19. Euh... Pour avoir fait du traitement d'images (détection de mouvement et détection de contour pour, in fine, "lire" une scène tridimensionnelle) sur un flux analogique directement issu du cordon RCA composite d'une caméra TV dans les années 90, le recours à un GPU est un luxe et une solution de facilité, pas une nécessité. Rien qu'en France, SECAD, à Grenoble, offrait déjà des solutions dédiées à l'époque.
  20. FATac

    Le F-35

    Si je comprends bien l'idée derrière le terme, je tiens cependant à souligner que, pour intégrer les FAS, il faut, au contraire, un profil psychologique tout ce qu'il y a de plus équilibré, et en aucun cas psychopathe. La spécificité FAS est de moins en moins apparente, dans le quotidien de ces dernières années. Pour autant, les compétences, la culture et les usages y restent suffisamment spécifiques pour qu'il soit pertinent de les considérer "à part", même si elles sont aussi utilisées pour des missions conventionnelles (pouvant cependant avoir un caractère relativement stratégique lorsqu'il s'agit de reconnaissances potentiellement pointues ou de la délivrance de SCALP-EG sur des objectifs politiquement sensibles).
  21. Oui, le calculateur des Mirage (2000, mais aussi F1 CT) fournissait d'excellentes précisions de bombardement. Pour autant, il s'agissait de munitions où l'effet balistique primait sur les effets aérodynamiques. Et, déjà, plus on tirait loin de la cible, plus la précision s'altérait. Là, avec des munitions planantes, l'équilibre entre balistique et aerodynamique est poussé vers l'aéro (sans pour autant que cela ne devienne prédominant). Ca introduit une grosse part d'incertitude, notamment vis-à-vis des masses d'air traversées sur la trajectoire (laquelle est plus longue), et une perte de précision supplémentaire. A portée maximale, sans guidage, la précision de bombes planantes va finir par avoir quelque chose d'aléatoire. Même à plus courte portée, tu vises le terrain de foot engazonné, ta bombe prend une ascendance en survolant le terrain synthétique en plein soleil, et tu tapes les tribunes ou les vestiaires...
  22. FATac

    Le F-35

    Ce n'est pas ce qu'ils ont dit. Il y a, visiblement, confusion de deux concepts : - Celui du rayon d'action opérationnel, qui ne peut pas être allongé à loisir à partir du moment où l'on arrive en territoire ennemi et que le dernier ravitaillement effectué ne permet que d'aller jusqu'à l'objectif et de revenir jusqu'au tanker (qui n'est pas en territoire ennemi ou en zone où l'ennemi peut le dégommer). Cela limite donc la longueur de ce dernier segment du vol. - L'autonomie en consommables qui permet, lors d'un vol "ferry" d'aller aussi loin que le permettent ces réserves, moyennant des ravitaillements périodiques ET le choix d'une route mettant des terrains de déroutement à tout moment à portée des avions sur ce qu'il leur restera de carburant en cas d'échec de ravitaillement. L'avion peut donc avoir 15000 km d'autonomie en huile (oui, 5 x 3000) pour aller de la Floride à l'Alaska ou de la Californie à Hawaï avec le moins d'escales possibles, mais ne pas permettre une mission à plus de 750 km au sein d'un territoire contesté.
  23. Les piles du pont routier sont en forme de T. Le pieu central est immergé et chacune des branches supérieures du T porte des caissons de tablier routier. Sur les vues prises depuis le pont de chemin de fer, on voit que c'est la voie la plus proche qui est affectée, pas la voie "externe". Et l'on voit aussi que le support du caisson, sur la pile du pont, fait défaut, conduisant à l'effondrement de la portion du tablier qui venait là en butée. A première vue, vite fait, sur des photos mal définies et dont le watermark nuit à la lisibilité, ça donne l'impression d'un impact explosif sur la pile, côté intérieur/inférieur, par en dessous, qui a fragilisé la branche du T. Ca semble difficilement compatible avec une explosion "sur le dessus", type véhicule explosif ou simple impact de munition aérienne. En prime abord, je privilégierai la piste du drone naval, explosant sous cette pile, alors même que le tablier est ici à une faible hauteur des flots. C'est l'option la plus simple. Si l'on veut compliquer les choses, on peut envisager une munition pénétrante venant d'en haut et explosant après avoir transpercé le tablier. Pourquoi pas... mais ça complique nettement les hypothèses, à supposer que les effets d'une telle munition soit bien ceux que l'on suppose.
  24. FATac

    Marine indienne

    Perso, je doute encore que les biplaces de l'Indian Navy soient d'une variante navalisée. L'avenir nous le dira. Cependant, si le travail pour l'hypothétique version N a été correctement débroussaillé, borné, laisser les Indiens en finir la conception serait un bon moyen d'augmenter largement les offsets tout en leur offrant une excellente prise en main des outils et méthodes susceptibles d'éviter les dérives habituelles de leurs projets. Ils trouveront le cadre contraignant, mais au bout du bout, ils obtiendront enfin un produit utilisable !
  25. FATac

    [Rafale Marine]

    Au nombre des différences, ils ont oublié l'échelle d'accès au cockpit, intégrée sur le M.
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